Kin-Ball

Transcription

Kin-Ball
Clés
pour la
Kin-Ball
#
12
Hébertisme,
un sport nature
Ministère de la Communauté française
| Direction générale du Sport
2005
Découverte
1
Kin-Ball
5
Le Kin-Ball à l’épreuve du cours d’éducation physique
Entretien avec Eric Tirlo, enseignant d’E.P.
Échauffement
7
L’échauffement (en gymnastique artistique) - 2e partie
Jacques ROBE
Plein Air
20
Hébertisme, un sport nature
Internet
23
www.funkidsbasket.be
Informations
25
Colloques
26
À livres ouverts
D
É
C
O
U
V
E
R
T
E
Kin-Ball :
un sport
pas comme
les autres !
Benjamin STASSEN
Chargé de la publication
Envie de renouveler l’animation sportive ? De remotiver des élèves réticents ? De retrouver le goût de
l’inédit ? De favoriser le fair-play ?
Le Kin-Ball,
remède pour les démotivés !
Un terrain (aux dimensions variables…), un énorme
ballon, 3 équipes mixtes de 4 joueurs, et le respect
mutuel comme règle de base : il n’en faut pas davantage pour relancer les plus rétifs. Suivez le guide.
« Prenez un sport peu coûteux, très accessible et fort
spectaculaire. Mélangez-le avec un respect total des
règles, des officiels et des joueurs. Extirpez toute la
violence qui habite en temps normal les disciplines
sportives. Saupoudrez légèrement avec un esprit
d’équipe inébranlable. Laissez reposer durant trois
périodes et vous obtiendrez un formidable plat :
le Kin-Ball ».
Mario Demers
Dans les années ’80, comme beaucoup de ses collègues, un professeur d’éducation physique canadien,
Mario Demers, était confronté à un taux d’absentéisme décourageant. Pourquoi, s’interrogeait-il, une
si piètre motivation ? Le mouvement, le jeu ne sontils pas naturels ?
À s’interroger, on finit par trouver des éléments de
réponse ! Parmi les réticents, les uns déploraient la
passivité à laquelle les condamnait la répartition des
élèves en équipes alternant la montée au jeu ou la
‘mise au banc’. D’autres regrettaient d’être peu habiles et de faire perdre leur équipe, subissant les quolibets et moqueries des ‘meilleurs’, irrités et impatients devant tant de maladresse !
Comment réconcilier les uns et les autres ? Mieux :
comment les faire coopérer en leur rendant le goût
du jeu, et de surcroît, le respect mutuel ? Même
entre sportifs confirmés et débutants ?
3
D
É
C
O
U
V
E
R
T
E
“Un règlement
aussi simple
met aussitôt
les débutants
à l’aise, quels
que soient
leurs
antécédents
sportifs ou
leurs capacités
physiques.”
De ce constat naquit l’idée d’un nouveau jeu sportif,
d’un apprentissage rapide et intégrant la solidarité et
le fair-play au cœur même de ses règles, boutant
toute critique, tout contact physique hors-jeu. Un
jeu basé sur un système de trois équipes pour augmenter la parité entre elles, équilibrer le niveau de
jeu et favoriser une plus grande participation de
tous les joueurs. Un jeu tout simple : comment
attraper un énorme ballon avec n’importe quelle
partie du corps, avant qu’il ne touche le sol avant de
le relancer aussitôt ?
Des règles simples
4
Au terme de plusieurs mois d’essais et erreurs, Mario
Demers mit au point un nouveau jeu centré autour
d’un énorme ballon d’1,20 m de diamètre, pesant à
peine un kilo, accessoire insolite et dénué de toute
agressivité, suscitant l’étonnement amusé des nouveaux venus.
Des règles très simples et une technique réduite à sa
plus simple expression devaient par ailleurs permettre à tout un chacun de s’initier en deux temps
trois mouvements au nouveau jeu appelé Kin-ball.
Trois équipes mixtes de 4 joueurs - dossards gris,
noirs et roses - se dispersent dans la salle de gym
(jusqu’à 21 m sur 21 m), dont les murs, plafond et
objets (paniers de basket, bancs, lampes, etc.) sont
toutefois considérés “hors limites”. Aucun équipement – ni filet, ni but, ni marquage - n’est donc
requis, hormis le gros ballon ‘Omnikin’, terme
choisi dans un souci d’universalité tout en faisant
référence à l’étude du mouvement.
L’une des trois équipes, ‘au service’, prend possession
du ballon : accroupis au centre du gymnase sous le
ballon, deux équipiers le soutiennent solidairement,
un 3e le touche tandis que le 4e équipier frappe le
ballon pour le premier service. Les quatre joueurs
des deux autres équipes sont positionnés en carré
défensif, prêts à capter le ballon pour l’immobiliser
et le servir à nouveau.
Au moment de servir, le serveur crie ‘Omnikin’ suivi
de la couleur de l’une des deux équipes adverses,
appelée à la réception, et frappe le ballon avec un ou
deux bras dans une trajectoire ascendante ou horizontale.
Pour l’équipe à la réception, le but est d’attraper,
avec n’importe quelle partie du corps (sans l’emprisonner entre les bras ni le tenir par l’encolure), le
ballon avant qu’il ne touche le sol, pour le contrôler,
l’immobiliser et le relancer à une autre équipe.
D
À défaut d’attraper le ballon avant qu’il ne tombe
par terre, l’équipe à la réception est fautive et les
deux autres équipes marquent chacune un point.
C’est aussi le cas en cas de faute : servir le ballon
hors limites (il heurte un mur, le plafond ou tout
autre objet du gymnase), en trajectoire descendante
ou à moins de 2,40 m (service trop court).
De plus, un joueur ne peut servir le ballon deux
fois de suite. De même est fautive l’équipe dont le
joueur touche le ballon lorsque celui-ci poursuit sa
course hors limites.
L’arbitre siffle une fois pour arrêter le jeu et replacer
le ballon où la faute a été commise, où il est remis en
jeu par l’équipe fautive après deux coups de sifflet de
l’arbitre.
L’équipe qui mène au pointage à la fin d’un match de
trois tiers temps de 15 minutes chacun l’emporte. Un
temps de 3’ est alloué entre chaque période. La remise
en jeu des deuxième et troisième tiers temps est effectuée par l’équipe qui a le moins de points au marquoir.
Simple et amusant
Un règlement aussi simple met aussitôt les débutants
à l’aise, quels que soient leurs antécédents sportifs ou
leurs capacités physiques.
É
C
O
U
V
E
R
T
E
Pourtant, le Kin-Ball, à l’instar d’autres sports collectifs de ballon, sollicite intensément un bagage
technique : locomotion et manipulation sont sans
cesse relancées, comme en volley ou basket, mais il
est impossible de concevoir un match ‘mort’ où le
jeu est monopolisé par les joueurs confirmés au
détriment des débutants, puisque tous les équipiers
doivent se disperser avant de se rassembler autour du
ballon en phase de réception.
Par ailleurs, la pratique du Kin-Ball est modulable
selon l’âge des pratiquants, comme la plupart des
autres sports collectifs, avec l’avantage que pour les
aînés, le ballon sera plus lent et plus gros.
À l’école
Au niveau des écoles primaires, le ballon attire irrésistiblement les élèves, impressionnés par sa grosseur, sa légèreté et sa manipulation aisée par les plus
jeunes. Même plus âgés, les élèves fâchés avec l’éducation physique et le sport en général retrouvent la
possibilité de renouer avec le jeu collectif.
L’activité ne requiert pas d’habiletés techniques précises et permet aux élèves de différents niveaux d’habileté d’y participer avec succès. Tous les participants se retrouvent en effet en position d’égalité
“Le Kin-Ball est en effet une
activité physique aussi bien
ludique que compétitive.”
5
D
É
C
O
U
V
E
R
T
E
étant donné la solidarité indispensable : aucune
attaque individuelle n’est possible, seule la coopération l’emporte : les maillons forts de l’équipe doivent stimuler les maillons faibles pour assurer la
réussite collective.
Le jeu ouvre d’ailleurs d’infinies perspectives pédagogiques mobilisant les composantes motrices, la
perception de l’espace à menacer ou à protéger (distance, niveau, direction) mais aussi du temps (coordination et synchronisation des déplacements entre
équipiers)…
Les fédérations sportives de l’enseignement libre et
officiel ainsi que certaines communes et plusieurs
écoles ont déjà acheté les fameux ballons ‘Omnikin’,
seul accessoire indispensable, mais breveté, et
marque déposée, dont le monopole limite encore
l’essor d’un jeu sportif qui ne demande qu’à devenir
universel.
Le Kin-Ball pourrait du reste s’adapter aisément au
milieu professionnel pour offrir aux employés d’une
entreprise l’occasion de bouger, de communiquer, de
coopérer et de se relaxer dans un environnement
d’esprit sportif.
monde, le Kin-Ball s’est aussi implanté dans plusieurs pays d’Europe et a été introduit en Belgique
en 1999 sous l’impulsion de Damien Vandeberg,
licencié en éducation physique et directeur technique de la fédération belge, habilitée depuis septembre 2002, à dispenser la formation des entraîneurs, arbitres, éducateurs et directeurs.
À ce jour, plus de 150 personnes ont reçu le diplôme
d’entraîneur/arbitre niveau 1 reconnu par la Fédération internationale de Kin-Ball et une quarantaine de
clubs (dans la région de Liège et à Bruxelles surtout)
regroupent quelque 500 membres, le moitié du
nombre minimum pour que la Fédération belge
puisse être agréée par la Communauté française.
S’il n’existe pas de championnat hebdomadaire,
contrairement aux sports collectifs traditionnels, la
fédération belge organise chaque année trois grands
tournois toutes catégories (novembre, février et avril)
tandis que des rencontres amicales inter-clubs sont
organisées entre les différents clubs.
Le Kin-Ball est en effet une activité physique aussi
bien ludique que compétitive. S’il favorise des qualités humaines - esprit d’équipe, coopération, respect
des autres, communication, égalité, responsabilité
– c’est aussi un sport collectif à part entière exigeant un effort physique complet : force, souplesse,
endurance et coordination.
Le Kin-Ball a été promu discipline officielle aux
Jeux de la Francophonie canadienne en 1999, le
premier championnat du monde à Québec (2001)
voyant la Belgique obtenir la médaille de bronze,
derrière le Canada et le Japon, et remporter la
médaille d’or lors du premier championnat d’Europe à Angers (2003).
La première Coupe du Monde organisée hors
Canada l’a été cette année dans notre pays, à Ans
(Liège), du 2 au 5 novembre, avec la participation
160 joueurs et joueuses (Belgique, France, Espagne,
Suisse, Allemagne, Canada, USA et Japon)… ■
Un jeu… très sportif
6
Originaire du Québec, où il est devenu le premier
sport en importance en parascolaire au primaire, le
Kin-Ball a gagné plusieurs pays du Nouveau Monde
mais aussi l’Asie, notamment le Japon, où il est
reconnu comme discipline officielle du programme
d’enseignement primaire et constitue un outil pour
l’apprentissage de la coopération.
Pratiqué par plus de 2,5 millions de joueurs dans le
Fédération belge de sport Kin-Ball
Damien VANDEBERG
Rue de Battice 87
4880 AUBEL
087 / 44 63 96 ou 44 56 39
0496 / 33 02 82
www.kin-ball.be
D
É
C
O
U
V
E
R
T
E
Le Kin-Ball
à l’épreuve
du cours
d’Éducation
physique
Eric Tirlo est professeur d’E.P. à
l’École Henry Frick à SaintJosse-Ten-Noode. Depuis deux
ans, il a introduit le Kin-Ball et
se félicite de ce choix. Un petit
entretien pour en savoir plus…
Pourquoi avoir privilégié le Kin-Ball ?
J’ai découvert ce sport, il y a plus ou moins deux ans
et demi par le biais d’une formation FSEOS animée
par Damien Vandeberg, conseiller technique à la
fédération de Kin-Ball.
Ce qui a tout de suite été plaisant dans ce sport, c’est
la mise en situation de jeu rapide ainsi que la mixité,
tant au niveau des sexes qu’au niveau des âges et
des différentes spécificités de chacun. Il y a une
réelle dynamique de groupe qui se crée à travers
cette activité, une cohésion qui s’installe, bref une
véritable symbiose automatique pour faire fonctionner le jeu.
Le fait que ce sport ne soit pas encore très connu et
peu médiatisé dans nos pays européens amène à une
réflexion plus pure : on ne fait pas ce sport pour
‘ressembler à’ ou pour ‘faire comme’ mais bien par
envie d’exploiter une activité nouvelle pleine d’entrain et où tout est encore possible.
L’originalité du Kin-Ball est aussi liée à son approche éthique ?
En effet, la société actuelle nous impose des schémas
de vie qui nous font bien souvent oublier des valeurs
fondamentales : la Fédération belge de Kin-Ball est
en pleine expansion et, d’un point de vue évolutif, je
pense que les enfants doivent être au fait d’activités
nouvelles qui concilient respect, amusement, plaisir
de l’effort, mais aussi l’entraide et la coopération.
Cela doit nous inciter à développer des activités de
type Kin-Ball afin de revenir vers des valeurs saines.
Les enfants sont trop sujets à la violence, à l’incompréhension, au non-partage; ici, c’est tout le
contraire que l’on demande à nos jeunes joueurs
qui trouvent tous une place active dans un jeu commun. Il n’y a pas de forts, ni de faibles, ce qui n’est
pas dédaignable quand on sait que certains enfants
n’osent pas participer faute de moyens (en termes
physiques). La conception même de ce sport laisse
une place aux enfants différents et de sexe opposé.
Chaque équipe se compose de quatre joueurs et
chacun d’entre eux est amené à réaliser et à se réaliser.
7
D
É
C
O
U
V
E
R
T
E
Le Kin-Ball permet-il vraiment de surmonter certains problèmes en milieu scolaire ?
Pour ce qui est de surmonter les problèmes scolaires,
je pense qu’il faut rester lucide. Les problèmes sont
multiples et l’activité Kin-Ball ne peut à elle seule les
résoudre tous. Il me semble que l’essence même de
ce sport est de véhiculer de saines valeurs sur le terrain
de jeu, valeurs qui devront inévitablement être
transposées dans la vie de tous les jours afin d’en
améliorer les structures de fonctionnement.
Tout est fait ici pour que l’enfant soit mis en condition favorable de respect. Ainsi, à l’issue d’un match,
des points de fair-play sont accordés, ce qui représente une motivation supplémentaire.
Au-delà de la sanction d’arbitrage, il y a la dynamique positive qui peut apporter quelque chose en
plus plutôt que de retirer. Combien de sports
récompensent les équipes de cette manière ? On
peut donc dire que ce sport serait une passerelle
supplémentaire à la lutte contre la discrimination et
la violence sociale.
8
Eric, comment aborder la didactique du Kin-Ball ?
Le Kin-Ball est un sport à la portée de tous : vingt
minutes pour apprendre un sport avec un ballon de
1,22 m et trois équipes ! Une recette assez curieuse à
laquelle on a tout de suite envie de goûter quand on
est pédagogue du sport. Sans compter que l’approche de ce sport peut se faire de manière tout à fait
globale. Les notions de base sont assez rapides à
inculquer et permettent d’entrer directement de
plein pied dans l’activité proprement dite. Le jeu
évolue alors très vite vers sa finalité; à partir de là, le
cheminement classique vers les différentes techniques
de jeu se fait comme dans la plupart des autres
sports.
Personnellement, j’aime laisser les enfants découvrir les pistes techniques qui permettent de faire
progresser le jeu de cette manière, sans leur imposer
quoi que ce soit : ils découvrent par eux-mêmes,
tout en étant dirigés par la limite fixée par les règles,
bien entendu.
Quels conseils donneriez-vous à un enseignant néophyte ?
Si vous avez envie d’essayer le Kin-Ball ou que vous
en avez l’occasion, n’hésitez pas. C’est une façon de
pouvoir observer vos élèves dans un jeu tridimensionnel avec un ballon hors norme et avec des situations de coopération(s) obligatoires qui sont parfois en perte de vitesse dans des activités plus classiques. Pourquoi ne pas utiliser le Kin-Ball comme
tremplin au retour de valeurs saines dans les autres
sports ? ■
É C H A U F F E M E N T
L’échauffement
en gymnastique
artistique
2ère partie
Jacques ROBE
Docteur en éducation physique
Chargé de cours à la Haute École Francisco Ferrer
Responsable de l’Unité d’Enseignement
et de Recherche de l’Éducation physique
Assistant à l’ULB
[email protected]
Introduction
L’échauffement est une technique sportive de mise
en train qui utilise tous les types d’exercices permettant d’améliorer les capacités de performance en
vue de l’entraînement ou de la compétition.
Ce dossier, dont voici la seconde partie, s’intéresse
plus particulièrement à l’échauffement en gymnastique artistique, activité transférable à la gymnastique d’entretien, touchant un large public.
Cette structure peut du reste s’appliquer à une multitude d’activités sportives : il suffit de choisir des
exercices d’éducation motrice spécifiques à la discipline choisie.
Après l’exposé des principes méthodologiques et
d’exercices d’activation et d’éducation motrice et
gymnique, nous poursuivons par des exercices d’échauffement spécifiques à la souplesse et à la force,
précédant une séance d’échauffement (3e partie).
Exercices de souplesse
Les exercices de souplesse vont favoriser la mobilité
articulaire, fondamentale pour réaliser l’amplitude
des mouvements en gymnastique.
Cet entraînement va aussi permettre d’étirer les
grands groupes musculaires afin d’obtenir une
meilleure élasticité (prévention des lésions, récupération plus rapide) et un meilleur rendement musculaire au niveau de la force.
Rappelons que pour un maintien correct de l’élévation de la température centrale et musculaire, il faut
éviter de placer tous les exercices de souplesse en
bloc à la fin de l’échauffement au risque de voir la
température chuter.
9
É C H A U F F E M E N T
SOUPLESSE
Groupes musculaires
Exemples d'exercices
Muscles antérieurs de
l'avant-bras
1. Station 4 pattes, mains en supination
(étirer les muscles fléchisseurs des
doigts fort sollicités aux agrès)
Adducteurs de l'épaule
Exercices en abduction d'épaule :
1. Station genou, jambe gauche latérale,
bras droit en haut / flexion latérale
du tronc à gauche
2. Espalier - petite station écartée, bras
droit en haut, main droite fixée / ouvrir
latéralement l'angle de l'épaule droite
3. Espalier - petite station écartée, bras
gauche en haut et main fixée, main droite
fixée à hauteur de la hanche / ouvrir
latéralement l'angle de l'épaule gauche
Rétropulseurs de l'épaule
Exercices en antépulsion d'épaule :
1. Station genoux, mains avancées /
ouvrir l'angle des épaules par
abaissement des pectoraux
2. Espalier ou engin - station écartée,
tronc horizontal, bras en haut, mains
fixées / ouvrir l'angle des épaules par
abaissement des pectoraux
3. Station assise, bras en haut /
antépulsion avec partenaire
4. Pont (avec partenaire)
Antépulseurs de l'épaule
Exercices en rétropulsion :
1. chute dorsale / avancer le bassin en
direction des talons pour ouvrir l'angle des
épaules en rétropulsion
2. Station assise, tronc fléchi en avant,
bras en arrière et en haut (avec partenaire
qui pousse)
3. Espalier - suspension dorsale,
épaules en rétropulsion
10
Dessins
É C H A U F F E M E N T
SOUPLESSE
Groupes musculaires
Exemples d'exercices
Muscles du dos
et de la nuque
1. Station genoux assise, tronc fléchi en avant
Dessins
2. Couché dorsal / venir placer
les genoux au sol près des oreilles
3. Plinth - station assise, dos rond
Muscles antérieurs
de l'abdomen
(les grands droits)
Couché facial, mains en appui
sous les épaules / extension
des coudes en chute faciale
arquée (préparation : flic-flac)
Muscles interscapulaires
(rhomboïde, trapèze
moyen)
Petite station écartée, coude
gauche légèrement fléchi et audessus de l'horizontale /
pousser de la main droite sur le
coude gauche vers la droite
Psoas-iliaque
1. Fente avant, tronc vertical /
pousser les hanches en avant
Muscles postérieurs
de la cuisse
(ischio-jambiers)
1. Station assise, tronc fléchi en avant
2. Station debout, tronc fléchi en avant
3. Espalier - station accroupie élevée,
mains fixées / extension des genoux
et fermeture des Hs
Muscles antérieurs
de la cuisse
(quadriceps)
1. Station debout, 1 genou fléchi,
une main contre le mur / saisir le pied
en main et amener le talon sur la fesse
2. Station genoux assise / laisser
descendre le tronc en arrière
3. Grand écart antéro-postérieur
(étirement du quadriceps pour la
jambe arrière et des ischio-jambiers
pour la jambe avant)
11
É C H A U F F E M E N T
SOUPLESSE
Groupes musculaires
Exemples d'exercices
Muscles internes
de la cuisse
(adducteurs)
1. Station assise, genoux fléchis,
hanches en rotation externe, pied
contre pied / pousser les genoux au sol
2. 1/2 chute latérale
3. Station écartée (et grand écart latéral)
4. Station assise, jambes écartées
tronc fléchi en avant (étirement
des adducteurs, des ischio-jambiers,
des dorsaux) (écrasement facial)
5. Couché dorsal, 1 jambe à 60° / pousser la
jambe vers le bas contre une résistance pendant 6
secondes (1); le partenaire pousse ensuite la
jambe dans le sens d'une flexion de hanche (2)
Muscles postérieurs
de la jambe
(mollet : triceps sural)
1. Station assise, genoux fléchis, pieds
en mains / extension des genoux et
tirer la pointe des pieds vers soi
2. Espalier - fente avant, bras en haut,
mains en appui / poser le talon de la
jambe arrière à plat sur le sol
3. Station accroupie, jambes divisées,
mains sol / extension du genou arrière
en amenant le talon à plat au sol
4. Station 4 pattes / élévation du bassin par extension des genoux et pose des pieds à plat au sol
Muscles antérieurs
de la jambe
1. Station genoux assise
2. Station genoux, mains au sol
à hauteur des genoux / monter
le bassin par extension des genoux
3. Station genoux assise, mains
en arrière du bassin en appui
au sol / décoller les 2 genoux
12
Dessins
É C H A U F F E M E N T
EXERCICES DE FORCE
Ces exercices permettent d'apporter un renforcement musculaire pour les principales actions musculaires en gymnastique
artistique (CARRASCO, 1979). Nous complétons cette liste avec quelques actions complémentaires, également intéressantes en
gymnastique.
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Adduction épaule
1. Chute faciale / écarter les mains
latéralement et résister 6 secondes
en contraction statique
(ROBE, 1999)
Définition : rapprochement
latéral du membre supérieur
par rapport au tronc
Dessins
2. Engin avec élastique - station
écartée, bras latéralement, élastique
en mains / abaisser latéralement l'élastique
3. Station écartée, bras latéralement /
pousser les bras latéralement vers
le bas contre la résistance d'un partenaire
(important pour le travail aux
anneaux et la croix de fer)
Muscles sollicités :
grand rond, grand dorsal,
grand pectoral, longue
portion du triceps brachial
deltoïdes antérieur et
postérieur (<90°),
sous-scapulaire
Antépulsion épaule
(CARRASCO, 1979)
Définition : élévation du
membre supérieur vers l'avant
et le haut par rapport au tronc
4. Barres parallèles - suspension
brachiale, bras latéralement /
résister en contraction isométrique
5. Anneaux - suspension
brachiale, bras latéralement /
résister en contraction isométrique
1. Chute faciale / faire glisser les pieds
en avant et résister 6 secondes en
isométrie
2. Station assise, genoux fléchis,
mains sol / reculer par antépulsion
3. Face à face, bras avant / pousser
les bras du partenaire vers le haut
(partenaire A)
Muscles sollicités : chef
claviculaire du grand pectoral
deltoïde antérieur, coracobrachial, court biceps brachial
4. Espalier - couché facial, bras en
haut, mains sous le 1er échelon /
pousser contre l'échelon vers le haut
pendant 6 secondes
13
É C H A U F F E M E N T
FORCE
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Rétropulsion épaule
1. Chute dorsale / faire glisser les
pieds en arrière et résister
6 secondes en isométrie
(CARRASCO, 1979)
Définition : élévation du
membre supérieur vers l'arrière
et le haut par rapport au tronc
2. Chute faciale / faire glisser les
pieds en arrière et résister
6 secondes en isométrie
3. Station assise, genoux fléchis,
mains sol / avancer par rétropulsion
4. Face à face, bras avant / pousser
les bras du partenaire vers le bas
(partenaire B)
Muscles sollicités : grand rond,
grand dorsal, chef sternal grand
pectoral, longue portion du triceps
brachial, deltoïde postérieur
Répulsion
1. Pompage classique
(CARRASCO, 1979)
Définition : extension du
coude
Muscles sollicités : triceps
brachial, anconé
2. Pompage américain (frapper dans
les mains après la répulsion)
3. Pompage en levant 1 jambe à la
flexion des coudes
4. Pompage avec lancement 1 bras
latéralement et pivot de 90° du
corps après la répulsion
5. Pompage horloge : les pieds
servent de centre de mouvement et
les mains se déplacent après la
répulsion
6. Barres parallèles - appui /
pompages (push-up)
7. Barres parallèles - station assise
transversale, jambes écartées /
pompages
14
Dessins
É C H A U F F E M E N T
FORCE
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Traction bras
1. Banc - couché facial élevé, mains
fixées au banc / déplacement en
avant par traction de bras
(MAGAKIAN, 1971)
Dessins
Définition : flexion du coude
Muscles sollicités : biceps
brachial, brachial antérieur,
huméro-stylo-radial
(NB. dans les grimpers, il y a
une très forte participation du
grand dorsal)
2. Le partenaire A retient le partenaire B
aux hanches par traction de bras
et l'empêche de courir
3. Combat de traction à la corde
4. Grimper à la corde
5. Espalier - suspension faciale, bras
fléchis et menton au-dessus des
mains / résister 6 secondes en isométrie
6. Barre fixe à hauteur des épaules suspension faciale, mains fixées /
traction de bras
7. Barre fixe - suspension / traction de bras
Impulsion bras
(CARRASCO, 1979)
Définition : élévation
des épaules, membres
supérieurs levés au-dessus
de la tête (exemple : ATR)
Muscles sollicités : trapèze
supérieur, rhomboïde,
angulaire de l'omoplate
Définition complémentaire
(DE BAERDEMAEKER
& ROBE, 2003)
abaissement des épaules
lors des appuis
Muscles sollicités : trapèze
inférieur, petit pectoral,
grand pectoral
1. Chute faciale / déplacement en
brouette avec partenaire
2. Chute faciale / déplacement en
avant (arrière ou latéralement) par
impulsion des chevilles et des
épaules simultanément
3. Banc - station accroupie
transversale latérale, mains en
appui sur le banc / passer de part et
d'autre du banc par impulsion des
membres inférieurs et des épaules
en ATR jambes fléchies (placement du dos)
4. Sauts de lapin successifs
5. ATR et rebond par impulsion des épaules
6. Barres parallèles - appui / avancer
ou reculer par impulsion des épaules
15
É C H A U F F E M E N T
FORCE
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Fermeture
1. Station assise / élever 1 jambe
et frappe des mains sous la
jambe (idem autre jambe et 2 jambes)
(CARRASCO, 1979)
Définition : fermer l'angle
tronc/jambes en amenant les
jambes vers la poitrine,
poitrine vers les jambes
encore en rapprochant
simultanément les jambes
et la poitrine
Muscles sollicités :
les fléchisseurs de la hanche
(psoas-iliaque, couturier,
droit antérieur du quadriceps),
les abdominaux (les grands
droits, le petit oblique,
le grand oblique)
2. Couché dorsal, bras en haut /
ramener les 2 genoux sur la
poitrine (comme en salto
arrière groupé)
3. Espalier - suspension dorsale /
élévation des genoux ou des
jambes tendues sur la poitrine
4. Couché dorsal, jambes à la
verticale / un partenaire
essaye d'abaisser les jambes
et l'exécutant doit résister
5. Station assise, genoux fléchis,
bras en avant-haut / avancer
par fermeture-rétropulsion
(schème moteur important)
6. Couché dorsal, genoux fléchis,
mains sur le haut des cuisses /
redresser le tronc en longeant
les cuisses avec les mains
7. Couché dorsal, genoux fléchis
et jambes parallèles au sol,
mains sur les genoux /
redresser le tronc en longeant
les jambes avec les mains
8. Couché dorsal, bras en haut,
jambes à 60° / redresser le
tronc sur les jambes
9. Abdominal portefeuille
10. Barquette dorsale : oscillation
du corps en plaquant bien le
bas du dos au sol
16
Dessins
É C H A U F F E M E N T
FORCE
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Ouverture
1. Couché facial / redresser la
poitrine (idem avec les mains aux
épaules et les bras en haut)
(CARRASCO, 1979)
Définition : ouvrir l'angle
tronc/jambes en redressant la
poitrine par rapport aux jambes
les jambes par rapport à la
poitrine ou encore en redressant
simultanément les jambes et la
poitrine
Muscles sollicités : les dorsaux,
les ischio-jambiers (biceps crural)
1/2 tendineux et 1/2
membraneux),
le grand fessier
Dessins
2. Couché facial, bras en haut / redresser le
tronc et les bras (1) ; mouvement papillonné
des bras vers l'arrière au couché facial (2) ;
retour à la position initiale (3-4)
3. Station 4 pattes, 1 jambe à l'horizontale /
lancer la jambe vers l'arrière et le haut
4. Couché facial / lancer 1 jambe
vers l'arrière et le haut puis retour
(idem avec l'autre jambe et les 2 jambes)
5. Barquette ventrale : oscillation
du corps avec les bras en haut
6. Couché facial, bras en haut / redresser
simultanément les jambes et le tronc
7. Banc + galette de tapis - appui facial sur les
hanches, tronc et jambes vers le bas / redresser
simultanément le tronc et les jambes
Rotation
(BLAISE & ROBE, 1999)
Définition : rotation du tronc
(important pour le travail des
vrilles)
Muscles sollicités : petit oblique
grand oblique, grand dentelé
rhomboïde, splénius,
transveraire épineux
1. Station assise, mains nuque /
rotation du tronc
2. Couché dorsal, genoux fléchis,
mains nuque / redresser le tronc
et amener le genou droit au
coude gauche (1) ; retour au
sol (2) (idem autre côté)
3. Couché facial, bras en haut /
rotation longitudinale du corps
4. Couché latéral,bras en haut et
pieds fixés / redresser le tronc
5. Barquette latérale : oscillation
du corps avec les bras en haut
17
É C H A U F F E M E N T
FORCE
Actions musculaires
Exemples d'exercices
Gainage
1. Chute faciale sur les
avant-bras, pointe des
pieds en extension / tenir
6 secondes en isométrie
(CARRASCO, 1979)
Définition : obtenir un
alignement et une rigidité
entre le tronc et les jambes
par la contraction de toute
une série de muscles
2. Trépied et ATR / résister
à l'écartement des jambes
par un partenaire
Muscles sollicités : les
grands droits de l'abdomen,
les dorsaux, les ischio-jambiers,
le grand fessier, les adducteurs
de la cuisse
Impulsion jambes
(CARRASCO, 1979)
Définition : réaliser une
impulsion sur 1 ou 2 jambes
par un extension de chevilles,
de genoux et de hanches
Muscles sollicités :
extenseurs de la cheville
(surtout le triceps sural),
extenseurs du genou
(quadriceps),
extenseurs de la hanche
(ischio-jambiers, grand fessier)
1. Station debout / sautillements
sur place (1-2) ; sautillement
plus haut (3)
2. Station debout / sautillements
sur 1 pied (avant-arrière ;
latéralement)
3. Déplacement avant (arrière
ou latéralement) par sauts
successifs sur 2 pieds
(kangourou), sur 1 pied
(= petite pliométrie)
4. Banc - station debout élevée
transversale / saut st.éc.(1) ;
retour sur le banc (2)
5. Banc / sauts pieds joints
au-dessus du banc en slalom
6. Station debout / flexion
profonde des genoux (1) ;
saut vertical, bras en haut (2)
7. Sauter au-dessus de plinths
3 caisses en largeur
(pliométrie moyenne)
18
Dessins
É C H A U F F E M E N T
Il est intéressant d’entraîner le muscle dans ses différents modes de contraction que nous retrouvons par ailleurs dans le
contexte de la gymnastique.
MODES DE CONTRACTION ET EXEMPLES D’APPLICATION
Modes de contraction
Exercices
Concentrique
Applications
Liaisons explosives en agilité :
1. culbute avant groupée ;
saut vertical, bras en haut (2)
2. culbute avant groupée (1) ;
Salto avant groupé (2)
avec raccourcissement du muscle
(rapprochement des points
d’insertion)
Station accroupie, mains sol /
saut vertical, bras en haut
Excentrique
Réception pour :
1. les sauts
2. les sorties d’engins
avec allongement du muscle
(éloignement des points
d’insertion)
Station debout, bras arrière / fléchir rapidement
les genoux en position ‘squat’, bras en avant
Pliométrique
Détente dynamique pour les sauts
Excentrique rapide suivi
de concentrique
Sauts successifs pieds joints
au-dessus de plinths en largeur de 3 caisses
Isométrique
Montée à l’ATR en force
par flexion des coudes
(travail très statique du
triceps brachial)
Le muscle est en tension
mais sa longueur ne varie pas
Position de la « grenouille » sans appui des
genoux sur les coudes – tenue : 6 sec.
19
É C H A U F F E M E N T
LES TYPES DE FORCE
Il existe trois types de force que nous pouvons exploiter en gymnastique : la force-endurance, la force-vitesse et la force maximale.
La force-vitesse est la force prépondérante en gymnastique artistique où la plupart des mouvements balistiques doivent
s’exécuter de manière explosive.
La force-vitesse peut encore être mise en parallèle avec la notion de puissance comme suit : Puissance = Force x Vitesse
Il faut penser à muscler harmonieusement les agonistes et les antagonistes. Exemples : les abdominaux et les dorsaux, les
fléchisseurs et les extenseurs des coudes, les antépulseurs et les rétropulseurs d’épaule. Penser aussi à alterner les exercices de
force avec les exercices de souplesse.
Force-endurance
Force-vitesse
Force maximale
Définition
Capacité d’un groupe musculaire à
résister à la fatigue pour un effort de
longue durée. Une forme très
particulière, rencontrée en gymnastique,
est l’endurance de la force-vitesse, qui
implique un bon développement de la
capacité d’endurance aérobie
(avec oxygénation) et anaérobie
(sans oxygénation)
Force nécessaire pour permettre
le déplacement du corps, de
parties du corps ou d’un objet à
la vitesse la plus élevée possible.
Est fonction de la :
- coordination intramusculaire ;
- coordination intermusculaire ;
- vitesse de contraction ;
- force de contraction
La plus grande force
possible qui peut s’exercer
volontairement contre une
résistance.
Est fonction de la :
- coordination intramusculaire
- coordination intermusculaire
Méthodes
d’entraîn.
adaptées
à l’échauff.
Répétitions endéans 30 secondes
Intensité : 30 à 50 %
(concrètement : poids du corps
ou partie du corps)
Répétitions : le plus grand nombre
possible en 30 sec. de travail
Rythme : moyen
Série : 1 x
Série explosive
Intensité : 30 à 60 %
(concrètement : poids du corps
ou partie du corps)
Répétitions : 10 x
Rythme : explosif
Série : 1 x
Série agoniste
Intensité : 40 à 60 % de la
charge maximale
(concrètement : poids du corps
ou partie du corps)
Répétitions : 10 x
Rythme : lent - Série : 2 x
Pause : 1 min entre les 2 séries
Exemples
1. couché dorsal, bras en haut / ramener
les 2 genoux sur le tronc (1) ; retour en
position initiale (2) ;
2. chute faciale (ou chute faciale avec
appui des genoux) / pompages
1. couché dorsal, bras en haut /
abdominal portefeuille avec
1 ou 2 jambes
10 pompages exécutés
lentement (2 séries)
3. barre fixe hauteur épaule suspension
faciale, pieds sol / traction de bras
20
2. 10 pompages rapides
3. couché facial, bras en haut /
redressement tronc et jambes (1) ;
retour au couché facial (2)
É C H A U F F E M E N T
LES TYPES DE FORCE
Force-endurance
Méthodes
d’entraîn.
adaptées
à l’échauff.
Exemples
Force-vitesse
Force maximale
Isométrie totale
Pliométrie
Isométrie 6 secondes
Choisir une position à
maintenir le plus longtemps
possible
Répétition : 1 x
Intensité : poids du corps
Répétitions : 6 à 10 x
Rythme : explosif
Série : 1-2 x
Intensité : poids du corps
Position : à la limite des
possibilités maximales
Durée : 6 secondes
Série : 1 x
1. Mur ou espalier – position
de la ‘chaise’ (contraction
statique des quadriceps)
1. Sautillements au-dessus
de 6 bancs
(pliométrie pour chevilles)
1. ATR / garder l’alignement
bras, tronc et jambes en
descente arrière (gainage et
rétropulsion) (1) ; garder
l’alignement bras, tronc et
jambes en descente avant
(gainage et antépulsion) (2)
(avec partenaire)
2. Sautillements au-dessus
de 6 plinths en largeur de 3
caisses (pliométrie pour
chevilles et genoux)
2. Chute faciale, bras fléchis
(contraction statique des
triceps brachiaux)
3. Suspension, bras fléchis,
menton au-dessus des mains
(contraction statique des
fléchisseurs des coudes et
des grands dorsaux)
3. Sauts de lapin sur un tapis
de 12 m (pliométrie pour les
impulsions bras et jambes)
4. Chute faciale / avancer
par impulsion bras et
chevilles simultanée
(pliométrie pour les
impulsions bras et jambes)
2. Barres parallèles –
suspension brachiale, bras
latéraux, poignets en appui
sur les barres / résister 6 sec
en adduction d’épaules
Vue aérienne :
4. Équerre (contraction
statique des fléchisseurs
des hanches et des abdominaux
■
21
P
L E I N
A I R
L’hébertisme,
un sport nature
L’hébertisme fêtait son centième
anniversaire cette année. Peu connue, cette
discipline d’extérieur est basée sur des
parcours d’obstacles naturels ou inspirés de
la nature sollicitant les gestes naturels de
l’homme. N’exigeant aucune qualité
physique particulière, conciliant mouvement
constant, diversité et simplicité en plein air,
cette ‘Méthode Naturelle’ d'éducation
physique offre d’innombrables possibilités
Georges Hébert
22
Discipline relativement mal connue, l’hébertisme
est aussi appelée Gymnastique Naturelle, d’après la
méthode créée voici un siècle déjà, par un marin
français, Georges Hébert.
Hébert avait eu l’occasion d’apprécier la vigueur et
l’aisance physique de peuplades indigènes en contact
direct avec la nature, une condition physique complète voire idéale, résultant de la seule pratique d’activités quotidiennes imposée par une économie de
survie…
Ayant eu l’occasion d’assurer le sauvetage de centaines de personnes suite à une éruption volcanique,
Hébert réalise qu’en de telles circonstances, seuls
les hommes physiquement et moralement forts peuvent être efficaces.
Préoccupé d’éducation physique, Hébert devait
s’inspirer de ces observations pour concevoir une
‘Méthode Naturelle’ n’utilisant que des mouvements
et des activités ordinaires pour développer l’endurance, la résistance, la force, la souplesse et la coordination. Et poursuivre une dimension morale : la
recherche d’une bonne condition physique est motivée par un objectif ultime, ‘être fort pour être utile’.
Devenu éducateur, Hébert est affecté à l’école des
fusiliers marins de Lorient où il révolutionne l’entraînement physique et lui confère un but que l’on
qualifierait aujourd’hui d’humanitaire : sauvetage
en mer, transport de blessés, secours lors de catastrophes, etc.
sans exiger de matériel onéreux.
À partir de 1920, il oriente son action vers les
enfants et les femmes, organise l’éducation physique
dans de nombreux établissements et forme des cadres à cet effet. De façon prémonitoire, il dénonce,
dans un ouvrage intitulé Le Sport contre l’Education
Physique, les abus du sport de compétition.
A sa mort, en 1957, Hébert lègue un précieux héritage didactique, toujours vivace !
L’hébertisme
Inspirée par l’activité soutenue et variée observée
chez les peuplades indigènes en pleine nature, la
gymnastique naturelle postule qu’il est possible d’atteindre un haut degré de développement physique
sans aucun artifice.
Hébert a dès lors regroupé des exercices en dix groupes fondamentaux, les ‘familles’ : marche, course,
saut, quadrupédie, grimper, équilibre, lancer, lever,
défense, natation. La combinaison d’exercices basés
sur les dix familles permettent, grâce à l’imagination
du moniteur, de varier cette gymnastique à l’infini,
ou presque...
Basé sur des gestes naturels et utilitaires, l’hébertisme s’appuie sur la course comme exercice de base
P
et préconise un déplacement continuel, continuité
du travail nécessaire pour développer la résistance
généralisée et en particulier le souffle, en produisant
une somme suffisante de travail et en utilisant au
mieux le temps imparti.
La Méthode naturelle s’appuie aussi sur quelques
principes de base :
- plein air : l’entraînement par la Méthode Naturelle s’exécute au grand air, en pleine nature,
aussi dévêtu que le permettent la température et
la décence ;
- liberté d’action : chacun ‘travaille’ selon son
rythme et ses capacités et règle individuellement
ses efforts pour obtenir le meilleur rendement
ou perfectionnement ;
- alternance des efforts contraires : si chaque
séance s’effectue sans aucune phase d’inaction
complète, elle comprend néanmoins des périodes de repos relatif, moments de détente obtenus par l’alternance continuelle de l’intensité
des efforts ou la succession des muscles sollicités
(bras, jambes) ou des mouvements (extension,
flexion…).
L E I N
A I R
Plateau ou parcours
Ce principe de l’alternance se trouve particulièrement bien appliqué sur plateau, quadrilatère, herbeux de préférence, où les pratiquants avancent de
front par groupes successifs (‘vagues’), traversent le
plateau en effectuant l’exercice proposé par le moniteur et reviennent à la base de départ, en file, par le
côté (contre-vague).
On peut aussi parcourir un itinéraire, campagnard
ou forestier, et y progresser tout en faisant les exercices que propose la méthode. Accidents de terrain,
obstacles naturels… : en général tout ce qui se
trouve sur le trajet peut être l’objet ou le moyen
d’un exercice (course en enjambant les flaques d’eau,
saut par dessus un fossé ou un arbre abattu, luimême parcouru pour solliciter le sens de l’équilibre…).
A défaut d’éléments naturels, on emprunte un ‘parcours Hébert’ : une piste jalonnée d’obstacles les
plus divers franchis en course ou marche continue (à
la différence de certaines pistes ‘santé’ où les exercices sont ‘statiques’).
Basé sur des gestes naturels
et utilitaires, l’hébertisme
s’appuie sur la course comme
exercice de base et préconise
un déplacement continuel, …
23
P
L E I N
A I R
Le plus souvent réalisés en bois et cordages, ces obstacles permettent l’exécution d’une grande diversité
d’exercices effectués ‘en mouvement’ : le parcours
comprend un espace de marche ou de course permettant la récupération entre les obstacles, dont la
nature et la disposition permettent l’alternance et la
gradation des efforts, notamment en tirant parti du
relief et de l’environnement.
Un sport non-compétitif
Chacun étant libre de pratiquer la méthode naturelle
selon ses possibilités et son rythme personnel, il
n’est pas rare de voir des sportifs de niveaux divers,
d’âges et de sexes différents, voire toute une famille
pratiquer ensemble les mêmes exercices. L’hébertisme exclut en effet tout esprit de compétition pour
privilégier l’épanouissement personnel, dans le
respect des limites de chacun.
Le parcours Hébert est également un endroit idéal
pour les écoles dont les professeurs d’éducation physique peuvent tirer parti pour organiser leurs cours.
Par ailleurs, différents clubs d’hébertisme (appelés
centres Hébert) ont vu le jour pour accueillir les
membres sur le parcours, accompagnés de moniteurs brevetés, lesquels sont souvent aussi professeurs d’éducation physique. Des aides-moniteurs,
brevetés également, collaborent à l’activité.
Discipline réconnue par l’ADEPS via la Fédération
belge d’Hébertisme et de Yoga, elle motive près de
280 membres affiliés à huit centres dont trois en
région liégeoise (Liège, Esneux, Visé). Avec l’appui
de la fédération, le nombre de centres existants est
bien entendu appelé à s’étoffer pour contribuer à la
propagation de la Méthode Hébert… ■
Informations:
04 / 368 62 69 (siège de la fédération)
www.fbh.be – [email protected]
24
I
N
T
E
R
N
E
T
www.funkidsbasket.be
Benjamin STASSEN
Chargé de la publication
1
Clés pour la Forme,
# 8, 11-20 ;
# 9, 12-14 ;
# 10, 7-12.
Coach à l’AWBB et à la F BRSB , entraîneur et
conseiller technique Basket auprès de l’ADEPS, JeanLuc Cornia a déjà exposé dans Clés pour la Forme
une approche originale de l’initiation au basket pour
les plus jeunes.1
Une approche dynamique visant l’apprentissage
continu et évolutif sous la forme d’un jeu de coopération et d’opposition, et non dans un processus
d’entraînement à un sport de compétition, exigeant
de nombreuses habiletés.
D’où le refus d’un championnat en catégories prépoussins et poussins : les ‘matches du samedi matin’
incitent en effet l’entraîneur à proposer - au mieux une forme ludique d’entraînement dans le but d’amener le plus vite possible certains enfants à être
capables de se débrouiller en match. Quitte à
créer… des frustrations, voire le découragement
chez les moins agiles. Certes, les quart-temps permettent à chaque enfant de monter sur le terrain :
mais est-ce alors pour y jouer ou pour regarder jouer
les autres, faute des compétences nécessaires ? Échec
qui semble confirmer à l’enfant que, décidément,
non, il n’est pas doué !
Or le but de l’éducateur est d’amener les enfants à
découvrir et à maîtriser toutes leurs ressources gestuelles et coopératives : un véritable éveil de l’enfant
à leur épanouissement moteur et socio-affectif.
Dans cet esprit, J.-L. Cornia et Nathalie Thirion entraîneur provincial Liège Mini-basket (20042005) – ont tenté de ‘baliser le parcours de formation des enfants pour les amener le plus vite possible
à maîtriser leur corps dans le temps et dans l’espace
afin de prendre goût et plaisir à l’effort physique.’
On vise donc à introduire peu à peu le jeu de coopération et d’opposition ‘inspiré’ du basket ball et non
à imposer le basket ball. Notamment en utilisant le
3 contre 3, étape nécessaire avant d’accéder au 5c5,
hors de portée des enfants avant 10 ans.
Tous les enfants acquièrent ainsi, par le jeu, l’aisance
qui leur permet d’aborder avec de solides bases techniques et stratégiques le jeu de coopération et d’opposition en 5c5. Il s’agit en effet de permettre à
tous les enfants d’en rencontrer d’autres et de prendre du plaisir à jouer ensemble grâce à des situations
25
I
26
N
T
E
R
N
E
T
globalement adaptées à leurs possibilités (ce qui n’est
pas le cas des matches précoces). L’AWBB a du reste
adopté le 3c3 comme alternative à la compétition
5c5 dans les catégories Pré-poussins et Poussins.
Du reste, l’objectif des rencontres en 3c3 étant de
laisser jouer – et donc d’essayer, quitte à ce qu’ils
commettent des erreurs - les enfants un maximum
de temps, une simplification des règles du basket
ball s’impose. L’arbitre doit dès lors s’adapter et faire
en quelque sorte office de coach sur le terrain : il
doit être capable différencier les infractions volontaires de celles qui sont dues à un manque de maîtrise et sanctionner la faute non plus dans le but de
pénaliser, mais de réguler le jeu dans un objectif
pédagogique.
Autant dire que cette approche éducative implique
une petite révolution mentale dans le chef des adultes :
les coaches sont en effet invités à se rencontrer dans
un esprit de coopération et non plus d’opposition : à
partager et participer à un projet commun plutôt
qu’à rivaliser dans l’espoir de vaincre autrui.
Tout comme les parents sont conviés à se rencontrer
dans un esprit de solidarité et à prendre part activement au bon déroulement de l’activité en tant que
partenaires-animateurs, et non spectateurs-adversaires.
Apprendre à apprendre et à partager par le jeu : la
maxime vaut pour les enfants comme pour les adultes ! ■
I
Athlétisme - Sprint
Coorganisé sous l’égide de l’ADEPS, du CGRI, de la LBFA et
du GEFA, un colloque ‘Sprint’ s’est tenu au centre ADEPS de
Jambes le 26 novembre dernier.
Outre un atelier pratique avec des athlètes ‘Jeunes Talents’ de
la fédération sur le terrain, plusieurs interventions :
- l’évaluation du sprinter ;
- la préparation musculaire du sprinter : Force ? Force
vitesse – ‘utile’ ? Quel compromis ?
- le départ : pour une meilleure mise en action ;
- optimalisation de la foulée du sprinter.
Infos : [email protected]
Droit du sport – les fédérations
Coordonné par l’Institut Cooremans, un colloque s’est tenu
le 29 novembre afin d’inciter les fédérations à s’interroger sur
leurs prérogatives, responsabilités et obligations.
Intervenants sociaux dans la diffusion du sport, les fédérations détiennent aussi les pouvoirs régulateurs internes de la
création du règlement du jeu, et du régime disciplinaire,
qui doivent s’apprécier dans le respect des droits des sportifs,
amateurs ou professionnels. Questions qui se posent aussi
bien à l’égard de leurs membres, sportifs ou clubs, qu’à l’é-
N F O R M A T I O N S
gard de tous leurs partenaires externes, dans l’exercice de
leur fonction strictement sportive, sociale ou commerciale.
Les dirigeants des fédérations et leurs conseillers (avocats et
consultants) ainsi que les gestionnaires du sport (privés ou
publics, amateurs, bénévoles ou professionnels) mesureront
leurs droits et obligations dans le cadre institutionnel et
règlementaire belge et européen, dans les domaines du social,
du management et du droit :
Thierry ZINTZ (UCL), Pluralité des systèmes organisationnels
des fédérations sportives en Europe
Alexandre HUSTING (ULB), Le sport et le monopole des
fédérations sportives. L’Union européenne peut-elle remettre
en cause le rôle des fédérations ?
Johan VANDEN EYNDE (avocat) Les fédérations sont-elle des
entreprises ?
Gauthier ERVYN (avocat), Les fédérations face au dopage
Laurent STAS DE RICHELLE (HEC et TAS), Un système ‘judiciaire’ au sein des Fédérations : leurre ou réalité ?
Sébastien DEPRE (UCL), Les fédérations sportives dans le
système fédéral belge
Actes du colloque : www.droitdusport.be et
www.cooremans.net
Infos : [email protected] ■
27
À
L I V R E S
O U V E R T S
À livres ouverts
Athlétisme – les sauts
La pratique du saut exige la maîtrise
cinétique de la course, l’explosivité du
lanceur et l’agilité du gymnaste pour
la dynamique aérienne jusqu’à la chute :
autant dire que les sauts sont au cœur
de la motricité athlétique !
Trois auteurs, spécialistes du saut et de
l’entraînement, ont associé leur expérience et croisé leurs savoirs pour proposer un ouvrage qui constitue un véritable manuel d’initiation et de perfectionnement aux quatre sauts athlétiques : longueur, triple saut, hauteur
et perche.
Les quatre sauts sont abordés tant
sous l’angle technologique que didactique, depuis le niveau débutant
(niveau 1) jusqu’au niveau expert
28
(niveau 4) en passant par les niveaux
débrouillé (niveau 2) et confirmé
(niveau 3).
Désireux de favoriser un suivi personnalisé de l’athlète, les auteurs ont dès
lors organisé leur approche en partant
des problèmes rencontrés sur le terrain.
Le professeur d’éducation physique ou
l’entraîneur d’athlétisme, souvent
confrontés à des niveaux hétérogènes
et à des profils contrastés, trouveront
donc, à la faveur de mises en situations,
matière à construire et à perfectionner
leur enseignement avec une très grande
souplesse.
Sans jamais perdre de vue la nécessité
de susciter l’entrain et le plaisir, qui
sont, eux aussi, une affaire de pédagogie et de communication !
AUBERT, F., BLANCON, TH. & LEVICQ, S.,
Athlétisme. 2. Les Sauts, Paris, Éd. Revue
EPS, Coll. De l’École... aux associations,
2004, 252 p.
À
Une nouvelle loi sur le bénévolat
Notre pays compte près de 1 500 000
« volontaires » mettant bénévolement
leur temps et leur savoir-faire au bénéfice de la collectivité. Et ce dans les
domaines les plus variés, notamment
sportifs, scolaires ou liés à la santé.
Mais qu’en est-il des responsabilités
incombant aux « volontaires » dans
l’exercice de leur bénévolat ? Et dans
quelles mesures peuvent-ils prétendre
être indemnisés pour les frais qu’ils
encourent dans ce contexte ? Et être
exonérés sur le plan des retenues fiscales et sociales ?
Le 3 juillet 2005, une loi a instauré des
mesures de simplification administrative afin d’encourager davantage les
volontaires tout en assurant la sécurité
juridique de leur statut spécifique : en
effet, tout organisation recourant à des
bénévoles sera tenue de les informer
précisément sur les éléments essentiels
de la mission qu’elle leur confie et de
souscrire une police d’assurance RC.
Par ailleurs, cette loi facilitera la gestion des indemnités versées aux volontaires et les démarches imposées aux
allocataires sociaux.
Cette loi entrera d’ailleurs en vigueur
le 1er février 2006 et prévoit un délai
d’adaptation de 6 mois pour les organisations. Autant s’informer sans délai,
tâche rendue aisée grâce à un manuel
conciliant clarté et concision : Les Travailleurs bénévoles livre en effet une
analyse juridique précise mais pratique
de cette nouvelle législation concernant
une très large frange de la population…
L I V R E S
O U V E R T S
BOERAVE, CH. & VERDONCK, PH., Les Travailleurs bénévoles, Liège, Ed. des Chambres de Commerce et d’Industrie de Wallonie S.A., 2005, 249 p. (www.ecci.be –
04 / 344 50 88).
Dans la DH, vous trouverez
aussi bien les champions
de Première Division que
le petit champion
de la maison.
Chaque matin, votre sport régional est dans votre DH.
29
À
L I V R E S
O U V E R T S
Jeux de lutte
Les jeux d’affrontement tels que les
jeux de lutte favorisent sans conteste
la découverte de soi mais aussi la socialisation : outre l’apprentissage de la
maîtrise corporelle (force, adresse,
équilibre), ils permettent à l’enfant de
découvrir sensations et émotions en
vue d’acquérir confiance en soi et
respect d’autrui, et ce dès l’école primaire.
Le passage progressif de jeux de coopération (où l’inertie du corps n’offre
encore qu’une résistance passive) à des
jeux d’opposition (médiatisée dans un
premier temps par la conquête d’un
objet ou d’un espace, avant d’aborder
le corps à corps) permet l’apprentissage des codes et des règles de sécurité.
30
Le rôle de l’enseignant consiste alors à
observer, réguler et faire évoluer les
enfants vers une plus grande efficacité
grâce à un grand nombre de mises en
situations attractives.
Tel est bien l’objectif poursuivi par
M. Eichelbrenner dans 50 Jeux de lutte,
manuel didactique construit autour de
cinq variables : le temps, l’espace, le
corps, le matériel et les formes de groupement ou d’adversité.
Bien structuré, illustré de très nombreux dessins, ce recueil de jeux et
exercices s’avère un instrument didactique de premier choix.
E ICHELBRENNER , M., 50 Jeux de lutte,
Paris, Éd. Revue EPS, Coll. Des jeux... aux
sports, 2001, 65 p.
#
2005
12
Ministère de la Communauté française
Direction générale du sport (Adeps)
Responsable de la publication
René Hamaite, Directeur général a.i.
Chargé de la publication
Benjamin Stassen, Attaché principal
Rédaction
Bd. Léopold II, 44 - 1080 Bruxelles
tél. 02 413 25 00
fax. 02 413 28 25
www.adeps.be
[email protected]
Administration générale de l’enseignement
et de la recherche scientifique
Luc Legros
Direction générale de la santé
Coordinateur
Roger Lonfils
Organismes partenaires
Carolo Prévention Santé
Michèle Lejeune
Éduca-Santé
Martine Bantuelle
Espace Santé
Jeanne-Marie Delvaux
Observatoire de la Santé du Hainaut
Luc Berghmans
Michel Demarteau
Abonnements (2005)
4 numéros l’an
Belgique : 20 € - Étranger : 30 €
Graphisme
Polygraph’ ([email protected])
Dessins
© Thierry Schommers ([email protected])
(Au bout du crayon asbl)
Photographies
Benjamin Stassen / Adeps
FBHY (Hébertisme)
Impression
Imprimerie Fortemps
Ministère de la Communauté française
Direction générale du Sport
Bd Léopold II 44 – 1080 Bruxelles
Tél. : 02 413 25 00
Fax. : 02 413 28 25
N° vert : 0800 20 000
www.adeps.be