IT`S ALWAYS FAIR WEATHER

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IT`S ALWAYS FAIR WEATHER
IT’S ALWAYS FAIR WEATHER
de Stanley Donen & Gene Kelly
Lundi 15 décembre
à 20h30
2014 - n°109
Réalisation Scénario
Image
Musique
Avec
Stanley Donen
Gene Kelly
Betty Comden
Adolph Green
Robert J. Bronner
André Previn
Gene Kelly
Dan Dailey
Cyd Charisse
Dolores Gray
IT’S ALWAYS FAIR WEATHER
Etats-Unis - 1955 - couleur - vost - 101’
1945. Ted, Douglas et Angelo, trois soldats, reviennent du front. Le jour de
l’Armistice, ils se réunissent dans un bar de New York, se jurent une amitié éternelle
et promettent de se revoir au même endroit dix ans plus tard, jour pour jour. En 1955,
Ted, Douglas et Angelo sont bien au rendez-vous, mais l’atmosphère est lugubre. Les
trois copains de régiment découvrent vite qu’ils ont bien changé. Douglas, qui est
devenu administrateur de société, s’est marié et son union bat de l’aile. Angelo a pris
la tête d’un restaurant minable, tandis que Ted fréquente le milieu louche de la boxe.
Pourtant, au gré des événements, les trois hommes retrouvent progressivement leur
complicité d’antan...
En collaboration avec L’Université de Genève
La plus originale et la plus audacieuse
des comédies musicales écrites par
Comden et Green, mises en scène par
Donen et Kelly et produites par le grand
producteur Arthur Freed. (...) Donen
et Kelly continuent ici leur entreprise
de renouvellement en inscrivant à
l’intérieur du genre une véritable comédie
dramatique. (...) Son contenu, très amer
et très caustique, est basé sur les thèmes
du désanchantement et de l’échec. (...)
It’s Always Fair Weather introduit dans
la comédie musicale la notion de « temps
vécu » et ne se prive pas de souligner
les déceptions et la mélancolie des
personnages. (Au passage le film satirise
également la démagogie de certaines
émissions de télévision, la bêtise et le
mercantilisme de la publicité, la corruption
des milieux de la boxe.) Le miracle est
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que cette thématique étonnamment âpre
ait stimulé comme jamais l’invention des
chorégraphes, danseurs, acteurs, etc. (...)
Quatre
numéros
particulièrement
mémorables doivent être cités. Durant la
nuit d’ivresse qui précède leur séparation,
les trois amis dansent dans les rues de
New York et s’accrochent aux pieds des
couvercles de boîtes à ordures. Pendant
le repas qui scelle leurs retrouvailles
chacun des trois amis chante en off
sur l’air du « Beau Danube bleu » (...).
Au cours d’une party, Dan Dailey,
complètement ivre, exprime le dégoût
que lui inspire sa réussite en se livrant
à
une
exhibition
volontairement
clownesque et de mauvais goût (...). Enfin,
dans un ton plus joyeux, on n’oubliera
pas le merveilleux numéro de Gene Kelly
traversant Times Square sur patins à
Salle
associée de la
Salle associée de la
roulettes tout ragaillardi à l’idée d’avoir
pu susciter l’amour de Cyd Charisse. (Un)
film extraordinairement brillant et abouti
dans sa tentative d’aller à contre-courant.
Jacques Lourcelles,
in Le Dictionnaire du Cinéma

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