Taxe d™habitation : 20 % de plus pour les résidences secondaires
Transcription
Taxe d™habitation : 20 % de plus pour les résidences secondaires
Taxe d’habitation : 20 % de plus pour les résidences secondaires ? Fiche rédigée par l’équipe éditoriale de WebLex Dernière vérification de la fiche : 23/03/2015 Dernière mise à jour de la fiche : 23/03/2015 Sources : BOFiP-Impôts-BOI-IF et TH – Actualité du 18 mars 2015 Contrairement aux intentions originelles affichées au moment où cette mesure a été décidée, il semble que bon nombre de communes aient validé le principe d’une majoration de la taxe d’habitation de 20 % pour les résidences secondaires. Est-il possible d’y échapper ? Majoration de la taxe d’habitation : pour quelles communes ? En fin d’année dernière, il a été décidé d’instaurer une majoration de 20 % de la taxe d’habitation appliquée aux résidences secondaires. Plus exactement, sont visés les logements meublés non affectés à l’habitation principale, ce qui vise donc les résidences secondaires, mais également les locations saisonnières et les logements loués que les locataires n’affectent pas à leur résidence principale. Toutefois, seuls les logements situés dans certaines communes sont visés : il s’agit des communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement (qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement dans le parc locatif social). Paris, Biarritz, Hendaye, Toulouse, Annecy, Antibes sont quelques exemples de communes ayant d’ores et déjà voté l’application de cette majoration dès 2015. Il existe toutefois des exceptions qui permettent d’échapper à cette surtaxe : tout d’abord, si vous êtes contraint de prendre un second logement près de votre lieu de travail, vous pourrez échapper à la surtaxe appliquée à ce logement ; ensuite, les personnes qui, pour une raison indépendante de leur volonté, ne peuvent se servir du logement comme de leur habitation principale (ce sera le cas, par exemple, des logements mis en vente ou en location et qui ne trouve pas preneur ou encore des logements précaires dépourvus des équipements nécessaires à une occupation durable) ; enfin, les personnes de condition modeste hébergées dans un établissement de retraite ou de soins de longue durée pourront bénéficier de l’exonération pour leur ancienne résidence principale qu’elles ont conservée. L’exonération de cette surtaxe prend la forme d’un dégrèvement qui est accordé sur demande : il n’est pas automatique et doit être sollicité au plus tard le 31 décembre de l’année suivante. Il faut, en outre, rappeler à toutes fins utiles que les locaux servant exclusivement ou partiellement à l'exercice d'une profession imposable à la contribution foncière des entreprises (CFE) ne sont pas concernés par cette majoration de 20 % de la taxe d’habitation. Hormis dans les 3 situations évoquées dans l’article, cette surtaxe sera due si la commune (éligible au dispositif) vote pour sa mise en place. Pour une application dès 2015, les communes ont dû voter avant le 28 février 2015.