La couleuvre de Montpellier

Transcription

La couleuvre de Montpellier
Famille des Colubridae
Genre Malpolon
La Couleuvre de Montpellier
(Malpolon monspessulanus)
Couleuvre de Montpellier, mâle.
Environs de Montpellier, Hérault , France
©Michel Aymerich
Couleuvre de Montpellier, femelle.
Environs de Fort Bou-Jérif, Maroc
©Michel Aymerich
Couleuvre de Montpellier, juvénile. Hérault, France
©Michel Aymerich
Couleuvre de Montpellier, mâle. Sous espèce
Malpolon m. saharatlanticus. Bou-Jérif , environs de
Guelmin, Maroc ©Michel Aymerich
Noms usuels : Français : Couleuvre de Montpellier - Anglais : Montpellier
Snake - Allemand : Europaïsche Eidechsennatter - Arabe : Hanech aswad,
Egypte.
Description : Ce très beau serpent présente un dimorphisme sexuel
important : les femelles toujours plus petites sont de couleur marron clair,
avec des taches noirâtres et blanchâtres, alors que les mâles sont d'un vert
olive clair ou foncé avec une rangée latérale d'écailles noires et bleutées.
Dans les régions sahariennes, la selle noire caractéristique des mâles,
présente en arrière de leur cou, s'étend sur la presque totalité du corps. Les
mâles de ce grand serpent à fière allure dépassent parfois, bien que très
rarement, les 2 m (au Maroc elle atteint exceptionnellement 2,17m).
Biologie : Très rapide, elle chasse généralement à vue et se nourrit d'autres
serpents, de lézards, d'oiseaux, de petits mammifères qui peuvent être de la
taille de lapereaux chez les grands individus. Opistoglyphe, c'est à dire
possédant des crochets à venin situés à l'arrière de la mâchoire supérieure,
elle peut tuer ses proies en les maintenant fermement dans sa gueule
pendant quelques minutes. Cependant, du fait même de la position de ses
crochets qu'il ne peut par ailleurs redresser, ce serpent est inoffensif pour
l'homme comme en témoignent les innombrables morsures qui auraient pu
être évitées et que je comptabilise à l'occasion de nombreuses
manipulations1). Une seule avait provoqué une envenimation qui n’avait
produit qu’un léger gonflement de la partie mordue, phénomène qui
disparut au bout d’une ou deux heures. Cette envenimation avait été rendue
possible parce que la morsure avait été particulièrement prolongée (le
serpent avait maintenu et avalé le doigt pendant plusieurs minutes et je
l'avais laissé faire...), chose impossible lors de morsures normales qui sont
de
l'ordre
d'une
seconde
ou
d'une
fraction
de
seconde...