le marche de l`occasion en 2010

Transcription

le marche de l`occasion en 2010
LE MARCHE DE
L’OCCASION EN 2010
2010 montre une reprise du marché de
l’occasion, dans le département, avec une
hausse des transactions et des prix, après
deux années de crise. La Bretagne
Romantique s’inscrit dans ce contexte. Mais
cette reprise ne semble pas s’être maintenue
en 2011, et les professionnels de l’immobilier
sont pessimistes pour 2012 avec peu de
visibilité : crise, incertitude des ménages
pour l’avenir, notamment face à l’emploi,
baisse de leur pouvoir d’achat, et calme
habituel d’une année électorale.
Malgré tout, sur la Bretagne Romantique, la
demande se maintient, plus urbaine,
privilégiant les pôles de commerces et
services. Les communes plus rurales attirent
moins qu’il y a quelques années, surtout
celles éloignées des axes de communication.
Combourg est très prisée par une clientèle
plus âgée. Le profil des acquéreurs se
diversifie, les primo-accédants et les
ménages modestes sont moins dominants.
Sommaire
Æ Une reprise des ventes en 2010
Æ Un marché de maisons : beaucoup de pavillons en
lotissement, mais pas seulement
Æ Beaucoup de jeunes ménages, mais la part des plus
âgés se conforte
Æ Une dominante de classes moyennes, mais le profil
socio-professionnel est diversifié
Æ Les prix de vente repartent à la hausse en 2010,
mais la Bretagne Romantique reste un territoire
attractif financièrement
Octobre 2011
Une reprise des ventes en 2010
Nombre de ventes en occasion sur la Bretagne Romantique
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
7
2
1
6
3
7
9
4
2
6
Maison
177
148
174
147
121
133
86
112
47
83
Total
184
150
175
153
124
140
95
116
49
89
Appartement
Sources: Notaires PERVAL
Les mauvais résultats de 2009, année marquée par la crise, sont oubliés. Les ventes repartent à la hausse
cette année.
En 2010, le nombre de ventes en
occasion repart à la hausse, après avoir
chuté en 2009, année marquée par la crise.
La Bretagne Romantique suit les mêmes
tendances de marché que celles observées
ailleurs sur le département.1
L’immobilier d’occasion est un marché
plus réduit que le neuf en Bretagne
Romantique. En neuf, on compte en
moyenne chaque année depuis 5 ans 180
ventes de terrains à bâtir et 30 ventes en
promotion immobilière. En occasion, ce sont
en moyenne 100 mutations ces 5 dernières
années avec d’importantes fluctuations de
marché. L’immobilier d’occasion est un petit
marché par rapport à son potentiel. En effet,
les mutations représentent moins de 2 % du
parc de logements du territoire.
Cela ne représente pas beaucoup de
mutations de propriété, et donc un très faible
renouvellement de la population, pourtant
important pour le maintien du dynamisme
démographique du territoire, et pour le
rajeunissement de la population permettant
d’atténuer les effets du vieillissement général.
Le levier en terme de peuplement repose
donc sur le neuf.
1
Cependant, les volumes de ventes renseignés dans
le fichier Perval interrogent le niveau réel de
l’activité sur le marché de l’occasion en Bretagne
Romantique. Les professionnels présents sur le
territoire, ainsi que d’autres fichiers source (DGI
extraits d’actes, traitements OTIF (Observatoire
des Transactions Immobilières et Foncières))
indiquent que l’activité se situe sur des volumes
plus élevés, environ deux fois plus. La part du
collectif est confirmée, autour de 5 % des ventes
seulement. Aussi, même si les valeurs diffèrent
d’une source à l’autre, il faut surtout retenir les
tendances d’évolution du marché, ainsi que les
caractéristiques des biens et des acquéreurs, qui,
elles, ne diffèrent pas selon la donnée utilisée.
A la différence du neuf, le marché de
l’ancien propose une gamme de biens
très large, à la fois concernant le type
(longère, maison rurale, maison de ville,
pavillon), l’état (bon état, nécessitant des
travaux, ou une plus lourde rénovation), et
donc les prix. Ces derniers sont susceptibles
de correspondre à différents budgets.
L’ancien est peu en concurrence avec le
neuf ; ce sont deux marchés complémentaires. En neuf, seul le terrain à bâtir, avec
projet d’y construire une maison, permet
d’atténuer la facture pour son acquéreur, car
selon ses moyens, il peut différer certains
travaux ou en prendre certains à sa charge,
et ainsi tirer les prix. Le marché de l’ancien,
comme celui des terrains à bâtir, ont tous les
deux connu d’importantes hausses de prix
dans la décennie des années 2000.
La variable prix est très importante pour
le maintien du marché de l’ancien sur le
territoire, d’autant plus lorsque l’on sait que
de nombreux ménages qui plébiscitent la
Bretagne Romantique pour accéder à la
propriété ont des moyens contraints. Le
revenu médian mensuel2 des habitants, en
2008, est assez homogène sur le territoire,
compris entre 1 300 € et 1450 € pour la
plupart des communes, excepté celles au sud,
plus proches de l’agglomération rennaise,
dont le revenu médian se situe entre 1 450 €
et 1 600 €. En moyenne sur le département,
ce revenu se situe à 1 536 €, 1 636 € sur
l’aire urbaine, et 1 687 € à Rennes Métropole.
2
Le revenu médian est celui qui partage
exactement en deux la population : la moitié de
la population dispose d’un revenu plus élevé que
le revenu médian, l’autre moitié d’un revenu
moins élevé.
AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 2
Un marché de maisons : beaucoup de pavillons en lotissement, mais
pas seulement
Une majorité des ventes 2010 de
maisons
d’occasion
en
Bretagne
Romantique concerne des biens de
grandes tailles. Un tiers ont 6 pièces (au
moins 120 m² en moyenne). Les maisons de
4 et 5 pièces (autour de 100 m²)
représentent 43 % des ventes.
Cependant, pour un quart des ventes, il s’agit
de petites maisons (1, 2 ou 3 pièces, entre 62
et 82 m²). Cela illustre la diversité des
produits à vendre sur le territoire.
En moyenne sur les ventes de ces trois
dernières années (2008-2010), 40 % des
transactions concernent des pavillons,
généralement en lotissement datant des
années 70 et suivantes. Parmi ces ventes,
nombreuses sont les maisons plus récentes
construites ces vingt dernières années.
22 % des ventes concernent des biens plus
anciens dans le parc datant de 1885 à 1913
et autant dans le parc de 1914 à 1947. Il
s’agit alors plutôt de maisons de ville-village
et de maisons rurales-fermes.
Les secteurs ruraux montrent une surreprésentation de ventes de biens dont la
période de construction est ancienne, ayant
eu un développement pavillonnaire moins
important par exemple que le secteur mixte,
qui lui met en évidence plutôt des ventes de
pavillons plus récents, même si des ventes de
biens plus patrimoniaux sont réalisées sur ce
secteur.
Selon son ancienneté, la maison acquise
nécessite, en plus du prix d’acquisition,
un budget travaux plus ou moins
conséquent. Les maisons en bon état
représentent 55 % des transactions ; il s’agit
essentiellement de pavillons. Pour d’autres
(27 %), des travaux sont à prévoir. 18 % des
maisons vendues sont identifiées comme
‘’bien à rénover’’. Cela concerne notamment
les maisons rurales-fermes.
Ces biens sont donc très différents, ne seraitce par rapport à la taille du logement, ou de
la parcelle, et par rapport au prix,
correspondant ainsi à des souhaits et/ou à
des capacités d’acquisition différentes selon
les ménages. Par exemple, les pavillons
construits depuis les années 1970 ont des
parcelles plus petites que les maisons ou les
fermes d’avant guerre, et selon la taille et
l’état de la maison, les prix peuvent aller du
simple au double (voir paragraphe sur les prix).
Taille des maisons vendues en 2010 en
Bretagne Romantique
T6 31
%
T5
25%
T1-T2T3
25%
T4
18%
Source : Notaires PERVAL
Les ventes concernant majoritairement des grandes
maisons
Les maisons anciennes sont moins
attractives face au nouveau PTZ. En
effet, celui-ci est plus intéressant pour
l’acquisition d’un bien de bonne qualité
énergétique. D’après les professionnels de
l’immobilier, certains biens classés E et F au
DPE
rencontrent
des
difficultés
de
commercialisation. Mais, toujours selon les
professionnels, le prix moins élevé sur la
Bretagne Romantique, les maintient sur le
marché ; le prix étant l’argument n°1 avancé
par les ménages en quête d’un logement.
Certains d’entre eux s’affranchissent de ces
objectifs énergétiques, d’autres intègrent, lors
de la négociation, la diminution du montant
du PTZ en raison de l’état du bien en
espérant faire baisser le prix de vente en
conséquence. Le critère déterminant pour les
ménages n’est pas tant l’état du bien, mais
son prix. Cependant, à budget d’acquisition
contraint, budget de fonctionnement sans
doute contraint également, certains ménages
pourraient alors connaître une précarité
énergétique.
AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 3
Beaucoup de jeunes ménages, mais la part des plus âgés se conforte
Concernant les acquéreurs de maisons
d’occasion, d’année en année, leurs profils
d’âges et de catégories socio-professionnelles
évoluent peu. Les spécificités d’accueil par
territoire, déjà observées précédemment, sont
toujours à l’œuvre.
Dans l’aire urbaine :
Age des acheteurs de maisons d’occasion
Bretagne Romantique
Couronnes Aire Urbaine
Rennes Métropole hors Rennes
42%
33%
29%
21%
21%
18%
15%
11%
11% 13%
10%
6%7%
< 30 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 à 59 ans
60 ans et +
Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
Partout, les jeunes acquéreurs sont majoritaires. Les acquéreurs de plus de 50 ans sont sur-représentés en
Bretagne Romantique.
Dans l’aire urbaine rennaise, les
acquéreurs de maisons d’occasion sont
plutôt âgés de 30 à 40 ans. Cela
correspond effectivement à la tranche d’âge
qui accède à la propriété, souvent en primoaccession. Cette caractéristique est nettement
mise en évidence sur les couronnes de l’aire
urbaine, comme sur la périphérie rennaise
avec 42 % des acquéreurs, 33 % pour la
Bretagne Romantique.
Le périurbain, grâce à des prix moins élevés
que dans le cœur de l’agglomération, permet
aux plus jeunes (moins de 30 ans), sans
doute
également
les
plus
modestes
financièrement, d’accéder à la propriété. Ils
sont 21 % sur ces territoires, y compris la
Bretagne
Romantique,
contre
11
%
seulement en périphérie rennaise, qui
accueille les quadragénaires en proportion
plus importante.
La Bretagne Romantique se distingue par une
sur-représentation d’acquéreurs plus âgés.
28 % ont plus de 50 ans, contre environ
17 %
ailleurs.
Le
vieillissement
des
acquéreurs sur la Bretagne Romantique
semble se confirmer, puisque leur proportion
a tendance à augmenter légèrement chaque
année.
4 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011
En Bretagne Romantique
Age des acheteurs et des vendeurs de maisons d’occasion
42%
Acheteurs
Vendeurs
33%
24%
21%
16%
18%
15%16%
13%
2%
< 30 ans
30 à 39 ans
40 à 49 ans
50 à 59 ans
60 ans et +
Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
Des acquéreurs plus jeunes que les vendeurs. Les mutations dans le parc contribuent au renouvellement et
au rajeunissement de la population.
Age des acheteurs de maisons d’occasion par secteur
100%
90%
80%
60 ans et plus
70%
50 à 59 ans
60%
40 à 49 ans
50%
30 à 39 ans
40%
Moins de 30 ans
30%
20%
10%
0%
Tota l E PCI
Combourg
Secteur Mixte
Secteur en
croissa nce
modéré e
Secteur rural en
dévelo ppement
Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
A Combourg, la moitié des acquéreurs ont plus de 50 ans. C’est quasiment le cas également sur le secteur
rural en croissance modérée. La part des plus âgés (+ 60 ans) les différencie.
Dans la Bretagne Romantique, comme
ailleurs également, les acquéreurs sont
généralement plus jeunes que les vendeurs.
Les mutations dans le parc contribuent au
renouvellement et au rajeunissement de la
population. 58 % des vendeurs ont plus de 50
ans, contre 28 % des acheteurs.
Les acheteurs sont effectivement plutôt de
jeunes couples, puisque 54 % ont moins de
40 ans, avec, parmi eux, une part des moins
de 30 ans non négligeable.
Mais au sein de la Communauté de
communes, leur répartition n’est pas
homogène.
Les secteurs présentent des profils différents
quant à l’âge des acquéreurs. Combourg et le
secteur rural en croissance modérée se
distinguent avec des acquéreurs plus âgés :
50 % des acquéreurs ont 50 ans ou plus,
avec toutefois une répartition entre les 50-60
ans et les plus de 60 ans qui différencie ces
deux secteurs.
Les secteurs mixte et rural en développement
attirent plutôt les jeunes acheteurs, avec
environ 60 % de moins de 40 ans.
La part des moins de 30 ans et celle des
quadragénaires est assez comparable entre
les territoires (sauf Combourg).
5 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011
Une dominante de classes
professionnel est diversifié
moyennes,
mais
le
profil
socio-
Dans l’aire urbaine :
Catégories socio-professionnelles des acheteurs de maisons d’occasion
31%
29%
25%
18%
Bretagne Romantique
Couronnes Aire Urbaine
Rennes Métropole hors Rennes
18%
14%
13%
13%
17%
8%
Cadres
P ro f.
Intermédiaires
Emplo yés
Ouvriers
11%
6%7%
Retraités
Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
Une spécialisation d’accueil des acquéreurs selon leurs catégories socio-professionnelles se lit en fonction
des territoires.
Au sein de l’aire urbaine, les territoires
n’accueillent pas les mêmes acquéreurs.
Cela est très lié aux prix des biens. Plus les
prix sont élevés, plus les acquéreurs relèvent
de
catégories
socio-professionnelles
supérieures. Ainsi, la périphérie rennaise
accueille majoritairement des ménages de
classes supérieures (60 %) : les cadres et les
professions intermédiaires sont représentés à
parts égales.
Plus on s’éloigne du cœur de l’agglomération,
plus les prix baissent, et plus les ménages
modestes sont présents parmi les acquéreurs.
La part des ouvriers s’élève à 17 % dans le
périurbain,
y
compris
en
Bretagne
Romantique (8 % seulement en périphérie
rennaise), alors que la part des cadres tombe
à 18 % dans les couronnes de l’aire urbaine
et à 13 % en Bretagne Romantique.
Comme partout dans l’aire urbaine, les
acquéreurs relevant de la catégorie des
professions intermédiaires sont les plus
nombreux dans la Bretagne Romantique
(25 %). Ce territoire présente finalement un
profil social d’acquéreurs assez diversifié
contrairement aux autres territoires. L’écart
de poids entre les différentes catégories
professionnelles est relativement resserré.
La part des retraités, notable, corrobore ce
que l’on a mis en évidence sur l’âge des
acquéreurs.
Dans la Bretagne Romantique, des
disparités apparaissent cependant selon
les secteurs. A nouveau Combourg se
distingue avec un profil en décalage avec la
moyenne de l’EPCI. La part des retraités y est
nettement plus importante, corrélativement
au poids des plus de 60 ans parmi les
acquéreurs. La taille de la commune et son
niveau de commerces et services la rendent
attractive pour ces populations vieillissantes.
Une vraie tendance confirmée par les
professionnels de l’immobilier présents sur le
territoire, affirmant même avoir peu de biens
à vendre face à la demande. La place laissée
aux ménages actifs parmi les acquéreurs est
donc plus réduite (60 % contre 90 % en
moyenne dans les autres secteurs), ce qui
peut interpeller la mixité sociale et
générationnelle sur la commune, si ces
tendances venaient à perdurer.
Les secteurs mixte et rural en développement
présentent des profils d’acquéreurs très
proches, avec une part de cadres et
professions intermédiaires (43 %) supérieure
aux employés-ouvriers (34 %). C’est la
situation inverse dans le secteur en croissance
modérée qui accueille plutôt des ménages de
classes moyennes (41 % d’employésouvriers).
AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011 / 6
Le profil social de l’acquéreur varie également
en fonction du type de bien acheté. Les
ouvriers et les artisans-commerçants-chefs
d’entreprises sont sur-représentés parmi les
acquéreurs de biens nécessitant rénovation.
Cela s’explique sans doute en raison du prix
d’acquisition moins élevé de ce type de bien
pour les premiers, et leur capacité à mener
les travaux pour les autres.
Les retraités, les professions intermédiaires et
les cadres sont en revanche sur-représentés
dans les ventes de maisons en bon état. Ils
ont notamment la capacité financière à
acheter ce type de bien, dont le prix moyen
de vente plus élevé exclut les ouvriers, qui
sont nettement sous-représentés parmi les
acquéreurs.
Les acquéreurs de biens en Bretagne
Romantique, en 2010, habitent déjà
pour 40 % le territoire. Il s’agit d’une
proportion qui n’évolue quasiment pas dans le
temps. Les ménages ‘’s’ancrent’’ dans le
territoire et réussissent à y faire une partie de
leur parcours résidentiel. Les prix attractifs
par rapport à d’autres territoires y sont sans
doute aussi pour beaucoup.
Mais la Bretagne Romantique accueille des
ménages arrivant d’autres territoires du
département. Nombreux sont ceux qui
arrivent d’un EPCI voisin (Val d’Ille, Pays de
Bécherel notamment). 8 % arrivent de la Ville
de Rennes, 3,5 % seulement de la périphérie
rennaise (une proportion bien moindre que
certaines années), 2,5 % de la ville de SaintMalo.
Et 19 % des ménages acquéreurs n’habitaient
pas le département.
Les Anglais restent peu représentés parmi les
acquéreurs : 2 % des ventes de ces trois
dernières années. Par le passé, les Anglais se
sont installés en Bretagne Romantique dans
des proportions un peu plus importantes. La
part de ces derniers parmi les vendeurs (4 %)
indique bien la présence de nos voisins
d’outre-manche sur le territoire.
En Bretagne Romantique :
Catégories socio-professionnelles des acheteurs par secteur
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
To tal EP CI
Co mbo urg
Cadres et Prof. Intermédiaires
Retraités
Secteur M ixte
Secteur en
cro issance
mo dérée
Secteur rural en
dévelo ppement
Employés-Ouvriers
autres
Source : Notaires PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
Egalement, concernant la catégorie socio-professionnelle des acquéreurs, Combourg se distingue. Le poids
des retraités est notable ; la part des acquéreurs actifs est alors moindre !
7 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011
Les prix de vente repartent à la hausse en 2010, mais la Bretagne
Romantique reste un territoire attractif financièrement
Prix moyen d'une maison d'occasion
€ courants
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
2001
2002
2003
2004
Bretagne romantique
Couronnes de l'aire urbaine
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Rennes Métropole hors Rennes
Source : Notaires PERVAL
En 2010, les prix repartent à la hausse et se situent au niveau de 2005-2006.
En 2010, le prix moyen HT d’une maison
vendue sur le marché de l’occasion est
de 147 000 € en Bretagne Romantique,
179 000 € dans les couronnes de l’aire
urbaine et de 240 000 € en périphérie
rennaise. En 2010, les prix repartent à la
hausse après avoir connu une baisse ces
deux dernières années. Ils retrouvent leur
niveau de 2005-2006.
En un an, la hausse du prix de vente est plus
forte en Bretagne Romantique (+ 10 %). En
périphérie rennaise, elle est de 7 %, et de
4 % dans les couronnes de l’aire urbaine.
Pour autant, la Bretagne Romantique reste un
des territoires les moins chers de l’aire
urbaine : le prix moyen des ventes de ces
trois dernières années est 18 % moins élevé
que celui des couronnes de l’aire urbaine et
39 % moins cher que la périphérie rennaise.
Les couronnes de l’aire urbaine sont, quant à
elles, 25 % moins chères que la périphérie
rennaise. Le marché de l’occasion sur cette
dernière propose des prix moyens à plus de
200 000 € depuis 2004, 250 000 € les années
les plus fortes, juste avant la crise, alors que
la
Bretagne
Romantique
plafonne
à
150 000 €. Mais les prix y ont été multipliés
par deux en 10 ans, contre + 62 % dans les
couronnes de l’aire urbaine et + 44 % en
périphérie rennaise.
Au sein de la Bretagne Romantique, un
écart de 36 % est observé entre le secteur
le plus cher, Combourg (182 500 €), et le
secteur
le
moins
cher,
Rural
en
développement (134 400 €), en moyenne des
prix de vente de ces trois dernières années.
Cet écart semble se creuser, car sur les seules
ventes de l’année 2010, les prix peuvent aller
du simple au double entre ces secteurs. En
2008, l’écart était moins important entre les
secteurs. Pour autant, le prix moyen sur la
Communauté
de
communes
reste
stable (145 000 €) ; la baisse des prix de
vente en 2010 sur les secteurs ruraux est
compensée par l’augmentation à Combourg et
dans le secteur mixte.
Les prix diffèrent également en fonction
du type de bien et de son ancienneté, et
font apparaître des écarts pouvant aller du
simple au double.
Les biens les moins chers sont ceux datant
d’avant 1850, autour de 100 000 €, voire
moins. Mais ce sont souvent ceux nécessitant
travaux ou rénovation plus lourde.
Les biens construits depuis les années 1970
sont les plus chers : de 165 000 € pour ceux
construits en début de période à 187 000 €
pour les plus récents, construits depuis 1990,
en bon état. Il faut compter au moins
200 000 € pour une maison T6.
Les biens datant de 1850 à 1947 valent en
moyenne entre 125 000 et 135 000 €.
Un quart des ventes de ces trois
dernières années sur la Bretagne
Romantique se font entre 140 000 et
170 000 € (le prix moyen des ventes est de
145 312 €). De part et d’autre de cette
tranche, les ventes se répartissent plutôt au
bénéfice des prix les moins élevés : 45 % se
font à un prix moins élevé, 32 % à un prix
plus cher.
8 / AUDIAR / Bretagne Romantique / Le marché de l’occasion en Bretagne Romantique / Octobre 2011
Cela représente un panel de prix assez large
susceptible de correspondre aux divers profils
de ménages candidats à l’accession à la
propriété, et notamment aux plus modestes.
Le budget moyen des acquéreurs, d’après les
professionnels de l’immobilier présents sur le
territoire, est en moyenne de 150 000 € ;
c’est aussi le prix des maisons qu’ils vendent
le plus. Ce montant représente un prix
plafond, difficile à franchir. Les maisons à plus
gros budgets se vendent de moins en moins
facilement. La Bretagne Romantique à michemin entre les 2 secteurs les plus chers du
département (Rennes et Saint Malo, avec des
prix moyens comparables, autour de
250 000 €) est de fait très attractive.
Répartition par tranche de prix des ventes de
maisons
d’occasion
sur
la
Bretagne
Romantique
Prix moyen des ventes de maisons d'occasion sur la Bretagne
> 260 K€
230 à 260 6%
K€
200 à 230 3%
< 80 K€
K€
8%
8%
80 à 110
K€
170 à 200
21%
K€
15%
110 à 140
K€
140 à 170
16%
K€
23%
Romantique par secteur sur les 3 dernières années (2008-2009-2010)
Prix moyen
Combourg
182 521 €
Secteur Mixte
145 223 €
Secteur rural Croissance modérée
144 531 €
Secteur rural en développement
134 426 €
Total
145 312 €
Couronnes de l'aire urbaine
177 071 €
périphérie rennaise
237 378 €
source : Notaires PERVAL
Une disparité des prix au sein de la Bretagne
Romantique. En moyenne ce territoire reste un des
moins chers de l’aire urbaine
Source : PERVAL (moyenne des ventes 2008-2009-2010)
Un panel de prix sur la Bretagne Romantique ; les
tranches de prix les moins élevés comptent le plus
de transactions.
Prix moyen HT des ventes de maisons d’occasion sur les communes de la Bretagne Romantique
(moyenne des ventes 2008-2009-2010) – source PERVAL Notaires
4
11
25
5
3
9
8
1
9
17
14
3
4
15
2
> 165 000 €
24
6
148 000 € à 152 000 €
13
1
125 000 € à 140 000 €
7
31
7
100 000 à 115 000 €
< 100 000 €
5
18
Ventes inférieures à 5
12
Nombre de ventes
Bretagne Romantique : 242 ventes – prix moyen 145 312 €
Nota : le nombre de ventes correspond aux ventes renseignées dans le fichier des Notaires Perval
La géographie des prix au sein de la Bretagne Romantique évolue peu. Les communes du sud, dans
l’influence rennaise, sont les plus chères, et celles situées le long de l’axe Rennes-Saint Malo comptent le
plus grand nombre de transactions. 60 % des ventes se font sur le secteur mixte.
Bazouges-Hédé et Combourg sont les deux communes les plus chères du territoire, avec un prix moyen
des ventes de ces trois dernières années à 182 000 €. Cela représente un écart de prix de 2,35 avec la
commune la moins chère.
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