journal de bord

Transcription

journal de bord
LA CONVENTION
DAM/ENIM
L’ACCUEIL
TELEPHONIQUE
MALADIE SOUFFLE
SA PREMIERE BOUGIE
JOURNAL DE BORD
L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E S P A R T E N A I R E S D E L’ E N I M . J A N V I E R 2 0 1 4 . N °
ÉDITO
HORS
SERIE
À LA UNE
«
Notre
trajectoire
est la bonne »
E
n janvier 2013 démarrait la première
convention d’objectifs et de gestion de
l’Enim. Un an après, le bilan de ces douze
premiers mois est non seulement déjà d’actualité
mais également dense, comme ce numéro horssérie de Journal de bord en témoigne. Sans
vouloir être exhaustif dans les projets qui ont fait
avancer l’établissement depuis plus d’un an, il met
en lumière un travail réalisé par l’ensemble des
équipes. Qu’il s’agisse des équipes de production
ou celles des fonctions supports, beaucoup ont été
acteurs ou collaborateurs d’une des évolutions de
cette maison.
On retient rarement le chemin parcouru, mais on
évoque souvent le chemin qui reste à parcourir.
Pour ce premier bilan, il était important de
s’arrêter quelque instant et de regarder le trajet
réalisé. Journal de bord en trace quelques lignes
dans ce numéro pour partager des avancées qui
souvent restent dans l’ombre et qui, sitôt achevées,
sont oubliées.
L'Enim rajeunit,
Colbert aussi
S’améliorer sans cesse, tel est l’objectif poursuivi par l’Enim ces trois
dernières années, avec notamment la signature de la convention d’objectifs
et de gestion il y a un an. Un numéro hors-série ne suffit pas pour parler
des évolutions que vit l’établissement. Sans vouloir être exhaustives, ces
douze pages exceptionnelles le sont surtout par le nombre de projets
finalisés, en cours ou à venir dont elles se font l’écho.
Les pratiques de chacun changent, ne serait-ce que par le regard nouveau
porté sur cet établissement historique qui se modernise.
Une cure de jouvence qui dépoussière nos méthodes de travail... et Colbert,
fondateur de l’établissement en 1673, dont la volonté de protéger les
marins reste intacte aujourd’hui.
Notre trajectoire est la bonne, grâce à notre volonté
de pérenniser l’établissement et à notre conviction
que seule la qualité du service rendu aux marins,
aux armateurs et aux professionnels de santé nous
le permettra. L’exercice de la COG nous amène à
conjuguer qualité et efficience.
Si la trajectoire est bonne, l’essai n’est pas encore
marqué. Nous poursuivons nos efforts pour
améliorer la qualité de service et les relations
avec nos publics, y compris vous, nos partenaires
pour qui je sais que l’attention portée aux marins
est partagée.
Je terminerai en vous souhaitant une très belle
année 2014, pour vous et pour vos proches.
Philippe Illionnet
Directeur de l’Enim
www.enim.eu
JOURNAL DE BORD
À LA UNE
Première COG, premiers résultats
Entretien avec Philippe Illionnet
a direction a été la première à travailler sur la rédaction de la
COG, en lien avec les tutelles. Fer de lance de nos évolutions,
elle les a impulsées et les suit de près. Philippe Illionnet,
directeur de l’Enim, nous parle1 de ce premier bilan qui est aussi
le sien.
Journal de bord : L’ensemble des résultats de la première année
COG sera disponible en début d’année prochaine. Quelles évolutions
souhaitez-vous d’ores et déjà retenir ?
Philippe Illionnet : Je retiens le côté positif. Une majorité d’indicateurs
est au vert, comme nous pouvons le voir grâce au suivi réalisé par les
services. Pour cette première année, les objectifs semblent globalement atteints. Nous sommes sur la bonne trajectoire.
Je salue la collaboration efficace de l’agent comptable et de ses
équipes : sept instructions, sur les vingt-quatre signées en 20132, le
sont en co-signature avec Philippe Gauthier, notre agent comptable.
Cela montre notre volonté de travailler ensemble.
Enfin, l’investissement des agents de l’établissement s’est démontré dans leur participation active à faire des changements attendus
une réalité, notamment leur participation à la refonte des processus.
L’établissement se modernise grâce à eux et à leur capacité à remettre
en question nos fonctionnements. Ils sont les premiers à matérialiser
la qualité du service rendu auprès des assurés, des armateurs et des
professionnels de santé. Et je sais qu’ils y sont très attachés, tout
comme moi.
Que vous disent nos partenaires quand vous les rencontrez ?
Ils soulignent le chemin parcouru au regard de la situation de l’Enim.
Certains, comme la CNAMTS, la MARP (Mission d’appui aux régimes
partenaires) ou le CTI (Centre technique informatique), sont surpris que
nous ayons fait tant de chemin, ce dont les agents de l’établissement ne
se rendent pas toujours compte. Plus que la bonne tenue des indicateurs, ils constatent l’ouverture de l’établissement vers des partenaires
extérieurs divers : ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité
sociale), CMAF (Caisse maritime d’allocations familiales), l’UNRS
(Union nationale des régimes spéciaux), les autres régimes spéciaux.
Ils voient que nous sommes de plus en plus présents dans les réunions
inter-régimes. Nous avons, par exemple en 2013, participé aux travaux
préparatoires du répertoire de gestion des carrières unique (RGCU).
Notre présence active se concrétise, quand c’est nécessaire, par une
convention. Comme celle de notre partenariat avec la CPRPSNCF pour
le RIS électronique ou encore le partenariat « régime référent » avec
la Cavimac, la CNMSS et la CRPCEN pour travailler ensemble lors des
projets de mutualisation pour lesquels nous avons les mêmes intérêts.
Ces participations nous permettent de poursuivre notre ancrage dans
le monde de la protection sociale et de construire notre légitimité en
tant que régime spécial. Sans oublier, bien sûr, notre ancrage dans
le monde maritime que nous consolidons avec nos partenaires tels
que les comités des pêches ou Armateurs de France, grâce à notre
présence au Conseil supérieur des gens de mer et à l’organisation de
comités utilisateurs dédiés aux représentants de nos bénéficiaires et de
leurs employeurs.
Et nos tutelles ?
Notre changement de statut n’a fait que renforcer nos liens avec nos
tutelles interministérielles. Nous restons proches de la direction des
affaires maritimes de par notre histoire et aujourd’hui grâce à nos
publics communs et à notre convention. La direction de la sécurité
sociale apprend à nous connaître et à reconnaître nos compétences. Et
nous réalisons avec la direction du budget des points incontournables
au travers du suivi de la COG. Nous avons jusqu’à présent de bons
échos de chacune d’elles et nous poursuivons notre travail avec elles
dans de bonnes conditions d’entente et de collaboration.
Les services et les équipes ont avancé sur un certain nombre de projets, il reste toutefois des projets non aboutis à cette date. Lesquels
vous paraissent devoir retenir notre attention en 2014 ?
Des dossiers tels que « Penhir » (système d’information des pensions)
ou « Prestations Espèces », tout le monde en interne y pense. Ils n’ont
malheureusement pas pu aboutir en 2013 comme nous le souhaitions.
Il faut savoir rester modeste face à des contraintes que nous ne maîtrisons pas. Contraintes qui peuvent également naître de l’environnement
juridique de la protection sociale qui lui-même évolue régulièrement.
La loi de financement de la sécurité sociale ou encore la nouvelle
réforme des retraites nous amènent notamment à revoir des processus de notre système d’information pour répondre aux évolutions de la
réglementation.
Ainsi aux engagements de la COG viennent s’ajouter les engagements
naturels de notre établissement, ce qui nous a amené à initier beaucoup de projets et à les mettre en place dans des délais contraints. Il
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
La satisfaction des affiliés,
un objectif pour faire toujours mieux
Réalisée en septembre 2013 par téléphone, la deuxième
enquête satisfaction a livré ses résultats parmi lesquels
deux indicateurs importants peuvent être soulignés : la
satisfaction globale du service rendu et la satisfaction de
l’accueil téléphonique.
Une satisfaction en hausse de 6 points
La satisfaction concernant la qualité des services s’élève
à 97 %, contre 91 % lors de la précédente étude menée
en 2011. « Nous avons beaucoup évolué ces deux dernières
années, explique Bénédicte Loubaud, responsable de
la mission communication, déménagement du siège,
ouverture de nouveaux services, mise en place d’une nouvelle
organisation et de nouvelles missions… Avoir un tel résultat
prouve que nous avons su évoluer sans toucher à la qualité
des services rendus. Au contraire, c’est elle qui nous motive et
nous amène à intégrer une démarche qualité continue. »
faut confirmer les évolutions 2013 en 2014-2015. Cette partie n’est pas
la plus facile, mais nous avons pour nous une première année qui s’est
très bien passée.
Quelles actions majeures jalonneront 2014 ?
Elles sont nombreuses, là encore. Sans vouloir faire une liste à la Prévert, j’en citerai quelques-unes. J’identifie le Plan de reprise d’activité
comme un enjeu majeur en 2014 afin de sécuriser le paiement des
pensions et des prestations. Nous aurons également à travailler sur
une évolution de la CNAMTS qui nous fera changer de centre technique
informatique. Géré aujourd’hui par celui de Toulouse, nous passerons
en 2014 par celui de Sophia Antipolis. Pour nos publics externes, nous
devrons poursuivre nos efforts en communication. Après la réalisation
de notre nouvelle identité visuelle et la refonte de nos dépliants, 2014
sera l’année de la refonte du site internet www.enim.eu. Par ailleurs,
bien que nous n’ayons plus le rôle régalien, notre expertise juridique
nous permet de participer à la codification du droit des transports sur
notre champ de compétences, ce travail devant aboutir également en
2014. Sans oublier le renouvellement de notre convention avec la DAM.
Je serai attentif également non seulement aux conditions de travail des
agents mais également à l’accompagnement du changement, sujet
pour lequel j’ai demandé à notre chef du département des ressources
humaines de réaliser un travail spécifique auprès du management
opérationnel et intermédiaire.
Le récent renouvellement de mon mandat confirme que les orientations
engagées sont les bonnes et correspondent au souhait de l’État. Le
conseil d’administration, en accord également avec ces orientations,
m’a mandaté pour qu’elles soient poursuivies.
1
2
Entretien réalisé le 5 décembre 2013
A fin novembre 2013
+9 points pour la satisfaction de l’accueil téléphonique
Autre indicateur significatif pour l’Enim : celui du contact
téléphonique. « Nos affiliés sont satisfaits à 86 % de la qualité
de l’accueil téléphonique, commente Bénédicte Loubaud.
Ils l’étaient à 77 % en 2011. Cette progression souligne les
bénéfices de la mise en place de l’accueil téléphonique unique
pour la maladie. »
Avec ces indicateurs au beau fixe, l’Enim n’a pas l’intention
de se reposer sur ses lauriers. Au contraire, partant de
cette enquête, l’établissement définit actuellement son plan
d’actions. « Les attentes exprimées vont nous permettent
de mettre l’accent sur des actions déjà identifiées, voire d’en
engager de nouvelles », commente Bénédicte Loubaud.
Des actions à engager
Développer la dématérialisation d’informations ou de
services auprès des publics connectés est l’une des priorités
de l’Enim qui se traduira notamment par la mise en ligne
d’un nouveau site internet à l’automne 2014.
« Le baromètre 2013 nous a permis également de constater
une méconnaissance du dispositif d’information retraite déjà
mis en place pour nos assurés, ajoute la responsable de la
mission communication. Il va donc s’agir de communiquer plus
largement sur ce dispositif. » Les armateurs, eux, souhaitent
que l’Enim soit un interlocuteur plus attentif et efficace face
à leurs préoccupations d’employeurs soumis à un cadre
réglementaire souvent complexe à comprendre et à mettre
en œuvre.
JOURNAL DE BORD
CÔTÉ ETABLISSEMENT
La convention DAM / Enim
réalisé des audits « tabouret », c’est
à dire en observation sur place et en
direct. Nous avons ensuite à chaque
fois fait un debriefing de ce qui
avait été dit sur le terrain. J’ai aussi
rencontré les assistants sociaux du
Service social maritime (SSM) afin
d’identifier leur place réelle dans la
mise en œuvre de l’action sociale
de l’Etablissement, et leur niveau
de collaboration avec les services
de l’Etat.
Anne Morellet, en mission
à la DML de La Rochelle
yant exercé plusieurs fonctions au sein des affaires
maritimes depuis 1984, Anne Morellet a rejoint l’Enim
en 2003 en tant que Chef du centre des prestations
maladie de Saint-Malo. Depuis mai 2013, elle est affectée à
la Direction de l’Enim, en tant que chargée de mission. Sa
première mission porte sur la convention entre la Direction
des affaires maritimes (DAM) et l’Enim.
Journal de bord : Pouvez-vous
nous présenter cette mission ?
Anne Morellet : Le décret du 30
août 2010 qui a fait de l’Enim un
établissement public administratif (EPA) prévoit la signature
d’une convention entre la DAM et
l’Enim. La convention du 21 octobre 2010 a repris et détaillée les
missions et tâches qu’historiquement les services déconcentrés
de la DAM réalisaient pour l’Enim.
Depuis la signature de cette
convention, la DAM et l’Enim ont
connu d’importants changements
structurels et réglementaires, et
la convention n’a pas été revue
au regard de ces changements,
ni quantitativement, ni qualitativement. Ainsi, le principe d’une
mission commune DAM/Enim a
été arrêté de manière à analyser
la manière dont cette convention
est appliquée et d’en revoir son
périmètre si nécessaire.
Comment cela se passe
concrètement ?
Ce travail est conduit en commun
avec le bureau de la Sécurité
sociale de la DAM et la mission
d’accompagnement de la performance. Il s’est appuyé sur la mise
en place d’un questionnaire relatif
à plusieurs macro processus :
l’information générale, l’affiliation,
l’action sociale, les pensions de
retraite et d’invalidité, les règles
de taxation et déclaration, la déclaration d’événements survenus
dans le cadre de l’activité salariée
des marins, et les missions réalisées par l’Enim pour le compte de
l’Etat et la formation des agents
de la DAM. En parallèle et en
accord avec la DAM, nous avons
fait le choix d’aller à la rencontre
de sept Délégations mer et littoral
(DML), celles du Morbihan, d’Ille
et Vilaine, de l’Hérault, de la
Manche, du Pas-de-Calais, de la
Charente-Maritime, des Bouchesdu-Rhône et d’une Direction de la
mer en Martinique. Nous avons
donc rencontré les cadres de ces
différents services pour leur présenter cette mission et recueillir
leurs avis. Puis nous avons
échangé avec les agents de terrain pour qu’ils nous présentent
leur manière de travailler et leurs
souhaits d’amélioration. Lorsque
cela a été possible, nous avons
Après cette mission terrain, quelle
est la prochaine étape ?
Le questionnaire, qui devait
initialement être remis aux DML
rencontrées a été diffusé à l’ensemble du réseau. A ce jour, nous
avons un taux de réponse de 54 %.
A partir de la synthèse des résultats et des missions effectuées, je
prépare un rapport comprenant
des propositions qui sera dans un
premier temps présenté en interne
avant d’être retravaillé avec les
membres de la mission et formalisé.
L’objectif final est d’actualiser
la convention, d’y insérer des indicateurs, des objectifs pour la rendre
plus opérationnelle, de redéfinir la
position de l’Enim dans les services
déconcentrés, les moyens à mettre
en œuvre, la formation des agents,
l’intégration des évolutions réglementaires, etc. Il s’agit également
d’y insérer des objectifs et des indicateurs de suivi. Ce travail s’inscrit
dans la démarche de l’établissement fixée par la COG.
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
Des dispositifs pour
mieux préparer sa retraite
Depuis la loi de 2003 facilitant le droit à
l’information retraite des assurés, l’Enim
multiplie les dispositifs pour tenir ses marins
informés. Dès 2007, l’établissement public a
envoyé des relevés individuels de situation (RIS)
à ses affiliés âgés de 35 ans pour leur indiquer
la liste des régimes auxquels ils ont cotisés,
leurs rémunérations, la durée de cotisation
et les événements particuliers ayant émaillés
leur carrière. Envoyés automatiquement tous
les cinq ans, ces RIS peuvent désormais être
envoyés sous forme électronique sur simple
demande1. Une fois identifié, le marin reçoit
son relevé dans le quart d’heure. Quand on sait
que certaines carrières de marin s’étalent sur
75 pages, les questions ne tardent pas à venir.
Pour y répondre, l’Enim a mis en place l’entretien
individuel retraite (EIR) depuis le 1er janvier 2013.
Destiné aux marins à partir de 45 ans, il doit être
demandé par l’affilié2. L’entretien a lieu dans les
deux mois suivant la demande. Généralement
d’une durée d’une heure, il peut se dérouler
soit physiquement dans les bureaux de l’Enim à
Paimpol, soit par téléphone.
Initialement prévu pour permettre aux marins
d’envisager une seconde carrière, l’EIR sert dans
la majorité des cas à optimiser les parcours.
Combien vais-je toucher ? Mes périodes
de chômage sont-elles prises en compte ?
Comment puis-je racheter mes périodes non
cotisées sont parmi les questions les plus
fréquentes. L’Enim est en capacité de faire
de nombreuses simulations pour valider une
catégorie ou une annuité supérieure, et d’étudier
les profils au cas par cas si le marin envisage
de poursuivre son activité ou d’opter pour une
nouvelle carrière à terre.
Une dernière étape a été lancée depuis cinq ans :
l’estimation indicative globale (EIG). Accessible
dès 55 ans, cette estimation est un RIS avec
des chiffres détaillés. Un tableau reprend les
montants annuels que le marin va percevoir,
régime par régime, avec des projections pour les
années à venir.
À l’Enim, l’équipe chargée des pensions est
formelle : « Plus on s’y prend tôt, moins c’est
difficile de remettre la main sur des papiers
perdus ou de faire la chasse aux périodes
oubliées. »
1
Sur le portail de l’Enim : www.enim.eu
2
Contact par mail à [email protected] ou par téléphone au
02 96 55 32 28.
L’Enim affirme son rôle d’organisme de protection sociale
Parmi les axes d’amélioration inscrits dans la COG figure l’affirmation du positionnement de l’Enim
comme acteur de la protection sociale. Pour atteindre cet objectif, plusieurs agents de services
différents ont intégré les instances inter-régimes. Exemple avec le témoignage de Julien Duhaud,
contrôleur de gestion à la mission d’accompagnement de la performance.
« Je suis référent Enim pour le groupe benchmark de la direction de la sécurité
sociale (DSS). Créé il y a dix ans, ce groupe réuni des représentants de chaque
régime social et a pour objectif de comparer leur performance sur l’ensemble des
processus : production, branche maladie, retraite, recouvrement, développement
durable… Nous avons pour cela un catalogue d’indicateurs que je calcule pour
l’Enim en collaboration avec les autres services. En plus de travailler sur ces
chiffres, trois zooms sont choisis par le groupe chaque année. En 2013, il s’agissait
de la dématérialisation, de la gestion paye et de l’éditique. Nous avons ainsi
répondu à des questionnaires sur ces thématiques. Nous nous réunissons régulièrement pour discuter
de ces résultats, et au-delà de la performance, cela permet d’échanger les bonnes pratiques avec des
personnes qui font le même métier que nous. Ce n’est pas placé sous le signe de la concurrence, cela
permet de faire connaître l’Enim, et de renforcer notre positionnement d’acteur de la protection sociale,
ce qui est l’un des enjeux fort de la COG. »
www.enim.eu
Lutte contre
la fraude :
premiers résultats
Dix mois après sa mise en place, la
mission de lutte contre la fraude,
fautes et abus (MLF) affiche ses
premiers résultats. Parmi les plus
marquants figure la mise en place
d’un processus interne de traitement des cas de suspicion de fraude
tendant à favoriser la remontée des
informations. Ainsi, la coopération
des services de l’établissement
a notamment permis d’exploiter
plus de 49 signalements de cas de
suspicion de fraude et d’engager
deux procédures pénales. En outre,
l’élaboration d’un plan de contrôle
contentieux 2013 a contribué à
mettre en œuvre les premiers
programmes de contrôle en matière
d’assurance maladie. Enfin, la
mission s’est employée à développer
le réseau partenarial de l’établissement en participant, entre autres,
aux instances de coopérations
locales de lutte anti-fraude de la
Charente-Maritime et d’Ille-et-Vilaine ainsi que sa participation à la
convention inter-organismes de la
Région Bretagne.
Pour l’année 2014, l’équipe de la
MLF poursuivra les démarches de
structuration et d’organisation de
l’activité au service de l’établissement. Cette année permettra
notamment d’approfondir et de
professionnaliser l’activité liée à la
lutte contre la fraude. Par ailleurs,
la MLF poursuivra l’élargissement
du réseau partenarial de l’établissement auprès des organismes de
sécurité sociale et des Délégations
mer et littoral. Enfin, la mise en
œuvre des sanctions administratives
constitue un des nombreux objectifs
que la mission s’est fixée au titre de
l’année 2014.
JOURNAL DE BORD
CÔTÉ ETABLISSEMENT
Qualité comptable :
régularité, sincérité, fidélité
arler de qualité comptable, c’est garantir la fiabilité des données et des résultats comptables. Lorsqu’il s’agit
de gérer un budget de 1,6 milliard d’euros, l’exigence qualité est requise. Surtout lorsqu’il s’agit de deniers
publics. Ainsi cet objectif conduit naturellement à développer de nouvelles synergie en s’appuyant sur un
partenariat renforcé ordonnateur et comptable dans la tenue de la comptabilité, tantôt conjointement tantôt de manière
indépendante.
L’agence comptable de l’Enim, un service
de quarante-cinq personnes réparti sur
nos quatre sites, traite l’intégralité de nos
dépenses et de nos recettes. En cela, elle
s’inscrit comme maillon à part entière de la
chaîne de production. Le renforcement de la
qualité comptable passe ainsi non seulement
par un plan d’actions qui intègre son champ
propre mais également une majorité des projets de l’ordonnateur.
De la gestion budgétaire à la comptabilité :
la nécessaire traçabilité
Les évolutions pour ces douze derniers mois
ont notamment « porté sur la traçabilité des
opérations », comme nous l’explique Nora
Talha, fondée de pouvoir. « Par exemple, les
créances estimées suite à des recours contre
tiers, près de six cents dossiers gérés par le
département du contentieux, n’étaient pas
tracées dans notre comptabilité. Elles apparaissaient uniquement lorsque nous récupérions les
sommes. Il a fallu que tous les dossiers portant
des provisions de créance soient intégrés dans
nos comptes pour être lisibles. »
Autre exercice : le reclassement des dépenses dans les bons comptes d’imputation.
Réalisé, par exemple, par la sous-direction
des systèmes d’information (SDSI) avec le
département du budget, il s’agissait de mieux
structurer les imputations. « Il existe ce qu’on
appelle un plan comptable, détaille Nora Talha,
qui définit les règles que nous devons
appliquer ainsi qu’une nomenclature numérotée
par nature d’opération. L’action a donc consisté
à harmoniser les opérations de l’établissement
en conformité avec ce plan. Cela a représenté un
travail de réimputations fastidieux mais
nécessaire puisqu’aujourd’hui nous avons atteint
la conformité attendue des opérations SDSI. »
du contrôle interne comptable et financier, il a
Méthode et fiabilité
Dans une logique de qualité des comptes,
particulièrement dans le cadre du déploiement
de renforcer la qualité comptable de l’établis-
COMPTES DE BILAN
également été mis en œuvre une procédure
de réconciliation comptable avec nos principaux partenaires afin de garantir la réciprocité
des opérations financières. « Nous avons avec
la CNAMTS des flux de dépenses et de recettes
et avec l’ACOSS des flux de recettes, poursuit
Nora Talha. Les opérations inscrites dans nos
comptes se doivent d’être identiques avec ces
organismes ». L’agence comptable a donc
consolidé cette symétrie d’écritures pour les
comptes 2013. Cela a permis par ailleurs de
faire un point sur les bonnes imputations et a
participé au reclassement des dépenses dans
les bons comptes.
Ainsi tout est lié et chaque action permettant
sement permet également d’en renforcer la
gestion financière.
COMPTES DE GESTION
COMPTES
SPECIAUX
CLASSE 8
(COMPTES DE RESULTATS)
CLASSE 1
CLASSE 2
CLASSE 3
CLASSE 4
CLASSE 5
CLASSE 6
CLASSE 7
Comptes de
capitaux
(capitaux
propres,
autres fonds
propres,
emprunts et
dettes
assimilées)
Comptes
d’immobilisations
Comptes de
sotcks et en
cours
Comptes
de tiers
Comptes
financiers
Comptes de
charges
Comptes de
produits
a mission communication a montré et valorisé les évolutions réalisées par les autres services. Elle a également
elle-même participé activement, dans le cadre défini de ses missions, au positionnement de l’établissement en tant
qu’acteur de la protection sociale maritime. Enfin, elle a contribué à l’efficience globale par l’optimisation de ses
ressources et de ses moyens. Arrêt sur image des projets et des supports qui ont été créés ou qui ont évolué ses dix-huit
derniers mois, sans exhaustivité.
Une croissance
à deux chiffres
Ce qui n’existait pas (ou plus)
Les comités utilisateurs
Journal de Bord
RENTRÉE SCOLAIRE :
L’ENIM INFORME
SES ETUDIANTS
L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E S P A R T E N A I R E S D E L’ E N I M . O C T O B R E 2 0 1 3 . N °
ÉDITO
Etude & Enquête
LA PAROLE À
NOS PARTENAIRES
L’IMP
JOURNAL DE BORD
La rentrée
s'annonce intense
pour l'Enim »
A
près la période estivale, la rentrée s’annonce
intense pour l’Enim. Ce numéro de Journal
de bord est l’occasion de faire le point sur
nos projets informatiques, projets dont la technicité
mobilise bien sûr nos équipes informatiques, mais dont
l’ampleur concerne l’ensemble de l’établissement.
Parmi les projets prioritaires, le projet SEPA, qui vous
est présenté dans « Côté établissement ». Celui-ci
doit être mené d’ici février 2014 afin de respecter les
délais imposés par la Commission européenne.
Pour les partenaires de l’Enim qui sont en contact
direct avec les assurés, vous retrouverez dans « Côté
métier » les services proposés par leur régime social.
A l’occasion de cette rentrée 2013-2014, les étudiants
de l’ENSM sont à l’honneur et ont reçu un nouveau
guide de la protection sociale, réalisé en partenariat
avec la Cmaf et le SSM. A retrouver également : le
bilan de santé pris en charge par l’Enim tous les cinq
ans pour l’ensemble de nos assurés maladie.
Un site internet avec un nouveau service en ligne, le RIS-e, une actualisation régulière et des alertes courriels
aux partenaires et aux représentants
de nos bénéficiaires et de leurs
employeurs et c’est
Satisfaction concernant
4
À LA UNE
«
Zoom sur
les projets
informatiques
L’équipe de la sous-direction des systèmes d’information compte
environ 90 projets. Parmi eux, six projets ont été définis comme
prioritaires par la Direction.
Journal de bord revient sur ces projets en quelques mots.
Suite page 2 >
Comme vous le savez, l’Enim a signé en début
d’année sa convention d’objectifs et de gestion
avec ses ministres de tutelle. Pour mener à bien
la modernisation impliquée par cet engagement,
l’Enim s’est doté d’une nouvelle mission, la MAP
(Mission d’Accompagnement de la Performance). Une
équipe à découvrir dans la rubrique « Mieux nous
connaître ».
Enfin, rencontre avec Yvon Le Roy, Directeur de
l’Institut maritime de prévention (IMP), organisme
partenaire de notre établissement qui œuvre pour la
prévention des risques de nos marins.
Bonne lecture.
Philippe Illionnet
Directeur de l’Enim
www.enim.eu
La régularité et
ponctualité du
paiement de la
pension
98%
La gestion et suivi
du dossier
96%
+35% de visiteurs pour 2013.
Mais aussi, en communication interne : un journal dédié aux agents, un trombinoscope, les annonces des
mouvements de personnels (arrivée, départs, mobilités...) le livret d’accueil, les assistantes de proximité RH/
Communication...
marin en intégrant l’ENSM.
à l’Enim, le régime
devez vous affilier
votre carrière.
Dès maintenant, vous
à vos côtés pendant toute
social des marins. Il sera
études et tout au
pendant la durée de vos
d’allocations
A vos côtés également
de marin: la Caisse maritime
long de votre carrière
social maritime.
familiales et le Service
guide…
le
suivez
Pour tout comprendre,
Vous avez choisi de devenir
M.
ant l’ENS
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, le régim re.
ir marin
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er à l’Enimvotre carriè
choisi
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penda
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Dès maint marins. Il
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social
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la Caiss
également de marin:
ime.
A vos côtés carrière social marit
votre
e
long de
…
et le Servic
le guide
familiales
suivez
e,
comprendr
Pour tout
Vous avez
Un numéro
Guide 2013
La protection sociale
d’un élève de
l’enseignement
maritime du second
degré
au centre de Lorient :
maladie 2 de Lorient
enim centre des prestations
33 boulevard Cosmao-Dumanoir
56327 Lorient
[email protected]
> Si vous êtes rattaché(e)
vous êtes rattaché(e),
Pour savoir à quel centre
www.enim.eu
rendez-vous sur le site
Mutuellee
Assuranc
414 agents au
marins
9 000
armateurs
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> Pour la
je peux souscri re
de mes frais,me complémentai
à un organis mutuelle).
ou
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2013 – Imprimé
sur papier
certifié PEFC
100% 10-31-1240
Vitale
*
ne
métropolitai
:
L’Enim k
30 000
actifs
service de :
www.enim.eu
protection
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courriers
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en France
120 000
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pensionné
95 000
assurés
maladie
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» représente un
« mètre linéaire
archivistique, un à côte. Avec le déménagement
Dans le langage
disposés côte
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à
à
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du siège de Paris au Centre des pensions et des
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de tri, mais surtout
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un long travail
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Paimpol et 280
des documents.
services
utilité pour les
d’identification
déterminer son
de
public,
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L’Enim étant un
impose certaines
le code du Patrimoine
la gestion
ce qui concerne
à
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effet, pour procéder
des archives. En
publiques,
à Paris
à l’ancien siège
la destruction d’archives un bordereau
établir
il faut au préalable
la nature des
d’élimination stipulantsoumettre au visa
le
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dossiers et ensuite
publiques
déménagés et
de la mission archives qui assure
tutelles,
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le contrôle scientifique
de l’Etablissement.
sur les archives
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au Centre des
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(CPA)
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14 - ENIM - RAPPoRt D’ACtIvIté
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Pour mener à bien
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de traiter les documents. à conserver,
concerne les documentsqui a été mis
Paimpol
c’est le CPA de
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à contribution,
et
la conservation
la centralisation,
des archives de
la communication
l’Etablissement.
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pour leur
pour une gestion
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a
une Mission archives
du traitement des
l’Etablissement
Conscient de l’importance
la création
leur valeur patrimoniale,
d’archivage avec
mais aussi pour
d’une politique
valeur juridique
la mise en place
également entrepris professionnalisée.
d’une Mission archives
linéaires
278 mètres
éliminés et
ENSM
pour la cheque j’ai indiqué au format
que le format
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y réfléchir
avoir discuté
ce que
, j’aurais dû
d’adapter
compte, après
pour ce changement
Je me rends grand… Serait-il possible
? Désolée
mise est trop
rabat intérieur)
(rainuré +
450 x 320
plus avant.
Totem
ENIM Etudiants.indd
24/07/13
17:01
1
2012
2012
des contributions de Saint-Malo,
sur le site
le calcul et le recouvrement
marins. Présent
L’Enim assure
cette mission
régime social des et armateurs est au cœur de
importante
pour financer le
des marins
2012 est une année son
de
euros) L’année
le centre de cotisations
de modernisation
pour 145 190 356
(46 779 titres émis qui a mené un important projet
pour cette structure processus métier.
de ses
organisation et
ILS NOuS EN PARLENT…
Entretien avec
Catherine Cholet
du
sur la conduite
changement menée
au CCMA en 2012
organisation
Construire une
en clarifiant
lisible et stable
optimisant la
les rôles et en
tâches : telle
répartition des
du projet initié
était l’ambition
et qui porte
à l’automne 2011
fruits. Catherine
aujourd’hui ses
du Centre
Cholet, responsablemarins et
des
des cotisations
en explique le
armateurs nous
et les axes
contexte, les enjeux
stratégiques.
dans quel contexte
?
s’est-il déroulé
ce projet
les
devions anticiper
Tout d’abord, nous de plusieurs agents
départs en retraite
longue date, et ainsi Enim
« enimiens » de
d’expertises
assurer la transmission
sur un métier très
à de jeunes recrues
nous avions un
spécifique. Par ailleurs, trop segmentée,
problème d’organisation
les agents ne pouvaient
et dans laquelle
leurs compétences.
exprimer pleinement
informatiques étaient
Enfin, nos outils
au regard des besoins.
devenus insuffisants
qu’un
éléments, ainsi
L’ensemble de ces amené à conduire ce
ont
audit social, nous
projet de réorganisation.
Que s’est-il passé
concrètement ?
en la
notre organisation tâches
Nous avons revu
pôles assurent les
simplifiant : deux service spécifique est
un
de production, et
des projets
s’est
en charge de la communication,
Cette réorganisation
et de la formation. redéfinition précise
accompagnée d’unepermis de clarifier les
a
des postes ce qui
Nous avons également
rôles de chacun. de nos process, démarche
en
entrepris l’écriture
associés les agents
à laquelle ont été
en œuvre. Le rôle
charge de les mettreégalement renforcé
des managers s’est d’entretiens de suivi
place
réunions
avec la mise en
deux mois, et des de
d’activité tous les
(hebdomadaires
de service régulières des managers et
direction, mensuelles
chaque trimestre).
experts et plénière
Ce que fait l’Enim pour ses assurés
→ assure la prise en charge des soins
en cas
de maladie, accident du travail, invalidité.
→ calcule et gère le versement de la
retraite.
→ assure le calcul et le recouvrement
aujourd’hui ?
Quels sont les résultats création de
des
contributions et cotisations sociales
pour
financer le régime.
et la
été
Les actions de tutorat
transverses ont
la
groupes de travail
actions favorisent
constituées. Ces
avec les autres
coopération en interne, du siège et par
centres et les services
de la production
conséquent l’amélioration
que qualitative.
tant quantitative
de tableaux de bord
ils
Celle-ci s’accompagne
lisibles par tous,
plus clairs et plus
inscrits dans
complètent les indicateurs
et de gestion. En
la convention d’objectifsde chaque service, il
plus de suivre l’activité
de partage de l’information
s’agit d’un outil
et avec la hiérarchie.
au sein des équipes
lancé plusieurs
Nous avons également technologique en
des
projets de modernisation
la sous-direction la
collaboration avec
exemple
par
systèmes d’informations, trimestriel
décompte
mise en œuvre du va être complétée par un
automatisé en 2009 permettant de réaliser
applicatif performant
des titres rectificatifs.
rapport
d’activité
ENIM - RAPPoRt
D’ACtIvIté 2012
-
15
→ prévoit et met en oeuvre des actions
sanitaire et sociale.
→ mène des campagnes de prévention
risques professionnels maritimes.
Le régime social
des marins
De l’enim,
Des marins
le régime social
des
414 agents au service des marins
30 000 marins actifs
9 000 armateurs
120 000 pensionnés
95 000 assurés maladie
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15:09
Guide élève enseignement maritime du second degré 2013 - Protection sociale Enim, CMAF et SSM
ENIM-3 volets
NT
DéMéNAGEME
ET ARChIVAGE
ChIFFRES
DéMéNAGEMENT
02/10/13
15:52
2
:
ChANGEMENT
CONDuITE Du
CENTRE DES
L’ExEMPLE Du
COTISATIONS
et cotisations sociales
temps fort 2012
> Je le déclare à l’Enim.
> Je le signale aux médecins
qui me soignent.
régime social
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Plus d’informt
d’un acciden
causé par un tiers
L’enim k 400 agents au
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pensionnés
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Plus d’informations sur
poste fixe
– Octobre
papier provenant de forêts
des encres végétales, sur
– Juin 2013 – imprimé avec
[email protected]
Mission communication
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17/09/08
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64 84 41
Fax : 02 97
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Mission communication
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82 98 83
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Pour mieux
sites internet
visitez nos
vos contacts
L’Enim vous souhaite une excellente année 2014.
ENIM plaquette étudiante8p.indd 2
e
Vous inscrir
1
Au XVIIe siècle, Colbert crée les prémices
de la protection sociale maritime.
Au XXIe siècle, l’Enim évolue
pour être aux côtés des marins de demain.
- © Enim,
Cette cotisation est annuelle,
obligatoire et forfaitaire.
Elle vous ouvre les droits à une couverture
sociale et vous protège en cas de : maladie,
accident, maternité, ou invalidité.
Votre couverture sociale peut aussi protéger
vos ayants droits (conjoints, concubins,
pacsés, enfants…).
Après avoir envoyé votre dossier d’affiliation,
vous recevrez un « titre de perception »
à votre domicile qui portera le montant de la
cotisation pour l’année 2013/2014. Vous devrez
être attentif à la régler avant la date limite
qui vous sera indiquée. (Pour information,
la cotisation 2013/2014 se monte à 211 €).
Votre affiliation sera alors effective et vous
recevrez une « attestation de droits ».
Elle est à conserver précieusement.
- Juillet 2013
Acquitter
votre cotisation
gérées durablement
2
de forêts
5
moments clés
de votre affiliation
à l’Enim
Guide de l’étudiant
Pour être protégé, vous devez constituer un
dossier d’affiliation. Vous trouverez tous les
documents utiles en annexe de ce dossier.
Toutes les pièces du dossier doivent être
retournées avant le 6 octobre à la délégation
mer et littoral ( DML ) dont vous dépendez
(voir annexe).
provenant
Les
Carte de voeux
Vous inscrire
L’Enim est votre régime de protection
sociale obligatoire.
sur papier
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encres végétales,
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www.enim.eu
Une communication qui fait le lien
Vitale
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Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
1
17/06/13 11:19
jesuisassur
Refonte du site internet
En 2014, la mission communication va piloter la refonte du site internet
de l’Enim. Elle s’inscrit dans la stratégie de l’établissement : amélioration de la qualité de service aux assurés, positionnement des
bénéficiaires au centre de son dispositif de communication, et mise en
place d’une relation « régime/bénéficiaires » efficace, de confiance et
de proximité. Le nouveau site sera donc réalisé de manière à mettre à
disposition des assurés internautes des informations adaptées à leur
besoin d’informations. Il s’agira également de faciliter leurs démarches
en leur proposant un certain nombre de formulaires téléchargeables ou
en ligne. Enfin, il leur permettra d’accéder, en fonction des développements des systèmes d’informations, à des informations et des services
personnalisés dans un espace sécurisé. Le prochain www.enim.eu bénéficiera des dernières technologies disponibles et évolutives. Le projet
démarre en janvier 2014 pour une mise en ligne à l’automne 2014.
JOURNAL DE BORD
COTE METIER
Le pôle solidarité
et prévention en action
epuis sa création officielle
le 1er juillet 2012, le pôle
solidarité et prévention
(PSP) s’est progressivement
organisé et installé au cours de
l’année 2013 et est aujourd’hui
en ordre de marche pour
réaliser l’ensemble de ses
missions.
Le PSP centralise dorénavant le
suivi des aides liées à la maladie, la
maternité et la vieillesse, fonction
auparavant répartie entre le siège
parisien et l’ancien service « UGIS ».
A cette mission majoritaire s’ajoutent
la gestion et le suivi des partenariats
avec l’Institut maritime de prévention, le Service social maritime,
l’Association pour la gestion des
institutions sociales maritimes, et
le centre de consultation médical
marItime et la Caisse maritime
d’allocations familiales. Vient ensuite
la gestion de certaines prestations
légales telles que les pertes d’effets
en mer et les dossiers de tutelles
des majeurs protégés.
Chiffres
:
7,5 millions €
Budget total de l’action sociale
dont
3,7 millions €
consacrées à l’action sociale
vieillesse
1,3 millions €
aux aides sociales liées à la
maladie, la maternité
et l’invalidité.
Regroupement
de la gestion
des dossiers
CMU-C et ACS
L’équipe du PSP est placée sous la responsabilité de Marc Hentgen.
De gauche à droite : Cécile Niot, Laëtitia Pronesti, Lucette Debruyne,
Véronique Lollichon, Aline Tortay, Nathalie Le Masson-Carré.
Pour mener à bien ces missions,
le pôle est composé de cinq
agents dont quatre chargés de la
gestion des dossiers individuels
et un agent chargé des dossiers
de prévention, l’ensemble étant
piloté par Véronique Lollichon.
Une volonté de simplification
L’année 2013 a été une année
charnière pour le pôle, marquée
par la création notamment d’un
règlement intérieur d’action
sociale en collaboration avec
la sous-direction des affaires
juridiques. Celui-ci, présenté
au conseil d’administration du
28 novembre 2013, va fixer les
conditions d’octroi des aides. Ce
travail s’inscrit dans une volonté
de simplification. Dans ce cadre,
les process seront revus afin de
faciliter les circuits.
Avec la mise en application de ces
réflexions, l’année 2014 est donc
une nouvelle année riche pour
le PSP. Il s’agira aussi de développer les actions de prévention,
de mieux définir la politique de
l’Enim en matière de subvention
aux EPHAD (Etablissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes), et de revoir l’outil
informatique « Ugis » afin de
pouvoir lancer des requêtes qui
permettront de mieux connaitre
la population.
Répondre au mieux aux attentes
de nos populations
A plus long terme sera menée
une rénovation de l’offre d’action
sociale avec une réflexion sur
le choix des aides, la révision
des plafonds, etc., de manière à
pouvoir répondre au mieux aux
attentes de nos populations.
En effet, l’Enim est l’organisme
décideur de l’offre extra légale
qu’il propose aux marins.
Depuis le 1er octobre, les
dossiers de couverture maladie
universelle complémentaire
(CMU-C) et d’aide à l’acquisition
d’une complémentaire santé
(ACS) sont centralisés par le
centre des prestations maladie
de Lorient. Les dossiers sont
regroupés au sein des services
communs qui en assureront leur
gestion.
En moyenne en 2013, 58
dossiers étaient gérés
mensuellement par le CPM 1
et 134 par le CPM 2 soit
respectivement 30% et 70 %.
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
L'accueil téléphonique maladie
souffle sa première bougie
P
rojet phare de la modernisation de l’Enim, la plate-forme de services, qui a élu domicile sur le site de Saint-Malo
le 15 octobre 2012, a fêté cette année son premier anniversaire. L’équipe montre pour cet anniversaire de très bons
résultats au-delà des objectifs prévus, puisque le taux de décroché est globalement supérieur à 90%. Ils nous en
parlent...
Mickaël Renou
Téléconseiller
« Concrètement, lorsque
quelqu’un nous appelle,
nous devons l’identifier avec
son numéro de sécurité
sociale, vérifier la mise à jour du dossier, si ses
droits sont ouverts, s’il a un médecin traitant
déclaré, puis nous l’écoutons, voyons en quoi
nous pouvons l’aider. Dans un cas complexe,
nous demandons aux services experts de
répondre à l’assuré. Ils y répondent sous
48h/72h. Parmi les thèmes récurrents : les
demandes d’attestation de droit, les questions
sur les arrêts de travail, les accidents du travail
et le versement d’indemnités journalières,
le suivi des remboursements, la réédition de
décomptes pour les mutuelles. Nous avons
aussi beaucoup d’appels des professionnels
de santé sur les rejets de facture. Je travaillais
auparavant pour PSA et quand j’ai appris
qu’une plate-forme se lançait, j’ai postulé.
C’était un tout nouveau métier pour moi.
Au début cela pouvait paraitre assez effrayant
car je n’avais pas d’expérience en télé services.
Mais je me suis rendu compte que c’est
vraiment en prenant les appels qu’on apprend.
Aujourd’hui je me sens très à l’aise et efficace
dans le service apporté aux assurés. J’ai
l’impression d’être utile à l’Enim: en tant que
« porte d’entrée », nous avons une vision de
ce qui peut aller ou pas. Et les assurés sont
généralement sympathiques au téléphone. »
Sophie Coeuru
Téléconseillère
« Je suis à l’Enim
depuis 2003. Après
avoir travaillé sur la
partie « cotisations », je
souhaitais rejoindre la
branche maladie et j’ai
profité du lancement de la PFS pour le faire.
Nous avons eu au début une formation de
deux mois. Lors du lancement, nous avons eu
beaucoup d’appels, le service était débordé. Par
la suite les choses se sont mises en place, et
après un an je considère que c’est une bonne
expérience. Les assurés ont un bon ressenti
puisqu’ils ont une réponse dans les 48h et
savent que leur dossier est suivi. Chaque appel
ou chaque intervention sur leur dossier est
dorénavant tracé, et le suivi va plus vite. Pour
moi, la plate-forme est une bonne chose pour
l’Enim. On voit que l’Enim a mis les moyens
pour se moderniser. Et nous travaillons tous
pour que l’Enim reste l’organisme de protection
sociale pour les marins. »
Martine Nobilet,
Chef du pôle 2 au CPM 1
« C’est une très bonne
chose. Au début, nous
étions un peu réticentes
car nous ne connaissions
pas l’outil Medialog et la charge de travail nous
paraissait énorme pour l’équipe de la PFS, avec
beaucoup de choses à emmagasiner en peu
de temps et sans y voir un réel soulagement
pour nous. Mais les téléconseillers ont très vite
appris le métier : l’équipe est très dynamique.
Aujourd’hui, nous ne sommes plus dérangés
par le téléphone, avant il y avait ½ agent qui
assurait la permanence téléphonique chaque
matin puis cet agent étudiait l’après-midi les
réclamations auxquelles il n’avait pu répondre
et répartissait ses fiches téléphoniques vers les
pôles concernés, ce qui nous prenait beaucoup
de temps. L’outil est très facile à prendre
en main et nous avons en moyenne de 5 à 6
demandes par jour à traiter. Cela concerne des
choses très techniques, liées à la liquidation,
auxquelles les téléconseillers ne peuvent pas
répondre. Les agents sont moins stressés et les
usagers satisfaits ! »
JOURNAL DE BORD
COTE METIER
Bordeaux : un transfert
des activités réussi
Ouverture
des accès aux
applications
Webmatique et
Image aux DML
’engagement de la procédure d’expropriation qui
touchait le centre de Bordeaux ainsi que la nécessité de
rationaliser les implantations immobilières de l’Enim ont
conduit la direction à décider en février 2011 la fermeture du
site de Bordeaux à l’horizon 2013. Pour accompagner cette
décision un plan de transfert progressif a été mené d’octobre
2011 à juin 2012.
Dans le cadre d’une répartition
géographique des activités
entre les trois sites de l’Enim,
le centre de Bordeaux assurait
le traitement des prestations
maladie de 25 875 assurés
domiciliés dans 9 départements,
y compris les départements
d’Outre-Mer et de Saint-Pierre
et Miquelon. En avril 2012, les
dossiers de ces derniers ont
été transférés au centre de
Saint-Malo, et les dossiers de
Charente-Maritime au centre
de Lorient. Ce centre a par la
suite, en juin 2012, récupéré la
gestion des ressortissants des
départements de la Gironde,
des Landes et des PyrénéesAtlantiques.
départements métropolitains
et pour ceux des quatre
départements d’Outre-Mer (2 000
dossiers annuels).
En interne, douze recrutements
ont renforcé les équipes.
Les agents de Bordeaux ont
quant à eux bénéficié d’un
accompagnement personnalisé
pour répondre à leur volonté
majoritaire de rester dans la
région bordelaise.
Ainsi, suite à ce transfert, celuici gère 13 000 ressortissants
supplémentaires, soit une
hausse de 40% de son activité
et le centre de Saint-Malo 8 500
ressortissants supplémentaires,
soit un transfert de charge de
l’ordre de 20%. Le centre de
Lorient assure également depuis
la gestion de la CMU-C pour les
ressortissants de ces mêmes
Ce transfert a été accompagné
par une campagne de
communication. Chaque
ressortissant concerné a reçu un
courrier individuel l’informant de
son changement de situation.
La presse locale et régionale,
ainsi que Le Marin, ont également
relayé l’information, diffusée par
ailleurs aux professionnels de
santé et aux partenaires.
Afin de faciliter la mission
d’accueil effectuée par les
Délégations à la mer et au
littoral et les directions de la
mer, l’Enim a ouvert au cours
de l’année 2012-2013 aux
personnels de l’Etat des accès
en consultation à son référentiel
de données.
Celles-ci permettent d’apporter
aux assurés des informations
concernant leur situation
personnelle dans le cadre des
prestations maladie en nature.
Concrètement, l’accès aux
données s’effectue via deux
logiciels : « webmatique » pour
les données d’identification
et des droits des assurés,
« image » pour les décomptes
des prestations en nature
réglées.
Cette démarche a été amorcée
en octobre 2012 avec le
lancement des procédures
d’habilitation auprès des
services de l’Etat. Aujourd’hui,
181 agents bénéficient des
accès aux applications dont
136 agents travaillant pour
les Délégations à la mer et au
littoral (en métropole), 32 agents
dans les Directions de la mer
(dans les départements d’OutreMer) et 13 agents dans les
trésoreries générales.
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
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VU D’AILLEURS
Ce qu'ils disent de nous
’Enim commence à prendre sa place d’acteur de la protection sociale maritime » est ce que l’on peut entendre de nos
partenaires ou de nos tutelles ces derniers temps. Ainsi les évolutions que les équipes mettent en œuvre sont également
perceptibles pour d’autres. C’est sur la base de ce constat que Passerelles a interrogé quatre personnalités qui nous
connaissent bien et qui suivent avec attention notre ancrage dans le monde de la protection sociale.
Régine Bréhier,
Directrice des affaires maritimes,
MEDDE
Quels changements avez-vous
remarqué le plus depuis ses dixhuit derniers mois ?
L’Enim a su moderniser la gestion
du régime spécial des marins, après
avoir mené à bien sa transformation
en établissement public. La direction
et les équipes de l’Enim ont pris la
mesure des enjeux auxquels ils sont
confrontés tout en gérant de façon
optimale le déménagement du siège,
sans que les ressortissants aient à en pâtir. L’Enim a dû s’adapter à de
nouveaux objectifs, que lui a fixés la convention d’objectifs et de gestion
(COG), tout en maintenant sa spécificité maritime.
Comment qualifieriez-vous aujourd’hui l’Enim par rapport à ce que
vous auriez pu en dire il y a encore deux ans ?
L’Enim est un établissement gérant un régime de sécurité sociale au
même titre que les autres organismes de sécurité sociale. Il a montré
qu’il était capable de s’inscrire dans une démarche de gestion d’un
régime, de suivre des indicateurs communs à l’ensemble des régimes et
de gagner en efficacité dans l’intérêt des ressortissants. L’Enim a fait la
preuve de sa légitimité en tant qu’opérateur de l’État.
Quelles sont les changements à venir que vous attendez ?
Les changements attendus par la direction des affaires maritimes sont
ceux que la COG a fixés au travers des axes de progrès qui doivent être
suivis afin d’optimiser la gestion de ce régime, à savoir :
• l’amélioration du service rendu (qualité et périmètre) à l’assuré ;
• le développement de partenariats avec d’autres acteurs du secteur
social (CNAM, ACOSS, CMAF…) ;
• la contribution à la mise en œuvre des politiques générales de l’État :
réduction des dépenses de gestion, lutte contre la fraude et les abus ainsi
que la réduction de l’empreinte carbone de l’activité de l’établissement.
Ces axes stratégiques traduisent la volonté de l’État de faire de l’Enim un
opérateur de prestations soucieux de sa bonne gestion et de la qualité
de service. Il s’agit de combiner la culture d’un opérateur de sécurité
sociale et la culture maritime, propre à l’établissement et à laquelle sont
attachés ses ressortissants.
Benoît Faist,
Directeur adjoint délégué à la mer
et au littoral, direction départementale des territoires et de la mer
d’Ille-et-Vilaine
Quels changements mis en œuvre
par l’Enim avez-vous remarqué le
plus depuis ses dix-huit derniers
mois ?
Par rapport à notre public commun,
j’insisterai sur deux choses. Tout
d’abord l’effort de communication qui
n’a pas eu d’égal depuis longtemps,
à la fois pour expliquer votre changement de statut et la réforme qu’il a entraîné mais également les règles de
la sécurité sociale aux assurés.
Deuxième changement très profond, la mise en place de l’accueil téléphonique maladie que l’on perçoit dans nos activités. Nous ne sommes
plus sollicités pour les mêmes choses ce qui signifie bien que les assurés
trouvent leurs réponses chez vous. Nous aussi d’ailleurs, il nous arrive
d’appeler quand nous avons des questions sur ces sujets.
Comment qualifieriez-vous aujourd’hui l’Enim par rapport à ce que
vous auriez pu en dire il y a encore deux ans ?
L’Enim est devenu un établissement public de plein exercice. Ce changement de statut est pour nous un changement institutionnel majeur. Son
ancien rôle régalien est aujourd’hui pris en charge par un bureau de la
direction des affaires maritimes et nous travaillons avec vous sur la base
d’une convention. Elle définit le partage des responsabilités DAM-Enim,
nous avons ainsi chacun pris acte du changement en mettant au point
des procédures afin de ne pas arriver à des points de blocage pour les
marins. Si l’analyse juridique qu’elle établit est indiscutable, sa mise en
œuvre rencontre parfois des difficultés. Ces nouvelles modalités de collaboration entre DML et services Enim font actuellement l’objet d’un travail
d’évaluation (lire aussi page 4). Nous attendons ces conclusions pour
améliorer notre savoir-faire ensemble, nouveau somme toute malgré
notre histoire commune.
Quels changements à venir, dans notre rôle de gestionnaire, identifiezvous ?
L’Enim devra relever le défi de pérenniser son accueil pour lequel les
délégations mer et littoral sont en partie déléguées. Il aura par ailleurs à
renforcer sa légitimité de régime social des marins aux yeux des autres
régimes. Enfin, il devra prouver sa capacité à être performant. L’essentiel
reste pour lui de payer la bonne prestation au bon assuré dans les meilleurs délais. Il devra y ajouter une explication lisible des droits et la mise
à disposition d’une information claire pour les administrés. > > >
JOURNAL DE BORD
VU D’AILLEURS
> suite de la page 11
Jacques Schirmann,
Président de la fédération nationale
des pensionnés de la marine marchande (FNPMM)
Quels changements mis en œuvre
par l’Enim avez-vous remarqué le
plus depuis les dix-huit derniers
mois ?
Le changement statutaire et la nouvelle localisation nous ont éloignés
de l’établissement. Nous avons mal
vécu la disparition du Conseil supérieur de l’Enim et le fait de ne pas
être représentés au Conseil d’Administration. Le conseil supérieur des
gens de mer n’a pas compensé le fait
que nous pouvions suivre l’établissement dans sa gestion, son budget,
son action sociale et donner des avis. Nous avons cependant constaté un
retour à la normale du traitement des dossiers maladie et la création de
la plate-forme de service téléphonique pour la maladie, une meilleure
communication par l’intermédiaire de Feux de route, Journal de bord,
Passerelles. Par contre les circulaires Enim, qui jalonnaient toute l’année
la vie de l’établissement, ont presque toutes disparu.
Comment qualifieriez-vous aujourd’hui l’Enim par rapport à ce que
vous auriez pu en dire il y a encore deux ans ?
Comme je l’ai dit dans ma précédente réponse, nous sentons l’Enim
moins présente en raison des changements intervenus, mais nous
devons reconnaître en tant que pensionnés que nous n’avons pas eu à en
souffrir, pensions et prestations ayant continué à être servies normalement, et que la communication existe mais avec retard. Pour employer
une expression maritime, je dirais que l’Enim est un navire en état de
marche contraint d’aborder un contexte incontournable de réformes
difficiles.
Quels changements à venir, dans notre rôle de gestionnaire, identifiezvous ?
Comme nous l’avons exprimé dans une motion de notre récent congrès,
nous demandons à être informés des dates de conseil d’administration
et à avoir très rapidement un résumé succinct des débats et décisions
prises. Il apparait aussi indispensable de procéder rapidement à un
toilettage des anciennes circulaires Enim dont certaines sont devenues
obsolètes. La refonte des dépliants et la création d’un guide de la protection sociale sont attendues, comme le sont aussi la mise en place de la
mission de conciliation et du précontentieux et la Commission de recours
amiable, demandées lors de précédents congrès. La mise en place d’un
nouveau site internet en 2014 ne peut être qu’une bonne chose, même si
les pensionnés connectés sont encore peu nombreux.
Thierry Barrandon,
Directeur de la caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS)
Quels changements mis en œuvre
par l’Enim avez-vous remarqué le
plus depuis ses dix-huit derniers
mois ?
Le déménagement du siège de
l’établissement à la Rochelle
s’inscrit dans une période de faits
marquants. Le premier est la signature de la COG 2013-2015 qui vous
a amené à intégrer de nouvelles
missions d’expertise telles que la
lutte contre les fraudes, le déploiement du contrôle interne, le management de la qualité… J’ai pu constater
également votre volonté en matière de mutualisation des ressources et
compétences dans le cadre de l’accord de partenariat « régime référent »
que nous avons signé en avril 2013.
Enfin, notre coopération s’est trouvée renforcée notamment pour les
projets suivis dans le cadre de l’UNRS tels que le programme 2 qui porte
sur les Téléservices offerts aux professionnels de santé.
Comment qualifieriez-vous aujourd’hui l’Enim par rapport à ce que
vous auriez pu en dire il y a encore deux ans ?
Ancienne direction d’administration centrale devenue établissement
public de plein exercice, le régime de sécurité sociale des marins maintient le cap de la modernisation. Ainsi, comme en témoignent les projets
prioritaires évoqués dans la lettre d’information « Passerelles » ou les
axes stratégiques de la COG (amélioration du service rendu, développement des partenariats ou mise en œuvre des politiques générales de
l’État), l’Enim est un régime d’assurance maladie dynamique et moderne.
Quelles sont les changements à venir auxquels les régimes spéciaux
tels que les nôtres devront s’adapter ?
Facturation en ligne, Téléservices aux assurés ou aux professionnels de
santé, répertoire national commun de protection sociale (RNCPS)… ; les
projets structurants de l’Assurance maladie ou plus généralement de
la sphère sociale sont conduits « tambour battant » par les organismes
nationaux tels que la CNAMTS ou la CNAV.
Face à ces projets stratégiques, la gageure des régimes spéciaux est
d’être au rendez-vous de l’ouverture des services pour leurs clients
(assurés ou professionnels de santé) dans le même temps que les
« grands régimes » (CNAMTS, MSA, RSI), et ce dans un contexte technique et politique contraint. Une des clefs de l’efficience de nos régimes
réside dans la coopération à l’instar de celle mise en œuvre au sein de
l’Union nationale des régimes spéciaux (UNRS) ou dans la mutualisation
des ressources et des moyens sur des projets majeurs telle que l’institue
le dispositif « régime référent».
Journal de bord, lettre d’information des partenaires de l’Enim - Réalisée par la mission Communication - Responsable de la mission Communication :
Bénédicte Loubaud - Chargée de communication : Suzanne Alibert - Crédits photos : Enim - Enim, Siège, 4 avenue Eric Tabarly, CS 30007, 17183 Périgny
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