Tirelire Virtuelle
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Tirelire Virtuelle
P62. Résumé du projet « Tirelire Virtuelle » Année 2009 Auteurs Marie Gremillot – Laurène Vol Monnot, Maha El Khalidy – Sarah El Hachimi, Pylyp Nuzhniy – Sixte de Vergnette. Partenaires Les partenaires fondateurs de la FONDATION TELECOM. Nous ont suivis en particulier : A. BOUTIGNON ‐ SFR, et P. AXUS ‐ BNP PARIBAS. Encadrant G.SIMON – Dép. Informatique. Mots clés : services mobiles innovants, paiement par mobile, paiement en commun Résumé Notre travail s’est déroulé en deux étapes. Le premier objectif a été de concevoir une solution globale pour un service de paiement en commun, en situation de mobilité. Notre solution prend en compte des aspects techniques et architecturaux, mais aussi économiques et juridiques. Le deuxième objectif est la réalisation d’un démonstrateur technologique permettant de tester notre service pour un des cas d’usages identifié. 1. Présentation et contexte du projet. Notre projet s’inscrit dans le cadre d’une initiative de la Fondation Telecom : le projet First. Ce projet propose à des étudiants de participer à un programme d'étude sur un sujet d'actualité de l'économie et des usages des STIC. Les étudiants travaillent en collaboration avec les partenaires fondateurs de la Fondation Telecom. Un premier séminaire de travail entre étudiants et partenaires nous a permis d’identifier l’objet de notre étude : un service de pot commun sur mobile (Annexe I). Notre objectif était donc de proposer une solution globale à nos partenaires, tout en respectant les contraintes imposées par Télécom Bretagne concernant la gestion des projets ingénieurs. Notamment, dans l’optique du Forum de Télécom Bretagne, nous avons souhaité approfondir l’aspect technique de la solution proposée en implémentant notre propre démonstrateur. 2. Méthodologie développée pour aboutir. Afin de proposer à nos partenaires une solution pertinente pour le service considéré, nous avons décidé de mener des recherches et des réflexions sur un large spectre de thématiques. Premièrement, nous avons étudié l’état de l’art afin de rendre compte de la situation concurrentielle du secteur et de la position des principaux acteurs du marché considéré. Ensuite, parallèlement à des études visant à définir les contraintes juridiques du secteur, et les modèles économiques envisageables, nous avons listé les usages se rattachant à notre service, et pour chacun d’eux, les contraintes de performance que devra respecter notre solution. Ceci nous a permis de rédiger un cahier des charges pour notre service, puis de proposer des pistes architecturelles et techniques cohérentes avec les aspects économiques et juridiques. Tout au long de ce processus, nous avons rencontré nos partenaires lors de deux visioconférences, ce qui nous a permis de réajuster nos études selon leurs conseils. Enfin, concernant le démonstrateur, et dans une démarche de qualité, nous avons choisi d’implémenter un seul usage, mais faisant appel à un maximum de fonctionnalités pertinentes. 3. Développement des différentes tâches et principaux résultats 3.1. Solution proposée Acquisition des informations Le service que nous étudions n’existe pas encore, et le marché considéré est un marché émergeant. Ainsi nous situons nous dans un contexte d’innovation. Les informations qui nous ont permis de mener à bien notre étude, qu’elles soient techniques ou juridiques, sont pour la plupart extrêmement récentes (trois ans au maximum). Les informations proviennent pour une partie des organismes partenaires, qui nous ont fréquemment envoyé des documents, et communiqué des informations lors de réunions téléphoniques ou de visioconférences. Les autres informations proviennent d’Internet. Les sites visités étaient souvent des sites d’actualité sur les nouvelles technologies. Nous avons par ailleurs appuyé notre étude sur des rapports mis en ligne par de grandes institutions, qu’elles viennent du domaine des Télécoms [1], [2], ou du domaine économique [3]. Résultats Le résultat de notre étude est un rapport présentant notre solution sous tous ses aspects. Au niveau conceptuel, nous pouvons scinder ce rapport en deux parties, définies par la nature de l’information que nous fournissons. La première partie rassemble les résultats de nos recherches et de nos réflexions, tandis que la deuxième partie rassemble nos propositions quant à la manière de déployer le service. La première partie est constituée de l’étude économique et concurrentielle, de l’étude des usages, ainsi que de l’étude fonctionnelle et technique. Cette partie intègre notamment une analyse de performance originale, qui a pour but de lister les fonctionnalités minimales, et les contraintes de rapidité exigées, afin que notre service puisse apporter une véritable valeur ajoutée à l’utilisateur. La deuxième partie rassemble l’ensemble de nos propositions concernant le modèle économique et les stratégies de lancement, et présente les deux solutions architecturales devant permettre la mise en place du service. La différence entre les deux solutions est l’acteur pressenti pour gérer les comptes nécessaires au paiement en commun. La première solution fait appel aux banques, tandis que la deuxième solution intègre les opérateurs de téléphonie mobile. Concernant la deuxième partie, nous manquons cependant de précisions sur les champs des possibles en matière de législation bancaire. Cette lacune ne nous permet pas, pour l’instant, de valider ou d’infirmer la viabilité juridique de nos modèles. 3.2. Conception du démonstrateur Pour concevoir le démonstrateur, nous avons scindé notre groupe en trois équipes. Une première équipe est chargée de créer un site internet, qui permettra de s’inscrire à la plateforme de paiement en commun. Une deuxième équipe est chargée de développer le logiciel présent sur le téléphone mobile (sur l’OS Androïd). Une troisième équipe se charge de la partie serveur et gestion de la base de donnée. Le démonstrateur a été conçu étape par étape. Après une période de prise en main des différents outils, nous avons commencé par implémenter quelques fonctions simples pour faciliter la synchronisation des différentes équipes. Nous avons ensuite implémenté les autres fonctions plus complexes nécessaires au fonctionnement global de l’application, mais en essayant de garder le code le plus simple possible. Enfin, nous avons étoffé les différentes fonctionnalités afin de proposer un démonstrateur de qualité. A priori, lors de la démonstration, les téléphones mobiles seront simulés sur ordinateur, mais il est possible que SFR nous prête des terminaux mobiles fonctionnant avec Google Androïd. Ce démonstrateur sera présenté lors du forum de Télécom Bretagne du 24‐25 juin 2009. 4. Conclusions et perspectives. Le service de paiement par pot commun est aujourd’hui possible grâce aux récentes évolutions technologiques. Dans ce contexte, il nous revenait de définir une solution globale permettant sa mise en place. Nous avons choisi le meilleur compromis possible, en prenant en compte la plupart des contraintes environnementales qui s’imposent au service. Malgré cela, ces contraintes évoluent sans cesse. La législation bancaire s’adapte continuellement aux nouveaux services, rendant le déploiement des services de paiement par mobile plus aisés. La technologie devient aussi de plus en plus mature. Ainsi, dans un contexte futur, une autre solution, plus performante que celle présentée ici, car issue de nouvelles contraintes, verra sans doute le jour. 5. Références [1] Mobile Marketing Association. Mobile Banking Overwiew [en ligne]. [13 p.] janvier 2009. Format PDF. Disponible sur : <http://www.mmaglobal.com/mbankingoverview.pdf>. (Consulté le 20.04.2009). [2] GSMA. Pay by mobile. Public white paper [en ligne]. [36p.] novembre 2007. Format PDF. Disponible sur : <http://gsmworld.com/documents/gsma_pbm_white_paper_11_2007.pdf>. (Consulté le 15.04.2009). [3] OCDE. Le commerce mobile. [67 p.] février 2007. (Consulté le 25/03/2009). 6. Annexe I : Principe du paiement par pot commun