de l`offre au recrutement - Apec.fr

Septembre 2011
DE L’OFFRE AU RECRUTEMENT :
LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
Ce document reprend les résultats globaux de l’étude « De l’offre au recrutement » parue en mars 2011, actualisés des résultats plus récents de l’enquête de suivi des
offres et de tension. Il concerne 8 vagues de l’enquête de suivi des offres et de tension, pour lesquelles un échantillon de 1500 entreprises et cabinets de recrutement
ayant confié une ou plusieurs offres à l'Apec durant un trimestre de référence sont interrogés chaque trimestre sur le devenir des recrutements. Il s’agit ici des offres
confiées à l’Apec au cours de chaque trimestre des années 2009 et 2010. Pour tenir compte des spécificités de recrutement des SSII (Sociétés de service en Ingénierie
et Informatique), elles font l’objet d’une interrogation spécifique qui conduit à produire des résultats concernant le recrutement hors SSII. Les données concernant la
tension les intègrent. Les résultats sont redressés par fonction détaillée et par type d'entreprise (entreprises / cabinets de recrutement) de façon à être représentatifs
des offres confiées à l'Apec au cours du trimestre de référence. Les résultats sont présentés par trimestre.
LE NOMBRE DE CANDIDATURES PAR OFFRE DIMINUE APRES UNE PÉRIODE DE
CROISSANCE
Après une remontée brutale à la fin 2008, le nombre de candidatures par offre
a augmenté de façon plus progressive au cours de l’année 2009, pour atteindre
le pic de 58 candidatures par offre en moyenne au troisième trimestre 2009
contre 38 un an auparavant. Depuis le deuxième trimestre 2010, les
candidatures se font moins nombreuses en moyenne, sous l’effet de
l’amélioration du marché de l’emploi cadre et de l’augmentation du volume
d’offres à disposition des candidats.
NOMBRE MOYEN DE CANDIDATURES PAR OFFRE
80
70
67
58
60
57
55
53
51
52
50
48
53
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40
40
48
39
45
38
43
34
43
33
38
0
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e
T2
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4
30
Source : Apec, 2011
Quasiment toutes les fonctions ont suivi ce mouvement de hausse puis de
décroissance du nombre moyen de candidatures mais à des niveaux différents :
les offres des fonctions Informatique et Recherche et développement
demeurent, quelle que soit la situation conjoncturelle, celles qui attirent le
moins de candidatures, et celles-ci avaient d’ailleurs relativement peu augmenté
en 2008-2009. À l’inverse, les offres des fonctions Communication, création et
Ressources humaines attirent toujours un nombre conséquent de candidatures,
même si un mouvement à la baisse s'observe sur une longue période.
Une seule fonction, Santé, social, culture, est peu sensible à la conjoncture et
ses offres attirent entre 30 et 40 candidatures de façon constante. C’est une
fonction dont les recrutements sont très liés aux remplacements de départs en
retraite, donc peu soumis aux cycles conjoncturels et pour laquelle certaines
formations spécifiques sont requises, notamment dans le domaine médical ou la
direction d’établissement.
UNE REMONTEE DU TAUX DE RECRUTEMENT
Après un recul au troisième trimestre 2008, le taux de recrutement a retrouvé
un niveau supérieur à l’avant-crise au dernier trimestre 2009, avec 72 % des
offres pourvues 3 à 6 mois après la parution de l’offre. Cette hausse est liée à
la diminution progressive de la part des recrutements abandonnés conjuguée à
celle des recrutements en cours. La part des recrutements abandonnés avait en
effet considérablement augmenté sous l’effet de la dégradation brutale du
contexte économique. Prenant la mesure de l’ampleur de la crise, les entreprises
ont alors ensuite diminué leurs intentions de recrutement. Ce comportement a
logiquement entraîné une remontée du taux de recrutement, seuls les
recrutements les moins incertains étant démarrés. Depuis le début de l’année
2010, on assiste à une nouvelle baisse du taux de recrutement, dans un
contexte différent. On retrouve un niveau d’avant crise avec un allongement des
procédures de recrutement dû à un début de tension.
ÉVOLUTION DU TAUX DE RECRUTEMENT
100
8%
10%
29%
24%
63%
66%
15%
17%
15%
13%
23%
18%
23%
21%
62%
65%
62%
66%
80
8%
11%
9%
10%
10%
10%
22%
17%
23%
23%
23%
23%
70%
72%
68%
67%
67%
67%
60
40
20
Part des recrutements en cours
0
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sd
u3
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Taux de recrutement
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9
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8
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8
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8
00
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8
0
Part des recrutements abandonnés
Source : Apec,2011
UNE DIMINUTION DES RECRUTEMENTS ABANDONNÉS
La part des recrutements abandonnés 3 à 6 mois après la parution de l’offre a
atteint un pic au dernier trimestre 2008 (17 % contre 8 % un an auparavant)
sous l’effet de la dégradation brutale et inattendue du contexte économique.
Une fois le choc de la crise passé, celle-ci a diminué progressivement au cours
de l’année 2009 jusqu’à atteindre un niveau équivalent à l’avant-crise pour les
offres du troisième trimestre (8 %) et rester du même ordre au cours de l’année
2010.
aussi à des considérations d’ordre économique. Cumulés, ces deux motifs sont à
l’origine de près de 75 % des abandons de recrutement pour les offres du dernier
trimestre 2008. En effet, lors de la période d’entrée de crise, les entreprises n’ont
pas encore ajusté leur volume de recrutement à la conjoncture et se sont vues
contraintes d’annuler nombre de procédures engagées. À compter de mi 2009, la
part des recrutements abandonnés est revenue à une valeur « normale », les
entreprises s'étant adaptées à la situation de crise. Et si les motifs économiques
restent à l'époque, la première raison invoquée, c’est en moindre proportion.
La forte hausse des recrutements abandonnés s'explique « pour des raisons
budgétaires ou économiques », comme principal motif évoqué par les recruteurs,
devant le fait que « le poste ne correspond plus à un besoin », qui peut être lié
POUR QUELLE RAISON LE RECRUTEMENT A-T-IL ÉTÉ ABANDONNÉ ?
12%
Offres du 3e T 2010
33%
9%
Offres du 2e T 2010
33%
13%
Offres du 1er T 2010
Offres du 3 T 2009
20%
23%
10%
5%
e
Offres du 2 T 2008
16%
45%
34%
18%
Aucune candidature ne convenait
18%
25%
26%
20
1%
56%
28%
0
40%
16%
16%
Offres du 1er T 2008
41%
17%
22%
9%
Offres du 3e T 2008
23%
19%
30%
1%
23%
27%
28%
11%
Offres du 4e T 2008
32%
14%
26%
Offres du 1er T 2009
25%
50%
e
Offres du 2e T 2009
31%
30%
35%
9%
Offres du 4e T 2009
22%
Le poste ne correspond plus à un besoin
60
Le poste a été redéfini
Pour une autre raison
1%
25%
30%
40
4%
80
100
Pour des raisons budgétaires ou économiques
le total peut être < 100 car NR/NSP
Source : Apec, 2011
2
© Apec - Septembre 2011 - De l’offre au recrutement : les principaux enseignements
DES TENSIONS ATTÉNUÉES MAIS PERSISTANTES
La part des recrutements toujours en cours trois à six mois après la parution de
l’offre connaît un recul au cours de l’année 2009 (passant de 23 % à 17 % entre
le premier et le dernier trimestre), avant de remonter à un niveau autour de 23 %
depuis le début de l’année 2010.
candidatures reçues en réponse aux offres. La quantité n’est ainsi pas gage de
pertinence des candidatures reçues. Depuis la fin de l’année 2009, le manque de
candidatures adéquates a dépassé à nouveau la barre des 50 %, jusqu’à
expliquer 61 % des recrutements toujours en cours 3 à 6 mois après la parution
de l’offre au deuxième trimestre 2010. Cela traduit l’apparition de tensions sur
certains profils, notamment pour les recrutements dans les fonctions R&D,
Informatique et Santé-social-culture.
Bien que moins souvent cité en 2009 qu’en 2008, le « manque de candidatures
adéquates » est demeuré le principal motif évoqué par les recruteurs lors de la
période de crise pour expliquer la durée de ces recrutements (à hauteur de 50 %
en moyenne), et cela en dépit de l’augmentation du nombre moyen de
POUR QUELLE RAISON CE RECRUTEMENT EST-IL TOUJOURS EN COURS ?
Offres du 3e T 2010
13%
58%
Offres du 2e T 2010
61%
Offres du 1er T 2010
Offres du 4e T 2009
52%
48%
Offres du 3e T 2009
4%
16%
55%
Offres du 2e T 2009
Offres du 4e T 2008
Offres du 3e T 2008
60%
12%
0
40
Pas ou trop peu de candidatures adéquates
Le candidat retenu s’est désisté
Ou pour une autre raison
8%
6%
9%
9%
7%
6%
6%
4%
60
Vous êtes dans la dernière phase du recrutement
6%
13%
17%
20
8%
9%
6%
5%
61%
Offres du 1er T 2008
6%
5%
10%
59%
11%
6%
12%
14%
6%
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18%
53%
Offres du 2e T 2008
10%
5%
4%
7%
8%
13%
16%
49%
Offres du 1er T 2009
10%
9%
12%
5%
16%
6%
8%
4%
4%
13%
55%
13%
6%
4%
13%
5%
5%
7%
80
C'est le délai normal
100
Le profil recherché a été redéfini
le total peut être < 100 car NR/NSP
NR/NSP
Source : Apec, 2011
LES CRÉATIONS DE POSTE PLUS DIFFICILES À POURVOIR QUE LES REMPLACEMENTS
Quel que soit le trimestre de référence, la part des postes pourvus trois à six
mois après la diffusion de l’offre est toutefois plus élevée lorsqu’il s’agit d’un
remplacement que d’une création de poste. Ces recrutements sont mieux balisés
et moins soumis à de l’incertitude que les créations de poste, et aboutissent
ainsi plus rapidement.
C’est dans la fonction R&D que le poids des créations de poste est le plus élevé,
poids qui tend même à s’accroître entre 2008 et 2009. A l’inverse, la fonction
Santé - social – culture est celle qui recrute le moins en vue de créations de
poste, les recrutements dans cette fonction visant très largement à remplacer
des départs à la retraite.
TAUX DE RECRUTEMENT SELON LE STATUT DU POSTE
100
82%
80
76%
74%
69%
60
58%
54%
75%
72%
68%
59%
55%
77%
74%
72%
60%
58%
64%
64%
61%
73%
71%
64%
63%
62%
40
20
Créations
01
0
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01
0
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01
0
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0
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9
Of
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T2
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9
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Of
Of
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9
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8
Of
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8
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Of
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8
0
Remplacements
Source : Apec, 2011
3
© Apec - Septembre 2011 - De l’offre au recrutement : les principaux enseignements
LES CADRES EXPÉRIMENTÉS, RECOURS PENDANT LA CRISE ?
Même si les offres d’emploi restent un canal privilégié pour les jeunes cadres,
les cadres les plus expérimentés ont vu leur part s’accroître parmi les
recrutements, jusqu’à représenter 25 % des cadres recrutés par le biais des offres
au cours de l’année 2009 (contre 16 % à 19 % selon les trimestres en 2007
et 2008). Aux yeux des recruteurs, ceux-ci sont en effet immédiatement
opérationnels et présentent un meilleur « retour sur investissement ». Aussi, les
demandeurs d'emploi ont été davantage sollicités dans un contexte où les
jeunes cadres en poste étaient moins enclins à risquer une mobilité. Depuis le
début de l’année 2010, leur part dans les recrutements sur offre est redescendue
autour des 20 %.
Concernant les jeunes diplômés, hormis l’effet saisonnier traditionnel lié à leur
sortie d’école ou d’université qui fait qu’ils sont plus nombreux à être recrutés
sur les offres du troisième trimestre, le repli a été net pour les offres des premier
et quatrième trimestres 2009 (respectivement 13 % et 14 % contre 18 % les
deux années précédentes). Malgré la reprise, leur part reste à un niveau
relativement faible depuis le début de l’année 2010.
PROFIL DES CADRES RECRUTÉS SUR LES OFFRES CONFIÉES À L'APEC
100
23%
80
60
20%
23%
27%
23%
23%
37%
36%
25%
21%
23%
29%
38%
36%
14%
13%
19%
20%
22%
27%
24%
24%
40
36%
36%
40%
38%
20
21%
17%
13%
19%
14%
15%
Un jeune cadre, ayant de 1 à 5 ans d'expérience
0
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e
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0
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Of
Of
Of
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u2
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0
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0
T2
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u1
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Un jeune diplômé ayant moins d'un an d'expérience
01
9
fre
fre
sd
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00
9
sd
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e
T2
00
9
00
T2
Of
Of
Of
fre
fre
sd
u1
sd
u2
er
e
T2
00
9
0
Un cadre expérimenté, ayant de 6 à 10 ans d'expérience
le total peut être < 100 car NR/NSP
Un cadre expérimenté, ayant plus de 10 ans d'expérience
Source : Apec, 2011
DE PLUS EN PLUS DE CADRES SANS EMPLOI RECRUTÉS
Dans un contexte de marché de l’emploi très dégradé en 2009, la part des cadres
sans emploi parmi les recrutés avait logiquement augmenté au détriment de
celle des cadres en activité et ce, sous l’effet de deux phénomènes liés à la crise :
une moindre mobilité des cadres en poste et un flux annuel de cadres
demandeurs d’emploi en augmentation. Depuis le premier trimestre et tout au
long de l’année 2010, la part des cadres en activité a retrouvé un niveau de
l’ordre de 60 % des embauches sous l’effet d’une reprise de la mobilité externe
des cadres (7 % des cadres ont changé d’entreprise en 2010 contre 5 % en
20091). Néanmoins, les cadres demandeurs d’emploi représentent encore plus du
tiers des recrutés.
SITUATION PROFESSIONNELLE DE LA PERSONNE RECRUTÉE (HORS JD)
100
80
37%
39%
40%
43%
59%
57%
54%
37%
36%
37%
35%
61%
61%
61%
61%
60
40
61%
20
En activité
Sans emploi
01
0
1e
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01
0
3e
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01
0
2e
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01
0
1 er
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00
9
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9
3e
T2
00
9
2e
T2
1 er
T2
00
9
0
le total peut être < 100 car NR/NSP
Source : Apec, 2011
1. « Panorama des mobilités professionnelles des cadres » Apec, juin 2011
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© Apec - Septembre 2011 - De l’offre au recrutement : les principaux enseignements
UN SENTIMENT DE TENSION EN RECUL
Le sentiment de tension des recruteurs lié aux difficultés à trouver des candidats
pertinents s’est atténué en 2009, après une période de stabilité depuis 2006. La
part des recrutements jugés difficiles ou très difficiles se situe selon les
trimestres entre 53 et 55 % en 2009, contre 60 à 65 % l’année précédente.
Depuis le premier trimestre 2010, ce sentiment est à nouveau en hausse,
toujours lié au vivier de candidats disponibles, mais dans le sens de sa
contraction. Là aussi, la situation est très différente selon les fonctions :
l’Informatique et les Etudes, recherche et développement sont les fonctions les
plus tendues, alors que les Ressources humaines et la Communication, création
sont les fonctions pour lesquelles les recruteurs déclarent le moins de difficultés
(par exemple, les offres du quatrième trimestre 2010 ont donné lieu à
respectivement 45 % et 46 % de recrutements difficiles).
Le recul des difficultés de recrutement ressenties à cette période est corrélé à
la hausse du nombre moyen de candidatures en réponse aux offres. Les
recrutements dans les fonctions Communication - Création, Gestion
administrative, Ressources Humaines et Finance - Comptabilité sont ceux pour
lesquels les recruteurs expriment le plus de facilités à trouver des candidats
pertinents et sont aussi ceux dont les offres suscitent le plus de candidatures
en moyenne. A l’inverse, les fonctions pour lesquelles les recruteurs expriment
davantage de difficultés sont parmi celles qui attirent le moins de candidatures.
Il s’agit des fonctions Informatique et Production.
DIRIEZ-VOUS QUE VOUS AVEZ TROUVÉ DES CANDIDATS ADAPTÉS À CE POSTE…
100
19%
22%
18%
15%
17%
17%
15%
12%
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16%
17%
18%
41%
43%
47%
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36%
38%
40%
41%
44%
42%
44%
46%
20
36%
32%
33%
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41%
40%
43%
36%
38%
37%
33%
0
4%
2%
3%
4%
5%
4%
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Très facilement
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Très difficilement
Source : Apec, 2011
NOTE MÉTHODOLOGIQUE
L’étude (conception, direction et synthèse) a été menée par le pôle Recherche et Développement du Département Études et Recherche de
l’Apec :
France Lhermitte, Assistante chargée d’études
Laurence Bonnevaux, Responsable d’études
Raymond Pronier, Responsable du Pôle R&D
L'interrogation téléphonique a été confiée à la société Le Terrain puis à l’Institut CSA.
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