« Mademoiselle », un film coréen de Park Chan-Wook

Transcription

« Mademoiselle », un film coréen de Park Chan-Wook
« Mademoiselle », un film coréen de Park Chan-Wook
Synopsis :
L’histoire se déroule en Corée, dans les années 30, lors de la colonisation japonaise.
Sookee, une jeune fille coréenne, est engagée comme servante auprès d’une riche japonaise, Hideko. Celle-ci vit
recluse dans une immense demeure.
Sookee, qui n’est en réalité qu’une « vulgaire voleuse » va imaginer un plan avec l’aide d’un faux comte, pour récupérer
les richesses d’Hideko. Chacun joue son rôle à la perfection, et pourtant, tout ne va pas se passer comme prévu…
Infos : Ce film est une comédie dramatique, une romance et un thriller. Il est sorti le 1 novembre 2016, et a obtenu 3
nominations. Il dure 2h 25 min. Celui-ci est sous-titré en français mais parlé en langue japonaise et coréenne.
Introduction : Une histoire d’amour entre deux femmes, dans une société réservée au hommes…
L’histoire se déroule en Corée, dans les années 30, lors de la colonisation japonaise.
Sookee, une jeune fille coréenne, est engagée comme servante auprès d’une riche japonaise, Hideko. Celle-ci vit
recluse dans une immense demeure.
Sookee, qui n’est en réalité qu’une « vulgaire voleuse » va imaginer un plan avec l’aide d’un faux comte, pour récupérer
les richesses d’Hideko. Chacun joue son rôle à la perfection, et pourtant, tout ne va pas se passer comme prévu…
Ce film s’inspire d’un roman anglais, mais le réalisateur à décider de changer l’époque (de 1862, nous passons aux
années 30) et le pays (La Corée à la place de l’Angleterre).
Seul le scénario reste le même, mais cela n’enlève rien à l’originalité de l’histoire, bien au contraire. Les décors, habits
et objets des personnages essaient de reproduire fidèlement ceux portés dans les années 30.
Les personnages sont complexes, parfois déchirés par plusieurs sentiments comme l’amour passionnel, la souffrance,
la torture, la folie, la peur, et la mort. Ce drame est très bien rythmé par un thriller, remplit de rebondissements et du
suspense et par l’ensemble des règles de vie qu’il y a dans une maison coréenne.
Le plus grand défi du film est de voir l’évolution d’un amour entre deux femmes qui sont diamétralement opposée, l’une
étant pauvre et servante et l’autre riche et Comtesse. On comprend que leur relation n’aurait pas été possible sans le
contexte de la société, qui les a ainsi rapprochées.
En effet l’inégalité hommes/femmes, dictée par les hommes eux-mêmes, rend les relations entre les deux sexes
compliquées. Les hommes ne voient dans les femmes, que des objets sexuels, et qui ne servent qu’à assouvir leurs
moindres désirs. Ils veulent garder cette emprise sur elles, car c’est toujours à leur avantage.
L’amour de deux femmes défit donc tous les critères du film, car elles s’aiment vraiment, n’ont pas besoin des hommes
pour assouvir leurs désirs sexuels, et sont libres.
La qualité de l’image et les gros plans sont grandioses, avec une impression parfois de 360 avec la caméra. Cette
restitution fidèle est due à l’objectif anamorphique combiné à un objectif ancien, donnant ainsi un style unique à cette
ambiance déjà particulière.
Un très bon film, sur des sujets encore tabous et d’actualité.
Soirée Coréenne prévue le 10 Novembre de 18h à minuit. Les tarifs sont entre 9 euros et 12 euros. Au programme, le
diffusion de trois films, à 18h : The Strangers, à 21h : Mademoiselle et à 0h00 : Dernier train pour Busan. Puis un repas
coréen accompagné de musique aussi coréennes. Un film est un film de Zombie.
Si cela vous intéresse, vous pouvez venir me poser des questions… Essayer de venir, je vous rappelle que cela se
déroule le jeudi 10 novembre avant un jour férié.