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Pharma-News Le journal de l'équipe officinale Juillet 2005 Numéro 26 Sommaire Nouveautés : ADARTREL° CARSOL° CR Td-VIRELON° YENTREVE° traitement du syndrome des jambes sans repos générique du TEGRETOL° CR vaccin combiné tétanos-diphtérie-polio pour l'incontinence urinaire de stress Pour en savoir plus : Les aoûtats Hypertension artérielle : ne pas négliger les mesures non médicamenteuses En bref : GAMONIL° - PAROXETOP°, DEXANTOL° - FLUESCO° ECODOLOR° retard - TOBICOR° PLUS - TOBICOR° MYKANTOL° - TANNOSYNT° - AERIUS° sirop Editorial Médecines complémentaires Al ’ he ur eo ùvousl i s e zc e sl i g ne s ,l adé c i s i onduCons e i lFé dé r a ls e l onl a que l l el ’ a s s ur a nc e maladie de base ne rembourserait plus toute une série de médecines complémentaires est entrée en vigueur. Cette décision touche les thérapeutes et non les médicaments, ce qui s i g ni f i eques iunmé de c i npr e s c r i tu nedos ed’ homé opa t hi ee nr e g i s t r é eda nsl aLS,c e l l e -ci sera prise en charge par les caisses. Nouse npr of i t onspourvousf a i r epa r td’ unfait que vous avez certainement déjà remarqué : nous ne parlons pratiquement jamais de médecines complémentaires (à part la phytothérapie) dans le Pharma-News. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons mettre en avant aucune étude s é r i e us epr o uva ntl ’ e f f i c a c i t é de tels médicaments, or nous référençons au maximum nos a f f i r ma t i on s .Enl ’ a bs e nc eder é f é r e nc e ss ol i de s ,nouss i g na l onsc equenouse s t i monsê t r e vr a ie n pr é c i s a ntquenousn’ a vonspa st r ouvéd’ é t ude spourl ’ é t a y e r .Da nsl ec a sde s médecines douces, il nes ’ a g i tpa sd’ unr e j e tdenot r epa r t ,ma i se l l e snes epr ê t e ntpa sa ut y pe d'analyse que nous pratiquons. Nousvouss ouha i t onsunebonnel e c t u r ee tuné t ét r è s … doux! Pierre Bossert Marie-Thérèse Guanter Caroline Mir Christophe Rossier Martine Ruggli Marie-Laure Savoia Bossert Nouveautés ADARTREL° (ropirinole) ADARTREL° est un médicament de la même famille (agonistes dopaminergiques) que les antiparkinsoniens PARLODEL°, PERMAX°, SIFROL° et REQUIP° (ici, même pr i nc i pea c t i f ) ,ma i sdontl ’ i ndication est différente. En effet, ADARTREL° est le premier médicament de cette classe a y a ntl ’ i ndi c a t i onof f i c i e l l edutraitement du syndrome des jambes sans repos (Restless Legs Syndrome, RLS). 1 2,3,45 . Agoniste dopaminergique 1 Substance qui se fixe sur les mêmes récepteurs que la dopamine et qui produit en partie les mêmes effets. La dopamine est un neurotransmetteur ayant un rôle important dans le contrôle de la motricité. Pl us i e ur sc l a s s e sdemé di c a me nt sé t a i e ntj us qu’ àprésent utilisées pourl eRLS,bi e n quec e r t a i ne sn’ a i e ntpa sr e ç ul ’ i ndi c a t i on officielle 2,3 : - des antiparkinsoniens de la famille des agonistes dopaminergiques tels que PARLODEL°, PERMAX° et SIFROL°. - l ’ a nt i pa r ki ns oni e n MADOPAR° à ba s e de lévodopa qui a é ga l e me ntl ’ i ndi c a t i onof f i c i e l l epourl et r a i t e me ntdus y ndr ome des jambes sans repos. - des antiépileptiques comme TEGRETOL°, RIVOTRIL° et NEURONTIN°. Nousn’ a vo n spa st r ouvéd’ é t udec ompa r ative de ces médicaments et ne pouvons donc pas vous proposer de niveau de choix de traitement. 1 Larousse médical 1995 GlaxoSmithKline Infos santé sur www.gsk.fr 3 Pharmavista 07.04.2005 4 www.fda.gov 5 Prescrire février 1997 ; 17(170) : p.132 2 © Pharma-News page 2 Numéro 26, Juillet 2005 Dès la première semaine de traitement, ADARTREL° diminue les mouvements involontaires des jambes au repos, la somnolence diurne ainsi que les troubles du sommeil (facilite l ’ e ndor mi s s e me nt ,a mé l i or ee tpr ol ongel es omme i l )e ti la mé l i or el aqua l i t édevi ede s malades 6. La posologie est progressive sur un mois, de 0,25 mg à 2,0 mg à prendre 1 fois par jour, une à trois heures avant le coucher, la dose Le syndrome des jambes sans repos d’ e nt r e t ien pouvant être doublée si nécessaire. Le syndrome des jambes sans repos, appelé aussi Les effets secondaires (nausées, vomissements, "impatiences" est une maladie neurologique vertiges) sont essentiellement dus à la chronique liée à un mauvais fonctionnement stimulation des récepteurs à la dopamine 3. Afin dopaminergique et touchant environ 10% de la population, dont deux fois plus de femmes 2,3,4. de diminuer les nausées, du MOTILIUM° Le patient ressent l ’ o bl i ga t i o n de bo uge rs e s (dompéridone) peut être conseillé 3. Un autre membres avec accompagnement de sensations e f f e ti ndé s i r a bl e mé r i t e d’ ê t r e me nt i onné: il désagréables en profondeur (de type picotement, f our mi l l e me nt ,br ûl ur e ,c r a mpe ,…)d’ a umoi ns s ’ a g i tdel as omnol e nc ee ts ur t outdel as ur ve nue une jambe ou un mollet (parfois aussi dans les d’ accès soudains de sommeil pouvant se bras). Ces symptômes s ’ a t t é nue nt l or s de s manifester à tout instant, sans signe avantmouvements et s ’ a ggr a v e ntaur e po s ,l es o i re t 5 4,7 la nuit . Tout ceci provoque souvent des troubles coureur . Cet effet indésirable est commun à du sommeil et des perturbations de la qualité de toute la classe des agonistes dopaminergiques et vie des malades. Il est à noter que le une information à ce sujet devrait être donnée au r e mbour s e me ntdec emé di c a me ntpa rl ’ a s s ur a nc e maladie de base est strictement limité à cette client 7. définition de la maladie. ADARTREL° - A retenir pour le conseil : ADARTREL° est un médicament agissant sur les récepteurs à la dopamine, indiqué pour le traitement du syndrome des jambes sans repos il existe à un dosage plus élevé pour le traitement de la maladie de Parkinson sous le nom de REQUIP° l ap o s ol og i e ,l e nt e me ntpr ogr e s s i vej us qu’ àunma xi mum de4mg ,e s td’unepr i s e par jour le soir, 1 à 3 heures avant le coucher les effets secondaires principaux sont de type dopaminergique : nausées, vomissements, vertiges, céphalées. Attention aussi à la somnolence et aux accès soudains de sommeil 6 7 Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry 2004 ;75 : p.92-97 Prescrire mars 2002 ; 22(226) : p.179-182 © Pharma-News page 3 Numéro 26, Juillet 2005 CARSOL° CR (carbamazépine) CARSOL° CR est un générique du TEGRETOL° CR, un médicament utilisé dans de nombreuses indications : névralgie du trijumeau, troubles bipolaires et bien sûr épilepsie. 8910 11 12 13 , La névralgie du trijumeau Le trijumeau est le principal nerf sensitif de la face. La névralgie du trijumeau se manifeste par des douleurs fulgurantes de quelques secondes à quelques minutes ressemblant à des "éclairs" ou à des "chocs électriques" survenant soudainement dans un côté du visage et récidivant fréquemment. Cette atteinte est très rare et touche surtout les femmes de plus de 40 ans. La carbamazépine est le traitement de référence 8. Lac a r ba ma z é pi nepe uta us s iê t r eut i l i s é eda nsd’ a ut r e s types de névralgies comme par exemple la neuropathie diabétique (atteinte des nerfs périphériques liée au diabète) 10,11. Les troubles bipolaires 8 Les troubles bipolaires sont des t r oubl e sdel ’ hume ur caractérisés par une phase maniaque ou hypomaniaque (la personne a une énergie impressionnante, parle tout l et e mps , n’ apl usbe s oi ndes omme i l ,v aa v oi run comportement agressif ou téméraire, faire des choses démesurées comme par ex. des achats inconsidérés, peut même avoir des hallucinations ou des idées délirantes) et une phase dépressive où elle se replie sur elle-même avec les symptômes typiques de la dépression. Ces deux phases (maniaque et dépressive) alternent parfois sur des années ou parfois très rapidement sur quelques jours. Ces personnes doivent recevoir un médicament stabilisant leur humeur appelé thymorégulateur. La c a r ba ma z é pi nen’ e s tpa sl et hy mor é g ul a t e urdepr e mi e r choix mais il peut être utilisé. L'épilepsie 12,13 L’ é pi l e ps i ee s tunema l a di edont les manifestations cliniques sont intermittentes, correspondant à une décharge simultanée des cellules neuronales de façon généralisée ou localisée dans le cerveau. On parle alors de c r i s e d’ é pi l e ps i eg é né r a l i s é e ou pa r t i e l l e . La carbamazépine est le traitement de référence chez l ’ a dul t ee tl ’ e nf a ntde sc r i s e sd’ é p i l e ps i epa r t i e l l e s . I le xi s t ed’ a ut r e ss pé c i a l i t é sg é né r i que sdu TEGRETOL° sur le marché comme le TIMONIL° et le NEUROTOP°, mais ces deux médicaments sont commercialisés à différents dosages, 200 mg, 300 mg, 400 mg et 600 mg, sous forme retard ou non 14. Le CARSOL°CRnes epr é s e nt equ’ a uxdos a ge s de 200 mg et de 400 mg sous forme de comprimés à libération lente et contrôlée (CR = controlled release), comme le TEGRETOL° CR. La carbamazépine est un médicament à marge thérapeutique étroite : une modification même légère du traitement pourrait avoir comme conséquence chez une personne épileptique une nouvelle crise d’ é pi l e ps i e .Ai ns i ,s e l on l ’ i ndi c a t i on,i le s t plutôt contre-indiqué de faire une substitution générique. Comme nous ne connaissons en général pas la pathologie ayant nécessité la prescription de la carbamazépine, il est préférable de retenir la règle de ne jamais substituer de son propre chef ce médicament 15. Nous pouvons évoquer avec nosc l i e nt sl ef a i tqu’ i le xi s t eung é né r i quee t l ec l i e ntpour r adi s c ut e rdel ’ oppor t uni t éd’ un changement avec son médecin. Ce dernier peut aussi commencer un nouveau traitement en utilisant directement le générique. Le CARSOL° CR permet une administration de la carbamazépine deux fois par jour. La dose habituelle est de 1 comprimé, à 200 mg ou 400 mg, matin et soir, mais des doses a l l a ntj us qu’ à 800 mg matin et soir sont possibles. Les effets secondaires l e sp l usc our a nt ss ontl af a t i g ue ,l e sc é pha l é e s ,l ’ a g i t a t i on,l a 16, 17 c onf us i on,de st r oubl e sdel avi s i on,l ’ hy pot e ns i on,a i ns iquede se f f e t sdi ge s t i f s . 8 La Revue Prescrire, 2005 ; 25 (258) : 115-120 DSM VI, 1996 10 La Revue Prescrire, 1999 ; 19 (193) : 217 11 La Revue Prescrire, 2003 ; 23 (244) : 761-762 12 La Revue Prescrire, 2003 ; 23 (236) : 124-126 13 La Revue Prescrire, 2001 ; 21 (219) : 486-490 14 Liste des spécialités 2004 15 La Revue Prescrire, 2000 ; 20 (209) : 611-613 16 Ph a r ma c i s t ’ sLe t t e r ,2004; # 201213 9 © Pharma-News page 4 Numéro 26, Juillet 2005 Le principal problème de la carbamazépine est s onpot e nt i e ld’ interactions :e ne f f e ti ls ’ a g i t d’ uni nduc t e urde sc y t oc hr ome sP450( voi rPN19,nov.2004) ,e nt r a î na ntdec ef a i tunr i s que i mpor t a ntd’ a c c é l é r e rl amé t a bol i s a t i ond’ a ut r e smé di c a me nt s ;c e c ipe ut ,s e l onl emé di c a me nt , avoir des conséquences graves :l e sc ont r a c e pt i f sor a uxs ontmoi nse f f i c a c e s ,d’ oùr i s quede saignements ou de grossesse non désirée; les anticoagulants oraux sont aussi moins efficaces, d’ oùr i s quedet hr ombos e ;l ac i c l os por i nevaê t r emoi nsa c t i ve ,d’ oùr i s queder e j e tde l ’ or ga ne t r a ns pl a nt é ; c e r t a i nsmé di c a me nt sc ont r el es i da voi e nta us s il e ure f f i c a c i t é diminuer 17. CARSOL° CR - A retenir pour le conseil : CARSOL°CRe s tung é né r i queduTEGRETOL°CRu t i l i s éda nsl ’ épilepsie, les troubles bipolaires et les névralgies ne pas faire de substitution générique sans avis du médecin ! prise matin et soir interactions fréquentes, car inducteur des CYT P450; attention surtout avec contraceptifs oraux, anticoagulants oraux, ciclosporine, médicaments anti-s i da … effets secondaires fréquents (somnolence, troubles digestifs, confusion) Td-VIRELON° (toxoïdes tétaniques et diphtériques adsorbés, virus de la poliomyélite inactivé) 18 Le Td-VIRELON° (fabriqué par Berna) correspond au REVAXIS° (fabriqué par Pasteur MSD); il s'agit de vaccins combinés contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite, destinés à l'immunisation active des personnes à partir de 5 ans révolus. Ils contiennent une dose plus faible d'anatoxine diphtérique que les vaccins destinés aux enfants en bas âge, comme nous l'avons vu dans l'article général du numéro précédent du Pharma-News. Ces vaccins sont utilisés chez les sujets âgés de plus de 5 ans pour les vaccinations de rappel recommandées tous les dix ans (1 dose), pour l'immunisation de base si le statut vaccinal est inconnu ou incertain (3 doses à respectivement 0, 1-2 mois puis 6-12 mois après la 2ème), ainsi qu'à titre prophylactique contre le tétanos en cas de blessures. Cependant, comme cela a été mentionné dans l'article du numéro précédent, seuls la diphtérie et le tétanos nécessitent un rappel tous les dix ans; le rappel de la poliomyélite chez l'adulte se justifie seulement pour un rattrapage de dose manquée ou en cas d'exposition à un risque accru (voyageurs dans les pays d'endémie, exposition professionnelle au poliovirus). Il est donc plus courant d'utiliser, pour les rappels, le vaccin divalent dT (p.ex. ANATOXAL DiTe° de Berna ou DITANRIX° de GlaxoSmithKline) ou, pour la prophylaxie en cas de blessure, le vaccin monovalent contre le tétanos (p.ex. ANATOXAL Te°) . 17 18 La Revue Prescrire, 2005 ; 25 (259) : 51 (suppl. interactions médicamenteuses) Compendium Suisse des médicaments, Documed SA 2005 © Pharma-News page 5 Numéro 26, Juillet 2005 Prophylaxie du tétanos en cas de blessures La posologie dépend des antécédents d'immunisation contre le tétanos (nombre de doses selon le certificat de vaccination) et de l'intervalle entre la dernière vaccination et le jour de la blessure. Pour les personnes avec une prophylaxie complète (minimum 3 doses) : - Si la dernière dose remonte à moins de 5 ans pas de vaccination immédiate nécessaire - Si la dernière dose date d'entre 5 et 10 ans vaccination par une dose - Si la dernière dose remonte à plus de 10 ans vaccination par une dose + administration d'immunoglobulines tétaniques (sauf si la plaie est propre et petite). Pour les personnes ayant reçu moins de trois vaccinations contre le tétanos avant la blessure, une dose de vaccin antitétanique immédiatement + compléter dans certains cas avec des immunoglobulines tétaniques humaines. Des vaccinations ultérieures après 4-6 semaines et/ou après 6-12 mois peuvent s'avérer nécessaires pour compléter la protection active. Il n'existe que très peu de contre-indications absolues aux injections de Td-VIRELON° (l'infection par VIH ou toute autre immunodéficience n'en sont pas), il s'agit surtout de complications allergiques ou neurologiques lors d'une vaccination précédente. Les personnes souffrant d'affections aiguës nécessitant un traitement doivent être vaccinées au plus tôt deux semaines après leur guérison (excepté si la vaccination est consécutive à une exposition); pendant le premier trimestre de la grossesse, le vaccin ne doit être administré que s'il existe un risque réel d'infection. Les effets secondaires sont surtout des réactions au site d'injection (douleurs, tuméfactions, indurations, démangeaisons), ainsi que fatigue, nausées, céphalées et myalgies. Le vaccin doit être agité avant l'injection, la suspension à l'aspect trouble doit alors avoir une couleur allant du jaune pâle au rose pâle. L'injection doit se faire par voie intramusculaire profonde (éventuellement par voie sous-cutanée profonde dans certaines indications), mais en aucun cas par voie intravasculaire. Td-VIRELON° - A retenir pour le conseil : vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la polio pour les personnes dès 5 ans révolus utilisé pour les vaccinations de rappel (1 dose), l'immunisation de base (3 doses) ou la prophylaxie en cas d'exposition (posologies en fonction du statut vaccinal) pour tout le monde, des vaccinations de rappel contre la diphtérie et le tétanos sont recommandées tous les 10 ans © Pharma-News page 6 Numéro 26, Juillet 2005 YENTREVE° (duloxétine) YENTREVE° est un inhibiteur du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline indiqué pour le traitement de l ’ i nc ont i ne nc eur i nai r edes t r e s s( oud’ e f f or t )c he zl e sf e mme s19. La dul oxé t i nee s tut i l i s é ea uxUSAc ommea nt i dé pr e s s e ur( del amê mef a mi l l equ’ EFEXOR° )20. 21,22,23 L’ i nc ont i ne nc eur i na i r edestress est donc une nouvelle indication de la duloxétine. Incontinence urinaire de stress 21,22,23 Appelée aussi i nc ont i ne nc ed’ e f f or t ,c ’ e s tl af or me l apl usc our a nt ed’ i nc o nt i ne nc ec he zl e sf e mme s . Il y a souvent une faiblesse du sphincter urétral et l ’ i nc o nt i ne nc es et r a dui tpa rde spe r t e sur i naires associées à une augmentation de la pression a bdomi na l e qu i s ur v i e nt l or s d’ e x e r c i c e s physiques, les éternuements, la toux ou le rire. Les f a c t e ur sder i s ques ontl ’ obé s i t é ,l at ouxc hr oni q ue et la constipation. L'accouchement augmente aussi le risque de développer une incontinence d'effort par la suite. Les traitements possibles sont le renforcement du plancher pelvien par des exercices de musculation, la chirurgie et maintenant YENTREVE°. En c ompa r a i s on, l ’ i nc o nt i ne nc e d’ ur g e nc e ,l a forme la plus fréquente chez les personnes âgées, est caractérisée par des mictions impérieuses et fréquentes. En augmentant la concentration de sérotonine et de noradrénaline, YENTREVE° stimule le tonus et la contraction du sphincter urétral, ce qui aide à pr é ve ni rl af ui t ea c c i de nt e l l e d’ ur i ne19. YENTREVE° semble efficace après deux semaines de traitement avec une diminution de la f r é que nc e de s é pi s ode s d’ i nc ont i ne nc e de 50-100% chez la moitié des femmes traitées 19,20. Des exercices de renforcement du plancher pelvien peuvent être bénéfiques en association avec YENTREVE° 19. I ln’ e xi s t epa sd’ a ut r emé di c a me nts pé c i f i quede c e t y pe d’ i nc ont i ne nc e ; e n e f f e t , l e s anticholinergiques comme DETRUSITOL°, DITROPAN° ou SPASMO URGENIN° agissant sur le muscle detrusor de la vessie sont efficaces l or sd’ i nc ont i ne nc ed’ urgence et non de stress 21. La posologie est de 1 comprimé à 40 mg une fois par jour pendant une semaine, augmentée à 1c ompr i méde uxf oi sp a rj ourdè sl ade uxi è mes e ma i nedet r a i t e me nt .Enc a sd’ a r r ê tdu t r a i t e me nt ,l ados edoi td' a bor dê t r edi mi nué ea f i nd’ é vi t e runs y ndr omedes e vr a g e19. YENTREVE° est contre-indiqué lors de maladies hépatiques, de grossesse et allaitement et en association avec JUMEXAL°, CIPROXINE°, ou FLOXYFRAL°; prudence également avec l e spe r s onne sâ gé e soul or sd’ a s s oc i a t i onàde sa nt i dé pr e s s e ur se tde sa nt i c oa g ul a nt s19. Les effets secondaires pr i nc i pa ux s ont s e mbl a bl e sà c e ux que l ’ on obs e r ve a ve c l ’ a nt i dé pr e s s e ur EFEXOR° ,à s a voi r: nausées (fréquentes mais diminuant après la 1ère semaine ou le 1er mois de traitement), maux de tête, insomnie, somnolence, constipation et sécheresse de la bouche 20. YENTREVE ° - A retenir pour le conseil : nouveau médicament pour le tr a i t e me ntdel ’ i nc ont i ne nc eur i na i r edes t r e s sc he zl e s femmes (annoncé par Swissmedic, mais pas encore commercialisé) effets secondaires principaux : nausées, maux de tête, insomnie et sécheresse buccale 1 comprimé matin et soir dès la seconde semaine de traitement à diminuer pr ogr e s s i ve me ntl or sdel ’ a r r ê tdut r a i t e me nt contre-i ndi quél or sdel ag r os s e s s ee tdel ’ a l l a i t e me nt 19 www.swissmedic.ch www.micromedex.com 21 Martindale 2005, 34th edition, "Urinary incontinence and retention" 22 www.news-medical.net 23 Le Manuel Merck 1999, 3ème édition, p.1790-1800 20 © Pharma-News page 7 Numéro 26, Juillet 2005 P o u r e n s a v o i r p l u s … Les aoûtats Voici l'été et avec lui son lot de petits désagréments caractéristiques. Parmi eux, les aoûtats, larves de trombidions (Trombicula autumnalis), dont la piqûre entraîne de violentes démangeaisons. Les trombidions sont de minuscules acariens d'environ 2 mm de long, dont les larves (appelées aoûtats ou rougets) parasitent l'homme et les petits animaux 24. Comme tous les acariens, ils présentent quatre paires de pattes. Les trombidions sont blanc-jaunâtre et leur corps est recouvert de poils denses et courts. Au printemps, après hibernation, les femelles pondent da nsl es olj us qu' à400œuf squivontdonne rna i s s a nc eàde sl a r ve sa ubout de 20 à 40 jours. Ces larves doivent se fixer dès leur naissance sur un animal à sang chaud afin de se nourrir de ses tissus. Leurs hôtes sont le plus souvent de petits vertébrés, tels que lapins, hérissons, taupes, oiseaux, mais également des animaux domestiques (chiens, chats) voire l'homme (hôte occasionnel). Une fois repues, les larves se laissent tomber sur le sol et s'enfouissent dans la terre ou elles vont se développer 25. 26 Encadré Pensez aux aoûtats lorsqu'un chien ou un chat se mordille et se lèche frénétiquement les pattes. Leur lieux de prédilection : les pattes, les oreilles, les aisselles, l'aine ainsi que tous les endroits ou la peau des animaux est facilement accessible 26. Le traitement est également symptomatique (cortisone locale ou anti-H1 oral). Les aoûtats infestent en particulier les pelouses et les gazons ombragés et humides, entre les mois de juillet et octobre. On les trouve également dans les bois, les prairies et les broussailles. Les lieux de prédilection pour les piqûres d'aoûtat sont l'aine, les aisselles, le dessous des seins, les plis (derrière les genoux), les parties génitales et toute zone transpirant facilement car les larves affectionnent particulièrement les endroits humides et couverts 27. Lors de leur repas, les aoûtats sécrètent un suc digestif capable de lyser les tissus cutanés. Ceci provoque une dermatose caractérisée par l'apparition de petites papules très prurigineuses, boursouflées, rougeâtres, de 2 à 3 mm de diamètre, entourées d'une auréole plus claire, large de 1 mm. La minuscule larve rouge est visible au milieu de la lésion 28. Les symptômes (papules et démangeaisons) apparaissent 4 à 36 heures après l'infestation, atteignant un maximum au 2ème et au 3ème jour. Le traitement est purement symptomatique, le but étant d'éviter les lésions par grattage et la surinfection : antihistaminique H1 par voie orale (CLARITINE°, ZYRTEC°, FENISTIL°, etc.) corticoïde local (SANADERMIL°, DERMACLAM°, etc.) ou pommade à base de crotamiton (EURAX°) L'érythème disparaît spontanément après 10 à 14 jours. 24 www.pharmavista.net (2004) www.jardin.ch 26 www.doctissimo.fr 27 www.e-sante.fr 28 Pharmactuel, 1999, XV/2, 11 25 © Pharma-News page 8 Numéro 26, Juillet 2005 Les mesures préventives sont assez simples : ne pas se rouler dans l'herbe et prévoir une couverture lors des pique-niques appliquer des produits répulsifs sur la peau et les vêtements (ANTI-BRUMM°, etc.) se doucher ou prendre un bain tout de suite après l'exposition de façon à détruire les aoûtats lutte chimique sur gazon 25 o ne traiter que les endroits situés dans les zones ombragées et humides (ne pas s'allonger sur les zones traitées pendant les 10 jours qui suivent le traitement) o ne traiter que par temps sec, après avoir tondu très ras les parties de pelouses infestées o n'utiliser que des acaricides à faible toxicité et qui respectent autant que possible la faune utile tels que SPOMIL° ou BIO GESAL° Les aoûtats - A retenir pour le conseil : les aoûtats sont des larves d'acariens dont la piqûre entraîne de violentes démangeaisons la larve se fixe sur l'homme ou l'animal pour se nourrir les symptômes (papules et démangeaisons) durent 2 à 3 jours le traitement est symptomatique : antihistaminiques oraux et cortisone topique éviter le contact avec l'herbe dans les zones infestées Hypertension artérielle : ne pas négliger les mesures non médicamenteuses L'hypertension artérielle (HTA) est un des facteurs de risque majeur d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), de maladies coronariennes (infarctus aigu du myocarde) ainsi que d'autres maladies vasculaires. Malgré cela, elle reste encore actuellement insuffisamment traitée chez un grand nombre de patients. Le nombre de personnes ayant de l'HTA est très élevé dans les pays industrialisés et augmente progressivement avec l'âge. Un quart des adultes dans le monde souffre d'hypertension. Aux Etats-Unis par exemple, un tiers de la population (65 millions de personnes) est hypertendu et les coûts liés aux traitements et aux complications de l'HTA sont estimés à 50-60 milliards de dollars par année. A Genève, environ 40% des hommes et 30% des femmes ont une HTA ou bénéficient d'un traitement antihypertenseur (données épidémiologiques de "Bus Santé") 29. L'objectif principal des traitements de l'HTA n'est pas de faire baisser la pression artérielle en dessous d'un certain seuil mais surtout d'obtenir une réduction du risque cardiovasculaire. La prise en charge médicale du patient hypertendu comprend des mesures thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses. 29 Voir à ce sujet l'article sur "L'hypertension" dans la rubrique Pour en savoir plus du Pharma-News n° 5, juillet 2003, pp. 11-14. Revue Médicale Suisse, 6 avril 2005, 934 © Pharma-News page 9 Numéro 26, Juillet 2005 La prévention et le traitement de l'HTA par des mesures non médicamenteuses fait l'objet de différentes recommandations. Certaines sont sans intérêt démontré (gestion du stress, supplémentation en calcium, réduction de l'apport protéique, etc... 30) alors que d'autres montrent un bénéfice certain 31 : L'activité physique (ma r c hes out e nue ,vé l o,e t c …)pr a t i qué er é g ul i è r e me ntpe r me tde réduire aussi bien la pression systolique que la pression diastolique chez les hypertendus. Elle permet également de réduire la pression artérielle chez les normo- tendus. Cependant, une activité physique intense est déconseillée en cas d'hypertension artérielle sévère. La perte de poids en cas d'excès pondéral s'accompagne d'une baisse des pressions systolique et diastolique. Les effets du régime sans sel, et particulièrement son rôle dans l'hypertension, restent actuellement controversés. 20% de la population générale est dite "sensible au sel" et va donc avoir une augmentation de la pression proportionnelle à la consommation de sel 30. Bien que jusqu'à présent il n'existe pas de preuve directe de l'efficacité d'un régime hyposodé dans la prévention de l'AVC et de l'infarctus, une étude menée chez des hypertendus âgés a montré qu'après 18 mois de régime hyposodé, le recours aux médicaments antihypertenseurs était réduit de 31% 31, 32. Il n'en demeure pas moins que la consommation Pour limiter la consommation de sel 35 de sel en Suisse se situe à l'heure actuelle à un niveau élevé (8g à 12g par jour) qui ne se justifie Goûtez toujours avant de saler ou de resaler, que ce soit en cuisinant ou en pas physiologiquement 33. De plus, selon le prenant votre repas. rapport publié récemment par l'OFSP, il apparaît Limitez la consommation des qu' e nt r a ns pos a ntl e sé t ude sme né e sàl ’ é t r a ng e r fromages et des charcuteries les plus salés et des produits apéritifs salés. sur la situation en Suisse, il serait possible, par Evitez de poser systématiquement la une r é duc t i on de l ’ a ppor tquot i di e ne ns e là salière sur la table. 6g / j our , d’ e mpê c he r 1700 a t t a que s cardiovasculaires et 2575 maladies cardiaques chaque année. Les économies potentielles se chiffreraient à 80 millions de francs par an 34. Encadré 35 Signalons cependant qu'un régime hyposodé mal géré peut entraîner, particulièrement chez les personnes âgées, une carence sodée (hyponatrémie) dont les symptômes principaux sont de la fatigue, de la faiblesse, des troubles digestifs (anorexie, nausées), une démarche incertaine et des troubles de la concentration. En général, la cause principale d'une hyponatrémie est un traitement par des diurétiques. Limiter la quantité d'alcool en cas de forte consommation. La diminution de pression artérielle qui s'ensuit est proportionnelle à la baisse de la consommation. La prise d'alcool quotidienne ne devrait pas être supérieure à 3 "verres standard" chez l'homme et 2 "verres standard" chez la femme (un "verre standard" de boisson alcoolisée c ont i e nte nvi r on10gd’ a l c ool=1dldevi nà12° ,2, 5dldebi è r e ,e t c . ) .Ra ppe l onsqu' une consommation quotidienne d'alcool de 1 à 2 "verres standard" semble avoir un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire 36. 30 CQ SSPh, système cardiovasculaire 2004 La Revue Prescrire, 2004, 253, 603-604 32 www.pharmavista.ch, 2005, Hypertension: régime pauvre en sel? 33 Bulletin OFSP, 2005, 20, 332 34 OFSP, Rappor tde se x pe r t sdel aCommi s s i onf é dé r a l edel ’ a l imentation, mai 2005 35 www.inpes.sante.fr 36 Pharma-News, 2003, 6, 10 31 © Pharma-News page 10 Numéro 26, Juillet 2005 Finalement, n'oublions pas que le tabagisme est un important facteur de risque cardiovasculaire et que son arrêt doit être fortement conseillé aux patients hypertendus. Hypertension artérielle : ne pas négliger les mesures non médicamenteuses – A retenir pour le conseil : des mesures hygiéno-diététiques doivent être recommandées afin de réduire (modérément) la pression artérielle pratiquer régulièrement une activité physique perdre du poids en cas d'obésité réduire les apports sodés de manière raisonnable consommer de l'alcool de façon modérée supprimer si possible d'autres facteurs de risque cardiovasculaire (tabac) E n b r e f … GAMONIL° Ce ta nt i dé p r e s s e ura s s e za nc i e nn’ é t a n tpl usbe a uc ouppr e s c r i t ,Me r c kadé c i déd’ e ns t oppe rl a pr oduc t i one te s t i mequel e ss t oc ksde v r a i e ntê t r eé pui s é sd’ i c iàf i nj ui n2005. PAROXETOP°, DEXANTOL° Dans la série des antidépresseurs toujours, mais cette fois-ci pour une nouveauté : celle du générique de Streuli du DEROXAT°, cet ISRS (inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine) bien connu et qui compte déjà beaucoup de génériques, comme PAREXAT°, PAROXETINE HELVEPHARM°, MEPHA° et SANDOZ°. FLUESCO° Toujours les nouveautés, toujours les antidépresseurs, toujours un ISRS et toujours Streuli ! Ce t t ef oi s ,c ’ e s tunenouve l l ec opi edeFLUCTI NE°: le FLUESCO° prend place aux côtés de FLUOCIM°, FLUOXETIN HELVEPHARM° et MEPHA°, FLUOXETINE SANDOZ°, FLUOXIFAR et FLUSOL°. ECODOLOR° retard Ecosol sort un générique du TRAMAL° sous forme retard. Cet analgésique dérivé de la mor phi ne e xi s t e dé j às ous f or me r e t a r d da ns d’ a ut r e sg é né r i que s: TRAMADOL HELVEPHARM° retard et TRAMUNDIN° RETARD. Tous existent dans des dosages de 100, 150 et 200 mg et on peut les prendre matin et soir. © Pharma-News page 11 Numéro 26, Juillet 2005 TOBICOR° PLUS Cen’ e s tpl u st outàf a i tunenouve a ut é ,ma i ss i gna l onsqu’ i ls ’ a g i td’ ung é né r i quer é c e ntde l ’ a nt i hy pe r t e ns e urc ompos é( I ECA+di ur é t i que ) ZESTORETIC° commercialisé par Medika. TOBICOR° Lepe t i tf r è r eduTOBI COR°PLUS,ma i ss a nsl ’ hy dr oc hl or ot hi a z i de( di ur é t i que ) ,doncun générique du ZESTRIL° (IECA). MYKANTOL° Medika continue à agrandir sa panoplie de génériques avec celui du DIFLUCAN°, antimycosique azolé, après de nombreux autres : FLUCAZOL°, FLUCONAX°, FLUCONAZOLE HELVEPHARM° et SANDOZ°, et FLUNIZOL°. TANNOSYNT° Vousc onna i s s i e zTANNOSYNT°l o t i on,c epr odui tàba s edet a nni nsut i l i s él or sd’ e c z é ma accompagné de démangeaisons ? Bonne nouvelle, il existe toujours, mais le nom est maintenant TANNO-HERMAL°l ot i on.Apa r tl enom,a bs ol ume ntr i e nn’ ac ha ng é . AERIUS° sirop Sui t el og i quea uxc ompr i mé s ,voi c il es i r opd’ AERI US° ,l ’ é na nt i omè r ea c t i fdel al or a t a di ne (CLARITINE°). Cette forme est applicable chez les enfants allergiques dès 2 ans. Il n'apporte rien de mieux que le CLARITINE° sirop 37,38. Dernière minute ! - Dernière minute ! - Dernière minute ! - Dernière Cactus Hoodia amincissant ? Le centre scientifique de la SSPh a récemment rédigé un article sur le cactus Hoodia Gordonii dans le dernier Journal Suisse de Pharmacie 39. Pour tous ceux qui y ont accès, nous vous recommandons de lire ce court texte. Pour résumer en substance celui-ci, ce cactus semble être utilisé par les Africains pour tromper leur faim, ce qui, une fois connu, a fait bondir des f a br i c a nt squil ’ ontc omme r c i a l i s éc omme" c oupe -faim" et même "produit amincissant efficace". Lec e nt r es c i e nt i f i quepr é c i s ebi e nq u’ a uc u neé t u denepr o uv el ’ e f f i c a c i t ér é e l l edec epr od ui te tr a ppe l l eq u’ i ln’ apa sé t é e nr e g i s t r éc ommemé di c a me nte nSui s s e ,c equin ’ apa se mpê c héc e r t a i ne spha r ma c i e sdel ev e ndr ee ndi s t r i b ua ntmê me parfois un texte téléchargé sur Internet vantant faussement certaines études sur le sujet. La presse a mis le doigt sur ces lacunes et vertement critiqué les pharmaciens dans leur ensemble, ce dont nous nous serions volontiers passé ! Soyez donc attentifs aux demandes de vos clients et, au cas où vous vendriez déjà ce produit dans votre officine, nous vous r e c omma ndonsdedi s c ut e rd’ u nes t r a t é g i ec l a i r eder e mi s ea us e i ndev ot r eé qui pe . Note de l'éditeur Les avis exprimés dans le Pharma-News reflètent l'opinion de leurs auteurs en fonction des données disponibles au moment de la rédaction et n'engagent en aucune manière le CAP. 37 La Revue Prescrire 2002, n°228, p. 335-336 La Revue Prescrire 2004, n°252, p. 498 39 Journal Suisse de Pharmacie (JSPh) 13/2005, 23.6.2005, p. 510 38 © Pharma-News page 12 Numéro 26, Juillet 2005