programme cinema

Transcription

programme cinema
C
I
N
j a n v i e r
E
M
2 0 1 3
LA COU RSIVE
SCENE NATIONALE LA ROCHELLE
A
C
I
N
E
M
A
Information
AU BUREAU D’ACCUEIL DE LA COURSIVE
Du mardi au vendredi de 13 h à 20 h. Les samedi et dimanche de 14 h à 20 h, le lundi de 17 h à 20h.
PAR TELEPHONE du lundi au dimanche de 14 h à 18 h. Tél. 05 46 51 54 02 / 05 46 51 54 03.
SUR REPONDEUR 05 46 51 54 04.
SITE INTERNET programme téléchargeable sur www.la-coursive.com
MEDIAS Sud-Ouest • Sud-Ouest Dimanche • Sortir • France Bleu La Rochelle • La Charente-Libre • France 3
Poitou-Charentes et Atlantique • RCF • La Nouvelle République Niort • Le Phare de Ré • Radio Collège
Tarifs cinéma
TARIF NORMAL
CARTE LA COURSIVE, PLUS DE 60 ANS
MOINS DE 26 ANS, DEMANDEUR D’EMPLOI
LE LUNDI POUR TOUS
TARIF JEUNE (– 18 ans), TARIF SEANCES SCOLAIRES ET GROUPES (Centres de Loisirs)
CARTE FIDELITE POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE
10 séances (valable jusqu’au 25 juin 2013)
6,80 €
5,50 €
4,50 €
4,80 €
3,50 €
48 €
TARIFS CARTE LA COURSIVE
• Individuel, 13,50 € • Collectivité ou groupe (minimum 10 personnes), 12 €
• Plus de 60 ans, 12 € • Moins de 26 ans, Demandeur d’emploi, 7 €
Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche,
à l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai et à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche.
Cinéma jeune public
Tout film présenté dans le cadre de la programmation du mois peut faire l’objet de séances scolaires (tarif : 3,50€).
FILMS TOUT PARTICULIEREMENT RECOMMANDES
L’ETRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR de Jack Arnold • USA, 1954, 1h20, scope-noir et blanc, v.o. / v.f.
projection en 3D
m Pour tous et conseillé à partir de 9 ans pour la version française
m Séances tout public • en version française: mercredi 2 janvier 16h30 / samedi 5 janvier 14h30
m Séances tout public: • en version originale: dimanche 6 janvier 15h / lundi 7 janvier 19h15
JEAN DE LA LUNE de Stephan Schesch • Animation, Allemagne, 2012, 1h35, couleur, version française
m A partir de 6 ans
m Séances tout public: mercredi 2 janvier 14h30 / jeudi 3, vendredi 4 janvier 14h / samedi 5 janvier 16h15
m Séances scolaires possibles : lundi 7 janvier 14h30 / mardi 8 janvier 9h30
LES ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI de Mamoru Hosoda • Animation, Japon, 2012, 1h57, coul., v.o. / v.f.
m Pour tous et à partir de 9 ans
m Séances tout public • en version française: mercredi 16 janvier 14h / samedi 19 janvier 14h30
m Séances tout public: • en version originale: jeudi 17 janvier 14h / dimanche 20 janvier 14h30
m Séance scolaire possible: jeudi 17 janvier 14h (sur séance tout public v.o.)
COMME UN LION de Samuel Collardey • France, 2012, 1h42, couleur
m Pour tous et à partir de 9 ans
m Séances tout public : du 23 au 29 janvier
m Séances scolaires possibles: jeudi 24 et mardi 29 janvier 14h (sur séances tout public)
POUR TOUT RENSEIGNEMENT SERVICE CINEMA : 05 46 51 54 00
Directeur de la publication Jackie Marchand Programmation et rédaction Edith Périn Réalisation maquette, photogravure Brigitte Morisson
Impression fabrication Imprimerie IRO Photo de couverture Foxfire. Confessions d’un gang de filles de Laurent Cantet
Un enfant de toi
/ Jacques Doillon
Ce n’est pas la première fois que vous tournez pour votre père. En quoi cette expérience est-elle différente?
LOU DOILLON : La première fois que j’ai travaillé avec lui, sur Trop (peu) d’amour, j’étais toute petite et
c’était compliqué. Je me retrouvais dans la peau d’une jeune fille qui veut plaire à son père, c’était
un vrai bordel! Cette fois au contraire, c’est comme si Jacques et moi on s’était rencontrés dans le
travail. Moins d’angoisse, plus de plaisir, bref une chance inouïe que je ne pense pas revivre un jour,
car c’est quelqu’un qui n’aime pas tourner avec les mêmes gens…
Le film n’a pas été écrit pour vous…
L. D. : Oui, c’était d’autant plus inespéré pour moi. J’ai passé deux mois à presque me pincer. C’était
incroyable d’être si calme dans le travail. On a eu des moments de grâce où on arrivait à s’entendre
parfaitement, comme une actrice et un réalisateur dans ce qu’il y a de plus délicat et de plus joyeux.
J’en ai beaucoup parlé avec ma mère, qui a eu la chance de vivre cela avec lui dans La Pirate ou La
Fille prodigue. La joie d’être en symbiose avec cet homme-là.
Que dire de ce personnage d’Aya, naviguant entre deux hommes? Comment la percevez-vous?
L. D. : Jacques voulait qu’elle ait de la fantaisie. Qu’elle puisse embarquer l’histoire. Qu’elle soit une
concentration d’énergie et de joie. Avec sa petite fille, elles sont toutes les deux les capitaines du
bateau, ce sont elles qui drivent les hommes… Aya a la force de ne pas avoir peur d’arrêter une
histoire, de la recommencer, d’entreprendre. Mais en même temps, elle, comme sa fille sont dans la
drôlerie pour plaire aux garçons. Et je pense qu’Aya se fait avoir au fur et à mesure. Elle se dit «plus
jamais de rapports «branques», allons vers quelque chose de doux», mais elle-même est
compliquée, a du mal à faire un choix. C’est ce que j’aime dans les films de mon père. Dans la vie non
plus on n’est pas dans des rapports simples. On est tous composés de strates diverses et complexes,
c’est de l’ordre du millefeuille. La vie, c’est un peu ça, une sorte de millefeuille.
Propos recueillis par Sylain Fanet, TGV Magazine, décembre 2012
Jean de la lune
France, 2012, 2 h 16, couleur
Scénario Jacques Doillon
Photo Renato Berta, Laurent Chalet
Son Erwan Kerzanet, François Boudet
Montage image et son Frédéric Fichefet
Avec Lou Doillon, Samuel Benchetrit
Malik Zidi, Maryline Fontaine
Olga Milshtein…
DU 2 AU 8 JANVIER
SORTIE NATIONALE
/ Stephan Schesch
On a tous rencontré Jean de la lune, ce petit bonhomme qui s’ennuie sur son astre et qui, en
visitant la Terre, est pris pour ce qu’il n’est pas… un envahisseur. On l’a tous rencontré car
le personnage mythique, créé dans un album de Tomi Ungerer, ressemble à nous tous, peu
ou prou, dès lors qu’on s’éloigne de notre biotope. Tomi Ungerer a d’ailleurs souvent dit que
ce grand voyageur était son alter ego. Et c’est un bonheur de Noël que de suivre ses
aventures en version longue, somptueuse et animée. Non seulement certains détails de
l’album sont développés, mais de nouveaux personnages font leur apparition… Un dictateur
insuffle une dimension politique à ce film d’animation à voir en famille, et même sans
enfants…
Anne Diatkine, Elle, 14 décembre 2012
Animation, Allemagne, 1 h 35, 2012, coul., v.f.
avec les voix de Tomi Ungerer
Katharina Talbach, Michel Dodane…
• à partir de 6 ans •
SOUTIEN AFCAE JEUNE PUBLIC
DU 2 AU 5 JANVIER
SORTIE NATIONALE
3
L’Etrange Créature du Lac noir
Jack Arnold
USA, 1954, 1 h 20, scope-noir et blanc
v.o. / v.f., 3D
Scénario
Harry Essex, Arthur A. Ross
d’après une histoire de Maurice Zimm
Photo
William E. Snyder
Musique
Henry Mancini, Hermann Stein…
Montage
Ted J. Kent
Avec
Richard Carlson, Julie Adams
Richard Denning, Antonio Moreno…
MER 2 à 16 H 30
SAM 5 à 14 H 30
en version française / conseillée pour les
plus jeunes à partir de 9 ans
DIM 6 à 15 H / LUN 7 à 19 H 15
en version originale
Début des années 50: les studios américains sont menacés par le déclin du box-office et
l’émergence de la télévision; plus personne ne s’intéresse aux vieux «monster movies»,
dépassés par le mouvement SF alors très en vogue. C’est le moment choisi par la branche
horreur d’Universal pour sortir dans la toute nouvelle et balbutiante technologie relief
L’Etrange Créature du Lac noir de Jack Arnold. La suite est connue: il faudra encore attendre
plus d’un demi-siècle pour que la 3D s’impose sur les écrans, et cette Etrange Créature…
tombera vite dans l’oubli, considérée comme une anecdotique série Z où s’illustrait
néanmoins un monstre culte, le mi-homme, mi-amphibien Gillman. Or une précieuse
restauration en relief numérique permettra peut-être aujourd’hui de réévaluer le film qui,
s’il n’est pas le plus inspiré de son auteur (Jack Arnold tournera plus tard son chef-d’œuvre,
L’Homme qui rétrécit), constitue néanmoins l’un des sommets du genre, un «survival»
palpitant au charme intact et une variation sensible du mythe de la Belle et la Bête.
L’histoire est certes classique mais le film fascine ailleurs, à sa marge, dans les embardées
quasi documentaires qu’il s’autorise : des expéditions nocturnes dans des grottes
mystérieuses, des séquences contemplatives le long des fleuves ou de sublimes plongées
sous-marines auxquelles la numérisation rend une grâce inouïe. Plutôt que de jouer sur
la profondeur de champ, la caméra mobile de Jack Arnold favorise les effets de
jaillissements (bulles de gaz, végétation luxuriante) qui composent un bain organique
où s’étreignent la créature et sa proie féminine dans l’une des plus belles scènes jamais
tournées en relief. Peut-être s’origine là, au fond de ces eaux creusées plus tard avec
obstination par James Cameron ( Les Fantômes du Titanic, Aliens of the Deep…), la vraie
nature poétique de la 3D.
Romain Blondeau, Les Inrockuptibles, novembre 2012
VERSION RESTAURÉE 3D
4
Foxfire.
Confessions d’un gang de filles
Laurent Cantet
1955. Un quartier populaire d’une petite ville des Etats-Unis. Cinq adolescentes concluent un
pacte à la vie à la mort: elles seront le gang Foxfire et vivront selon leurs propres lois. Mais
cette liberté aura un prix…
La séance du dimanche 13 janvier
à 15 h sera suivie d’une rencontre
avec Laurent Cantet.
«Foxfire» est une adaptation d’un roman de Joyce Carol Oates. Dans quelle mesure lui est-il fidèle?
LAURENT CANTET : Le film est plus rigoureusement chronologique que le roman. La structure du livre
épouse la logique floue de la mémoire: quelques années après la dissolution du gang, Maddie tente
d’en reconstituer l’histoire. Dans certaines versions du scénario, puis du montage, j’ai pu tenter, avec
Robin Campillo, de retrouver cette forme éclatée. Mais nous y avons renoncé, au profit de la
restitution minutieuse de la naissance, de la vie et de l’atomisation d’une bande. Je voulais rester au
plus proche de l’énergie des filles, même si le personnage de Maddy, à travers quelques passages
en voix off, dit ses vertiges face aux souvenirs parfois confus qu’elle garde de ce moment pourtant
crucial de sa vie.
Avez-vous été tenté par une transposition contemporaine?
L. C. : Nous avons vite compris que ce serait une mauvaise idée. L’histoire de ces filles n’est possible
qu’à une époque où le contrôle social sur les adolescents ne s’exerçait pas aussi fortement
qu’aujourd’hui. La liberté d’alors ne m’intéressait d’ailleurs pas seulement pour des raisons sociales
et politiques: elle était indispensable à la narration. Difficile d’imaginer en 2012 des adolescentes
acheter une voiture, louer une maison et s’y installer sans que des parents ou des institutions
sociales s’en mêlent.
Comment voyez-vous les années 1950? Comme le temps de l’innocence, celui des horizons bouchés, ou
la préhistoire de ce qui reste à naître?
L. C. : J’ai voulu prendre à rebrousse-poil l’imagerie du «rêve américain», qui proclame que l’avenir
est radieux et que tout est désormais possible. L’Amérique qui m’intéresse est bien plus celle que
décrit Howard Zinn dans Une Histoire populaire des Etats-Unis: une histoire qui ne se résume pas à
celle d’une Amérique victorieuse et d’un libéralisme économique triomphant, mais qui s’est bâtie
autour de la lutte des classes, du mouvement des droits civiques, des grèves, du pacifisme et des
désobéissances. Theriault, le vieil homme qui raconte les congrès communistes auxquels il a assisté,
est l’incarnation de cette histoire : celle des laissés-pour-compte, qui décident de se construire une
vie envers et contre tout. Montrer le revers du rêve américain, c’est aussi donner à voir la naissance
de rêves concurrents. D’un côté, le bonheur forcé et consumériste que maudit Theriault; de l’autre,
une bande de gamines qui, comme le dit Maddy, veulent «avaler le ciel» et «ouvrir l’horizon».
C’est une vision très noire de l’entrée dans l’âge adulte!
L. C. : L’adolescence que je filme est tout sauf innocente, mais elle est aussi ce moment où l’on croit
pouvoir se soustraire à ce qui vous détermine socialement. Peut-être d’ailleurs mon désir d’adapter
le roman de Oates doit-il beaucoup à mon envie de continuer à tourner avec des adolescents, après
l’expérience d’Entre les murs…
in Dossier de presse
France / Canada, 2012, 2 h 23
scope-couleur, v.o.
Scénario
Robin Campillo, Laurent Cantet
d’après le roman Confessions d’un gang de
filles de Joyce Carol Oates (Ed. Stock)
Photo
Pierre Milon
Son
Kelly Wright, Nicolas Cantin
Montage
Robin Campillo, Sophie Reine
Stéphanie Léger, Clémence Samson
Avec
Raven Adamson, Katie Coseni,
Madeleine Bisson, Claire Mazerolle,
Rachael Nyhuss, Paige Moyles,
Lindsay Rolland-Mills,
Alexandria Ferguson…
DU 2 AU 15 JANVIER
SORTIE NATIONALE
5
Aujourd’hui
/ Alain Gomis
Réalisateur du remarqué «Andalucia», Alain Gomis a fait sensation avec son dernier film, en
compétition au Festival de Berlin 2012, sorte de conte doux-amer sur l’acceptation de la mort.
«Aujourd’hui» se base sur une croyance africaine selon laquelle la Mort s’annonce la veille à
chacun. Le futur disparu se réveille ce jour-là dans la maison de sa mère. Il peut alors faire la
paix avec tous ceux qu'il a croisés… […] C’est en jouant des contrastes de rythmes comme
d’ambiances, qu’Alain Gomis crée l’émotion. Il compose le voyage d’un homme vers la mort,
mêlant êtres chers, souvenirs rassurants ou douloureux, faisant se percuter musique et silence,
amis et ennemis, ancienne maîtresse et femme dévouée. Le récit se transformera peu à peu en
parcours volontaire, aussi joyeux que triste, à l’image des choix qui ont fait la vie de cet homme
dont Saul Williams transmet à merveille le mélange de peur contenue et d'envie de vivre,
encore un peu… Un film magique qui donne à sentir les vibrations du monde.
Olivier Bachelard, www.abusdecine.com
Quelle était l’envie de départ pour ce film?
ALAIN GOMIS: C’etait plus une obsession, une nécessité. Je ne sais pas comment est née cette idée,
France, 2012, 1 h 28, couleur
Scénario Alain Gomis, Djolof Mbengue
Photo Crystel Fournier
Son Alioune Mbow
Musique Djolof Mbengue, Niairi Tally
Montage Fabrice Rouaud
Avec
Saul Williams, Djolof Mbengue,
Anisia Uzeyman, Aïssa Maïga,
Thierno Ndiaye Doss…
SOUTIEN RECHERCHE
LA ROCHE-SUR-YON 2012 :
PRIX DU PUBLIC
DU 9 AU 15 JANVIER
mais elle s’est imposée, je devais le faire… Elle correspondait sans doute à un besoin d’affronter
une peur, de trouver une formulation, une façon de vivre. Je ne sais pas où s’arrête le cinéma et où
commence la vie, l’un et l’autre s’aident. Mais j’avais aussi envie d’en faire un film joyeux, un film
vivant, dans lequel on flotte, on voyage, un film qui fasse du bien. Un film qui se place à un endroit
qui nous est commun. Un film au Sénégal, qui nous parle profondément et nous libère.
Quel est ce «voyage» que fait le personnage?
A. G.: Le film est un voyage vers le présent. Satché repasse sur les âges de sa vie, l’enfance,
l’adolescence, le premier amour… Son premier voyage est un voyage vers lui-même. C’est le voyage
vers la conscience de la mort, de théorique, comme elle l’est pour un enfant, elle devient concrète,
angoissante… Puis il y a le second voyage celui de l’abandon; l’acceptation, le temps qui s’ouvre…
C’est une allégorie, dans ce monde imaginaire où la mort vient de temps en temps chercher
quelqu’un, Satché a le statut du «choisi». Tout cela est ritualisé, bien que personne ne sache pourquoi
ni comment cela arrive. Mais le «choisi» a la chance de savoir, d’être débarrassé du futur, et d’accéder
après avoir fini de lutter, au présent absolu, celui qui ne promet rien d’autre et s’étend à l’infini. Je crois
que tout le monde a pu expérimenter ça dans sa vie, lorsque l’on est vraiment dans le présent, dans
l’instant, alors le temps est suspendu, comme aboli, c’est peut-être notre seul accès à l’infini.
in Dossier de presse
SORTIE NATIONALE
6
Festival Télérama
16 au 22 janvier
En collaboration avec l’Association française des cinémas d’Art et d’Essai et le soutien de BNP
Paribas, l’occasion de voir ou revoir quelques-uns des meilleurs films de l’année –choisis par
la rédaction de Télérama.
Le «pass» figurant dans le magazine Télérama des 9 et 16 janvier –valable pour
deux personnes– donne droit au tarif préférentiel de 3 euros la place. [Sinon tarifs
habituels]
Les Enfants Loups,
Ame et Yuki
Mamoru Hosoda
Ce film d’animation japonais, l’histoire d’une jeune veuve élevant ses deux enfants mibambins mi-louveteaux dans une région de montagne, est signé d’un nouveau maître
du genre, déjà repéré pour La Traversée du temps et l’incroyable Summer Wars. Aussi
troublant qu’un Kubrick, aussi mélo, élégant et stylisé qu’un Sirk, à la fois calme et lyrique,
ce film est éblouissant. Comme dans la vie, le plus beau et le plus terrible se touchent, se
mélangent, se superposent. Les personnages sautent au-dessus des précipices de l’âme
et du désir avec une légèreté de chat.
Olivier Séguret, Libération
Animation, Japon, 2012, 1h57, coul., v.o./v.f.
Réalisation Mamoru Hosoda
• pour tous et à partir de 9 ans •
MER 16 à 14 H (v. f.) / JEU 17 à
14 H (v.o.) / SAM 19 à 14 H 30
(v. f.) / DIM 20 à 14 H 30 (v.o.)
Adieu Berthe – L’Enterrement de mémé –
Bruno Podalydès
[…] «Le film nous plonge dans un humus très autobiographique, que nous avons secoué
comme une urne de cendres, tout en essayant de rester fidèles à une certaine innocence
enfantine, précise Denis Podalydès. Je tiens beaucoup de ma grand-mère: l’amour des
livres, une pudeur allant jusqu’à la pudibonderie… Si bien qu’un psychanalyste, un jour,
m’a dit qu’il fallait que je tue la vieille dame en moi.» Sous-titré L’Enterrement de mémé,
Adieu Berthe tire constamment, selon son coauteur et acteur principal, « deux fils à la
fois». L’un léger, déroule les trucs et astuces de la comédie adultère; l’autre, poignant,
suspend le temps autour du deuil d’une aînée méconnue. De la prestidigitation à la
magie, de la technique à la grâce, ces fils s’entrecroisent, «jusqu’à ce que le nœud fasse
oublier la ficelle», comme le dit joliment Denis Podalydès. «J’aime, chez un couturier
comme Christian Lacroix, quand l’amoncellement de matériaux produits de la légèreté.»
Aureliano Tonet, Le Monde
France, 2012, 1 h 40, couleur
Scénario Bruno et Denis Podalydès
Avec Denis Podalydès, Valérie Lemercier,
Isabelle Candelier, Bruno Podalydès,
Michel Vuillermoz, Samir Guesmi,
Catherine Hiegel, Pierre Arditi…
MER 16 à 16 H 30 / VEN 18 à
14 H / DIM 20 à 20 H 45 /
LUN 21 à 16 H
The Deep Blue Sea / Terence Davies
En apparence, The Deep Blue Sea n’est qu’un agrégat de poncifs: une femme, son vieux
mari compréhensif, l’amant, le Londres de l’après-guerre, le pub, la raison, les sentiments
et les «Freddie, reste, je t'en supplie». Tout le service à thé du drame romantique est là,
mais Terence Davies le met en valeur grâce aux napperons de dialogues en fine dentelle.
Ses personnages disent à la perfection ce que l’on a toujours voulu dire à l’être aimé ou
à celui que l’on quitte. Chacune des répliques de Rachel Weisz (magnifique), Simon Russell
Beale ou Tom Hiddleston est l'expression des élans du cœur. Plutôt que de chercher à
être un grand classique, le film évolue aux limites du cliché et du fétichisme pour devenir
une œuvre au plaisir raffiné.
Julien Welter, L’Express
7
G-B/ USA, 2012, 1 h 35, couleur, v.o.
Scénario Terence Davies
Avec Rachel Weisz, Tom Hiddleston,
Simon Russell Beale, Ann Mitchell…
MER 16 à 18 H 30 / VEN 18 à
16 H / SAM 19 à 20 H 30 /
DIM 20 à 18 H 45
Festival Télérama
16 au 22 janvier
Oslo, 31 août
Norvège, 2011, 1 h 36, couleur, v.o.
Scénario Eskil Vogt, Joachim Trier
Avec Anders Danielsen Lie,
Hans Olva Brenner, Ingrid Olava
Øystein Røger, Tone B. Mostraum…
MER 16 à 20 H 30 / VEN 18 à
20 H 30 / SAM 19 à 16 H 15 /
DIM 20 à 19 H
/ Joachim Trier
Voilà un film – librement adapté du Feu Follet de Pierre Drieu La Rochelle– qui, au lieu de
nous divertir aimablement comme tant d’autres, semble nous demander pourquoi on
vit, nous rappeler pourquoi on meurt. D’une beauté foudroyante, d'une lucidité perçante,
Oslo, 31 août est une perle rare. Son héros au bord du vide est du genre inoubliable. L’effet
de sidération commence dès le prologue, série de vues de la capitale norvégienne,
étrangement déserte, sur fond de voix intérieures et souvenirs de jeunesse… […] Un
suspense poignant s’insinue dans cette douceur de fin d’été. Les déambulations du
personnage dans la ville de ses frasques passées rappellent Cléo de 5 à 7, d’Agnès Varda
–l’un des films de chevet du réalisateur–, dont l’héroïne parcourait Paris en attente d’un
diagnostic médical décisif. Il y a les conversations aux terrasses des cafés, qui parviennent
à Anders comme en volutes. Cette futilité, cette naïveté qui semblent tour à tour désirables
et dérisoires. Il y a la peau des filles, leurs cheveux, leurs épaules, mais vus désormais comme
à travers une vitre. Autant de nuances de la perception miraculeusement restituées: le film
balance sans cesse entre la tentation sensuelle et une distance irrévocable aux choses et
aux êtres.
Louis Guichard, Télérama
Moonrise Kingdom
USA, 2012, 1 h 34, couleur, v.o.
Scénario Wes Anderson
Avec Bruce Willis, Edward Norton,
Bill Murray, Frances McDormand,
Tilda Swinton, Jared Gilman…
JEU 17 à 16 H 15 / SAM 19 à
19 H / LUN 21 à 14 H /
MAR 22 à 18 H 30
On est trop sérieux quand on a douze ans, trop lunaire aussi. Sous l’œil grand angle du
jeune quadra Wes Anderson, c’est l’âge de tous les ravissements, toutes les sidérations,
toutes les bascules, où surgit l’ivresse tétanique du premier amour. Un âge d’échappées et
de pactes terribles, dont Moonrise Kingdom fait sa trame élégiaque, s’accrochant à la fuite
en socquettes de deux gosses enamourés à travers mers, bois et falaises, avec une troupe
scoute, les services sociaux et toutes les névroses du monde adulte à leurs trousses… […]
Ce septième film d’Anderson est le plus beau depuis La Vie aquatique et une somme de son
art dont la maîtrise affole plus encore qu’elle n’impressionne. Une noirceur terrible tapisse
la cale du film et s’incarne dans ses portraits du désenchantement adulte –rien ne se vit
en dehors d’un paradis chimérique déjà perdu…
Julien Gester, Libération
Tabou
France, 2012, 1 h 58, noir et blanc, v.o.
Scénario M. Gomes, Mariana Ricardo
Avec Teresa Madruga, Laura Soveral
Ana Moreira, Henrique Espírito Santo
Carloto Cotta, Isabel Cardoso…
JEU 17 à 18 H 15 / SAM 19 à
14 H / DIM 20 à 16 H 45 /
MAR 22 à 20 H 30
/ Wes Anderson
/ Miguel Gomes
[…] La première moitié de Tabou est un préambule où trois femmes âgées veillent les unes
sur les autres. Parmi elles, la plus vieille, Aurora, est aussi la plus intéressante. Elle fut jeune
et belle, aima un homme, lequel viendra dans la deuxième moitié du film raconter ce que
fut leur histoire. Tabou prend alors son vol vers un pays d’Afrique, ancienne colonie
portugaise, où Aurora avait suivi son mari. Il lui faisait des cadeaux saugrenus, comme ce
crocodile bébé qui n’aura de cesse de fuir son bassin pour aller chez le voisin, poussant la
sage épouse à se jeter dans les bras d’un autre. Ce ne serait qu’un adultère banal si Gomes
ne convoquait autour de cette passion impossible la voix off de l’amant vieilli dont le
récitatif met des mots sur l’intrigue. Car le dialogue a fui l’image, ne restent que les sons et
cette voix élégiaque d’un témoin au chevet de son amour défunt. L’ensemble est si beau,
porté par la jeunesse insolente de ses personnages, que le film vous possède à la façon d'un
sortilège… Rarement une œuvre de cinéma aura à ce point proposé, en même temps que
son récit, une méditation sur sa propre matière.
Sophie Avon, Sud-Ouest Dimanche
8
Festival Télérama
16 au 22 janvier
Margin Call
/ J. C. Chandor
[…] Tout est concentré dans les locaux d’une banque d’affaires pendant la nuit précédant
le krach d’octobre 2008. Résultat: une tension dramaturgique maximale, rehaussée par
l’atmosphère nocturne et l’urgence du compte à rebours. Chandor montre de façon très
concrète et précise comment les traders digèrent la nouvelle, comment ils tentent de
parer à la «cata» annoncée, comment le problème circule des simples employés aux
supérieurs hiérarchiques, comment la panique se propage d’étage en étage, jusqu’au plus
haut sommet de la banque. C’est là qu’arrive le toujours délectable Jeremy Irons, en
«mogul» pas paniqué du tout, du haut de son trône d’argent et de cynisme, vampire
séduisant comme échappé d’un Cronenberg. […] J. C. Chandor a réalisé là un film très
critique sur le monde de la haute finance, pas un brûlot caricatural et prévisible. En
moraliste, il décrit un système délétère plutôt qu’il ne dénonce tel ou tel coupable. Il signe
surtout un film remarquablement écrit, interprété et mis en scène, un film intimiste sans
gros budget ni pyrotechnie qui semble pourtant tenir le sort du monde entre ses mains.
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
Take Shelter
USA, 2012, 1 h 47, couleur, v.o.
Scénario J.C. Chandor
Avec Kevin Spacey, Paul Bettany,
Jeremy Irons, Zachary Quinto,
Penn Badgley, Simon Baker…
JEU 17 à 20 H 30 / SAM 19 à
16 H 45 / DIM 20 à 21 H /
MAR 22 à 16 H 15
/ Jeff Nichols
Après l’excellent Shotgun Stories, Jeff Nichols confirme son statut de grand espoir du
cinéma américain. Soit une famille ouvrière dans un bled du Midwest, avec un père
souffrant de cauchemars terribles et d’une paranoïa de plus en plus aiguë –incarné par
le fabuleux Michael Shannon, spécialiste des rôles borderline. Il craint l’arrivée d’une
tornade. L’intelligence de Nichols est de jouer sur une peur à la fois réaliste et métaphorique
(la tempête économique et financière). Le troisième niveau est psychologique et suggère
que la menace est nichée au cœur du foyer… On est impressionné par le talent de Nichols
à atteindre un maximum d’intensité avec un minimum de moyens (esthétiques comme
financiers) et à fondre ensemble film-catastrophe, portrait familial et chronique ouvrière.
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
Camille redouble
USA, 2011, 2 h, couleur, v.o.
Scénario Jeff Nichols
Avec Michael Shannon,
Jessica Chastain, Tova Stewart,
Shea Whigham, Katy Mixon…
VEN 18 à 18 H / SAM 19 à
18 H 15 / DIM 20 à 14 H /
LUN 21 à 20 H 30
/ Noémie Lvovsky
[…] Abandonnée par son amour de toujours au matin d’une soirée arrosée, Camille se
réveille pour voir débouler ses parents. Lesquels lui parlent comme à la gamine qu’elle
n’est plus depuis longtemps. Elle n’a pas d’autre choix que de jouer le jeu. Elle a quinze ans,
ses vêtements, ses copines, son lycée, ses professeurs d’alors, mais son apparence et son
cerveau de maintenant. Le principe est excitant, il est aussi menacé de virer bientôt à la
fausse bonne idée, et c’est un plaisir de voir comment la cinéaste-scénariste-actrice
maintient le cap, d’une main ferme. C’est qu’il existe une «touche» Lvovsky, qui l’a
conduite près des sommets (Les Sentiments). Si elle donne l’impression de pouvoir tout se
permettre, c’est qu’elle possède un sens exceptionnel de la comédie, qui ne serait rien
sans une sûreté d’écriture et de jeu qui lui offre de renoncer à toute forme de sécurité: ça
passe lorsque la femme qu’elle est aujourd’hui joue les saute-au-paf et se retrouve dans
le lit d’un copain de lycée dont la mère a eu la bonne idée de s’absenter; quand son
histoire d’amour avec l’homme de sa vie se noue ; et quand près du juke-box qui joue du
Barbara, elle attend qu’un professeur se décide à l’embrasser. Non seulement ça passe,
mais aussi ça touche… […] Par moments, qui ne sont pas rares, Camille redouble semble
touché par la grâce.
Pascal Mérigeau, Le Nouvel Observateur
9
France, 2012, 1 h 55, couleur
Scénario Noémie Lvovsky
Avec Noémie Lvovsky, Samir Guesmi,
Yolande Moreau, Michel Vuillermoz,
Denis Podalydès…
SAM 19 à 21 H / DIM 20 à
16 H 30 / LUN 21 à 18 H /
MAR 22 à 14 H
Blancanieves
/ Pablo Berger
Séville, 1910. Au sommet de sa gloire, le torero Antonio Villatta reçoit un coup de corne qui
le laisse tétraplégique. Le même jour, sa femme meurt en donnant naissance à sa fille
Carmen. Devenue adolescente, cette dernière vit avec sa cruelle marâtre, l’infirmière qui a
épousé son père pour sa fortune. Dans la suite de l’histoire, on croise des nains et des vierges
Marie, des pommes empoisonnées… Si les personnages sont muets, le flamenco qui
ponctue le film n’en est que plus chavirant. Pablo Berger évoque ainsi le choix qui a motivé
son adaptation de «Blanche-Neige» : «Je voulais sortir des rois et des reines et situer mon
action dans les années 20, ce qui m’a conduit à choisir le torero dont le statut s’en
approchait le plus à cette époque.»
Espagne, 2012, 1 h 44, noir et blanc, muet
Scénario
Pablo Berger
Photo
Kiko de la Rica
Musique
Alfonso de Vilallonga
Montage
Fernando Franco
Avec
Maribel Verdú, Daniel Giménez Cacho,
Angela Molina, Pere Ponce,
Macarana Garcia, Sofia Oria…
SAN SEBASTIEN 2012 : PRIX
SPÉCIAL DU JURY
DU 23 AU 29 JANVIER
Des trois versions de Blanche-Neige tournées l’année dernière, celle-ci est de loin la plus
inventive, la plus audacieuse et la plus exaltante. La plus risquée aussi puisqu’il s’agit
d’un film muet en noir et blanc… […] Bien que située au début du XXe siècle, cette
transposition du conte des frères Grimm a des connotations très modernes. Alors
qu’une série de hasards amène Carmen/Blanche-Neige à affronter des taureaux dans
l’arène (en compagnie de sept toreros nains!), elle assume l’héritage de son père et
contribue à redéfinir le rôle de la femme dans la société espagnole. C’est non seulement
un défi à une tradition machiste, mais également au pouvoir corrompu qu’incarne la
marâtre (Maribel Verdú, incroyable), dont les penchants SM et le narcissisme exacerbé
résonnent de manière très contemporaine. Le cinéaste espagnol a manifestement
assimilé les enseignements des grands maîtres du muet (Lang, Murnau) tout en
empruntant des éléments à Buñuel et à Browning lors de ses incursions dans le monde
du spectacle, peuplé de ses inévitables «freaks»…
Première, déc 2012/jan 2013
SORTIE NATIONALE
10
Comme un lion
/ Samuel Collardey
Mitri a quinze ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue
au foot en rêvant du Barça et de Chelsea. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa
chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se
cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule… Mais son rêve de foot le
rattrapera au coin d’une rencontre…
Il y a une certaine surprise à découvrir les premiers plans de «Comme un lion»: on est au Sénégal, soit très
loin du Haut-Doubs de «L’Apprenti.»
SAMUEL COLLARDEY : L’Afrique, je ne l’ai pas découverte pour le film, mais à l’âge de dix-huit ans, quand
j’ai fait trois ou quatre voyages de plusieurs mois, seul, sac au dos. Aller filmer là-bas, c’était comme
retrouver un amour de jeunesse… Ça n’a rien d’exotique pour moi. Un village reste un village, en
Afrique ou en Franche-Comté, et je me sens toujours à l’aise en milieu rural.
Aviez-vous, à l’origine du scénario, envie de traiter un fait de société (les dérives économiques et
«coloniales» du football)?
S. C. : Je voulais au départ me servir du foot pour faire le portrait d’un jeune des classes populaires
françaises. Et puis, il y a eu cette rencontre avec un jeune Sénégalais au FC Sochaux, qui m’a raconté
toute son histoire, qui est à peu près celle du film… Le recruteur dans les rues du Sénégal, la dette,
l’abandon dans les rues de Paris, le placement dans un foyer de Dijon, puis finalement une rencontre
avec un entraîneur de club amateur et son intégration dans un centre de formation. Il y avait la
promesse immédiate d’une histoire, et la trajectoire d’un adolescent en quête d’idéal. Il y avait aussi
dans ce témoignage l’alliance d’un jeune avec un adulte qui porte en lui une faille, un thème qui
m’accompagne de film en film.
«L’Apprenti» reposait sur un dispositif précis, bâti à partir d’un quotidien documentaire, et laissant une
large place à l’improvisation. Ici, on est face à un film plus écrit.
S. C. : C’est venu du sujet. L’histoire de ce gamin m’a bouleversé. Mais cette histoire avait déjà été
vécue. Il me fallait passer par la fiction.
Comment avez vous trouvé le jeune Mytri Attal?
S. C. : Je ne voulais pas d’un acteur, ni d’un jeune ayant grandi en France. Je suis donc parti plusieurs
semaines au Sénégal dans le village d’un ami. J’ai sillonné les rues et les terrains de foot. Ce qui est
amusant, c’est que les gamins, remarquant ce «toubab» présent dès qu’il y avait un ballon, ont cru
que j’étais un agent. Ils étaient tous à me tourner autour pour que je les emmène en France. C’est
là que j’ai touché du doigt l’étendue de ce problème.
Votre récit a une fin heureuse. Vous auriez pu retracer l’histoire de ceux qui échouent…
S. C. : Il s’agissait d’abord de dépasser le fait divers : quand on fait un film, il y a toujours un point de vue
sur le monde qui transparait. J’ai la naïveté de penser que l’accomplissement d’un rêve est possible,
que le monde n’est pas encore complètement pourri…
in Dossier de presse
France, 2012, 1 h 42, couleur
Scénario
Catherine Paillé, Nadège Trebal,
Samuel Collardey
Photo
Charles Wilhelem, Samuel Collardey
Stéphane Raymond
Son
Vincent Verdoux, Julien Roig
Montage
Sylvie Lager
Avec
Marc Barbé, Mytri Attal
Anne Coesens, Marc Berman
Jean-François Stévenin…
DU 23 AU 29 JANVIER
EN EXCLUSIVITE
11
J
A
N
V
I
E
R
DU 2 AU 8 JANVIER
MER 2
L’ETRANGE CREATURE DU LAC NOIR de Jack Arnold
USA, 1954, 1h20, scope-noir et blanc, v.o. et v.f. / film projeté en 3D
JEAN DE LA LUNE de Stephan Schesch
Animation, Allemagne, 2012, 1h35, couleur, v.f.
UN ENFANT DE TOI de Jacques Doillon
France, 2012, 2h16, couleur
FOXFIRE, CONFESSIONS D’UN GANG DE FILLES de Laurent Cantet
France/Canada, 2012, 2h23, scope-couleur, v.o.
16H30
JEU 3
VEN 4
(v.f.)
2
0
1
3
SAM 5
DIM 6
LUN 7
MAR 8
14H30
15H
19H15
(v.f.)
(v.o.)
(v.o.)
14H30
14H
14H
16H15
18H15
18H30
21H
20H
21H
17H
20H45
15H45
21H
18H15
15H45
21H
18H15
17H
16H30
14H
20H
DU 9 AU 15 JANVIER
MER 9
JEU 10
VEN 11
SAM 12
DIM 13
LUN 14
MAR 15
AUJOURD’HUI de Alain Gomis
France, 2012, 1h28, couleur
FOXFIRE, CONFESSIONS D’UN GANG DE FILLES de Laurent Cantet
14H30
20H
16H30
14H
18H30
15H45
20H15
14H
18H30
15H45
20H15
15H
20H
17H
18H45
20H45
20H30
15H
17H45
14H
18H30
15H45
20H15
MER 16
JEU 17
VEN 18
SAM 19
DIM 20
LUN 21
14H30*
14H30
DU 16 AU 22 JANVIER / FESTIVAL TELERAMA / AFCAE
LES ENFANTS LOUPS, AME ET YUKI de Mamoru Hosoda
14H
Animation, Japon, 2012, 1h57, couleur, v.o. / v.f.
(v.f.)
16H30
ADIEU BERTHE – L’ENTERREMENT DE MÉMÉ– de Bruno Podalydès
France, 2012, 1h40, couleur
18H30
THE DEEP BLUE SEA de Terence Davies
Grande-Bretagne/USA, 2012, 1h35, couleur, v.o.
OSLO, 31 AOÛT de Joachim Trier • Norvège, 2011, 1h36, coul., v.o. 20H30
MOONRISE KINGDOM de Wes Anderson • USA, 2012, 1h34, coul., v.o.
TABOU de Miguel Gomes • France, 2012, 1h58, noir et blanc, v.o.
MARGIN CALL de J.C. Chandor • USA, 2012, 1h47, couleur, v.o.
TAKE SHELTER de Jeff Nichols • USA, 2011, 2h, couleur, v.o.
CAMILLE REDOUBLE de Noémie Lvovsky • France, 2012, 1h55, coul.
DU 23 AU 29 JANVIER
COMME UN LION de Samuel Collardey
France, 2012, 1h42, couleur
BLANCANIEVES de Pablo Berger
Espagne, 2012, 1h44, noir et blanc, muet
14H
(v.o.)
(v.f.)
14H
MAR 22
(v.o.)
20H45*
16H
16H
20H30
18H45*
20H30
16H15
19H*
14H
16H45*
18H15
21H*
19H
16H45
21H
14H*
16H30*
20H30
18H
14H
16H15
18H15
20H30
18H
14H
18H30
20H30
16H15
MER 23
JEU 24
VEN 25
SAM 26
DIM 27
LUN 28
MAR 29
14H 30
20H30
16H30
18H30
14H
18H15
16H15
20H15
16H
20H15
14H
18H15
14H30
18H30
16H30
20H45
14H30
18H30
16H30
20H45
18H
14H
20H30
16H15
18H30
20H15
Foxfire, confessions d’un gang de filles sera suivi d’une rencontre avec Laurent Cantet, dimanche 13 janvier à 15h.
(Pré-vente billetterie à partir du dimanche 6 janvier)
Festival Télérama / Association française des cinémas d’Art et d’Essai du 16 au 22 janvier 2013: 3€ la place de cinéma sur présentation du «pass»
Télérama, valable pour 2 personnes, figurant dans le magazine Télérama des 9 et 16 janvier. [Sinon tarifs habituels]
*
Projections au Grand Théâtre.
Le programme cinéma est consultable sur : www.la-coursive.com
LA COURSIVE SCENE NATIONALE /// 4, RUE SAINT-JEAN-DU-PEROT /// 17025 LA ROCHELLE CEDEX 1 /// TEL. 05 46 51 54 00

Documents pareils