Christophe (1945) - Auteur, Compositeur, Interprète Né à Juvisy

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Christophe (1945) - Auteur, Compositeur, Interprète Né à Juvisy
Christophe
(1945) - Auteur, Compositeur, Interprète
Né à Juvisy-sur-Orge, Christophe (Daniel Bevilacqua) entame une carrière de rocker
avant de signer « Aline », le tube de l’été 1965, qui se vend à un million
d’exemplaires. D’autres succès s’enchaînent : « Les Marionnettes », « J’ai entendu
la mer » en 1966 et « Excusez-moi monsieur le professeur » en 1967, date à laquelle
il s’éloigne volontairement du vedettariat. Il vend des voitures d’occasion, tourne
avec le cirque Grüss, et réalise un court-métrage, Les Terres Brûlées. Il revient à la
chanson au début des années 1970. En 1973, sort son album, Les Paradis Perdus,
dont les textes sont signés par Jean-Michel Jarre, alors inconnu. La chanson
« Senorita » devient un tube. En 1974, il se produit deux soirs de suite à l’Olympia
dans un spectacle féerique. En 1975, « Les Mots bleus », autre grand succès,
toujours sur des paroles de Jarre, le propulse une nouvelle fois sur le devant de la
scène et affirme son statut d’artiste original et sophistiqué. En 1980, il ressort le 45
tours « Aline », qui se vend à plus de 3 millions d’exemplaires. En 1983, la chanson
« Succès fou » le propulse une nouvelle fois en haut des hit-parades. L’année
suivante, il enregistre un album de reprises de standards des années 1940-1950.
« Chiqué chiqué » en 1988, passe inaperçu. Son véritable retour, il l’effectue en
1996, avec l’album Belavicqua (son nom de famille). Salué par la critique, ce disque,
pour lequel Christophe s’initie au travail d’écriture de textes, déroute par sa
modernité et sa consonance électronique. Il s’éloigne ainsi de son image de dandy
crooner des années 1970. Sorti en juin 2001, Comm’si la Terre Penchait, est, quoi
que plus abordable, tout aussi électronique et déroutant que son prédécesseur. En
février 2002, après 27 ans d’absence, il retrouve la scène à l’occasion d’une tournée
française, qui passe, entre autres, deux soirs de mars à l’Olympia, puis au
Francofolies de La Rochelle. A la fin de l’année paraît un double CD, Live à
l’Olympia.Il revient en 2008 avec Aimer ce que nous sommes, album enregistré entre
Paris, Séville et Londres, avec Christophe Van Huffel. De nombreuses collaborations
viennent illuminer ce disque hors normes : Isabelle Adjani («Wo wo wo wo»), une
chorale gitane («It must be a sign»), Daniel Filipacchi («Les voyageurs du train…»),
les musiciens Carmine Appice, Erik Truffaz et Jac Berrocal, Mark Cunningham et
Murcof, Patrick Muller et Pamelia Kurstin, ainsi que Florian Zeller, Marie-Pierre
Chevalier, Marie Möör, et Emir Deodato pour diriger les cordes… En mars 2009,
Christophe reprend la route et se produit, entre autres, à l'Olympia, aux Francofolies
de la Rochelle, au château de Versailles... Sa tournée continue jusqu'en 2010. Les
15 et 16 mars 2010, il passe à la Cité de la Musique de Paris.
© Le Hall de la Chanson

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