Conseils de rédaction du mémoire et de la soutenance orale du

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Conseils de rédaction du mémoire et de la soutenance orale du
Conseils de rédaction du mémoire et de la soutenance orale du stage de M1
0 Ce document est destiné à vous apprendre ou vous rappeler quelles sont les principales
caractéristiques attendues dans un rapport écrit et une soutenance orale de stage de M1. Les
informations qu'il contient sont donc à considérer comme des conseils destinés à faciliter la
lecture de votre mémoire (et donc la correction!) et la clarté de votre exposé. Vous gardez
toute latitude pour décider de les suivre ou non.
SOMMAIRE
*
I) Le rapport écrit ........................................................................................................................1
1) Recherche et rédaction ............................................................................................................1
1-1) Conception et conduite de la recherche...........................................................................1
1-2) Structurer la rédaction et respecter un plan de rédaction.................................................2
2) Quelques conseils pratiques pour la rédaction du rapport ......................................................5
2-1) Simplifier .........................................................................................................................5
2-2) Clarifier............................................................................................................................6
2-3) Le titre..............................................................................................................................6
2-4) Les mot-clés.....................................................................................................................6
2-5) Le sommaire paginé.........................................................................................................6
2-6) Le résumé ........................................................................................................................7
2-7) La structure d'accueil .......................................................................................................7
2-8) Les illustrations graphiques .............................................................................................7
2-9) La police ..........................................................................................................................7
2-10) La mise en pages............................................................................................................8
2-11) Le format des citations bibliographiques.......................................................................8
2-12) Le glossaire....................................................................................................................9
2-13) Les annexes....................................................................................................................9
II) La soutenance orale ...............................................................................................................10
1) Les principales différences avec l'écrit et les qualités attendues: .........................................10
2) Identifier avec précision le sujet principal de l’exposé.........................................................11
3) Les supports autorisés durant votre intervention ..................................................................11
4) Plan le plus communément suivi ..........................................................................................11
5) L'exposé ................................................................................................................................12
6) Le temps imparti ...................................................................................................................13
7) L'entretien avec le jury..........................................................................................................13
*
: Hormis quelques réarrangements et recentrages de propos, la partie "Le rapport écrit" de ce document se base sur celui du
Professeur Alexandre Buttler, (Laboratoire de chrono-écologie ; Université de Franche-Comté ; [email protected] ;
http://www.sante.univ-nantes.fr/cidmef/menu/CommentRediger.pdf).
I) Le rapport écrit
L'écrit permet de faire passer un message, à condition de respecter certaines règles chargées
précisément d'éviter les obstacles à la communication. A cet égard, être concis, clair, et respecter
la logique constituent les règles de base lors de la rédaction de rapports ou de publications. Si l'écrit
est incompréhensible, son contenu est alors inutile car peu ou pas exploitable lors de travaux
ultérieurs.
Par rapport à la communication orale, l'écrit présente plusieurs avantages:
- il permet de toucher un grand nombre de personnes, dont les intérêts peuvent être variés.
- il peut circuler.
- il laisse une trace de votre réflexion sur le sujet, pour d'éventuels travaux futurs.
Un des rôles d'un rapport de stage est de pouvoir se concentrer uniquement sur l'information
utile, et donc de juger votre esprit critique et de synthèse. Il est donc important que votre
manuscrit tienne dans un nombre de pages qui vous est imposé:
- 30 pages pour les monômes et binômes.
- 40 pages pour les trinômes.
1) Recherche et rédaction
1-1) Conception et conduite de la recherche
a) Bien cerner le problème
L'auteur doit d'abord bien cerner le problème qui l'occupe, il doit s'interroger sur ce qu'il veut
faire, montrer, ou prouver. En d'autres termes, il doit clarifier son esprit de manière à bien formuler
la question posée et les objectifs à atteindre.
b) Se documenter
L'auteur doit donc se documenter, c'est-à-dire rassembler l'information disponible sur le sujet
(bibliographie, communications orales, ...), de façon à avoir un maximum d'éléments en main.
1
La recherche de littérature se réalise de différentes façons: la première chose à faire est de
consulter les personnes compétentes dans le domaine en question, et facilement atteignables. La
seconde est de partir de quelques articles récents et bien ciblés: on obtient généralement de bonnes
références additionnelles dans la bibliographie citée. De cette façon, on construit rapidement un
réseau d'articles autour du sujet. De plus en plus on a aussi recours aux recherches "online" dans les
banques de données bibliographiques. Pour éviter d'être débordé par les informations, L'auteur doit
alors faire une sélection selon des critères liés aux objectifs du travail.
1-2) Structurer la rédaction et respecter un plan de rédaction
a) Plan-Type
Traditionnellement, l'ossature d'un rapport (le plan-type) se compose de 5 parties distinctes:
1) Introduction
2) Matériels et méthodes
3) Résultats
4) Discussion
5) Conclusions et perspectives
Il correspond à la forme la plus simple et la plus logique de communiquer des résultats
scientifiques. Ce format est parfois simplifié (par exemple en regroupant en une seule partie
"Résultats et discussion"), ou précisé.
Le lecteur a l'habitude de cette structure et il s'attend à trouver les choses à leur place. Qu'il ne
discerne pas immédiatement le sujet, ou que les propositions n'apparaissent pas clairement dans la
conclusion, et l'évaluation du travail en deviendra d'autant plus pénible, car il serait alors facile (et
justifié) de le juger plus sur la forme que sur le fond même si le travail est de valeur.
b) Introduction
L'introduction situe le problème, l'expose, insiste sur son importance, et indique la manière
dont il est envisagé. Elle doit aussi exposer l'état de la recherche dans le domaine précis qui
concerne le sujet d'étude.
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Objet et introduction doivent être particulièrement soignés, puisqu'ils constituent un "appât". En
particulier, ils doivent susciter des questions ou faire apparaître un paradoxe qui justifient la
suite de l'écrit. Quand la démarche scientifique l’a prévu, il faut indiquer à la fin de l’introduction
les hypothèses de travail. Il peut être profitable de compléter l'introduction après le développement
et la conclusion, c'est-à-dire une fois que L'auteur maîtrise mieux le sujet et que son raisonnement à
été explicitement exposé.
c) Matériels et méthodes
Ici, L'auteur doit fournir tous les détails qui ont permis la recherche (site(s) d’étude, espèce(s)
étudiée(s), technique d'échantillonnage, dispositifs et traitements expérimentaux, techniques
d'analyses physico-chimiques ou statistiques, nomenclature, …).
En fait, l'information devrait être suffisamment complète pour permettre à n'importe quel autre
chercheur compétent de reproduire la procédure. De la possibilité de tester la reproductibilité
et la fiabilité de la recherche en question dépend la validité du rapport. Toutefois, pour des
méthodes universellement connues, il est superflu d'en donner la description détaillée; souvent le
renvoi à une référence bibliographique peut suffire, ce qui permet, en outre, de limiter la longueur
de texte et d'insister sur les parties plus originales.
Pour faciliter la lecture du rapport, il est souhaitable de subdiviser cette partie en plusieurs sousparties ou paragraphes, qui correspondront à la construction de la partie où seront présentés les
résultats (par exemple: telle analyse qui apporte tel résultat).
d) Résultats
Cette partie peut être subdivisée en sous-parties, conformément à l’organisation du texte dans
"Matériels et méthodes".
Ici le but est de donner les résultats en décrivant les faits, sans les interpréter. Si la partie
"Matériels et méthodes" de même que la partie "Discussion" ont été rédigés avec soin, la
présentation des résultats ne nécessite pas un long chapitre mais simplement à présenter les données
obtenues.
Ces résultats doivent être présentés avec une clarté absolue, puisqu'ils constituent l'essence
même de votre stage et de l'idée qu'il véhicule. Si les résultats sont boiteux ou mal présentés, c'est
toute votre travail qui perd de sa valeur. Il est par exemple inutile de publier une liste sans fin de
données répétitives: le travail doit être prédigéré pour le lecteur. Vouloir inclure sans exception
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toutes les données récoltées ne prouve pas que l'on dispose d'informations complètes mais montre
plutôt l'absence de discernement et d'esprit de synthèse dans l'interprétation des données. En cas de
grandes listes, relevés, …, on peut renvoyer à des annexes.
Certes, il s'agit avant tout de mettre en valeur les résultats significatifs ou positifs,
éventuellement par un tableau ou un graphe, mais il peut aussi être profitable de signaler les
résultats non significatifs ou les aspects négatifs. Ne dit-on pas "l'absence de preuves ne signifie pas
la preuve d'absences"?
Les présentations graphiques (organigrammes, schémas, graphes, tableaux de synthèse) sont
toujours préférables à des développements verbaux, qu'ils remplacent ou complètent
avantageusement. Elles sont plus claires, plus synthétiques, et plus rapides à lire et à comprendre.
On évitera toutefois de faire figurer la même information à la fois dans une figure et dans un
tableau.
e) Discussion
Dans la discussion, l'auteur est amené à prendre position, à émettre des nouvelles idées ou
hypothèses. Elle constitue le corps de l'écrit, et demande le plus long temps de travail et l'effort
de réflexion le plus intense avant d'aboutir à la conclusion.
L'auteur doit trier les faits et les résultats obtenus pour montrer leur signification. Par une
analyse rigoureuse des données et leur mise en relation, il pourra faire ressortir les grandes idées.
Pour cela, le plan de rédaction et la structure du raisonnement entrepris doivent impérativement être
définis avant de se lancer dans l’écriture, sinon le lecteur aura du mal à suivre les méandres de la
pensée de l'auteur.
L'auteur induit une idée générale à partir des observations qu'il a effectuées. Ce faisant il
conservera toujours à l'esprit le but de l'écrit. Il est bien souvent avantageux de se reposer les
questions de temps à autre, par exemple en retournant au texte de l’introduction, pour s'assurer
qu'on cherche toujours les bonnes réponses par rapport aux questions posées.
L'auteur doit aussi vérifier que toutes les données importantes dont il disposait ont bien pris place
dans les idées, et que celles-ci ne contredisent pas les résultats. Vouloir dire davantage que ne le
permettent les données risque de discréditer l'ensemble du travail. Le cas échéant, L'auteur doit
indiquer les points obscurs ou l'absence de conformité aux hypothèses. N'importe quel résultat
obtenu doit être interprété, même s'il ne correspond pas à ce que l'on attendait. C'est d'ailleurs dans
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cette situation qu'on a le plus de chance de mettre le doigt sur une originalité, ce qui peut
grandement faire gagner l'étude en intérêt.
Lors de l'interprétation, il est bon aussi de comparer les résultats avec ceux d'autres auteurs (s'ils
existent), ou de les placer dans un contexte plus général.
f) La conclusion
La conclusion n'est pas le résumé de l'écrit, mais la fin. Elle récapitule d'abord brièvement le
cheminement de pensée, et en particulier les conclusions intermédiaires décrites dans la
discussion. Puis elle énumère les propositions qu'en déduit l'auteur, constituant ainsi le terme de la
démonstration.
La conclusion ne peut faire référence à des idées dont il n'a pas été question dans le
développement. On ne saurait y trouver des faits nouveaux car la conclusion n'est pas une
ouverture sur d'autres idées; pour cela il est préférable d'ajouter une sous-partie
"Perspectives".
La conclusion s'ouvre plutôt sur l'action et doit être formulée très clairement, sous peine d'en
diminuer l'impact.
2) Quelques conseils pratiques pour la rédaction du rapport
2-1) Simplifier
L'écrit scientifique n'est pas obligatoirement une œuvre littéraire: les métaphores, expressions
idiomatiques et autres enjolivures ne sont pas ici à leur place, car elles risquent de créer de la
confusion dans l'esprit du lecteur qui ne s'intéresse qu'aux idées véhiculées par le texte. L'auteur
doit donc les mettre en valeur au maximum en choisissant un vocabulaire simple et une syntaxe
usuelle.
Afin de faciliter la lisibilité, nous préconisons l'usage de mots simples, de phrases courtes, et de
plans de rédaction simples.
Le principe général qui prévaut est celui d'une idée par phrase, et d'aller directement au fait. La
séparation en paragraphes est aussi nécessaire pour séparer des idées et aérer le texte. Ainsi on
visualise mieux où l'on est et où l'on va.
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2-2) Clarifier
La rédaction ne saurait être conduite en une seule fois. Le texte doit être relu, revu et corrigé,
de préférence par plusieurs personnes, même étrangères au domaine. A tête reposée, la
relecture permet de mieux voir les incohérences ou les contradictions, les fautes d'orthographe, les
répétitions, et les erreurs de syntaxe.
2-3) Le titre
Le titre est important car il sera certainement la partie du rapport la plus lue avec le résumé. C'est
eux qui donneront au lecteur potentiel l'envie de s'attarder ou non sur votre ouvrage. Par définition,
un bon titre doit donner le meilleur aperçu possible de votre travail en un minimum de mots: il doit
être spécifique.
0 Ne jamais utiliser des abréviations ou un quelconque jargon dans le titre, ou alors seulement
en tant qu'information additionnelle dans une parenthèse (formules chimiques, noms d'espèces
ou d'objets quelconques).
2-4) Les mot-clés
On indique généralement quelques mots-clés (environ 5) pour circonscrire le sujet d'étude en
quelques mots, et également faciliter le catalogage les recherches dans une base de données. Il est
recommandé de choisir si possible des mot-clés ne figurant pas dans le titre, ce qui rend les
recherches encore plus pertinentes.
2-5) Le sommaire paginé
Le sommaire paginé, placé au début de l'écrit, constitue un moyen simple et rapide d'être guidé
dans le texte pour retrouver précisément une partie ou sous-partie. Sa structure correspond à celle
du plan de rédaction (parties, sous-parties, ...), et renvoie aux pages correspondant au début de ces
sections1.
1
Le sommaire de ce document peut vous servir d'exemple: les sous-parties hiérarchiquement trop basses [a) ; b) ; …]
n'ont pas besoin d'y figurer.
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2-6) Le résumé (300 mots maximum)
Il doit figurer en quatrième de couverture. Le résumé doit être une mini-version du rapport et,
de ce fait, doit être rédigé à la fin. Il doit donner un aperçu de chaque partie principale: introduction
(objectifs), matériels et méthodes (moyens pour y répondre), résultats, et discussion-conclusions
(interprétation et jugement).
Un bon résumé doit permettre au lecteur d'identifier rapidement et précisément l'essentiel du
contenu, et juger ainsi de l'intérêt à poursuivre la lecture. A cet égard, il faut se rappeler que le
résumé doit être autosuffisant. Le résumé doit être attractif car il constitue le premier contact du
lecteur avec la matière traitée. Pour cela il doit être clair et simple.
En aucun cas ne faire figurer des informations ou des conclusions dont il ne serait fait aucune
mention ailleurs dans le texte.
2-7) La structure d'accueil
Cette présentation doit tenir en une seule page et doit être facilement compréhensible. Il est donc
conseillé de la représenter sous forme d'organigramme clair.
2-8) Les illustrations graphiques
On distingue deux catégories d’illustrations graphiques: les figures (cartes géographiques,
graphes, diagrammes et photographies) et les tableaux. Il est nécessaire de fournir des figures
soignées et bien pensées, en tenant compte aussi, lors de leur élaboration, de leur lisibilité. Elles
doivent être numérotées logiquement, et apparaître dans l'ordre dans lequel elles sont citées dans le
texte. Leurs légendes doivent être situées juste au dessus d'elles, et suffisamment complètes pour
permettre à elles seules leur compréhension générale.
2-9) La police
Si le choix d'une police de caractères relève souvent d'une question de préférence, il n'en
demeure pas moins qu'il influence la lisibilité du texte2 (la plus classique étant la police "Times
New Roman"). Il faut éviter de mélanger différentes polices dans un même texte. Mieux vaut
jouer sur le corps (taille) et le style (gras, italique, ...) d'une même police. Dans le texte, la taille des
2
Ce texte est rédigé en police "Times New Roman" ; corps 12 points (y compris les titres).
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caractères est aussi importante. De façon générale, on remarque que des caractères assez larges
facilitent la lecture.
Toutefois, pour faire ressortir les titres des parties ou sous-parties ainsi que leur hiérarchie, on
peut éventuellement employer une police différente.
2-10) La mise en pages
La mise en pages est également importante. Bien conçue, elle attire le regard et invite à la
lecture. Une marge suffisante peut être pratique pour que les correcteurs puissent y inscrire des
annotations3.
Les notes en bas de page, judicieuses pour une lecture à deux niveaux, évitent de se perdre
dans des notes rejetées en fin d'ouvrage. Mais il vaut mieux ne pas en abuser.
2-11) Le format des citations bibliographiques
Il ne faut lister que les références qui sont citées dans le texte. Celles-ci sont supposées être
nécessaires à la compréhension de l'article, ou du moins contribuer à sa cohérence. En principe,
seuls peuvent faire partie de la bibliographie les articles primaires, livres, et chapitres de livre,
publiés valablement ; ainsi que les articles secondaires (rapports, manuscrits de thèses, "abstracts"
de colloques). Les documents non publiés, si leurs références sont vraiment nécessaires, devraient
en principe figurer en note de bas de page.
Il faut savoir que c'est dans la bibliographie que l'on trouve le plus d'erreurs ; deux
vérifications valent mieux qu'une!
Nous proposons vivement d'employer dans le texte le système de citation par ordre alphabétique.
Ce système, qui présente les articles par ordre alphabétique du 1er auteur et par ordre croissant des
années, permet une plus grande souplesse lors de la rédaction (effacement et rajout de références).
Dans le texte, lorsqu'il n'existe qu'un ou deux auteurs, on les cite tous (ex.: "(Nom 1, 1992)" et
"(Nom1 & Nom2, 1992)". Pour trois auteurs et plus, on cite seulement "(Nom1 et al., 1992)". Lors
de la citation de plusieurs références consécutives, on les sépare par un point-virgule (ex.: "(Nom 1,
3
Ce document est écrit en texte justifié ; 1.5 interligne ; 6 points d'espacement après chaque paragraphe ; et avec 2 cm
de marges en haut/bas/droite/gauche.
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1992 ; Nom2 & Nom3, 1993; Nom1 & Nom4, 1996 ; Nom2 et al., 1998)"). Lorsqu'on cite plusieurs
références du même auteur et de la même année, on distingue les différentes références par des
lettres (ex.: "(Nom 1 & Nom 2, 1993a, 1993b, 2002)"). Ces lettres permettront de discriminer les
références correspondantes dans la liste bibliographiques située à la fin de l'ouvrage.
Exemples de formats pour la liste des références bibliographiques:
Article dans un journal:
Bert V, Bonnin I, Saumitou-Laprade P, De Laguerie P, Petit D. (2002). Do Arabidopsis halleri
from nonmetallicolous populations accumulate zinc and cadmium more effectively than those from
metallicolous populations? New Phytologist, 155, 47-57.
Chapitre de livre:
Price RA, Palmer JD, Al-Shehbaz IA. (1994). Systematic relationships of Arabidopsis: A
molecular and morphological perspective. In: Meyerowitz, E. M. and Somerville, C. R. (eds).
Arabidopsis. Cold Spring Harbor Laboratory Press, New-York. Pp 7-20.
Livre:
Levins R. (1968). Evolution in changing environments. Some theoretical explorations. Princeton
University Press (ed.). New Jersey.
2-12) Le glossaire
Son rôle est d'expliquer à la fin du rapport les termes techniques ou propres à la discipline
concernée par le sujet du stage. Les termes qui sont expliqués dans cette partie sont mentionnés
avec un astérisque* juste après leur première citation dans le texte. Les termes y sont classés par
ordre alphabétique.
2-13) Les annexes
Elles sont constituées de tous les éléments externes au rapport, et dont la lecture est
optionnelle (elles ne doivent pas être indispensables à la compréhension du rapport). Ce sont
souvent des tableaux de données brutes, des protocoles largement utilisés dans le domaine, des
schémas qu'il aurait été fastidieux de trouver dans le corps du rapport et auxquels on renvoie
si nécessaire, par exemple pour une question de détail. On peut aussi y mettre les extraits
d'ouvrages jugés particulièrement importants (textes de loi, directives, …).
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Bien que les annexes ne soient pas limitées en volume (leur nombre de pages dépasse parfois
celui du reste du rapport), il faut néanmoins se rappeler qu'elles ne sont que rarement lues.
II) La soutenance orale
1) Les principales différences avec l'écrit et les qualités attendues:
La principale difficulté rencontrée dans la préparation d’un exposé oral est qu’il faut se décentrer
et "se mettre à la place" des auditeurs. En effet, exposer c’est chercher à donner à son auditoire les
moyens de comprendre. Vous devez donc vous intéresser non seulement au contenu de votre
exposé, mais également vous adapter au niveau de connaissances et au profil de votre auditoire. Par
exemple, ce qui vous paraît évident depuis longtemps ou récemment ne l’est pas nécessairement
pour l’auditoire. Il ne suffit donc pas seulement de connaître son sujet pour se faire
comprendre.
Une soutenance présente la substantifique moelle d'un projet ; elle s'écarte des détails pour
s'attacher à la synthèse. C'est-à-dire qu'elle ne dit pas tout ce que le travail contient et qu'elle ne
développe pas toute l'argumentation et l'analyse de la recherche... Elle n'est pas un résumé du travail
écrit, mais un exposé sur l'ensemble du projet.
Une épreuve orale doit être vivante. C'est une situation de communication dans laquelle vous
êtes évalué sur vos capacités pédagogiques et de synthèse, votre compréhension des questions
que l'on vous pose et votre capacité à y répondre en argumentant.
Les membres du jury porteront leur attention sur l'authenticité du travail présenté et la qualité
de votre expression orale.
Lors de cet exercice, vos objectifs seront nettement donc d'être clair(s), vivant(s), et précis en
soignant le rythme des phrases, en évitant un vocabulaire obscur pompeux ou vague, en n'hésitant
pas à reformuler et insister sur les points forts et en n'hésitant pas à corriger vos erreurs.
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2) Identifier avec précision le sujet principal de l’exposé
Quel est le message central à faire passer? Une technique efficace consiste à se poser des
questions simples sur le sujet abordé: « De quoi s’agit-il? Qu’est-ce qui…? Pourquoi? De quelle
façon? Est-ce que …? ». Il faut ensuite se demander ce qui pourrait, dans ce sujet, intéresser
l’auditoire, ce qu’il en sait déjà, ce qu’il devrait savoir pour profiter de cet exposé et ce que ce
dernier lui apportera de plus.
3) Les supports autorisés durant votre intervention
• Des transparents, à passer à l'aide d'un rétroprojecteur (fourni dans la salle).
Æ Ils doivent supporter votre exposé, pas le remplacer.
Æ Ils ne doivent contenir que très peu de texte (25 mots au maximum: titres et mots-clés):
pas de phrases!
Æ Ils doivent être écrits en gros caractères (ex.: police "Arial" 18 points au minimum).
Æ Une seule idée majeure par transparent.
Æ Compter 1 à 2 minutes par transparent: cela en limite le nombre et oblige à aller à l'essentiel,
ce qui dynamisera grandement la présentation!
Æ Dans le cas de l'utilisation d'un rétroprojecteur, c'est bien d'avoir un crayon ou un stylo à bille
qu'on pose en oblique sur la vitre pour indiquer de quoi on parle. Ca fait un pointeur facile, et
ça force à regarder l'auditoire.
• Eventuellement des échantillons biologiques, des documents à faire passer durant votre
intervention, …
4) Plan le plus communément suivi
• Un transparent de présentation (nom(s), titre du stage, organisme d'accueil, …)
• Prévoir éventuellement au début un transparent qui donne le plan de l'exposé.
• Méthodes de travail:
Æ Comment vous avez procédé, et les raisons des choix principaux.
• Résultats remarquables:
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Æ Sélectionnez quelques résultats les plus intéressants (présentés sous forme synthétique:
tableau synthétique, graphique soigneusement choisi, …)
• Synthèse, discussion et conclusions
Æ Ce que ces résultats vous ont permis de déduire / comprendre sur votre sujet.
• Bilan et perspectives
Æ Comment pourrait-on poursuivre cette étude? (Mettez ces réflexions en perspective et
apportez votre opinion personnelle).
Æ Prenez un peu de recul par rapport à votre travail (Comment referiez-vous ce travail?)
5) L'exposé
Durant cet exercice:
• Parlez d'une manière posée, claire, audible, et précise.
• Contrôlez discrètement votre temps de parole pendant l'exposé (d'où, entre autres, l'importance
de répétitions préalables).
• Evitez de vous reporter systématiquement à vos notes, et ne lisez pas continuellement votre
texte, ce qui risque de grandement faire chuter l'attention de votre public).
• Ne vous perdez pas dans les détails, mais donnez juste envie d'en savoir plus: ceux qui le
désirent liront le travail lui-même.
• N'utilisez des termes techniques qu'après les avoir définis et évitez-le au maximum (il ne
s'agit pas de faire étalage de votre maîtrise du jargon nouvellement acquis, mais de faire passer
un message...)
• On peut volontiers introduire une ou deux anecdotes plus personnelles pour rendre l'exposé plus
vivant (en prenant garde de ne pas s'éparpiller).
• Parlez en regardant le public.
• Pour les travaux de groupe: organisez bien le passage de parole et la coordination dans la
présentation des supports.
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6) Le temps imparti
La soutenance orale est un tout autre exercice que la rédaction du rapport! Il est donc important
que votre exposé tienne dans le lapse de temps qui lui est imposé:
- 15 minutes pour les monômes et binômes.
- 20 minutes pour les trinômes.
Il vaut mieux traiter calmement une sélection de points que de vouloir galoper pour tout dire...
Si vous vous apercevez que vous risquez d'être en retard, n'accélérez pas votre débit de paroles
mais préférez plutôt laisser tomber des points moins importants (à prévoir à l'avance).
Les premières fois, il est essentiel de s'exercer à voix haute et minuter son exposé avec un public
(amis, autres membres du groupe, …) qui pourra tenir le rôle de jury.
7) L'entretien avec le jury
Il est difficile de prévoir exactement les questions que l'on vous posera. Les membres du jury
vous interrogeront probablement sur:
• les questions pour lesquelles ils ont un intérêt et par simple curiosité de leur part!
• d'éventuelles affirmations gratuites, des points non développés, des propos non justifiés;
• en général, toute "insuffisance" de votre mémoire;
• les perspectives et ouvertures possibles, le plus souvent en restant dans le champ disciplinaire.
Ecoutez attentivement les questions et répondez-y sans prendre de détours. Il n'y a aucune gène à
avoir si vous ne connaissez pas la réponse à une question trop ardue ou trop éloignée de votre sujet.
Préférez alors indiquer que vous ne savez pas répondre à la question, plutôt que d'essayer une
réponse qui pourrait très facilement vous amener sur un terrain inconnu et qui vous desservirait
alors totalement.
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