CDI du LYCÉE JEAN PERRIN LAMBERSART NOUVEAUTÉS

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CDI du LYCÉE JEAN PERRIN LAMBERSART NOUVEAUTÉS
CDI du LYCÉE JEAN PERRIN
LAMBERSART
NOUVEAUTÉS ROMANS
SUR LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
À DÉCOUVRIR !
Claude Duneton : Le monument
Le texte s'appuie sur des recherches minutieuses et ne néglige aucun détail, ce
qui rend la guerre de 14-18 encore plus atroce qu'on ne l'imaginait.
L'auteur évoque la fin sordide de 28 jeunes gens d'un village. Claude Duneton
a choisi de faire revivre, un à un, ces garçons perdus : paysans, ils étaient partis sans
finir les moissons, dans l'espoir de revenir pour les vendanges. Il en fut autrement.
Dans ce bouleversant "roman vrai", l'auteur est allé, à leur suite, jusqu'au fond des
tranchées boueuses, au coeur des orages d'acier qui les ont broyés.
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John Dos Passos : L'initiation d'un homme (1917)
Point de vue d'un ambulancier américain sur une tragédie.
Ce que Dos Passos voit, dans cette guerre c'est l'absurdité de la chose.
Ce qu'il découvre, c'est le tissu d'hypocrisie et de manipulation qui est servi au
bon peuple pour l'envoyer mourir inutilement.
Le carnage est vu de façon distanciée, comme par un touriste exigeant,
insatisfait. Au diable l'héroïsme, au diable le patriotisme, l'interventionnisme, le
sacrifice... Rien que la stupidité de ce gachis de civilisations.
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Frédéric Manny : Nous étions des hommes
Un très grand roman
La Somme, 1916. Bourne est un soldat pas tout à fait comme les autres, un
drôle de coco comme dit l'adjudant. Enrôlé volontaire à plus de trente-cinq ans, il
est de toute évidence un homme instruit, un « parfait gentleman » qui aurait pu
sans honte rester planqué en Angleterre. En plus, s’il râle comme n’importe quel
soldat qui se respecte, Bourne reste toujours calme et placide au milieu de la
tourmente, à tel point que le capitaine Malet le remarque parmi tous les hommes et
se propose de lui faire passer un brevet d’officier. Pourtant Bourne ne veut pas
quitter ses camarades. Il n’a aucune envie de prendre la responsabilité de les
envoyer se faire tuer au nom d’un idéal qu’il a de plus en plus de mal à cerner...
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Emilio Lussu : Les hommes contre
Un des grands textes sur la Première Guerre mondiale.
Dans une fresque humaniste teintée d'un humour tragique, Emilio
Lussu raconte l'année 1916-1917 sur le front de guerre entre l'Italie et
l'Autriche-Hongrie. Les hommes tombent par milliers pour quelques mètres
carrés de pierre et de boue. On croise des fantassins bouleversants
d'humanité, un capitaine qui simule l'exécution d'un déserteur et le laisse fuir,
mais aussi un général sanguinaire qui reproche au narrateur de ne pas s'être fait tuer au combat. Ce
grand roman antimilitariste met en lumière la résistance de l'homme de troupe à travers la désertion,
l'automutilation, le suicide et la mutinerie.
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Dalton Trumbo : Johnny s'en va-t-en guerre
Chef-d'œuvre de la littérature antimilitariste, ce roman a pour héros un
soldat américain de la guerre de 1914-1918 atrocement mutilé par une
explosion. Devenu ce mort vivant dont l'âme s'agrippe à un corps qui n'est plus,
il incarne, avec une puissance narrative stupéfiante, l'horreur vécue de toute
guerre.
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Ernst Jünger : Le Boqueteau 125
Une expérience hallucinante des tranchées.
1918, un petit groupe de soldats allemands, un bois, les
premières lignes... Jünger fait parler des personnages qui frôlent la mort
quotidiennement, décrit un vol de papillon ou digresse sur la politique
de l'Allemagne. Un livre fort, écrit avec les tripes et où l'écrivain
restitue une expérience hallucinante dont l'horreur dépasse
l'entendement.
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Ernst Jünger : Orages d'acier
Une expression "esthétique" de la guerre moderne.
Orage d'acier est un des rares livres de la 1ère guerre mondiale qui permet au
lecteur d'avoir un point de vue allemand. Récit étonnant d'un homme qui s'est
révélé à la Guerre et qui décrit particulièremant bien les situations de combats
inhérentes à ce triste conflit.
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Henri Barbusse : Le feu, journal d'une escouade
Les tranchées, comme si vous y étiez...
C'est une histoire vraie, bouleversante et prenante, que l'on dévore comme si
l'on était aux côtés de tous ces "sacrifiés" de 14-18.
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Maurice Genevoix : Ceux de 14
Un récit de guerre bouleversant et terriblement humain.
Maurice Genevoix n'avait que 24 ans lorsqu'il prit le commandement d'une
compagnie au mois d'août 1914. Jour après jour, tandis que se tissaient des
relations faites d'entraide et de peur, il fit face à l'horreur des combats, des cadavres
mutilés, de l'inimaginable. Trois balles le blessèrent grièvement et mirent fin au
cauchemar.
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Pierre Miquel : Les poilus
Le poilu est le héros sacrifié au début de ce conflit. Dans cet ouvrage de
référence devenu un classique, Pierre Miquel nous en raconte l'inimaginable
tragédie.
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Pierre Miquel : Le vent mauvais de Salonique
Fiction très documentée sur l'armée d'Orient.
31 décembre 1915. L'expédition franco-britannique des Dardanelles s'est
achevée dans le sang. Du pont de l'Algérie, les rescapés de l'enfer découvrent
Salonique. Sitôt débarqués, ils sont emprisonnés dans un camp insalubre cerné de
barbelés et d'espions. Paul Raynal survit au nom d'un seul espoir : retrouver Carla,
l'infirmière rencontrée sur le port de Marseille. Emile Duguet infiltre les services de
renseignements ennemis. Chargé de nettoyer la région des terroristes à la solde des
Bulgares, Edmond Vigouroux parcourt les montagnes, accompagné d'Alexandra, la
jeune institutrice grecque dont il est épris....
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Pierre Miquel : Le guêpier macédonien
Janvier 1917. Il faut tenir à tout prix le front de Salonique, résister, barrer à
l'Allemagne l'accès aux routes maritimes vers Alexandrie, Suez et les Indes. Un
enjeu primordial pour les stratèges, une aberration pour les poilus d'Orient, toujours
sur la brèche, privés de tout, harassés par de vaines escarmouches, usés par la
maladie, harcelés par les Turcs et les Bulgares. En mer, les Allemands se font plus
menaçants. Carla échappe de peu au naufrage d'un bateau torpillé par un
sous-marin....
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Gisèle Bienne : La ferme de Navarin
Passionnée par Blaise Cendrars, l'auteure part en quête de la face peu
connue de l'engagé volontaire dans la Légion étrangère, qui fut amputé de la
main et du bras suite à une blessure par une balle de mitrailleuse sur le front de
Champagne, en 1915.
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William March : Compagnie k
Témoignage noir et violent - Première traduction en français de ce roman américain paru en
1933.
Pour la première fois, les hommes de la Compagnie K découvrent la guerre :
attaques de nuit, balles qui sifflent, obus qui explosent, ordres absurdes, grondement
de l'artillerie, tentation de déserter. Les cent treize soldats qui composent cette
compagnie prennent tour à tour la parole pour raconter leur guerre. L'un après
l'autre, ils décrivent près d'un an de combats, puis le retour au pays pour ceux qui
ont pu rentrer...
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Robert Graves : Adieu à tout cela
Pas de larmes, mais de l'humour, et souvent cruel.
L'auteur rédige ce récit pour se laver de la guerre et de ce que fut sa
jeunesse huppée à une époque que quatre ans d'horreurs ont à jamais repoussée
dans un autre âge...
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Jean Echenoz : 14
Jean Echenoz choisit d'évoquer le conflit de 1914-1918, au ras d'une
vie quotidienne que l'entrée en guerre interrompt et reconfigure. Le destin de
cinq hommes en guerre. Pour chacun, elle est une nouveauté, à laquelle il faut
s'adapter.
Il ne tombe pas dans l’effervescence, les digressions sentimentales, la leçon de
morale ou la thèse philosophique. Les faits, rien que des faits, leur
enchaînement...
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John Horne & Alan Kramer : 1914, les atrocités allemandes – la vérité sur les
crimes de guerre en France et en Belgique
D'août à octobre 1914, près de 6 500 civils belges et français ont été
tués.
Des recherches et un ouvrage réalisés avec une objectivité maximale
pour mettre en perspective les témoignages et la fragilité de leur fiabilité sur
les exactions réputées faites par les Allemands en 1914 et au cours du
premier conflit mondial.
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Pierre Chaine : mémoires d'un rat
Un témoignage différent sur la Grande Guerre
Plutôt que de se livrer à un témoignage brut, l'auteur choisit de
faire parler un rat vivant dans les tranchées comme médium de sa propre
pensée.
C'est pourquoi cet ouvrage se lit comme une petite fable, une historiette
écrite sur un ton léger, voire badin, mais qui mêlant anecdotes, saynètes et
réalisme des descriptions de la chose guerrière, fait surgir le plus souvent
avec une ironie mordante une critique de la Grande Guerre pour en
constituer un témoignage parfois plein de sarcasmes.
On retrouve donc un rat vivant sur le champ de bataille, profitant des
largesses que celui-ci offre au "peuple rat", mais qui, capturé par des soldats français en vue de
l'extermination des rats commandée par l'armée, se vit bientôt comme un rat-soldat, poilu lui aussi
puisque enrôlé à sa manière dans l'armée française.
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Frédéric Rousseau : la guerre censurée, une histoire des
combattants européens de 14-18
Un livre qui raconte justement la guerre de 14 et cela de façon non
censurée. La guerre vue et faite par le simple soldat. Le rejet du sentiment de
patriotisme par les poilus est mis en évidence et prouvé par l'auteur, ce qui
bafoue les idées préconçues. La vie au quotidien et un chapitre complet sur la
sexualité du soldat de 14. Un livre qui bouscule les idées reçues.
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Jean-Michel Steg : Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France - 22 août
1914
27 000 Français sont tués le 22 août 1914, le jour le plus sanglant de
l’histoire de France. C’est quatre fois plus qu’à Waterloo, autant que durant les
huit années de la guerre d’Algérie. Avant même la bataille de la Marne, Verdun
ou le Chemin des Dames. Où donc ces hommes ont-ils disparu ? Dans quelles
circonstances ?
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Hubert Mingarelli : Quatre soldats
C'est subtil et sur le fil de l'émotion.
Le tragique est peu visible en surface. Il est en dedans, discret, ce
qui n'enlève rien aux accents comiques de quelques situations. Il faut
bien vivre, en tout cas survivre. Même au bout de la nuit, dans les
instants de précarité, il s'agit toujours de rompre avec la solitude...
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Tardi – Verney : Putain de guerre ! 1914-1915-1916
Une BD sur la grande guerre
"Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long
moment... "
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Annette Becker : Les cicatrices rouges 14-18, France et
Belgique occupées
Ouvrage à lire par ceux qui veulent savoir comment a été vécu le calvaire
des civils pendant l'occupation allemande dans le Nord de la France et en
Belgique.
C’est à ces invasions, à ces occupations et à leur cortège d’exactions,
de déportations, de privations qu’Annette Becker consacre ce livre. Grâce aux
multiples journaux intimes écrits pendant les faits et utilisés ici pour la
première fois, aux dessins comme aux archives, elle rend perceptible ce que
fut le quotidien d’une guerre totale.
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Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918
Une fresque de 14-18 par un poilu qui l'a vécue.
En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans
son village, il est mobilisé et fera toute la guerre comme caporal.
Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De
retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de
guerre sur dix-neuf cahiers d'écolier.
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Jean Bernier : la percée, roman d'un fantassin, 1914-1915
L'un des meilleurs romans de guerre au point de vue de l'historien.
L'un des classiques de la littérature de témoignage sur la Première Guerre
mondiale. Jean Bernier a nourri ce roman de son expérience de fantassin. La Percée
est un roman capital pour sa vérité historique et sa valeur documentaire.
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Jean Giono : le grand troupeau
Un réquisitoire contre la guerre
L'homme rabaissé à l'état de bétail et ce troupeau, les dirigeants de la
France ont décidé de le conduire à l'abattoir. Un récit fait de simples clichés
comme les photographies d'un correspondant de guerre. Et ce qui est rare,
une magnifique description de la pénible condition des femmes laissées à
l'arrière.
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Maxence Van Der Meersch : invasion 14
La période 14-18 telle qu'elle fut ressentie par la population de la région lilloise
L' armée allemande s'installe dès l'automne 1914 dans le nord de la
France pour une occupation de quatre années. C'est la vie de la
population qui est décrite ici : femmes et enfants affamés sans nouvelles
de leurs maris et de leurs pères, riches et pauvres rapprochés dans une
commune souffrance, courage des uns, lâcheté des autres. L'occupant
aussi est parfois présenté sous un jour pitoyable. Vient ensuite la
libération, les plus adroits tirant le bénéfice de ces années de misère...
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Et bien d'autres encore.....
Au plaisir de vour voir au CDI, les documentalistes.