le marche de l`occasion en 2010
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le marche de l`occasion en 2010
LE MARCHE DE L’OCCASION EN 2010 2010 montre une reprise du marché de l’occasion, dans le département, avec une hausse des transactions et des prix, après deux années de crise. La Bretagne Romantique s’inscrit dans ce contexte. Mais cette reprise ne semble pas s’être maintenue en 2011, et les professionnels de l’immobilier sont pessimistes pour 2012 avec peu de visibilité : crise, incertitude des ménages pour l’avenir, notamment face à l’emploi, baisse de leur pouvoir d’achat, et calme habituel d’une année électorale. Malgré tout, sur la Bretagne Romantique, la demande se maintient, plus urbaine, privilégiant les pôles de commerces et services. Les communes plus rurales attirent moins qu’il y a quelques années, surtout celles éloignées des axes de communication. Combourg est très prisée par une clientèle plus âgée. Le profil des acquéreurs se diversifie, les primo-accédants et les ménages modestes sont moins dominants. Sommaire Æ Une reprise des ventes en 2010 Æ Un marché de maisons : beaucoup de pavillons en lotissement, mais pas seulement Æ Beaucoup de jeunes ménages, mais la part des plus âgés se conforte Æ Une dominante de classes moyennes, mais le profil socio-professionnel est diversifié Æ Les prix de vente repartent à la hausse en 2010, mais la Bretagne Romantique reste un territoire attractif financièrement Octobre 2011 Une reprise des ventes en 2010 Nombre de ventes en occasion sur la Bretagne Romantique 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 7 2 1 6 3 7 9 4 2 6 Maison 177 148 174 147 121 133 86 112 47 83 Total 184 150 175 153 124 140 95 116 49 89 Appartement Sources: Notaires PERVAL Les mauvais résultats de 2009, année marquée par la crise, sont oubliés. Les ventes repartent à la hausse cette année. En 2010, le nombre de ventes en occasion repart à la hausse, après avoir chuté en 2009, année marquée par la crise. La Bretagne Romantique suit les mêmes tendances de marché que celles observées ailleurs sur le département.1 L’immobilier d’occasion est un marché plus réduit que le neuf en Bretagne Romantique. En neuf, on compte en moyenne chaque année depuis 5 ans 180 ventes de terrains à bâtir et 30 ventes en promotion immobilière. En occasion, ce sont en moyenne 100 mutations ces 5 dernières années avec d’importantes fluctuations de marché. L’immobilier d’occasion est un petit marché par rapport à son potentiel. En effet, les mutations représentent moins de 2 % du parc de logements du territoire. Cela ne représente pas beaucoup de mutations de propriété, et donc un très faible renouvellement de la population, pourtant important pour le maintien du dynamisme démographique du territoire, et pour le rajeunissement de la population permettant d’atténuer les effets du vieillissement général. Le levier en terme de peuplement repose donc sur le neuf. 1 Cependant, les volumes de ventes renseignés dans le fichier Perval interrogent le niveau réel de l’activité sur le marché de l’occasion en Bretagne Romantique. Les professionnels présents sur le territoire, ainsi que d’autres fichiers source (DGI extraits d’actes, traitements OTIF (Observatoire des Transactions Immobilières et Foncières)) indiquent que l’activité se situe sur des volumes plus élevés, environ deux fois plus. La part du collectif est confirmée, autour de 5 % des ventes seulement. Aussi, même si les valeurs diffèrent d’une source à l’autre, il faut surtout retenir les tendances d’évolution du marché, ainsi que les caractéristiques des biens et des acquéreurs, qui, elles, ne diffèrent pas selon la donnée utilisée. A la différence du neuf, le marché de l’ancien propose une gamme de biens très large, à la fois concernant le type (longère, maison rurale, maison de ville, pavillon), l’état (bon état, nécessitant des travaux, ou une plus lourde rénovation), et donc les prix. Ces derniers sont susceptibles de correspondre à différents budgets. L’ancien est peu en concurrence avec le neuf ; ce sont deux marchés complémentaires. En neuf, seul le terrain à bâtir, avec projet d’y construire une maison, permet d’atténuer la facture pour son acquéreur, car selon ses moyens, il peut différer certains travaux ou en prendre certains à sa charge, et ainsi tirer les prix. Le marché de l’ancien, comme celui des terrains à bâtir, ont tous les deux connu d’importantes hausses de prix dans la décennie des années 2000. La variable prix est très importante pour le maintien du marché de l’ancien sur le territoire, d’autant plus lorsque l’on sait que de nombreux ménages qui plébiscitent la Bretagne Romantique pour accéder à la propriété ont des moyens contraints. Le revenu médian mensuel2 des habitants, en 2008, est assez homogène sur le territoire, compris entre 1 300 € et 1450 € pour la plupart des communes, excepté celles au sud, plus proches de l’agglomération rennaise, dont le revenu médian se situe entre 1 450 € et 1 600 €. En moyenne sur le département, ce revenu se situe à 1 536 €, 1 636 € sur l’aire urbaine, et 1 687 € à Rennes Métropole. 2 Le revenu médian est celui qui partage exactement en deux la population : la moitié de la population dispose d’un revenu plus élevé que le revenu médian, l’autre moitié d’un revenu moins élevé. AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 2 Un marché de maisons : beaucoup de pavillons en lotissement, mais pas seulement Une majorité des ventes 2010 de maisons d’occasion en Bretagne Romantique concerne des biens de grandes tailles. Un tiers ont 6 pièces (au moins 120 m² en moyenne). Les maisons de 4 et 5 pièces (autour de 100 m²) représentent 43 % des ventes. Cependant, pour un quart des ventes, il s’agit de petites maisons (1, 2 ou 3 pièces, entre 62 et 82 m²). Cela illustre la diversité des produits à vendre sur le territoire. En moyenne sur les ventes de ces trois dernières années (2008-2010), 40 % des transactions concernent des pavillons, généralement en lotissement datant des années 70 et suivantes. Parmi ces ventes, nombreuses sont les maisons plus récentes construites ces vingt dernières années. 22 % des ventes concernent des biens plus anciens dans le parc datant de 1885 à 1913 et autant dans le parc de 1914 à 1947. Il s’agit alors plutôt de maisons de ville-village et de maisons rurales-fermes. Les secteurs ruraux montrent une surreprésentation de ventes de biens dont la période de construction est ancienne, ayant eu un développement pavillonnaire moins important par exemple que le secteur mixte, qui lui met en évidence plutôt des ventes de pavillons plus récents, même si des ventes de biens plus patrimoniaux sont réalisées sur ce secteur. Selon son ancienneté, la maison acquise nécessite, en plus du prix d’acquisition, un budget travaux plus ou moins conséquent. Les maisons en bon état représentent 55 % des transactions ; il s’agit essentiellement de pavillons. Pour d’autres (27 %), des travaux sont à prévoir. 18 % des maisons vendues sont identifiées comme ‘’bien à rénover’’. Cela concerne notamment les maisons rurales-fermes. Ces biens sont donc très différents, ne seraitce par rapport à la taille du logement, ou de la parcelle, et par rapport au prix, correspondant ainsi à des souhaits et/ou à des capacités d’acquisition différentes selon les ménages. Par exemple, les pavillons construits depuis les années 1970 ont des parcelles plus petites que les maisons ou les fermes d’avant guerre, et selon la taille et l’état de la maison, les prix peuvent aller du simple au double (voir paragraphe sur les prix). Taille des maisons vendues en 2010 en Bretagne Romantique T6 31 % T5 25% T1-T2T3 25% T4 18% Source : Notaires PERVAL Les ventes concernant majoritairement des grandes maisons Les maisons anciennes sont moins attractives face au nouveau PTZ. En effet, celui-ci est plus intéressant pour l’acquisition d’un bien de bonne qualité énergétique. D’après les professionnels de l’immobilier, certains biens classés E et F au DPE rencontrent des difficultés de commercialisation. Mais, toujours selon les professionnels, le prix moins élevé sur la Bretagne Romantique, les maintient sur le marché ; le prix étant l’argument n°1 avancé par les ménages en quête d’un logement. Certains d’entre eux s’affranchissent de ces objectifs énergétiques, d’autres intègrent, lors de la négociation, la diminution du montant du PTZ en raison de l’état du bien en espérant faire baisser le prix de vente en conséquence. Le critère déterminant pour les ménages n’est pas tant l’état du bien, mais son prix. Cependant, à budget d’acquisition contraint, budget de fonctionnement sans doute contraint également, certains ménages pourraient alors connaître une précarité énergétique. AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 3 Beaucoup de jeunes ménages, mais la part des plus âgés se conforte Concernant les acquéreurs de maisons d’occasion, d’année en année, leurs profils d’âges et de catégories socio-professionnelles évoluent peu. Les spécificités d’accueil par territoire, déjà observées précédemment, sont toujours à l’œuvre. Dans l’aire urbaine : Age des acheteurs de maisons d’occasion Bretagne Romantique Couronnes Aire Urbaine Rennes Métropole hors Rennes 42% 33% 29% 21% 21% 18% 15% 11% 11% 13% 10% 6%7% < 30 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans et + Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) Partout, les jeunes acquéreurs sont majoritaires. Les acquéreurs de plus de 50 ans sont sur-représentés en Bretagne Romantique. Dans l’aire urbaine rennaise, les acquéreurs de maisons d’occasion sont plutôt âgés de 30 à 40 ans. Cela correspond effectivement à la tranche d’âge qui accède à la propriété, souvent en primoaccession. Cette caractéristique est nettement mise en évidence sur les couronnes de l’aire urbaine, comme sur la périphérie rennaise avec 42 % des acquéreurs, 33 % pour la Bretagne Romantique. Le périurbain, grâce à des prix moins élevés que dans le cœur de l’agglomération, permet aux plus jeunes (moins de 30 ans), sans doute également les plus modestes financièrement, d’accéder à la propriété. Ils sont 21 % sur ces territoires, y compris la Bretagne Romantique, contre 11 % seulement en périphérie rennaise, qui accueille les quadragénaires en proportion plus importante. La Bretagne Romantique se distingue par une sur-représentation d’acquéreurs plus âgés. 28 % ont plus de 50 ans, contre environ 17 % ailleurs. Le vieillissement des acquéreurs sur la Bretagne Romantique semble se confirmer, puisque leur proportion a tendance à augmenter légèrement chaque année. 4 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 En Bretagne Romantique Age des acheteurs et des vendeurs de maisons d’occasion 42% Acheteurs Vendeurs 33% 24% 21% 16% 18% 15%16% 13% 2% < 30 ans 30 à 39 ans 40 à 49 ans 50 à 59 ans 60 ans et + Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) Des acquéreurs plus jeunes que les vendeurs. Les mutations dans le parc contribuent au renouvellement et au rajeunissement de la population. Age des acheteurs de maisons d’occasion par secteur 100% 90% 80% 60 ans et plus 70% 50 à 59 ans 60% 40 à 49 ans 50% 30 à 39 ans 40% Moins de 30 ans 30% 20% 10% 0% Tota l E PCI Combourg Secteur Mixte Secteur en croissa nce modéré e Secteur rural en dévelo ppement Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) A Combourg, la moitié des acquéreurs ont plus de 50 ans. C’est quasiment le cas également sur le secteur rural en croissance modérée. La part des plus âgés (+ 60 ans) les différencie. Dans la Bretagne Romantique, comme ailleurs également, les acquéreurs sont généralement plus jeunes que les vendeurs. Les mutations dans le parc contribuent au renouvellement et au rajeunissement de la population. 58 % des vendeurs ont plus de 50 ans, contre 28 % des acheteurs. Les acheteurs sont effectivement plutôt de jeunes couples, puisque 54 % ont moins de 40 ans, avec, parmi eux, une part des moins de 30 ans non négligeable. Mais au sein de la Communauté de communes, leur répartition n’est pas homogène. Les secteurs présentent des profils différents quant à l’âge des acquéreurs. Combourg et le secteur rural en croissance modérée se distinguent avec des acquéreurs plus âgés : 50 % des acquéreurs ont 50 ans ou plus, avec toutefois une répartition entre les 50-60 ans et les plus de 60 ans qui différencie ces deux secteurs. Les secteurs mixte et rural en développement attirent plutôt les jeunes acheteurs, avec environ 60 % de moins de 40 ans. La part des moins de 30 ans et celle des quadragénaires est assez comparable entre les territoires (sauf Combourg). 5 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 Une dominante de classes professionnel est diversifié moyennes, mais le profil socio- Dans l’aire urbaine : Catégories socio-professionnelles des acheteurs de maisons d’occasion 31% 29% 25% 18% Bretagne Romantique Couronnes Aire Urbaine Rennes Métropole hors Rennes 18% 14% 13% 13% 17% 8% Cadres P ro f. Intermédiaires Emplo yés Ouvriers 11% 6%7% Retraités Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) Une spécialisation d’accueil des acquéreurs selon leurs catégories socio-professionnelles se lit en fonction des territoires. Au sein de l’aire urbaine, les territoires n’accueillent pas les mêmes acquéreurs. Cela est très lié aux prix des biens. Plus les prix sont élevés, plus les acquéreurs relèvent de catégories socio-professionnelles supérieures. Ainsi, la périphérie rennaise accueille majoritairement des ménages de classes supérieures (60 %) : les cadres et les professions intermédiaires sont représentés à parts égales. Plus on s’éloigne du cœur de l’agglomération, plus les prix baissent, et plus les ménages modestes sont présents parmi les acquéreurs. La part des ouvriers s’élève à 17 % dans le périurbain, y compris en Bretagne Romantique (8 % seulement en périphérie rennaise), alors que la part des cadres tombe à 18 % dans les couronnes de l’aire urbaine et à 13 % en Bretagne Romantique. Comme partout dans l’aire urbaine, les acquéreurs relevant de la catégorie des professions intermédiaires sont les plus nombreux dans la Bretagne Romantique (25 %). Ce territoire présente finalement un profil social d’acquéreurs assez diversifié contrairement aux autres territoires. L’écart de poids entre les différentes catégories professionnelles est relativement resserré. La part des retraités, notable, corrobore ce que l’on a mis en évidence sur l’âge des acquéreurs. Dans la Bretagne Romantique, des disparités apparaissent cependant selon les secteurs. A nouveau Combourg se distingue avec un profil en décalage avec la moyenne de l’EPCI. La part des retraités y est nettement plus importante, corrélativement au poids des plus de 60 ans parmi les acquéreurs. La taille de la commune et son niveau de commerces et services la rendent attractive pour ces populations vieillissantes. Une vraie tendance confirmée par les professionnels de l’immobilier présents sur le territoire, affirmant même avoir peu de biens à vendre face à la demande. La place laissée aux ménages actifs parmi les acquéreurs est donc plus réduite (60 % contre 90 % en moyenne dans les autres secteurs), ce qui peut interpeller la mixité sociale et générationnelle sur la commune, si ces tendances venaient à perdurer. Les secteurs mixte et rural en développement présentent des profils d’acquéreurs très proches, avec une part de cadres et professions intermédiaires (43 %) supérieure aux employés-ouvriers (34 %). C’est la situation inverse dans le secteur en croissance modérée qui accueille plutôt des ménages de classes moyennes (41 % d’employésouvriers). AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 6 Le profil social de l’acquéreur varie également en fonction du type de bien acheté. Les ouvriers et les artisans-commerçants-chefs d’entreprises sont sur-représentés parmi les acquéreurs de biens nécessitant rénovation. Cela s’explique sans doute en raison du prix d’acquisition moins élevé de ce type de bien pour les premiers, et leur capacité à mener les travaux pour les autres. Les retraités, les professions intermédiaires et les cadres sont en revanche sur-représentés dans les ventes de maisons en bon état. Ils ont notamment la capacité financière à acheter ce type de bien, dont le prix moyen de vente plus élevé exclut les ouvriers, qui sont nettement sous-représentés parmi les acquéreurs. Les acquéreurs de biens en Bretagne Romantique, en 2010, habitent déjà pour 40 % le territoire. Il s’agit d’une proportion qui n’évolue quasiment pas dans le temps. Les ménages ‘’s’ancrent’’ dans le territoire et réussissent à y faire une partie de leur parcours résidentiel. Les prix attractifs par rapport à d’autres territoires y sont sans doute aussi pour beaucoup. Mais la Bretagne Romantique accueille des ménages arrivant d’autres territoires du département. Nombreux sont ceux qui arrivent d’un EPCI voisin (Val d’Ille, Pays de Bécherel notamment). 8 % arrivent de la Ville de Rennes, 3,5 % seulement de la périphérie rennaise (une proportion bien moindre que certaines années), 2,5 % de la ville de SaintMalo. Et 19 % des ménages acquéreurs n’habitaient pas le département. Les Anglais restent peu représentés parmi les acquéreurs : 2 % des ventes de ces trois dernières années. Par le passé, les Anglais se sont installés en Bretagne Romantique dans des proportions un peu plus importantes. La part de ces derniers parmi les vendeurs (4 %) indique bien la présence de nos voisins d’outre-manche sur le territoire. En Bretagne Romantique : Catégories socio-professionnelles des acheteurs par secteur 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% To tal EP CI Co mbo urg Cadres et Prof. Intermédiaires Retraités Secteur M ixte Secteur en cro issance mo dérée Secteur rural en dévelo ppement Employés-Ouvriers autres Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) Egalement, concernant la catégorie socio-professionnelle des acquéreurs, Combourg se distingue. Le poids des retraités est notable ; la part des acquéreurs actifs est alors moindre ! 7 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 Les prix de vente repartent à la hausse en 2010, mais la Bretagne Romantique reste un territoire attractif financièrement Prix moyen d'une maison d'occasion € courants 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 2001 2002 2003 2004 Bretagne romantique Couronnes de l'aire urbaine 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Rennes Métropole hors Rennes Source : Notaires PERVAL En 2010, les prix repartent à la hausse et se situent au niveau de 2005-2006. En 2010, le prix moyen HT d’une maison vendue sur le marché de l’occasion est de 147 000 € en Bretagne Romantique, 179 000 € dans les couronnes de l’aire urbaine et de 240 000 € en périphérie rennaise. En 2010, les prix repartent à la hausse après avoir connu une baisse ces deux dernières années. Ils retrouvent leur niveau de 2005-2006. En un an, la hausse du prix de vente est plus forte en Bretagne Romantique (+ 10 %). En périphérie rennaise, elle est de 7 %, et de 4 % dans les couronnes de l’aire urbaine. Pour autant, la Bretagne Romantique reste un des territoires les moins chers de l’aire urbaine : le prix moyen des ventes de ces trois dernières années est 18 % moins élevé que celui des couronnes de l’aire urbaine et 39 % moins cher que la périphérie rennaise. Les couronnes de l’aire urbaine sont, quant à elles, 25 % moins chères que la périphérie rennaise. Le marché de l’occasion sur cette dernière propose des prix moyens à plus de 200 000 € depuis 2004, 250 000 € les années les plus fortes, juste avant la crise, alors que la Bretagne Romantique plafonne à 150 000 €. Mais les prix y ont été multipliés par deux en 10 ans, contre + 62 % dans les couronnes de l’aire urbaine et + 44 % en périphérie rennaise. Au sein de la Bretagne Romantique, un écart de 36 % est observé entre le secteur le plus cher, Combourg (182 500 €), et le secteur le moins cher, Rural en développement (134 400 €), en moyenne des prix de vente de ces trois dernières années. Cet écart semble se creuser, car sur les seules ventes de l’année 2010, les prix peuvent aller du simple au double entre ces secteurs. En 2008, l’écart était moins important entre les secteurs. Pour autant, le prix moyen sur la Communauté de communes reste stable (145 000 €) ; la baisse des prix de vente en 2010 sur les secteurs ruraux est compensée par l’augmentation à Combourg et dans le secteur mixte. Les prix diffèrent également en fonction du type de bien et de son ancienneté, et font apparaître des écarts pouvant aller du simple au double. Les biens les moins chers sont ceux datant d’avant 1850, autour de 100 000 €, voire moins. Mais ce sont souvent ceux nécessitant travaux ou rénovation plus lourde. Les biens construits depuis les années 1970 sont les plus chers : de 165 000 € pour ceux construits en début de période à 187 000 € pour les plus récents, construits depuis 1990, en bon état. Il faut compter au moins 200 000 € pour une maison T6. Les biens datant de 1850 à 1947 valent en moyenne entre 125 000 et 135 000 €. Un quart des ventes de ces trois dernières années sur la Bretagne Romantique se font entre 140 000 et 170 000 € (le prix moyen des ventes est de 145 312 €). De part et d’autre de cette tranche, les ventes se répartissent plutôt au bénéfice des prix les moins élevés : 45 % se font à un prix moins élevé, 32 % à un prix plus cher. 8 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 Cela représente un panel de prix assez large susceptible de correspondre aux divers profils de ménages candidats à l’accession à la propriété, et notamment aux plus modestes. Le budget moyen des acquéreurs, d’après les professionnels de l’immobilier présents sur le territoire, est en moyenne de 150 000 € ; c’est aussi le prix des maisons qu’ils vendent le plus. Ce montant représente un prix plafond, difficile à franchir. Les maisons à plus gros budgets se vendent de moins en moins facilement. La Bretagne Romantique à michemin entre les 2 secteurs les plus chers du département (Rennes et Saint Malo, avec des prix moyens comparables, autour de 250 000 €) est de fait très attractive. Répartition par tranche de prix des ventes de maisons d’occasion sur la Bretagne Romantique Prix moyen des ventes de maisons d'occasion sur la Bretagne > 260 K€ 230 à 260 6% K€ 200 à 230 3% < 80 K€ K€ 8% 8% 80 à 110 K€ 170 à 200 21% K€ 15% 110 à 140 K€ 140 à 170 16% K€ 23% Romantique par secteur sur les 3 dernières années (2008-2009-2010) Prix moyen Combourg 182 521 € Secteur Mixte 145 223 € Secteur rural Croissance modérée 144 531 € Secteur rural en développement 134 426 € Total 145 312 € Couronnes de l'aire urbaine 177 071 € périphérie rennaise 237 378 € source : Notaires PERVAL Une disparité des prix au sein de la Bretagne Romantique. En moyenne ce territoire reste un des moins chers de l’aire urbaine Source : PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010) Un panel de prix sur la Bretagne Romantique ; les tranches de prix les moins élevés comptent le plus de transactions. Prix moyen HT des ventes de maisons d’occasion sur les communes de la Bretagne Romantique (moyenne des ventes 2008-2009-2010) – source PERVAL Notaires 4 11 25 5 3 9 8 1 9 17 14 3 4 15 2 > 165 000 € 24 6 148 000 € à 152 000 € 13 1 125 000 € à 140 000 € 7 31 7 100 000 à 115 000 € < 100 000 € 5 18 Ventes inférieures à 5 12 Nombre de ventes Bretagne Romantique : 242 ventes – prix moyen 145 312 € Nota : le nombre de ventes correspond aux ventes renseignées dans le fichier des Notaires Perval La géographie des prix au sein de la Bretagne Romantique évolue peu. Les communes du sud, dans l’influence rennaise, sont les plus chères, et celles situées le long de l’axe Rennes-Saint Malo comptent le plus grand nombre de transactions. 60 % des ventes se font sur le secteur mixte. Bazouges-Hédé et Combourg sont les deux communes les plus chères du territoire, avec un prix moyen des ventes de ces trois dernières années à 182 000 €. Cela représente un écart de prix de 2,35 avec la commune la moins chère. AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 9 10 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 11 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 HA4C1.2 2011B-HP2011-ETU-011 AGENCE D’URBANISME ET DE DÉVELOPPEMENT INTERCOMMUNAL DE L’AGGLOMÉRATION RENNAISE 4 Avenue Henri Fréville, CS 40716 35207 RENNES cedex 2 Tél. 02 99 01 86 40 Fax 02 99 01 86 69 www.audiar.org Contact Amélie LEFOUR Tél. 02 99 01 85 18 [email protected] 12 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011