1 4 L`Antiquité 4 L`Antiquité 4.1) Le panthéon grecque 4.2) La

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1 4 L`Antiquité 4 L`Antiquité 4.1) Le panthéon grecque 4.2) La
4 L’Antiquité
De l’apparition de l’écriture à la fin de l’Empire Romain.
Généralement l’antiquité désigne les civilisations du bassin méditerranéen, le
monde Greco-Romain, pourtant les contours géographiques sont flous.
4.1) Le panthéon grecque
Le polythéisme grecque implique un panthéon : une société divine qui est constituée
par un classement de dieux selon leur rapport d’affinités de rivalités de connivences
d’exclusion.
A travers le déchiffrement du panthéon apparaît une façon de percevoir le monde, et
de concevoir la façon dont l’homme se place dans ce monde.
Diapo : Zeus partage le ciel et la terre
Poséidon, l’eau et la terre
Hadès, le monde souterrain
Manière de concevoir l’Univers à travers ces dieux, 3 frères Zeus, Poséidon, Hadès.
La terre est communément partagée.
Le polythéïsme est différent des grandes religions monothéistes, car elles reposent
sur la révélation, sur un livre. En effet, dans ces religions, il est déposé une vérité éternelle dans le livre et admise.
Dans le polythéisme grec, il n’y a pas de vérité éternelle, pas de spécialistes, de livre
sacré.
La religion est une adhésion spontané à des règles coutumières, comme à sa propre
langue, les mythes sont des récits sans prétention théologique qui sont issus de la
tradition orale. Ensembles de savoir, que chacun apprend au même titre de cuisiner.
Du fait de l’absence de spécialistes, toutes les versions sont bonnes, il n’y a pas de
dictature des idées.
Les dieux ne sont pas transcendants. Ils ne sont pas en dehors du monde, ils ne sont
pas d’une nature autre que le monde où les hommes vivent. Les dieux eux-même
n’ont pas crée le monde. Ils sont venus au monde dans le monde.
Gaïa et Ouranos ne sont pas des grands dieux civiques.
3 choses qui différencient les dieux des hommes :
Immortalité, éternelle jeunesse, éternel bonheur. (pas comme les divinité orientales)
4.2) La naissance de la Cité
Exemple d’Athènes. Les grecs de l’Antiquité ont ajouté à la ville quelque chose d’immatériel et de décisif : l’indépendance et l’autonomie des actes collectifs, la dimension politique qui va faire qu’une ville va devenir une cité.
Cité : Rationnalité politique mettant de l’ordre entre les hommes. La naissance du
mode de vie civique 7e siècle avJC.
Athènes va s’élever sous le signe de la démocratie. Seul un homme né libre peut prétendre à des lois civiques. Les esclaves et étrangers et femmes exclus de la vie politiques.
Diapo : L’Acropole, les athèniens rendent hommage à la démocratie, construction de
monuments somptueux. Acropole : « Ville haute ».
Propylées : symboles de la démocratie, entrée de l’Acropole.
L’Agora : la place du marché, place centrale, lieu d’échanges de rencontre.
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Diapo : Palladium : un objet sacré censé protèger la cité. Il veille sur la cité, il est souvent façonné par le dieu lui-même. Palladium d’Athèna : c’est elle-même que se
façonne à son image et qui est ensuite jetée du ciel par Zeus. Donc objet sacré.
L’ostracisme : Diapo : Jeton de vote contre le bannissement d’un citoyen.
Polis : une institution de la cité capable de concrétiser le pouvoir (Cratos). Il est conçu
de tel sorte que personne ne peut se l’approprier. Il est placé au centre de façon à ce
que personne ne puisse mettre la main dessus.
Aristote : « L’Homme est un animal politique ».
Reflexion ethique et philosophique sur ce que doit être le bien être de la cité.
Pour autant, il n’est pas vraiment question d’Etat : quand une décision est prise, les
athéniens ont décidé que … Contrairement à la politique moderne.
La cité n’est pas seulement un ensemble de constructions, c’est un corps de croyances.
Diapo : Delphes, expression du culte dans la vie civique. Courant du 6e siècle avJC,
c?ur du monde religieux grec. La Pythie était présente dans ce sanctuaire.
Diapo : L’Omphalos, conservé dans le temple d’Apollon. « Nombril » du monde antique. Zeus a envoyé deux aigles, un en orient, occident ; l’Omphalos correspond au
point de rencontre, le centre du monde.
Pour rétablir une osmose entre les membres de différentes cités, on a un culte qui
s’installe entre les cités : Panathénées, fête de tous les athéniens, occasion de
concours sportifs entre cités : lien entre ces cités.
Diapo : Stade d’athène 330 avJC.
Diapo : Olympie, sanctuaire situé dans l’Altis. Fêtes périodiques dans ces sanctuaires : les Panigyries.
Un pays morcellé en 350 cités environs, réunis dans une célébration collective.
Cité est à la fois domaines des dieux et des hommes. Dans le polythéisme grec, il n’y
a pas d’opposition entre sacré et profane, politique et religieux. La naissance de la
cité va conditionner différents rapports au Mythe.
4.3) Les rapports au Mythe
L’épopée énonce le Mythe, la tragédie le met en question et la comédie le tourne en
dérision.
Epopée : grec : action de faire un récit (éthymologie).
Mythe : grec : suite de parole qui ont un sens (éthymologie).
L’épopée a pour but d’exalter un grand sentiment collectif, c’est une histoire qui peut
être transformé en légende.
Homère : aveugle, longs cheveux, bandeau. Représentation non réaliste.
La fonction du merveilleux dans l’épopée, c’est d’une part donner à l’action humaine
un immense écho, l’agrandir aux dimensions du monde. Et en même temps, donner
à ce monde un statut humain.
L’Iliade et l’Odyssée : épopées, Achille et Ulysse. Héros confrontés à des dilemmes.
Achille : choisir entre une vie brève et glorieuse, longue mais sans gloire.
Ulysse : choisir entre immortalité anonyme ou un existence mortelle couronnée de
gloire.
L’Iliade : Guerre de Troie, ? la mort.
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L’Odyssée : Après la chute de Troie, ? la survie.
Diapo : Le théâtre, tragédie entre autres. Lieu ouvert, adossée à une pente naturelle,
c’est un édifice à caractère politique et pédagogique.
Voir schéma des différentes parties du théâtre.
Hémicycle, Theatron (spectateurs), Thymèle, Orchestra, Parodos (couloirs d’accès),
Proskénion (scène), Skéné (Coulisse).
5e siècle avJC, surgit un genre tout à fait nouveau qui est la tragédie. La tragédie fait
l’objet d’innovations institutionnelles, ce type de spectacles est organisé suivant les
règles de la cité. Genre qui va atteindre son apogée en moins d’un siècle. Le moment
tragique implique une interrogation problèmatique sur ce qu’est l’homme, le rapport
de l’homme à ces actes, ses fautes, sa vengence, la e rétablissement de la justice.
Autant de problèmes soulevés sur lesquels il est difficile de se positionner.
Diapo : Pièce d’Euripide, récit durant la guerre de Troie.
Généralement les grandes tragédies tournent souvent autour de crimes de sang,
quelqu’un est toujours assassiné à la fin ou au début. La tragédie utilise le vocabulaire du droit. Elle est liée au fondement du jugement des crimes de sang.
Les familles de personnages dans la tragédie sont continuellement confrontées entre
un passé légendaire et la malédiction des dieux. Souvent le crime répond au crime.
Fondamentalement, le théatre grec ne met pas en scène des personnages, ce qui
importe, c’est le récit. La tragédie grecque est un espace maîtrisé, une simulation où
on vérifie des hypothèses juridiques. Souvent elle s’attache à montrer d’un point de
départ on aboutit à une catastrophe.
Les personnages sont ni méchants, ni méprisables, la différence c’est que ce sont
souvent des héros. La catastrophe ne vient pas de leur méchanceté, en fait, les hommes sont construits de telle manière que sans être méchants ils commettent une
faute qui s’insère dans un ordre cosmique, civique et religieux.
Le geste se détache de son auteur, la porté de l’acte dépasse ce que voulait l’auteur.
Les conséquences dépassent souvent les choix.
La tragédie renvoit l’homme à se questionnner sur lui-même. Souvent les choses
nous échappent. La catarsice.
Cf. : Photocopie Masque de Dionysos.
Dionysos incarne l’irruption de l’étrangeté, de l’altérité au sein de la vie civique, la part
Sauvage qu’il faut s’approprier pour être heureux.
Il n’y a que 3 dieux représenté de face : Dionysos, Gorgone, Artémis.
Souvent les perso sont représentés de profil, la scène laisse penser que tout se joue
entre les persos que l’on regarde, qui se regardent. Il est question d’un principe identitaire d’une mise en récit des persos qui est transgressé par ces 3 dieux.
Dionysos est le dieux de l’altérité donc il est courant qu’il transgresse le mode de
représentation.
Réciprocité entre voir et être vu. Voir c’est être visible, vivre.
A travers le visage on offre ce que l’on voit des autres et de soi même. Dionysos, dieu
de l’altérité tant pour les dieux que pour les hommes. Il cultive la folie, partout à la
fois. Il possède par son masque, son regard. Il supprime les frontières entre dieu,
homme et animal, il perturbe ces frontières.
Souvent, on a un dieu qui joue à être un homme ou le contraire ? Soit régression vers
la bestialité soit une communion parfaite avec un idéal.
D’une certaine manière, refuser Dionysos c’est refuser l’autre, refuser l’autre c’est
refuser sa propre identité, donc devenir autre. Dionysos nous dépayse de nous
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même. L’univers de la stabilité et de l’identité accepte cette altérité qui justement l’humanise.
Artémis, divinité éducatrice de la jeunesse.
4.3.3) La comédie
La comédie s’oppose à la tragédie sur plusieurs plans. Tons familier, quotidien qui
s’oppose à la tragédie.
Aristote, la tragédie veut représenter « Les hommes supérieurs aux hommes de la
réalité » et la comédie les « hommes inférieurs ».
Aristophane : 4e siècle avJC
4.4) Le Mythe
D’une manière générale, philosophie, amour de la sagesse. Remise en question du
prétendu savoir qu’on prétend posséder. Les enjeux, les règles du jeu politique, des
pratiques de discours politique dont la philosophie va bénéficier. La philosophie va
apporter sur la place publique le savoir, pour être argumenté. Des écoles philosophiques vont voir le jour.
4.4.2) Le mythe de Prométhée
Il explique les origines de la technique donnée aux hommes en 3 actes.
L’histoire se passe à l’Age d’Or, une époque où les dieux ne sont pas encore séparé
des hommes, ils ne connaissent ni le travail, ni les femmes. Prométhée va être chargé
officiellement de séparer les deux mondes, il va truquer la part des dieux.
Zeus va se venger de cette tromperie, il refuse le feu aux hommes. Prométhée va
voler le feu des dieux pour le donner aux hommes
Zeus demande à Héphaïstos de créer la Femme, une sorte d’image fallacieuse.
Pandore, ancêtre de la femme.
Souvent, on a un rituel qui est resté : brûler la mauvaise graisse et les os pour les
dieux, et garder la chair pour les hommes.
Cette faute initiale de Prométhée marque la condition humaine, travail, fatigue, mort.
Ce mythe est une manière imagée de montrer les rapports des dieux et des hommes.
Epyméthée, frère de Prométhée, symbole de la contemplation, celui qui a oublier de
donner des défenses naturelles (Actimel). On décèle des contradictions, ces préceptes philosophique préfèrent la contemplation conceptuelle à l’action technique :
généralement Socrate vise plutôt un idéal intemporel, Epyméthée.
Maui, équivalent de Prométhée, dans les civilisations océaniennes. Un trickster, va
déranger l’ordre.
4.5) Le fabriquant d’images dans la cité
A travers ces images, la cité affirme son identité, dans l’antiquité, l’image peut avoir
3 exceptions, le rêve, apparition susciter par un dieu, image d’un défunt. L’image est
inséparable de la cité, rendre grâce aux dieux, établir des liens entre hommes et
dieux. L’image distingue la cité civilisée des barbares.
Le statut du fabriquant d’image c’est 2 choses : maître de techniques et c’est un artisan qui est attaché à son atelier. Occupations répétitives, ennuyantes, pour créer dif-
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férentes choses.
La philosophie du beau est née en Grèce au 4e siecle avJC. Socrate invitait ses disciples à définir le Beau, le Bien, le Bon, le vrai, chercher des concepts généraux abstrait. La métaphysique de Platon, postule, qu’il existe un monde sensible qui est mensonger et la raison doit dépasser le monde sensible pour les idées. Platon condamne
les arts de l’image qui reproduisent les apparences mais en ignorant les choses.
Le Beau, chez Platon :
L’intégrité
L’Harmonie
La simplicité
L’immobilité, car la perfection se suffit à elle-même
La Félicité
La Clarté
La Vérité
La beauté n’a rien à voir avec les arts d’imitation, infériorité du fabriquant d’image par
rapport aux 9 degrés d’excellence :
La vie Philosophique
…
7) Le fabriquant d’image
8) Le sophiste
9) Le tyran
La relation entre le Beau et l’art n’est pas réciproque. L’image n’est pas puissante à
reproduire le beau parfait.
Platon va parfois comparer Socrate à un Silem, laideur physique.
Les Muses, Diapo : il n’y a pas de muses de la Peinture, Sculpture, Architecture. Elles
personnifient les sources d’inspiration divine.
4.6) Dimension interculturelle de l’hellénisme
Un nom qui désigne soit la civilisation grecque
Depuis le début du 3e sicle av JC, l’Hellénisme n’est plus exclusivement « grec ». Il
imprègne le bassin méditerranéen, se mele à différentes cultures parentes mais non
identiques.
4.6.1) L’anthropomorphisme
Le polythéisme grec a opté pour l’Anthropomorphisme, représentation du corps
humain, on a une évolution de la statuaire vers un mimétisme du corps humain.
Diapo : Cléobis et Biton, (Kouros et Koré) sanctuaire d’Apollon, marbre. Période
archaïque (-700 et -480), inspiration égyptienne de part la coiffure, marques des différents parties du corps. Souci anatomique. Ces 2 jumeaux sont des figures votives,
des offrandes en vue d’un v?ux. Représentation idéalisée qui dépasse l’existence
individuelle des modèles exposés.
Diapo : Statue d’Adjema, Egypte. Le Kouros grec s’est dégagé du support dorsal qui
était utilisé en Egypte. Généralement le Kouros grec est totalement nu.
2nde période : La période classique (480 et 320 avJC)
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Diapo : Le Doryphore par Polyclète, porteur de lance. La nudité héroïque, convention
culturelle. Le déhanchement qui se rapproche d’une posture plus vraisemblable.
Proportions idéalisées entre le corps et la tête.
La statuaire grecque fait contempler l’harmonie cosmique qui est incarné dans une
individualité particulière, intermédiaire entre singulier et universelle. Le corps humain
avec ses membres est à l’image de l’harmonie dans la cité avec ses membres
citoyens.
Pas de volonté de figurer un être en particulier, viser un intemporel, un universel, un
canon.
L’art hellénistique (322 et 50 avJC)
Diapo : Laocoon et ses fils. La sculpture s’intéresse plus à l’individu lui-même, recherche d’expressivité plus marquée, traits singuliers, psychologiques. Laocoon était un
héros troyens étouffé par des serpents, douleur extrême, impuissance d’un mortel
condamné par les dieux.
Diapo : Kouros de Motyé, influence grecque sur l’art Punique (Carthage). Rupture
avec la nudité héroïque par la tunique d’origine punique. Fluidité des plis.
Les images continuent à proliferer malgrès la condamnation de Platon.
4.6.2) L’Hellénisme de Rome
Hellénisation de la culture romaine. Ressemblances sur le plan mythologique, forte
dépendance de la représentation hellénique. Emprein du panthéon grec dans le panthéon romain.
Arès = Mars
Athéna = Minerve
Héphaïstos = Vulcain
Diapos : Doryphore et Auguste de Prima Porta, les archétypes grecs inspirent les statues romaines en pied qui représentent notamment des empereurs. Différence fondamentale, le Doryphore ne vise pas une personne en particulier alors que l’Auguste
représente un empereur ? statue d’art officiel, légitime le pouvoir romain. Traits particuliers, pour la reconnaissance. L’Auguste de Prima Porta est porteur d’une histoire,
rappel d’une victoire militaire (54 avJC). Il ne retient comme nudité que de ses pieds.
Architecture : Temples grecs :
Temple à antes : un temple qui comporte souvent des piliers en cornier, en coin.
Temple prostyle : présente un portique sur sa façade antérieure.
Temple amphiprostyle : présente un portique sur les deux façades.
Temple périptère : un portique qui entoure complètement l’intérieur.
C’est presque une grande sculpture, le vide intérieur du temple n’est pas destiné à
être occupé, espace interne quasi clos : demeure impénétrable des dieux.
Déroulement des rites à l’extérieur. Souvent le temple grec abrite une statue du dieu,
donc ces statues ne sont pas forcément destinées à être vus du public.
Diapo : Temple de Portunus, romain. Les rites romains modifient les formes d’accueil
du temple grec pour l’adapter à d’autres pratiques de culte. Compromis entre la tradition grecque et étrusque. Temple pseudo-périptère.
Rome va connaître le béton romain, innovation technique majeure. Mélange de chaux
et de sable. Structure en béton qui s’affine et se régularise au cours des siècles.
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Diapo : La Basilique Ulpia et Sainte Sabine (422- 430). Les romains reprennent le système de colonnades à la différence qu’ils vont les transplanter à l’intérieur. Espace
polyvalent monumental qui sert pour le commerce, la justice et des échanges.
Diapo : Aqueduc de Ségovie
Diapo : Arc de Titus
Diapo : Le Colisée, le peuple et l’empereur ne sont jamais aussi proches qu’au
Colisée, lieu de divertissement, arène contenant 50 000 visiteurs.
Sénèque : « L’être humain, autrefois sacré, est ici massacré pour amuser ses semblables. »
Avec du pain et des jeux l’empereur tient le peuple.
Diapo : La louve du Capitole, Rome crée son propre mythe de fondation urbaine :
Remus et Romulus. Tout comme Carthage, elle-aussi, se dote de son mythe basé sur
la fuite et la ruse de la reine Didon.
4.6.3) Les guerres Puniques
Les guerres puniques ont été appelées ainsi car les Romain appelaient les
Phéniciens, les punis.
Victoire finale de Rome qui va finir par soumettre Carthage. On prète à l’image des
pouvoirs qui sont associés aux armes.
Diapo : Cuirasse de bronze à tête de Gorgone et à tête de minerve. Les guerriers placent des images hideuses sur leur boucliers afin de repousser les esprits maléfiques.
Cette cuirasse n’était pas forcément à disposition du simple soldat.
Dès l’achévement des guerres puniques, vers 146 avJC, Rome connaît une expansion continue de l’Empire Romain, qui au courant du 2e et 3e siècle avJC, devient
éclectique. Les territoires des anciens royaumes hellénistiques sont absorbés, la
méditerranée devient une mer romaine. L’art Romain est issu d’une époque durant
laquelle les grecs possédaient la totalité des moyens d’expression et les romains la
totalité du pouvoir.
La chute de l’empire Romain en 476 apJC.
4.7) Genèse du monothéisme
Des nomades hébreux partent de Mésopotamie avec Abraham (1800 avJC). Ils sont
successivement retenus captif en Egypte puis déporté à Babylone.
Le peuple hébreux va prendre un tout autre chemin, monothéisme qui va prendre de
l’importance après l’empereur romain.
L’Alliance : la collaboration étroite entre l’homme et Dieu (Yahvé), un Dieu de toute
l’humanité qui élit un peuple particulier à la suite des échecs répétée des hommes.
Cette élection d’Israël relève plus des devoirs que des droits. C’est ce choix qui se
traduit par des lois dictée aux hébreux sur le mont Sinaï.
La Révélation : Le peuple est conduit au mont Sinaï où va lui être révéler son principe
de fonctionnement, c’est la descente de la parole divine, son incarnation progressive
par le peuple d’Israël. C’est un évènement qui manifeste la volonté de Dieu mais non
pas ce que Dieu est lui-même. Au Sinaï, le peuple hébreux est appelé à une responsabilité universelle.
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On cesse de croire aux astres, aux puissance naturelles comme dieux : Moïse va libérer le peuple hébreux de la nécessité d’interprêter les signes de la nature. En effet,
Moïse va sur la montagne de l’Horeb pour passer avec Dieu un contrat, qui va écrire
une fois pour toute ce qui est permis et interdit : les 10 commandements.
« Tu n’auras point d’idoles ».
Diapo : Moïse de Michel-Ange, semble ignorer superbement le commandement « tu
ne fera point d’idole ».
Dieu, dans le judaïsme et irreprésentable.
Diapo : La création d’Adam. Adam est crée au contact du doigt divin, alors que dans
les recits hébraïque, il est crée par son souffle : liberté.
L’historien d’art Vasari de la Renaissance ira même jusqu’à dire que l’Adam de
Michel-Ange est comme recrée par Dieu lui-même.
On raconte la création par l’écriture, le Tétragramme sacré :
Yahvé, 3 caractères : existe avant la création du monde, à la fois antérieur et extérieur
à la création, hors de porté des hommes, indépendant de sa création. Cela donne une
éternité différente des divinités antiques. Par rapport au précepte, « tu ne fera pas
d’idole », l’énergie créatrice des lettres surpasse l’image car Dieu crée le monde par
la parole et l’alphabet hébreux (22 lettres).
Le Zohar, ouvrage du 13e siècle : « les lettres existaient avant même la création du
monde, Dieu les contemplait, jouait avec elles, quand Dieu crée le monde, les 22 lettres se présentent à lui, elles vont comparaître en ordre inversé, elles supplient de
créer le monde avec chacune d’elles. »
Récit de la création du monde.
Diapo : Représentation symboliqe de l’univers hébraïque. Elle se distingue par la
forme carrée de la Terre, par l’importance qu’elle accorde aux vents (manifestés par
les douzes « portes des vents ») et par la conscience qu’elle donne de l’immensité
du cosmos : Dieu est au-delà de la représentation « au plus haut des cieux ».
Diapo : Yahvé et le buste de Jupiter vieux. Le chrétien n’accepte pas la cohabitation
entre le Dieu unique et les divinités païennes. Alors que l’élite païenne cultivée conçoit
que l’on peut avoir une cohabitation, donc on retrouve des ambiguités dans les représentations.
Les chrétiens vont se situer dans une voie moyenne entre les dieux du polythéisme
et l’interdiction des images chez les juifs. Au niveau de l’image, on ne sera ni dans
l’excès d’image, ni dans l’iconoclasme juif.
Ouvrage essentiel, la Torah.
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