technicien/technicienne en images de synthese

Transcription

MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANÇAISE
ENSEIGNEMENT DE LA COMMUNAUTE FRANÇAISE
Administration Générale de l’Enseignement et de la Recherche Scientifique
Service général de l’Enseignement organisé par la Communauté française.
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ORDINAIRE DE PLEIN EXERCICE
HUMANITES PROFESSIONNELLES ET TECHNIQUES
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DE QUALIFICATION
7e TECHNIQUE QUALIFIANTE
SECTEUR : Arts appliqués
GROUPE : Arts graphiques
PROGRAMME D’ETUDES DE L’OPTION DE BASE GROUPEE
:
TECHNICIEN/TECHNICIENNE EN IMAGES DE SYNTHESE
319/2007/248B
AVERTISSEMENT
Le présent programme est d’application depuis l’année scolaire 2008-2009 en 7e année qualifiante de
l’enseignement secondaire technique de qualification.
Il remplace et abroge le programme provisoire 319P/2007/248B auquel il est identique.
Le programme 319P/2007/248B avait été approuvé à titre provisoire dans l’attente de l’avis favorable
de la Commission des programmes pour les humanités professionnelles et techniques. Cet avis
favorable étant intervenu, le programme repris ci-après (319/2007/248B) a reçu l’approbation
ministérielle à titre définitif.
Ce programme figure sur Restode, serveur pédagogique de l’enseignement organisé par la
Communauté française.
Adresse : http://www.restode.cfwb.be
Il peut en outre être imprimé au format PDF.
SOMMAIRE
Pages
1. CADRE GENERAL
3
2. GRILLE HORAIRE
4
3. OBJECTIFS DE LA FORMATION
6
4. ORIENTATIONS METHODOLOGIQUES GENERALES
6
5. DESCRIPTIF DES COURS :
12
5.1. DESSIN D’APRES NATURE
12
5.2. RECHERCHE GRAPHIQUE
16
5.3. TECHNOLOGIE DE LA PRISE DE VUES
24
5.4. GESTION ET INFORMATIQUE APPLIQUEE
28
5.5. INFOGRAPHIE
33
5.6. LABORATOIRE D’ANIMATION
43
6. EXEMPLE(S) DE SITUATION(S) D’APPRENTISSAGE INTEGREE(S)
49
7. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
54
OBG « Technicien en images de synthèse » (7e Technique qualifiante)
2
1. CADRE GENERAL
Le présent programme d’études de l’option de base groupée « Technicien/Technicienne en images de synthèse » de 7ème année de
l’enseignement secondaire technique de qualification s’inscrit dans les perspectives fixées par l’article 6 du décret du 24 juillet 1997 sur les
missions de l’école.
Plus particulièrement, à l’égard des humanités professionnelles et techniques, le même décret prévoit en son article 39 que le Gouvernement
détermine sur proposition du Conseil général de concertation pour l’enseignement secondaire les profils de formation et les soumet à la
confirmation du Parlement. L’article 40 indique enfin que les profils de formation sont en relation avec les profils de qualification définis par la
Commission communautaire des professions et qualification, les profils de qualification décrivant les activités et les compétences exercées par des
travailleurs accomplis tels qu’ils se trouvent dans l’entreprise.
Les propositions de rédaction de ces profils de formation ont donc été confiées à la Commission Communautaire des Professions et des
Qualifications (C.C.P.Q.). Celle-ci a réuni des groupes de travail composés de professionnels des divers métiers concernés et de représentants des
réseaux d’enseignement afin de déterminer pour chaque métier recensé les compétences et les savoirs nécessaires à l’exercice de la profession, en
laissant le choix de l’approche méthodologique aux formateurs.
Pour le(la) Technicien(ne) en images de synthèse, cette commission a, dans un premier temps, déterminé le profil de qualification qui est constitué
par l’ensemble des fonctions, des rôles et compétences qu’il assure. Cet ensemble comporte des connaissances et des éléments de formation au travers
de l’expérience professionnelle acquise « sur le tas », au cours de stages et de journées de perfectionnement qui débordent de la mission spécifique que
l’école est en devoir d’assurer.
Ce dernier référentiel de compétences, de savoirs et de savoir-faire constitue le profil de formation sur lequel doit porter la certification (CQ7).
Ce référentiel s’impose, dès lors, à tous les réseaux d’enseignement.
Le présent programme élaboré sous la contrainte et dans le respect de ce profil de formation vise à tirer bénéfice intégral du travail d’analyse
auquel la C.C.P.Q. a procédé. Il reclasse les compétences et savoirs en unités rationnelles de cours, suggère des réflexions d’ordre
méthodologique et précise au plan de certains contenus théoriques les intentions générales incluses dans le profil de formation.
Il laisse aussi à l’enseignant – ou, plutôt aux équipes d’enseignants, car on ne conçoit guère que la mise en œuvre d’un tel programme soit le fait
d’intervenants s’ignorant les uns les autres – une certaine liberté pédagogique en exigeant toutefois une perpétuelle adaptation à l’évolution du
métier et des techniques.
Cette disponibilité au changement constitue une mission essentielle que l’école d’aujourd’hui doit installer et qui dépasse sans doute en
importance l’énumération des savoirs et savoir-faire requis par l’exercice de la profession. C’est cette préoccupation constante de l’enseignant qui
contribuera à donner sens aux apprentissages et à l’investissement à long terme.
3
Comme dans tout enseignement professionnel, ce programme a aussi pour objectif de permettre aux élèves d’atteindre un niveau élevé de
qualification, tout en maintenant la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur.
Cette formation, bien qu’étant ouverte à tous, serait plutôt la suite logique de l’Option de base groupée du 3e degré de l’enseignement technique
de qualification « Technicien/ne en infographie ».
On pourrait donc se référer au récent programme de cette Option (n° 223/2003/249), pour établir la continuité avec les contenus des différents
cours de la présente formation et y trouver des prérequis sur lesquels se baser, quoiqu’une remise à niveau soit ici indispensable.
Remarque : La possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur (graduat, enseignement, école d’art, etc.), même si elle n’est pas l’objectif
premier de cette 7ème, ne doit pas être négligée ; elle serait d’ailleurs l’occasion, entre autres, de perfectionner les compétences classées CEF.
2. GRILLE HORAIRE :
Secteur 6 : Arts appliqués :
Enseignement Technique de Qualification, 3e Degré :
7e T.Q. :Technicien/ne en Images de synthèse
Code : Cours :
Périodes :
1279
Dessin d’après nature
2
1134
Recherche graphique
4
4239
Technologie de la prise de vues
1
1628
Gestion et informatique appliquée
1
1705
Infographie
8
1985
Laboratoire d’animation
10
Total :
26
4
3. OBJECTIFS DE LA FORMATION :
3.1. LA DESCRIPTION DU METIER
Le profil de qualification fait du métier- pour lequel le CQ7 prépare- la description suivante :
Le traitement de l’image en 3D introduit la notion de volume par l’adjonction de la 3ème dimension (profondeur dans l’image).
Il s’agit, à partir de données calculées par l’ordinateur, de créer des images de synthèse : construction de formes tridimensionnelles plus ou
moins complexes à partir de formes simples pouvant être texturées, coloriées, éclairées, animées …
Le technicien en image de synthèse travaille généralement dans une chaîne pluridisciplinaire car les produits à réaliser nécessitent diverses
interventions : conception, réalisation, graphisme, animation, montage.
Les principaux débouchés sont : l’audiovisuel (cinéma, TV), le graphisme, les jeux vidéo, le multimédia, la réalisation de maquettes, de
prototypes (architecture, industrie aéronautique, constructions ferroviaires…), la science (médecine, physique, chimie, biologie etc…), l’histoire,
la géographie …
Le métier (parfois qualifié de sculpteur d’images) comporte plusieurs types de tâches qui peuvent chacune faire l’objet de spécialisations. Ainsi
par exemple :
la modélisation : élaboration de la structure des éléments, du squelette des personnages ou de l’architecture des décors ;
le mapping : création de textures et habillage du modèle ;
l’animation.
Pour des projets simples (animation sur le Web par exemple), un graphiste occupe souvent les trois fonctions.
3.2. LES FONCTIONS :
Les fonctions qui résument la description du métier établie dans le P.F. sont les suivantes :
Fonction 01 : Analyser les données d’un projet
Fonction 02 : Elaborer un mode opératoire
Fonction 03 : Concevoir et réaliser le projet / la commande en réalité virtuelle
Fonction 04 : Animer le modèle virtuel
Fonction 05 : Evaluer la qualité de la réalisation
Fonction 06 : S’intégrer dans le monde professionnel
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3.3. LES COMPETENCES A MAÎTRISER ET/OU A EXERCER :
Le présent document reprend en les reclassant sous des intitulés globaux (cours) toutes les compétences, tous les savoirs et savoir-faire repris au
profil de formation sous le critère « compétences à maîtriser » (C.M.) , correspondant aux fonctions énumérées ci-dessus et qui sont donc les
seules à évaluer en fin de formation.
Il suggère toutefois l’intérêt d’exercer certaines de ces compétences classées C.E.F. et/ou C.E.P. : compétences à exercer mais dont la maîtrise ne
peut être certifiée à l’issue de l’épreuve de qualification, soit parce qu’elle ne sera acquise qu’après une formation ultérieure(CEF), soit en stage,
soit parce qu’elle ne peut être acquise qu’au cours de l’activité professionnelle elle-même(CEP) ; elles seront indiquées en italique dans les
tableaux apparaissant dans le descriptif des cours.
4. ORIENTATIONS METHODOLOGIQUES GENERALES :
4.1. CONCEPTION GENERALE
La formation des Technicien/nes en images de synthèse résulte d’un projet global impliquant :
A. la pratique du travail en équipe qui doit impérativement s’articuler sur les axes suivants :
• mise au point collective et à tout le moins semestrielle des objectifs poursuivis, des exercices proposés avec répartition des responsabilités de
chacun ;
• intrication des aspects théoriques, techniques et pratiques ;
• interdisciplinarité des projets ;
• évaluation collective des travaux sur base des objectifs et des contraintes définis au départ et dont l’élève doit avoir connaissance.
B. La disponibilité à l’évolution du métier.
Celle-ci se déploiera sous les aspects complémentaires de :
• La constitution d’une bonne documentation personnelle et collective ;
• La visite de salons professionnels et de studios performants ;
• La consultation régulière de revues spécialisées et d’Internet ;
• Si possible, la recherche de stages d’insertion professionnelle en milieux soigneusement sélectionnés pour leurs possibilités d’apprentissage
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4.2. LES ARTICULATIONS ENTRE LES COURS
La volontaire insistance apportée ci-dessus à une gestion collégiale du processus éducatif doit encore être précisée par des exemples :
• La constitution d’une documentation technique dont la consultation peut s’avérer nécessaire à tout instant doit impliquer tous les professeurs
et particulièrement ceux qui sont chargés des cours de Technologie de la prise de vues, de Gestion et informatique appliquée, d’Infographie et de
Laboratoire d’animation.
• Les relations entre les différents cours sont évidentes et croisées.
On peut en effet considérer que les cours axés sur des pratiques, soit prépareront la systématisation, soit rappelleront en cours de travail des
notions théoriques qu’on ne peut jamais estimer totalement fixées.
• La nature des apprentissages implique de leur donner du sens . La pédagogie du projet articulée sur des objectifs concrets, directement en
phase avec les pratiques professionnelles est vivement recommandée à la condition de garder constamment à l’esprit l’ensemble des compétences
à installer.
• Pour pallier la difficulté constituée par le manque de synchronisation entre théorie et pratique et pour éviter qu’au sein même de l’équipe
professorale se constitue un fossé entre un spécialiste chargé des aspects théoriques et des collègues travaillant la pratique du métier, il est
recommandé aux chefs d’établissement de régler les attributions en sorte que tous les enseignants se partagent des responsabilités en ces matières
complémentaires. Il serait bon également que les horaires soient aménagés de manière à permettre aux enseignants de se rencontrer régulièrement
pour échanger des informations et mettre au point leur stratégie commune.
• La liaison nécessaire théorie-pratique s’accommode parfois mal d’un strict découpage horaire (notamment dans le cas d’une mise en œuvre
centrée autour d’un projet).
Au sein d’un corps professoral travaillant en équipe, – la pratique en est d’ailleurs courante –il n’y a pas d’inconvénient majeur à désenclaver les
disciplines. Avec l’accord des enseignants concernés ou à l’intérieur de la charge d’un professeur, des élèves peuvent avantageusement prolonger
un cours de travaux pratiques (par exemple pour des raisons liées au projet, au matériel ou aux locaux disponibles) au détriment d’un temps
normalement consacré à un autre cours. Il convient alors de compenser à un autre moment.
• Une attention particulière sera accordée à l’acquisition du vocabulaire technique et professionnel de base. Dans cet esprit, l’enseignant veillera
à la précision et à la pertinence de son propre vocabulaire.
4.3. LES PREREQUIS
En principe, les élèves abordant cette 7ème année devraient posséder un ensemble de compétences permettant au professeur d’y asseoir son
enseignement. Dans les faits, il pourrait en aller autrement, soit que l’élève ne maîtrise pas ce qu’il a vu- même dans un 3ème degré artistique-, soit
parce qu’issu d’une autre OBG, il ne connaît pas les indispensables prérequis. Un « état des lieux » objectif et une éventuelle remise à niveau
sérieuse s’imposent donc en début d’année.
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4.4. ENSEIGNER A L’AIDE DE SITUATIONS PROBLEMES
Le projet « Ecole/compétence/entreprise » définit de manière claire et pertinente ce qu’est une situation-problème et envisage comment les
élaborer. Les notes ci-après qui lui sont empruntées devraient servir de base de réflexion à la préparation des leçons.
4.4.1. Qu’est-ce qu’une situation-problème ?
La situation-problème est
• un moyen d’apprentissage et non le résultat ;
• une stratégie d’enseignement qui favorise l’engagement des élèves et permet la construction des savoirs.
La situation problème est une tâche globale, complexe et signifiante.
Elle est complète, c’est-à-dire qu’elle a un contexte, des données initiales et qu’elle contient un but.
Elle requiert plus d’une action, plus d’une procédure ou plus d’une opération à faire.
Elle pourrait être décomposée en plusieurs parties ou éléments.
Elle peut toucher à plusieurs objectifs du programme.
Elle fait appel à des connaissances multiples et de plusieurs types ; la solution n’est pas évidente.
Elle présente un défi à la portée de l’élève (réaliste et réalisable) .
4.4.2. Les caractéristiques d’une situation-problème :
•
•
•
•
Elle contient des données initiales qui précisent le contexte de la situation et qui sont utiles pour résoudre le problème.
Il y a un but à atteindre (différent de l’objectif d’enseignement) qui donne un sens à la mobilisation et à l’organisation des connaissances.
Il y a des contraintes ou des obstacles à surmonter qui exigent une réorganisation des connaissances antérieures et qui amènent l’élève à
trouver d’autres moyens, donc à faire des apprentissages.
La démarche et la solution ne sont pas évidentes ; la personne doit faire une recherche cognitive active pour savoir comment procéder.
4.4.3. Les avantages de la situation-problème :
•
•
Elle permet aux élèves de faire de réels apprentissages en les plaçant au cœur du processus d’apprentissage.
Elle sollicite l’engagement des élèves ; ils deviennent davantage acteurs puisqu’ils utilisent leur intelligence.
8
4.4.4. Questions à poser avant l’élaboration d’une situation-problème :
A. Quel est mon objectif ? Que veux-je faire acquérir à l’apprenant qui représente pour lui un palier de progression important ?
B. Quelle tâche puis-je proposer qui requiert, pour être menée à bien, l’accès à cet objectif (communication, reconstitution, énigme, réparation,
résolution, etc.) ?
C. Quel dispositif dois-je mettre en place pour que l’activité mentale permette, en réalisant la tâche, l’accès à l’objectif ?
Quels matériaux, documents, outils dois-je réunir ?
Quelles contraintes faut-il introduire pour empêcher les élèves de contourner l’apprentissage ?
D. Quelles activités puis-je proposer qui permettent de négocier le dispositif selon diverses stratégies ? Comment varier les outils, démarches,
degré de guidage, modalités de regroupement ?
4.5. LES HABITUDES PROFESSIONNELLES :
L’analyse du profil de formation impose de structurer toute séquence d’enseignement sur des impératifs rigoureusement professionnels.
Ceux-ci visent notamment :
1. Les contraintes formelles : respect des demandes du client
2. Les contraintes techniques
3. Les contraintes financières : limitation éventuelle des moyens ; économie des matières et de la main d’œuvre, etc.
4. Les exigences de maintenance : outre l’élémentaire respect civique, social et moral du matériel collectif, celui-ci doit être inventorié, remisé et
régulièrement entretenu.
Ces différents impératifs contribuent à définir le projet et/ou l’exercice. Ils interviennent forcément lors de l’évaluation.
4.5.1. Sécurité et hygiène :
Le respect des règles élémentaires de sécurité (en matière électrique, de maniement et de stockage des produits), d’hygiène et environnementales
doit non seulement se traduire dans les faits et les habitudes mais faire l’objet de réflexions ponctuelles. Le professeur saisira donc toute occasion
propice à cet effet.
Ces règles générales sont d’ailleurs rappelées régulièrement dans le périodique trimestriel édité par le Secrétariat général du Ministère de la
Communauté française et intitulé : « Sécurité et bien-être ».
4.5.2. Droits d’auteur :
Les enseignants veilleront à respecter eux-mêmes et à faire respecter par leurs élèves les prescriptions légales en matière de droits d’auteur, tant
dans l’utilisation didactique habituelle de documents privés (reproductions, fichiers numériques,…), que pour l’intégration dans des créations
personnelles susceptibles d’être diffusées à l’extérieur de l’école (loi du 30/06/1994 relative aux droits d’auteur et aux droits voisins).
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e
OBG « Technicien en images de synthèse » (7 Technique qualifiante)
4.5.3. Travaux pour tiers :
On veillera aussi à respecter , dans ce domaine et le cas échéant, la réglementation prévue par l’Arrêté royal du 12 février 1976 fixant les
conditions auxquelles les objets produits ou les services rendus par un établissement d’enseignement peuvent être aliénés ou loués.
4.5.4. Activités extra-muros :
Il conviendra enfin de se référer systématiquement à la Circulaire n° I/ID/PG/AP/08.98 de la Direction générale de l’Enseignement obligatoire
relative aux classes de dépaysement et de découverte, en Belgique ou à l’étranger, ainsi qu’aux activités extérieures à l’établissement organisées
dans le cadre des programmes d’études, lors de telles sorties, à programmer dans les délais fixés et fortement conseillées pour autant qu’elles aient
été bien préparées et assorties d’un feedback profitable pour l’élève.
4.5.5. Les stages en entreprise (insertion professionnelle) :
Comme dans tout enseignement professionnel, certaines compétences pourront être évaluées au travers d’un stage en entreprise –dont la forme et
l’organisation dépendent du projet d’établissement .
L’importance de ces stages mérite d’être soulignée. Outre qu’ils complètent la formation assurée par l’école par l’exercice renforcé de certaines
compétences, il s’avère, en effet, que ces séquences de la vie scolaire contribuent
• à augmenter la maturité, l’efficacité et la productivité dans le travail ;
• à concrétiser leurs apprentissages ;
• à mettre l’élève en contact avec des technologies que l’école n’a en général ni les moyens de posséder, ni le temps de développer ;
• à socialiser davantage l’élève par contact avec le monde adulte hors contexte scolaire ;
• à permettre à l’élève une interaction entre les milieux scolaire et professionnel ;
• parfois même à assurer de l’emploi au stagiaire à l’issue de ses études.
Dans ces perspectives, il est recommandé
• d’être particulièrement attentif à l’intérêt éducatif présenté par l’entreprise accueillante :
-qualité, disponibilité, compétence, puissance psychologique du tuteur ;
-intérêt, technicité et nouveauté du travail pour l’élève ;
-variété des tâches à l’intérieur d’un même stage ou entre les différents stages effectués par l’étudiant, etc.) ;
• de laisser à l’élève le soin de prendre tous les contacts préalables (situation du demandeur d’emploi) et d’effectuer toutes les
démarches qui accompagnent le stage ;
• de visiter régulièrement les élèves en cours de stage et de recourir à des procédures rigoureuses d’évaluation formative (carnet de
stage, auto-évaluation, rédaction de rapports, relevé des acquis, échange des expériences, etc.).
La tutelle et le suivi des stages sont idéalement collectifs (de même que la mise au point des épreuves de certification et/ou de qualification).
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4.6. L’EVALUATION :
Complément indispensable de l’apprentissage dans l’optique d’un bilan et d’une adaptation éventuelle de la stratégie et des moyens utilisés,
l’évaluation peut se faire essentiellement de deux façons : une évaluation sommative, voire certificative, obligatoire à certains moments, mais
surtout une évaluation formative, beaucoup plus productive en général et qui devrait être quasi permanente .
4.6.1. L’évaluation sommative :
Elle permet à l’élève, mais aussi à l’enseignant, à l’institution, aux parents, de mesurer par le biais d’une note, chiffrée ou pas, le degré de réussite
correspondant à des critères précis de contenu, de conditions matérielles, de forme et de temps fixés au préalable et connus de tous.
Elle ne doit jamais être une appréciation sur la personne mais sur la performance réalisée, en ce compris l’originalité de la solution, si elle était
spécifiée.
4.6.2. L’évaluation formative :
Elle permet à l’élève de se situer par rapport à un effort à fournir, à une attitude à adopter face au travail, à la difficulté, de constater ses progrès ou
sa régression, son dynamisme, sa gestion du temps, sa bonne compréhension des consignes,…
Elle sera de préférence bienveillante, individualisée et toujours assortie de conseils pratiques en vue de l’amélioration souhaitée.
Ainsi conçue par le professeur et perçue par l’élève, l’évaluation est elle-même un facteur de réussite, d’autonomie et donc de développement
harmonieux de la personne.
4.7. LES MOYENS MATERIELS :
L’organisation d’une OBG « Technicien/ne en images de synthèse » postule la nécessité de disposer :
• d’au moins une salle suffisamment spacieuse, pourvue de tables (à dessin), d’ordinateurs performants (un par élève et au minimum 1024 de
RAM et une carte graphique spécifique à la 3D) permettant de travailler l’image, d’imprimantes, de scanners, d’appareils de prise de vues et/ou de
son, de projection,…et bien sûr de prises de courant en suffisance ;
• de logiciels professionnels de retouche d’images, de dessin et de présentation (par exemple, du type Adobe : Photoshop, Illustrator,…) de
logiciels pour les images Web et le multimedia (type Macromedia : Dreamweaver, Flash,… ), de logiciels professionnels 2D et 3D (Suite
Autodesk : 3D Studio ou Director, Maya,…).
Les professeurs veilleront à la gestion efficace du matériel (et du local), ainsi que des consommables nécessaires (papier, disquettes, CD, Cdrom,
DVD…). Ils prendront les contacts utiles pour se procurer les logiciels adaptés aux besoins de la section et/ou leur mise à jour adéquate, qu’ils
devront maîtriser.
Des traces des travaux d’élèves et des notes de cours seront conservées dans les locaux en vue de l’homologation ou d’une inspection éventuelle.
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5. DESCRIPTIF DES COURS
5.1. DESSIN D’APRES NATURE
La visée utilitaire du profil de formation interdit logiquement de penser le cours de dessin dans un esprit « généraliste ». Il n’en demeure pas moins
que les compétences spécifiques à établir font implicitement appel à des prérequis généraux dont on ne peut faire l’économie.
Le présent programme n’ajoute donc rien au profil de formation mais au contraire précise des compétences nécessaires, paraissant aller de soi et à
peine explicitées. On ne bâtit pas sans assurer les fondations.
5.1.1. OBJECTIFS :
• Permettre l’expression aisée d’une idée en établissant les compétences de base en dessin de représentation.
• Maîtriser l’usage de la perspective classique afin de figurer sur un plan les éléments observés du monde extérieur.
• Restituer de la même manière mais de mémoire des éléments ayant fait l’objet d’une observation .
• Expérimenter et acquérir une pratique correcte de techniques classiques et particulièrement des plus courantes dans le domaine de la
représentation.
5.1.2. NOTE METHODOLOGIQUE
La maîtrise de compétences apparaît toujours comme une donnée relative dès l’instant où elle s’exerce sur des performances d’ordre qualitatif et,
en la matière, rien ne doit jamais être réellement tenu pour acquis.
Il faut de surcroît tenir compte de ce que des élèves qui ne sont pas passés par un second ou un troisième degré artistique « débarquent » en 7e
année avec des connaissances fort réduites - voire oubliées - dans le domaine plastique et notamment en ce qui concerne les bases de la
représentation sur un plan. Il convient donc d’ imposer d’indispensables remises à niveau.
Indépendamment des difficultés, il s’imposera dans une perspective professionnelle de conférer au cours de Dessin une orientation pratique aussi
liée que possible aux objectifs de formation et à la pratique du métier. Dans cet esprit, le professeur privilégiera
• la maîtrise du croquis et de la schématisation appliquée à l’illustration, aux « roughs » et au lay-out
• l’aisance dans la mise en page, le trait et la répartition des lumières et le rendu du mouvement;
• la maîtrise de quelques techniques particulièrement adaptées à la communication graphique.
On n’oubliera pas que dans la réalité professionnelle, on ne dessine pratiquement jamais des choses qui existent que pour les transformer (cas du
relevé, par exemple). Dans la plupart des cas, on dessine des choses qui n’existent pas (ou qu’on n’a pas devant les yeux).
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Ceci ne devrait pas être sans conséquences à l’égard des dispositions d’esprit de l’apprenti dessinateur comme de l’enseignant.
A la simple visée passive et enregistreuse à laquelle le dessin d’observation a (trop) souvent sacrifié, il serait souhaitable de substituer – à tout le
moins d’ajouter – une conception fixant comme objectifs fondamentaux l’acquisition des lois du dessin perspectif, de l’appréhension synthétique
des formes du monde (Cf. Cézanne :« Traiter la nature par le cylindre, le cône et la sphère… ») et de l’expression conceptuelle ou de mémoire de
celles-ci.
5.1.3. COMPETENCES ET CONTENUS :
2.1. Se documenter sur le sujet à développer.
COMPETENCES DU (DES) P.Q.
COMPLETEES ET PRECISEES
CONTENUS OPERATIONNELS
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
Clas. INDICATEURS DE MAITRISE DE
COMPETENCES
2.1.2.Observer in situ.
• Réaliser après observation, au
moyen de différentes techniques
d’exécution, des croquis perspectifs
de bâtisses, d’intérieurs et d’objets
mobiliers ou décoratifs
• Le point de vue du spectateur (ligne
d’horizon, angle de vision…)
• Les lois de la perspective
• Les proportions et les rapports entre
les formes (direction,
correspondances)
• L’expression de la lumière
(ombres propres et portées, reflets,
transparences)
• La décomposition synthétique des
formes en composants géométriques
globaux
• Les bases de l’anatomie
CM • L’apprenant maîtrise la
représentation perspective des volumes
et de leurs combinaisons.
• Il respecte les consignes (point
d’observation), les formes et les
proportions et traduit de manière
cohérente et en un rendu approprié les
textures, volumes, effets d’ombre et de
lumière, mouvement, expression.
La représentation est conforme au
modèle décrit ou observé.
Les lignes sont précises, nettes et de
valeur appropriée.
Le croquis est épuré et correctement
mis en page sur la feuille à dessin.
• Réaliser des croquis rapides de
sujets (personnages, animaux),
statiques ou en mouvement
• Réaliser des croquis de mémoire
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5.1.4. EXEMPLES DE SITUATIONS D’APPRENTISSAGE :
5.1.4.1. Exemples succincts :
• Dessiner de mémoire les formes et objets que l’on vient de dessiner d’observation
• Figurer en perspective un détail d’aménagement.
• Représenter un objet statique ou un personnage qui marche sous différents angles.
• Traduire un drapé selon l’objet ou le sujet qu’il épouse.
Un client désire promouvoir un nouveau produit (une bouteille de parfum « Africa ») par le biais de son site existant mais les pages Web
concernant ce produit sont à créer ; il s’agit donc de réaliser d’abord les dessins relatifs à cette boîte (vues en perspective et en plan, recherche de
motifs graphiques) pour son développement et sa décoration.
Il est important que l’élève étudie d’une manière traditionnelle le volume (boîte) pour percevoir les effets de lumière qu’il devra reproduire en 3D.
La boîte peut être construite par l’élève et être finalisée au niveau graphisme par le biais de photoshop et servir ainsi de maquette pour le client. A
ce moment, les élèves voient conçoivent l’importance d’une boîte qui se ferme bien et ensuite de l’espace réservé à la typographie.
De même, l’observation de la bouteille invitera l’élève à observer les différentes textures (verre, métal) pour les imiter dans le logiciel de 3D.
Il devra aussi partir de photos sur l’Afrique (peaux d’animaux, masques, artisanat…)pour réaliser ses recherches graphiques pour la boîte ; il peut
rester dans les tons chauds ou proposer au client les rainures du zèbre mais dans des couleurs vives ou complémentaires.
51.4.2. Exemple détaillé :
Titre de la situation : Bouteilles.
Planification : 1er trimestre
Objectif opérationnel : Etre capable de dessiner des objets de mémoire à l’aide de techniques variées.
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : Croquis rapides, de mémoire, d’objets étudiés en observation au cours précédent (bouteilles de
formes variées et dans différentes positions).
Respect des proportions, de la perspective et du caractère de l’objet ; mise en page équilibrée sur la feuille de dessin.
Prérequis : Les règles générales du dessin d'observation.
Matériel nécessaire : -bouteilles variées (forme, proportion, taille, style), peintes de façon uniforme de préférence .
-papier Canson (format A4), outils de dessin (bic, crayons noirs, crayon fusain….).
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Délai : 2 x 50 min
Méthodologie :
A. 1. Observation d’un objet durant 30 secondes. On cache l’objet avec un tissu.
2. Croquis de mémoire de la forme générale uniquement.
3. Critique collective des croquis.
B. 1. On change l’objet de position.
2. Observation – objet caché.
3. Croquis de la forme générale + ajout des ombres propres.
4. Critique collective avec correction rapide.
C. 1. On change l’objet de position + ajout d'une 2ème bouteille.
2. Observation – objets cachés.
3. Croquis simple des deux éléments.
D. 1. On change la position des 2 bouteilles.
2. Observation – objets cachés.
3. Croquis des deux éléments + ombres propres et ombres portées.
Remarques : -Plus on a d'éléments à dessiner plus le temps d'observation sera prolongé.
-S’il reste du temps, l’exercice peut être prolongé en ajoutant encore une bouteille ou un autre objet.
Consigne particulière : Pour chaque croquis la technique sera différente.
Compétences et contenus opérationnels: 2.1.2 : Observer in situ (Réaliser après observation, au moyen de différentes techniques d’exécution,
…des croquis de mémoire).
Contenus associés : -Les proportions et les rapports entre les formes.
-L’expression de la lumière.
-Les lois de la perspective.
Evaluation :
-Critères
Respect des consignes
Qualités techniques et esthétiques
-Indicateurs :
Nombre de croquis attendus, respect des délais, techniques variées.
L’apprenant maîtrise la représentation perspective des volumes.
Il respecte les formes, proportions, positions, éclairage des objets.
15
5.2. RECHERCHE GRAPHIQUE
5.2.1. OBJECTIFS :
• Analyser le public-cible, le style graphique du client et la concurrence..
• Exprimer perspectivement des éléments imaginaires comportant des formes (ou des combinaisons de formes) servant de base à toute
représentation.
• Expérimenter et acquérir une pratique correcte de techniques classiques et particulièrement de celles qui sont les plus courantes dans le domaine
de l’illustration et du lay-out.
• Penser et agir de manière cohérente sur les constituants matériels et plastiques des projets de communication graphique afin d’en assurer
l’efficacité.
• Favoriser l’émergence de déclics créatifs par l’exigence de solutions alternatives et par le recours intensif à des techniques d’entraînement
mental.
• Préparer des projets personnels en vue du travail à l’ordinateur (story-board).
Quelques rappels de notions de vocabulaire spécifique :
• Le story-board est un document incontournable d’une préproduction et d’une production d’animation 2D ou 3D.
Il permet, après analyse : -de dresser une liste exhaustive -des modèles haute définition et basse définition à réaliser,
-des textures à réaliser,
-des effets spéciaux,
-des difficultés techniques ( à résoudre avant de démarrer la production) ;
-de mettre en place un lay-out 3D (sorte de maquette de mise en scène :les caméras sont placées, les sujets sont
représentés par des objets simples.
Il sert de guide à l’animateur, avec un autre document : la « feuille d’expo ».
•
Le MDS (model sheet) est un ensemble de dessins descriptifs représentant un personnage de face, de profil,… (nombre de vues nécessaires
afin d’avoir une bonne compréhension du sujet).
•
Les props sont des dessins représentant des objets accessoires (documents moins élaborés que le MDS).
NB : Ces deux documents font en général partie de ce que l’on appelle « la bible » (ensemble des documents de référence d’une production
cinématographique ou télévisuelle).
16
5.2.2. NOTE METHODOLOGIQUE :
La nécessité d’un enseignement progressif et structuré allant du simple au plus complexe s’impose. L’accent sera mis sur la capacité à dessiner
et à exprimer de mémoire ou d’imagination une réalité qui n’est pas présente aux yeux de l’exécutant.
Le professeur veillera au travers des situations-problèmes de type professionnel qu’il propose à ce que l’élève expérimente la technique du lay-out
en détaillant bien les phases préparatoires. Il suscitera par ailleurs la réflexion sur l’usage logique de cette technique avec l’effet poursuivi et/ou
obtenu.
Toutefois, si un projet ne doit pas être nécessairement « achevé » au plan graphique, il doit néanmoins répondre à une volonté claire et structurée
de la pensée graphique. La pratique du lay-out constitue une manière rapide et professionnelle de matérialiser la pensée et de préparer le travail à
l’ordinateur qui reste l’objectif opérationnel essentiel. Dans cette perspective, les cours de Recherche graphique, d’Infographie et de Laboratoire
d’animation doivent être étroitement coordonnés et peuvent avantageusement s’intriquer de manière souple autour d’un même projet.
5.2.3. COMPETENCES ET CONTENUS:
1.1.
Recueillir les données d’un projet et en examiner la faisabilité par rapport au cahier des charges.
1.1.1.Identifier dans un projet ou
une commande les données
objectives, subjectives et
esthétiques.
(SAVOIR-FAIRE)
Analyser les tendances
actuelles et le milieu pour
lequel il va travailler.
1.1.2.Reconnaître les besoins et
Préparer un questionnement
desiderata de l’auteur du projet ou efficace
du client.
1.1.3.Proposer des suggestions
permettant d’affiner la demande
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
Les contenus d’une charte graphique CM Sur base de la description du client et du
(le style, le type de média,
public cible l’élève élabore la charte
l’évolution possible du projet, le
graphique du projet en fonction de l’objectif
budget ).
du produit final.
La communication orale directe ou
par téléphone ou par mail
Communiquer avec l’ensemble La chaîne de production (les
de la chaîne de production pour opérateurs en amont et en aval).
COMPETENCES
CM L’apprenant reconnaît les besoins déclarés,
les besoins sous-entendus du client, le milieu
culturel et esthétique dans lequel celui-ci
évolue.
CM L’apprenant propose des solutions adaptées
aux besoins.
17
(aux plans technique, esthétique,
financier) et les argumenter.
proposer les suggestions
adéquates.
-Différence entre site statique et site
dynamique
L’apprenant(e) ne formule des suggestions
que sur le plan esthétique
CEP
1.1.4.Evaluer la faisabilité du
projet ou de la commande
(capacités, matériel disponible,
temps de réalisation, budget).
1.2. Planifier la réalisation.
1.2.1.Identifier la chronologie des -Déterminer les phases
différentes phases du travail.
nécessaires –et leur
chronologie- pour la réalisation
du produit (créer le storyboard).
-Le découpage du scénario; les
plans, les séquences ; les angles de
vision, les cadrages, les dialogues,
les bruitages,… ;
-Les techniques graphiques
habituelles du story-board :
-au marqueur lay-out ;
-au crayon ;
-à l’aquarelle.
CM
1.2.2.Estimer la durée de chaque
phase.
CEP/
CEF
1.2.1..Identifier les parties de la
réalisation qui devront être soustraitées.
CEP/
CEF
L’apprenant réalise son story-board avec
précision, soin et créativité.
1.3.Etablir, si nécessaire, un devis.
1.3.1.Calculer le coût total de la
réalisation en tenant compte des
travaux de préparation, des
travaux à sous-traiter, des taxes,
du temps de réalisation, dans les
limites de ses responsabilités.
CEP/
CEF
18
CEP/
CEF
1.3.2.Présenter et argumenter
diverses alternatives possibles
dans le cadre de ses
responsabilités.
1.4 . Etablir, si nécessaire, le bon de commande ou le contrat de réalisation.
CEP/
CEF
1.4.1.Identifier les principaux
éléments d’un contrat (droits et
devoirs des contractants,
responsabilité légale et recours,
propriété des fichiers, copyright).
2.1.1. Identifier les sources
d’information.
Effectuer des recherches dans
différentes sources (
bibliothèque, Internet, presse).
Les banques de données écrites et/ou CM
informatiques .
L’apprenant se montre efficace dans sa
démarche de recherche d’informations
adéquates.
2.1.2. Observer in situ.
(voir cours de Dessin d’ap. n.)
(idem)
CM
(idem)
2.1.4.Développer son ouverture
d’esprit et sa curiosité
intellectuelle pour s’imprégner de
la culture et le cas échant de
l’exactitude scientifique propre
aux sujets traités.
-Se renseigner sur le genre de
public-cible auquel on
s’adresse.
-Constituer un dossier de
référence sur le sujet.
-Documentation adéquate ;
-Visite sur site.
-Charte graphique de la société ;
-caractéristiques et historique du
produit .
CM
L’apprenant manifeste sa curiosité
intellectuelle par la valeur et l’étendue de ses
recherches sur les sujets traités.
5.1.Vérifier : - la conformité par rapport à la demande et/ou à la réalité, - le respect du cahier des charges ; - le résultat.
19
5.1.1.Prendre une distance
critique par rapport à sa propre
réalisation.
CEP
5.1.2.Relever les aberrations
éventuelles et en identifier les
causes.
CEP
6.1. Communiquer avec la hiérarchie, les clients, les fournisseurs.
6.1.1.S’exprimer succinctement
dans diverses situations de
communication.
CEP
6.1.2.Synthétiser une
communication orale ou écrite
sous la forme d’un mémo.
CEP
6.2. Actualiser ses informations.
6.2.1.Classer tout document
Collecter et classer les
professionnel (revues, catalogues, informations
etc...)
6.2.2.Se tenir au courant des
évolutions de la profession, des
matériels, des produits, de
l’actualité, des mouvements
artistiques, etc…
Récolter, actualiser et analyser
les informations collectées.
Les lieux de recherche.
CM
L’apprenant(e) se constitue une
documentation structurée (cfr 2.1.)
CM
L’apprenant(e) utilise plusieurs sources
documentaires dont les visites de foires,
expositions, salons professionnels …
Les méthodes de classement.
Catalogues, journaux, Internet….
20
6.3.Replacer son activité professionnelle dans le cadre général de l’entreprise.
CEP
6.3.1.Identifier les activités des
entreprises de l’amont (p.e.
entreprises clientes) et de l’aval
(p.e. sous-traitants).
6.4. S’informer des contraintes du métier.
6.4.1.Identifier
les
services,
juridictions et organismes liés à la
vie professionnelle.
CEP/
CEF
6.4.2.Identifier ses droits et
devoirs.
CEP/
CEF
6.4.3.Identifier les contraintes
sociales et morales à l’égard de
l’image.
CEP
6.4.4.Identifier les contraintes
relatives au droit d’auteur.
Connaître la législation en
vigueur.
La loi du 30/06/1994 (et ses
modifications ultérieures
éventuelles).
CM
L’apprenant(e) identifie les contraintes
élémentaires liées à la protection des médias.
Celles-ci seront variées et pourront consister en :
• recherche de propositions multiples par transformation d’un élément (géométrique ou plus complexe) donné ou choisi ;
• opérations de détournement (reproductions partielles, combinaisons) de logos, annonces, emblèmes, etc. existants ;
• exercices mettant en jeu des opérations de reproduction, isolation, transformation et association : silhouettage, schématisation, association
d’images (collage, scannage), suppression d’éléments, substitution d’un élément par un autre, permutation d’éléments constitutifs, amplification
hyperbolique de la forme et/ou du caractère, multiplication ;
• projet complet au départ d’un slogan donné ou à créer ou d’un thème, d’un produit réel ou à inventer ;
21
• projets et maquettes destinés à situer une action, une animation.
• exercices concrets, autant que faire se peut, intégrés à des demandes réelles du monde extérieur à l’école.
Préparant une réalisation sur ordinateur soit à l’aide d’images créées par l’élève, soit par collage d’images existantes, le travail peut consister en
projets réalisés par les moyens classiques ( crayon, marqueurs, collages) intégrant l’illustration – et éventuellement la typographie - dans le lay-out
global.
5.2.4.2. Exemple détaillé :
Titre de la situation : Comment réaliser un story-board ?
Planification : 2e trimestre - Situation de la leçon : Leçon précédente : Théorie du story-board
Leçon suivante : Colorisation d’un story-board
Pré requis : L'étudiant doit avoir des notions de croquis.
Compétences visées : 1.2. Planifier la réalisation.
1.2.1. Identifier la chronologie des différentes phases du travail.
Objectif opérationnel : A la fin de la séquence d’apprentissage, l’élève sera capable d’identifier les images-clés à partir d’une histoire et de
réaliser le story-board de cette même histoire.
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : Déterminer les phases nécessaires –et leur chronologie- pour la réalisation du produit (créer le
story-board).
Contenu-matière : - Le découpage du scénario ; les plans, les séquences ; les angles de vision, les cadrages, les dialogues, les bruitages,… ;
- Les techniques graphiques habituelles du story-board : -au marqueur lay-out ; -au crayon ; -à l’aquarelle.
Méthodologie: Le story-board est parfois difficile à réaliser car l’élève a des difficultés à identifier les images-clés. Le travail sera donc divisé en
deux parties, les images-clés seront d’abord déterminées par écrit avant d’être corrigées avec l’aide du professeur. Suite à la correction, le storyboard sera dessiné.
22
Démarche didactique :
1. Le professeur montre un exemple de story-board aux élèves et leur propose d’appendre à en réaliser un.
2. Le professeur explique sa méthode : il va lire le texte, dans ce cas une fable, et les élèves vont devoir dégager les images-clés, par écrit à l’aide
d'une courte description (exemple de texte, ici une fable de Jean de la Fontaine : « Le chêne et le roseau »)
3. Le professeur distribue le texte écrit aux élèves et leur demande de vérifier la liste de leurs images-clés.
4. Le professeur confronte les résultats du groupe classe et réalise une liste commune au tableau.
5. Le professeur invite les élèves à concrétiser le story-board de la fable sur feuille de dessin A4 et au crayon.
6. Les story-boards sont exposés sur une table et les élèves donnent leurs avis sur chaque réalisation ; le professeur intervient si c’est utile.
7. Les élèves modifient leur story-board en fonction des remarques.
8. Le professeur reprend les story-boards en vue de leur évaluation.
Critères d’évaluation et indicateurs de maîtrise des compétences:
-L’apprenant(e) détermine correctement les phases nécessaires – leur chronologie et leur contenu (découpage du scénario; les plans, les
séquences ; les angles de vision, les cadrages, les dialogues, les bruitages,…) pour la réalisation du produit .
-Il(elle) réalise graphiquement son story-board avec précision, soin et créativité ; le story-board est fluide et si les images-clés sont clairement
identifiées.
23
5.3. TECHNOLOGIE DE LA PRISE DE VUES
5.3.1. OBJECTIFS :
•
•
•
Acquérir et mémoriser le vocabulaire technique pratiqué dans le domaine de l’image (fixe et animée) et du son ;
Comprendre et assimiler les techniques de base et les possibilités des différents matériels en prévision de leur utilisation pour insérer des
documents en Infographie et/ou en Laboratoire d’animation.
Faire preuve de curiosité et de volonté d’adaptation vis à vis de l’évolution des techniques.
-Le cours de Technologie sera à la fois théorique (avec démonstrations et analyse de productions par le professeur et brefs essais de manipulation
par les élèves) et pratique( réalisation de documents en images fixes et/ou animées dans le cadre des projets abordés).
-Il conviendra d’adapter, voire d’individualiser son enseignement en fonction des connaissances préalables des élèves.
-Il faudra aussi vérifier l’acquisition suffisante des connaissances théoriques avant la mise en pratique et le passage à des problèmes plus
complexes relevant de la création (composition, ambiance, éclairage, cadrage,…) .
2.1. Se documenter sur le sujet à développer
COMPETENCES DU (DES)
P.Q. COMPLETEES ET
PRECISEES
(SAVOIR-FAIRE)
2.1.2. Observer in situ.
-Découvrir et manipuler le
matériel.
-Repérer et identifier les
paramètres de prise de vue et de
mesure.
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
La photographie :
-l’appareil photo (analogique et/ou
numérique): types, caractéristiques,
composition, accessoires,
fonctionnement ;
-les types de supports d’images (films,
disques,…) ;
COMPETENCES
CM A partir de modes d’emploi et de fiches
techniques, l’apprenant est capable
• d’exploiter les fonctions
spécifiques des différents
matériels analogiques et/ou numériques,
• d’évaluer les possibilités et les limites
24
-Effectuer des prises de vues
et/ou de sons.
-Choisir un type de composition
de l’image.
-Positionner l’éclairage et/ou se
positionner par rapport aux
différentes sources de lumière.
-Sélectionner les réglages en
fonction des contraintes.
-l’importance de la profondeur de
champ, les filtres, les temps de pose,
l’emploi ou non du flash, des spots ;
-l’archivage et/ou l’impression des
photos
-Le vocabulaire spécifique à la
technologie numérique.
des différents matériels pour la réalisation
d’un travail.
-Le son :
-Le matériel spécifique ;
-Les méthodes de prise de son.
-La vidéo :
-le caméscope
-les supports magnétiques ou numériques
les formats
-les principes de fonctionnement ; les
effets spéciaux, les accessoires.
-Connaître et appliquer la syntaxe -le cadre et le hors-cadre, le champ et le
contrechamp ;
des images (fixes et/ou
-les plans et les séquences ;
animées) :
-les grosseurs de plans ;
-les angles de prise de vue ;
-les mouvements de caméra ;
-les problèmes d’éclairage.
−Diagnostiquer les principaux
dysfonctionnements des
appareils de prise de vue et leurs
accessoires
−Formuler explicitement un
dysfonctionnement.
• Les principales causes
possibles de dysfonctionnement
• Les principaux dysfonctionnements
imputables aux appareils et aux
opérateurs.
A partir des fiches techniques des
fabricants, l’apprenant(e) est capable
• d’identifier un dysfonctionnement,
• de procéder aux vérifications prescrites,
• de formuler une(des) hypothèse(s) quant
à la (aux) cause(s) possible(s),
• d’apprécier si la réparation est de son
niveau de compétence.
25
- Questions à poser aux élèves :
-Comment aller au-delà de la distance minimale de mise au point pour pouvoir photographier, par exemple, un timbre-poste ?
-Comment mettre au point sur un sujet très décentré ?
-Comment faire un « zoom avant » sans perdre de netteté ?
-Comment donner l’impression d’un plus grand espace ?
-Certaines personnes de l’établissement (professeurs, élèves, parents,…) ont exprimé le souhait d’alimenter le site Internet de l’école en y
introduisant des vues de classes ou d’activités scolaires ou parascolaires… ; quelles photos ou séquences prendre et comment ?
-Les élèves réaliseront, par groupes de trois, une petite scène déterminée par le professeur (exemple: deux personnes se rencontrent dans la classe,
s'échangent un livre, l'une d'elle sort de la classe). Chaque groupe devra se débrouiller pour filmer la scène de manière compréhensible uniquement
avec des très gros plans. Autoscopie : quels choix techniques et narratifs cette façon de tourner implique-t-elle? Quelles difficultés faut-il
surmonter?
- Réaliser la même scène une fois en plan-séquence, une fois en découpant l'action (le professeur peut imposer le nombre de coupures).
Autoscopie : quelles difficultés, quels avantages, quels effets spectatoriels peuvent amener les plans-séquences, le découpage?
- Monter une scène en effaçant le son d'origine et en tentant de trouver une post-synchronisation adéquate. Recherche de sons, comparaison des
travaux .
Titre de la situation : La mise au point manuelle.
Planification : 2e trimestre
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : L’élève sera capable d’utiliser la caméra en mise au point manuelle et parviendra à identifier les
situations où cela est nécessaire.
Prérequis : Connaissance des fonctions et manipulation élémentaire d’une caméra vidéo (caméscope).
Matériel nécessaire : 1 caméscope.
26
Délai : 1 période.
Compétences et contenus opérationnels: 2.1.2. :observer in situ (voir ci-dessus).
Démarche pédagogique :
Ce jeu consiste à montrer un détail de la scène que vous filmez. Placez la caméra sur un pied, branchez-la sur une TV et filmez le groupe (par
exemple). Le groupe décide ensuite quel élément de ce plan large il faut mettre en évidence.
A l'aide du bouton actionnant le zoom, resserrez le cadre vers cet objet de la manière la plus fluide possible.
Vous constaterez que même si la caméra fait la mise au point automatiquement, le résultat final n'est pas très net.
Débrayez la fonction autofocus de la caméra et faites la mise au point manuellement sur le détail à mettre en évidence. Elargissez le cadre et
filmez le zoom avant vers le détail. Constatez la différence.
Evaluation :
-Critères
Qualité technique :
-Indicateurs :
-Le sujet à mettre en évidence est net et centré ;
-La mise au point manuelle est correcte malgré l’emploi du zoom.
27
5.4. GESTION ET INFORMATIQUE APPLIQUEE
5.4.1. OBJECTIFS :
• Assurer l’organisation générale et la gestion du hardware et du software
• Installer les bonnes habitudes d’utilisation d’un poste informatique afin d’éviter les pannes et « plantages » multiples qui sont source de pertes de
temps, d’indiscipline et de chaos.
• Permettre à l’étudiant de résoudre les problèmes de dysfonctionnement courants
• Eviter les pertes involontaires de données ou la dégradation irréversible du matériel
• Rendre l’élève attentif au fonctionnement de la machine et assurer une connaissance minimale du hardware et du software pour éviter le pire en
cas de « plantage ».
• Assurer rationnellement les fonctionnalités du clavier, l’archivage des dossiers et le formatage des documents.
• Permettre à l’élève de se servir d’un logiciel de traitement de texte, de communiquer et de se documenter via Internet
En général, les élèves d’aujourd’hui n’arrivent plus vierges en matière informatique.
C’est bien sûr le cas de ceux qui, au sein des sections des deuxièmes et troisièmes degrés artistiques ont reçu un cours orienté en conséquence et de
la plupart des autres qui, au sein même des autres cours, y ont été initiés.
Il ne faut par ailleurs pas négliger tout le reste qui est parfois très important et qui illustre bien le fait que les connaissances des jeunes
d’aujourd’hui ont des origines éparses et incertaines. Ce premier apprentissage, qui trouve ses origines dans la famille, dans les clubs, dans les
centres cybermédias, via des revues spécialisées ou de manière plus sauvage « entre copains », n’est pas négligeable.
C’est évidemment d’abord le signe d’un intérêt et cela correspond aussi à des acquis que la souplesse mentale, les capacités juvéniles d’adaptation
et l’intrépidité sans complexe d’une génération née avec l’informatique, conduisent parfois si loin que le professeur peut parfois y prendre des
leçons !
Cette situation qui engendre une hétérogénéité d’autant plus grande qu’il reste malheureusement aussi certains élèves sans grande formation
préalable, impose plus que jamais le recours à une pédagogie nettement différenciée.
Il ne faudrait toutefois pas croire que les compétences et les savoirs installés soient irréprochables et sûrs. Leur acquisition mal ou non structurée,
le recours à des procédures relativement irrationnelles, les « trous » assez fatals dans de tels apprentissages, la méconnaissance de certains
procédés professionnels au bénéfice de « trucs » plus ou moins boiteux ou improvisés constituent des handicaps qui imposent remise en ordre et
28
remise à niveau. Sans doute y aura-t-il à craindre une difficulté à motiver certains élèves croyant déjà tout savoir à cette humilité qu’impose toute
discipline initiale ou qui se contenteront par facilité des à-peu-près de leurs habitudes.
Pour y parvenir, nous ne saurions assez conseiller à l’enseignant
• d’exiger la connaissance des définitions et des notions essentielles
• de motiver les élèves en les confrontant aux difficultés qui impliquent le recours à des procédures précises
• d’amener les élèves à « gommer les mauvaises habitudes »
• d’exiger une gestion technique rigoureuse et logique des logiciels
• de rendre les élèves conscients de la perpétuelle adaptation que réclame l’évolution technologique
• de conduire le cours en y intégrant la dimension professionnelle (rigueur, logique, maîtrise des outils, rapidité, efficacité, rentabilité,
compétitivité).
Le premier souci consiste à installer une logique d’utilisation assurant le résultat qui, à l’aide des chemins les plus courts, réalise un gain de
temps et économise les moyens .
On insistera • sur l’usage systématique des raccourcis-clavier
• sur le formatage adéquat des fichiers.
• sur l’analyse et la structuration mentales des informations recueillies sur Internet
Bien connaître sa machine permettra d’en tirer le meilleur parti. C’est la raison pour laquelle, il faut veiller à tout prix à créer de bonnes habitudes
(arborescence, nettoyage régulier, mise en ordre, etc.)
On veillera à localiser les éléments essentiels de la machine (démontage d’un ordinateur usagé).
A la manière d’un médecin qui avant de prescrire un traitement procède d’abord à une analyse complète des symptômes, recoupe les hypothèses
puis pose un diagnostic, il est très important que l’élève réfléchisse aux origines possibles d’un dysfonctionnement avant d’entreprendre des
démarches de remédiation.
Le professeur saisira toute occasion fortuite (un plantage peut constituer une bonne motivation) pour amener l’élève au raisonnement et tenter les
solutions les moins dommageables.
L’apprentissage de la gestion du courrier électronique peut évidemment s’opérer en situation simulée (de poste à poste, via une boîte
temporaire).
La recherche sur Internet, l’utilisation des moteurs de recherche et la capture des images et de l’information devraient être connues de tous.
Une simple vérification via une recherche à faire indiquera les éventuelles déficiences au professeur.
L’usage des raccourcis-clavier et le rangement des dossiers au sein de l’arborescence constituent des exigences permanentes que le professeur
abordera « en situation » avec le souci d’imposer de bonnes habitudes.
29
5.4.3.COMPETENCES ET CONTENUS :
3.1. Utiliser les outils informatiques professionnels.
3.1.1.Appliquer les
procédures informatiques
CONTENUS OPERATIONNELS CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIR-FAIRE)
(SAVOIRS)
• Identifier le système
d’exploitation
• Se conformer aux
directives et icônes figurant à
l’écran
• Différencier système
d’exploitation, programme,
répertoire et fichier
• Structurer et organiser une
arborescence
• Reconnaître les types de
fichiers
• Choisir le support de
stockage adéquat
• Le rôle du système et
· la notion de répertoire
· le nom des fichiers
· les commandes utilitaires
· les mémoires, les unités
d’enregistrement
· les disques
• Travailler en réseau
• Les propriétés du réseau.
• Choisir le bon mode de
recherche d’information sur
Internet.
• Les différents moteurs de
recherche.
• L’interface graphique
· les icônes
· la description et le rôle des
fenêtres
· la commutation et la liste des
tâches
· le gestionnaire de fichiers
· la configuration et les accessoires
· le transfert des objets et leur
mécanisme
· les propriétés des icônes ; le
bureau.
COMPETENCES
CM • L’apprenant(e) applique de manière
autonome les procédures suivantes :
-installation et configuration du
système
d’exploitation et des logiciels,
-utilisation des commandes de base et
des outils d’aide,
-structuration des fichiers et des
répertoires,
-ouverture, sauvegarde, protection et
édition de documents,
-transfert de fichiers ;
-l’usage des boutons de la souris
-les raccourcis-clavier.
• L’apprenant(e): -utilise l’ordinateur en réseau
-partage un fichier
-imprime à distance.
30
3.1.2.Interpréter correctement les • Comprendre les messages
messages qui s’affichent à
affichés et les interpréter
l’écran.
correctement.
3.1.3.Appliquer une démarche
méthodique de résolution de
problème.
• Détecter les problèmes avec
précision ;
• Analyser les causes possibles ;
• Trouver et appliquer les
solutions adéquates.
• Les caractéristiques
techniques des machines et des
périphériques (hardware)
• La fonction de chaque élément
• Le vocabulaire technique
élémentaire tant en français qu’en
anglais.
CM • L’apprenant(e) organise et gère l’ensemble
du système.
• Il(elle) interprète correctement les messages
d’erreur, y compris en anglais technique.
• Il(elle) résout des problèmes ponctuels
courants
• Les outils d’aide ; la consultation CM • L’apprenant(e)
des syllabus explicatifs fournis.
pose le diagnostic d’un dysfonctionnement,
associe des solutions standardisées à des
problèmes courants,
applique des procédures de :
- réparation de la structure d’un disque
dur,
- récupération des fichiers effacés et des
données d’un disque défectueux,
- réinstallation du système,
- réinitialisation d’un disque dur.
3.4. Sauvegarder.
3.4.1.Appliquer correctement les
procédures d’archivage.
Organiser le stockage de
l’information
• Les procédures d’importation et CM
de stockage (Compartimentage du
disque dur, zip, graveur CD, clef
USB, disquette)
L’apprenant(e)
applique la procédure d’importation des
fichiers,
classe les fichiers dans les dossiers
appropriés,
choisit le format adéquat et le convertit par
rapport à la production à réaliser (EPS,
JPEG, etc.)
• Connaître les différentes structures d’un site.
31
• Classer, trier, archiver, légender les images réalisées dans le cadre de sa formation à l’aide d’un logiciel (par exemple Photoshop,…) .
• Réaliser des mises en page à diverses fonctions (information, pub, annonces, affiches…)
• Modifier une mise en page existante en conservant les textes et images
• Réorganiser le contenu d’une image publicitaire en fonction d’un format différent.
Titre de la situation : Comment gérer les messages d’erreurs ?
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : A la fin de la séquence d’apprentissage, l’élève sera capable d’appliquer la procédure adéquate
lors de l’apparition d’un message d’erreur à l’écran (niveau taxonomique : application).
Prérequis : L'étudiant doit connaître les bases de la gestion du système d’exploitation. (Leçon suivante :travail sur réseau informatique).
Durée de la leçon : 3 x 50’
Matériel nécessaire : un ordinateur par groupe, divers logiciels de traitement de texte et d’images, de montage, d’animation…, une imprimante,
du papier.
Compétence : 3.1.2.(Interpréter correctement les messages qui s’affichent à l’écran).
Méthodologie :
1. Le professeur montre aux élèves (sur papier) la capture d’écran d’un message d’erreur et leur demande ce que l’on doit faire lorsque cette
fenêtre apparaît à l’écran. Pour répondre à cette question, il propose aux élèves un exercice.
2. Le professeur crée cinq groupes-élèves et distribue à chaque groupe une impression d’un message d’erreur différent. Les élèves doivent
chercher la solution au problème à l’aide de la documentation.
3. Chaque groupe vient expliquer (au tableau) la solution à son message d’erreur mais aussi la démarche utilisée.
4. Le professeur corrige oralement, faisant intervenir les autres groupes si possible.
5. Chaque groupe passe à son tour.
6. Une liste des messages d’erreur les plus importantes est ensuite distribuée aux élèves avec les solutions adéquates.
Remarque : Comme il est très difficile de simuler à la demande les messages d’erreurs, les exercices se réaliseront sur papier à l’aide
d’impressions de capture d’écran.
Consigne particulière :
Le travail sera réalisé en groupe avec comme support l’aide de Windows mais aussi de quelques livres de références choisis.
Evaluation :
L’objectif sera atteint si l’élève adopte les bons comportements face au message d’erreur proposé (compréhension et réponse adaptée).
32
5.5. INFOGRAPHIE
5.5.1. OBJECTIFS :
• Observer, analyser un projet et déduire la meilleure méthode de transcription ou d’adaptation à l’ordinateur dans le respect de la finalité du
projet.
• Reproduire correctement un modèle graphique donné ou un projet personnel à l’ordinateur.
• Assurer une connaissance approfondie des logiciels professionnels de base (par exemple :Photoshop, Illustrator, Flash, 3D Studio Max, etc…)
dans leur version la plus récente possible.
• Assimiler parfaitement leurs caractéristiques, leurs fonctionnalités et leur logique de développement.
• Connaître et différencier les images bitmap et vectorielles.
• Maîtriser les techniques et les traitements de la couleur.
• Adapter son propre style graphique et sa technique au dessin assisté par ordinateur, par ex. en vue d’une exploitation illustrative ou publicitaire.
• Réaliser des tracés et dessins vectoriels par une utilisation précise des outils adéquats. Utiliser les paramètres de réglage.
• Reproduire des signes graphiques tels que pictogrammes, symboles, emblèmes, logotypes, labels à l’aide des techniques graphiques et de dessin.
• Saisir des textes.
• Etre capable d’acquérir, d’élaborer, de produire et de traiter une image (personnelle ou imposée) de la commande à la sortie
• Savoir gérer les bibliothèques de stockage en classant les documents images selon leur destination ou en les sauvegardant dans une banque de
documents
• Connaître l’ordre des manipulations « du réel au virtuel » (formatage, réglages, calibrage, détourage, sélections, montages, ajout de texte,
fusions, photomontages, etc.) pour éviter toute dégradation, perte de documents ou perte de temps de réalisation
• Choisir la technique de détourage la plus précise pour le document traité et appliquer des filtres, des effets ou des rendus en optimisant la
manière
• Discerner les défauts et les moyens de correction
• Se montrer pertinemment critique à l’égard du fonctionnement de l’image au plan de la communication et de son esthétique.
• Finaliser les maquettes en respectant les consignes techniques et en utilisant les logiciels appropriés
33
• Sauvegarder toutes les formes de document soit en vue de la publication, soit de son utilisation en animation ou sur le Web
• Initier aux techniques infographiques propres au langage HTML
Il importe à nouveau de souligner l’importance d’acquérir le bon comportement appelant à consentir les efforts nécessaires (entraînement
technique quotidien, « faire ses gammes »…), à s’interroger sans cesse sur l’ordre et le choix des bons outils, à avoir le souci de s’auto-former
en vue de devenir (ou de rester) performant.
Le professeur veillera particulièrement
• à éviter la multiplication inutile, hasardeuse et parfois redondante des logiciels qui ont pour effet de saturer très vite les mémoires (économie des
moyens)
• à effectuer un choix judicieux permettant une assimilation plus complète et plus aisée évitant la confusion et le chaos.
• à utiliser l'aide en ligne pour accéder à une plus grande autonomie.
L'apprentissage de ces types de logiciels demande de la patience et beaucoup de structure. Il est donc conseillé de travailler par des exercices
simples et spécifiques dans un premier temps.
• Le travail complexe de transcription d’un projet complet à l’ordinateur demande une grande maîtrise de l’outil. Il convient dès lors de respecter
le précepte fondamental de la pédagogie générale commandant de procéder d’une manière rigoureusement progressive (gradation des difficultés
tant dans la précision des tracés que dans le choix des couleurs, des rendus, etc.) et soucieuse d’économie dans les moyens employés (éviter les
redondances). Dans le même ordre d’idée, on respectera l’ordre des opérations et des manipulations (risque de dégrader le document de manière
irréversible).
• Une réalisation graphique exécutée sur ordinateur ne doit pas devenir une production graphique froide, creuse et aseptisée. Elle ne saurait
davantage consister en vaine démonstration d’une virtuosité gratuite, en un usage immodéré des derniers effets des dernières versions des logiciels,
en une accumulation forcenée d’informations nuisant à la lisibilité, à la cohésion graphique ou à la cohérence globale des éléments (textes, images,
etc.) constituant le message. L’exercice vigilant du sens critique est donc requis à tous les stades, de la conception à la réalisation finale.
• La conception de logos, signes et emblèmes appelle naturellement l’élaboration préalable de projets manuels. Des premiers crayonnés à l’avantprojet, l’intervention de toute l’équipe éducative est particulièrement nécessaire comme elle est de règle dans les studios de publicité où
psychologues, sociologues, enquêteurs de marché, créatifs, graphistes, photographes, etc. relaient et coordonnent leurs interventions. Outre que ce
travail en équipe fait gagner du temps, il contribue à donner du sens aux diverses interventions des professeurs concernés. On comprendra dès lors
la nécessité de coordonner les interventions au travers d’un planning et par un décloisonnement régulier des cours et ateliers.
34
• La rédaction d’un texte demande une bonne compréhension du sujet traité afin d’en dégager les éléments essentiels, la chronologie et la
synthèse. Ceci permettra de créer un sens de lecture aidé par la mise en page (légendes, titres, sous-titres, lettrines…).
La presse et les sites internet sont une mine de renseignements pour analyser la variété et l'efficacité des mises en page
L’étendue des compétences à maîtriser et l’évolution permanente des techniques, des normes, des besoins et du graphisme nécessitent
d’incessantes adaptations. La disponibilité au changement est donc une vertu cardinale pour l’infographe (…et pour le professeur d’infographie).
Les outils doivent être utilisés sans en abuser. Il ne s’agit donc pas de démontrer une virtuosité, d’accumuler les effets ou de se laisser griser par
la nouveauté des moyens, mais d’être efficace au plan de la communication. On se souviendra à cet effet que les lois du gestaltisme gardent leur
pertinence et on réagira à la débauche gratuite des moyens très caractéristique d’une génération plus ivre d’étaler toutes les possibilités «
d’agrémentation » offertes par les derniers logiciels que de logique communicationnelle. « Montrer le moins pour dire le plus » reste donc une
formule plus pertinente que jamais.
On se montrera en même temps économe dans la gestion du temps de travail (point de vue économique).
En partant d'éléments concrets de production professionnelle, l'enseignant veillera à faire établir par les élèves les divers moyens utilisés, leur
chronologie, les méthodes de travail possible. Il ne peut perdre de vue que toute production infographique est sujette à la rapidité , à l'exactitude et
à la faisabilité technique d'exécution. Il est conseillé de graduer les difficultés des plus simples (uniquement texte par exemple) jusqu'aux plus
complexes.
La réalisation de sites demande l'intervention de nombreux spécialistes (éditeur, designer, informaticien, commercial) où le rôle de l'infographiste
est limité à l'organisation du site et l'introduction des données de bases qu'il a pu lui-même réaliser (images, textes, graphismes, animations 3D,
animations Flash, …).
1.1. Recueillir les données d’un projet et en examiner la faisabilité par rapport au cahier des charges.
CONTENUS OPERATIONNELS CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIR-FAIRE)
(SAVOIRS)
1.1.1.Identifier dans un projet ou
une commande les données
objectives, subjectives et
esthétiques.
Sur base de la description du
client et du public cible l’élève
doit pouvoir élaborer la charte
graphique du projet en fonction
COMPETENCES
Les différents aspects d’une charte CM L’apprenant(e) élaborer la charte
graphique.
graphique du projet en fonction de
l’objectif du produit final.
Les données objectives,
35
1.1.3..Proposer des suggestions
permettant d’affiner la demande
(aux plans technique, esthétique,
financier) et les argumenter.
de l’objectif du produit final.
subjectives et esthétiques.
Proposer des solutions adaptées
aux besoins des clients.
Les différents aspects esthétiques,
techniques et financiers.
CM L’apprenant(e) ne formule des suggestions
que sur le plan esthétique
(cf. cours de Rechreches
graphiques).
graphiques).
CM (cf. cours de Rechreches graphiques).
graphiques).
CM (cf. cours de Rechreches graphiques).
1.2. Planifier la réalisation.
1.2.1.Identifier la chronologie des
différentes phases de travail.
2.1.1.Identifier les sources
d’information.
(Cf. cours de Recherche
graphique).
2.1.3.Classer, archiver les
informations, se constituer une
banque de données.
Constituer des dossiers et classer Les systèmes de classification et
les informations numériques.
d’arborescence des dossiers.
CM L’apprenant(e) constitue des dossiers et
classe les informations numériques
(photos, fichiers internet)
2.2 .Inventorier le matériel informatique nécessaire à la réalisation d’un projet ou d’une commande.
2.2.1.Identifier les spécificités des
logiciels professionnels et leurs
limites
CEP/
CEF
2.2.2.Identifier le(s) logiciel(s) le
plus adéquat(s) à un travail
CEP
/CEF
2.2.3.Interpréter correctement les
données techniques (hardware)
CEP
36
d’un matériel afin d’évaluer ses
performances et ses limites.
2.3.Choisir l’(les) outil(s) informatique(s) adéquat(s) en fonction de la finalité du projet ou de la commande.
CEF
2.3.1.Appliquer les techniques
permettant l’extension des
performances d’un matériel
(upgrade).
2.4. Sélectionner et préparer les actifs (éléments qui seront intégrés dans la réalisation, p.e. : photos, scans, objets, etc...)
2.4.1.Appliquer les différentes
Acquérir des images en
techniques d’acquisition d’images choisissant le mode
2D, 3D et de sauvegarde.
d’acquisition approprié et en
paramétrant
· Les paramètres
· Les procédures d’importation,
d’exportation et d’enregistrement
· Les modes de résolution (DPI) des
images selon le type de document à
produire
· Les modes de compression
· Les différentes sources possibles
d’images (scannage, Web, banques
de données, C.D., etc.)
· Les différentes méthodes
d’acquisition et de stockage
CM L’apprenant(e)
- applique le procédures d’acquisition,
- met au format les images à importer dans
les outils.
L’apprenant(e) utilise toutes les fonctions de
réglages préalables des logiciels
professionnels de scannages (contrastes,
niveaux, détrammage, anti-poussière,
résolution,…)
3.2. Transposer l’image 2D ou l’objet 3D en modèle virtuel.
techniques de transposition.
Créer des objets basiques :
• pour les pages web :
- Retracer les éléments
vectoriels, logo, sigle….dans
Illustrator ;
Les différentes techniques d’image
bitmap et vectorielle.
CM L’apprenant(e)
- met en œuvre des fonctions de base des
logiciels ;
- selon les directives reçues, il (elle):
- construit la structure, le squelette des
37
-Retoucher et paramétrer les
photos dans Photoshop ;
-Réaliser l’acquisition du texte
dans un programme texte.
-Dessin : Adobe Photoshop et
Illustrator,…
-Web : Macromedia,…
-Dreamweaver MX 2004,…
• pour l’animation Flash :
-Réaliser les différentes images
clés dans Illustrator
Animation : Macromedia Flash MX
2004,…
• pour la 3D :
-Modéliser les différents objets
dont on a besoin pour
l’introduction dans 3Dmax.
3D: 3Dmax ou Maya,…
éléments,
- prépare l’architecture de l’environnement,
- gère les calques et/ou les niveaux,
- etc …
3.3. Exploiter le(s) programme(s) adapté(s) au résultat souhaité.
CM L’apprenant(e) utilise correctement
les fonctions de base des logiciels 2D et
construit divers projets en respectant les
consignes données, des composantes du
travail à réaliser ou du lay-out.
techniques permettant d’intégrer
des éléments de types différents
(images bitmap
images
vectorielles et inversement).
Maîtriser les fonctionnalités de
base des logiciels de D.A.O,
deP.A.O., Web, 2D, 3D et leurs
produits finis.
Les utilisations des boîtes à outils et
des menus déroulants.
3.3.2.Intervenir manuellement si
nécessaire (p.e. : aquareller un
élément).
base des logiciels de scan.
Les modes colorimétriques adaptés
en fonction du produit à scanner, la
résolution adaptée et ev. la taille de
sortie.
base des logiciels graphiques.
Les formats de fichier ( JPG, GIF,
CM L’apprenant(e) sauvegarde de façon
EPS, TIFF…) en fonction du produit
fonctionnelle (format de fichier, enregistrer
final souhaité.
sous, enregistrer pour le web) en fonction du
type de logiciel utilisé et du travail final.
Les modes d’exploitation des
combinaisons d’outils en rapport
avec le résultat souhaité.
CM L’apprenant(e) utilise toutes les fonctions
du scan pour importer des images de fond,
des textures, etc…, préparées manuellement.
3.4. Sauvegarder.
procédures d’archivage.
38
4.1. Prendre connaissance du story-board.
4.1.1.Analyser et interpréter les
éléments.
Utiliser les fonctions de
traitement d’images dans les
formats bitmap et vectoriel,
ainsi que l’acquisition de texte
dans un logiciel adéquat.
Les formats bitmap et/ou vectoriel en CM L’apprenant(e) choisit le type d’image en
fonction du produit final souhaité.
fonction du logiciel final de montage.
(Dreamweaver MX 2004,
Flash MX 2004, 3Dmax,…)
4.3. Assurer une sauvegarde chronologique.
4.3.1.Choisir le media adéquat.
Connaître et utiliser les types de
supports physiques de
sauvegarde
( CD, DVD, Clé USB,…)
Les différents supports de
sauvegarde.
CM L’apprenant(e) choisit le média de
sauvegarde le plus adapté aux fichiers à
archiver, transporter, communiquer en
fonction de la compatibilité (PC > Linux >
MacIntosh)
-Appliquer les différentes
procédures de sauvegarde et
d’archivage
-Choisir le type de compression
approprié
Les types, les supports et les
procédures de sauvegarde
CM
4.4. Archiver.
4.4.1.Appliquer la procédure
d’archivage.
Les types de compression
L’apprenant(e) applique les procédures de
sauvegarde adéquates en fonction d’une
réutilisation, d’une finalisation ou d’une
exploitation future.
5.1.Vérifier : la conformité par rapport à la demande et/ou à la réalité, le respect du cahier des charges, le résultat.
5.1.1.Prendre une distance critique
par rapport à sa propre réalisation.
CEP
CEP
39
causes.
6.4. S’informer des contraintes du métier.
6.4.4..Identifier les contraintes
relatives au droit d’auteur.
Se renseigner sur le coût du
média, les droits et taxes.
La réglementation sur les droits
d’auteur ; la SABAM.
Les banques d’images.
CM L’apprenant(e) identifie les contraintes
élémentaires liées à la protection des
médias ; il (elle) connaît et identifie les
éléments libres de droits et le cas échéant
intègre le prix d’acquisition dans le budget
(devis).
6.5. Respecter les règles déontologiques spécifiques à la profession.
CEP
6.5.1.Développer des attitudes
professionnelles
6.6. Organiser son travail et son plan de travail (outils, éclairage, ergonomie, sécurité).
6.6.1.Développer son autonomie,
son sens des responsabilités, sa
motivation.
Respecter les règles de
fonctionnement interne et les
règles de savoir vivre.
Les normes de sécurité.
Le règlement intérieur.
CM L’apprenant(e) répond pertinemment aux
mises en situations simulées et/ou effectuées
et respecte le matériel et les locaux..
• Apprentissage frontal des fonctions et outils en usage dans les différents logiciels
• Réalisation d’un projet général sous la conduite de l’enseignant avec des variantes individuelles
40
• Reformulation infographique d’un document existant
• Transcription infographique d’un projet personnel.
• Réaliser des photomontages (détourage, intégration d’éléments divers, etc.)
• Réaliser des textures particulières (enduire un objet ou un texte de rosée, les mettre en feu, etc.)
• Utiliser les masques de fusion et les couches alpha pour fusionner des images, etc.
• Réaliser des corrections sur une photographie volontairement chiffonnée
• Créer des images à thème en traitant les transparences et les matières
• Jouer les distorsions d'image par l'outil "fluidité" pour : réaliser une caricature, un morphing transformable en animation ou encore réaliser un
texte liquide, etc.
• Traitement d'une image pour accentuer sa lisibilité et donc la compréhension de sa lecture
• Traitement graphique de sujets proches : le produit pharmaceutique et le produit bio (usage de connotations valorisantes).
• Analyse du style de certaine marques (Cartier, Coca-Cola…) et détournement de celles-ci vers son opposé sémantique.
• Réaliser une bichromie ou une trichromie sur des images scannées en niveaux de gris.
• Analyse de la linéature, de la résolution d’un logo en fonction du produit fini attendu.
• Réaliser la page d'accueil de son école en accord avec les personnes responsables.
41
Titre de la situation : Comment corriger la luminosité d’une image ?
Production et/ou prestation attendue : Etre capable de retoucher et de corriger la luminosité de n’importe quelle image à l’aide des courbes dans
Adobe Photoshop sans aucun support à sa disposition. L’objectif sera atteint si l’image retouchée est à 90% identique à la luminosité réelle.
Prérequis : - notions de base du logiciel Photoshop ;
- notions des règles de la couleur en Infographie (couleurs complémentaires, couleurs CMJN et RVB);
Matériel nécessaire : Ordinateur, scanner, logiciel Photoshop.
Délai : 3 périodes de cours
Consigne particulière : Les photos sont apportées par le professeur ; le timing devra être respecté.
Compétences du PF exercées :
-2.4. Sélectionner et préparer les actifs (éléments qui seront intégrés dans la réalisation, p.e. :photos, etc…)
2.4.1.Appliquer les différentes techniques d’acquisition d’images 2D
-Acquérir des images en choisissant le mode d’acquisition approprié et en paramétrant.
-3.2. Transposer l’image 2D en modèle virtuel.
3.2.1.Appliquer correctement les techniques de transposition
-Retoucher et paramétrer les photos dans Photoshop.
-Critères spécifiques :
-respect du réalisme de la luminosité et du contraste ;
-respect de la netteté des images ;
-justification de la démarche.
-Indicateurs :
-Le pourcentage de cyan, magenta, jaune et noir présents dans les zones
sensibles est le plus proche possible de l’image de référence (à 10%
près).
-Bonne connaissance de l’ordre des opérations.
42
5.6. LABORATOIRE D’ANIMATION
5.6.1. OBJECTIFS :
Appliquer les fonctions de base de la 3D et de l’animation (morphing, mapping, placement des différentes caméras et éclairages, rendus,
animation).
Il est impossible d’aborder l’étude de la 3D sans un minimum de connaissances spatiales. Il faut savoir comment fonctionnent les commandes, les
outils, les paramétrages en 2D.
Il faut aussi savoir utiliser les systèmes de coordonnées et connaître certains outils de base de la 2D.(Voir cours d’Infographie).
(SAVOIR-FAIRE)
CONTENUS ASSOCIES
(SAVOIRS)
COMPETENCES
2.1.3.Classer, archiver les
informations, se constituer une
banque de données.
Réaliser des modèles en matière
solide : terre glaise, pâte Fimo,
plasticine, Super Sculpey (pâte
professionnelle de plus en plus
utilisée en production 3D).
Les principes de base de la
modélisation manuelle.
CM L’apprenant(e) modèle des objets en 3D
(manuellement)
2.3.Choisir l’(les) outil(s) informatique(s) adéquat(s) en fonction de la finalité du projet ou de la commande.
2.3.1.Appliquer les techniques
permettant l’extension des
performances d’un matériel
(upgrade).
CEF
43
3.2. Transposer l’image 2D ou l’objet 3D en modèle virtuel.
techniques de transposition.
Appliquer les fonctions de base
d’un logiciel 3D.
Le système de coordonnées 3D
· Le contrôle du S.C.U.
· La définition de vues 3D
· La création et la modification
des modèles filaires, solides
· La configuration du modèle du
rendu pour différents modes
d’affichage
· L’utilisation d’ombres
· Les principes d’éclairage
· Les sources de lumière
· Les effets matériaux, blocs,
calques
· Les nappages (travail des plis)
· Les projections planaires,
sphériques, cubiques
· L’importation- exportation de
matériaux .
CM L’apprenant(e)
met en œuvre des fonctions de base des
logiciels ;
selon les directives reçues, il (elle):
- modélise les objets, place les squelettes
dans les enveloppes animables (pour
les personnages, par exemple),
- prépare l’architecture de
l’environnement,
- gère les calques et/ou les niveaux,
- préparer les cadrages (point de vue,
angle de vue, type de vue…),
- gère les matières, couleurs, textures,
etc. (mapping),
- gère les lumières,
- effectue le rendu,
- etc …
4.1. Prendre connaissance du story-board.
4.1.2.Identifier les séquences de
création à mettre en place
(découpage).
Identifier les images clés.
Les images clés du story-board
CM L’apprenant(e) identifie et crée les
utiles à la fluidité de son animation.
images-clés indispensables à la fluidité
de l’animation.
4.2. Réaliser l’animation en fonction du découpage du story-board.
4.2.1.Animer un objet.
Utiliser les coordonnées spatiales (x,
y) (z) en rotation, translation, échelle.
La position des objets, des images CM L’apprenant(e) anime correctement un
clés du story-board.
objet selon une position spatiale (x,y)(z).
44
4.2.2.Transformer un objet.
Connaître et appliquer les techniques
de morphing, de warping et
d’animation de points.
La modification des sélections
maillage, les différents points, les
polygones et l’application des
modificateurs standard sur des
sélections d’objet.
CM L’apprenant(e) applique les techniques
de morfing et warping.
4.2.3.Animer un sujet.
Utiliser les coordonnées spatiales (x,
y) (z) en rotation, translation, échelle.
La position des sujets des images
clés du story-board, en respectant
l’aspect réaliste du mouvement.
CM L’apprenant(e) anime un sujet en
conservant l’aspect réaliste du
mouvement.
4.2.4.Mettre en place les plans,
les scènes et les lumières pour
l’animation générale.
Appliquer les fonctions de base d’un
logiciel 3D.
-Positionnement et configuration CM L’apprenant(e) anime plusieurs objets et
de plusieurs caméras.
caméras simultanément.
-Composition de plusieurs plans
de caméra ; ajustage des réglages.
4.2.5.Choisir et effectuer le
rendu.
Exploiter les techniques
appropriées au rendu désiré :
-Les textures planes (2D ou
bitmap, constituées de pixels) et
les textures algorythmiques( aussi
appelées volumétriques ou 3D,
constituées d’un ou plusieurs
algorythmes).
· Les techniques de rendu 3D (les
mappings de textures, de reliefs)
· Les fabrications d’effets de
textures, de matières
personnalisées par application de
filtres spécifiques à la 3D.
· Les outils appropriés aux effets,
modes, etc. des divers logiciels
DAO et PAO .
4.2.6.Assurer le montage
(compositing).
4.2.7.Importer et intégrer le son.
CM L’apprenant(e) choisit :
-la taillede sortie (taille image)
-le format de fichier de sortie (MPEG,
Q.TIME,…) ;
il entame la procédure de rendu.
NB :L’apprenant(e) ne doit pas oublier
le temps de rendu dans la mise au point
de son planning.
CEF
CEP
Appliquer les fonctions de base d’un
logiciel 3D.
-Importation du son
-Intégration du son
-Placement du son aux endroits
utiles.
CM L’apprenant(e) synchronise la bande son
avec l’animation.
45
4.3. Assurer une sauvegarde chronologique.
4.3.1.Choisir le media adéquat.
Connaître et utiliser les procédures et
les supports corrects.
Les différents supports de
sauvegarde ( CD, DVD, Clé
USB,…)
-Appliquer les différentes
procédures de sauvegarde
-Choisir le type de compression
approprié
-Appliquer une méthode d’archivage
Les types et les supports de
sauvegarde
Les procédures de sauvegarde
CM L’apprenant(e) choisit le média de
sauvegarde le plus adapté aux fichiers à
archiver, transporter, communiquer en
fonction de la compatibilité (PC > Linux
> MacIntosh)
4.4. Archiver.
4.4.1.Appliquer la procédure
d’archivage.
CM L’apprenant(e) applique les procédures
de sauvegarde adéquates en fonction
d’une réutilisation, d’une finalisation ou
d’une exploitation future.
Les types de compression
5.1.Vérifier : -la conformité par rapport à la demande et/ou à la réalité,
-le respect du cahier des charges,
-le résultat.
5.1.1.Prendre une distance
critique par rapport à sa propre
réalisation
CEP
causes.
CEP
6.6. Organiser son travail et son plan de travail (outils, éclairage, ergonomie, sécurité).
6.6.1.Développer son autonomie, Le respect des règles de
les normes de sécurité, le
son sens des responsabilités, sa
fonctionnement interne et les règles de règlement intérieur, respecte le
CM L’apprenant(e) répond pertinemment aux
mises en situations simulées et/ou
46
motivation.
savoir vivre.
matériel et les locaux.
effectuées.
6.7 . S’inscrire dans une perspective de formation permanente.
6.7.1.Ëtre disponible au
renouvellement des techniques
graphiques.
CEF/
CEP
6.7.2.Expérimenter de nouveaux
concepts graphiques.
CEF/
CEP
6.7.3.S’autoformer aux upgrades
des logiciels professionnels.
CEF/
CEP
6.7.4.Identifier les
perfectionnements apportés à
l’évolution de la chaîne graphique.
CEF/
CEP
6.7.5.Chercher constamment la
qualité du service et la satisfaction
du client.
CEP
•
Montrer l’évolution d’une fleur par une animation image par image.
•
Modéliser et animer un objet fabriqué en papier (ou pâte à modeler, bois,…) ou un objet existant (pile électrique, jouet, statuette…
•
Appliquer une texture à un objet ou à un personnage (tissus, briques, bois,…).
47
Titre de la situation : Comment modéliser un objet ?
Situation de la leçon : Leçon précédente : Présentation du programme 3d
Leçon suivante : Animation de l’objet.
Pré requis : L'étudiant(e) doit avoir des notions de 3d.
Compétences visées : 1.2. Planifier la réalisation. (1.2.1. Identifier la chronologie des différentes phases du travail).
Objectif opérationnel : A la fin de la séquence d’apprentissage, l’élève sera capable de modéliser un objet 3d simple.
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : Réaliser le lay-out, le scanner, le dessiner en 3d, le mapper et l’éclairer.
Contenu-matière : - Techniques de scannage, de modélisation et de mapping.
Démarche didactique :
Le fait de dessiner le lay-out donne déjà à l’étudiant des indications sur la façon de construire l’objet.
Etapes du travail:
1. Le professeur demande à chaque élève de dessiner un objet, par exemple un vase, sur un papier A4 blanc, et ensuite de le scanner.
2. L’élève dessine et scanne.
3. Le professeur fait la démonstration d’une technique de modélisation.
4. L’élève modélise l’objet.
5. Le professeur fait la démonstration d’une technique de mapping.
6. L’élève mappe sont objet.
7. Le professeur fait la démonstration d’une technique d’éclairage.
8. L’élève éclaire son objet.
9. L’élève fait le rendu de l’image finale.
Evaluation : L’objectif sera atteint si les démarches ont été correctement appliquées et donc si l’image finale ressemble à l’objet choisi.
48
6. EXEMPLE(S) DE SITUATION(S) D’APPRENTISSAGE INTEGREE(S) :
6.1. STRUCTURE GÉNÉRALE (exemple de situation d’intégration reprenant l’ensemble des fonctions):
Sujet : Création d’un site Internet (avec animation Flash en bannière et introduction en 3D).
Sur base d’une demande écrite (réelle ou simulée) d’un client, l’élève devra réaliser les différentes phases suivantes :
Phase 1 :
Dans cette phase, l’élève doit analyser les données de base du projet en
- identifiant correctement la demande
- déterminant les besoins du client
- évaluant la faisabilité du projet
- identifiant les différentes phases de production (réaliser le lay-out)
Phase 2 :
Dans cette phase, l’élève doit répertorier tout ce dont il a besoin pour réaliser le projet en
- se documentant sur le sujet et en collectant des données ( visiter différents sites Internet, prendre des photographies, etc.…)
- déterminant les différents logicielles dont il besoin
- préparant les fichiers sources (graphiques, scanning, acquisition vidéo, etc… )
Phase 3 :
Dans cette phase, l’élève doit réaliser le produit demandé ( créer les différents éléments) ; pour ce faire,
a. il installe les différents logiciels :-
pour le dessin : Adobe Photoshop et Illustrator,…
pour les pages web : Macromedia Dreamweaver MX 2004,…
pour l’animation : Macromedia Flash MX 2004,…
pour la 3D : 3D-max ou Maya,…
b. il crée des objets basiques :
pour les pages web :
Retracer les éléments vectoriels, logo, sigle…dans Illustrator,…
Retoucher et paramétrer les photos dans Photoshop,…
Réaliser l’acquisition du texte dans un programme-texte
pour l’animation (Flash) :
Réaliser les différentes images clés dans Illustrator,…
-
-
49
-
c. il réalise l’assemblage:
pour la 3D :
Modéliser les différents objets dont il a besoin pour l’introduction dans 3D-max,…
Choisir les textures et les cadrages.
-
pour les pages web :
- Assembler les différents éléments dans Macromedia, Dreamweaver, MX 2004,…
- pour l’animation (Flash) :
- Réaliser l’animation dans Flash en y important les différentes images-clé
- pour la 3D :
Réaliser les rendus et les interpolations de mouvement.
Phase 4 : Evaluer et tester le travail en le soumettant aux autres élèves de la classe.
6.2. EXEMPLE DETAILLE DE SITUATION D’APPRENTISSAGE INTEGREE :
Titre de la situation : Création d’un site Internet dynamique.
Situation d’apprentissage intégrant les cours de : Recherche graphique, (Technologie de la prise de vues, éventuellement), Gestion et
informatique appliquée , Infographie et Laboratoire d’animation.
Planification : 3e trimestre
Objectif opérationnel : A la fin de la séquence d’apprentissage, l’élève sera capable de réaliser un site Internet dynamique à l’aide des outils
informatiques appropriés ; l’objectif sera atteint si le site correspond entièrement aux désirs du client.
Production(s) et/ou prestation(s) attendue(s) : -créer un logotype ;
-créer une mascotte (en 2D et en 3D) ;
-créer une animation 3D pour que la 1ère page du site soit dynamique ;
-créer une animation Flash ;
-réaliser les prises de vues ;
-créer les pages HTML (6 à 7 pages;
-présenter le produit fini devant les professeurs et les élèves.
50
Prérequis : - maîtrise des fonctions de base des logiciels infographiques ;
- maîtrise des bases du dessin et de la colorimétrie ;
-connaissance des règles de base de la typographie.
Matériel nécessaire : Matériel de dessin, pâte Fimo ou Super Sculpey, appareil photo numérique, ordinateur, scanner, imprimante, CD-rom,
logiciels Adobe Créative Suite, Studio Macromédia, 3D Studio Max.
Délai : tout le trimestre.
Contrainte : -Le site réalisé sera dynamique, fonctionnel et convivial.
Consigne particulière : Respecter une situation de départ contenue dans la lettre suivante (cahier des charges), distribuée aux élèves :
Cher(e) graphiste,
Je suis à la recherche d’une personne qui serait capable de réaliser un site Internet pour ma société.
Veuillez trouver ci-dessous les informations utiles à ce travail :
-Nom de la société : CREANET.
-Secteur d’activité : -création de réseaux pour entreprises en extension ;
-gestion du réseau existant.
-Taille de l’entreprise : -17 informaticiens, 2 secrétaires, 4 membres de la direction.
-But recherché par le fait de disposer d’un site Internet : -donner une image extérieure plus conviviale de notre société ;
-augmenter le nombre de nos clients ;
-proposer et promouvoir nos différents services.
Compétences et contenus opérationnels:
-Cours de Recherche graphique : -Identifier correctement la demande et déterminer les besoins du client ;
-Identifier les différentes phases de production ;
-Réaliser le lay-out ;
-Se documenter sur le sujet et collecter des données ;
-Déterminer les logiciels nécessaires.
(Compétences exercées : 1.1.1., 1.1.2., 1.2.1., 2.1.1., 2.1.4.)
-Cours de Gestion et informatique appliquée : -Installer les différents logiciels et stocker les informations.
(Compétences exercées : 3.1.1., 3.4.1.)
-Cours d’Infographie : -Préparer les fichiers sources graphiques, scanning, acquisition vidéo, …
-pour les pages Web : - retracer les éléments vectoriels, logo, sigle,… dans Illustrator ;
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- retoucher et paramétrer les photos dans Photoshop ;
- réaliser l’acquisition du texte dans un programme texte ;
-pour l’animation Flash : -réaliser les différentes images clés dans Illustrator.
(Compétences exercées : 1.1.1., 1.2.1., 2.1.1., 2.4.1., 3.2.1., 3.3.1., 4.1.1., 4.4.1.)
-Cours de Laboratoire d’animation : -Modéliser les objets choisis pour l’introduction dans 3D-Max ;
-Choisir les textures et les cadrages ;
-Réaliser la séquence d’animation de la page d’accueil ;
-Réaliser l’animation Flash.
(Compétences exercées : 3.2.1., 4.1.2., 4.2.1., 4.2.2., 4.2.3., 4.2.4., 4.2.5., 4.2.7., 4.3.1., 4.4.1.)
-Critères généraux :
Respect des consignes
Conformité à l’image de marque de l’entreprise
Créativité, dynamisme du site
-Critères spécifiques aux différentes étapes :
-Indicateurs :
Nombre de produits attendus, respect des délais.
Respect des indications et souhaits du client.
Ecart personnalisé par rapport à un canevas-type ; attractivité.
-Indicateurs :
Logotype : -adaptabilité aux différents supports et formats
-qualité du tracé vectoriel
Netteté et originalité, impact, lisibilité
Mascotte : -2D :-qualité du tracé vectoriel
Netteté et fluidité des formes
-3D :-qualité de la modélisation et du mapping
Animation 3D : -qualité de la modélisation et du mapping
-choix et qualité de l’éclairage et de la prise de vues
-qualité de l’animation et du rendu final
Cohérence des différents composants ;
Netteté et fluidité des images animées
Animation Flash : -qualité du mouvement
-qualité du dessin vectoriel
-rythme de l’animation
Fluidité, réalisme
Netteté
Equilibre et cohérence par rapport à l’intention de départ
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Choix et insertion des images: -qualité des images
(fixes ou animées)
-choix de la résolution
-qualité de la retouche
Rapport avec le sujet, originalité des cadrages, impact visuel, couleur
Diversification des plans, rythme, équilibre
Conformité technique
Pages HTML :
-respect des normes techniques
-choix de la typographie
-choix de la mise en page
Lisibilité, équilibre de la composition, cohérence globale
Présentation : -qualité de l’argumentation, cohérence de l’ensemble
Professionnalisme de la proposition globale, attractivité
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7. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
• COCULA (Bernard) et PEYROUTET (Claude), Sémantique de l’image, 1986 ISBN ; 2-206-00311-2
• MARTINET (Jeanne), Clefs pour la sémiologie, Seghers, Paris, 1975
• FRESNAULT-DERUELLE (Pierre), L’éloquence des images, PUF, Paris, 1993 - ISBN 2-13-045051-2
• GAUTHIER (Guy), Vingt leçons sur l’image et le sens, Edilig, Paris - ISBN : 2-85601-009-1
• BOOTH-CLIBORN (Edward) et BARONI (Danièle), Art graphique, Nathan, Paris, 1979 -ISBN : 2-09-298102-1
• FRESNAULT-DERUELLE (Pierre), L’image placardée, Nathan université, Paris - ISBN : 209-190782-0
• VICTOROFF (David), La publicité et l’image, Denoël/Gonthier, Paris, 1978
• BLANCHNAB (Gérard), Aide au choix de la typographie, Atelier Perrousseaux, Paris
• DUSONG (Jean-Luc) et SIEGWART (Fabienne), Typographie, du plomb au numérique, Dessain et Tolra, Paris, 1996
• PERROUSSEAUX (Yves), Mise en page et impression, notions élémentaires, Atelier Perrousseaux, Paris.
• BINDER(Kate), QuarkXPress, CampusPress, Paris
• COLLIN (Simon), Multimedia sur le P.C., Dunod, Paris
• COUWENBERGH (Jean-Pierre), La synthèse d’images, Marabout, Alleur
• COUWENBERGH (Jean-Pierre), Guide complet pour créer un serveur Web, Marabout, Alleur
• LABBE (Pierre), Photoshop, Eyrolles, Paris
• LABBE (Pierre), Illustrator, Paris
• LACKERBAUER (Ingo), Le Visuel Internet, CampusPress, Paris
• MENNIG (Miguel), Dictionnaire de l’Internet et de l’Intranet, Marabout
• PLANT (Darrel), Flash, CampusPress, Paris
• SIEGEL (David), Secrets des sites Web qui réussissent, Simon et Schuster Macmillan, Paris
• SIEGEL (David), Créer des sites Web spectaculaires, Simon et Schuster Macmillan, Paris
• TARIN TOWERS (J.), Dreamweaver, CampusPress, Paris.
REMARQUE : Chaque logiciel infographique professionnel est fourni avec un guide de l’utilisateur qui constitue la première référence à consulter.
Les rayons spécialisés des librairies regorgent par ailleurs d’ouvrages qui suivent d’année en année l’évolution des logiciels.
Ces guides comportent parfois des exemples de situations d’apprentissage qui sont des pistes à utiliser éventuellement en tant que support et à
adapter aux circonstances.
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technicien/technicienne en images de synthese

Transcription

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