Levée de la mesure de suspension de StarTimes : journalistes et

Transcription

Levée de la mesure de suspension de StarTimes : journalistes et
Levée de la mesure de suspension de StarTimes : journalistes
et téléspectateurs saluent la mesure de Kabila
http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10507:levee-de-la-suspensionde-startimes-journalistes-et-telespectateurs-saluent-la-mesure-de-kabila&catid=85:a-la-une&Itemid=472
«Totondi yo naino te, posa na yo esili te »
Fidèle Musangu (Le Phare) : « Il est dommage que le ministre Kin-Kiey ait voulu
régler ses comptes à Mutinga en utilisant maladroitement sa position au
gouvernement. Heureusement que le président Kabila a vite compris, en
laissant son directeur de cabinet remettre les pendules à l’heure. La levée de la
suspension de StarTimes permettra, qu’en attendant la position de la CSJ, que
l’entreprise ne soit pas pénalisée ; que l’Etat ne soit pas exposé à des
dommages intérêts. Dans l’éventualité où il aurait des corrections à porter, rien
ne donnait le droit au ministre de PT et NTIC d’en faire une affaire
personnelle».
Daniel Nsafu (Les Points Saillants Plus) : « Il s’agit ni plus ni moins d’un désaveu
que le président Kabila vient d’infliger à ce ministre zélé. Le professeur Kin-Kiey n’at-il pas calculé les conséquences de son acharnement inutiles sur StarTimes ?
Pensait-il que son initiative « Kabila désir » allait endormir le président Kabila ? En
tout cas, ce désaveu doit le pousser à tirer la seule leçon qui s’impose, celle de
présenter sa démission ».
Diana Gikupa (La Colombe) : « Depuis qu’on a fermé StarTimes, personne chez
moi ne suit la télévision. Hier, le téléviseur était fermé, parce qu’il n’y avait plus
intérêt de suivre la télé, disaient mes enfants. Ce qui vient d’arriver avec cette lettre
du directeur de cabinet du chef de l’Etat est un véritable désaveu. Kin-Kiey vient
d’être ramené à l’ordre. Un ministre est le dernier rempart. Il ne peut pas s’emporter
dans une polémique avec une entreprise opérant au pays. C’est ridicule ! Mais, KinKiey est un récidiviste. Il refera la même chose. Si faute y avait, on exige de
l’entreprise fautive des réparations. On ne se précipite pas à couper son signal. Les
taxes, les emplois créés ne comptent pas pour Kin-Kiey Mulumba tant que lui ne sera
pas content. Retenez aussi qu’il existe des domaines de collaboration entre
ministères. Quand il s’agit de Kin-Kiey, il prend tout. Le ministre de l’Intérieur Richard
Muyej peut le témoigner lorsqu’il s’est agi d’ouvrir la ligne verte. Kin-Kiey en a fait
trop dans le dossier StarTimes, en feignant d’ignorer que l’ARPTC est sous la tutelle
de la présidence de la République. Il a tenté de s’arroger des prérogatives réservées
au président de la République ! J’avais prévenu à l’époque, en écrivant + Il faut
arrêter Tryphon Kin-Kiey Mulumba risque de devenir typhon+. Il aurait fallu nous
écouter. Kin-Kiey Mulumba n’a pas sa place au gouvernement. Il est un récidiviste
impénitent ! »
Pierrette Kupa Masiya, ménagère s’exprimant en lingala, téléspectatrice : Merci
papa Kabila. Le président de la République a compris son peuple. Avec 10 000 Fc,
nous avons la possibilité de suivre les télévisions étrangères, les enfants avaient des
dessins animés, tout comme le foot des championnats européens. Papa Kabila a
compris que StarTimes totondaki ye naino te, posa na ye esilaki te.
Félix Makaba (Agronome), téléspectateur : « Je suis très ravi par cette décision du
chef de l’Etat. L’ordre est de retour. L’arrivée de StarTimes a aidé beaucoup de
familles à découvrir des chaînes étrangères qui étaient jusqu’alors réservées à une
certaine catégorie de citoyens. Aujourd’hui, avec à peine 10 000 Fc et un
abonnement de 10 dollars américains, nous nous ouvrons au monde grâce à
StarTimes. Le chef de l’Etat a bien fait de ramener de l’ordre dans la boutique, c’està-dire au gouvernement où certains ministres commençaient à perdre la tête. Mais,
je pense que l’affaire StarTimes ne doit pas se clore avec la reprise de son signal. Le
chef de l’Etat doit sévir, car il y a des ministres, notamment celui en charge des
Postes et Télécommunications, qui s’est compromis au grand jour. Pour l’instant,
nous disons grand merci au président de la République qui est venu au secours de
nombreux abonnés de StarTimes ».
« Kabila Désir » de Kin Key à Bruxelles : une tricherie médiatique
http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10477:kabila-desir-de-kin-kieya-bruxelles-une-tricherie-mediatique&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Contrairement aux images truquées et montées diffusées par certains médias
et une certaine communication du ministre Kin-Kiey Mulumba, initiateur de «
Kabila désir» sur la télévision nationale, nos sources sont catégoriques :
l’association n’a jamais été lancée à Bruxelles. Si lancement y a eu, c’est avec
pompe à travers les médias kinois par l’acteur précité ainsi que dans une
interview sur Radio France Internationale, RFI.
En réalité, le « prof » dont les seuls extraits de « sa » cérémonie de lancement de «
Kabila désir » à Bruxelles et vus à la télévision, montraient l’initiateur de l’association
en train de parler de la modernité et des chantiers congolais avant de se retirer dans
un coin avec son cameraman pour parler de son association.
A Bruxelles, l’indignation gagne du terrain dans le milieu de la diaspora congolaise.
Même, la trentaine d’étrangers africains, amis de la famille Kin-Kiey, invités à cette
manifestation, s’étonnent de la tournure manipulatrice donnée à cette rencontre. En
effet, les invitations envoyées par le dernier porte-parole du gouvernement Mobutu,
Kin-Kiey Mulumba, initiateur de « Kabila désir », indiquaient comme objet à la
rencontre : la fibre optique et de son apport au développement de la République
démocratique du Congo. Le ministre de PT-NTIC, lui-même un habitué de Bruxelles,
résident à Waterloo, connu dans les quartiers bruxellois avec son fils Gasha Kin-Kiey
Mulumba, ancien fleuriste belge, passé député national congolais depuis la
nomination de son père au gouvernement, ils avaient pris la précaution de
sélectionner les invités à cette « obscure » et curieuse rencontre sur la fibre optique.
Les convives sélectionnés ont répondu à l’invitation soft et VIP aux allures de soirée
de gala, n’ayant aucun lien avec un café politique du président du parti « PA » KinKiey Mulumba.
En ligne de mire, le maintien au pouvoir
L’initiateur de l’ASBL « Kabila désir» a, en fait, respecté l’objet de son invitation, en
ne parlant que de la fibre optique, de la révolution de la modernité et des chantiers
congolais. En aucun moment, affirme un participant à cette manifestation, en séjour
au pays, le « prof » a présenté l’ASBL « Kabila désir », son objectif, ses statuts, la
vision de l’association, son organigramme et consorts. En aucun moment l’exconseiller en communication de Paul Kagame a développé un discours dans le sens
de mobiliser la diaspora de Belgique à la révision constitutionnelle, afin d’ouvrir la
voie à la modification de certains articles et d’obtenir l’adhésion au déverrouillage des
articles verrouillés.
La diaspora congolaise de Belgique a été surprise de lire dans les journaux et de
suivre sur la RTNC via Canalsat, l’annonce d’une Belgique conquise par Tryphon
Kin-Kiey Mulumba. L’ex-propagandiste des exploits macabres de l’ex-RCD Goma
avait pris soin d’effacer toutes les traces politiques, donnant à l’échange un visage
principalement technique et d’affaires. Sur ce point, le coup était réussi. Une salle
pleine, une interview à côté, le tour est joué, la manipulation prend le relai pour sa
consommation à Kinshasa. Mais pourquoi une telle manipulation et surtout pour quel
but, s’interroge un Congolais de la diaspora. La question vaut son pesant d’or.
Depuis l’annonce du gouvernement de cohésion nationale, la psychose profonde a
gagné le ministre Kin-Kiey, conscient du poids de son bilan peu flatteur.
Il empreinte des raccourcis multipliant des initiatives pour se maintenir autrement,
que par un bilan robuste dans sa gestion au gouvernement. Ministre à tout prix, il
refuse d’abdiquer, lui qui a lamentablement échoué dans le projet de la fibre optique,
qui n’a pas réussi à apporter comme promis le deux cents millions de dollars au
Trésor public par an, grâce à son Gateway virtuel et qui, chose gravissime, héberge
le portail gouvernemental sur un serveur mutualisé, d’un opposant congolais à
l’étranger qui tire chaque jour à boulets rouges sur le président Kabila, à travers son
site. Face à cette succession d’échecs, le professeur Kin-Kiey Mulumba change son
fusil d’épaule. Il quitte la technique, les échecs de l’homme d’Etat, du ministre et fait
appel à l’homme politique et aux vieilles recettes de l’époque Mobutu et de l’institut
Makanda Kabobi « Kabila to tondi yo naino te. Posa na yo esili te ».
L’homme politique vient à la rescousse de l’homme d’Etat, le ministre aux résultats
médiocres et maigres. C’est dans ce même ordre d’idées que le professeur Kin-Kiey
Mulumba a lancé « Kabila désir », une association qui ne reste jusque-là qu’un
discours sans fondement organisationnelle. Encore une fois, l’homme livre un show
politique, qui n’a d’égal que le show communicationnel du lancement de la fibre
optique afin de se maintenir aux affaires. Malheureusement, tout cela heurte la
conscience des patriotes nationalistes qui se battent pour un Congo émergent aux
côtés de Joseph Kabila et dans l’intérêt de la nation entière.