Une Femme d`Annie Ernaux : de la subjectivité d`une écriture objective

Transcription

Une Femme d`Annie Ernaux : de la subjectivité d`une écriture objective
Une Femme d’Annie Ernaux :
de la subjectivité d’une écriture objective
Fatemeh TOUTOUNCHIAN
M. A. es Lettres, Université Ferdowsi de Mashhad
[email protected]
Zohreh NASSEHI
Maître-assistante, Université Ferdowsi de Mashhad
[email protected]
Résumé
A partir de La Place, récit consacré à la vie de son père, Annie Ernaux
opte pour une nouvelle posture d’écriture, une écriture qui cherche à
dépasser la singularité de l’expérience, se caractérisant par une tentative
de réduire la subjectivité autobiographique et de mettre l’accent sur la
valeur collective du « je ». Cette recherche de l’objectivité du parcours
personnel s’avérerait moins évidente lorsqu’il s’agit de l’exposition des
traumatismes affectifs. De ce fait, Une Femme marquerait une différence
avec les autres récits ernausiens, ne serait-ce que par le titre étant le seul
dans toute l’œuvre d’Annie Ernaux à comprendre un article indéfini. Y
est-elle parvenue à échapper au piège de l’individuel et à ne pas
impliquer des sentiments tel que l’annonçait son auto-socio-biographie ?
Ainsi, après avoir étudié l’auto-socio-biographie et l’objectivité
érnausienne dans Une Femme, nous nous sommes proposées d’étudier le
degré de subjectivité dans cette œuvre en nous recourant à l'analyse
narrative du texte.
Mots clés : Une Femme, Annie Ernaux, écriture de soi, auto-sociobiographie, objectivité, subjectivité.

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