plan de gestion des etiages du bassin de la riviere aveyron
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plan de gestion des etiages du bassin de la riviere aveyron
PLAN DE GESTION DES ETIAGES DU BASSIN DE LA RIVIERE AVEYRON CONSEILS GENERAUX DU TARN-ET-GARONNE, DU TARN ET DE L’AVEYRON - BRLINGENIERIE ¾ Mlle LAYMAJOUX, Conseil Général du Tarn-et-Garonne ¾ Guillaume FABRE, Directeur de projet à BRLingénierie ¾ Sébastien Chazot, Ingénieur à BRLingénierie Le partage de la ressource en eau en période d’étiage dans le bassin de l’Aveyron (5340 km², environ 230 000 habitants, trois départements concernés) est marqué par des tensions importantes liées principalement aux usages agricoles qui représentent 84 % des prélèvements directs (environ 11 500 ha irrigués par prélèvements directs en rivière ou en nappe). Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Adour-Garonne préconise ainsi (mesure C5 du SDAGE) pour la rivière Aveyron, comme pour l’ensemble des autres sous-bassins du bassin Adour-Garonne, la mise en place d’un Plan de Gestion des Etiages. Ce Plan est en voie d’achèvement, suite à trois années d’études menées en collaboration avec l’ensemble des acteurs au sein d’un comité de pilotage. Le Plan a pour finalité de définir les conditions d’équilibre entre les milieux et les usages pour le respect des DOE (Débits Objectifs d’Etiage) fixés à différents points stratégiques du bassin. Il constitue l’outil d’action pour le respect des DOE en détaillant l’application combinée de quatre grandes mesures : une politique d’incitation à une utilisation raisonnée de l’eau, une gestion des prélèvements par quota (obligation du comptage et gel des prélèvements directs), le développement de nouvelles ressources destinées au soutien d’étiage (achat d’eau à EDF et création d’un nouveau barrage), une gestion des crises pouvant conduire à restreindre les prélèvements. Seront exposés à la fois le contenu technique des mesures, leur projet de financement et les difficultés rencontrées pour leur mise en œuvre pratique : résistances de l’amont (enjeux touristiques forts sur les retenues utilisées pour le soutien d’étiage), réticences de l’aval (réticence des agriculteurs à payer pour disposer d’une eau jusque là gratuite), nécessité de créer un nouveau maître d’ouvrage (implication de trois conseils généraux).