TRAFIC DE L`OPIUM ET AUTRES DROGUES NUISIBLES

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TRAFIC DE L`OPIUM ET AUTRES DROGUES NUISIBLES
[Communiqué au Conseil
et aux Membres de la Société.]
Ga 459. B ï . 302.1938.x i .
JO.C./A.R. i 937/94.]
(N existe qu’en français.)
Genève, le 30 novembre 1938.
SOCIETE DES NATIONS
TRAFIC DE L’OPIUM ET AUTRES DROGUES NUISIBLES
RAPPORTS ANNUELS DES GOUVERNEMENTS POUR 1937
GUYANE FRANÇAISE
Communiqué par le Gouvernement français
Note du Secrétaire général.
Conformément à l’article 21 de la Convention de 1931 pour lim iter la fabrication et
réglementer la distribution des stupéfiants, le Secrétaire général a l’honneur de transm ettre
aux E tats parties à ladite Convention le rap p o rt susmentionné. Le rapport est également
transmis aux autres E ta ts, ainsi q u ’à la Commission consultative du trafic de l’opium et
autres drogues nuisibles.
(Pour le formulaire des rapports annuels, voir document O.C.1600.)
A.
R e n s e ig n e m e n ts g é n é ra u x .
I. Lois et publications. II. Adm inistration.
Néant.
V. Trafic illicite.
i° En 1937, deux saisies de stupéfiants ont été opérées en Guyane française.
Ces deux saisies ont été opérées à Cayenne par le Service des Douanes.
a.) En date du 7 avril 1937, saisie de deux pains d ’opium b ru t de 500 grammes chacun
(soit 1 kilogramme d’opium b rut), v en a n t de Marseille et d ’origine vraisem blablem ent chinoise.
b) En date du 24 juin 1937, saisie de 4 kilogrammes d’opium bru t, venant également
de Marseille et d’origine vraisem blablem ent chinoise.
Ces substances ont été saisies à l’intérieur de la colonie, où elles avaient été introduites
frauduleusement, et alors q u ’elles donnaient lieu à des transactions d ’ordre commercial.
2. En Guyane française, il n 'y a pas de cultures de pavot, de feuille de coca, ni de chanvre
indien ; il n ’existe donc aucune culture illicite de ces plantes.
Tous stupéfiants ne peuvent être q u ’importés.
B.
M a tiè r e s p r e m i è r e s .
VII. Opium brut. V III. Feuille de coca. IX . Chanvre indien.
Il n’existe pas en Guyane française de culture de pavot à opium, de coca ou de chanvre
mdien.
3~~S. d. N. 680. 12/38, lm p . R éunies, Cham béry.
C. D r o g u e s m a n u f a c tu r é e s .
X. Contrôle intérieur des drogues manufacturées.
i , 2, 3. Sans observation.
4. a) I l existe actuellem ent à Cayenne six pharm aciens (une pharm acienne diplômée de
la Faculté de Paris et cinq pharm aciens locaux), autorisés a vendre des medicaments appar­
te n a n t au tableau B.
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D ’a u tre p a r t, il existe ac tu ellem en t à S a in t-L a u re n t-d u -M a ro m d e u x p harm aciens locaux
autorisés à vendre des m édicam ents a p p a rte n an t au tableau B.
b) Le contrôle des stupéfiants est exercé par 1inspection mensuelle effectuée par le
pharm acien militaire de l ’H ôpital général de Cayenne, inspecteur des Pharmacies.
A Saint-Laurent-du-M aroni, le même contrôle mensuel est effectue p ar 1un des deux
pharm aciens militaires attachés à l’Adm inistration pénitentiaire.
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L ’inspection mensuelle porte sur la tenue des livres des pharm acies : registre des ordon­
nances et, su rto u t, cahier des toxiques stupéfiants. Elle porte également sur a verification
des existants des stupéfiants ; et sur la bonne conservation et le bon é ta t des drogues en
consom m ation, ainsi que sur l’emmagasinage séparé de ces drogues.
Cayenne, le 21 septem bre 1938.

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