Transalp LT_Seule liaison ferrov-13-10

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Transalp LT_Seule liaison ferrov-13-10
Le 13 octobre 2010
LA TRANSALPINE LYON-TURIN : LA SEULE LIAISON FERROVIAIRE
POUR TRAVERSER LES ALPES D’EST EN OUEST
• Un axe classé « projet prioritaire n°6 des réseaux transeuropéens de
transport »
ère
• La 1 phase des travaux achevée en France
« A l’occasion du percement final du tunnel du Gothard en Suisse annoncé dans les prochains jours, le Comité
pour la Transalpine se félicite de l’avancée du programme concerté entre l’Union européenne et la Suisse,
contribuant à la mise en œuvre d’un réseau de transport ferroviaire ambitieux à travers l’Arc alpin. Cette avancée
majeure côté suisse confirme la faisabilité du projet de liaison ferroviaire entre Lyon et Turin porté par le Comité
pour la Transalpine, tant sur le plan technique que financier. »
Un programme répondant aux grands enjeux européens
Dans une logique de consensus partagé autour du report modal, l’ensemble des Etats européens concernés
s’accorde sur la nécessité de décisions politiques concertées, la mise en place de mesures règlementaires
communes et la construction de nouvelles infrastructures permettant d’optimiser l’offre ferroviaire.
Nécessité environnementale, géopolitique et économique, la Transalpine Lyon-Turin répond à ces 3
enjeux majeurs communs à toutes les politiques européennes. Elle préfigure ce que sera le transport de
demain : un transport responsable, basé sur une complémentarité des différents modes (routier, ferroviaire,
aérien, maritime, fluvial), un transport fiable, sûr, compétitif, innovant, adapté aux besoins des utilisateurs
professionnels et particuliers. En contribuant à la liberté de circulation des biens et des personnes, la liaison
Transalpine Lyon-Turin est également essentielle à l’essor économique, technologique et culturel du sud de
l’Europe, auquel elle contribue tout en préservant l’environnement des vallées alpines.
Pourquoi la liaison Transalpine Lyon-Turin est indispensable ?
1 million de poids lourds transférés
sur le rail à travers les Alpes dès la mise en service
500 millions d’euros d’économie annuelle*
Une division par 5 de la consommation d’énergie
De 500 000 à 700 000 tonnes de CO2
économisées par an
6 000 à 10 000 emplois générés
par le chantier dans les 10 ans à venir
* Coûts externes dans le domaine du transport liés à la pollution de l’air, de l’eau et des sols, les accidents, le réchauffement climatique, le
bruit… (Etude Comité pour la Transalpine, sur la base du rapport DELFT/IMPACT 2008).
Un maillon central du réseau ferroviaire transeuropéen
Dans la continuité des efforts réalisés pour diminuer le trafic en provenance du nord de l’Europe, la liaison
européenne transalpine Lyon-Turin offre une alternative compétitive à l’engorgement des axes routiers des
vallées alpines, du Mont Blanc jusqu’à Vintimille sur l’axe est-ouest.
Ce corridor est/ouest est complémentaire aux trois autres tunnels qui traverseront la barrière alpine et
constitue le maillon central indispensable à la mise en place d’une liaison ferroviaire transversale qui reliera à
terme Lisbonne à Kiev.
4 tunnels ferroviaires transalpins complémentaires
Une liaison ferroviaire haute capacité
mixte, fret et voyageurs
Cette liaison Lisbonne-Kiev représente l’une des
meilleures réponses aux problématiques de
circulation des marchandises et des voyageurs
dans le corridor transalpin, mettant en réseau 5 000
km de lignes existantes du Portugal à l’Europe
centrale et orientale.
Un tunnel de base de 57 km
entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse (Italie)
200 kilomètres de lignes ferroviaires
nouvelles entre Lyon et Turin
Un chantier en marche : 3 galeries déjà
réalisées, sur 9 kilomètres, côté français
716 millions d’euros investis à ce jour
A terme, la liaison ferroviaire fret permettra
d’acheminer sur les autoroutes ferroviaires plus de
40 millions de tonnes de marchandises par an. Elle contribuera à optimiser les efforts en matière de report modal
et portera la part du transport ferroviaire à 50% (contre 10% aujourd’hui).
La liaison voyageurs s’intègre dans le réseau européen à grande vitesse et offre une véritable alternative au
transport aérien : elle facilitera le transport de 5 millions de voyageurs.
Prochaine étape :
La signature d’un nouvel accord international entre la France et l’Italie d’ici le 31 décembre 2010, sur la
base du traité de Turin de 2001. Cet accord devra nommer le promoteur en charge de construire le tunnel
de base et définir la répartition des coûts entre les deux pays et l’Union Européenne (sur la base d’un
coût total de 10,3 milliards d’euros pour l’ensemble de la section internationale).
A propos du Comité pour la Transalpine :
Créé en 1991, le Comité pour la Transalpine a pour objet de mener toute action de nature à faciliter ou accélérer
la réalisation de la liaison ferroviaire voyageurs et marchandises entre Lyon et Turin, dans une logique
industrielle au service de l’Europe, de l’environnement et de l’économie. Présidé par Franck Riboud, Président
Directeur Général de Danone, le Comité regroupe des collectivités territoriales, des entreprises, des organismes
économiques, syndicaux, consulaires et des associations.
Contact
Comité pour la Transalpine - Jean-Luc GUYOT – Délégué Général
www.transalpine.com - [email protected] - Tél. +33 (0)4 72 59 51 57

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