Kinderlekh » sur France 3 Bourgogne

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Kinderlekh » sur France 3 Bourgogne
Revue de Presse
Le Journal de Saône-et-Loire – Page Blanzy
Vendredi 4 mai 2012
THÉÂTRE DU PASSAVENT
« Kinderlekh » sur France 3 Bourgogne
Comédiens, petits et grands. Photo DR
Les comédiens du Passavent et les enfants de l’école Jean-Régnier seront sur France 3
Bourgogne toute la semaine prochaine dans le journal régional de 19 heures.
Une équipe de France 3 Bourgogne a suivi les comédiens du théâtre du Passavent et les enfants de
l’école Jean-Régnier tout au long de la préparation du spectacle Finderlekh sur la déportation des
enfants d’Izieu.
Moments de répétitions, interviews d’enfants et d’adultes, séquences à l’école ont été filmés et mis
bout à bout pour créer un feuilleton qui sera diffusé lundi 7 mai, mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 mai
dans le journal régional de France 3 Bourgogne à 19 heures.
À noter Kinderlekh jeudi 31 mai à 14 h 30 à l’EVA pour les scolaires.
Samedi 2 juin et mardi 19 juin à 21 heures à l’EVA (tout public)
PATRICK MARCHAND (CLP)
Le Journal de Saône-et-Loire – Page Blanzy
Samedi 30 avril 2012
EVA
Ultime répétition filmée pour le Passavent
Mardi soir, à l'EVA France 3
Bourgogne est venu filmer
pour la dernière fois la troupe
du Passavent et les enfants de
l'école Jean Régnier en plein
travail.
Mardi soir, à l’EVA, France 3
Bourgogne est venu filmer pour la
dernière
fois
la
troupe
du
Passavent et les enfants de l’école
Jean-Régnier en plein travail.
Les comédiens, petits et grands,
les musiciens, les chanteurs, tous
en costumes ont joué comme si
c’était une vraie représentation. Il
faut dire qu’il y avait un peu de
public dans la salle plongée dans
le noir et que les éclairages de
Daniel ajoutaient à l’ambiance.
Yvette, le metteur en scène, drapée dans une longue robe noire, était bien placée
en hauteur pour voir tout son monde et prodiguer ses conseils.
Encore quelques ajustements et tout sera magnifiquement prêt pour le 31 mai et le
2 juin, dates des deux premières représentations. France 3 ira filmer toute la troupe
à Izieu quand elle jouera sur les lieux mêmes du drame.
PATRICK MARCHAND (CLP)
Le Journal de Saône-et-Loire - Edition Montceau-Creusot-Autun
Dimanche 25 mars 2012
THÉÂTRE. La rafle d’une maison d’enfants à Izieu, le 6 avril 1944, donne lieu à
une création du Théâtre du Passavent avec l’école Jean-Régnier de Blanzy. PAGE 2
Enfants juifs déportés
Yvette Sauvage-Lelong, réalisatrice du théâtre du Passavent, interprète la Shoah (en hébreu catastrophe ou mort) avec un
tableau auquel participent les 23 élèves de CM1, qui jouent le rôle des 44 enfants d’Izieu déportés et exterminés.
ère
(1
page de l’édition Montceau-Creusot-Autun)
Le Journal de Saône-et-Loire - Edition Montceau-Creusot-Autun
Dimanche 25 mars 2012
THÉÂTRE. Le Passavent et des élèves de l’école Jean Régnier de Blanzy font revivre la rafle d’Izieu.
44 enfants juifs exterminés
Izieu. Ce village de l’Ain a abrité une maison qui
44. Le 6 avril 1944, les 44 enfants présents et les 7
sauvait les enfants juifs des camps d’extermination de
mai 1943 à avril 1944.
adultes de la colonie d’Izieu sont déportés à Drancy
puis exterminés à Auschwitz.
Le théâtre du Passavent et les CM2
de Jean-Régnier à Blanzy répètent
depuis novembre
une
pièce
relatant l’histoire de la rafle de la
maison d’accueil d’enfants juifs à
Izieu le 6 avril 1944.
Script de la pièce en main, musique
yiddish en toile de fond distillée par un
accordéoniste, Yvette Sauvage-Lelong,
réalisatrice du théâtre du Passavent,
rythme avec toute l’énergie de la
passion, la mise en scène de sa pièce
de théâtre Kinderlekh (enfant en
yiddish). Depuis le mois de novembre,
les répétitions sont suivies avec un
rythme
soutenu.
La
première
représentation de cette pièce qui relate
l’histoire de la rafle d’Izieu sera donnée
à Blanzy le 31 mai (voir notes). «
L’investissement des CM 2 de l’école
Jean-Régnier de Blanzy mais aussi celle
de leurs parents est remarquable. Le
jeu mêlant les enfants et les comédiens
est poignant », confie Yvette SauvageLelong.
1 - Les comédiens du
Théâtre du Passavent
répètent 4 fois par
semaine à Blanzy.
2 – Les CM1 de JeanRégnier s’investissent
chaque mardi.
La réalisatrice du Passavent a écrit le
scénario en 1996. Il a été déjà été joué
à Izieu. Mais Yvette Sauvage-Lelong a
réécrit le script pour Blanzy.
« De nouveaux éléments quant à la vie
de la colonie, la rafle, ont été connus
après la mort de Mme Zlatin, fondatrice
et directrice de la maison d’Izieu, le
21 septembre 1996. » À partir de ses
archives, de ses correspondances… mais
aussi des lettres écrites par les enfants,
le texte qui colle au plus près de la
réalité a été enrichi de détails. « Ma
hantise
était
de
déraper
et
d’interpréter. » Mme Sauvage-Lelong a
conçu sa pièce en trois tableaux avec
une ambiance sombre pour illustrer le
récit des témoins, puis une autre plus
claire et joviale pour raconter la vie à la
colonie et enfin la déportation. Chaque
partie est reliée par des jeux de
lumières, les chants et musiques
yiddishes, « une façon de revaloriser la
culture d’Europe de l’Est ».
L’histoire de cette maison d’Izieu est
symbolique. Il y a eu de nombreuses
autres maisons d’accueil d’enfants juifs
en France mais celle d’Izieu reste
symptomatique « dans la mesure où
c’est Klaus Barbie, lui-même, qui a
décidé et signé le procès-verbal
d’arrestation d’enfants juifs. C’est la
seule preuve écrite du procès de
1987d’une extermination d’enfants. »
histoire ou les éducateurs de la maison
d’enfants d’Izieu. Quatre musiciens et
un chanteur viennent parfaire le tableau
en distillant des chansons et musiques
yiddishes. Cette culture traditionnelle
klezmer (juifs ashkénazes d’Europe
Irruption de la Gestapo le 6 avril 1944
centrale et de l’Est) se veut à la fois très
entraînante et aux sons très souvent
Avec la contribution de Christian nostalgiques.
Soufflet, directeur de l’école JeanRégnier à Blanzy, vingt-trois élèves de
Les répétitions sont saisissantes de
CM 2 ont endossé le costume, bien lourd
réalisme. On se croirait revenu en 1944
à porter, de ces 44 enfants juifs qui ont
dans cette maison bourgeoise d’Izieu,
été déportés, suite à la rafle du 6 avril
1944. Neuf jours plus tard, ces enfants petit village de l’Ain, transformée par
Sabine Zlatin et son mari, Miron, en
sont réduits en cendres dans les fours
maison d’enfants juifs (aujourd’hui
crématoires du camp d’Auschwitz. « Le
mémorial des enfants juifs exterminés).
fond du problème est difficile à
Entre mai 1943 et avril 1944, la colonie
expliquer
aux
jeunes,
relate
accueillera
plus
d’une
centaine
Mme Sauvage-Lelong. Comment leur
d’enfants
sauvés
des
camps
raconter une telle horreur, que des
d’internements
par
Sabine.
Tous
ont
été
enfants dont beaucoup avaient leur âge
arrachés de leur famille déportée. À
ont pu ainsi être déportés et tués. »
Izieu, ils réapprennent à vivre, beaucoup
ont subi plusieurs mois d’internement,
Dix-sept
comédiens
du
Passavent ont été brutalement séparés de leur
interprètent les témoins de cette sombre
famille et « sont le plus souvent sans le reçoit un télégramme codé de la
savoir orphelins ».
secrétaire du préfet : « Famille malade,
maladie contagieuse » pour relater la
rafle sur dénonciation. 44 enfants et
« Pendant, un an, les enfants ont vécu
sept adultes sont déportés à Drancy,
là, de façon très protégée avec des
puis
Auschwitz.
Léa
Feldblum,
moments de joie, en suivant l’école »,
éducatrice, sera la seule survivante de
relate Yvette Sauvage-Lelong. La maison
cette déportation.
sert de lieu de passage à ces enfants
avant qu’ils ne soient pris en charge par
une famille d’accueil, une autre colonie Un lever de rideau poignant sur une
ou une filière pour gagner la Suisse. sombre partie de notre histoire.
Beaucoup ont été ainsi sauvés.En avril,
la situation devient plus trouble, Sabine
JEANNETTE MONARCHI
Zlatin s’inquiète et part à Montpellier
pour trouver un repli. Sur place, elle
Le Journal de Saône-et-Loire – BLANZY
Représentations.
Jeudi 31 mai à l’Eva de Blanzy en
après-midi pour les scolaires,
samedi 2 et mardi 19 juin en soirée,
du 14 au 17 juin à Izieu pour deux
représentations, octobre 2012 à
l’Ecla.
À noter.
Une équipe de France 3 tourne un
reportage sur cette pièce. Le
feuilleton Kinderlekh est programmé
les 7, 8, 10 et 11 mai à partir de 12
h 55 dans l’émission, Ça manque pas
d’air, et le soir dans le JT à partir de
19 heures.
Vendredi 16 mars 2012
EVA. LES ENFANTS DE L’ÉCOLE JEAN-RÉGNIER ET LES ADULTES DU PASSAVENT POUR
RÉPÉTER KINDERLEKH.
Savoir projeter sa voix
Drôle de spectacle mardi après-midi sur les pelouses
de l’EVA. Des enfants et des adultes crient,
s’interpellent, évoluent, s’allongent dans l’herbe
sous l’œil des caméras de France 3. Mais que se
passe-t-il ? Une simple répétition en plein air de
Kinderlerkh.
Dans l’Antiquité gréco-romaine, les acteurs se produisaient
dans des théâtres de pierres à ciel ouvert. Il fallait donc avoir
un puissant organe et savoir projeter sa voix. C’est ce à quoi
se sont attelés les enfants de l’école Jean Régnier et les
adultes du Passavent en ce mardi ensoleillé. Exercices
d’articulation, de pose de voix, de projection du son, de
respiration se sont succédé sous la houlette de Christian
Soufflet et Bruno Grandi.
Kinderlekh sera en effet joué dans la grande salle de l’EVA et
en plein air à Izieu. Il est donc nécessaire de renforcer la
voix, de lui donner de la puissance afin que les spectateurs
du dernier rang puissent tout comprendre.
France 3 Bourgogne était là pour filmer tout ce travail après avoir réalisé des interviews de certains
enfants dans la matinée.
Rien n’est donc laissé au hasard afin que le spectacle soit au top pour les premières représentations
de juin
Bulletin Municipal BLANZY – Février 2012
Histoire
Imagine : la route monte vers
le
village,
les
enfants
regardent
tranquilles
les
camions
qui
serpentent
jusqu’à eux. Et puis, ils
stationnent devant le 23, rue
Marcel Gueugneau, et c’est
l’équivalent de deux classes
de l’école Jean Régnier, plus
de quarante enfants, que les
p8
Allemands
raflent. À Izieu, les
gosses avaient le même âge,
lever de rideau sur un
spectacle plein d’histoire.
Devoirs de mémoire
Lelong, réalisatrice du théâtre du
Passavent. “C’était du grand n’importe
quoi, c’est fou de tuer des enfants parce
que juifs”, s’indigne bouleversé un
garçon avec des mots à lui, mais tout
aussi accusateurs. D’autres s’insurgent
: “Hitler il disait que les aryens étaient
une race pure, mais lui il n’était ni
grand, ni blond. Il était petit et brun.”
À Izieu, au moment de la rafle, un
nounours, tout pareil, est arraché des
mains d’un enfant.” Grand témoin de
l’histoire, il fait partie du spectacle. Puis
la discussion bifurque vers la famille.
“Mon grand-père était dans la
résistance, le mien parlait allemand et
renseignait le maquis, le mien a passé
toute la guerre en prison… Moi mon
grand-père, il était juif, il a été déporté.
C’est pas rigolo la guerre, c’est
immonde la guerre…” L’histoire de
Blanzy et des familles a rejoint celle
d’Izieu. Pour l’instituteur ce travail relève
“de l’obligatoire devoir de mémoire.”
> Izieu, histoire d’un refuge
Avec
la troupe ce
du Passavent
H
eureusement,
n’était qu’un
cauchemar, douloureux souvenir de la
barbarie nazie qui, en 1944, rafle 44
enfants à Izieu dans l’Ain. Aujourd’hui,
les élèves bien vivants lèvent le doigt et
expliquent le travail de mémoire sur les
enfants d’Izieu réalisé avec l’instituteur
Christian Soufflet et Yvette SauvageLelong, réalisatrice du théâtre du
Passavent. “C’était du grand n’importe
quoi, c’est fou de tuer des enfants parce
que juifs”, s’indigne bouleversé un
garçon avec des mots à lui, mais tout
aussi accusateurs. D’autres s’insurgent
: “Hitler il disait que les aryens étaient
une race pure, mais lui il n’était ni
grand, ni blond. Il était petit et brun.”
Lelong, réalisatrice du théâtre du
Passavent. “C’était du grand n’importe
quoi, c’est fou de tuer des enfants parce
que juifs”, s’indigne bouleversé un
garçon avec des mots à lui, mais tout
aussi accusateurs. D’autres s’insurgent
: “Hitler il disait que les aryens étaient
une race pure, mais lui il n’était ni
grand, ni blond. Il était petit et brun.”
Spectacle
Les enfants rejoignent la troupe du
Passavent. Yvette Sauvage-Lelong
explique : “j’ai connu Sabine Zlatin,
cette pièce je l’ai déjà montée. Pour
Blanzy je l’ai entièrement réécrite.
C’est formidable de transmettre aux
plus jeunes des tranches d’histoire. Ce
drame, la folie humaine, si 5, 3 même
un enfant le garde en mémoire, c’est
une transition gagnée.”
Les enfants attentifs répètent le
spectacle. Christian Soufflet rappelle :
“Nous présenterons ce spectacle à
Blanzy le samedi 2 juin et, cerise sur le
gâteau, les enfants joueront à Izieumême les 15 et 16 juin”
Le Journal de Saône-et-Loire – BLANZY
Samedi 11 février 2012
THÉÂTRE DU PASSAVENT. FRANCE 3 BOURGOGNE EN REPORTAGE À L’ÉCOLE JEAN-RÉGNIER.
Sous l’œil de France 3
France 3 Bourgogne viendra
quatre fois à Blanzy filmer la
préparation du spectacle «
Kinderlekh » que monte le
Théâtre du Passavent avec une
classe de l’école Jean-Régnier.
Une grande effervescence à l’école JeanRégnier, mardi après-midi. Comme tous
les mardis, les comédiens du théâtre du
Passavent et leur metteur en scène,
Yvette Sauvage-Lelong, étaient en
répétition avec les enfants de la classe
du directeur Christian Soufflet. Ils
peaufinent le spectacle Kinderlekh, qu’ils
donneront à Blanzy le 2 juin, sur la
déportation des enfants d’Izieu.
Un reportage diffusé début avril
Mais une journaliste, un caméraman et son preneur de son de France 3 Bourgogne étaient
également présents. Ils reviendront trois autres mardis en février et mars pour réaliser un reportage
sur la préparation de ce spectacle. Ce reportage devrait passer courant avril sous forme de petits
feuilletons (quatre séquences de 4 minutes) diffusés dans les actualités régionales de 19 heures et
dans l’émission C’est dans l’air à 12 heures.
Audrey Gordon, la journaliste prenait des notes, Jean-Louis Saintain, le caméraman et son preneur
de son ont fait de multiples prises dans la salle. Ils étaient déjà le matin dans la classe de Christian
Soufflet pour interviewer les enfants et leur maître sur cette expérience. Ils souhaitent aussi
pouvoir filmer le spectacle qui sera donné à Izieu en juin.
C’est à Montceau, lors de la manifestation de soutien à Iliès, ce jeune algérien menacé d’expulsion
qu’Yvette a rencontré Jean-Louis Saintain, venu filmer l’événement. Il s’était montré très intéressé
par le projet Kinderlekh et avait promis de donner suite. C’est chose faite.
Journal de Saône-et-Loire – 12 janvier 2012
THÉÂTRE DU PASSAVENT
Une répétition générale sur une scène
En ce moment 23 élèves de primaire s’investissent sur le thème des enfants d’Izieu tous les mardis
après-midi à l’école Jean-Régnier. Le metteur en scène, en l’occurrence Yvette Sauvage-Lelong du
théâtre du Passavent est très vigilante sur le sujet qu’elle a réécrit et surtout sur l’interprétation
des enfants. Rien n’est laissé au hasard.
Les répétitions, qui se déroulent chaque semaine, doivent apprendre aux enfants à occuper une
scène avec tous les adultes acteurs du Passavent.
Première en costumes d’époque
Samedi après-midi, c’est à l’Espace de vie et d’animation que les enfants étaient conviés avec les
adultes. Pour la première fois habillés en costumes d’époque, ce n’était pas vraiment évident pour
les jeunes. Mais tout s’est enchaîné assez bien, les enfants sont hypermotivés, ils savent leur rôle et
s’il reste encore beaucoup de travail tout sera prêt pour juin prochain.
Il est à noter que pour cette première répétition générale, il ne manquait qu’un enfant et un
adulte. Preuve d’une motivation certaine. Beaucoup de parents étaient également présents, là aussi
cela prouve l’intérêt accordé à ce beau projet de faire revivre sur scène la tragédie de la maison
d’Izieu.
Journal de Saône-et-Loire – 6 décembre 2011

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