CONSEIL GENERAL DU 24 NOVEMBRE 2014
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REUNION du CONSEIL GENERAL SEANCE du 24 NOVEMBRE 2014 -:-:-:-:TABLE DES MATIERES N° du rapport FONCTION 01 : AXE 'Nièvre naturellement attractive' ASSISTANCE TECHNIQUE EXERCEE PAR LE SERVICE DE L’EAU PROCEDURE RELATIVE AUX MARCHES PUBLICS DE TRANSPORTS SCOLAIRES 2015 1 2 FONCTION 03 : AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' 3 CHARTE DES PARTENAIRES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L'AGGLOMERATION DE NEVERS 4 RECUEIL DES USAGES LOCAUX A CARACTERE AGRICOLE DE LA NIEVRE 5 DISPOSITIF DEPARTEMENTAL DE SOUTIEN AUX TERRITOIRES ORGANISES SUPRA COMMUNAUTAIRES - CADRE D'INTERVENTION 6 COMMISSION DEPARTEMENTALE DE PRESERVATION DES ESPACES NATURELS AGRICOLES ET FORESTIERS DESIGNATION DES REPRESENTANTS DU CONSEIL GENERAL FONCTION 04 : AXE 'Nièvre terre d'épanouissement' CITE MUSEALE DE CHATEAU-CHINON FONCTION 07 : Tout AXE Nièvre 2021 CESSION D'ACTION DE LA SAEMS MAGNY-COURS A LA VILLE DE NEVERS EMPRUNT INDEXE SUR LE TAUX DE CHANGE EURO/FRANC SUISSE CONDITIONS DE SORTIE DU PRODUIT Page 1 9 10 20 22 30 7 32 8 34 9 41 Décision Modificatives n° 2 - 2014 CREATION D’UN ESPACE RECEPTIF ET MISE EN PLACE D’UNE COUVERTURE AU DESSUS DES BUREAUX DANS LE BATIMENT DES STANDS AU CIRCUIT DE NEVERS MAGNY-COURS - DM2 RESTRUCTURATION DE LA M.A.D.E.F. DECISION MODIFICATIVE N° 2 POLITIQUE RESSOURCES HUMAINES - DM2-2014 BUDGET ANNEXE AGENCE NIEVRE TRAVAUX ET MATERIELS DM2 2014 MADEF - DÉCISION MODIFICATIVE N°2 - 2014 ACTION SOCIALE DÉCISION MODIFICATIVE N° 2 - 2014 RAPPORT GENERAL DECISION MODIFICATIVE N° 2 - 2014 *** EXECUTION BUDGETAIRE 2015 AVANT VOTE *** DEMANDE DE SUBVENTION GLOBALE DU FONDS SOCIAL EUROPEEN (FSE) 2014-2020 BILAN DE NIEVRE 2021 POUR LA PROLONGATION DU LABEL AGENDA 21 LOCAL FRANCE 10 46 11 64 12 13 66 72 14 15 16 74 78 85 17 90 18 92 19 98 RAPPORT N° 1 AXE 'Nièvre naturellement attractive' FONCTION 7-AMENAGEMENT ET ENVIRONNEMENT Politique eau et assainissement ASSISTANCE TECHNIQUE EXERCEE PAR LE SERVICE DE L'EAU RESUME Le Service De l'Eau exerce des activités d'assistance technique au bénéfice des collectivités (communes et EPCI) définie dans des conventions. Les conventions cadres font l’objet d’une actualisation pour des propositions établies sur la période 2015-2019. Les bases tarifaires proposées pour 2015 restent identiques à celles de l’année 2014. LE CADRE DE REFERENCE Les activités d'assistance technique exercées par le Service De l'Eau s'inscrivent dans le cadre de conventions établies avec les collectivités (communes, EPCI), les Agences de l'Eau LoireBretagne et Seine-Normandie. Par ailleurs, des prestations particulières peuvent être proposées sur devis. Une part importante des conventions actuellement en vigueur, dont la durée de validité est de 5 ans, arrive à échéance en cette fin d'année 2014. Il paraît opportun de proposer à l'ensemble des collectivités de nouvelles conventions actualisées, qui intègrent les objectifs formulés par ailleurs dans les contrats signés avec les Agences de l'Eau pour la durée du 10ème programme (jusqu'en 2018). LA PRESENTATION DU DOSSIER L'objectif est que les services d'eau et d'assainissement puissent être performants, que les installations fonctionnent au mieux et que toutes les obligations liées à la réglementation soient bien intégrées pour un coût qui reste supportable. Les techniciens du Service De l'Eau apportent des conseils au personnel exploitant et aux élus responsables. Ils effectuent quelques mesures et prélèvements confiés pour analyse au Service du Laboratoire Départemental. Dans le domaine de l'eau potable, l'accent est mis sur l'amélioration des rendements avec un appui à la recherche des fuites sur les réseaux. a) Assistance technique assainissement collectif Des conventions sont proposées aux communes et établissements publics de coopération intercommunale qui respectent les conditions rapportées dans l'Article R3232-1 du CGCT. Ce sont des collectivités rurales dont le potentiel financier est moyen ou faible. Le montant proposé pour 2015 est 0,245 € par habitant (identique à 2014). La population prise en compte est calculée en application de l'article L 2334-2 du CGCT. Il s'agit de la population totale majorée d'un habitant par résidence secondaire (population DGF). b) Assistance technique Eau Potable Des conventions sont proposées à toutes les collectivités compétentes en eau potable : 1 communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Les tarifs 2015 seront les suivants : - 1,83 € par abonné pour les conventions avec prestation de "recherche de fuites" (identique à 2014) - 1,43 € par abonné pour les conventions "sans recherche de fuites" (identique à 2014) c) Autres prestations Des devis sont proposés aux collectivités non éligibles, à des établissements qui possèdent des stations d'épuration (maisons médicalisées, campings, industriels, abattoirs, etc.). Le prix de référence "journée technicien" proposé dans les devis sera de 438 € en 2015, comme en 2014. Compte tenu des contraintes qui pèsent sur le budget des collectivités locales et en particulier de réduction des concours de l’état, le Conseil Général s’est engagé dans une démarche exigeante de maîtrise de ses charges. Cet effort bénéficiera à l’ensemble des partenaires puisque les coûts de référence demeureront inchangés pour 2015. Aujourd’hui des conventions sont passées avec 170 collectivités : 30 EPCI et 140 communes. Le SDE intervient ainsi sur 64 % des collectivités compétentes dans le domaine de l’eau potable et 96 % des collectivités compétentes dans le domaine de l’assainissement. Les recettes liées à ces contrats représentent environ 127 000 € par an. Les Agences de l’Eau participent également à hauteur de 116 000 €. Ainsi les dépenses liées à l’assistance technique estimées à 324 000 € par an sont-elles compensées par des recettes à hauteur de 75 %. Le coût résiduel pour le Conseil Général est d’environ 80 000 € par an. LA PROPOSITION Je vous propose : - d'adopter les nouveaux modèles de conventions annexés pour les missions d’assistance technique exercées par le Service De l’Eau pour l’assistance technique eau potable, d’une part, et pour l’assistance technique assainissement, d’autre part ; - d’adopter la tarification liée à l'activité du Service De l'Eau selon les modalités suivantes : - journée technicien chargé de réaliser le travail d'assistance technique : 438 €. - assistance technique assainissement collectif sur les collectivités éligibles : 0,245 € par habitant, sur la base de la population calculée en application de l'article L 2334-2 du CGCT. - assistance technique Eau Potable : - convention "recherche de fuites" : 1,83 € par abonné, - convention "sans recherche de fuites" : 1,43 € par abonné. - d'autoriser Monsieur le Président du Conseil Général à proposer aux collectivités de la Nièvre les conventions et à les signer. 2 Annexe 1 MISSION D’ASSISTANCE TECHNIQUE "EAU POTABLE" Cadre des conventions proposées ENTRE : Le Département de la Nièvre, représenté par le Président du Conseil Général, d'une part, ET : Le/la [commune, SIAEP….] de représenté par son [Maire/Président], d'autre part, ci-après désigné par le Maître d'ouvrage Il est convenu ce qui suit : Remarque : Les parties en italique ne concernent que les conventions « avec recherche de fuites ». ARTICLE 1er : Objet de la convention La présente convention règle les rapports entre les parties en ce qui concerne la mission d’assistance technique fournie par le Service De l’Eau (SDE) du département à [la commune ou le SIAEP…] dans le domaine de l’adduction d’eau potable. Cette assistance consiste à fournir les meilleurs conseils au personnel exploitant et aux élus responsables des services d’eau potable avec comme objectifs : - aider à protéger la ressource ; - obtenir le meilleur fonctionnement des ouvrages ; - améliorer la qualité du service aux usagers. ARTICLE 2 : Limites de la convention Cette mission d’assistance ne supplée pas le travail de gestion et d’exploitation qui reste sous l’entière responsabilité du maître d’ouvrage et de son (ou de ses) exploitant(s). Elle ne peut non plus suppléer à des missions de maîtrise d’œuvre. Le département ne pourra être tenu responsable en cas de défaillance des installations. En ce qui concerne la recherche de fuites le Conseil Général s’engage sur des moyens en personnel et en matériel, mais ne peut s’engager sur des résultats compte tenu des limites des techniques utilisées. Par ailleurs le SDE n’assure pas de service d’astreinte. Une opération de recherche de fuites ne peut être programmée en dehors des jours ouvrables (du lundi au vendredi). ARTICLE 3 : Définition de la mission La mission d’assistance technique est destinée aux maîtres d'ouvrage et aux exploitants de services d'eau potable. A cet effet, la mission est ainsi décomposée : 3 1. Assistance à la définition et au suivi des mesures de protection des aires d’alimentation des captages d’eau potable 2. Suivi des installations par des visites régulières (au minimum annuelles) avec les objectifs suivants : - Mieux connaître les installations ; - Déceler les anomalies éventuelles susceptibles d'en perturber le fonctionnement ; - Tirer de ces constatations, en lien avec (l'exploitant et ) le maître d'ouvrage, des propositions d’amélioration. Celles-ci peuvent concerner d’éventuels aménagements, modifications ou changements d’équipements, des évolutions dans les pratiques ou dans l’organisation, etc. ; - Surveiller l'incidence des interventions ou modifications ; - Informer le personnel exploitant et éventuellement un (des) élu(s) par des discussions et explications fournies lors de visites ; - Permettre au personnel de travailler dans des conditions de sécurité satisfaisantes ; - Garantir la distribution d’une eau conforme aux exigences réglementaires (code de la santé publique) sur l’ensemble du territoire desservi ; - Aider à la mise à jour de plans, notices et cahiers de suivi. 3. Aide à l’élaboration du rapport annuel sur le prix et la qualité du service, du règlement de service, d’éventuelles conventions de vente d’eau., de tout document demandé par les services de l’Etat et/ou l’Agence de l’Eau. 4. Assistance dans la politique mise en œuvre par le maître d’ouvrage : - Choix d’un maître d’œuvre pour un programme de travaux ; - Rédaction d’un cahier des charges pour un diagnostic des installations et/ou l’élaboration d’un schéma directeur ; - Evolution du prix de l’eau ; - Mise à jour du règlement de service ; - Analyse de toute proposition formulée par une entreprise, un bureau d’étude ou un exploitant. 5. Aide dans les réflexions engagées pour une meilleure sécurisation de la distribution d’eau. 6. Aide à la recherche de fuites avec l’utilisation de matériel approprié (corrélateur acoustique, écoute au sol, …).] 4 ARTICLE 4 : Conditions d'exécution a) Visite des installations Les visites intègrent notamment : - L’examen de documents liés aux installations (livre de bord, plans du réseau, résultats d’analyses, etc.) ; - L'examen des ouvrages et des installations de la distribution d'eau : captage, stations de pompage, de traitement, de reprise, réservoirs, compteurs généraux ; - La fourniture d'explications et de conseils d'exploitation au fontainier et aux élus accompagnant la visite ; - L'examen des quantités d'eau produites et distribuées pour appréhender le fonctionnement du réseau. b) Recherche de fuites La recherche de fuites à l'aide d'un matériel acoustique est intégrée dans le prix de la convention annuelle. Le SDE interviendra autant que nécessaire pour la recherche de fuites supposées au regard d’une augmentation de la production d’eau, ou pré-localisées. Toutefois au-delà de 10 jours par an les journées d’intervention feront l’objet d’une facturation spécifique. c) Documents à produire Fiche descriptive : le service établira, pour les installations concernées, un document (dit fiche descriptive). L’essentiel des informations relatives à chaque ouvrage et au réseau est rapporté dans ce document. Cette fiche est régulièrement tenue à jour. Fiche de visites : À chaque visite, le Service De l'Eau établit un rapport qui indique notamment : - Les observations effectuées sur le terrain ; - Les conseils et recommandations ; - Une synthèse sur le fonctionnement des installations faisant apparaître les points les plus importants. ARTICLE 5 : Engagements respectifs Le Service De l’Eau établit un planning prévisionnel des visites et informe au préalable le maître d’ouvrage ainsi que son exploitant de la date de son intervention. Le maître d’ouvrage se fait représenter par la personne chargée de l'exploitation et éventuellement par un élu. Le Service de l’eau est autorisé à pénétrer dans les installations dans les conditions normales de sécurité. Le maître d’ouvrage met à disposition toute l’information utile et nécessaire dont il dispose concernant le service d'eau. Le rapport relatif aux visites est établi dans un délai maximum de trois mois. 5 ARTICLE 6 : Diffusion de l’information Le Maître d’Ouvrage autorise le Département à diffuser les informations recueillies dans le cadre de l’activité. ARTICLE 7 : Participation financière Les prestations font l’objet d’une rémunération forfaitaire annuelle selon un barème défini par délibération du Conseil Général publiée aux actes administratifs du Département. La participation financière du Département est perçue avant la fin du premier semestre de l’année en cours sur présentation d’un titre de recettes émis par la paierie départementale. ARTICLE 8 : Révision de la tarification La tarification pourra être revue chaque année par la Commission Permanente du Conseil Général. Le premier mars au plus tard de chaque année, le Département fait parvenir un document précisant les nouveaux tarifs applicables pour l'année. En l'absence d'une réponse par courrier recommandé avant le 1er mai, la convention est reconduite pour la durée d'une année, au tarif proposé par le Conseil Général. ARTICLE 9 : Durée de la convention La présente convention est établie pour une durée de 5 ans à partir de la date de signature, sauf en cas de dénonciation par l'une ou l'autre des deux parties. La partie qui ne voudrait pas renouveler le contrat, ou désirerait en modifier les conditions, devra prévenir l'autre, trois mois au moins avant l'arrivée du terme, par lettre recommandée avec accusé de réception. ARTICLE 10 : Contentieux Pour tout litige relatif à l'application de la présente convention, un accord amiable sera recherché dans un premier temps. Ensuite, si le litige subsiste, le Tribunal Administratif de DIJON est le seul juge compétent. A Nevers, le ……………….., le A Le Président du Conseil Général, [Maire/Président], Le 6 Annexe 2 MISSION D’ASSISTANCE TECHNIQUE EN ASSAINISSEMENT COLLECTIF Cadre des conventions proposées Entre Le Département de la Nièvre, représenté par son Président, spécialement habilité à cet effet par délibération du Conseil Général du 24 novembre 2014, désigné ci-après le département, Et La commune de/le SIAEP/la CC représentée par son Maire/son Président, désignée ci-après le maître d’ouvrage, Il a été convenu ce qui suit. ARTICLE 1 – OBJET DE LA CONVENTION La présente convention règle les rapports entre les parties en ce qui concerne la mission d’assistance technique fournie par le département à la commune (ou l’EPCI), dans le domaine de l’assainissement collectif, en application de l’article L3232-1-1 du Code Général des Collectivités Territoriales. L’objectif est de gérer au mieux les réseaux d’assainissement et stations d’épuration - et de contribuer ainsi à la préservation des milieux qui reçoivent les rejets (cours d’eau, nappes souterraines). ARTICLE 2 – LIMITES DE LA CONVENTION Cette mission d’assistance ne supplée pas le travail de gestion et d’exploitation qui reste sous l’entière responsabilité du maître d’ouvrage et de son ou de ses exploitants. Elle ne peut non plus suppléer à des missions de maîtrise d’œuvre. Le département ne pourra être tenu responsable en cas de défaillance des installations. ARTICLE 3 – DÉFINITION DE LA MISSION Les différentes missions d’assistance technique peuvent être ainsi décomposées : - l’assistance pour la mise en oeuvre du diagnostic et du suivi régulier des ouvrages d’assainissement collectif, de dépollution des eaux usées et de traitement des boues, - la validation et l’exploitation des résultats afin d’assurer, sur le long terme, une meilleure performance des ouvrages, - l’assistance pour le respect des obligations liées à l’autosurveillance des installations, - l’assistance pour l’élaboration de conventions de raccordement au réseau, - l’assistance pour la rédaction du rapport annuel sur le prix et la qualité du service, - l’assistance pour l’élaboration et/ou l’actualisation du règlement de service assainissement, - l’assistance pour la programmation de travaux, ARTICLE 4- CONDITIONS D’EXÉCUTION Le service d’assistance établit un planning prévisionnel en fonction des demandes des collectivités et informe au préalable le maître d'ouvrage de la date de ses interventions. En fonction de la nature de l’intervention, le maître d'ouvrage s’engage à se faire représenter par un élu ou par un intervenant technique nommément désigné. Le service d’assistance technique est autorisé à pénétrer dans les installations du maître d’ouvrage concerné, dans des conditions normales de sécurité. Il est autorisé à intervenir sur une armoire électrique 7 pour effectuer des mesures sur les installations d'épuration. Le maître d’ouvrage s’engage à mettre à disposition du service toute information utile et nécessaire dont il dispose concernant ses installations. Le service d’assistance technique établit un rapport de visite sous un délai maximal de trois mois, rapport adressé au maître d’ouvrage et, le cas échéant, à son délégataire nommément désigné. ARTICLE 5 – DIFFUSION DE L’INFORMATION Le maître d’ouvrage autorise le Département à diffuser les informations recueillies dans le cadre de l’activité. ARTICLE 6 – ENGAGEMENT DU DÉPARTEMENT Le Département s’engage à : - Faire effectuer par son service une visite initiale des installations en présence du maître d’ouvrage, - Assurer l’appui technique demandé en mettant à disposition le personnel compétent pour les visites et l’aide technique, - Communiquer au maître d’ouvrage les rapports de visites, synthèses annuelles et toutes les informations disponibles concernant les installations dont il a la responsabilité. ARTICLE 7 – CONDITIONS FINANCIÈRES Les prestations font l’objet d’une rémunération forfaitaire annuelle selon un barème défini par délibération du Conseil Général publiée aux actes administratifs du Département. La participation financière du Département est perçue avant la fin du premier semestre de l’année en cours sur présentation d’un titre de recettes émis par la paierie départementale. ARTICLE 8 – RÉVISION DE LA CONVENTION La tarification pourra être revue chaque année par la commission permanente du Conseil Général selon un barème de réévaluation publié dans les actes du Département. Le premier mars au plus tard de chaque année le Département fera parvenir un document précisant les nouveaux tarifs applicables pour l’année. ARTICLE 9 – DURÉE DE LA CONVENTION La présente convention est établie pour une durée de 5 ans, sauf en cas de dénonciation par l’une ou l’autre des deux parties ou de la perte d’éligibilité de la commune à la mission d’assistance technique prévue par l’article L. 3232-1 du Code général des collectivités territoriales. En cas de perte d’éligibilité du maître d’ouvrage à l’assistance technique, la mission reste assurée durant une année à compter de la date de connaissance de la perte d’éligibilité conformément à l’article L.3232-1 du Code général des collectivités territoriales. La partie qui ne voudrait pas renouveler le contrat ou désirerait en modifier les conditions devra prévenir l’autre, trois mois au moins avant l’arrivée du terme extinctif du contrat, par lettre recommandée avec accusé de réception. ARTICLE 10 – CONTENTIEUX Pour tout litige relatif à l’application de la présente convention, accord amiable sera recherché dans un premier temps. Ensuite, si le litige subsiste, le tribunal administratif de Dijon sera le seul compétent. A ……………, le…………………… le……………………… A ……………, Le Président du Conseil Général, ou le Président, Le Maire / 8 RAPPORT N° 2 AXE 'Nièvre naturellement attractive' FONCTION 8-TRANSPORT Politique transports PROCEDURE RELATIVE AUX MARCHES PUBLICS DE TRANSPORTS SCOLAIRES 2015 RESUME Le présent rapport vise à lancer une procédure d’appel d’offres pour les marchés publics de prestation de service de transports scolaires qui entreront en vigueur lors de la prochaine rentrée scolaire de septembre 2015 pour une durée de 4, 5 et 6 années. LE CADRE DE REFERENCE Les marchés publics de transports scolaires sont habituellement inscrits lors du Budget Primitif de l’exercice considéré. Toutefois, compte tenu que le Budget Primitif 2015 ne sera probablement pas adopté avant avril 2015 et qu’un nombre important de marchés vont arriver à échéance d’ici là, il convient d’anticiper en lançant dès janvier 2015, la procédure d’appel d’offres. LA PRESENTATION DU DOSSIER Les marchés publics de transports scolaires à relancer représentent une totalité de 103 lots desservant 285 circuits sur l’ensemble du Département de la Nièvre. - Transports scolaires adaptés, 15 lots à bons de commande d’une durée de 4 ans : 3 756 906,94 € - Transports scolaires 9 places, 38 lots à bons de commande d’une durée de 4 ans :7 198 229,82 € - Transports scolaires autocars, 2 lots d’une durée de 5 ans : 4 380 891,28 € - Transports scolaires autocars, 48 lots d’une durée de 6 ans : 56 472 119,36 € L’ensemble de ces marchés (en fonds de dossier) représente ainsi un budget estimatif de 71 808 147,40 €. LA PROPOSITION Il vous est proposé : - d’accepter le lancement de la procédure d’appel d’offres correspondant aux marchés publics de transports scolaires en vue de leur entrée en vigueur à la rentrée de septembre 2015, d’autoriser le Président du Conseil Général à signer toutes les pièces nécessaires correspondant au lancement de la procédure et à la notification des marchés concernés. 9 RAPPORT N° 3 AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' FONCTION 9-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Politique développement économique CHARTE DES PARTENAIRES DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L'AGGLOMERATION DE NEVERS RESUME Dans le cadre de sa stratégie de développement économique, l’agglomération de Nevers met en place une charte des partenaires du développement économique. Elle permettra d’optimiser la prise en compte des besoins des entreprises et la coordination des actions à destination des entreprises implantées sur le périmètre de l’agglomération de Nevers. LE CADRE DE REFERENCE Dans le cadre de la démarche Nièvre 2021, le Conseil Général a élaboré et validé sa Stratégie Départementale de Développement Economique 2011 - 2014 fixant ainsi les orientations stratégiques et les priorités d’interventions. L’accompagnement du développement des entreprises nivernaises est au cœur de ces orientations. LA PRESENTATION DU DOSSIER En adoptant une stratégie de développement économique l’Agglomération de Nevers souhaite renforcer l’ancrage des entreprises de son territoire et favoriser l’implantation de nouvelles entreprises. Afin de répondre à ce double objectif, Nevers Agglomération met en place une charte des partenaires du développement économique. En effet, dans le cadre de ses compétences, l’Agglomération de Nevers réalise des visites régulières d’entreprises des échanges avec les dirigeants. Ainsi, il s’agit pour Nevers Agglomération d’être en mesure d’apporter une réponse adéquate aux besoins identifiés soit directement dans le champ de ses compétences propres soit en recherchant la meilleure façon d’y répondre via les acteurs locaux du développement économique. Dans un premier temps, la charte cible les entreprises situées sur les parcs d’activités économiques d’intérêt communautaire et pour lesquels Nevers Agglomération assure l’aménagement, la gestion et l’animation c’est-à-dire Varennes-Vauzelles Garchizy, Nevers Est et le Bengy. Les entreprises présentes sur le périmètre de l’agglomération relevant des secteurs d’activités de l’industrie, de l’artisanat et des services sont également ciblées. En tant qu’initiateur de la charte, Nevers Agglomération assure : - l’animation de la charte, et sa mise en œuvre opérationnelle par la signature d’engagements réciproques, 10 - la promotion de l’offre de services des différents partenaires signataires lors des visites et au sein de ses supports de communication, - la cohérence des interventions, - la transmission de son plan de visites aux acteurs de l’accompagnement économique et assure la gestion des contacts. Dans le périmètre actuel de leurs organisations et de leurs missions, les partenaires signataires de la démarche s’engagent à : - communiquer leur offre de services à Nevers Agglomération, - identifier un interlocuteur au sein de leur organisation qui sera le contact privilégié de Nevers Agglomération, - répondre aux sollicitations de manière réactive et informer Nevers Agglomération de toute difficulté, - assurer une relation de proximité avec les entreprises et informer Nevers Agglomération des projets ou des difficultés des entreprises de son territoire, - véhiculer l’organisation de la « Charte des partenaires du développement économique », - assurer une veille et un échange d’informations permanents, s’organiser pour travailler en réseau, - favoriser la complémentarité de leurs interventions auprès des entreprises particulièrement pour l’organisation des visites, - mettre en œuvre et participer aux instances de concertation et d’échanges. Deux instances assureront la coordination de la démarche : le comité de pilotage et le comité technique de suivi. Le comité de pilotage composé de l’ensemble des signataires de la Charte se réunira une fois par an afin d’évaluer la démarche et de décider des évolutions à apporter selon les préconisations du comité technique de suivi. Le comité technique de suivi composé des référents techniques de la charte, centralise les informations et rend compte des différents contacts. Le comité se réunira deux fois par an. Il est proposé de signer la charte des partenaires du développement économique soumise par Nevers Agglomération puisqu’elle s’inscrit dans une démarche de réseau et de partage d’informations. Le service Economie sera désigné comme référent technique. LA PROPOSITION Je vous propose : - d’approuver les termes de la charte des partenaires du développement économique proposé par Nevers Agglomération, - d’autoriser le Président du Conseil Général à signer la charte ci-jointe et tous les documents nécessaires à l’application de la décision. 11 Animation en faveur des entreprises Les entreprises se trouvent confrontées à un environnement toujours plus complexe, contraignant et très évolutif. La mondialisation des échanges, les nouvelles règlementations, les évolutions technologiques, sociales et environnementales rendent l’économie mouvante. Dans ce contexte, il importe que les entreprises trouvent dans la proximité du terrain et des acteurs locaux un accompagnement dans leur vie quotidienne et leurs projets de développement. 12 Préambule Nevers Agglomération, dans le cadre de sa stratégie de développement économique, se fixe le double objectif de renforcer l’ancrage des entreprises de son territoire et de favoriser l’implantation de nouvelles. Pour atteindre ce but, il est nécessaire que les entreprises trouvent localement la satisfaction aux besoins et services qu’elles émettent. Afin de connaître les besoins des entreprises, Nevers Agglomération réalise des visites régulières d’entreprises permettant l’établissement d’échanges et l’expression des besoins de leurs dirigeants. Dès lors, il s’agit pour Nevers Agglomération d’être en mesure d’apporter une réponse adéquate à ces besoins soit directement dans le champ de ses compétences propres, soit de rechercher la meilleure façon d’y répondre à travers les produits et services mis à disposition par les acteurs locaux du développement économique. Le niveau d’expertise requis, le degré de spécialisation de certaines demandes, nécessite de faire appel au concours des partenaires du développement économique. Si une large palette de produits et services spécialisés est mise à disposition des entreprises à l’échelle locale, la multiplicité des intervenants et la diversité des domaines de compétences peut parfois rendre cette offre complexe et peu lisible. Dans le contexte économique actuel, il est primordial que les entreprises implantées sur le territoire de Nevers Agglomération trouvent, par la proximité du terrain et des acteurs locaux, un accompagnement pertinent et réactif dans leur activité quotidienne et leurs projets de développement. C’est pourquoi, à l’issue de réunions d’échanges avec les techniciens et les élus des principaux acteurs du développement économique, il a été proposé d’établir une charte des partenaires du développement économique afin d’envisager les principes qui pourraient guider une démarche collaborative. Les partenaires signataires de la charte des partenaires du développement économique conviennent d’associer leurs différentes compétences et expertises afin d’optimiser leurs interventions, améliorer leur connaissance mutuelle du tissu économique local, renforcer l’accompagnement des entreprises et favoriser par là même leur ancrage territorial. Par la signature de la présente charte, les partenaires affichent une volonté collective de contribuer à la performance, au dynamisme et à l’attractivité du territoire. 13 Article 1 : Objectifs de la démarche La signature de la charte des partenaires du développement économique s’inscrit dans une démarche de réseau et de partage d’information. Celle-ci doit permettre d’optimiser la couverture territoriale, la prise en compte des besoins des entreprises, et la coordination des actions à destination des entreprises de Nevers Agglomération. Il s’agit d’offrir aux entreprises un accompagnement optimum en s’appuyant sur les ressources et compétences locales existantes. Dans le cadre de leurs missions respectives, les acteurs du développement économique sont en contact régulier avec les entreprises implantées sur le territoire de l’agglomération. A ce titre, les partenaires de la démarche se fixent pour objectifs communs de : Participer à la détection des attentes des entreprises au travers des sollicitations directes, des visites ou de l’organisation de temps de rencontre, Apporter des réponses adaptées et assurer, si besoin, le relais vers un autre partenaire plus adapté, Echanger sur leurs contacts avec les entreprises, Partager leurs réflexions stratégiques liées au développement économique en vue d’améliorer la qualité des services rendus aux entrepreneurs. Et ainsi proposer aux entreprises une offre de services globale, efficace et cohérente, permettant de les accompagner au mieux dans leurs projets et les fidéliser sur le territoire. Article 2 : Périmètre de la charte Nevers Agglomération étant à l’initiative de la présente charte, il est proposé dans un premier temps de cibler la charte sur les entreprises identifiées sur : Les parcs d’activités économiques d’intérêt communautaire et pour lesquels Nevers Agglomération assure l’aménagement, la gestion et l’animation (Code Général des Collectivités Territoriales) : Varennes-Vauzelles Garchizy, Nevers Est, Le Bengy. Les secteurs d’activités suivants : industrie, artisanat et services présents sur l’ensemble du périmètre de Nevers Agglomération. 14 Le périmètre de la charte pourra s’étendre dans un second temps aux entreprises de l’ensemble du territoire de Nevers Agglomération en fonction des axes stratégiques définis par les élus et les prérogatives des partenaires. Pour mémoire, les 12 communes membres de Nevers Agglomération sont Challuy, Coulanges-lèsNevers, Fourchambault, Garchizy, Germigny-sur-Loire, Gimouille, Marzy, Nevers, Pougues-les-Eaux, Saincaize-Meauce, Sermoise-sur-Loire, Varennes-Vauzelles. Article 3 : Organisation du contact avec les entreprises Afin de donner le meilleur gage d’efficacité dans la relation avec les entreprises, l’organisation suivante est retenue : 1. Nevers Agglomération, dans le cadre de son plan de visites aux entreprises, communiqué aux partenaires signataires, identifie des besoins qui peuvent relever de l’un ou l’autre des partenaires. 2. Le partenaire disposant du niveau d’expertise requis et de la légitimité pour y répondre est alors sollicité, et s’engage à contacter l’entreprise. L’interlocuteur du partenaire est le référent de la charte ou l’un des collaborateurs de la structure selon le besoin identifié. 3. Le partenaire tient Nevers Agglomération informée de l’avancement de la réponse apportée directement ou lors du comité de suivi des contacts (cf. article 6). 4. Le suivi des contacts est centralisé par Nevers Agglomération et peut être transmis à la demande des partenaires. La présente charte n’a pas de caractère exclusif, chacun des partenaires conservant toute latitude pour la réalisation de ses actions en propre en direction des entreprises (plans de visites, réponses à sollicitations, réunions collectives, organisation de clubs…). Il est simplement demandé que les partenaires informent en amont Nevers Agglomération, coordinateur de la charte, des actions entreprises. 15 Article 4 : Engagements de Nevers Agglomération En tant qu’initiatrice de la charte, Nevers Agglomération assure : L’animation de la charte partenariale, veille à sa mise en œuvre opérationnelle par la signature d’engagements réciproques, La promotion de l’offre de services des différents partenaires signataires lors des visites et au sein de ses supports de communication (article 5), La veille de la cohérence des interventions (transmission des annexes au gré des signatures), La transmission de son plan de visites et assure la gestion des contacts (article3) Article 5 : Engagements des partenaires Dans le périmètre actuel de leurs organisations et de leurs missions, les partenaire(s) signataire(s) de la démarche s’engagent à : Communiquer leur offre de services à Nevers Agglomération, Identifier un interlocuteur au sein de leur organisation qui sera le contact privilégié de Nevers Agglomération, Répondre aux sollicitations de manière réactive, informer Nevers Agglomération de toute difficulté, Assurer une relation de proximité avec les entreprises, informer Nevers Agglomération des projets ou des difficultés des entreprises de son territoire, Véhiculer l’organisation de la « Charte des partenaires du développement économique », Assurer une veille et un échange d’informations permanents, s’organiser pour travailler en réseau, Favoriser la complémentarité de leurs interventions auprès des entreprises particulièrement pour l’organisation des visites, Mettre en œuvre et participer aux instances de concertation et d’échanges (article 6). Les engagements réciproques entre Nevers Agglomération et chacun des partenaires 16 sont détaillés dans l’engagement bilatéral joint à la présente charte. Chaque signature avec un nouveau partenaire donnera lieu à une information des partenaires déjà engagés. Nevers Agglomération assure la cohérence des interventions. Article 6 : Gouvernance – Comité technique & Comité de pilotage La charte des partenaires repose sur un état d’esprit d’ouverture à tous les stades de la démarche : en amont par le partage d’informations sur les actions mises en œuvre par chacun des partenaires, en aval par l’analyse collective de ce qui fonctionne et de ce qui est à améliorer ou à développer. Deux instances assurent la coordination de la démarche : Comité technique de suivi des contacts Chaque partenaire de la charte des partenaires du développement économique nomme un référent qui centralise les informations et rend compte au comité de suivi des contacts : informations régulières sur les visites en entreprises, détection des besoins et réponses apportées sont ainsi partagées entre les partenaires. Le comité réunira les techniciens référents de la démarche avec une périodicité bimestrielle. Nevers Agglomération assurera sa préparation et son animation. Une fois par an, ce comité s’ouvrira aux directeurs de services ou directeurs généraux de chaque partenaire pour réaliser un bilan de la démarche et proposer des pistes d’évolution : nouveaux produits ou services à développer en réponse aux besoins identifiés, mise en place d’actions individuelles ou collectives, supports de communication, outils partagés d’organisation des visites et de suivi… Comité de pilotage de la charte Les membres signataires de la charte se réunissent lors d’un comité de pilotage une fois par an afin d’évaluer la démarche et de décider des évolutions à apporter selon les préconisations du comité technique de suivi. Nevers Agglomération assurera la préparation de ce comité. Article 7 : Financement La présente charte est établie sans contrepartie financière, les apports de chaque partenaire étant 17 intégrés dans leurs missions respectives. Article 8 : Durée de la charte La présente charte prend effet à compter de sa signature sans limite de durée jusqu’à sa simple dénonciation par l’un ou l’autre des signataires. Article 9 : Partenaires pressentis Les partenaires suivants ont été identifiés comme de possibles signataires de la charte des partenaires du développement économique, au travers de leur expertise au service des entreprises du territoire de l’agglomération de Nevers : Le Conseil Régional de Bourgogne (CRB) Représenté par son Président, Monsieur François PATRIAT Le Conseil Général de la Nièvre (CG 58) Représenté par son Président, Monsieur Patrice JOLY Le Pays Nevers Sud Nivernais (PNSN) Représenté par son Président, Monsieur Jean Noël LEBRAS L’Agence de développement économique de la Nièvre (Nièvre Développement) Représentée par son Président, Monsieur Patrice JOLY La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre (CCI) Représentée par son Président, Monsieur Jean-Pierre ROSSIGNOL La Chambre de Métiers et de l’Artisanat - région Bourgogne - section Nièvre (CMA) Représentée par son Président, Monsieur Emmanuel POYEN La Chambre d’Agriculture de la Nièvre Représentée par son Président, Monsieur Eric BERTRAND La Maison de l’Emploi et de la Formation de la Nièvre (MDEF 58) Représentée par sa Présidente, Madame Yvette MORILLON 18 Engagement partenarial bilatéral entre Nevers Agglomération et le Conseil Général de la Nièvre Il est convenu entre les signataires de la présente charte les engagements suivants : Le Conseil Général de la Nièvre, sis Hôtel du Département 58039 Nevers, représenté par son Président, Monsieur Patrice JOLY ou son représentant - s’engage à participer à la présente charte, article 5 Et désigne ....................................... de la structure pour participer au partenariat. comme référent technique La Communauté d’Agglomération de Nevers, dont les bureaux sont situés au 124, route de Marzy – CS 90041 – 58027 NEVERS cedex, ci-après dénommé Nevers Agglomération, représentée par son Président, Monsieur Denis THURIOT - s’engage à animer la présente charte (article 4). Les parties conviennent de se réunir régulièrement à l’initiative de l’agglomération de Nevers pour faire régulièrement le point sur les modalités de l’application de la charte. Fait à Nevers le Le Président de Nevers Agglomération, Le Président du Conseil Général, Denis THURIOT Patrice JOLY 19 RAPPORT N° 4 AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' FONCTION 9-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Politique agriculture RECUEIL DES USAGES LOCAUX A CARACTERE AGRICOLE DE LA NIEVRE RESUME La Chambre d’Agriculture a procédé à la révision du recueil des usages locaux à caractère agricole de la Nièvre, sur requête de Madame la Préfète. Le Conseil Général a pour mission d’homologuer le recueil des usages révisé. Il est proposé d’émettre un avis favorable. LE CADRE DE REFERENCE Il vise : - l’article L 511-3 du Code Rural et de la Pêche Maritime confie aux Chambres d’Agriculture le soin de coordonner et de codifier les coutumes et usages locaux à caractère agricole qui servent de base à certaines décisions judiciaires. Ce même article prévoit que les modifications soient soumises à l’approbation du Conseil Général. LA PRESENTATION DU DOSSIER Le recueil des usages locaux à caractère agricole est élaboré afin de prévenir les conflits entre preneurs et bailleurs et afin de prendre en compte les désaccords avec les usagers au sens large. Il constitue une adaptation des règles établies par les différents Codes (Rural, Forestier, Civil, de l’Environnement, Pénal) au contexte local. L’usage est une pratique habituellement suivie dans un milieu donné, en vertu d’une règle non exprimée, s’imposant comme règle de droit. Situés au bas de la hiérarchie des normes juridiques françaises, les usages ne peuvent contredire la loi, les règlements ou les décrets. La dernière codification des usages de la Nièvre date de 2000. Le document est élaboré en cohérence avec la nouvelle rédaction du contrat-type de fermage. Il est soumis à la commission paritaire des baux ruraux. Un comité de pilotage, dont fait partie le Conseil Général, a été chargé de la rédaction après consultation de l’ensemble des organisations professionnelles agricoles concernées. Le recueil comprend quatre chapitres : - bois et forêts - les servitudes - les locations - les dispositions diverses - annexes Fait nouveau, la présentation intègre un certain nombre de recommandations et de conseils de bonnes pratiques. Les textes de lois, cités dans le recueil, sont repris et expliqués en annexe. L’application des dispositions du recueil des usages locaux est prévue pour janvier 2015. 20 LA PROPOSITION Je vous propose : - de valider le nouveau recueil des usages locaux à caractère agricole de la Nièvre ci annexé, - d’autoriser le Président du Conseil Général à signer tous documents liés à la mise en œuvre de cette décision. 21 RAPPORT N° 5 AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' FONCTION 7-AMENAGEMENT ET ENVIRONNEMENT Politique développement local DISPOSITIF DEPARTEMENTAL DE SOUTIEN AUX TERRITOIRES ORGANISES SUPRA COMMUNAUTAIRES - CADRE D'INTERVENTION RESUME Dans la perspective de la négociation des contrats territoriaux (génération 2015-2020) au sens régional, il s’agit pour le Département, partenaire des Pays depuis leur reconnaissance au début des années 2000, de définir son propre cadre d’intervention à destination des territoires organisés regroupant plusieurs intercommunalités à fiscalité propre. LE CADRE DE REFERENCE Lors de sa séance du 1er octobre 2013, l’assemblée départementale a réaffirmé sa volonté de contribuer à un développement équilibré, solidaire et coordonné de l’ensemble des territoires nivernais. Cette volonté doit se traduire par une participation effective, en complémentarité avec la Région, à la conception, à l’animation et à la mise en œuvre de projets à une échelle supra communautaire. Une résolution a été prise le même jour dans ce sens. Au cours de sa session du 30 juin 2014, le Conseil Régional de Bourgogne a précisé ses orientations et défini son cadre d’intervention dans la perspective de la prochaine génération des contrats territoriaux (2015-2020). Ledit cadre d’intervention s’inscrit, d’une manière générale, dans une logique de cohérence et d’harmonisation avec l’ensemble des documents stratégiques régionaux. Le Département de la Nièvre souhaite poursuivre son partenariat avec l’ambition de contribuer, de manière décisive, à une rénovation profonde de l’action publique locale ainsi qu’à une mise en mouvement des territoires ruraux dans une dynamique d’innovation et de développement durable. Le dispositif proposé s’inscrit dans cette double logique. LA PRESENTATION DU DOSSIER Dès le début des années 2000, le Département a impulsé une politique de développement local visant à favoriser et à soutenir les démarches ascendantes émanant des territoires de projet, et notamment des Pays au sens des lois Pasqua et Voynet. Cette orientation l’a conduit à s’associer aux autres partenaires des contrats territoriaux des générations 2000-2006 et 2007-2013 et à contribuer fortement, dans ce cadre, à la réalisation de projets structurants. Dans le cadre de dispositifs distincts, le Département contribue déjà au financement des actions impulsées par les structures porteuses des territoires organisés suivants : 22 - le Parc Naturel Régional du Morvan ; - le Canal du Nivernais ; - Nevers Agglomération. En conséquence, la proposition formulée ici concerne exclusivement les trois pôles d’équilibre territoriaux et ruraux issus de la transformation des pays portés par un syndicat mixte fermé ainsi qu’à la structure porteuse d’un espace projet organisé jusqu’à ce jour sous forme associative, à savoir : - le Pays de Nevers Sud Nivernais ; - le Pays Nivernais Morvan ; - le Pays Bourgogne Nivernaise ; - le Pays de Puisaye-Forterre Val d’Yonne Sur le volet de l’ingénierie territoriale, il convient d’observer que notre assemblée délibérante a souhaité concentrer son effort d’intervention en direction des intercommunalités de projet en confirmant, notamment, sa volonté de soutenir la professionnalisation des missions d’animation et en favorisant la constitution d’un véritable réseau de développeurs. Ce réseau devra nous permettre collectivement de renforcer les coopérations entre les différents territoires, sachant que le Département encouragera financièrement et techniquement ce type d’initiative. De façon complémentaire, il est proposé de maintenir les trois postes de direction et d’animation dédiés à chacun des trois espaces de projet infra départementaux. Dans cette perspective, le rôle d’interface entre l’échelon territorial et l’échelon départemental devra être renforcé. Sur l’accompagnement des projets, en vertu du principe de subsidiarité, notre collectivité interviendrait seulement si les objectifs de l'action envisagée ne pourraient pas être atteints de manière suffisante ni à une échelle communautaire, ni à l’échelle départementale mais pourraient l'être mieux à un niveau intermédiaire en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée. Sous réserve d’être étroitement associé à la construction des futurs contrats territoriaux au stade de la négociation de la stratégie territoriale comme à celui de la détermination des programmes opérationnels, le Département pourrait engager un fonds spécifique dénommé TEO 58 (TErritoires Organisés 58). Chaque espace de projet identifié bénéficierait ainsi d’une enveloppe forfaitaire d’un montant de 250 000 €, mobilisable pendant une période triennale. Cette enveloppe serait exclusivement consacrée au financement d’actions relevant de priorités préalablement identifiées et négociées avec les partenaires territoriaux du Département. On soulignera que le Département accordera, dans ce cadre, une attention toute particulière à l’innovation territoriale dans ses différentes dimensions (technique, organisationnelle, culturelle, sociale et citoyenne). Le soutien aux actions déployées à cette échelle s’appréciera ainsi en fonction, notamment, de la capacité des territoires organisés concernés à réinterroger certains modes d’intervention au regard de leur impact réel, à favoriser la création d’activités nouvelles à partir de la valorisation des ressources locales voire des transferts d’expérience. 23 LA PROPOSITION Je vous propose : - d’adopter le projet de dispositif de soutien aux territoires organisés supra communautaires, tel que reproduit en annexe. 24 DISPOSITIF DEPARTEMENTAL DE SOUTIEN AUX TERRITOIRES ORGANISES SUPRA COMMUNAUTAIRES - Cadre d’intervention - PREAMBULE Depuis le début des années 2000, le Département de la Nièvre contribue volontairement à l’élaboration et à mise en œuvre de démarches stratégiques à l’échelle des pays au sens des lois Pasqua et Voynet ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement des structures porteuses. En 2006, il a souhaité reconduire son dispositif de soutien et d’accompagnement aux pays dans le cadre des contrats 2007-2013. Celui-ci s’est caractérisé, notamment, par la création et le maintien de trois postes spécifiques de cadre de catégorie A, ces postes étant respectivement dédiés à l’animation et à la coordination de chacun des pays infra départementaux. Lors de sa session plénière du 1er octobre 2013, l’Assemblée Départementale a adopté une résolution par laquelle elle a réaffirmé sa volonté de poursuivre son engagement en faveur des espaces de coopération d’échelle supra communautaire « dans un cadre géographique et juridique partagé avec la Région de Bourgogne ». Elle a manifesté son attachement à certaines valeurs et souhaité que la politique territoriale de la collectivité obéisse à certains principes généraux ainsi résumés : logique de projet, développement durable, innovation territoriale, recours à la participation citoyenne, complémentarité entre espaces urbains et espaces ruraux, notion de subsidiarité. Au cours de sa session du 30 juin 2014, le Conseil Régional de Bourgogne a précisé ses orientations et défini son propre cadre d’intervention dans la perspective de la prochaine génération des contrats territoriaux (2015-2020). Ledit cadre d’intervention s’inscrit, d’une manière générale, dans une logique de cohérence et d’harmonisation avec l’ensemble des documents stratégiques ainsi qu’avec les programmes européens gérés à l’échelle régionale (LEADER, notamment). Quant aux échelles territoriales de contractualisation, le Département de la Nièvre, comme la Région, ne s’en tient pas à une stricte approche institutionnelle en admettant la possibilité de nouer un lien contractuel avec des « territoires organisés ou s’organisant », regroupant plusieurs intercommunalités à fiscalité propre et rassemblant au moins 20 000 habitants. Considérant l’ensemble de ces éléments, la collectivité départementale adopte les principes d’action et le cadre d’intervention ci-dessous exposés. I) LES VALEURS FONDAMENTALES DU DISPOSITIF DEPARTEMENTAL A) Une valeur de référence : le concept des Nouvelles Ruralités 25 Le présent dispositif, s’il a essentiellement pour objet de définir le cadre d’intervention du Département en faveur des territoires organisés d’échelle supra communautaire à un horizon de court et de moyen termes (2015-2018), est indissociable de la démarche dite des « nouvelles ruralités », dont les fondements ont été posés en 2013 et 2014, en ce sens qu’il s’inscrit dans une logique de développement caractérisée par la volonté de : - valoriser l’ensemble des atouts des territoires ruraux et apporter ainsi une contribution significative sinon décisive au redressement de la France ; - défendre et promouvoir un modèle de développement équilibré des territoires ruraux qui soit complémentaire et non antagoniste par rapport au mouvement d’affirmation des métropoles et des espaces urbains; - agir pour le respect de l’équité territoriale et du principe de solidarité nationale dans une dynamique de véritable coopération ; - s’inscrire dans une république solidaire qui lutte contre les fractures territoriales et sociales. Si ce mouvement paraît concerner, en premier lieu, les départements, en tant qu’institutions locales et acteurs majeurs de proximité, il a surtout vocation à répondre prioritairement aux besoins des populations et des territoires et, à ce titre, concerne l’ensemble de leurs partenaires contractuels, dont les structures porteuses des territoires organisés supra communautaires. B) Participation citoyenne, esprit d’innovation et développement durable : trois éléments essentiels de l’action départementale en faveur des territoires organisés Conformément à son projet territorial durable Nièvre 2021, le Département estime qu’il convient prioritairement de : - promouvoir, renforcer et généraliser les démarches participatives visant à remettre les citoyens au cœur des projets collectifs ; inciter les territoires de proximité à concevoir, élaborer et mettre en œuvre des solutions relevant d’une logique de développement durable ; favoriser l’esprit d’innovation territoriale pour la conception et la mise en œuvre des politiques publiques avec une attention particulière à la création d’activité à partir des potentiels locaux Cette triple ambition constitue le socle sur lequel se fonde le présent cadre d’intervention. II) IDENTIFICATION DES DESTINATAIRES DU PRESENT DISPOSITIF Dans le cadre de dispositifs distincts, le Département contribue déjà au financement des actions impulsées par les structures porteuses des territoires organisés suivants : - le Parc Naturel Régional du Morvan ; - le Canal du Nivernais ; - Nevers Agglomération. En conséquence, le présent cadre d’intervention est exclusivement destiné aux trois pôles d’équilibre territoriaux et ruraux issus de la transformation des pays portés par un syndicat mixte fermé ainsi qu’à la structure porteuse d’un espace projet organisé jusqu’à ce jour sous forme associative, à savoir : 26 - le Pays de Nevers Sud Nivernais ; - le Pays Nivernais Morvan ; - le Pays Bourgogne Nivernaise ; - le Pays de Puisaye-Forterre Val d’Yonne III) DUREE DE VALIDITE DES ENGAGEMENTS DEPARTEMENTAUX Les engagements départementaux s’inscrivent dans le cadre des contrats territoriaux (génération 2015-2020) signés par la Région. Leur durée de validité est limitée à une période de trois ans à compter de la conclusion desdits contrats. Le Département contribue aux besoins d’ingénierie des territoires organisés considérés pendant une période qui inclut la phase préparatoire (2014-2015) dans le cadre des dispositions mentionnées au paragraphe V-A. IV) PRINCIPES GENERAUX AFFERENTS A L’ACTION DES TERRITOIRES ORGANISES D’ECHELLE SUPRA COMMUNAUTAIRE Ces principes sont au nombre de deux : A) la subsidiarité Le Département interviendra de manière spécifique dans le cadre des contrats territoriaux visés au paragraphe II) si et seulement si les objectifs de l'action envisagée ne pourraient pas être atteints de manière suffisante ni à une échelle communautaire ni à l’échelle départementale mais pourraient l'être mieux à un niveau intermédiaire en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée. B) le partenariat avec le Département Compte tenu de la législation en vigueur, il incombe à la structure porteuse de chaque territoire organisé de manifester expressément sa volonté d’associer étroitement le Département à l’élaboration de sa stratégie, à la définition de son programme d’actions et à la mise en œuvre des actions qui en découlent. V) MODALITES DU SOUTIEN FINANCIER DEPARTEMENTAL Le soutien financier départemental comporte deux volets distincts. A) VOLET « INGENIERIE TERRITORIALE » Sur le volet de l’ingénierie territoriale, le Département a souhaité concentrer son effort d’intervention en direction des intercommunalités de projet en confirmant, notamment, sa volonté de soutenir la professionnalisation des missions d’animation et en favorisant la constitution d’un véritable réseau de développeurs. Ce réseau devra contribuer au renforcement des coopérations entre les différents territoires et veiller à renforcer l’articulation entre les démarches intercommunales et les projets d’intérêt supra communautaire. 27 De façon complémentaire, le Département maintient les trois postes de direction et d’animation respectivement dédiés aux pôles d’équilibre territorial et rural « Pays de Nevers Sud Nivernais », « Nivernais Morvan » ainsi qu’à la structure porteuse du Pays de « Bourgogne Nivernaise ». Chaque directeur de structure concerné exerce l’ensemble des missions habituelles dévolues à la fonction de direction : assistance et conseil auprès des élus, pilotage et animation des programmes d'intervention, mise en œuvre d'outils de suivi, d'observation et d'évaluation des dispositifs, instruction et montage des projets, développement et animation de la contractualisation, des partenariats et des réseaux professionnels, organisation et animation de la relation avec la structure représentant la société civile. En outre, il soutient et anime le réseau des développeurs locaux en poste sur son territoire en cohérence avec les initiatives départementales. Il favorise l’émergence et la mise en œuvre de projets coordonnés en prenant en considération les priorités respectives des différents partenaires institutionnels, notamment les priorités départementales. Une attention particulière est attachée au soutien à l’attention des territoires de proximité dans le cadre du dispositif départemental afférent aux Contrats d’Appui au Projets (CAP) liant le Département et les communautés de communes volontaires. Sur le territoire départemental, il participe aux réflexions et à la production de documents relatifs aux démarches stratégiques départementales, prend en charge des dossiers de développement de dimension départementale et participe à la conception et à la mise en œuvre des réunions de réseau et des programmes de formation mis en œuvre par le Département à destination des équipes des territoires de projet infra départementaux. B) VOLET « PROGRAMMES D’ACTIONS » Les programmes d’actions traduisent directement les ambitions découlant d’une stratégie territoriale préalablement négociée avec les différentes parties, au nombre desquelles figure le Département de la Nièvre. Celui-ci est étroitement associé à l’élaboration et à la mise en oeuvre des programmes annuels d’actions identifiant les différents projets locaux. Le Département peut participer au financement de certains de ces projets dès lors que : - ceux-ci sont conformes à l’intérêt départemental et ne contrarient pas l’objectif de solidarité entre les territoires nivernais ; - ils s’inscrivent dans une démarche de développement durable ; - leur viabilité économique est assurée à terme selon un modèle économique qui ne repose pas sur un soutien pérenne du Département ; - ils ne sont pas destinés à assurer le fonctionnement courant ni la promotion de la structure porteuse ; - l’intervention départementale n’a pas pour effet de porter à plus de 80% le taux de financement public d’une opération programmée. Seules seront aidées, dans ce cadre, les actions relevant manifestement de thématiques préalablement qualifiées de prioritaires, thématiques qui peuvent être différentes d’un territoire à l’autre, à défaut, celles qui présentent une réelle spécificité territoriale. Le caractère innovant des actions (innovation technique, organisationnelle, culturelle, sociale ou 28 citoyenne) sera fortement pris en compte par le Département qui, dans sa décision de soutien, appréciera : - la capacité à réinterroger certains modes d’intervention au regard de leur impact réel, - la prise en compte des ressources locales (locaux et foncier vacants, entreprises à reprendre et à diversifier, besoins non satisfaits de la population et des entreprises, filières et secteurs à organiser ou à compléter, ressources humaines, savoir-faire…) avec l’objectif de créer de l’activité sur les territoires, - les propositions qui pourront contribuer à des transferts d’expérimentations. Le choix de ces thématiques fait l’objet d’une négociation préalable et d’une validation par l’assemblée départementale. Le Département recourt prioritairement à ses lignes de financement de droit commun sur proposition des territoires de proximité et, pour les dossiers relevant des contrats de types « CAP 58 » et « CAP 58 + », il étudie la possibilité d’utiliser le Fonds « AGIR EN NIEVRE » dans la limite des règles en vigueur. Si ces solutions se révèlent inapplicables, il peut proposer à la structure porteuse du territoire organisé d’utiliser les crédits d’une enveloppe territoriale spécifique TEO 58 (Territoires Organisés 58). Chacun des trois espaces de projet supra communautaires considérés peut bénéficier d’une enveloppe, d’un montant forfaitaire de 250 000 €, pour la seule période triennale considérée. Dans les mêmes conditions, le Fonds TEO 58 peut être mobilisé en faveur de l’espace de la Puisaye-Forterre dans la limite d’un montant de 25 000 €. Une action est éligible au Fonds TEO 58 dès lors que son coût réel est au moins égal à 20 000 € HT et qu’elle est portée par un maître d’ouvrage unique. Pour une action donnée, le taux de cofinancement au titre du Fonds TEO 58 représente 20% au minimum du plan de financement. Les crédits du Fonds TEO 58 ne peuvent s’ajouter à une autre aide départementale dans le cadre du cofinancement d’une même action. Quelle que soit leur nature, les aides départementales accordées au titre du Fonds TEO 58 constituent une contrepartie au titre d’un programme européen. Il incombe à la structure porteuse du territoire organisé de justifier, auprès du Département, la réalisation des dépenses afférentes aux projets aidés au titre du Fonds TEO 58 et d’assurer la publicité du cofinancement départemental dans le cadre de ses actions de communication. 29 RAPPORT N° 6 AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' FONCTION 9-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Politique agriculture COMMISSION DEPARTEMENTALE DE PRESERVATION DES ESPACES NATURELS AGRICOLES ET FORESTIERS - DESIGNATION DES REPRESENTANTS DU CONSEIL GENERAL RESUME La Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt a créé une Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) qui remplace la Commission Départementale de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA). Le Préfet de la Nièvre demande au Conseil Général de désigner son représentant, qui siègera, ainsi que son suppléant. LE CADRE DE REFERENCE Il vise : - l’article L112-1-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime, modifié par la Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt (LAAAF) publiée le 13 octobre 2014, prévoit la création, d’une Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) présidée par le Préfet. Cette commission remplaçant la CDCEA, le Préfet demande aux organismes membres de désigner à nouveau leurs représentants. Le Département avait nommé à la CDCEA, pour représenter son Président : Monsieur Daniel BARBIER (titulaire) et Monsieur Bernard MARTIN (suppléant). LA PRESENTATION DU DOSSIER Afin d’assurer le développement durable de l’agriculture et faire face au doublement de la demande alimentaire mondiale en 2050, il est important de préserver le capital de production, notamment le foncier agricole. Ce dernier permet le développement des territoires et il est indispensable à la mise en place des circuits courts en périphérie des villes. L’enjeu de la préservation du foncier agricole est donc crucial, même si on constate un certain ralentissement, la perte de terres agricoles s’est accentuée, en France, à 82 000 ha par an (600 ha par an dans la Nièvre). Les politiques publiques, tant nationales que locales, doivent anticiper sur la consommation des espaces, qu’ils soient naturels, forestiers, ou agricoles. Les terres agricoles sont consommées par les habitations, les locaux et zones d’activités, les infrastructures de transport, les équipements, les projets (parcs photovoltaïques au sol par exemple). Les conséquences directes pour l’agriculture sont la perte de potentiel de production mais aussi la fragilisation économiques, les contraintes de circulation, d’épandages des effluents. Pour l’environnement, le fractionnement des espaces naturels peut compromettre la biodiversité par la coupure des continuités biologiques et des corridors écologiques. 30 La CDPENAF est présidée par le Préfet, elle est composée des représentants de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements, des professions agricoles et forestières, des chambres d’agriculture et des organismes nationaux à vocation agricole et rurale (agriculture de groupe et coopération), des propriétaires fonciers, des notaires, des associations agréées de protection de l’environnement et des fédérations départementales des chasseurs, selon le cas, de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité). D’autres organismes peuvent être associés comme membres qualifiés à voix consultatives : la SAFER, le CAUE, la Chambre des Experts… La CDPENAF se réunit tous les mois, elle peut être consultée sur toute question relative à la réduction des surfaces naturelles, forestières à vocation ou à usage agricole et sur les moyens de contribuer à la limitation de la consommation de ces mêmes espaces. Elle émet dans les conditions définies par le code de l’urbanisme, un avis sur l’opportunité, au regard de l’objectif de préservation des terres agricoles, naturelles ou forestières, de certaines procédures ou autorisation d’urbanisme. Elle peut demander à être consultée sur tout autre projet ou document d’aménagement ou d’urbanisme. Par contre, elle ne peut se prononcer sur les projets de Plans Locaux d’Urbanisme concernant des communes comprises dans le périmètre d’un Schéma de Cohérence Territoriale approuvé après la promulgation de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation, la forêt publiée le 13 octobre 2014. Le représentant de l’Etat dans le département charge, tous les cinq ans, la CDPENAF de procéder à un inventaire des terres considérées comme des friches, qui pourraient être réhabilitées pour l’exercice d’une activité agricole ou forestière. LA PROPOSITION Je vous propose : - de nommer, comme membres associés de la Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers, le Président du Conseil Général de la Nièvre ou son représentant : Titulaire : Monsieur Daniel BARBIER Suppléant : Monsieur Bernard MARTIN - d’autoriser le Président du Conseil Général à signer tous documents liés à la mise en œuvre de cette décision. 31 RAPPORT N° 7 AXE 'Nièvre terre d'épanouissement' FONCTION 3-CULTURE, VIE SOCIALE, JEUNESSE, SPORT ET LOISIRS Politique culturelle : musées CITE MUSEALE DE CHATEAU-CHINON RESUME Le présent rapport a pour objet de poursuivre l’opération « création de la Cité Muséale à ChâteauChinon », d’approuver le projet dans sa globalité ainsi que son plan de financement. LE CADRE DE REFERENCE Lors de la séance du 17 février 2011, l’Assemblée Départementale a procédé à l’inscription de crédits d’études nécessaires au démarrage de l’opération cité muséale. L’assemblée Départementale lors de sa séance du 27 janvier 2014 a autorisé le lancement du concours sur esquisse de maîtrise d’œuvre. Ce rapport s’intègre également dans les orientations de Nièvre 2021, spécialement celles concernant la « Nièvre Terre d’épanouissement ». LA PRESENTATION DU DOSSIER Le Département de la Nièvre, dans le cadre de sa politique culturelle, a décidé, en 2011, de lancer les premières études correspondant au démarrage de l’opération. Le Projet Scientifique et Culturel (PSC) prévoyant la création de cette cité muséale, a été validé par le service des Musées de France, Ministère de la Culture et de la Communication et a été approuvé par le Conseil Général lors de sa séance du 27 janvier 2014. Une équipe de programmistes muséographes, architectes : le GIE EPUR ARCHI a été désignée afin d’élaborer le programme de l’opération. Le jury du concours sur esquisse de maîtrise d’œuvre réuni le 26 septembre a retenu 3 cabinets d’architectes qui doivent rendre leur projet pour février 2015, il s’agit des cabinets suivants : FRENAK et JULLIEN, PATRICK MAUGER et GUYARD/BREGMAN. Le budget prévisionnel fait état de dépenses à hauteur de 6 871 315 € HT dont le plan de financement est le suivant : Etat (FRED dans le cadre du PLR de Château Chinon) : 520 000 € Etat (DRAC et CPER) : 1 500 000 € Région CPER et crédits sectoriels : 1 500 000 € Europe (crédit LEADER) : 200 000 € 32 Mécénat/Fondation : 500 000 € Autofinancement : 2 651 315 € LA PROPOSITION Je vous propose : - D’adopter le projet de Cité muséale dont le budget prévisionnel fait état de dépenses hors taxe à hauteur de 6 871 315 € et son plan de financement : Etat (FRED dans le cadre du PLR de Château Chinon) : 520 000 € Etat (DRAC et CPER) : 1 500 000 € Région CPER et crédits sectoriels : 1 500 000 € Europe (crédit LEADER) : 200 000 € Mécénat/Fondation : 500 000 € Autofinancement : 2 651 315 € - D’autoriser le Président du Conseil Général à solliciter les partenaires suivants pour l’obtention des subventions : - L’Etat dans le cadre des crédits FRED (liés au PLR de Château Chinon) - L’Etat dans le cadre des crédits DRAC et CPER - La Région Bourgogne dans le cadre des crédits sectoriels ou CPER - L’Europe dans le cadre des crédits LEADER - Mécénats divers - De donner délégation à la Commission Permanente pour l’ensemble des procédures relatives à la gestion de ce dossier, - D’autoriser Monsieur le Président du Conseil Général de la Nièvre ou son représentant à signer toute convention, tout acte nécessaire à la mise en œuvre la Cité Muséale et plus généralement de prendre toute décision s'y rapportant. 33 RAPPORT N° 8 Tout AXE Nièvre 2021 FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique finances CESSION D'ACTION DE LA SAEMS MAGNY-COURS A LA VILLE DE NEVERS RESUME Le présent rapport propose la cession de 69 000 actions de la SAEMS Magny-Cours à la Ville de Nevers pour un prix unitaire de 4,06 €, soit un montant total de 280 140 €. LE CADRE DE REFERENCE Il vise : - le Code civil et plus particulièrement ses articles 1582 et 1625, - les statuts de la Société Anonyme d’Economie Mixte Sportive du Circuit de Nevers MagnyCours approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 28 juin 2010, - la délibération du conseil municipal de la Ville de Nevers du 30 septembre 2014 LA PRESENTATION DU DOSSIER Le technopôle de Magny-Cours représente un élément majeur du dynamisme économique et de l’attractivité du territoire neversois et du département. Dans le cadre du soutien de la Ville de Nevers au développement du technopôle et, à terme, à la tenue du Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit, le Département a entendu ouvrir plus largement le capital de la SAEMS à ce partenaire majeur. Le capital de la SAEMS est de 1 587 825 €. Il est divisé en 529 275 actions nominatives d’une valeur nominale de 3 €. Le Conseil Général de la Nièvre, actionnaire majoritaire, est propriétaire actuellement de 334 460 actions. La Ville de Nevers possède actuellement 7 500 actions, soit 1,42 % du capital social de la SAEMS Magny-Cours. Le présent rapport propose la cession de 69 000 actions détenues par le Département à la Ville de Nevers. Au terme de cette cession, la Ville possèderait 76 500 actions, soit 14,45 % du capital de la société. Le Département possèderait 265 460 actions,soit 50,16 % des actions. Le Département conserve ainsi sa position majoritaire au capital de la SAEMS après la vente de ces actions à la Ville. Il est proposé de vendre les actions à un prix unitaire de 4,06 €/action. Il s’agit de la valeur mathématique de l’action après distribution des dividendes. Le prix de vente des 69 000 actions est ainsi de 280 140 €. 34 LA PROPOSITION Je vous propose : - de céder 69 000 actions au prix unitaire de 4,06 € à la Ville de Nevers pour un montant total de 280 140 €. - de signer le contrat de cession joint en annexe. 35 PÔLE RESSOURCES SERVICE JURIDIQUE ET DE L’ACHAT PUBLIC Projet version n°1 Date : 10/09/2014 Document de travail sans valeur juridique CONTRAT DE CESSION D’ACTIONS ENTRE LES SOUSSIGNES Le Département de la Nièvre, ayant son siège social sis Hôtel du Département – 58039 NEVERS Cedex, représenté par le Président du Conseil Général en exercice, Monsieur Patrice JOLY, dûment autorisé à signer le présent contrat par délibération en date du........................2014, désigné ci-après « Le Cédant », D’une part, ET La Ville de Nevers, sise 1 Place de l’Hôtel de Ville – 58000 NEVERS, , représentée par son Maire en exercice, Monsieur Denis Thuriot, dûment autorisé à signer le présent contrat par délibération en date du 30 septembre 2014, dénommée ci-après « Le Cessionnaire », D’autre part. VU le Code civil et plus particulièrement ses articles 1582 et 1625, VU les statuts de la Société Anonyme d’Economie Mixte Sportive du Circuit de Nevers MagnyCours approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire en date du 28 juin 2010, CONSIDERANT que le Cédant désire vendre 69 000 (soixante neuf mille) actions et que le Cessionnaire désire acheter lesdites actions, CONSIDERANT que les parties désirent confirmer leur accord par écrit au moyen d’un contrat de cession d’actions, CONSIDERANT que les parties ont la capacité et la qualité d’exercer tous les droits requis pour la conclusion et l’exécution de l’accord constaté dans ledit contrat de cession d’actions. 36 EN CONSEQUENCE DE CE QUI PRECEDE, LES PARTIES CONVIENNENT DE CE QUI SUIT : PREAMBULE La Société Anonyme d’Economie Mixte Sportive (SAEMS) du Circuit de Nevers Magny-Cours ayant son siège social sis Technopôle – 58470 Magny-Cours, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) de Nevers sous le n°411 741 440 a été régulièrement constituée conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. La SAEMS a pour objet social l’exploitation d’activités de gestion et d’animation d’activités sportives donnant lieu à l’organisation sur le site du circuit international de Nevers Magny-Cours, de manifestations payantes et à versements de rémunération, notamment toutes compétitions de sports mécaniques de niveau national ou international. Le capital de la SAEMS est de 1 587 825 (un million cinq cent quatre vingt-sept mille huit cent vingt-cinq) euros. Il est divisé en 529 275 (cinq cent vingt-neuf mille deux cent soixante-quinze) actions nominatives. Ces actions ont été valablement émises et sont intégralement libérées. Le Département de la Nièvre, actionnaire majoritaire, est propriétaire de 334 460 (trois cent trente-quatre mille quatre cent soixante) actions de la SAEMS du circuit de Nevers MagnyCours ; La Ville de Nevers est propriétaire de 7 500 (sept mille cinq cent) actions de la SAEMS du circuit de Nevers Magny-Cours ; Le Département de la Nièvre souhaite ouvrir plus encore le capital social de la SAEMS à des partenaires majeurs comme la Ville de Nevers. C’est la raison pour laquelle, par courrier en date du 22 juillet 2014, une proposition de vente d’actions a été adressée à Monsieur Le Maire de Nevers. Cette proposition s’établit à 69 000 (soixante neuf mille) actions sur la base d’une valeur mathématique unitaire de 4.06 € (quatre euros et six centimes). Compte tenu des engagements de la Ville de Nevers, depuis de nombreuses années, pour le soutien et le développement des activités de la technopôle et du circuit, cette dernière a accepté la proposition du Département de la Nièvre. Cette cession permet à la Ville de Nevers de voir sa participation au capital social de la SAEMS passé de 1.42% à 14.45% pour 76 500 actions au total. ARTICLE 1er – OBJET Par les présentes, le Cédant cède et transfert en pleine propriété, sous les garanties ordinaires et de droit, au Cessionnaire qui accepte, 69 000 (soixante neuf mille) actions de la SAEMS du Circuit de Nevers Magny-Cours. 37 ARTICLE 2 – PRIX La présente cession est consentie et acceptée, après accord, moyennant le prix unitaire par action cédée de 4.06 € (quatre euros et six centimes), soit un montant total de 280 140 € (deux cent quatre vingt mille cent quarante euros). Le Cessionnaire paiera le prix au Cédant, par virement bancaire au compte n°30001 00594 C581000000025 au nom de la Paierie Départementale de la Nièvre domiciliée à la Banque de France de Nevers, à la date de prise d’effet du présent contrat. Les parties affirment, sous les peines édictées par l’article 1837 du Code général des impôts, que le prix de vente ci-dessus mentionné exprime l’intégralité du prix de vente convenu entre elles. ARTICLE 3 – TRANSFERT DE PROPRIETE Le Cessionnaire sera propriétaire des actions cédées à compter de la date de prise d’effet du présent contrat. Il en aura la jouissance à compter de cette même date et jouira seul de l’ensemble des droits et obligations qui incombent au propriétaire des titres, conformément aux dispositions de l’article 11 des statuts de la SAEMS. Le Cessionnaire est subrogé dans les droits du Cédant, notamment en ce qui concerne le droit à la distribution des dividendes de l’exercice en cours à compter de la date de prise d’effet du présent contrat. Les parties aux présentes s’engagent à effectuer et signer les déclarations de transfert dans le registre des actions nominatives de la SAEMS, au jour de la date de prise d’effet du présent contrat. ARTICLE 4 – DECLARATION DU CEDANT Le Cédant déclare que les actions cédées, objet des présentes, sont libres de tout gage, nantissement, opposition, séquestre ou mesure de saisie quelconque. Elles ne font l’objet d’aucune option, accord ou réclamation de quelque nature que ce soit tant, en ce qui concerne leur libre disposition, que les droits qui y sont attachés. Le Cédant n’a omis de porter à la connaissance du Cessionnaire aucun fait ou élément d’information dont il aurait connaissance et qui, s’il était connu du Cessionnaire, aurait été de nature à influencer l’appréciation portée par celui-ci sur la valeur des actions. 38 ARTICLE 5 – CLAUSE DE DISPENSE DE GARANTIE DE PASSIF ET D’ACTIF La présente cession n’est assortie d’aucune garantie de passif imprévu et de bilan. ARTICLE 6 – LOI APPLICABLE – REGLEMENT DES LITIGES Le présent contrat est régi par la loi française. Dans l’hypothèse d’un litige lié à l’application ou à l’interprétation de tout ou partie des clauses du présent contrat, les parties s’engagent à rechercher systématiquement et au préalable à toute action contentieuse, une solution amiable du règlement. A défaut, le litige sera porté devant la juridiction civile territorialement compétente. ARTICLE 7 – ELECTION DE DOMICILE Pour l’exécution des présentes, les parties élisent domicile aux adresses indiquées en tête des présentes. ARTICLE 8 – POUVOIRS POUR LES FORMALITES Tous pouvoirs sont conférés au Cédant et au Cessionnaire en vue de l’enregistrement fiscal, de la signification à la SAEMS ainsi que du dépôt en annexe au Registre du Commerce et Sociétés (RCS), des présentes. ARTICLE 9 – PRISE D’EFFET DU CONTRAT Le présent contrat prendra effet à la date de notification, par le Cédant à la SAEMS, du présent contrat, au plus tard dans les 8 (huit) jours suivant sa signature par les parties. ARTICLE 10 – CESSION DU CONTRAT Aucune des parties aux présentes ne pourra céder le contrat ou les droits et obligations qui en découlent sans l’accord préalable et écrit de l’autre partie. 39 ARTICLE 11 – MODIFICATION DU CONTRAT Toute modification au présent contrat devra être expressément constatée par un avenant dûment signé par chacune des parties. Aucune des parties ne pourra, notamment, se prévaloir d’une modification verbale ou tacite du contrat. ARTICLE 12 – ANNEXES Les éventuelles annexes au présent contrat en font partie intégrante ; Fait à Nevers, le………………………. En 2 exemplaires originaux Pour le Département de la Nièvre Le Président du Conseil Général, Pour la Ville de Nevers Le Maire, Monsieur Patrice JOLY Monsieur Denis THURIOT 40 RAPPORT N° 9 Tout AXE Nièvre 2021 FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique finances EMPRUNT INDEXE SUR LE TAUX DE CHANGE EURO/FRANC SUISSE CONDITIONS DE SORTIE DU PRODUIT RESUME Le niveau très bas des taux d’intérêts actuels a rendu plus attractives les conditions de renégociation des prêts. Le seul prêt structuré classé hors charte Gissler présent dans l’encours de la collectivité est un emprunt indexé sur le taux de change euro/franc suisse. Il est proposé d’accepter les conditions de renégociation présentées par la Société de financement local qui permettent de sortir définitivement de ce produit tout en souscrivant un emprunt nouveau sur l’exercice 2014 à hauteur de 20 millions d’euros. Cette renégociation permet à notre collectivité de désensibiliser une partie de son encours, c'est-àdire de réduire son exposition au risque d’évolution du taux de change, tout en assurant ses besoins de financement pour l’année 2014 aux conditions actuelles du marché. LA PRESENTATION DU DOSSIER Un prêt indexé sur le change euro/CHF (franc suisse) a été contractualisé avec la banque Dexia en novembre 2006 pour un montant de 7 millions d’euros sur une durée de 30 ans, dont les caractéristiques sont les suivantes : Période Formule de calcul des intérêts Phase de mobilisation Du 30/11/2006 au 30/10/2007 Eonia + 0,02% Taux fixe Du 01/11/2007 au 30/10/2011 Taux fixe 2,89% Phase structurée Du 01/11/2011 au 30/10/2027 Taux fixe 2,89% à barrière 1,41 sur Euro/CHF (2,89%+50%X((1,41/taux change)-1) Taux fixe Du 01/11/2027 au 01/11/2036 Taux fixe 2,89% En application des conditions contractuelles, les échéances des années 2011, 2012, 2013 et 2014 ont donné lieu à l’application de la formule structurée due au franchissement de la barrière de 1,41 et à la fixation d’un taux situé entre 11,21% et 11,26%. En effet, le taux de change EURO/CHF se situe aujourd’hui à 1,21 et les perspectives long terme ne nous sont pas 41 favorables. L’écart à la barrière prévu dans le contrat est donc actuellement égal à 0,20 point. Cet écart conduit à un versement d’intérêt important, de l’ordre de 634 111,50 € en 2014. Un contrat de couverture a été conclu en juillet 2012 avec la société générale visant à plafonner le taux d’intérêt des échéances 2012, 2013 et 2014 à 11,64% et à limiter l’augmentation des intérêts du contrat. Parallèlement à cette sécurisation sur 3 ans, et suite à la dissolution de Dexia, la Société de financement local (SFIL) s’est vue confier la mission de gestion des encours structurés hérités de Dexia. La volonté de sortir de ce prêt dans des conditions acceptables pour le département a guidé les négociations avec cette structure depuis sa création et a amené la collectivité à demander l’amélioration des propositions à plusieurs reprises en privilégiant une sortie totale de l’emprunt au meilleur coût et en refusant la signature de tout document assimilable à une transaction qui aurait privé la collectivité de la voie contentieuse. Au-delà du niveau des taux proposés pour cette renégociation, la traduction comptable du paiement de l’indemnité compensatrice affiche la charge de celle-ci en dépenses de fonctionnement même si elle ne donne lieu à aucun décaissement, ce qui est le cas lorsque celle-ci est financée par emprunt. La M52 (nomenclature comptable des départements) autorise l’étalement des charges sur plusieurs exercices dès lors que leur nature le justifie. Considérant qu’il n’est pas justifié d’enregistrer la totalité de cette indemnité sur l’exercice 2014, il est proposé de la lisser sur la durée maximale soit 21 ans correspondant à la durée résiduelle à compter de 2015. Le niveau actuel des taux historiquement bas incite à accepter la dernière proposition de la SFIL et le montage proposé visant : à sécuriser les échéances des prochaines années en sortant définitivement du produit ; à financer pour partie par emprunt l’indemnité actuarielle à hauteur de 6 355 000 € dont 3 250 000 € financés par emprunt et 3 105 000 € intégrés dans les conditions financières du nouveau prêt de 20 millions d’euros. L’indemnité actuarielle est l’indemnité compensant pour la banque le perte de l’emprunt aux conditions initiales ; à étaler la charge de l’indemnité actuarielle sur la durée résiduelle du prêt soit 21 ans ; à contracter un emprunt nouveau de 5 310 344,83 € représentant le capital restant dû ; à contracter un emprunt nouveau de 20 millions d’euros auprès de la SFIL. Le schéma récapitulatif de l’opération est le suivant : PRET INITIAL RENEGOCIATION Capital restant dû (CRD) après --------------------- paiement de l’échéance du 1/11/2014 : 5 310 344,83 € Prêt finançant le CRD : Montant : 5 310 344,83 € Taux : 4,40% Coût en intérêts : 2 726 301,54€ Indemnité actuarielle (IA) : Prêt finançant l’IA : Montant : 3 250 000 € Taux : 1 ,71 % Coût en intérêts : 468 931,47€ --------------------- 6 355 000 € 42 Intérêts estimés sur la période résiduelle (estimation du taux de change à la date du 29/08 /2014 sans renégociation) : --------------------- 6 697 200 € COUT TOTAL des 2 prêts en intérêts : 3 195 233,01€ Nouveau flux : Montant : 20 000 000 € Taux : 2,75 % Coût en intérêts : 6 750 593 € A titre de comparaison, un emprunt à taux fixe a été contracté le 7 août 2014 sur le budget annexe de Magny-Cours à 2,94%, le taux fixe proposé sur les 20 millions d’euros par la SFIL est donc conforme aux conditions actuelles du marché et permet de répondre à notre besoin pour 2014 aux mêmes conditions qu’un emprunt classique. Si cette opération est réalisée, le taux moyen de la dette départementale ressortirait à 3,20 % au 1/01/2015, contre 3,43 % dans le cas contraire. Enfin, la loi de finances pour 2014 a annoncé la mise en place d’un fonds de soutien destiné aux collectivités qui s’engagent à sortir de leurs emprunts structurés. Ce fonds de soutien apporterait une aide au paiement de l’indemnité compensatrice et permettrait de réduire davantage le coût de la renégociation de l’emprunt. Le Département sollicitera ce fonds dès lors que les textes réglementaires définissant les conditions de recours seront publiés. Le tableau ci-dessous compare les effets de la renégociation SFIL par rapport au maintien de l’emprunt EURO/CHF sur le budget 2015 : Renégociation SFIL Sans renégociation SFIL Annuité : Dont intérêts : 20 M€ à 2,75 % sur 20 ans Annuité : Dont intérêts : 1 162 491 € dont intérêts 557 639 € 10 M€ Euribor + 1,30 % 666 278 € dont intérêts sur 20 ans 166 278 € 10 M€ à 2,99 % sur 20 ans 799 000 € dont intérêts 299 000 € 5,31 à 4,40 % sur 22 ans 478 280 € dont intérêts 236 900 € CRD 5,31 Euro/CHF actuel (11,47%) 858 763 € dont intérêts 617 383 € 3,25 à 1,71 % sur 15 ans 248 250 € dont intérêts 56 347 € Couverture Euro/CHF Si renouvellement sur 1 an pour couverture en 2015 : 75 000€ 43 TOTAL 1 889 021 € Dont intérêts 850 886 € 2 399 041 € TOTAL dont intérêts 1 082 661 € et frais swap 75 000€ + déduire financement éventuel du fonds de soutien LA PROPOSITION Je vous propose : d’accepter les conditions de renégociation du prêt indexé sur le change euro/CHF conclu en 2006 présentées par la SFIL le 3 novembre 2014 (annexe 1) de contractualiser 3 prêts nouveaux dont les caractéristiques sont jointes en annexe (annexe 2). de procéder aux écritures comptables s’y rapportant d’étaler la charge de l’indemnité actuarielle sur la durée résiduelle du prêt à compter de 2015 de signer les contrats afférents. 44 ECRITURES COMPTABLES SUR CONDITIONS DE SORTIE DU PRET EURO/CHF DEPENSES RECETTES Chapitre 041 (Investissement) Chapitre 040 (Investissement) Chapitre 042 (Fonctionnement) Chapitre 041 (Investissement) 1641 Remboursement anticipé du prêt Euro/CHF par opération d’ordre 5 310 344,83 € 1641 166 Constatation Refinancement nouvel emprunt (opération d’ordre) 5 310 344,83 € 166 4817 668 Constatation de l’indemnité à étaler sur les exercices postérieurs (opération d’ordre Chapitre 16 3 250 000,00 € (Investissement) Capitalisation indemnité prêt Euro/CHF (opération d’ordre) Chapitre 042 3 250 000,00 € (Fonctionnement) 17 120 689,66 € 45 1641 796 Constatation du montant réaménagé (CRD Euro/CHf) par opération d’ordre Constatation rembt anticipé CRD Euro/CHF (ordre) Constatation de l’indemnité refinancée (opération réelle) Transfert de la charge de l’indemnité à étaler sur exercices postérieurs 5 310 344,83 € 5 310 344,83 € 3 250 000,00 € 3 250 000,00 € 17 120 689,66 € RAPPORT N° 10 AXE 'Nièvre laboratoire de l'éco-développement' FONCTION 9-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE BA Circuit de Magny-Cours CREATION D’UN ESPACE RECEPTIF ET MISE EN PLACE D’UNE COUVERTURE AU DESSUS DES BUREAUX DANS LE BATIMENT DES STANDS AU CIRCUIT DE NEVERS MAGNY-COURS - DM2 RESUME Il s’agit de procéder, dans le cadre de la modernisation du circuit de Nevers Magny-Cours, à la création d’un espace réceptif et à la mise en place d’une couverture au dessus des bureaux. LE CADRE DE REFERENCE Il vise : - la décision de l’Assemblée Départementale du 15 avril 2011 accordant délégation à la Commission Permanente, - le Code Général des Collectivités Territoriales, - le Code des Marchés Publics et notamment l’article 35-II relatif aux marchés négociés, - la démarche dans le cadre de l’axe Nièvre 2021 intitulée « Nièvre laboratoire de l’écodéveloppement ». LA PRESENTATION DU DOSSIER En 2012, le projet de modernisation du bâtiment des stands au circuit de Nevers Magny-Cours, qui contribue à l’expansion du technopôle, a été lancé et le Cabinet d’Architecture ARKEDIF a été choisi comme maître d’œuvre. Cette rénovation, dont les travaux sont en cours, devrait être achevée avant l’été 2015. Afin de continuer cette modernisation il convient de poursuivre au dessus de la partie bureau du bâtiment des stands la mise en place d’une couverture et ainsi créer au 4ème étage un nouvel espace réceptif indispensable aux demandes des différents organisateurs de manifestations. Ces travaux auront également l’avantage de maintenir le patrimoine en bon état en supprimant l’ensemble des infiltrations récurrentes. Pour cela vous trouverez ci-joint, pour approbation, le programme de cette opération estimée à 2,7 M€ HT. Une autorisation de programme de ce montant sera donc à créer. Une technicité particulière est à mettre en oeuvre pour ce nouveau projet. Elle repose sur la réalisation de charpentes métalliques sur les points d’appuis imposés par la construction initiale du bâtiment avec mise en place d’une couverture en bac aciers. Cette technique présente l’avantage de ne pas avoir à réaliser des reprises en sous œuvre sur les fondations existantes, donc 46 de limiter les coûts d’investissement. Ce processus étudié et utilisé par le cabinet ARKEDIF dans le cadre des travaux en cours a été validé par le bureau de contrôle technique. Afin de conserver cette technicité, je vous propose de passer avec ce même cabinet un marché de maîtrise d’œuvre négocié sans publicité et sans mise en concurrence (article 35-II 8° du code des marchés publics) pour la réalisation de ce nouveau projet. De plus, ce choix aurait l’avantage de ne pas modifier le parti architectural initial ni de remettre en cause la propriété intellectuelle de la solution technique (les deux toitures devant logiquement être accolées). Ce marché négocié dans les conditions similaires à celui en cours représenterait un montant d’honoraires de l’ordre de 205 000 € HT pour un coût de travaux de 1 950 000 € HT soit une enveloppe globale de 2,7 M€ (intégrant l’ensemble des prestations obligatoires : voir estimation de cette opération jointe en fond de dossier). Il vous appartient de bien vouloir délibérer sur l’ensemble de ces propositions et des inscriptions qui s’y rattachent. LA PROPOSITION Je vous propose : - d’autoriser le lancement de l’opération de création d’un réceptif et mise en place d’une couverture au dessus des bureaux dans le bâtiment des stands au circuit de Nevers Magny-Cours ; - d’inscrire pour la réalisation de cette opération une autorisation de programme de 2,7 M€ HT (les crédits de paiement seront prévus en 2015 pour partie) ; - de valider le programme ci-joint ; - d’autoriser le Président du Conseil Général à : - négocier et à signer, avec le groupement que constituera le cabinet ARKEDIF, le marché de maîtrise d’oeuvre par application de l’article 35-II 8° du code des marchés publics (marché négocié sans publicité ni mise en concurrence) compte tenu de la solution techniquement complexe à mettre en œuvre pour la réalisation des travaux dont la propriété intellectuelle est détenue par le cabinet ARKEDIF, - solliciter les subventions susceptibles d’être perçues ; - lancer les procédures correspondant aux investissements, signer tous les documents nécessaires à la réalisation de ces opérations, signer l’ensemble des pièces des marchés (acte d’engagement, avenant, contrat, convention…) dans le respect du protocole interne et du Code des Marchés Publics. 47 CREATION D’UN ESPACE RECEPTIF ET MISE EN PLACE D’UNE COUVERTURE AU DESSUS DES BUREAUX ( BATIMENT DES STANDS) DU CIRCUIT DE NEVERS – MAGNY-COURS Afin de mettre en cohérence l’ensemble du bâtiment des stands, il convient de créer, en remplacement du réceptif existant dégradé, tout en conservant le nouvel aspect architectural de cette édifice, un espace réceptif et continuer la mise en place de couverture PROGRAMME 48 49 I-SOMMAIRE II Introduction Page 3 III Les données Page 6 IV - Les besoins Page 8 V - Les contraintes Page 11 VI - Les exigences Page 14 50 II - INTRODUCTION ----------- En 2015, le circuit de Nevers Magny-Cours aura 25 ans. Construit en 1990 pour la Formule 1, il accueille sans discontinuer, entre 1991 et 2008, le Grand Prix de France, manche française du championnat du monde de Formule 1 ainsi que des compétitions de motos comme le « Super Bike » . Face à la mondialisation des compétitions, Magny-Cours, à l’instar de ses homologues européens, est confronté à l’élévation et à l’accélération des standards du championnat, dans un contexte de concurrence exacerbée. S’il ne s’agissait que d’accueillir une course automobile de F1, Magny-Cours offrirait pour longtemps encore une piste Grand Prix au tout premier rang de la sécurité, pour les pilotes et pour le public. Mais les compétitions sont désormais des « espaces événements marketing » dans lesquels, notamment sur le paddock, se rencontrent d’importants intérêts économiques et commerciaux à une échelle internationale. C’est ainsi que le département à lancer depuis deux ans la modernisation du bâtiment des stands (plus particulièrement la partie intégrant les boxes) 51 Afin de parfaire ce bâtiment il convient de mettre en œuvre, au dessus des bureaux, partie intégrante de l’ensemble de ce « bâtiment des stands » une couverture et d’y intégrer un espace réceptif en remplacement du bungalow installé sur la terrasse. Le projet consiste donc en la création d’une nouvelle salle de réception et en la mise en place d’une toiture sur l’ensemble du bâtiment n’ayant pas été traité lors du dernier projet. Cette restructuration doit impérativement être dans la logique architectural du premier dossier. Ce lieu de rencontre et d’échange ne peut que favoriser l’attractivité du circuit, en particulier à l’International. L’isolation phonique par rapport à l’extérieur sera étudiée avec soin et traitée à partir de matériaux acoustiques de dernière génération. La salle, sera en outre, équipée de réseaux informatiques et téléphoniques, nécessaires au transfert rapide de l’information. Un nouvelle espace convivial sera ainsi créé. Elle sera câblée pour le haut débit, en fibre optique et câbles de catégorie 6, ce qui facilitera la circulation des fichiers informatiques particulièrement lourds, généralement utilisés par les industriels. Le transfert de l’information, des images et sons, des relevés techniques, des chronométrages, de la télémétrie, nécessite des réseaux informatiques et téléphoniques de haute performance qui seront mis en place dans le cadre de ce projet. 52 Ces améliorations s’accompagneront d’une part, d’un volet « économie d’énergie », thème de travail et de recherche particulièrement prégnant dans le secteur automobile, et d’autre part tiendront compte des réglementations en vigueur, en matière d’hygiène, code du travail, accessibilité au public mais aussi aux personnels, aux techniciens des entreprises, à mobilité réduite. L’évolutions de cette structure, ces orientations, sont indispensable à la sauvegarde de l’avenir et à la pérennisation du site et des compétitions en Nièvre et en Bourgogne. Le présent document, établi par le Département de la Nièvre, maître d’ouvrage, définit les conditions de ce projet selon les besoins, détaillés ci-après. Dans la mesure du possible le circuit et plus particulièrement son administration restera en fonctionnement pendant toute la durée des travaux. 53 III - LES DONNEES 54 Les données fournies pour l'établissement du projet se composent des documents suivants : - le présent programme - Le plan général compris les paddocks annexe 1 - Le plan topographique du terrain et des réseaux connus (il peut exister d'autres réseaux sur le terrain) annexe 2 - Le plan d’ensemble des tribunes et du bâtiment des stands annexe 3 - Les plans de recollement existants annexe 4 - Le plan général du projet en cour annexe 5 Pourront être fournis en complément tous les autres documents nécessaires à la maîtrise d’œuvre pour établir le projet (sondages de sol, contrôle amiante, photographies, …). 55 IV - LES BESOINS 56 Bâtiment : Il est demandé de procéder à un réaménagement partiel du bâtiment des stands, afin de répondre aux besoins des différents utilisateurs. - Circulation des personnes et des biens : Seront particulièrement pris en compte, les problèmes de sécurité incendie, de ventilation, de climatisation, de résistance aux chocs et au vandalisme. Les matériaux et habillages intérieurs devront être particulièrement résistants. Les alarmes seront raccordées sur les installations neuves existantes. - Il sera étudié également la mise hors d’eau de l’ensemble du bâtiment bureau par la mise en place d’une toiture. A ce titre la réfection des réseaux d’évacuation des eaux de pluie sera prévue dans le cadre du projet. Le réceptif sera équipé des réseaux informatiques (Internet haut débit), téléphonie, télévisions (propre au circuit, nationale et Internationale), report des informations circuit : Chronométrage, etc,à l’identique des équipements installés dans les réceptifs créés au dessus des stands - Accessibilité : dans le cadre du projet, et conformément au diagnostic joint, tous les travaux nécessaires à l’accessibilité du bâtiment principal seront prévus dans le cadre du projet, y compris adaptation de l’ascenseur existant. Les besoins particuliers : isolation phonique L’isolation phonique du réceptif devra être soignée. accessibilité, ascenseurs Cet espace devra être accessibles aux personnes à mobilité réduite.. Equipements divers : Les VRD, les fondations spéciales éventuelles, les mouvements de terre, l'éclairage extérieur, les moyens de lutte contre l'incendie et toutes les prestations qui concourent à l’achèvement total du projet font partie intégrante du présent programme. Les groupes de climatisation, ventilation, etc lorsque cela est possible seront impérativement installés dans le talus en contre bas du paddock derrière les stands. Chauffage - climatisation: Il sera prévu la mise en place, d’un chauffage ainsi qu’une climatisation ou rafraîchissement. La climatisation ou le rafraîchissement font partie intégrante du projet. Le concepteur devra examiner finement les solutions, et présenter des propositions permettant de 57 diminuer les frais de fonctionnement en réalisant des économies d’énergie. V-4-5 Installation téléphonique et radio ( Transmission) : L’adaptation du standard téléphonique et tous les raccordements font partie intégrante du programme. Chaque ligne sera parfaitement identifiée et des numéros seront pré affectés. Le raccordement à Internet haut débit sera obligatoire. Les besoins en matière de transmission devront faire l’objet d’une étude précise et conforme aux dernières techniques dans ce domaine. V-4-6 Télévision : Il sera prévu, pour la mise en place de prises « télévision » permettant de : · Recevoir les chaînes nationales et internationales · Recevoir le réseau interne au circuit · Recevoir le réseau Chronométrage Chaque prise sera clairement identifiée. Tous les raccordements (amont et aval) sont à prévoir dans le cadre du projet. V-4-7 Raccordements aux réseaux : Tous les raccordements aux réseaux existants sont à prévoir. L’étude portera entre autre sur les puissances électriques complémentaires dues aux nouvelles installations, et les modifications à apporter à la production et à la distribution électrique du circuit. V-4-8 Revêtements : Il sera proposé des revêtements de sol appropriés aux usages qui devront respecter les contraintes imposées à savoir : hygiène, bruit, etc. Ces revêtements seront de qualité et permettront d’assurer la pérennité des sols. V-4-9 Informatique et haut débit: Il est demandé la mise en place d’un câblage informatique avec un maximum de fibre optique afin de permettre le passage du haut débit, conforme aux dernières normes dans ce domaine. V-4-10 Développement durable: Le projet devra obligatoirement s’inscrire dans une démarche de développement durable quant au maîtrise de l’énergie, utilisation des matériaux, accessibilité du public, … 58 V - LES CONTRAINTES 59 VI-1 Réglementation et normes Les propositions du maître d’œuvre devront respecter, en autre, les documents suivants à caractère général (en leur état). - les Documents Techniques Unifiés (D.T.U.), - les Cahiers des Charges des D.T.U., - les normes françaises existantes, - les avis du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.) pour les ouvrages ou matériaux en bénéficiant. Aucune dérogation à ces documents ne saurait être acceptée, si elle n'est expressément prévue par le Maître de l'ouvrage ou si elle n'est repérée dans la proposition du maître d’œuvre par la mention "dérogation à en date du ". Sont également opposables au maître d’œuvre, - le décret du 14 novembre 1962, relatif à la protection des travailleurs contre les courants électriques, - la réglementation relative à l'hygiène et notamment le règlement sanitaire départemental, - le code de la construction et de l'habitation, - le code du travail. Au-delà des textes ci dessus énoncés, le projet devra être conforme aux règlements des différentes fédérations (FIA, FFSA, FIM, FFM, …). Il devra pouvoir être homologué aussi bien au niveau des circuits de vitesse (CNECV) qu’au niveau de l’enceinte sportive (accueil de spectateurs). Dans un second temps le concepteur devra préparer dans leur intégralité les dossiers nécessaires à l’homologation du site avec les nouvelles installations. VI-2 - Sécurité et hygiène Le maître d’œuvre devra respecter dans son étude, les prescriptions relatives à la sécurité contre les risques d'incendie et de panique ainsi que les normes d'hygiène. Il devra respecter également toutes les prescriptions relatives à la prévention des accidents pouvant survenir à l'occasion de l'utilisation des divers locaux. Le nonrespect par le maître d’œuvre de l'un ou l'autre de l'ensemble des éléments cidessus engagera sa responsabilité. Il lui est conseillé de prendre contact avec la Direction Départementale d'Incendie et de Secours de la NIEVRE et les Services Vétérinaires. 60 VI-3 - Réglementation relative à l'urbanisme L’ensemble du site situé sur les deux communes est soumis à des contraintes d’urbanisme liées aux plans locaux d’urbanisme de Magny-Cours et de Saint Parize le Châtel. VI-4 - Accessibilité aux personnes handicapées à mobilité réduite Les dispositions architecturales et les aménagements devront être tels que ces locaux seront accessibles aux personnes à mobilité réduite, selon les derniers textes officiels en vigueur, conformément à l’article II-4-2 précédant. 61 VI - LES EXIGENCES 62 VII- 1 Architecture Le projet sera une continuité de la technicité et de l’architecture mise en œuvre dans le cadre de la modernisation du circuit. VII -2- Aménagements extérieurs Tous les aménagements extérieurs rendus nécessaires par les conditions du présent projet font partie du présent programme. Le coût des travaux en tiendra compte. VII -3 Calendrier d’exécution et phasage Le maître d’œuvre devra impérativement se rapprocher de la société du circuit pour que les travaux perturbent le moins possible le fonctionnement du circuit. Le calendrier d’intervention devra obtenir l’aval de M. le Directeur de la S.A.E.M.S. VII -4 Qualité environnementale, frais de fonctionnement Le projet devra être conçu en tenant compte de la qualité environnementale et le concepteur devra faire des propositions allant dans le sens du développement durable notamment dans les domaines suivants : - isolation thermique et phonique - matériaux - chauffage et production d’eau chaude - etc En complément, la conception de ce projet devra tenir compte des frais de fonctionnement de l’ensemble et le concepteur devra proposer des solutions permettant de minimiser ces frais. Le maître d’œuvre devra donc faire apparaître régulièrement et tout au long de ces études le coût global des investissements réalisés VII -5- Missions confiées au maître d’œuvre Le maître d’œuvre se verra confier une mission de base étendue aux études d'exécution, plans de synthèse, mission S.S.I. comprenant entre autre les plans et schémas d’évacuation, coût global. VII – 6 estimation des travaux : L’estimation prévisionnelle des travaux est de 1 950 000 M€ HT . 63 RAPPORT N° 11 AXE 'Pour une institution exemplaire et innovante' FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique bâtiments départementaux RESTRUCTURATION DE LA M.A.D.E.F. DECISION MODIFICATIVE N° 2 RESUME La présente décision modificative vise à modifier l’autorisation de programme de l’opération de restructuration de la MADEF. LE CADRE DE REFERENCE L’opération a été créée en 2012, une autorisation de programme avait été inscrite à hauteur de 3 900 000 € lors de la session du 13 décembre 2011 de l’Assemblée Départementale. Le Bureau Départemental réuni le 5 novembre 2012 a retenu le projet de restructuration de la MADEF sur le site de Clairefontaine à Garchizy. LA PRESENTATION DU DOSSIER La définition des besoins exprimés par la MADEF ainsi que le choix de restructurer le site de Clairefontaine sur place à Garchizy ont conduit à porter le coût de l’opération à 6 M€. Il convient donc d’augmenter l’autorisation de programme de 2,1 M€. La maîtrise d’ouvrage sera assurée par le Conseil Général, Pôle BTI, Direction Adjointe des Bâtiments. Le planning de l’opération prévoit la réalisation des études en 2015, un démarrage des travaux fin 2016 et une livraison fin 2018. La répartition des crédits de paiements serait la suivante : - 300 000 € en 2015 - 1 400 000 € en 2016 - 2 900 000 € en 2017 - 1 400 000 € en 2018 LA PROPOSITION Il vous appartient de bien vouloir : - délibérer sur l’ensemble de ces propositions et des inscriptions de crédits qui s’y rattachent, - autoriser le Président du Conseil Général à : 64 - lancer les procédures de consultation correspondant aux investissements, - signer tous les documents nécessaires à la réalisation de ces opérations, - signer l’ensemble des pièces des marchés (acte d’engagement, avenant, contrat, convention…) dans le respect du protocole interne et du Code des Marchés Publics, - solliciter les subventions susceptibles d’être perçues, - signer les conventions de toute nature, et tous les actes consécutifs à une acquisition ou une location (bail, avenant, contrats eau, gaz, électricité, abonnements téléphoniques, assurances…) ainsi que toute modification de contrat sous réserve que les crédits ouverts au budget le permettent, - donner délégation à la Commission Permanente pour la répartition des crédits qui ne sont pas spécifiquement affectés dans le cadre de ce rapport. 65 RAPPORT N° 12 AXE 'Pour une institution exemplaire et innovante' FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique ressources humaines POLITIQUE RESSOURCES HUMAINES - DM2-2014 RESUME Ce rapport concerne l’actualisation du régime indemnitaire des agents de maîtrise, un rappel des principes de mise en œuvre du régime indemnitaire dans la collectivité et des transformations de postes rendues nécessaires par les mouvements de personnel. LE CADRE DE REFERENCE Il vise : - la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, - la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, et notamment son article 88, - le décret n°91-875 du 6 septembre 1991 pris pour l'application du premier alinéa de l'article 88 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale (concerne le régime indemnitaire), - le décret n° 2002-61 du 14 janvier 2002 relatif à l'indemnité d'administration et de technicité. LA PRESENTATION DU DOSSIER Richesses humaines 1. Régime indemnitaire des agents de maitrise et des agents de maitrise principaux : Afin d’assurer la cohérence des montants des régimes indemnitaires entre les différents grades de la filière technique, je vous propose de modifier le montant du régime indemnitaire des grades d’agent de maitrise et d’agent de maitrise principal. Ces grades sont accessibles par concours, examen professionnel ou promotion interne et impliquent, pour les agents venant du cadre d’emplois des adjoints techniques, un changement de poste et donc de missions : une des évolutions principales consiste à assurer des missions d’encadrement et de gestion d’équipe au sein des centres d’entretien routiers. Cette évolution s’accompagne généralement d’un changement de résidence administrative et corrélativement de coûts supplémentaires pour l’agent. Or à ce jour, les montants des régimes indemnitaires (RI) des cadres d’emplois d’agent de maîtrise et d’adjoint technique sont très proches, rendant le grade d’agent de maîtrise très peu intéressant financièrement parlant au regard des missions confiées. Il importe donc d’assurer une cohérence dans l’attribution du RI entre les grades d’adjoint technique et ceux d’agent de maitrise afin notamment de garantir l’attractivité des missions d’encadrement sur des postes nécessitant de 66 solides compétences techniques. Actuellement le RI se décompose de la façon suivante : GRADES TECHNICIEN AGENT DE MAITRISE PRINCIPAL AGENT DE MAITRISE ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL 1ERE CLASSE ADJOINT TECHNIQUE PRINCIPAL 2EME CLASSE ADJOINT TECHNIQUE 1ERE CLASSE ADJOINT TECHNIQUE 2EME CLASSE PRIMES MONTANTS MENSUELS TOTAL MENSUEL (en (en €) €) Prime du CG (PCG) 58,25 Prime de service et de rendement (PSR) Indemnité spécifique de service (ISS) PCG 70,03 448,92 320,64 53,00 Indemnité d’administration et de Technicité (IAT) PCG 268,45 IAT 260,26 PCG 53,00 IAT 267,48 PCG 53,00 IAT 270,04 PCG 53,00 IAT 259,23 PCG 53,00 IAT 252,72 53,00 321,45 313,26 320,48 323,04 312,23 305,72 Il vous est proposé d’augmenter le régime indemnitaire des grades d’agent de maitrise et d’agent de maitrise principal aux montant suivants en appliquant le coefficient maximum autorisé par les textes (coefficient 8) : GRADES AGENT DE MAITRISE PRINCIPAL AGENT DE MAITRISE PRIMES MONTANTS MENSUELS TOTAL MENSUEL (en (en €) €) PCG 53,00 IAT 323,59 PCG 53,00 IAT 313,11 67 376,59 366,11 2. Création de poste Nièvre Travaux et Matériels Depuis le 1er janvier 2011, les activités et personnels de l’agence Nièvre Travaux et Matériels ont été transférés au Conseil général. A ce titre, le Département doit assurer le remplacement d’un agent ayant fait valoir ses droits à la retraite. De ce fait, il est nécessaire de créer - un poste d’adjoint technique de 2ème classe (IB 297-388) Pôle Solidarité et Economie sociale Au regard du transfert de la gestion du Fonds social européen (FSE) au Département et dans le prolongement du rapport qui vous est présenté (fonction 5 – Action sociale) sur la demande de subvention globale du Fonds social européen (FSE) pour la période 2014-2020, il vous est proposé de créer 1 poste d’attaché territorial (IB 379-801). La personne recrutée sera gestionnaire du FSE et aura notamment en charge le suivi administratif et financier de la subvention globale FSE. Le recrutement pourra s’effectuer par la voie contractuelle. 3. Transformations de postes Plusieurs transformations de postes budgétaires vous sont proposées en annexe du présent rapport au vu des recrutements intervenus ces dernières semaines et à la nécessité d’adapter les postes budgétaires au grade exact des personnes embauchées. LA PROPOSITION Je vous serais obligé de bien vouloir délibérer sur ces propositions et de m'autoriser à signer tous les actes, conventions et documents nécessaires à l'exécution des différents éléments du présent rapport. 68 Session 24 novembre 2014 Gestion des ressources humaines ANNEXE 1 Transformations de postes Filière administrative - 11 postes d’adjoint administratif de 2ème classe (IB 330-393) en 11 postes d’adjoint administratif de 1ère classe (IB 336-424) ; - 12 postes d’adjoint administratif de 1ère classe en 12 postes d’adjoint administratif principal de 2ème classe (IB 358-536); - 13 postes d’adjoint administratif principal de 2ème classe (IB 340-459) en 13 postes d’adjoint administratif principal de 1ère classe (IB 358-536) ; - 2 postes d’adjoint administratif principal de 2ème classe (IB 340-459) en 2 postes de rédacteur (IB 340-576) ; - 1 adjoint administratif principal de 2ème classe (IB 340-459) en 1 conseiller supérieur socioéducatif (IB 592-801) ; - 3 postes d’adjoint administratif principal de 1ère classe (IB 358-536) en 3 postes de rédacteur (IB 340-576); - 1 rédacteur (IB 340-576) en 1 adjoint administratif principal de 2ème classe (IB 340-549); - 17 postes de rédacteur (IB 340-576) en 17 postes de rédacteur principal de 2ème classe (IB 350614); - 1 rédacteur principal de 2ème classe (IB 350-614) en 1 rédacteur (IB 340-576) ; - 1 rédacteur principal de 1ère classe (IB 404-675) en 1 adjoint administratif de 1ère classe (IB 336-424); - 2 postes d’attaché (IB 379-801) en 2 postes d’attaché principal (IB 504-966). Filière culturelle - 1 poste d’adjoint du patrimoine de 2ème classe (IB 330-393) en 1 poste d’adjoint du patrimoine de 1ère classe (IB 336-424). Filière sociale - 1 poste d’assistant socio-éducatif (IB 350-614) en 1 poste d’assistant socio-éducatif principal (IB 422-675); 69 - 1 assistant socio-éducatif (IB 350 - 614) en 1 rédacteur territorial (IB 340 -576); - 2 assistants socio-éducatifs principaux (IB 422-638 ) en 2 assistants socio-éducatifs (IB 322593) ; - 1 poste de technicien paramédical de classe normale (IB 350-614) en 1 poste de technicien paramédical de classe supérieure (IB 490-675) ; - 1 poste d’assistant socio-éducatif principal 422-675 en 1 poste d’attaché IB 379-801. Filière technique - 12 postes d’adjoint technique des établissements d’enseignement de 2ème classe (IB 330-393) en 12 postes d’adjoint technique des établissements d’enseignement de 1ère classe (IB 336424) ; - 46 postes d’adjoint technique de 1ère classe des établissements d’enseignement (IB 336-424) en 46 postes d’adjoint technique principal de 2ème classe des établissements d’enseignement (IB 340-459) ; - 9 postes d’adjoint technique principal de 2ème classe des établissements d’enseignement (IB 340-459) en 9 postes d’adjoint technique principal de 1ère classe des établissements d’enseignement (IB 358-536) ; - 2 postes d’adjoint technique de 1ère classe (IB 336-424) en 2 postes d’adjoint technique principal de 2ème classe (IB 340-459) ; - 18 postes d’adjoint technique principal de 2ème classe en 18 postes d’adjoint technique principal de 1ère classe ; - 2 adjoints techniques principaux de 2ème classe (IB 299-446) en 2 adjoints technique de 2ème classe (IB 297-388) ; - 1 poste d’adjoint technique principal de 2ème classe (IB 340-459) en 1 poste d’agent de maîtrise (IB 340-459); - 3 postes d’agent de maîtrise en 3 postes d’agent de maîtrise principal (IB 359-567); - 1 agent de maîtrise principal (IB 359-567) en 1 agent de maîtrise (IB 340-459) ; - 1 technicien (IB 325-576) en 1 rédacteur (IB 325-576) ; - 4 postes de technicien (IB 340-576) en 4 postes de technicien principal de 2ème classe (IB 350614) ; - 11 postes de technicien principal de 2ème classe (IB 350-614) en 11 postes de technicien principal de 1ère classe (IB 404-675) ; 70 - 1 technicien principal 1ère classe (IB 404 – 675) en 1 rédacteur (IB 340 -576) ; - 1 poste de technicien principal de 1ère classe (IB 404-675) en 1 poste d’ingénieur (IB 379750) ; - 1 poste de technicien principal de 2ème classe (IB 350-614) en 1 poste d’ingénieur (IB 379750) ; - 1 poste d’ingénieur (IB 379-750) en 1 poste d’ingénieur principal (IB 541-966); - 1 poste d’ingénieur principal (IB 541-966) en 1 poste d’ingénieur en chef de classe normale (IB 450-966); - 1 ingénieur principal (IB 541-966) en 1 technicien principal 1ère classe (IB 350-614) ; - 1 poste d’ingénieur en chef de classe normale (IB 450-966) en 1 ingénieur en chef de classe exceptionnelle (IB 750-HEB). 71 RAPPORT N° 13 AXE 'Nièvre naturellement attractive' BUDGETS ANNEXES BA Nièvre Travaux Matériel BUDGET ANNEXE AGENCE NIEVRE TRAVAUX ET MATERIELS - DM2 2014 RESUME Le présent rapport a pour objet d’ajuster le budget annexe de l’Agence Nièvre Travaux et Matériels. LE CADRE DE REFERENCE Le budget annexe de l’Agence Nièvre Travaux et Matériels a été approuvé par l’Assemblée départementale lors de la séance du 7 avril 2014. Une première décision modificative a été approuvée par l’assemblée délibérante le 23 juin 2014. LA PRESENTATION DU DOSSIER Il est nécessaire d’abonder les dépenses de certains postes qui portent sur la sortie des stocks constatée lors de l’exercice précédent pour un montant de 835 171,63 €, une écriture d’ordre pour 140 058,59 €, un virement à la section d’investissement de 1 908,19 €. Ces sommes sont compensées pour partie par une réduction des frais de gestion des OPA pour 8 064,89 €, par une diminution du coût des assurances pour 1 908,19 € et par une inscription supplémentaire en recettes correspondant à la participation de l’Etat pour un poste d’emploi d’avenir pour 5 420,00 €, à une augmentation de la compensation de l’Etat dans le cadre du transfert des parcs pour 24 028,00 €, enfin à l’intégration des stocks autres approvisionnements pour 826 877,50 € ainsi qu’une écriture d’ordre de 110 839,83 €. LA PROPOSITION Je vous propose d’inscrire en section fonctionnement : - une somme de 967 165,33 € en dépenses et en recette et de l’affecter ainsi : a) Dépenses - frais de gestion des OPA : - assurance des bâtiments : - Sortie stocks autres approvisionnements : - une écriture d’ordre pour la sortie de stocks de produit : - un virement à la section investissement : b) Recettes 72 - 8 064,89 € - 1908,19 € + 835 171,63 € + 140 058,59 € + 1 908,19 € - frais de gestion de personnel : - compensation de l’Etat : - intégration stocks autres approvisionnements : - une écriture ordre relative aux stocks de produit : + 5 420,00 € + 24 028,00 € + 826 877,50 € + 110 839,83 € Je vous propose d’inscrire en section d’investissement : - une somme de 141 966,78 € a) Dépenses - matériels d’atelier (achat de 2 logiciels de diagnostic) : - dépenses imprévues : - une écriture d’ordre correspondant à l’intégration du stock produits : 15 563,95 € 15 563,00 € 110 839,83 € b) Recettes - une écriture d’ordre correspondant à la sortie du stock produits : - un virement de la section de fonctionnement pour : 140 058,59 € 1 908,19 € 73 RAPPORT N° 14 AXE 'Nièvre créatrice de lien' BUDGETS ANNEXES BA MADEF MADEF - DÉCISION MODIFICATIVE N°2 - 2014 RESUME Ce rapport vise à présenter les modifications budgétaires du budget annexe de la Maison Départementale de l’enfance et de la Famille PRESENTATION DU DOSSIER SECTION DE FONCTIONNEMENT : Conformément aux règles comptables propres à la M22, il continuera d’être procédé à des virements de crédits au sein d’un même groupe fonctionnel, pour permettre un ajustement de l’exécution du budget. L’inscription au compte 654 : « pertes sur créances irrécouvrables » sera sollicitée à hauteur de 2 942,35 € pour apurement des comptes de recettes, à la demande du comptable départemental, compte tenu du non recouvrement de participations financières d’usagers du centre parental, avec admission en non valeur du même montant. Le solde de ce compte soit la somme de 2 057,65 € viendra abonder le compte 63513 : « Autres impôts locaux». En conséquence, la section de fonctionnement se présente comme il suit : Dépenses : 0 € Compte 63513 : Compte 654 : Autres impôts locaux Pertes sur créances irrécouvrables + - 2 057,65 € 2 057,65 € LA PROPOSITION Il vous est proposé de modifier le budget de la MADEF, selon les tableaux joints en annexe. 74 SECTION DE FONCTIONNEMENT TOTAL DES DEPENSES 60 ACHATS ET VARIATION DE STOCKS 606 Achats non stockés de matières et de fournitures 6061 Fournitures non stockables 60611 Eau et assainissement 60612 Energie, électricité 6062 Fournitures non stockées 60621 Combustibles et carburants 60622 Produits d’entretien 60623 Fournitures d’atelier 60624 Fournitures administratives 60625 Fournitures scolaires, éducatives et de loisirs 60626 Fournitures hôtelières 606261 Couches alèse, produits absorbants 606268 Autres fournitures hôtelières 60628 Autres fournitures non stockées 6063 Alimentation 6066 Fournitures médicales Autres achats non stockés de matières et 6068 fournitures 61 SERVICES EXTERIEURS 611 Prestations de services avec des entreprises 6112 Prestations à caractère médico-social 613 Locations 6132 Locations immobilières 6135 Locations mobilières 615 Entretien et réparations 6152 Entretien et réparations sur biens immobiliers 6155 Entretien et réparations 61558 Entretien et réparations 6156 maintenance 61568 maintenance 616 Primes d'assurances 6161 multirisque 6163 transport 6165 resp civile 6168 autres risques 618 Divers 6182 Documentation générale et technique 6188 Autres frais divers 62 AUTRES SERVICES EXTERIEURS 622 Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 6227 Frais d’actes et de contentieux 6228 Divers Transports de biens, d'usagers et transports 624 collectifs du personnel 6242 Transport d’usagers 6248 Transports divers 625 Déplacements, missions et réceptions 6251 Voyages et déplacements 6255 Frais de déménagement 6256 Missions 626 Frais postaux et frais de télécommunications 6261 Frais d’affranchissements 6262 Frais de télécommunication 628 Divers 6281 Prestations de blanchissage à l'extérieur 6282 Prestations d'alimentation à l'extérieur 6288 Autres BP 2014 Virements 5 183 697,61 0,00 482 060,50 482 060,50 137 100,00 14 100,00 123 000,00 116 748,50 27 000,00 30 000,00 13 790,00 6 008,50 13 300,00 16 800,00 3 800,00 13 000,00 9 850,00 214 600,00 4 100,00 0,00 0,00 -100,00 +100,00 BP 2014 + Virements + DM2 DM2 0,00 5 183 697,61 482 060,50 482 060,50 137 100,00 14 100,00 123 000,00 116 748,50 27 000,00 30 000,00 13 790,00 6 008,50 13 300,00 16 800,00 3 800,00 13 000,00 9 850,00 214 500,00 4 200,00 9 512,00 9 512,00 260 766,00 49 250,00 49 250,00 72 551,00 66 980,00 5 571,00 96 000,00 7 000,00 28 000,00 28 000,00 61 000,00 61 000,00 39 374,00 5 910,00 9 850,00 2 778,00 20 836,00 3 591,00 2 955,00 636,00 69 452,50 6 000,00 0,00 6 000,00 260 766,00 49 250,00 49 250,00 72 551,00 66 980,00 5 571,00 96 000,00 7 000,00 28 000,00 28 000,00 61 000,00 61 000,00 39 374,00 5 910,00 9 850,00 2 778,00 20 836,00 3 591,00 2 955,00 636,00 69 452,50 6 000,00 900,00 5 100,00 0,00 0,00 +900,00 -900,00 9 850,00 9 850,00 9 850,00 0,00 6 485,00 4 000,00 1 500,00 985 00 16 404,50 3 644,50 12 760,00 30 713,00 5 713,00 20 000,00 5 000,00 9 850,00 0,00 6 485,00 4 000,00 1 500,00 985 00 16 404,50 3 644,50 12 760,00 30 713,00 5 713,00 20 000,00 5 000,00 75 SECTION DE FONCTIONNEMENT 63 IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES Impôts, taxes et versements assimilés sur 633 rémunérations(autres organismes) 6331 Versement de transport 6332 Allocation logement Participation des employeurs à la formation 6333 professionnelle continue 6336 Cotisation au fonds pour l’emploi hospitalier 6338 Autres impôts 635 Autres impôts, taxes et versements assimilés (impôts) 63513 Autres impots locaux 6354 Droits d’enregistrement et de timbre Autres impôts, taxes et versements assimilés 637 (autres organismes) 64 CHARGES DE PERSONNEL 641 Rémunérations du personnel non médical 6411 Personnel titulaire et stagiaire 64111 Rémunération principale NBI, supplément familial de traitement et indemnité 64112 de résidence 64113 Prime de service 641188 Autres indemnités 6415 Personnel non médical de remplacement 64151 Rémunération principale 64158 Autres indemnités 645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance 6451 Personnel non médical de remplacement 64511 Cotisation à l’URSSAF 64513 Cotisation au caisse de retraite 64514 Cotisation à l’ASSEDIC 64515 Cotisation à la CNRACL 64518 Cotisation aux autres organismes sociaux 647 Autres charges sociales 6475 Médecine du travail 6478 Divers 64784 Œuvres sociales 64781 Cartes de transport 64788 Autres 648 Autres charges de personnel 6488 Autres charges diverses de personnel 65 AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE 654 Pertes sur créances irrécouvrables 658 Autres charges de gestion courante BP 2014 172 564,50 DM2 + 2 057,35 BP 2014 + Virements + DM2 172 564,50 141 689,00 141 689,00 13 284,00 11 070,00 13 284,00 11 070,00 88 623,00 88 623,00 22 140,00 6 572,00 22 140,00 6 572,00 30 042,50 -7 175,63 + 2 057,35 24 924,22 27 580,00 2 462,50 -7 175,63 + 2 057,65 22 462,02 2 462,50 833,00 3 975 215,00 2 778 160,00 2 580 385,00 1 956 805,00 833,00 0,00 0,00 3 975 215,00 2 778 160,00 2 580 385,00 1 956 805,00 57 925,00 181 039,00 384 616,00 197 775,00 174 988,00 22 787,00 1 154 350,00 1 154 350,00 419 915,00 27 084,00 12 658,00 686 866,00 7 827 ,00 41 945,00 2 700,00 39 245,00 34 245,00 0,00 5 000,00 760,00 760,00 71 000,00 5 000,00 66 000,00 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES 6712 Pénalités, amendes fiscales et pénales 673 titres annulés sur exercice antérieur 675 valeurs comptables des éléments d'actifs cédés 678 Autres charges exceptionnelles DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS, AUX 68 DEPRECIATIONS ET AUX PROVISIONS Dotations aux amortissements, aux dépréciations et 681 aux provisions : charges d'exploitation Dotations aux amortissements des immobilisations 6811 incorporelles et corporelles 68111 Immobilisations incorporelles 68112 Immobilisations corporelles Virements 57 925,00 -11 000,00 +11 000,00 0,00 +21 000,00 +2 000,00 -23 000,00 -2 057,65 -2 057,65 181 039,00 373 616,00 197 775,00 174 988,00 33 787,00 1 154 350,00 1 154 350,00 419 915,00 48 084,00 14 658,00 663 866,00 7 827 ,00 41 945,00 2 700,00 39 245,00 34 245,00 0,00 5 000,00 760,00 760,00 68 942,35 2 942,35 66 000,00 0,00 + 7 175,63 7 175,63 0,00 +1 000,00 1 000,00 0,00 +6 175,63 6 175,63 0,00 0,00 0,00 0,00 152 639,11 152 639,11 152 639,11 152 639,11 152 639,11 152 639,11 1 760,00 150 879,11 1 760,00 150 879,11 76 SECTION DE FONCTIONNEMENT TOTAL PRODUITS 64 CHARGES 6419 Rembt sur rémunerat. pers non med 6429 Rembt sur rémunerat. pers med 6459 personnel non médical 70 PRODUITS 708 Produits des activités annexes Produits des services exploités dans l'intérêts du 7081 personnel 70828 Autres participations forfaitaires des usagers 72 PRODUCTION IMMOBILISEE 73 DOTATION ET PRODUITS DE TARIFICATION 731 Produits de tarification relevant de la loi sociale 7313 Produits de tarification relevant de la loi sociale 733 Produits à la charges du département 7333 Secteur protection de l’enfance 73332 Prix de journée SUBVENTION D’EXPLOITATION ET 74 PARTICIPATION 7481 Fonds pour l’emploi hospitalier 75 AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE 7541 rembt des frais au titre de la formation prof 7588 Autres produits divers de gestion courante 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS 7718 Produits exceptionnelles sur opération de gestion 773 mandats annulés sur exercice antérieur 775 produits de cession 778 recettes exceptionnelles REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET 78 PROVISIONS Reprise sur amortissement des immobilisations 7811 incorporelles et corporelles Reprise sur provisions pour risques et charges 7815 d’exploitation 002 Excédent sur exercice antérieur BP 2014 Virements 5 183 697,61 0,00 BP 2014 + Virements + DM2 DM2 0,00 5 183 697,61 6 000,00 6 000,00 0,00 0,00 15 810,21 6 000,00 6 000,00 0,00 0,00 15 810,21 15 810,21 15 810,21 7 000,00 7 000,00 8 810,21 8 810,21 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 3 514 160,00 5 064,23 5 064,23 5 064,23 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0.00 5 064,23 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0.00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1 642 663,17 1 642 663,17 77 RAPPORT N° 15 AXE 'Nièvre créatrice de lien' FONCTION 5-ACTION SOCIALE Toutes politiques de la fonction ACTION SOCIALE DÉCISION MODIFICATIVE N° 2 - 2014 RESUME La présente décision modificative a pour objet l’ajustement des crédits votés lors du Budget Primitif 2014, au vu de l’évolution de l’activité au titre de l’action sociale. LA PRESENTATION DU DOSSIER Une reprise de l’activité relative aux personnes âgées dépendantes nécessitant l’inscription supplémentaire de crédits de fonctionnement Gérontologie-handicap : Au niveau de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie et notamment l’APA à domicile, le nombre de bénéficiaires tend à se stabiliser, voire à augmenter légèrement, après plusieurs années de diminution : - 3 912 bénéficiaires ayant des droits ouverts sur les 9 premiers mois 2014 contre 3 870 sur l’année 2013 (Parallèlement le montant des plans d’aide préconisés reste stable). Par ailleurs, la campagne de tarification étant terminée, on constate une hausse au niveau de l’APA versée sous forme de Dotation Globale : - niveau des crédits 2014 consacrés à la DGD plus élevé que prévu initialement au BP 2014 (10 234 500 € contre 9 960 000 € prévus au BP) suite au renouvellement des Conventions Tripartites Pluriannuelles - hausse des bénéficiaires de la Nièvre (+49) qui passe de 2 672 en 2013 à 2 721 en 2014. Au vu de ces éléments, il est proposé une hausse des crédits relatifs à l’APA de 445 500 € (chapitre 016) portant ainsi le niveau des dépenses consacrées à cette politique à 26 946 000 € en 2014. Par ailleurs, concernant l’accueil en établissement des personnes âgées, il est constaté une hausse des dépenses d’hébergement due à plusieurs raisons liées entre elles: - hausse des demandes d’aide sociale notée sur les sites d’action médico-sociale, demandes se révélant également plus complexes, - hausse des notifications d’aide sociale intégrant plusieurs mois de rétroactivité - pour la période couvrant la rétroactivité, paiement intégral des frais à l’établissement et 78 récupération des recettes directement auprès des usagers avec le risque de ne pouvoir récupérer l’intégralité de leur contribution (utilisation de leurs ressources à d’autres usages). - retard dans l’envoi des factures de la part de certains établissements malgré les relances. Au vu de ces éléments difficilement prévisibles, la projection des crédits relatifs à l’accueil en établissement des personnes âgées a été revue à 12 817 500 € en 2014 (BP 2014 : 11 176 600 €) sachant que 800 000 € sont consacrés pour des dépenses relatives à l’activité 2013 en plus des crédits déjà rattachés sur l’exercice budgétaire 2013. La plupart des virements de crédits a pu être effectuée hors décision modificative. Toutefois, 250 000 € sont encore demandés en crédits supplémentaires en DM (chapitre 65). Des crédits sont également demandés afin de pouvoir verser à la Maison Départementale des Personnes Handicapées des subventions pour le financement : - de la cellule de pré tri mise en place en septembre 2013 dans le cadre de la Gestion Electronique des Documents (2 agents dédiés), - de la location des structures modulaires installées sur le site Emile Combes depuis avril 2014, - de 2 agents mis à disposition par le Conseil Général au GIP. Les crédits n’ayant pu être prévus au BP 2014, 153 000 € sont ainsi demandés pour le versement de ces subventions à la MDPH (chapitre 65). En revanche, les dépenses consacrées aux Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des Malades d’Alzheimer (MAIA) ont été revues à la baisse puisque le dispositif a pris un peu de retard, le pilote du projet venant d’être recruté : - 108 080 € sont disponibles (chapitre 012) sur les 110 000 € prévus au BP 2014, le solde ayant été transféré hors DM sur la politique Insertion et Economie Sociale et Solidaire pour le remboursement au CCAS de Nevers des frais de personnel dans le cadre des Commissions Locales de Coordination Financière Enfin, les crédits relatifs à la télégestion peuvent être diminués de 111 200 € (chapitre 011) portant ainsi le niveau des dépenses de fonctionnement consacrées à ce dispositif à 60 000 € en 2014. En effet, dans le cadre du nouveau marché qui a débuté au 1er octobre, le même prestataire a été retenu et les prestations se révèlent moins onéreuses qu’auparavant. De plus, contrairement à ce qu’il avait été prévu budgétairement, 3 structures n’ont pas pu intégrer le dispositif. Insertion et Economie Sociale et Solidaire : Depuis le 1er septembre 2014, les mesures d’accompagnement destinées aux personnes rencontrant des difficultés : - dans l’appropriation de leur logement et/ou dans la gestion de leur budget, mettant en péril l’accès ou le maintien dans un logement (Accompagnement Social Lié au Logement - ASLL), - dans la gestion de leurs ressources, menaçant ainsi leur santé ou leur sécurité (Mesures d’Accompagnement Social Personnalisé – MASP - sans gestion de prestations) ne sont plus confiées à des prestataires extérieurs mais internalisées au sein du Conseil Général en mobilisant les Conseillers en Economie Sociale et Familiale (CESF) des sites d’action médicosociale. Aussi, il convient de réduire de 201 800 € les crédits qui avaient été prévus au niveau du PSES dans le cas de l’externalisation de l’ASLL et des MASP sans gestion (chapitre 011). En parallèle, des crédits sont prévus au niveau des dépenses de personnel puisque 4 postes de CESF contractuels ont été créés pour renforcer les équipes de travailleurs sociaux déjà en place. 79 En revanche, les MASP avec gestion de prestation continuent d’être confiés à des prestataires extérieurs. Au niveau des Centres sociaux, les frais de gestion de ces structures se révèlent un peu plus faibles cette année (photocopies-téléphonie). Au vu de l’activité réalisée sur le 1er semestre, il est donc proposé de réduire de 6 000 € les crédits alloués à ces dépenses (chapitre 011). L’enveloppe globale dédiée au Fonds Social Européen n’ayant pu être mobilisée cette année, les 400 000 € inscrits au BP 2014 peuvent être utilisés pour les dispositifs dont les crédits inscrits se révèlent insuffisants. C’est notamment le cas au niveau de l’allocation Revenu de Solidarité Active : - en moyenne, les appels de fonds demandés par la CAF et la MSA pour septembre et octobre sont supérieurs de plus de 4% par rapport à ceux demandés durant les 8 premiers mois. Or, la revalorisation en septembre, en application du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, n’était prévue que de 2%, - le nombre de bénéficiaires continue d’augmenter : +158 bénéficiaires (+2,85 %) entre décembre 2013 (5 535) et juin 2014 (5 693). Dans ces conditions, la projection 2014 a été revue à 30 250 000 €, soit une hausse de 300 000 € par rapport au BP 2014. Des transferts de crédits peuvent être opérés hors DM au sein du chapitre spécifique au RSA (017) dont 210 000 € venant du FSE. Par conséquent, sur l’enveloppe FSE, il reste encore 190 000 € disponibles (chapitre 017). Enfin, sur le chapitre relatif au RMI (chapitre 015), 33 500 € sont nécessaires afin de pouvoir mandater les admissions en non valeur conformément aux propositions de la Paierie Départementale (39 174,62 € au titre du RMI). Famille-Enfance : 50 000 € sont demandés sur le chapitre 67 (charges exceptionnelles) pour une régularisation de titre émis en 2013 sur une mauvaise imputation. Au total, 314 920 € de crédits supplémentaires sont demandés en dépenses de fonctionnement. Des modalités de gestion conduisant à une efficience de la récupération de recettes Gérontologie-handicap : Il est proposé d’inscrire des recettes supplémentaires pour un montant de 310 000 € au titre des récupérations de ressources (240 000 € pour les personnes âgées et 70 000 € pour les personnes handicapées) (chapitre 75) : - en corrélation avec l’augmentation des dépenses consacrées à l’hébergement des personnes âgées, 80 - en lien avec la récupération des intérêts de capitaux et revenus fonciers qui a permis l’émission de recettes pour un montant total de 155 000 € sur les 2 volets personnes âges et personnes handicapées (100 000 € en 2013). 94 000 € sont également à inscrire au titre de la recette attendue de l’Agence Régionale de Santé pour le dispositif relatif aux MAIA (chapitre 74). L’inscription des recettes de fonctionnement au titre de la compensation de l’Etat pour les dépenses d’APA et de PCH doit être augmentée de 265 700 € au vu des acomptes versés par la CNSA pour 2014 et du solde des concours 2013 notifié dernièrement : · APA : +245 200 € (chapitre 016) portant ainsi la réalisation 2014 à 10 445 201.09 € (acomptes 2014 + solde 2013 (1 006 201,09 €)) ; · PCH : + 20 500 € (chapitre 74) portant ainsi la réalisation 2014 à 2 392 489.57 € (acomptes 2014 + solde 2013 ( 243 489.57 €)). Pour information, avec la connaissance du solde des concours 2013, la compensation de l’Etat au titre des dépenses 2013 s’élève à : · 39,17% pour l’APA (contre 37,15 % en 2012 ; 37,69% en 2011 ; 35,21 % en 2010), · 29,00 % pour la PCH/ACTP (contre 29,58 % en 2012, 30,60% en 2011 ). Par ailleurs, il est proposé d’inscrire également des recettes supplémentaires pour un montant de 130 000 € (chapitre 75) au titre du recouvrement des indus PCH suite au contrôle d’effectivité. Insertion et Economie Sociale et Solidaire : Les crédits inscrits au niveau de la compensation financière de l’Etat pour le RSA doivent être légèrement revus à la hausse suite à la parution des arrêtés préfectoraux portant avances sur la part de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques affectée au Département de la Nièvre pour l’exercice 2014 (14 126 222 € au titre du RSA et 2 909 200 € au titre du RSA socle majoré). Il convient donc d’inscrire 35 400 € de recettes supplémentaires (chapitre 73). Par ailleurs, il est proposé d’inscrire 78 900 € de recettes supplémentaires sur la politique Insertion et Economie Sociale et Solidaire : - 60 000 € au titre des indus relatifs au RSA (chapitre 017), - 18 900 € au titre de la participation des différents partenaires au Fonds Solidarité Logement (chapitre 74). En revanche, il convient de réduire de 26 000 € le montant des crédits dédiés aux indus RMI, la prévision au BP 2014 avait été surestimée (chapitre 015). Famille-Enfance : L’optimisation de la procédure en matière de dessaisissement au profit d’un autre département et la mobilisation des agents en charge de la politique Famille-Enfance sur les territoires et en central ont permis de réaliser 410 000 € de recettes. 81 L’inscription budgétaire 2014 n’étant que de 60 000 €, il est donc proposé d’inscrire 350 000 € de recettes supplémentaires (chapitre 75). Suite à la circulaire du 31 mai 2013 relative aux modalités de prise en charge des mineurs isolés étrangers, le Conseil Général a procédé à l’évaluation et l’orientation des jeunes étrangers arrivés sur le Département. Ainsi, conformément aux dispositions prévues dans la circulaire, il a été demandé le remboursement par l’Etat de plus de 360 jours d’évaluation effectuée sur le Département entre juin 2013 et septembre 2014 soit 97 250 € au total. 70 000 € de crédits supplémentaires peuvent donc être inscrits en plus des 30 000 € déjà prévus au BP 2014 (chapitre 74). Depuis cette année, les crédits de la Caisse d’Allocations Familiales destinés aux aides financières aux familles viennent abonder l'enveloppe financière du Conseil Général mobilisée au titre de la politique Famille-Enfance. Ainsi, le montant de la contribution de la CAF dans le cadre des CLCF étant maintenant connu, un ajustement peut être effectué en DM en inscrivant 20 000 € de recettes supplémentaires (chapitre 74). Au total, il est donc proposé une inscription supplémentaire de 1 328 000 € en recettes de fonctionnement. Un réajustement des crédits en matière d’investissement Au niveau de la PMI, il est nécessaire de procéder au renouvellement de matériels de puériculture et notamment des doppler fœtaux devenus hors service. 1 000 € sont ainsi demandés en crédits d’investissement (chapitre 21). Par ailleurs, certains projets ne pouvant pas être réalisés en 2014 ou dans de plus faibles proportions que prévus initialement, il est proposé de réduire de 273 075 € les crédits d’investissement relatifs aux opérations suivantes : - Subventions en matière d’insertion professionnelle (ateliers et chantiers d’insertion) : - 55 000 € (chapitre 018) - Plan départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées : - 38 043,80 € (chapitre 018) - Financement de l’Opération de Renouvellement Urbain de Nevers : - 27 747,20 € (chapitre 204) - Subventions attribuées aux établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes âgées : - 64 784 € (chapitre 204) - Opération liée à la fourniture et la mise en place d’un système de télégestion et de dématérialisation entre les structures d’aide à domicile et le Conseil Général : - 87 500 € (chapitre 20). En revanche, la CNSA a versé une partie de la subvention prévue dans le cadre de la télégestion. 65 700 € de crédits supplémentaires peuvent donc être inscrits en recettes d’investissement (chapitre 13). Au total, il est donc proposé en investissement : - une diminution de 272 075 € en dépenses 82 - et une augmentation de 65 700 € en recettes. LA PROPOSITION Il est proposé de réduire ou inscrire les montants suivants repris par chapitre programme: ou par Proposition par Chapitre : FONTIONNEMENT CHAPITRES 011- Externalisation MASP et DEPENSES RECETTES INVESTISSEMENT DEPENSES RECETTES - 319 000 ASLL +télégestion 012- MAIA GH - 108 080 017- RSA - 190 000 + 60 000 015- RMI + 33 500 - 26 000 016- APA + 445 500 + 245 200 065 –Accueil en établissement + 403 000 067- Charges exception. FE + 50 000 073- Compensation RSA + 35 400 074-Compensation organismes + 223 400 075- Recettes GH et FE + 790 000 018- Insertion Pro et logt - 93 043.80 020- Fourniture télégestion - 87 500.00 204-Subvention ESMS PA - 92 531.20 021- Matériels PMI + 1 000 013- Télégestion recette CNSA TOTAL + 65 700 + 314 920 + 1 328 000 83 - 272 075 + 65 700 Proposition par programme : FONTIONNEMENT PROGRAMMES DEPENSES RECETTES INVESTISSEMENT DEPENSES P020 Famille Enfance + 50 000 +440 000 P031 Insertion et Economie - 364 300 + 88 300 - 120 791 P039 Personnes Agées + 476 220 + 579 200 - 152 284 P040 Personnes Handicapées + 153 000 + 220 500 RECETTES Sociale et Solidaire P041- PMI + 65 700 + 1 000 TOTAL + 314 920 + 1 328 000 - 272 075 + 65 700 - de procéder aux admissions en non valeur pour les créances irrécouvrables conformément aux propositions de Monsieur le Comptable Public pour le Pôle Solidarité et Economie Sociale. Ces créances sont détaillées en annexes. - d’autoriser le Président du Conseil Général à signer toutes pièces nécessaires aux opérations comptables. 84 RAPPORT N° 16 Tout AXE Nièvre 2021 FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique finances RAPPORT GENERAL DECISION MODIFICATIVE N° 2 - 2014 RESUME Les principaux mouvements proposés à l’occasion de cette décision modificative (DM) portent sur les dépenses du secteur social (personnes âgées et personnes handicapées), ainsi que des atténuations en dépenses d’investissement pour intégrer des modifications d’échéancier de certains projets. L’excédent dégagé par cette DM peut être affecté à une baisse de l’emprunt prévisionnel. LA PRESENTATION DU DOSSIER Il est proposé lors de cette dernière décision modificative de l’exercice 2014 d’ajuster l’épargne et l’emprunt au niveau le plus proche de ce qui sera réalisé au compte administratif. En section de fonctionnement, les mouvements principaux portent sur la prise en compte de besoins nouveaux relatifs notamment à la hausse des bénéficiaires de l’APA et des frais d’hébergement. En section d’investissement, il s’agit de prendre acte du report de la réalisation de certains projets en 2015 pour lesquels le département n’est pas maître d’ouvrage. I. Section de fonctionnement 1. Les recettes de fonctionnement : + 1 362 332 € Il est proposé de modifier les recettes liées à l’activité des services comme suit : DM2 2014 Secteur enfance Récupération des frais d’hébergement suite à dessaisissement Mineurs étrangers isolés Participation CAF (commissions) Insertion Indus RMI/RSA Participation fonds de solidarité logement Régularisation compensation RSA Gérontologie, handicap Régularisation compensation CNSA APA/PCH 85 +350 000 € +70 000 € +20 000 € + 34 000 € + 18 900 € + 35 400 € + 265 700 € Participation ARS dispositif MAIA Récupération de ressources (PA/PH) + 94 000 € + 310 000 € Récupération des intérêts de capitaux et revenus fonciers + 155 000 € Les principales lignes de recettes concernées par les mouvements de cette décision modificative correspondent à des notifications de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (compensations APA et PCH) et à des récupérations de ressources ou remboursement auprès des bénéficiaires d’allocations de solidarité. Un rapport spécifique détaille ces recettes. 2. Les dépenses de fonctionnement : +440 500 € Le fait marquant de cette décision modificative est l’inversement de tendance de l’allocation personnalisée d’autonomie qui, après plusieurs années de baisse du nombre d’allocataires, connaît sur l’année 2014 une progression de son poids budgétaire. Cette augmentation va de pair avec la hausse des frais d’hébergement dans le secteur des personnes âgées. Personnes âgées: +476 220 € Cette somme intègre une hausse des crédits APA (+ 445 500 €) causée par une augmentation des bénéficiaires (+42 bénéficiaires sur les 9 premiers mois de l’année en comparaison de l’année 2013) et par la hausse des dotations versées aux EHPAD en application des conventions tripartites pluriannuelles. Le solde correspond aux besoins pour les frais d’hébergement des bénéficiaires de l’aide sociale plus nombreux et pour lesquels les factures sont rétroactives. Personnes handicapées : +153 000 € Une subvention complémentaire à la Maison départementale des personnes handicapées est sollicitée pour assurer le remboursement de quatre agents mis à disposition et le paiement des loyers des structures modulaires, lieu d’hébergement de la structure. Insertion : - 364 300 € Cette baisse des crédits est possible en 2014 grâce à la gestion directe par le département de l’enveloppe des crédits du fonds social européen qui ne sera effective qu’en 2015 (-190 000 €) et à la baisse des crédits de prestation d’accompagnement social lié au logement (-150 000 €) suite à l’internalisation de ces missions. Enfance: + 176 000 € Il s’agit de procéder au remboursement des frais liés à l’accueil des enfants de la Nièvre placés dans des familles situées hors département. Développement du numérique : + 18 000 € Le syndicat mixte Nièvre Numérique a initié à Lormes un projet pilote afin d'identifier les usages et services numériques innovants qui pourront être proposés grâce au très haut débit. Un dispositif d'animation est prévu afin de soutenir ce projet et nécessite un complément de financement de 18 000 €. 86 Culture: - 61 560 € Les atténuations proposées portent principalement sur le fonctionnement des musées et la lecture publique (volet professionnalisation des bibliothécaires). Impôts : - 110 000 € Suite au changement du mode de paiement des taxes foncières relatives aux locaux des gendarmeries dont la gestion a été confiée par bail emphytéotique à la société nationale immobilière, les avis d’imposition sont envoyés directement au gestionnaire, les taxes ne transitent donc plus par le budget départemental. II. Section d’investissement 1. Les recettes d’investissement : + 1 835 € Peu d’incidences sont à décrire sur ce chapitre, une subvention complémentaire de la CNSA pour le dispositif de télégestion (65 700 €) venant compenser une baisse de 63 865 € sur la ligne de cessions. 2. Les dépenses d’investissement: - 1 902 603 € Ne sont évoqués ci-dessous que les mouvements principaux Bâtiments/collèges : le décalage prévu dans les paiements permet une baisse globale des crédits 2014 de 392 000 € pour les bâtiments et de 10 000 € pour les collèges. Culture : - 22 000 € suite au report des acquisitions pour la bibliothèque. Informatique et numérique : + 122 222 € Le syndicat mixte Nièvre Numérique a confié à un consultant une prestation d’assistance technique et juridique pour l’accompagner dans le projet du déploiement du très haut débit. Une enveloppe de 100 000 € est sollicitée en subvention d’investissement pour la réalisation de cette étude. D’autre part, il est proposé d’inscrire 16 000 € pour l’équipement en matériel informatique des télétravailleurs et 6 222 € pour l’acquisition d’un logiciel présentant les bases de données économiques et budgétaires des départements. Action sociale : - 272 275 € Les atténuations concernent divers projets ayant pris du retard : le déploiement du dispositif de télégestion, les subventions d’équipement aux établissements, l’opération de renouvellement urbain de Nevers, le plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées, les chantiers d’insertion. Agriculture, économie : -1 135 212 € Certains dossiers engagés ne seront pas mandatés sur la fin de l’année sur les programmes des contrats territoriaux, des acquisitions de matériels par les entreprises nivernaises et du très haut débit. Ces retards s’expliquent par la situation économique morose et par l’étalement des investissements donc le décalage dans le temps de l’arrivée des pièces justificatives pour le paiement des aides accordées. 87 Espaces naturels sensibles : -138 520 € Les dépenses d’études, d’acquisition et d’aménagement sont décalées. III. Les budgets annexes Laboratoire départemental : des dépenses de personnel supplémentaires sont proposées à hauteur de 22 000, compensées par des recettes nouvelles à même hauteur. Magny-Cours : une baisse du loyer du circuit de 68 655 € est prévue en application de la dernière convention de louage. La prévision initiale n’intégrait pas toutes les dispositions de cette dernière dont la limitation du loyer à 494 834.70 € HT. Suite à la réception des taxes, il est en revanche possible d’atténuer cette dépense de 21 357 €. IV. La renégociation de la dette Un rapport spécifique présente les conditions offertes par la Société de financement local pour la sortie de l’encours d’un emprunt structuré indexé sur le change euro/franc suisse. Les écritures à passer pour la mise en place des nouvelles conditions de financement s’équilibrent en dépenses et en recettes à 13 870 689,66 € et prévoient l’étalement de la charge de l’indemnité de remboursement anticipé sur la durée résiduelle du prêt soit 21 ans. V. L’équilibre de la décision modificative pour le budget principal L’opération de renégociation de l’emprunt structuré s’équilibre en mouvements réels et d’ordre. Afin de faciliter la lisibilité de la décision modificative, les montants de l’équilibre général sont présentés après neutralisation de cette opération spécifique. L’ensemble des mouvements proposés dégage un excédent de 2 826 270 € qui se répartit comme suit : - Un excédent de 921 832 € en section de fonctionnement ; - Un excédent de 1 904 438 € en section d’investissement ; - Il est proposé d’augmenter l’autofinancement de 921 832 € grâce à l’excédent de fonctionnement et de réduire l’emprunt prévisionnel qui passe de 27 750 000 € à 24 923 730 € Le schéma ci-dessous présente l’équilibre général de la décision modificative du budget : 88 LA PROPOSITION Je vous propose : - d’adopter les inscriptions en dépenses et en recettes décrites dans les tableaux par chapitres joints en annexe pour le budget principal et les budgets annexes ; - de procéder aux ajustements d’autorisations de programme détaillées en annexe ; - d’admettre en non valeur, sur proposition du payeur départemental, les créances listées en annexe pour le budget principal, le budget annexe du laboratoire départemental et Nièvre ingénierie. 89 RAPPORT N° 17 Tout AXE Nièvre 2021 FONCTION 0-SERVICES GENERAUX Politique finances EXECUTION BUDGETAIRE 2015 AVANT VOTE RESUME Jusqu’au vote du budget prévu en avril, l’exécution du prochain exercice budgétaire 2015 section investissement - est soumise à une autorisation de l’assemblée délibérante (art. L1612-1 CGCT – art. 37 LFR 2012-1510 du 29-12-2012 ). LA PRESENTATION DU DOSSIER Dans la perspective de la réforme territoriale, le projet de loi relatif à l’élection des conseillers départementaux, municipaux et communautaires est entériné par l’Assemblée Nationale, modifiant en cela l’organisation et le calendrier des scrutins. Le texte législatif n° 2013-403 a été définitivement adopté le 17-05-2013 et les 22 et 29 Mars 2015 sont les dates retenues pour les prochaines élections du conseil départemental. Comme en 2014, il est envisagé de voter le budget primitif dès lors que le niveau des recettes sera précisément connu (dotations, bases fiscales). Dans ce contexte et pour permettre l’exécution budgétaire avant l’élection et vote de l’assemblée, l’article L1612-1 du code général des collectivités territoriales, modifié par la loi de finances rectificative du 29-12-2012, prévoit des règles spécifiques pour chaque section : « Dans le cas où le budget d'une collectivité territoriale n'a pas été adopté avant le 1er janvier de l'exercice auquel il s'applique, l'exécutif de la collectivité territoriale est en droit, jusqu'à l'adoption de ce budget, de mettre en recouvrement les recettes et d'engager, de liquider et de mandater les dépenses de la section de fonctionnement dans la limite de celles inscrites au budget de l'année précédente […] » , soit en dépenses 265 422 160 € et en recettes 273 791 292 €. « En outre, jusqu'à l'adoption du budget ou jusqu'au 15 avril ( ou 30 avril de l’année de renouvellement des organes délibérants), en l'absence d'adoption du budget avant cette date, l'exécutif de la collectivité territoriale peut, sur autorisation de l'organe délibérant, engager, liquider et mandater les dépenses d'investissement, dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l'exercice précédent. L'autorisation mentionnée à l'alinéa ci-dessus précise le montant et l'affectation des crédits. Pour les dépenses à caractère pluriannuel incluses dans une autorisation de programme ou d'engagement votée sur des exercices antérieurs, l'exécutif peut les liquider et les mandater dans la limite des crédits de paiement prévus au titre de l'exercice par la délibération d'ouverture de l'autorisation de programme ou d'engagement. » Il ressort de ces dispositions que : 90 - l’investissement géré en autorisation de programme peut être exécuté dans la limite des crédits prévus dans l’échéancier des crédits de paiement 2015 (détail des opérations joint en annexe). - l’investissement géré annuellement peut être exécuté dans la limite du quart des crédits inscrits sur le programme au BP 2014 (détail des programmes joint en annexe). LA PROPOSITION Je vous propose : - d’autoriser l’engagement et la liquidation des dépenses d’investissement jusqu’à l’adoption du budget 2015 dans la limite des crédits détaillés en annexe, soit : - 22 146 132,81 € pour les crédits d’investissement gérés en autorisations de programme et d’engagement ; - 6 679 097,52 € pour les crédits d’investissement non gérés en autorisations de programme et d’engagement. 91 RAPPORT N° 18 AXE 'Nièvre créatrice de lien' FONCTION 5-ACTION SOCIALE Politique autres interventions sociales DEMANDE DE SUBVENTION GLOBALE DU FONDS SOCIAL EUROPEEN (FSE) 2014-2020 RESUME Ce rapport présente la demande du Département d’assurer la gestion déléguée, sous forme d’une « subvention globale » de crédits du FSE et en qualité d’ « organisme intermédiaire », au titre du Programme Opérationnel National (PON) FSE emploi et inclusion. LE CADRE DE REFERENCE Le Fonds Social Européen (FSE) est l’un des Fonds Européens Structurels et d’ Investissements (FESI) et le principal levier financier de l’Union européenne pour la promotion de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Pour la période 2014-2020, les règlements européens mettent le FSE au service de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive. La croissance inclusive implique d'encourager une économie à fort taux d'emplois, favorisant la cohésion sociale et territoriale. L'emploi, la formation professionnelle, l’éducation et la lutte contre la pauvreté, sont les thématiques mobilisées à ce titre. En France, le premier ministre a décidé d’une nouvelle architecture de gestion des fonds structurels à compter du 1er janvier 2014 (circulaire du Premier ministre du 19 avril 2013 et loi n°2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles). Pour le FSE : - Les régions seront autorité de gestion au titre de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’orientation, à hauteur de 35% de l’enveloppe nationale 2014-2020. - La Délégation Générale à l’Emploi et la Formation Professionnelle (DGEFP) conserve sa qualité d’autorité de gestion pour l’emploi et l’inclusion à hauteur de 65% de l’enveloppe nationale. Cette enveloppe se répartit pour moitié sur l’emploi et pour moitié sur l’inclusion dans le cadre de délégations de gestion à organiser avec les départements conformément à l’accord national signé avec l’Assemblée des Départements de France (ADF). Les départements, chefs de file de l’inclusion en France, peuvent ainsi, s’ils le souhaitent, devenir chefs de file du volet inclusion du FSE. 92 La région Bourgogne bénéficiera pour la période 2014-2020 d’une enveloppe totale de 93,4 M€ de FSE : 53,2 M€ pour le programme national FSE et 40,2 M€ pour le programme régional FEDER/FSE. LA PRESENTATION DU DOSSIER Des échanges réguliers ont eu lieu sur toute l’année 2014 avec la DIRECCTE pour cerner les avantages et inconvénients de la prise de gestion d’une subvention globale FSE et les montants financiers qui pourraient être alloués à la Nièvre. Le montant total des crédits affectés à la Bourgogne pour l’axe « inclusion et lutte contre la pauvreté » du programme FSE est de 36 M€ pour 7 ans, soit 68% de l’enveloppe régionale. La répartition des crédits sur les 4 départements a été réalisée sur la base de critères définis conjointement par l’Etat (DGEFP) et l’ADF. En Bourgogne 3 critères ont été retenus : le nombre de bénéficiaires du RSA, le nombre de pauvres et la population. Par courrier en date du 26 juin dernier, le Préfet de la Région Bourgogne informait le Président du Conseil Général de la Nièvre que le montant maximal de crédits du FSE, dont la gestion pourrait lui être déléguée sur la période 2014-2020 sous la forme d'une subvention globale, s’élevait à 5 852 853 €. Cette somme se décompose en crédits d'intervention à hauteur de 5 700 853 € et en crédits d'assistance technique d'un montant de 152 000 €. Les crédits d'intervention ont vocation à financer des actions d'inclusion éligibles au programme opérationnel FSE. 1% de ce montant est affecté à des projets d’envergure régionale, soit 57 008,53 € pour la Nièvre. Cette enveloppe, dédiée aux crédits d'intervention, se décompose en une tranche ferme de 5 270 221,97 € et une tranche conditionnelle de 373 622,50 € (6,62% de l'enveloppe), correspondant à une réserve de performance gelée en début de programmation et qui pourrait être versée en 2019, sous réserve de l'atteinte d'objectifs retenus par la Commission Européenne. Les crédits d'assistance technique ont vocation à couvrir les dépenses de gestion générées par la subvention globale (dépenses de personnel interne ou frais de prestations externes). Compte tenu de l’adoption tardive du programme opérationnel national FSE (le 10 octobre dernier) et pour ne pas mettre en difficulté les structures bénéficiant de FSE, il a été décidé que la DIRECCTE serait gestionnaire des crédits de l’axe inclusion de la Bourgogne pour l’année 2014. Les conseils généraux de Bourgogne pourraient devenir organisme intermédiaire pour les années 2015-2020. La gestion de la subvention globale sera partagée en 2 périodes de 3 ans, la 1ère couvrant la période 2015-2017, la seconde 2018-2020. Les crédits d’intervention qui pourraient être dévolus à la Nièvre sur la période 2015-2020 sont donc ramenés à une allocation principale de 4 600 221,97 et une réserve de performance de 326 124,11 €. 93 Le tableau ci-dessous reprend ces éléments pour plus de clarté : 2014/2020/ Axe 3/ territoire de la Nièvre 2014, Axe 3, gestion Direccte Crédits Réserve Total Allocation Réserve de disponibles régionale département principale performance Allocation Réserve de principale performance 2015/2020, gestion CG 58, subvention globale Axe 3, inclusion Axe 4, assistance technique Allocation Réserve de principale performance (a) (b) (c)=d+e (d) (e) (f) (g) 5 700 853,00 57 008,53 5 643 844,47 5 270 221,97 373 622,50 670 000 (*) 47 498,39 (h)=d-f (i)=e-g (j) 4 600 326 124,11 152 000,00 221,97 (*) (*) montant prévisionnel stabilisé fin 2014 Les interventions du « FSE inclusion » pour 2014-2020 doivent s’inscrire dans une perspective générale de retour à l’emploi et doivent soutenir en priorité les Objectifs Spécifiques (OS) suivants : · OS 1 :Augmenter le nombre de parcours intégrés d’accès à l’emploi des publics très éloignés de l’emploi en appréhendant les difficultés rencontrées de manière globale ; · OS 2 : Mobiliser les employeurs et les entreprises dans les parcours d’insertion ; · OS 3 :Développer les projets de coordination et d’animation de l’offre en faveur de l’insertion et de l’économie sociale et solidaire. Elles doivent se réaliser en cohérence avec certaines des priorités du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale de l’Etat ainsi qu’avec les orientations de la feuille de route sociale proposée à l’issue de la deuxième conférence sociale de 2013. Il convient de préciser que gérer une subvention globale signifie qu’on accepte de gérer les fonds européens pour le compte de l’Europe. Le gestionnaire de subvention globale devient l’interlocuteur FSE, auprès des chantiers d’insertion ou des autres bénéficiaires à qui il demande des comptes qu’il rend ensuite au préfet de Région. Gérer une subvention globale ne nécessite pas de réorganisation en profondeur mais une forte implication des services et notamment du service insertion qui doit être suffisamment dimensionné. La gestion de crédits FSE requiert également un formalisme important dans l’exécution des tâches et une obligation de traçabilité et de transparence. Il s’agit donc de procéder au préalable à la définition d’un système de gestion et à la rédaction d’un manuel de procédures qui préciseront, pour chaque étape de la piste d’audit, les services concernés et les tâches qu’ils auront à exécuter dans le respect des normes communautaires. Les ressources humaines à mobiliser pour la Nièvre sont estimées à 1,5 ETP pour une douzaine de dossiers par an. Dans le contexte budgétaire actuel, les fonds FSE peuvent avoir un réel effet de levier pour la conduite du chantier stratégique de retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA. En effet, la Nièvre 94 est l’un des départements les plus touchés par la crise économique. Ces effets perdurent depuis plusieurs années et ont pour conséquence une augmentation du nombre de Nivernais devant faire face à la dégradation de leurs conditions de vie. Le nombre de bénéficiaires du R.S.A ne cesse de croître ; les jeunes sont de plus en plus en difficulté et le nombre de chômeurs continue d’augmenter. Le rôle du Conseil Général est d’agir au plus près des populations les plus démunies en contribuant, avec ses partenaires, à assurer la cohésion sociale et la lutte contre la précarité. Alors que des disparités territoriales subsistent en terme de dispositifs, d’équipement, de structures pour répondre à tous les besoins des nivernais, le Conseil Général souhaite poursuivre sa participation à l’équilibre des territoires en développant des actions favorisant la mobilité, l’accès à la formation, à l’emploi, à la santé etc … sur l’ensemble du département. La délégation de gestion de crédits du FSE au Département de la Nièvre permettrait ainsi d’optimiser les recettes dédiées aux politiques d’insertion via le cofinancement du Programme Départemental d’Insertion (PDI) et ainsi de conforter notre action avec une maîtrise budgétaire avérée. En outre, la gestion d’une subvention globale donnerait une meilleure lisibilité de la politique d’insertion départementale et permettrait d’asseoir notre rôle de chef de file en la matière. Le Pacte Territorial d’Insertion (PTI) 2015-2018 (soumis à l’approbation de l’assemblée départementale dans un prochain rapport) reprend ces enjeux et constitue le cadre stratégique de la gouvernance des politiques d’insertion à l’échelle départementale. Si le département optait pour la subvention globale, il deviendrait aussi le cadre de référence unique pour la mise en œuvre du FSE inclusion en Nièvre. Conformément au décret d’application n°2014-580 du 3 juin 2014 relatif à la gestion de tout ou partie des fonds européens pour la période 2014-2020, la demande d’un département doit être adressée au Préfet de Région, accompagnée de la délibération de son organe délibérant approuvant le projet de subvention globale et le plan de financement prévisionnel. La demande précise le domaine d’action concerné. Le bénéfice de cette délégation de gestion est subordonné à la conclusion d’une convention entre le demandeur et le Préfet de Région. LA PROPOSITION Considérant : · l'inscription de l’inclusion comme une des priorités fondamentales de l’Union européenne au titre de la Stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive ; · la fonction de coordination de l'action sociale et de l'offre d'insertion des personnes très éloignées de l'emploi dévolue aux Départements, qui se traduit notamment sous la forme du PTI qui articule les différents programmes et dispositifs d'insertion, dont le PDI; · la nécessaire optimisation des interventions publiques pour plus d'efficacité et d'efficience, par une meilleure coordination des interventions, ce qui passe notamment par la cohérence entre gouvernance territoriale de l'offre d'insertion et gouvernance des interventions du FSE 95 en soutien de cette offre ; · la nécessité de renforcer les moyens de l'offre territoriale d'insertion et de la lutte contre la pauvreté au regard des effets de la crise sur les populations fragilisées ; · la prise en compte par le Conseil général de la responsabilité financière associée à la fonction « organisme intermédiaire » et de la nécessité de mobiliser des ressources de gestion quantitativement et qualitativement suffisantes ; Je vous propose : · - - · · d’autoriser le Président du Conseil Général à déposer auprès de Monsieur le préfet de Région, un dossier de demande de « subvention globale » de crédits FSE : pour une période de programmation des opérations comprise entre le 01/01/2015 et le 31/12/2017 et une période de réalisation des opérations comprise entre le 01/01/2015 et le 31/12/2018. Les crédits d’assistance technique seront éligibles jusqu’au 31/12/2019. pour un montant total de crédits FSE estimé sur la période 2015-2020 à 5 078 346,08 € ( 4 600 221,97 € d’allocation principale, 326 124,11 € de réserve de performance et 152 000 € d’assistance technique). La première tranche 2015-2017 sollicitée dans le cadre du dossier de subvention globale s’élève à 2 360 578,97 € (2 284 578,97 € d’allocation principale et 76 000 € d’assistance technique). selon le plan de financement prévisionnel présenté en annexe, détaillé par année, par objectif spécifique et catégorie de financement, dont la participation financière estimée du Conseil Général d’autoriser le Président du Conseil Général à signer tout document afférent à la demande et à l’exécution de la « subvention globale » FSE de donner délégation à la Commission Permanente du Conseil Général pour la mise en œuvre du dossier de demande de subvention globale et pour les programmations correspondantes. 96 ANNEXE: PLAN DE FINANCEMENT PREVISIONNEL Axe du PON Objectif Spécifique Soustotal 1ere tranche 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Total 682 326,00 € 682 326,00 € 693 761,97 € 2 058 413,97 € 682 326,00 € 682 326,00 € 682 326,00 € 4 105 391,97 € - € 10 000,00 € 10 000,00 € 20 000,00 € 27 500,00 € 27 500,00 € 27 500,00 € 102 500,00 € 67 055,00 € 62 055,00 € 77 055,00 € 206 165,00 € 62 055,00 € 62 055,00 € 62 055,00 € 392 330,00 € 749 381,00 € 754 381,00 € 780 816,97 € 2 284 578,97 € 771 881,00 € 771 881,00 € 771 881,00 € 4 600 221,97 € 25 333,33 € 25 333,33 € 25 333,34 € 76 000,00 € 25 333,33 € 25 333,33 € 25 333,34 € 152 000,00 € FSE 25 333,33 € 25 333,33 € 25 333,34 € 76 000,00 € 25 333,33 € 25 333,33 € 25 333,34 € 152 000,00 € TOTAL FSE 774 714,33 € 779 714,33 € 806 150,31 € 2 360 578,97 € 797 214,33 € 2015 2016 Soustotal 1ere tranche Total axe 3 FSE 749 381,00 € 754 381,00 € 780 816,97 € 2 284 578,97 € 771 881,00 € 771 881,00 € 771 881,00 € 4 600 221,97 € Co-financement CG 579 030,00 € 589 030,00 € 619 030,00 € 1 787 090,00 € 624 030,00 € 624 030,00 € 624 030,00 € 3 659 180,00 € TOTAL 1 328 411,00 € 1 343 411,00€ 1 399 846,97€ 1 395 911,00€ Objectif Spécifique 1 Axe 3 Objectif Spécifique 2 Objectif Spécifique 3 Sous-total axe 3 FSE Assistance Axe 4 technique Sous-total axe 4 2017 4 071 668,97 € 2018 1 395 911,00 € 797 214,33 € 797 214,34 € 4 752 221,97 € 2019 2020 1 395911,00€ Total 8 259 401,97 € D’autres co-financements (publics et privés) viendront compléter la maquette FSE. A ce jour, ils ne sont pas déterminés. 97 RAPPORT N° 19 Tout AXE Nièvre 2021 Toutes politiques de la fonction BILAN DE NIEVRE 2021 POUR LA PROLONGATION DU LABEL AGENDA 21 LOCAL FRANCE RESUME Le rapport synthétise les éléments de bilan sur 3 ans de Nièvre 2021, pour obtenir un prolongement du label « Agenda 21 local France » attribué lors de la session 2011 par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie. Ce bilan doit présenter d’une part l’état d’avancement des actions, mais aussi les difficultés rencontrées et les principales réussites à la fois au regard des 5 finalités du développement durable mais également des 5 éléments de démarche. Il doit faire état de la prise en compte des recommandations délivrées, de l’impact de Nièvre 2021 sur l’exercice des missions du Conseil Général et présente les perspectives actuelles. LE CADRE DE REFERENCE Depuis 2007 le Label « Agenda 21 local France » est délivré chaque année par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie aux collectivités territoriales qui déposent une demande de reconnaissance pour un projet territorial de développement durable. Plus de 1000 collectivités ont reçu ce label à ce jour. D’une durée de 3 ans, un renouvellement sur présentation du bilan du projet est possible pour 2 ans. Par la suite un autre projet doit être déposé si la collectivité souhaite étendre sa labellisation 3 années de plus. Le Conseil Général de la Nièvre a obtenu la labellisation « Agenda 21 local France » lors de la session de reconnaissance de 2011 pour le projet territorial durable Nièvre 2021. Il a été invité par le Ministère de l’Ecologie à déposer un bilan avant le 14 novembre 2014 s’il souhaite un prolongement du label pour 2 ans. LA PRESENTATION DU DOSSIER Le label Agenda 21 local France a été attribué sur l’ensemble du projet Nièvre 2021 constitué de deux grands volets : un volet territorial de 41 actions répondant à une stratégie de développement durable du territoire et un volet à vocation interne à la collectivité comprenant 17 actions dans un objectif d’exemplarité de l’institution départementale. Depuis mars 2011, les groupes d’acteurs composant Nièvre 2021 se rencontrent, programment des actions et pour certains sont au stade de la mise en oeuvre. A la date du 30 octobre 2014, on peut relever l’état d’avancement suivant : - Sur la partie territoriale : 27 actions sont engagées, 9 sont encore en réflexion, 2 rencontrent quelques problèmes et 2 n’ont pas démarré. - Sur la partie interne : 10 actions sont bien engagées, 2 sont au stade des propositions, 3 sont 98 en réflexion, 2 n’ont pas démarré. La démarche Agenda 21 aide à garder le cap et apporte une armature méthodologique, qu’il faut ensuite faire fonctionner concrètement. Les 5 finalités du développement durable sont en toile de fond mais il faut parfois s’entendre sur le positionnement du curseur du compromis recherché, tout en continuant d’avancer. Le passage du global au local n’est pas encore automatique et rend le développement durable soit trop abstrait et éloigné du quotidien, soit trop étriqué à des actions éco-responsables dédiées. Pour autant, relier au développement durable ce qui est fait dans le projet Nièvre 2021 donne du sens à la fois au développement durable et à l’action publique. Tenir dans la durée en gardant l’approche globale, même sur 3 années, sans perte de motivation, reste la principale limite. Le quotidien, les urgences ont tendance à revenir sur le devant de la scène et à placer Nièvre 2021 en arrière plan. La transversalité des approches ne va pas de soi dans un système encore trop cloisonné par spécialité. Le temps d’installer de nouvelles méthodes de travail nécessaire à la conduite de ce projet n’est pas à sous-estimer. Lorsque la transversalité, la participation des parties prenantes, le pilotage, la démarche d’évaluation et d’amélioration continues sont installés, la valeur ajoutée en terme d’innovation et de conduite de futurs projets est essentielle. La vision globale, la gouvernance collective, ont été utiles pour d’autres grands projets tels que la contribution de la Nièvre au Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT), et se diffusent progressivement dans les communautés de communes par le nouveau dispositif de Contrat d’Accompagnement au Projet (CAP58+) dans la nouvelle politique de soutien aux territoires. En terme de perspectives, les Nouvelles Ruralités, le Développement Social Local, la Nièvre en débat, préparent la rénovation de la stratégie de Nièvre 2021. Le détail du bilan déposé est fourni en annexe au rapport. LA PROPOSITION Je vous propose de prendre acte du bilan déposé au Ministère le 14 novembre dernier. 99