LES CHAMPS ELYSEES Joe Dassin INTRO: Dm G7
Transcription
LES CHAMPS ELYSEES Joe Dassin INTRO: Dm G7
CENDRILLON TELEPHONE A E F#m D Cendrillon pour ses vingt ans est la plus jolie des enfants A E F#m D Son bel amant, le prince charmant, la prend sur son cheval blanc C#m7 A E F#m7 Elle oublie le temps dans son palais d’argent Bm Pour ne pas voir qu’un nouveau jour se lève D Elle ferme les yeux et dans ses rêves C E7 Am C7 Je m’baladais sur l’avenue, le cœur ouvert à l’inconnu. F C D7 G7 J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui C E7 Am C7 N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi, F C D7 G7 C Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser. C E7 Am C7 F C D7 Aux Champs-Élysées, aux Champs-Élysées C E7 Am C7 Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, F C D7 G7 C Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées G7 Tu m’as dit «J’ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous, Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin». A lors je t’ai accompagnée, on a chanté, on a dansé Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser Cendrillon pour ses trente ans est la plus triste des mamans Son bel amant a foutu l’camp avec la belle au bois dormant Elle a vu cent chevaux blancs loin d’elle emmener ses enfants Elle commence à boire, à traîner dans les bars Emmitouflée dans son cafard Maintenant elle fait le trottoir Dix ans de cette vie ont suffi à la changer en junkee Et dans un sommeil infini, Cendrillon voit finir sa vie Les lumières dansent, dans l’ambulance Et elle tue sa dernière chance Tout ça n’a plus d’importance MISTRAL GAGNANT Renaud Séchan Am Ah... m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi Dm Et regarder les gens tant qu’il y en a G7 Te parler du bon temps qu’est mort ou qui r’viendra C En serrant dans ma main tes p’tits doigts Am Pis donner à bouffer à des pigeons idiots Dm Leur filer des coups d’pied pour de faux G7 Et entendre ton rire qui lézarde les murs C Qui sait surtout guérir mes blessures F E7 Te raconter un peu comment j’étais, mino Am Les bombecs fabuleux F E7 Qu’on piquait chez l’marchand, Car en sac et Mintho Am Caramels à un franc G F Et les Mistral gagnants Hier soir deux inconnus et ce matin sur l’avenue, Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit. Et de l’Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes, Tous les oiseaux du point du jour, chantent l’amour A C#m7 F#m7 C#m7 A C#m7 F#m7 Elle part Jolie petite histoire C#m7 Jolie petite histoire Ah... m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder le soleil qui s’en va Te parler du bon temps qu’est mort et je m’en fous Te dire que les méchants, c’est pas nous Que si moi je suis barge, ce n’est que de tes yeux car ils ont l’avantage d’être deux Et entendre ton rire s’envoler aussi haut que s’envolent les cris des oiseaux Te raconter enfin qu’il faut aimer la vie et l’aimer même si Le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants Et les Mistral gagnants Et les Mistral gagnants. INTRO: Dm G7 C Am Dm G C Ah... marcher sous la pluie cinq minutes avec toi et regarder la vie tant qu’y en a Te raconter la Terre en te bouffant des yeux et parler de ta mère un p’tit peu Et sauter dans les flaques pour la faire râler, bousiller nos godasses et s’marrer Et entendre ton rire comme on entend la mer, s’arrêter, repartir en arrière Te raconter surtout les carambars d’antan et les coco-boërs Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents Et les Mistral gagnants LES CHAMPS ELYSEES Joe Dassin LA JAVA DE BROADWAY Michel Sardou F A7 Dm C Quand on fait la java le sam’di à Brodway, ça swingu’ comm’ à Meudon F A7 Dm Bb F On s’défonc’ on y va, pas besoin d’Beaujolais quand on a du Bourbon Bb F Bb F C’est peut-être pas la vraie de vraie, la java de Broadway C F Oui, mais c’est celle qui plaît Quand on est fin bourré, on se tire des bordées sur la 42éme On rigole et on danse comme à Saint Paul de Vence jusqu’à la 50éme C’est peut-être pas la vraie de vraie, la java de Broadway Oui mais c’est celle qui plaît Quand on fait la java le sam’di à Broadway, y’a des chiens dans les bars Quand arrivent les nanas, quand on est au complet, on décerne les oscars C’est peut-être pas la vraie de vraie, la java de Broadway Oui mais c’est celle qui plaît Quand on fait la java le sam’di à Broadway, on dort sur les trottoirs Quand on nous sort de là, c’est à coups de balai, à grands coups d’arrosoir Et on ne sait plus à midi si l’on est à Clichy Ou en Californie Elle est teintée de blues et de jazz et de rock, c’est une java quand même Quand on est 10 ou 12, quand les verres s’entrechoquent On n’voit plus les problèmes C’est peut-être pas la vraie de vraie, la java de Broadway Oui mais c’est celle qui plaît Quand on fait la java le sam’di à Brodway, ça swingu’ comm’ à Meudon On s’défonc’ on y va, pas besoin d’Beaujolais quand on a du Bourbon C’est peut-être pas la vraie de vraie, la java de Brodway Oui, mais c’est celle qui plaît LA MONTAGNE Jean Ferrat G Em G Ils quittent un à un le pays pour s’en aller gagner leur vie Em Loin de la terre où ils sont nés. Am D7 Depuis longtemps, ils en rêvaient, de la ville et de ses secrets G Du formica et du ciné. Em G Les vieux ça n’était pas original quand ils s’essuyaient machinals Bm D’un revers de manche les lèvres. C D7 Mais ils savaient tous à propos, tuer la caille ou le perdreau G Et manger la tomme de chèvre. C D7 Bm Am D7 G Pourtant, que la montagne est belle, comment peut-on s’imaginer. C Bm Am D7 G En voyant un vol d’hirondelles que l’automne vient d’arriver. Avec leurs mains dessus leurs têtes, ils avaient monté des murettes Jusqu’au sommet de la colline. Qu’importent les jours, les années, ils avaient tous l’âme bien née Noueuse comme un pied de vigne. Les vignes, elles courent dans la forêt, le vin ne sera plus tiré. C’était une horrible piquette Mais il faisait des centenaires à ne plus que savoir en faire S’il ne vous tournait pas la tête. Deux chèvres et puis quelques moutons, une année bonne et l’autre non Et sans vacances et sans sortie. Les filles veulent aller au bal, il n’y a rien de plus normal Que de vouloir vivre sa vie. Leur vie, ils seront flic ou fonctionnaire, de quoi attendre sans s’en faire Que l’heure de la retraite sonne. Il faut savoir ce que l’on aime, et rentré dans son HLM Manger du poulet aux hormones. LES LIONNES Yannick Noah Dm C Porte l’eau, porte la vie Dm C Bb Du ciel à ton seau le jour et la nuit Dm C C’est de l’or entre tes mains Dm Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse Dm C Porte l’eau, porte-la bien Dm C Bb Surtout fais attention, ne renverse rien Dm C Fais l’effort, tu le sais bien Dm Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse Refrain 1 F C Mais tu sais les lionnes Dm Bb Sont vraiment des reines Yeah yeah yeah F C Leur amour elles donnent Dm Bb Et plus jamais ne le reprennent Yeah yeah yeah F C Le soleil les assomme Dm Bb Fait monter leur peine Yeah yeah yeah F C Oui tu sais les lionnes Dm Bb Sont vraiment, vraiment des reines Porte l’eau, porte la vie Tu dois courber le dos pour un peu de pluie C’est de l’or entre tes mains Chaque jour qui passe fait la terre plus lasse LES P’TITS PAPIERS Gainsbourg MA LIBERTE Georges Moustaki Em B7 Laissez parler les p’tits papiers Em A l’occasion, papier chiffon B7 Puiss’nt-ils un soir, papier buvard Em Vous consoler. Am6 Laissez brûler les p’tits papiers Em Papier de riz ou d’Arménie B7 Qu’un soir ils puissent, papier maïs Em7 Vous réchauffer. Am Dm7 Ma liberté, longtemps, je t’ai gardée G7 E7 Comme une perle rare F Dm Ma liberté, c’est toi qui m’as aidée E7 Am A larguer les amarres C F C Pour aller n’importe où, pour aller jusqu’au bout E7 Des chemins de fortune F C E7 Pour cueillir en rêvant, une rose des vents Am Sur un rayon de lune Un peu d’amour, papier velours Et d’esthétique, papier musique C’est du chagrin, papier dessin Avant longtemps. Laissez glisser, papier glacé Les sentiments, papier collant Ca impressionne, papier carbone Mais c’est du vent. Machin, machine, papier machine Faut pas s’ leurrer, papier doré Celui qu’y touche, papier tue-mouche Est moitié fou. C’est pas brillant, papier d’argent C’est pas donné, papier monnaie Ou l’on en meurt, papier à fleurs Ou l’on s’en fout. Laissez parler les p’tits papiers A l’occasion, papier chiffon Puiss’nt-ils un soir, papier buvard Vous consoler. Laissez brûler les p’tits papiers Papier de riz ou d’Arménie Qu’un soir ils puissent, papier maïs Vous réchauffer. Refrain 1 puis Refrain 2 Refrain 2 C’est l’espoir qui revient C’est la vie qu’elles ramènent yeah yeah yeah Dans leurs seaux bien pleins Fatiguées mais toujours sereines yeah yeah yeah De la terre et des hommes Elles sont les gardiennes yeah yeah yeah Oui tu sais les lionnes sont vraiment, vraiment des reines yeah yeah yeah Ma liberté, devant tes volontés Mon âme était soumise Ma liberté, je t’avais tout donné Ma dernière chemise Et combien j’ai souffert pour pouvoir satisfaire Toutes tes exigences J’ai changé de pays, j’ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance Ma liberté, tu as su désarmer Toutes mes habitudes Ma liberté, toi qui m’a fait aimer Même la solitude Toi, qui m’as fait sourire, quand je voyais finir Une belle aventure Toi, qui m’as protégé quand j’allais me cacher Pour soigner mes blessures Ma liberté, pourtant, je t’ai quittée Une nuit de décembre J’ai déserté les chemins écartés Que nous suivions ensemble Lorsque, sans me méfier, les pieds et poings liés Je me suis laissé faire Et je t’ai trahi pour une prison d’amour Et sa belle geôlière. Dm Am E7 Et je t’ai trahi pour une prison d’amour F Am Et sa belle geôlière.