La Santeria ou le culte des Orishas La Santeria est la religion

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La Santeria ou le culte des Orishas La Santeria est la religion
La Santeria ou le culte des Orishas
La Santeria est la religion pratiquée au
Brésil et à Cuba par les descendants des
esclaves issus du peuple yoruba en Afrique
de l’Ouest. Groupe linguistique du Sudouest nigérian et du Sud du Bénin, le terme
yoruba désigne une vaste communauté
d’environ 25 millions de personnes subdivisée en plusieurs groupes et sous-groupes
qui ont en commun un même type de
système de croyances, de rituels religieux,
d’organisation politique et de traits
linguistiques.
Syncrétisme étonnant entre croyances et
pratiques animistes, les rituels africains
d’origine yoruba et le catholicisme, la
Santeria repose sur la reconnaissance d’un
dieu unique, révéré par l’intermédiaire de
ses émissaires : les Orishas. Chacun d’eux
exerce des pouvoirs spécifiques sur un
élément de la nature et incarne un certain
nombre de traits de caractère.
Programme
Pour chaque Orisha, trois séquences sont
chantées : une louange (rezo), une supplique (rogación) et une consécration (reaffirmación).
- Chants pour Elegba
Elegba est le dieu messager entre les hommes et le
Dieu suprême dans le panthéon yoruba. Ses couleurs,
le rouge et le noir, symbolisent la vie et la mort, l’ancien
et le nouveau, le bien et le mal.
- Chants pour Ogun
Ogun est la divinité de la guerre, des chasseurs, des
métaux, et par conséquent des outils fabriqués dans
ce matériau. La machette est son attribut principal pour
démontrer son adresse ; la vue du sang n’arrête jamais
sa lancée. Ses couleurs vert et noir symbolisent le travail et la mort.
- Chants pour Oshosi
Orisha de la chasse, Oshosi est pourvoyeur de la nourriture. Il est le gestionnaire des problèmes liés à la justice ; ses attributs sont l’arc et la flèche.
- Chants pour Obatala
L’un des dieux majeurs du panthéon yoruba, chargé
par le dieu suprême de créer la Terre et de façonner le
corps des premiers habitants humains, Obatala est
l’Orisha de la patience, de la sagesse et du savoir. Sa
couleur blanche symbolise la paix et son attribut est
le chasse mouche fait d’une mèche de crins de cheval.
Ses chants suggèrent la résistance, la vieillesse et
l’intelligence.
- Chants pour Oya
Divinité « reine » de la terre de Takua, Orisha guerrière,
Oya est la patronne de la mort, ce qui lui vaut un respect particulier. Divinité du vent et des tempêtes, ses
couleurs sont celles de l’arc-en-ciel.
- Chants pour Oshun
Orisha de la fertilité, des rivières et des eaux douces,
patronne de l’or et du miel, divinité de la sensualité et
de la douceur, Oshun possède un pouvoir de conviction
et parvient à ses fins grâce à sa coquetterie et à son
savoir. Sa couleur est le jaune; un éventail et des bijoux
sont ses attributs.
- Chants pour Yemaya
Orisha des fleuves, des rivières et de la mer, mère des
poissons, Yemaya a pour attribut tout ce que contient
la mer. Mère de tous les Orichas féminins, sa couleur
est le bleu.
- Chants pour Chango
Divinité de l’orage, de la foudre et du tonnerre, Shango
aurait été, avant d’être déifié, le troisième roi (alafin)
de la ville d’Oyo, capitale de l’ancien empire du même
nom. Patron des tambours bata, sa couleur est le rouge ;
une hache à double lame, son attribut, symbolise la
virilité, l’amour et le sens de la vie.
Distribution
Martha Galarraga chant
Javier Campos Martinez, Abraham Mansfarroll,
Ali Fadelane tambours bata
Prochain Salon de Musique Accessible aux visiteurs du musée,
munis de leur titre d’accès
Chota Divana, les petits princes du Rajasthan
samedi 24 mai 2008 à 17h et à 19h
salon de musique
samedi 12 avril 2008
Martha
Galarraga
chants afro-cubains
Cuba
musée du quai Branly 37 quai Branly
218 rue de l’Université
75007 Paris
Horaires d’ouverture
du musée
Mardi, mercredi, dimanche
de 11h à 19h
Jeudi, vendredi, samedi
de 11h à 21h
Groupes tous les matins de
9h30 à 11h uniquement
sur réservation
Fermeture hebdomadaire
le lundi
Tarifs du musée
Tarif plein : 8,50 €
Tarif réduit : 6 €
Renseignements
01 56 61 70 00
[email protected]
www.quaibranly.fr
Réservations
01 56 61 71 72
[email protected]
Martha Galarraga
Née à la Havane, Martha Galarraga est issue d’une famille
d’artistes reconnus s’inscrivant dans la tradition musicale
yoruba de la Santeria, à la Havane. Son père n’est autre que
Lazaro Galarraga, le célèbre chanteur et éminent batalero,
spécialiste des répertoires musicaux yoruba et de rumba.
A la fin de ses études secondaires, elle intègre le Conjunto
Nacional Folklorico de la Havane où Lazaro, membre fondateur, officie en qualité de chanteur, pianiste, danseur. Elle
restera pendant cinq ans la chanteuse soliste de cette formation et se produira en Europe, aux Etats-Unis, en Chine,
en Corée et au Mexique.
Accompagnée d’une section uniquement composée de
percussions bata, elle chantera les Orishas (divinités du
culte yoruba) dans le plus grand respect des traditions.
Sa voix puissante et sa présence scénique surprendront
plus d’un auditeur.