Mardi 14 octobre - Rencontre des nouvelles entreprises

Transcription

Mardi 14 octobre - Rencontre des nouvelles entreprises
Discours de clôture
Rencontre des nouvelles entreprises
Mardi 14 octobre 2014
Centre événementiel
20h15
Mesdames, Messieurs,
Chers collègues,
Je suis particulièrement heureux de vous compter aussi nombreux pour cette rencontre
des nouvelles entreprises.
Je voudrais pour commencer remercier ceux qui ont rendu possible l’organisation de cette
soirée.
Je remercie d’abord nos partenaires, qui ont essayé de répondre ce soir à toutes vos
questions. Je ne les cite pas mais vous les aurez reconnus.
Je remercie aussi tous les participants à la table ronde, pour les riches échanges qu’ils nous
ont offerts.
Je remercie également l’ensemble de la Direction du Développement économique et de
l’emploi, qui organise cette rencontre chaque année.
Enfin, je remercie tous les entrepreneurs présents ce soir. Cette soirée est faite pour vous
mais aussi par vous.
Notre événement a déjà plus de dix ans. Et je constate que l’engouement rencontré dès la
première année de sa création ne faiblit pas. Au contraire, il se renforce chaque fois un
peu plus.
Ce soir, ce ne sont pas moins de 100 entreprises qui se trouvent réunies.
Alors permettez-moi d’en tirer rapidement trois conclusions qui iront peut-être à rebours
de ce que l’on entend régulièrement.
Premièrement, nous voyons ce soir qu’il n’est pas nécessaire de louer le Palais des
Congrès pour organiser des rencontres économiques d’envergure. Nous avons à
Courbevoie beaucoup d’entrepreneurs dynamiques et un Centre évènementiel flambant
neuf. Avis aux Parisiens…
Deuxièmement, je constate que toutes les entreprises ne sont pas obsédées par les baisses
de charges sociales comme certains semblent le croire. Celles que j’ai rencontrées ce soir
se soucient aussi de déposer des brevets, de développer des stratégies commerciales, ou
encore de trouver de nouveaux modes de financement.
Troisièmement, je veux rassurer ceux qui pensent que l’entrepreneur est mort en France.
C’est du moins ce que semblait croire il y a peu John Lewis, le patron anglais des grands
magasins Andy Street. Eh bien, je veux le rassurer ce soir : l’entrepreneur, chez nous, n’est
pas mort ; j’en ai la preuve vivante sous les yeux !
Voilà au moins trois motifs d’espoir pour ce soir. Je les relève sur le ton de l’humour mais
je suis très sérieux.
Je crois fermement dans les atouts de la France. Et au premier rang de ces atouts, je place
les entreprises et les entrepreneurs. C’est grâce à vous que le pays se relèvera.
Mais je ne veux pas nier la difficulté de la tâche. La situation de l’économie française est
très préoccupante.
Le monde, et l’Europe plus particulièrement, traversent depuis quelques années une crise
économique sans précédent. Les fermetures d’entreprises, la frilosité des investisseurs et
le chômage de masse en sont les conséquences.
Dans ce contexte, la France est dans une situation que l’on pourrait qualifier
d’intermédiaire. Elle n’a pas été aussi touchée que l’Espagne, le Portugal ou l’Italie. Mais
elle n’a pas encore amorcé son rebond, comme c’est le cas en Allemagne, au Royaume-Uni
ou aux Etats-Unis.
Un chiffre résume cette situation : la croissance prévue pour 2014 n’est ni positive ni
négative, elle est nulle.
Pour autant, je refuse de céder aux messages alarmistes de ceux qui veulent révolutionner
le monde de l’entreprise en France. N’ajoutons pas aux difficultés économiques des
bouleversements inutiles et des débats idéologiques stériles.
Je prends l’exemple du Pacte de responsabilité, qui a été dénoncé par tout le monde. Par
ceux qui défendent un modèle protectionniste comme par ceux qui défendent un modèle
libéral.
En janvier, M. Gattaz réclamait un allègement du coût du travail de 50 milliards d’euros. En
réponse, M. Montebourg demandait au Medef deux millions d’emplois.
Résultat aujourd’hui : ni M. Gattaz ni M. Montebourg n’ont obtenu ce qu’ils voulaient.
Cela va peut-être vous surprendre, mais je le dis comme je le pense : je souhaite que le
Pacte de Responsabilité fonctionne ; et je souhaite que la majorité au pouvoir réussisse à
redresser la France. Parce que, pour moi, l’opposition que je représente ne doit pas
proposer la moins pire des alternatives mais offrir la meilleure des solutions.
En attendant, je crois que chacun doit prendre ses responsabilités. Le compromis trouvé
sur le papier entre l’entreprise et le politique doit se concrétiser dans les actes.
Il ne s’agit pas de débattre d’un modèle économique, mais de replacer la France sur les
rails de la confiance en nous servant de ses atouts concrets.
Ils sont nombreux : un savoir-faire unique au monde dans de nombreux domaines, une
main-d’œuvre qualifiée, des infrastructures de qualité, un réseau de petites et moyennes
entreprises extrêmement dense et enfin des fleurons mondiaux capables de rivaliser dans
le domaine des services mais aussi de l’industrie.
Je ne sors pas ces arguments d’un manuel d’économie : je les vois à l’oeuvre au quotidien,
sur mon territoire.
Bien sûr, nous disposons avec la Défense d’un pôle économique exceptionnel, le 1er
quartier d’affaires européen. Mais se reposer sur cet atout, ce serait oublier l’essentiel.
Courbevoie ne se résume pas à la Défense, tout comme Londres ne se résume pas à la City.
Ce qui caractérise Courbevoie, c’est la densité économique. Ce sont les entreprises, de
toutes tailles, qui font la vitalité de notre territoire.
Dans la ville, nous comptons pas moins de 95.000 salariés et plus de 9.000 entreprises.
Surtout, pour 2014, nous avons enregistré la création de plus de 1.000 entreprises !
L’envie d’entreprendre est bien là. Reste à l’entretenir et à lui permettre de se développer.
C’est la mission que j’ai confiée Madame Djebbari.
L’un de nos objectifs principaux est le soutien aux nouvelles entreprises. Je crois que cette
aide est particulièrement précieuse parce que les premières années sont parfois délicates.
Pour avoir moi-même été chef d’entreprise, je sais combien cela peut être difficile. C’est
pour cette raison que j’ai demandé à mon équipe de privilégier l’accompagnement et le
développement des réseaux et des synergies.
Voyez ce soir : nous accueillons bien sûr des entreprises qui viennent de se créer et qui ont
jusqu’à trois années d’existence ; mais aussi des entreprises qui viennent de s’installer à
Courbevoie.
Nous avons réuni également une quinzaine de partenaires spécialisés dans des domaines
qui intéressent toutes les entreprises, et qui sont là pour répondre à vos questions.
J’espère que cette soirée vous aura permis de développer des contacts et d’engager des
réflexions.
Mais sachez qu’au-delà de cette soirée, nos services sont mobilisés tout au long de
l’année. La Direction du Développement économique et de l’emploi, représentée ici par sa
directrice Madame Andrea Luna Grandperrin et son adjoint Monsieur Eric Aumaître, est là
pour vous aides dans toutes les étapes de votre installation.
Par exemple, nous savons que les besoins en matière de locaux sont particulièrement
importants : eh bien, pour plus de visibilité, l’offre est centralisée sur une bourse aux
locaux que vous pouvez consulter sur le site « attractive Courbevoie ».
Nous proposons également des services d’accompagnement, de formation, de
recrutement, d’information…je vous invite à les découvrir durant les permanences
organisées par notre Direction du Développement économique et de l’emploi au 31
avenue Marceau.
Sachez enfin que cette rencontre des nouvelles entreprises est un des nombreux
évènements business que compte la ville : en juin, nous avons accueilli l’Association
Entreprendre 92, qui a invité plus de 400 entreprises et délivré un prix de l’entreprenariat
à une entreprise courbevoisienne prometteuse ; nous avons également organisé comme
chaque année le rendez-vous des entrepreneurs, avec plus de 150 participants en 2014 ; et
plus récemment, nous fêtions ici-même, dans ce Centre événementiel, le premier
anniversaire du Club d’entreprises Seine-Défense.
Je le dis avec une pointe de fierté : Courbevoie est en train de devenir la référence du
département en termes d’animation économique.
Et cela n’a rien d’un hasard. Grâce à des infrastructures comme ce Centre événementiel et
grâce à notre réseau de partenaires, nous organisons des évènements qui contribuent au
rayonnement de toutes nos entreprises.
Voilà le principal enseignement de cette soirée : le succès récompense ceux qui se donnent
les moyens de réussir.
Vous qui étiez peut-être au chômage avant de monter votre entreprise, vous qui
investissez, vous qui prenez votre destin en main, vous qui croyez en l’avenir, vous pouvez
compter sur notre soutien !
Je vous remercie.