Burmester amplificateur intégré 101 Enceintes

Burmester amplificateur intégré 101
Enceintes acoustiques B10
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our ceux et celles qui connaissent un tant soit peu
l’audio, la marque Burmester évoque un des hauts
lieux de la haute fidélité, associant avec ingéniosité la recherche et l’innovation technologique à un design
presque immuable, pour ne pas dire intemporel. Qui n’a pas
un jour espéré voir et surtout entendre un système équipé
d’appareils Burmester ? La firme allemande se voue donc,
depuis sa fondation en 1977, à concevoir et à réaliser des
appareils audio, des enceintes acoustiques, des meubles et
supports, et des câbles, une gamme qui au total représente
plus de 50 produits. De plus, 95 % des composantes de ses
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produits dérivent de manufacturiers allemands. Chaque
produit Burmester est fabriqué et assemblé à la main dans
son établissement berlinois. Tous les appareils subissent des
tests d’écoute et un rodage sur une période de sept jours
afin d’assurer la certification des appareils au standard élevé associé à l’image de marque de la firme. Comme toute entreprise allemande qui se respecte, la rigueur technologique
est au premier plan, ce qui est garant, dans le domaine
de l’audio, d’un contrôle quasi absolu et d’un savoir-faire
de haut niveau. Burmester s’intéresse aussi à l’automobile
puisqu’il est le concepteur et fabricant des systèmes audio
BANC D’ESSAI
haut de gamme qui équipent les marques Porsche, Mercedes-Benz et Bugatti.
Disponible depuis peu au Québec par l’intermédiaire d’un
revendeur de Montréal, la marque Burmester se décline en
quatre gammes de produits, soit Reference Line, Top Line,
Classic Line et multicanal Home Theater. Dans le cadre de ce
banc d’essai, nous vous présentons, issu de la série Classic,
l’amplificateur intégré 101 qui s’est récemment joint aux
deux autres modèles, 032 et 082. Cet appareil représentant
l’entrée de gamme des amplificateurs intégrés Burmester a
été relié aux enceintes deux voies de type moniteur B10 de
la marque à l’aide d’une paire de câbles de raccordement aux
enceintes modèle Blu de même marque.
AMPLIFICATEUR INTÉGRÉ BURMESTER 101
Au premier coup d’œil, si la forme, comme il est convenu,
évoque la fonction, il émane de cet amplificateur intégré 101 Burmester une nette impression de solidité et de
sobriété à même une esthétique aux lignes épurées et une
façade au fini chrome/inox. Il s’agit d’un amplificateur intégré de classe D qui s’inscrit dans la conception classique
de cette classe d’amplificateur qui bénéficie d’une absence
de rétroaction négative et qui toutefois se voit équipé
d’un généreux transformateur d’alimentation analogique.
Le meilleur des deux mondes me direz-vous ! Ses caractéristiques annoncent une puissance de 120 watts sous 4
ohms, une impédance d’entrée en mode balancé (XLR) de
16.4 ohms et de 8.2 ohms en non-balancé (RCA), trois jeux
d’entrées balancés (XLR) et deux non-balancés (RCA) et
une sortie préamplificateur (XLR) symétrique.
Aux dimensions de 93 x 482 x 350 mm, au châssis en
aluminium brossé, au poids de 12 kg, cet intégré 101 vient
avec sa télécommande au fini argent modèle 067. L’avant,
sous une série de petits témoins DEL, dispose de six boutons poussoirs pour la sélection des entrées, suivis d’une
touche activant la fonction « smooth » dont nous reparlerons plus loin. Le tout est complété par une autre IR
pour la reconnaissance de la télécommande, une sortie
650 mm - 1/4 de pouce pour casque d’écoute possédant
un niveau d’impédance supérieur à 16 ohms, un généreux
potentiomètre de contrôle de volume suivi d’un interrupteur de mise en fonction avec au-dessus un témoin lumineux passant de l’orange en mode de mise en attente au
rouge lorsque l’appareil entre en opération avec au haut,
à droite, le logo signature Burmester embossé en noir sur
fond chrome-inox. Cet interrupteur de contrôle, en plus
d’être un charme à manier, émet suite à un court délai d’action un petit déclic qui témoigne de sa mise en opération
sécuritaire. Comme il se doit, lorsqu’un casque d’écoute est
utilisé, le niveau de sortie des enceintes acoustiques est
coupé et le potentiomètre de volume est réduit. Un dispositif de protection de l’appareil en cas de court-circuit
met en interruption automatique la sortie des enceintes
tout en activant le clignotement du témoin lumineux de
la mise en attente.
De gauche à droite et de manière ordonnée, l’arrière
de l’appareil regroupe les quatre borniers de marque allemande Mundorf de raccordement aux enceintes avec audessous les sorties symétriques (XLR) pour CD, Tuner, Aux
1 et 2 ; celles pour préamplificateur quand l’appareil se
voit relié à un amplificateur de puissance externe ou encore à des enceintes acoustiques amplifiées, suivies des
entrées symétriques (RCA) Aux 1 et TV qui en fait est un
Aux 2 ; et enfin la prise AC avec au-dessus l’interrupteur de
mise sous tension de l’appareil. La télécommande plutôt
longiligne épouse bien la paume de la main et autorise de
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manière intuitive l’accès à toutes les fonctions d’usage de
l’appareil tout autant que la rotation à distance du potentiomètre de volume. Un manuel d’utilisation sur papier
glacé de 25 pages, disponible seulement en anglais toutefois, agrémenté de diagrammes des façades avant et arrière
et de captations d’image, présente tant les fonctions de
l’appareil que celles de sa télécommande. Une publication
couleur de qualité sur papier glacé de 76 pages à reliure
allemande propose un tour de piste des produits Burmester
avec en préambule une photo et un mot de Dieter Burmester, président fondateur de Burmester Audiosysteme.
ENCEINTES ACOUSTIQUES BURMESTER B10
La petite histoire des enceintes B10 nous apprend qu’elles
ont été conçues à l’origine comme des moniteurs à champ
rapproché (nearfield) pour être utilisées dans le studio
d’enregistrement de Dieter Burmester, fondateur et PDG de
Burmester, ingénieur de formation et musicien. La performance étant au rendez-vous, le concept a été appliqué à
un modèle domestique de type tablette ou encore sis sur
supports pouvant être installés dans une aire d’écoute aux
dimensions moyennes, selon le fabricant, d’environ 30m2
(322.9 pi2.)
Il s’agit d’enceintes deux voies de type reflex aux dimensions relativement compactes de 22 x 39 x 28 cm. Au
poids de 11.5 kg l’unité, la façade sur laquelle sont fixés
les transducteurs est constituée d’une plaque d’aluminium
de 10 mm solidement vissée sur celle du dessous en bois
Makassar, boiserie identique au reste du cabinet dans une
construction de type sandwich d’une épaisseur de 48mm.
En fait, cette superposition d’aluminium sur bois, en plus
d’amoindrir le niveau de résonance et de contribuer à la
neutralité sonore de l’enceinte, aura permis, au moment
de la fabrication de la B10, de forger pour ainsi dire un
pourtour aux abords légèrement encavés dans lequel
chaque transducteur se voit enchâsser, et ce, dans le but
de rendre la dispersion sonore latérale négligeable. Une
façon de faire déjà vue sur d’autres marques d’enceintes
et dans ce cas-ci, excessivement bien réalisée. Le boîtier
est construit en MDF de 20 mm d’épaisseur, atteignant 5
cm sur certaines sections des parois internes avoisinant le
transducteur de moyenne et basse fréquences, créant ainsi
une solide fondation dans le but de contrer les vibrations
indésirables. L’intérieur du cabinet est stratégiquement
tapissé de matériel absorbant et de tasseaux assurant la
rigidité du boîtier. La réponse en fréquence est de 50 à
24 000 hertz sous une sensibilité de 87 dB et une impé-
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BANC D’ESSAI
dance nominale de 4 ohms. La séparation entre le registre
des basses et moyennes fréquences et celui de l’aigu est
établie à 2300 Hz.
Le tweeter de type « Ring Tweeter » que l’on retrouve
chez des concepteurs et fabricants de transducteurs tels
Vifa et Scan-Speak est employé dans certains modèles d’enceintes acoustiques haut de gamme. Grillagé en surface, il
est muni d’une membrane en textile avec diaphragme en
titanium de 0.0025 millimètre d’épaisseur. Le transducteur
de moyenne et basse fréquences, de fabrication maison et
de 17 cm de diamètre, dispose d’une membrane en fibre
de verre dans le but, aux dires du fabricant, de maximiser
le facteur d’efficacité et la précision de la reproduction
sonore. Le câblage interne est constitué de fils conducteurs en cuivre pur désoxygéné et les borniers arrière sont
aussi de marque Mundorf. Fait à noter, l’arrière des B10,
outre le jeu borniers de qualité qui n’autorise toutefois
pas le bicâblage, dispose d’un interrupteur (+/—) permettant l’ajustement de chaque enceinte avec plus ou moins
de basses fréquences ou de maintenir le son par défaut à
l’état neutre, un dispositif qui tend à rappeler l’origine du
studio d’enregistrement des moniteurs B10. En prime, des
cylindres en mousse, à raison d’un par enceinte, sont fournis pour être au besoin insérés partiellement ou totalement dans l’évent arrière, un système qui d’ailleurs a déjà
été rencontré avec les Monitor Audio de la série Silver. Ces
deux dispositifs, soit l’interrupteur +/— et les bouchons
mousse, seront d’une aide à l’utilisateur en vue d’ajuster
ou d’optimiser la tenue en basses fréquences des B10 tout
en tenant compte des dimensions de la salle, de l’acoustique et du goût personnel de l’auditeur. Sans cylindre de
mousse inséré dans l’évent avec l’interrupteur mis à +,
la pression sonore s’accroit de 5 dB dans la plage de fréquences situées entre 60 et 80 hertz. Avec le cylindre en
mousse placé dans l’évent et les enceintes devenant quasi
scellées, une modération des basses est perçue de l’ordre
de 2 à 3 dB entre 55 et 110 hertz. Des rondelles de feutre
autocollantes d’un côté sont fournies et pourront être utilisées lors d’une installation des B10 en mode bibliothèque
ou sur un meuble. Les Burmester B10 sont proposées aux
finis noyer français, Makassar et blanc laqué.
INSTALLATION
À la réception des produits, la firme avait pensé ajouter à
l’envoi de l’intégré 101 et des enceintes B10 une paire de
câbles pour enceintes de 2 x 3 mètres. Il s’agit des câbles
Blu, l’un des trois modèles de câbles d’enceintes Burmester. Constitué de fils conducteurs en cuivre pur désoxygéné, il s’agit du même type de cuivre que celui interne de
l’amplificateur intégré 101, d’où l’intérêt pour le fabricant
à ce que ce banc d’essai soit réalisé avec ce modèle de
câble maison. L’intégré 101 fut installé sur le meuble audio
Rack of Silence de Solid Tech et relié à une platine audionumérique (transport) C.E.C. TL51X, à un convertisseur
numérique analogique Cary Audio DACt, à une platine analogique Roksan Xerxes équipée du bras de même marque
Artemiz, d’une cellule à bobine mobile Dynavector XX2
Mk11 et d’un préampli phono pour cellule à bobine mobile
Benedict Audio. Les Burmester B10 étaient sises sur des
supports Target sablés de 24 pouces de hauteur et, comme
le suggère le fabricant, placées à une distance entre elles
pouvant varier, selon les dimensions de l’aire d’écoute, de
2.5m (8 pieds) à 4m (14 pieds) et orientées vers l’auditeur
dans une configuration de triangles isocèles.
Rappelons que les enceintes acoustiques à deux voies
ont leurs adeptes du fait de leur compacité, ce qui rend
leur emplacement plus facile et discret bien qu’elles nécessitent des supports pour qu’elles soient à hauteur d’écoute
souhaitée. Certaines enceintes de type bibliothèque ou tablette se feront encore plus oublier. Pour qu’elles puissent
sonner convenablement, elles exigeront d’être conçues et
fabriquées dans les règles d’art, car on ne peut leur demander une bande passante aussi étendue et déliée qu’une
trois voies bien construite qui répartira de manière équitable et harmonieuse les registres spécifiques à l’aigu, aux
moyennes et aux basses fréquences. Bon nombre de deux
voies se sont démarquées. Je me rappelle de belles heures
d’écoute musicale au contact des Dynaudio Contour 1, des
ProAc Tablette tout autant que des Amphion d’origine finlandaise qu’affectionne un collègue du magazine.
DU CÔTÉ DE L’ÉCOUTE
Je m’attendais à du contrôle, attribut bien souvent observé au contact de produits allemands, ce que l’intégré 101
et les enceintes B10 possèdent, mais moins à ce niveau de
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confort et d’aisance à la fois chaleureux et bien tempéré
que dispose ce duo une fois relié avec les câbles Blu de la
marque. Pour preuve, au contact du récent album vinyle
Wallflower de Diana Krall sur Verve Music, l’équilibre tonal
en provenance de l’intégré 101 en matière de quantité,
tant de basse, de médium et d’aigu se communique admirablement bien aux enceintes B10 aptes à accueillir les 50
Hz autorisées dans les basses. Quant à l’édition et pressage
japonais de Diamond Life de Sade, ce vinyle n’a jamais si
bien sonné qu’au contact de cet ensemble Burmester. On
remarque beaucoup de finesse dans le rendu du détail, une
excellente séparation des instruments les
uns par rapport aux autres, de la dynamique entre les sons faibles et les sons
forts à volume donné, et de la présence
dans la voix de l’artiste, rendue ici avec
le timbre et la texture sonore qu’on lui
connait sur ce premier opus qui a su si
bien démarrer sa carrière.
Sur CD maintenant avec l’enregistrement du Versant, l’intégrale jazz de Sylvain Lelièvre en novembre 2001 au Lion
d’or, une captation réussie de ce concert mettant en vedette une brochette de bons musiciens d’ici qui, sur l’extrait « Pantalon gris et veston bleu », s’en donnent à coeur
joie avec pour résultat une bonne dose de plaisir d’écoute
au contact de l’ensemble Burmester. Comme preuve de
solidité, ou si vous préférez de fondation sonore, l’extrait
« Laisser l’été avoir 15 ans » du CD Duos Dubois prêche en
faveur des enceintes deux voies B10 qui rendent avec brio
les rythmes aux teintes pop-rock de cet air avec en prime
de la douceur dans l’aigu, une belle ouverture du registre
médium et des basses fermes et suffisamment profondes,
des attributs que l’on retrouve tout autant sur le légen-
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daire air de la « Chasse-Galerie » signé Dubois. Le confort
d’écoute qui émane de cet ensemble est manifestement
l’une de leurs principales qualités. Je m’explique. Il y va des
systèmes de musique un peu comme l’automobile où l’une
des caractéristiques entre autres recherchées à l’égard d’un
véhicule est précisément le confort, ce que ce duo Burmester, ce trio devrions-nous dire une fois relié avec les câbles
d’enceintes Blu, procure de toute évidence au bénéfice de
l’auditeur. Confort pourrions-nous dire à l’allemande, c’està-dire générant une sensation de bien-être, de tranquillité
d’esprit et d’agrément associée au plaisir d’écoute. Étonnamment puissant pour un amplificateur
intégré de 60 watts sous 8 ohms et de 120
watts sous 4 ohms, le 101 a du coeur au
ventre, et ce, même généreusement sollicité, à plus de midi sur le potentiomètre
de volume qu’accueillent avec autant d’aisance les enceintes B10, leur permettant
ainsi de meubler adéquatement en son et
en musique une salle d’écoute aux dimensions moyennes. Au besoin, l’ajout d’un
ou deux caissons de grave aux deux voies
B10 les feront davantage creuser au dessous de 50 hZ Qu’en
est-il de la fonction « Smooth » qu’il est possible d’activer
en façade de l’intégré 101 ? Il s’agit en fait d’un dispositif
de normalisation qui, à faible volume, permet un niveau
sonore et musical suffisant pour bien entendre toutes les
informations, ce qui peut être utile en fin de soirée, la nuit
ou encore lors d’une réception ou d’un repas exigeant une
présence sonore de circonstance. C’est toutefois une sonorité beaucoup plus articulée et définie que le fameux « loudness » associé aux récepteurs stéréo et de cinéma maison.
Passons au piano maintenant avec les Variations Goldberg de Bach interprétées par David Jalbert sur Atma Clas-
BANC D’ESSAI
sique, une production enregistrée en 24 bits/96 kHz. Le
piano, avec sa capacité de projeter une gamme sonore et
des contrastes étendus en plus de forts paliers dynamiques,
représente souvent un défi à être bien reproduit pour plus
d’un système. Le point de rencontre
entre les enceintes, le déferlement
de notes dépouillées de tout artifice,
leur frappe et le silence entre elles
tout autant que le timbre de l’instrument sont ici rendus de manière
exemplaire par l’ensemble Burmester.
Ce trio, au contact de cet album, ne
peine guère à nous engager de manière active à l’écoute des Variations
Goldberg. Et puisque l’intégré 101 et
les enceintes B10 constituent l’entrée de gamme de l’offre
Burmester, j’ai peine à imaginer la capacité des produits
plus haut de gamme de la marque !
Quelques notes de jazz en terminant avec l’album European Standards du Jan Lundgren Trio sur ACT et l’extrait,
en ouverture du CD, « Computer Liebe » avec à mi-chemin
ce solo pour le moins musclé à la contrebasse, un billet
d’entrée à l’univers sonore et musical qu’est en mesure de
rendre cet ensemble Burmester. Rarement ai-je entendu
des enceintes deux voies sonner si juste, si bien et être si
en contrôle de la situation, et ce, tout en donnant crédit
à la puissance et à l’aisance émanant de l’amplificateur
intégré 101. Impressionnant !
CONCLUSION
L’écoute de produits Burmester s’est avérée une expérience
unique et concluante en ce qui a trait tant au haut pouvoir
d’exécution sonore et musicale qu’offre cet ensemble qu’à
la sensation de confort, de bien-être,
de tranquillité d’esprit et d’agrément
associée au plaisir d’écoute qui en
découle. Sans prétendre à la perfection, force est de reconnaître que
ces équipements s’avèrent au-dessus
de la mêlée, dans un cercle restreint
de produits où les compromis se font
plutôt rares. Aux prix suggérés, ils
s’adressent pour sûr à des acheteurs
sérieux dont le compte en banque est
bien garni, d’autant plus qu’il importe d’y ajouter une ou
des sources de circonstance. C’est le prix à payer pour faire
place chez soi à l’aura prestigieuse associée à la marque
Burmester et à sa propension à animer des heures d’écoute
à l’enseigne de la haute fidélité, de la musicalité au profit
d’un plaisir constamment renouvelé.
Burmester
Amplificateur intégré 101 : 12 000 $
Enceintes acoustiques B10 : 9 000 $.
Garantie : 2 ans pour les électroniques
et 3 ans pour les enceintes
Distributeur : Rutherford Audio
604-418-7622 • www.rutherfordaudio.com
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