HADJEB Djamila

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HADJEB Djamila

AVERTISSEMENT PREALABLE
Le présent document a été réalisé par des étudiants du Master Pro
Qualimapa (USTL-Lille) dans le cadre de leur scolarité. Il n’a pas un
caractère de publication scientifique au sens strict. En effet, il n’a pas été
soumis à un comité de lecture avant publication. Ce travail a été noté, ainsi
que la soutenance orale et l’éventuelle production multimédia auxquelles il a
donné lieu. Ces évaluations participent à l’évaluation globale des étudiants
en vue de l’obtention du diplôme de Master ; elles ont un caractère privé et
ne sont pas communiquées ici.
Le contenu de ce document est donc proposé sous la seule responsabilité de
leurs auteurs et doit être utilisé avec les précautions d'usage. C’est pourquoi
le lecteur est invité à exercer son esprit critique.
Sa reproduction, totale ou partielle, est autorisée à condition que son origine
et ses auteurs soient explicitement cités.
La liste des autres projets étudiants disponibles en ligne est disponible sur le
site Internet du Master Qualimapa : http://qualimapa.univ-lille1.fr/rapp1.htm
L’équipe enseignante
HADJEB Djamila
FISCHER Sophie
BUDYNEK Sandrine
Master 2 Qualimapa
Sensibilisation des agriculteurs au projet de Maîtrise de l’Information Agricole (MIA)
Partenariat avec la Chambre d’Agriculture du Pas de Calais
Année 2006/2007
Remerciements
Nous remercions toutes les personnes qui nous ont permis de mener à bien notre
projet.
Nous remercions tout particulièrement :
Monsieur Yann MIDROUET, chef de projet MIA à la Chambre d’Agriculture du Nord
Pas-de-Calais, pour nous avoir détaillé le fonctionnement du projet MIA ;
Madame Félicie Bailly et Mademoiselle Elodie LEGRAND, du service communication
de la Chambre d’Agriculture, qui nous ont accueillies et confié notre mission ;
Les enseignants du master Qualimapa, et plus particulièrement Monsieur Dominique
BOUNIE, pour leurs conseils dans le cadre de la mise en œuvre de notre projet ;
Et bien sûr tous les agriculteurs interrogés qui nous ont permis de récolter un grand
nombre d’informations.
Introduction................................................................................................................................1
I) Présentation de MIA................................................................................................. 2
A) Initiation du projet................................................................................................ 2
1) Pressions réglementaires et administratives.................................................... 2
2) Perte de temps à remplir des papiers............................................................... 2
3) Essor de l’informatique..................................................................................... 2
4) Logiciels fractionnés......................................................................................... 2
5) Problèmes pour les partenaires........................................................................ 2
B) Le projet MIA....................................................................................................... 3
1) Objectifs............................................................................................................ 3
2) Membres fondateurs......................................................................................... 3
3) Partenaires externes........................................................................................ 3
4) Contenu............................................................................................................ 3
(a) Saisie unique des données...................................................................... 3
(b) Réalisation de documents réglementaires et administratifs..................... 5
(c) Echanges................................................................................................. 6
(d) Options PDA............................................................................................ 6
(e) Plate forme MIA........................................................................................ 6
C) Etat d’avancement du projet................................................................................ 7
II) Enquête................................................................................................................... 7
A) Création de l’enquête........................................................................................... 7
B) Administration de l’enquête.................................................................................. 7
C) Résultats.............................................................................................................. 8
1) Identité.............................................................................................................. 8
(a) Age........................................................................................................... 8
(b) Nombre de salariés.................................................................................. 9
2) Rapport à l’informatique.................................................................................... 9
(a) Connaissance de l’informatique............................................................. 10
(b) Non connaissance de l’informatique...................................................... 12
3) Attentes et freins par rapport à MIA................................................................ 13
4) Arguments en faveur de MIA.......................................................................... 14
5) Arguments à l’encontre de MIA...................................................................... 14
6) Besoins dans les formations à MIA................................................................ 15
III) Argumentaire de vente......................................................................................... 16
A) MIA : un contenu complet.................................................................................. 16
B) MIA : un système d’échanges sécurisé............................................................. 16
C) MIA : un outil certifié.......................................................................................... 16
D) MIA : un système peu onéreux.......................................................................... 16
E) MIA : un outil simple d’utilisation........................................................................ 16
F) MIA et son PDA................................................................................................ 17
G) MIA : système évolutif....................................................................................... 17
H) MIA : une aide au respect de la réglementation................................................ 17
IV) Cahier des charges du site web........................................................................... 17
Conclusion............................................................................................................................... 18
Bibliographie............................................................................................................................21
Webographie............................................................................................................................ 21
Annexes....................................................................................................................................22
Introduction
La réforme de la politique agricole commune, entrée en vigueur au premier janvier
2005, a modifié considérablement les pratiques des exploitants en matière
d’environnement puisque les aides, accordées par la Commission européenne, sont
conditionnées par le respect de la réglementation sur la pollution des sols.
De ce fait, la déclaration des parcelles et des traitements phytosanitaires qui y sont
appliqués, est désormais obligatoire. En parallèle, suite aux crises sanitaires de la
vache folle et de la grippe aviaire, la législation de la filière viande s’est fortement
renforcée et une traçabilité complète des élevages est aujourd’hui exigée.
Dans cette mesure, au sein de la filière agricole, la gestion de l’information depuis sa
saisie jusqu’à sa communication est une problématique quotidienne.
Précurseur dans la région Nord Pas-de-Calais, la Chambre d’Agriculture a développé
un outil innovant baptisé Maîtrise de l’Information Agricole (MIA), constitué d’une
batterie de logiciels pour gérer cultures et élevages et d’une plate forme d’échanges
entre partenaires du secteur.
Les professionnels, ayant des connaissances en informatique, adhèrent facilement
au concept qui leur permettra un gain de temps et une facilité de gestion au
quotidien.
Qu’en est-il pour les personnes qui ne maîtrisent pas l’utilisation d’ordinateurs et
d’Internet ? Vont-ils investir dans ce système ? Comment faire pour s’adapter à ce
public et le convaincre ?
Toutes ces problématiques doivent être prises en considération lors du
développement de l’outil et des formations qu’il nécessitera, afin de répondre au
mieux aux attentes des futurs utilisateurs.
Pour ce faire,
Nous définirons les objectifs et fonctionnalités du projet de Maîtrise de
l’Information Agricole.
Nous détaillerons l’enquête réalisée afin d’analyser la situation
informatique des agriculteurs, leurs freins et leurs réticences.
Ces données seront ensuite combinées aux avantages du projet afin
de créer un argumentaire de vente ciblé.
Dans une dernière partie nous évoquerons le cahier des charges de
la page Internet, dédiée au projet, qui fera partie des mises à jour du
site de la Chambre d’Agriculture.
Sensibilisation au projet MIA
1
I)Présentation de MIA
A)Initiation du projet
1)Pressions réglementaires et administratives
Suite aux crises sanitaires de la vache folle et de la grippe aviaire, la pression
réglementaire faite aux distributeurs et producteurs s’est nettement renforcée. Les
exigences en matière de logistique, de gestion et de traçabilité sont de plus en plus
contraignantes, en particulier pour les exploitants agricoles à l’origine de toutes les
matières premières.
2)Perte de temps à remplir des papiers
« Un boucher passe aujourd’hui plus de temps avec son étiqueteuse de code barres
à la main qu’avec son couteau » fait remarquer Cédric Houlette, responsable du
secteur viande chez GS1 France. (1) Lorsque l’on est exploitant, toutes ces tâches
administratives constituent une perte de temps et rendent le quotidien souvent
ingérable.
3)Essor de l’informatique
Tous les secteurs économiques n’ont pas pu bénéficier équitablement de
l’avènement rapide de l’informatique, et les petites entreprises, faute de moyens et
d’informations, restent souvent en marge. Ce constat se ressent particulièrement
dans le domaine agricole où l’un des freins à l’intégration des technologies de
l’information et de la communication n’est autre qu’un problème de culture et donc
d’une méconnaissance totale des outils.
4)Logiciels fractionnés
Avec le développement du secteur des Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) de nombreux logiciels ont vu le jour pour simplifier le travail
des agriculteurs. (cf. Annexe 6) Ceux-ci restent cependant relativement onéreux et
parfois trop complexes pour une majorité d’exploitants. De plus ces logiciels sont
généralement très spécifiques à une activité, ce qui pose problème aux sociétés
polyvalentes. Chaque logiciel possède également un langage de programmation qui
lui est propre ce qui empêche toute communication coordonnée entre les acteurs
d’une même filière.
5)Problèmes pour les partenaires
Chaque acteur ayant son propre système de gestion et de communication des
informations, la mise en commun des données reste un travail fastidieux : les
partenaires doivent ressaisir les champs des formulaires ou rechercher eux-mêmes
les informations voulues en téléphonant à chaque exploitant. Cela aboutit à une
circulation unilatérale des données et génère donc une perte de temps liée aux
problèmes de communication.
Tous ces constats sont à l’origine du concept MIA, c’est-à-dire du développement
d’un outil informatique qui permettrait de faciliter et d’alléger le travail de
mutualisation des données.
2
B)Le projet MIA
1)Objectifs
(cf. Annexe 1)
« La maîtrise de l’information agricole » est un projet évolutif possédant de nombreux
avantages.
MIA est un outil pratique qui contrairement aux autres logiciels, tente de répondre
aux besoins de plusieurs filières agricoles à moindre coût :
• Elevage bovins, porcs, volailles, lapins
• Cultures diverses
• Maraîchages
L’outil simplifie les démarches administratives : une saisie unique des données suffit,
évitant ainsi les erreurs et les incohérences.
Il devient facile de maîtriser toutes ces informations et de les échanger de manière
sécurisée avec ses partenaires.
2)Membres fondateurs
•
•
•
•
•
•
•
Chambre Régionale d’Agriculture (Maîtrise d’ouvrage du projet)
FDSEA Nord et Pas de Calais (2)
AFA (Centre de gestion du Pas de Calais) (3)
AEI ARSOE Douai (représentants de la partie élevage) (4)
Conseil Régional (partenaire institutionnel principal financeur du projet) (5)
DRAF (représentant de la partie administrative) (6)
ADASEA Nord et Pas de Calais (7)
3)Partenaires externes
•
•
GIEA (Cemagref, APCA) (8)
MAPAAR (9)
4)Contenu
(cf. Annexe 2)
(a)Saisie unique des données
MIA a pour particularité d’être un outil unique, servant à la fois pour la gestion des
cultures et celle des élevages (bovins, porcs, volailles).
En intégrant une seule fois toutes les données, il évite ainsi les ressaisies et la
redondance des informations.
(i)Élevage bovins
MIA reprend l’application SYNel Micro plus (10) qui permet d’effectuer un suivi
particulier des animaux du troupeau.
3
Les informations sur les notifications (naissances, entrées, morts, saillies,
commandes), la reproduction (vaches à tarir, prévision de vêlage, vaches à vêler,
bilan des informations de reproduction, analyse des vêlages, des naissances,
diagnostics de gestation) et le contrôle laitier (contrôles de pesée, fiche de référence
par animal, résultats pour le troupeau) sont ainsi recensées.
Les agriculteurs qui le souhaitent peuvent souscrire à des versions plus élaborées du
logiciel (notamment les versions pro S et pro L) qui leur permettent d’effectuer un
suivi sanitaire (événements sanitaires, bilan sanitaire, mammite du troupeau, carte
sanitaire du troupeau) et de mieux gérer l’administratif (chargement extensif,
inventaire des déclarations d’activités polluantes, primes vaches allaitantes
(PMTVA), primes abattages, primes bovins mâles PSBM) et le quotidien (alertes,
listes de travail)
(ii)Elevage porcs, volailles
Les applications distinctes pour l’élevage des porcs, des volailles et des lapins sont
propres à MIA et prennent en compte la reproduction, la période de sevrage et
l’engraissement des animaux.
• notifications (naissances, entrées, sorties)
• reproduction (inséminations artificielles, sevrages, morts nés)
• sanitaire (traitements, vaccins, ordonnances)
• alimentation (livraison, fournisseurs, possibilité de fabrication d’aliment à la
ferme (FAF) simplifiée, alimentation en bande, consommations d’eau)
• administratif (document d’accompagnement, inventaire des animaux)
• gestion du quotidien (nettoyage des bâtiments)
(iii)Cultures
L’application concernant les cultures est développée spécialement dans le cadre du
projet de maîtrise de l’information agricole. (11) (12)
Avantages
•
•
•
•
•
•
•
possibilité de gérer plusieurs sites d’exploitation au sein de la même exploitation
gestion des activités par exploitation
prise en compte de la notion de campagne
gestion des îlots PAC
gestion des parcelles
gestion des occupations culturales (possibilité d’avoir plusieurs cultures au sein
d’une même parcelle)
gestion des surfaces épandables, à l’îlot et à la parcelle
Réglementations prises en compte
•
•
•
•
•
déclaration PAC
zones Vulnérables
les Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales (conditionnalité 2005)
paquet hygiène (conditionnalité 2006)
agriculture Raisonnée
Fonctionnalités
• gestion du personnel de l’exploitation
• gestion de documents administratifs et informatifs
4
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
fonctionnalités cartographiques (découpage, mesure de distance et de
surface,…)
gestion des imports et exports d’effluents organiques
gestion des stocks (engrais minéraux, produits phytosanitaires, aliments)
gestion des récoltes
gestion des factures et des bons de livraison
prévisionnel de fumure azotée
balance phosphore et potassium à la parcelle
gestion des clients et des fournisseurs
approche technico-économique sur les intrants
analyses de sol
gestion des interventions sur les parcelles (travail du sol, implantation, traitements
phytosanitaires, engrais et amendement, compostage, récolte, entretien,
irrigation, culture intermédiaire…)
gestion des ouvrages de pompages
prise en compte des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) et contrats
d’agriculture durable (CAD)
prise en compte des droits de paiement uniques (DPU)
Aide à la saisie
• création d’unités de regroupement
• personnalisation de l’application (produits utilisés,
courantes))
• contrôles automatiques (éviter les valeurs aberrantes)
(b)Réalisation
administratifs
de
documents
activité,
interventions
réglementaires
et
Documents réglementaires
• réalisation de la S2 jaune (déclaration de surfaces), de la fiche récapitulative S2
jaune et du S1 Blanc
• modification assolement déclaré
• fiche nouveau demandeur
• plan Prévisionnel de fertilisation azotée (simplifié et détaillé)
• cahier d’épandage
• balance globale azotée
• aide à la DAP
• relevé d’index (compteur d’eau, fiche Agence de l’eau)
• fiche clients et fournisseurs
Documents non réglementaires
• fiche parcellaire personnalisable et définie
• fiches de traçabilité (MacCain, Bonduelle,…) fiche inventaire des stocks
• marge sur intrants à la parcelle, à la culture, pour l’assolement
• tableau irrigation
• récapitulatif de la fertilisation : sodium, potassium et phosphore
• fiches métiers pluriannuelles (assolement, effluents organiques, analyses de sol,
rendements)
• cartes thématiques (assolement, rendement réalisé, types de sol, fertilisation,
épandages, parcelles éligibles, cartes personnalisables)
5
(c)Echanges
Transferts
L’agriculteur aura la possibilité, pour chaque document de l’éditer sur son
imprimante, de l’envoyer par email ou par le biais d’un formulaire d’échange à l’un de
ses partenaires (ce qui évite ainsi une ressaisie d’informations pour ce dernier).
De la même façon, il pourra récupérer de nombreux documents provenant de ses
collaborateurs tels que factures, bons de livraisons, analyses de sols,…
Chaque transfert est sauvegardé et consultable sur l’application locale. L’agriculteur
reste maître de ses données, puisque c’est lui qui décide d’ouvrir une partie ou la
totalité de son coffre fort aux échanges (en pilotant cette opération depuis son
application locale).
Echanges avec logiciels tiers
Le référentiel standard national en matière d’échanges est utilisé (Agro EDI) avec
son format standard pour les fiches parcellaires (DAPLOS). (13) (14) Afin de
retravailler les données, il est également possible d’exporter toutes celles-ci vers
des tableurs du type Excel ou des logiciels tiers existants (comme Terra Pro ou
Isagri). De façon similaire, si les référentiels sont conformes, l’importation de certains
documents d’autres logiciels est possible.
(d)Options PDA
La partie locale de MIA peut-être complétée par un outil de saisie mobile, sorte de
mini ordinateur de poche (PDA) qui permet de saisir directement les informations sur
le terrain et de les synchroniser ultérieurement avec son poste de travail.
Le PDA est paramétré pour pouvoir saisir et consulter tous les événements sur
l’élevage et comprend un module cartographique simplifié qui permet de disposer et
de compléter toutes les informations parcellaires.
(e)Plate forme MIA
Administration
La création de nouveaux comptes est aisée. A tout moment l’utilisateur dispose
d’indications sur l’état de ses connexions et des problèmes éventuels au niveau
local, ce qui lui permet d’être plus performant dans les corrections à apporter.
Il est possible d’envoyer collectivement des informations à des groupes d’agriculteurs
définis au préalable. Une hot line est par ailleurs mise en place afin que les
agriculteurs puissent obtenir une réponse des plus rapides.
Mises à jour
Une simple synchronisation de l’application locale avec le serveur MIA permet :
• une mise à jour des référentiels de données (comme ceux concernant les
produits phytosanitaires, les engrais,…)
• de modifier un écran de saisie
• de modifier ou d’ajouter un formulaire d’échange, des données supplémentaires
Transferts
Chaque échange entre un agriculteur et un partenaire transitera par la plate forme et
sera enregistré, ce qui peut être très utile lors de litige.
Un outil de transformation est également présent au sein de la plate forme, ce qui
permet à des partenaires n’ayant pas les mêmes référentiels de communiquer avec
le système MIA.
6
C)Etat d’avancement du projet
•
•
•
•
•
•
Septembre 2005 : choix du prestataire pour l’élaboration de l’outil
Octobre – décembre 2005 : travail avec les groupes de conseillers et membres
fondateurs de MIA (ce qui conduit à l’élaboration du dossier de spécifications
fonctionnelles générales)
Juin 2006 : réalisation du prototype de l’application locale (MIA et PDA) avec
l’aide de groupes d’agriculteurs
Septembre 2006 : version pilote de la plate forme MIA testée auprès d’un groupe
de 40 agriculteurs
Début 2007, le groupe de travail associé à l’équipe de communication travaille
sur la mise en place des formations et cherche à offrir l’offre la plus adéquate aux
niveaux des demandeurs du programme.
Juin 2007 : mise en place d’une démarche de formation
Les agriculteurs sensibilisés à l’informatique sont sans doute, dans un premier
temps, plus intéressés pour adopter l’outil MIA. Cependant la plateforme ne pourra
dévoiler ses meilleurs atouts que si un très grand nombre de professionnels adhèrent
au projet.
Le but de l’équipe MIA est maintenant de convaincre les exploitants de la région à
souscrire à MIA.
C’est dans ce cadre que nous sommes intervenues au sein de la Chambre
d’Agriculture en effectuant une enquête pour définir les freins et attentes des
exploitants par rapport à l’informatique, le but étant au final d’établir un argumentaire
de vente les concernant.
II)Enquête
A)Création de l’enquête
L’ébauche de l’enquête, dans un premier temps effectuée grâce à Word, a été relue
par les membres du service communication de la Chambre d’Agriculture. Suivant les
conseils qui nous ont été promulgués, nous nous sommes attardés à effectuer un
brainstorming à l’aide du logiciel de carte mentale Map-it.
Nous nous sommes ensuite appropriées le logiciel Access afin de pouvoir établir
efficacement des formulaires utilisables en direct lors des interrogatoires et dans le
but d’obtenir des bases de données les plus fiables possibles.
(cf. Annexe 3)
Dans toute cette partie nous avons du prêter une grande attention à la longueur de
notre questionnaire : celui-ci étant destiné à être posé par téléphone, les questions
courtes devaient entraîner des réponses simples et directes.
B)Administration de l’enquête
Pour administrer l’enquête nous avons utilisé les bases de données fournies par la
chambre d’agriculture. Ces bases de données sont constituées des listes
d’agriculteurs ayant participé aux journées d’information sur MIA ou ayant participé à
des initiations à l’informatique.
Du 12 au 28 février 2007, nous nous sommes organisées pour contacter un
maximum d’agriculteurs par téléphone. Nous leur avons posé les questions lors
d’entretiens téléphoniques d’une durée moyenne de 5 minutes par répondant (la
7
variabilité des temps d’appel était cependant importante compte tenu des diverses
situations proposées et chemins de réponses particuliers).
Nous avons été rapidement confrontées à certaines difficultés dans l’administration
de l’enquête. Les agriculteurs, du fait des contraintes temporelles imposées par leurs
professions, ne sont que rarement disponibles. Les horaires les plus adéquats pour
les joindre se situent le matin entre 7h30 et 9h, entre midi et deux heures ou le soir
après 19h.
De manière générale, ayant l’appui de la chambre d’agriculture pour effectuer notre
enquête, les personnes interrogées répondent gracieusement à nos questions. Les
personnes qui n’avaient pas suffisamment de temps disponible au moment de l’appel
ont été recontactées suivant leurs dispositions.
C)Résultats
1)Identité
Après contact de la totalité des inscrits sur les listes fournies par la chambre
d’agriculture, nous avons obtenu des réponses de 78 agriculteurs de la région
Nord/Pas-de-Calais.
La quasi-totalité des exploitants ont pour activité principale la polyculture et l’élevage.
La majorité de ceux-ci travaillent pour leur compte de manière individuelle (63%),
29% de ces exploitants sont associés en GAEC (groupements agricoles
d’exploitation en commun) et seuls 8% ont plus de deux salariés.
Nombre de salariés dans les exploitations
8%
société à une
personne
29%
GAEC
63%
plus de deux salariés
(a)Age
La majorité des personnes interrogées ont entre 30 et 60 ans, dans cette fourchette
on constate que l’échantillon est homogène au niveau des âges puisqu’un tiers des
répondants a entre 30 et 40, un autre tiers entre 40 et 50 et un troisième tiers entre
50 et 60 ans.
Seule reste une minorité (12%) composée de plus jeunes et de plus âgés.
8
Âge des répondants
4%
8%
<30ans
29%
29%
30-40ans
40-50ans
50-60ans
>60ans
30%
(b)Nombre de salariés
Nous avons questionné les exploitants pour connaître leur rapport à l’informatique et
faire ressortir les réticences qu’ils pourraient avoir dans ce domaine.
2)Rapport à l’informatique
D’après le diagramme on peut dire que sur les 78 agriculteurs interrogés, seuls 17%
estiment ne pas connaître le domaine de l’informatique.
Rapport à l'informatique
0%
17%
Connaissance de
l'informatique
Non connaissance de
l'informatique
Peur de l'informatique
83%
A l’aide du logiciel de statistiques SPSS (1’); il nous a été possible de calculer des
corrélations entre l’âge des répondants et leurs connaissances en informatique. Le
coefficient du Chi deux est ainsi calculé.
On pose l’hypothèse H0 : il n’y a pas de différence entre les effectifs observés et
théoriques, ce qui voudrait dire que l’âge influe sur la perception des connaissances
informatiques.
On obtient ici un coefficient de Pearson pour le test du Chi deux de 33,7 avec une
signification de 0,532.
9
Cette signification, supérieure au seuil de 0,05 nous permet de rejeter l’hypothèse
H0 : l’âge des répondants n’influe donc pas sur leur ressenti par rapport à
l’informatique, contrairement à ce que l’on aurait pu penser de prime abord.
Value
Pearson ChiSquare
Likelihood Ratio
Linear-by-Linear
Association
N of Valid Cases
Asymp. Sig.
(2-sided)
df
33,685(a)
35
,532
35,002
35
,468
,629
1
,428
76
a 72 cells (100,0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is ,17.
(a)Connaissance de l’informatique
(i)Matériel
Parmi les agriculteurs qui connaissent l’informatique, 89% disposent d’un ordinateur,
66% ont également un accès Internet, et 14% d’entre eux possèdent déjà un PDA.
Pourcentages
Pourcentage des agriculteurs disposant de matériel informatique
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
89%
66%
Ordinateur
Accès Internet
PDA
14%
Matériel utilisé
(ii)Utilisation de l’informatique
Comme on peut le voir d’après les diagrammes ci-dessous, l’utilisation de
l’informatique intéresse les agriculteurs dans le cadre de leur travail mais également
à titre personnel. A titre professionnel, on observe que les agriculteurs sont avant
tout intéressés pour la gestion des données de l’exploitation et dans une moindre
mesure par la communication avec les partenaires extérieurs. Nous avons réalisé,
lors de l’administration de l’enquête, que les agriculteurs préféraient malgré tout le
contact direct ou téléphonique (moins impersonnel).
Au regard des résultats, Internet semble la principale motivation d’utilisation de
l’informatique
à
titre
personnel
(recherches
documentaires,
courriers
électroniques,…)
Nous avons également cherché à connaître les modes d’initiation à l’informatique.
10
Type d'utilisation du matériel informatique
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
64%
53%
professionnel
personnel
Pourcentages
Catégorie
Pourcentages
Part des utilisations informatiques chez les agriculteurs
interrogés
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
78%
62%
49%
Gestion des données de
l'exploitation
54%
45%
Communication avec
des partenaires
Loisirs personnels
Internet (usage
personnel)
Utilisation de l'informatique
Gestion de documents
personnels
(iii)Initiation
44% des initiés à l’informatique ont appris grâce à des formations dispensées par
des organismes. 35% par contre ont appris seuls et 30% avec l’aide d’un proche.
Pourcentage d'agriculteurs
Mode d'initiation à l'informatique
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
44%
35%
30%
Seul
Avec un proche
Avec un organisme
Modes
11
(b)Non connaissance de l’informatique
Parmi les agriculteurs affirmant ne pas connaître l’informatique, il y a tout de même
69% qui sont intéressés.
Intérêt pour l'informatique chez les personnes ne connaissant
pas
31%
ça m 'intéres s e
ça ne m 'intéres s e pas
69%
(i)Intéressés à l’informatique
Sur le graphique ci-dessous on remarque que tous les intéressés à l’informatique
envisagent d’apprendre bientôt et mettent en priorité les bénéfices professionnels
qu’ils pourraient en tirer. 89% de ces agriculteurs affirment être par ailleurs
directement intéressés par une formation d’initiation à l’informatique.
Parmi les intéressés à l'informatique
Pourcentage d'agriculteurs
120
100
j'envis age d'apprendre
bientôt
80
us age pers onnel
60
us age profes s ionnel
40
intéres s é par une
initiation?
20
0
1
pas pour le m om ent :
pas le tem ps ?
Motivations concrètes
(ii)Non intéressés par l’informatique
Sur les 15 agriculteurs ne connaissant pas l’informatique, seuls 4 affirment ne pas
être intéressés (à 75% car ça leur semble trop compliqué et 25% car s’investir en
informatique représente un investissement temporel trop important).
12
Parmi les désintéressés par l'informatique
Pourcentage des agriculteurs
80
75%
70
60
50
trop com pliqué
40
trop cher
25%
30
pas le tem ps
20
10
0
Explications du dés intérêt
3)Attentes et freins par rapport à MIA
Sur la totalité des agriculteurs interrogés, 92% connaissent le programme MIA et
comme le présente le graphique ci dessous, 85% des répondants affirment être
intéressés par MIA.
Connaissance de MIA
8%
Connaissance de
MIA
Non connaissance
de MIA
92%
13
Intérêt pour MIA
15%
Interessés par MIA
Non intéressés par MIA
85%
4)Arguments en faveur de MIA
L’analyse du questionnaire nous a permis de regrouper les remarques émises par
les agriculteurs concernant les points fort du projet MIA. Comme on peut le voir dans
le graphique ci-dessous, les 2 arguments de poids sont :
•
•
L’aide en matière de réglementation à hauteur de 28%
Utilisation agréable et simple (23%)
Arguments en faveur de MIA
18%
18%
objectif global
certifications organismes
13%
praticité
réglementation
28%
contenu logiciels
23%
5)Arguments à l’encontre de MIA
Nous avons également fait la synthèse des freins à l’utilisation de MIA. Les résultats
sont représentés dans le graphique ci-dessous.
Un quart des agriculteurs interrogés estiment ne pas avoir une culture informatique
suffisante pour l’exploitation de ce type de programme.
25% des répondants utilisent ou manifestent leur préférence pour d’autres logiciels
informatiques (ISAGRI étant le plus couramment cité en matière de concurrence)
14
UN pourcentage non négligeable (14%) de personnes semble être mal renseigné sur
le concept. Leurs préjugés les freinent à adhérer (pas d’outil pour l’élevage des
lapins, encore beaucoup de formulaires à remplir manuellement, etc…)
Arguments à l'encontre de MIA
connaissances informatiques
nécessaires
utilisation d'autres logiciels
7%
5%
25%
14%
problèmes (connexion, matériel)
incertitudes sur le projet MIA
complexité du logiciel
prix élevé
7%
fausses idées sur MIA
5%
25%
5%
7%
manque de temps
non adapté à l'exploitation
6)Besoins dans les formations à MIA
Suite aux remarques des agriculteurs ayant déjà fait des formations, nous avons pu
lister leurs attentes, ce qui devrait permettre d’améliorer les sessions d’apprentissage
et rassurer les participants :
-
-
Adapter les formations au niveau de chaque individu afin qu’il puisse
évoluer à son rythme et se sentir à l’aise dans le groupe
Adapter le discours au public : expliquer clairement, étayer par des
exemples, ne pas hésiter à personnaliser les propos
Reprendre les cours théoriques par des exercices d’application de
manière à améliorer la prise en main
Assurer un suivi après les sessions de formation afin que les
agriculteurs puissent poser leurs questions et résoudre leurs
éventuels problèmes
Eviter de donner le logiciel en fin de formation : les agriculteurs en ont
besoin dès le début pour s’exercer, se familiariser et poser
éventuellement des questions au cours de leur apprentissage
Adapter les formations aux disponibilités des participants (horaires,
période : certains préfèrent l’été car les bêtes sont dehors, d’autres,
plus spécialisés dans les activités de culture, préfèrent la période
hivernale).
De plus il convient d’adapter la durée des cours pour permettre une
bonne assimilation des enseignements.
15
III)Argumentaire de vente
(cf Annexe 5)
Au regard des statistiques effectuées et de l’analyse des remarques, nous avons
cherché à faire ressortir les points forts de MIA en réponse aux besoins des
professionnels de l’agriculture. Ainsi, voici l’argumentaire de vente sur lequel la
Chambre d’Agriculture du Nord Pas-de-Calais pourra s’appuyer pour faire la
promotion du logiciel auprès d’un public novice en informatique.
A)MIA : un contenu complet
MIA est un outil local très complet, un tout en un, qui permet de gérer à la fois
cultures et élevages.
Les logiciels présents sont de qualité, développés par des prestataires réputés dont
Sogeti France (15) ou encore l’Institut Supérieur d’Agriculture. (16)
De plus MIA intègre Synel pro, logiciel qui a fait ses preuves dans le domaine de
l’élevage bovin. (17)
B)MIA : un système d’échanges sécurisé
Grâce à la plateforme, les agriculteurs ont la possibilité de déposer leurs documents
dans un espace personnel entièrement sécurisé. Ils peuvent ensuite permettre ou
non à un ou plusieurs partenaires d’accéder entièrement ou partiellement à ces
données. Chaque exploitant reste ainsi totalement maître de ses informations et
dispose en outre d’une copie de sauvegarde sur le réseau, ce qui lui permettra de les
récupérer en cas de perte.
C)MIA : un outil certifié
Soutenu par le Conseil Régional et la Chambre d’Agriculture, le projet MIA est né de
la volonté d’organismes agricoles engagés et de renom dont le but premier est de
simplifier le quotidien des professionnels.
L’appui de tous ces participants, combinaison d’experts dans le domaine agricole,
fait de MIA un outil certifié en lequel les consommateurs peuvent avoir confiance.
De plus, le système MIA est testé depuis sa création par une quarantaine
d’exploitants pilotes tous satisfaits et qui participent maintenant à son amélioration
continue.
D)MIA : un système peu onéreux
MIA hors achat du matériel ne coûte que 300 euros HT par an (mises à jour,
hotline), ce projet bénéficiant du soutien financier du Conseil Régional. Il faut savoir
que le coût unitaire d’un logiciel agricole hors taxe et hors maintenance revient au
minimum à 700 euros.
E)MIA : un outil simple d’utilisation
L’ergonomie du logiciel a été étudiée et révisée par des professionnels de
l’informatique en association avec des agriculteurs afin que les programmes soient
attractifs et simples d’utilisation. De plus, les formations qui auront lieu courant 2007,
ont été conçues pour être personnalisées afin que chacun puisse évoluer à son
rythme et s’approprier rapidement et efficacement toutes les fonctionnalités du
système.
16
F)MIA et son PDA
Le système MIA peut-être complété par un assistant de poche, permettant la saisie
d’informations directement sur le terrain. Une nouvelle fois, ce système évite aux
agriculteurs une redondance dans leur travail puisqu’une simple synchronisation du
PDA avec le système local permet un transfert des informations entrées au cours de
la journée.
G)MIA : système évolutif
Les technologies de l’information et de la communication évoluent et deviennent
rapidement obsolètes : pour conserver toutes les fonctionnalités de ces logiciels, il
faut procéder à des mises à jours régulières, généralement très coûteuses.
MIA, par son prix forfaitaire de 300 € par an, inclut le prix des mises à jour, ce qui
n’occasionne aucun surcoût pour l’agriculteur qui aura l’assurance de disposer d’un
outil performant et actualisé.
H)MIA : une aide au respect de la réglementation
Depuis la révolution de la Politique Agricole Commune en 2005, des budgets sont
alloués aux agriculteurs sous réserve de l’obtention d’un certain nombre
d’informations. Pour faciliter les démarches MIA a intégré des outils de traçabilité du
semis à la récolte, des aides à la déclaration des parcelles et à l’élaboration du
cahier d’épandage, des documents de saisie relatifs aux contrôles animaux réalisés.
IV)Cahier des charges du site web
Suite à l’enquête effectuée auprès des agriculteurs, on constate que 8% des
agriculteurs interrogés ne connaissent pas encore MIA. De la même façon nous
avons pu remarqué que le projet n’est pas encore connu au sein des Chambres de
commerce.
MIA étant un projet innovant, il est compréhensible que la phase de test ait précédé
les actions de communication car il fallait obtenir des résultats concrets, s’assurer de
la qualité de toutes les fonctionnalités et déployer suffisamment de moyens humains
pour répondre aux demandes des utilisateurs.
D’un autre côté pour pouvoir profiter pleinement du système il est important qu’un
nombre conséquent d’acteurs de la filière participent et échangent sur la plateforme.
Maintenant que le projet est validé et qu’il fonctionne, il faut effectuer sa promotion
afin qu’il puisse bénéficier d’une certaine notoriété à l’échelle de la région et que les
agriculteurs prennent confiance et se décident à adhérer.
La méthode la plus simple et la moins coûteuse dans un premier temps est de
développer une page Internet explicative. Pour cela il convient de profiter du fait que
le site Internet de la Chambre d’Agriculture est en cours de modernisation pour y
intégrer un encart sur le projet MIA.
Elodie Legrand, responsable communication au niveau de la Chambre, nous a confié
un article descriptif qui pourra être mis en ligne et nous a demandé d’y apporter
éventuellement des modifications avant la mise à jour du site. (cf. Annexe 4)
17
Conclusion
L’agriculture, bien qu’activité de terrain, doit à l’heure actuelle évoluer et se
moderniser pour pouvoir s’adapter aux demandes des distributeurs et répondre aux
exigences réglementaires toujours plus contraignantes. Le travail des exploitants
comprend de nos jours une grande partie administrative qui est de plus en plus
lourde à gérer. Avec le développement des nouvelles technologies, de nombreux
logiciels ont été mis en place pour faciliter le quotidien des agriculteurs. Cependant
ceux-ci restent souvent chers, complexes et ne favorisent pas la communication
entre les acteurs.
Au regard de ces constatations, la Chambre d’Agriculture, en partenariat avec 11
organismes de renom, a initié le projet MIA : « Maîtrise de l’Information Agricole » qui
permet de gérer en local élevages et cultures et de partager les informations
rapidement et simplement avec des partenaires. Le projet financé en partie par le
Conseil Régional est en phase de test et semble avoir un succès non négligeable
auprès des agriculteurs de la région qu’ils soient ou non novices en matière
d’informatique. Des formations sont prévues dès le mois de juin pour que les
exploitants inscrits puissent s’approprier efficacement le logiciel.
Le groupe de communication travaille actuellement sur l’adaptation de ces
enseignements au niveau de l’auditoire. Il faut maintenant que MIA se développe à
grande échelle et le bon déroulement de ces sessions de formation est un pilier
essentiel qui assurera la réussite du projet.
Nous attendons avec impatience les résultats de l’expérimentation à grande échelle.
Quoiqu’il en soit le projet MIA est ambitieux du fait qu’il nécessite d’uniformiser
rapidement les compétences en informatique de toute une population. Il reste
néanmoins une initiative prometteuse, un premier pas vers l’harmonie et le partage
d’informations à l’échelle de toute une fillière.
18
ADASEA
Association départementale pour l’aménagement des
structures des exploitations agricoles
AEI
Association élevage et informatique, éditeurs de logiciels
AFA
Centre de gestion du Pas-de-Calais qui promulgue des
conseils dans les domaines comptable, fiscal, économique,
de gestion, social et juridique
Agro EDI
Association qui assure la normalisation de l'échange de
données informatisées (EDI) dans le secteur agricole et
amont agroalimentaire (de l’approvisionnement à la
transformation agroalimentaire)
APCA
Assemblée permanente des chambres d'agricultures
ARSOE
Informatique des professionnels de l’élevage de la région
Nord-Picardie
CAD
Le Contrat d'Agriculture Durable (CAD) est un outil de
développement de la multifonctionnalité de l'agriculture. Il
porte en particulier sur la contribution de l'exploitation
agricole à la préservation des ressources naturelles et à
l'occupation et l'aménagement de l'espace rural en vue
notamment de lutter contre l'érosion, de préserver la qualité
des sols, la ressource en eau, la biodiversité et les
paysages
Cemagref
Organisme public de recherche finalisée sur la gestion des
eaux et des territoires
Chargement extensif
Le complément extensif est une aide complémentaire
attribuée aux éleveurs qui rémunère de façon privilégiée
une conduite des élevages plus respectueux des équilibres
environnementaux en favorisant l'usage des pâturages
dans l'alimentation animale
CTE
Contrat entre agriculteurs et pouvoirs publics. Le contrat
territorial d'exploitation est un instrument établi entre des
agriculteurs volontaires et les pouvoirs publics, destiné à
appuyer l'évolution des systèmes d'exploitation vers une
agriculture durable et multifonctionnelle, dans un cadre
collectif avec une logique de projet global
DAP
Déclaration d’activités polluantes
DAPLOS (data plot Fiche parcellaire standard, utilisée pour l'instant pour les
sheet)
grandes cultures
DPU
La réforme de la politique agricole commune (PAC) a
introduit le principe du
découplage des aides directes.
A compter de 2006, le découplage s'applique en France,
deux types d'aides
seront alors en vigueur : des aides couplées à la production
et une nouvelle aide
découplée. Cette dernière est fondée sur un dispositif de
droits à paiement unique
(DPU). Le nombre de DPU et leur valeur sont établis pour
chaque exploitation
sur la base des surfaces et des aides directes perçues au
cours de la
19
DRAF
FDSEA
Fumure azotée
GIEA
GS1 France
Hotline
Ilots PAC
Mammite
MAPAAR
Map-it
PDA
Sogeti
Synel
Tarir
période 2000, 2001, 2002, dite période de référence
Direction générale de l’agriculture et de la forêt
Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles
Engrais naturel riche en Azote
Gestion des informations de l’exploitation agricole
Organisme de concertation dont le rôle est la définition et la
diffusion des standards internationaux de communication
Service de maintenance, dépannage et support client, par
téléphone, e-mail ou même messagerie instantanée.
Les
parcelles
culturales
engagées
en
mesure
environnementales doivent être localisées sur les photos
aériennes. De plus il est demandé de reporter le code de
chaque culture sur l’îlot (registre parcellaire graphique de
2006)
Affection inflammatoire de la glande mammaire, souvent
contagieuse, entraînant une baisse de la production laitière
Ministère de l’agriculture et de la pêche
Logiciel qui permet d’organiser ses idées sous forme de
carte mentale
Un assistant personnel ou ordinateur de poche est un
appareil numérique portable, souvent appelé par son sigle
anglais PDA pour Personal Digital Assistant. Il s'agit d'un
boîtier de la taille d'une calculatrice, qui tient dans la main,
abritant une architecture informatique et doté d'un écran
tactile et parfois d'un clavier incorporé avec des petites
touches. Un stylet est souvent associé à l'écran tactile.
Sogeti est un acteur majeur des services informatiques et
des R&D, en France et dans le monde. Sogeti est une filiale
à 100% du groupe Capgemini. Riche de plus de 35 ans
d'expérience, présent dans 9 pays en Europe et aux EtatsUnis, Sogeti aide les entreprises et les organismes du
secteur public à créer, déployer, optimiser, gérer et migrer
leurs systèmes d'information
Outil informatique réputé dans le domaine de l’élevage
bovin et laitier
Faire cesser les sécrétions lactées des vaches avant leur
accouchement afin qu'elles ne soient pas obligées de
prendre sur leurs réserves pour nourrir le fœtus
20
Bibliographie
(1’) Département des sciences de l’éducation –FRIBOURG- Petit aide-mémoire
SPSS
Webographie
(1) http://www.gs1.fr/
(2) http://www.fdsea59.fr/sites/d59/
(3) http://www.asclcp.fnsea.fr/sites/asi/pres/centres/62.aspx
(4) http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/article.php3?id_article=4830
(5) http://www.nordpasdecalais.fr/index.htm
(6) http://draf.nord-pas-de-calais.agriculture.gouv.fr/
(7) http://www.adasea.net/index.php?page=IMPLANTATION_N
(8) http://www.cemagref.fr/
(9) http://www.ecologie.gouv.fr/spip.php
(10) http://www.synel.net/)
(11)
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.themes.europeetinternational.politique
agricolecommune.modulepacdpu_a5170.html
(12) http://ddaf59.agriculture.gouv.fr/environ/cte.htm
(13) http://www.agroedi.asso.fr
(14) http://www.agri-intranet.com/dossier1.html
(15) http://www.fr.sogeti.com/
(16)° http://www.isa-lille.fr/homepage/home.php
(17) http://www.synel.net/
21
Annexes
Annexe 1 : brochure explicative sur le projet, à destination du public
Annexe 2 : schéma général du système MIA
Annexe 3 : questionnaire édité avec le logiciel de gestion de base de données
Access
Annexe 4 : cahier des charges de la page web
Annexe 5 : argumentaire de vente
Annexe 6 : liste des principaux logiciels concurrents dans le domaine agricole
22
Annexe 1 : brochure explicative « MIA, votre nouveau champ d’action », à
destination du grand public:
23
Annexe 2 : Schéma général du système MIA
Plateforme MIA
Agriculteur
Application de saisie
mobile
MIA
Application locale MIA de
saisie et de transfert
Synchronisation
Coffre- fort
électronique
de l’agriculteur
Application de transfert
d’informations selon les
autorisations et règles
définies par l’agriculteur
Partenaires
Partenaire
1
Synchronisation
Partenaire
n
Echanges de
données
Logiciels de gestion d’exploitation
( Isagri, TerraPro,.)
PDA
MIA
Plate forme
24
Annexe 3 : questionnaire édité avec le logiciel de gestion de bases de données Access
25
Annexe 4 : cahier des charges du site Web
MIA, un projet partenarial d’informatisation des exploitations agricoles de la
région Nord-Pas de Calais
Historique
Depuis 2000 et sur une idée du Conseil Régional, des conseillers et techniciens d’organismes
professionnels agricoles travaillent au développement d’un outil pratique d’enregistrement
et de gestion des données d’exploitation afin de satisfaire aux nouvelles exigences,
notamment réglementaires.
Aujourd’hui, ce sont 11 organismes agricoles qui ont parié sur la réussite de ce projet financé
à hauteur d’un million d’euros par le Conseil Régional et qui oeuvrent ensemble à sa mise en
place rapide et efficace sur l’ensemble du territoire du Nord Pas-de-Calais.
Insérer Logos partenaires
Eventuellement insérer une « vidéo témoignage » (c’est parfois plus explicite)
Le système MIA
La partie locale de MIA est un outil « tout en un » qui permet de gérer globalement toute
l’exploitation, c'est-à-dire d’enregistrer les pratiques culturales mais également les
interventions d’élevage sans multiplier les saisies (la partie élevage bovin reprend dans son
intégralité l’outil SYNel déjà existant).
L’outil informatique traditionnel peut être complété par un module de saisie mobile (Pocket
PC) pour l’enregistrement des interventions en direct des ateliers, sur le terrain.
Même remarque que précédemment : très courte vidéo qui montre un agriculteur rentrant
ses données en temps réel peut être un bon moyen de persuasion
De plus, le principe de MIA repose sur une plateforme originale de stockage et de transfert :
- les enregistrements de l’agriculteur sont stockés dans un espace sécurisé et
confidentiel. Ce « coffre-fort » est mis à jour régulièrement par synchronisation via
Internet. En cas de panne informatique sur son exploitation, l’exploitant peut donc
récupérer l’intégralité de ses données.
- La plateforme facilite également les échanges d’informations de manière
parfaitement contrôlée et suivie. L’agriculteur peut donner à un ou plusieurs
partenaires un accès ponctuel ou régulier à une partie définie de ses données.
La philosophie de MIA repose sur ce mot d’ordre : « l’agriculteur est maître de ses données ».
En effet, l’exploitant qui est placé au centre de ce système, gère son exploitation en
complète sécurité et autonomie.
Insérer schéma du système
Avancement du projet
En juin 2006 à l’occasion du salon Terres en fête, les agriculteurs ont pu découvrir en
démonstration le fonctionnement de MIA.
Aujourd’hui, le système est en cours de finalisation, après une longue phase de tests
grandeur nature auprès d’agriculteurs volontaires.
Se former - s’informer
Des formations personnalisées, adaptées au type d’exploitation et au niveau informatique
de chacun seront dispensées dans toute la région à partir de juin.
Le planning sera mis en ligne prochainement. Vous voulez y participer : contactez nous !
Des documents d’information sont téléchargeables sur le site et mis à votre disposition sur
simple demande :
- une lettre d’information mensuelle depuis septembre 2006 : « L’Actu MIA » envoyée
par mail ou par courrier: Abonnez-vous !
- un « cahier » décrivant les infos pratiques (fonctionnalités, coûts…) sur le système
Contact : [email protected]
26
Elodie Legrand au 03.21.60.57.46
27
Annexe 5 : argumentaire de vente
MIA : un contenu complet
Tout en un : gestion des cultures et des élevage
Développement logiciel par des prestataires réputés :
•Sogeti France : leader des services informatiques et
ingénierie de proximité,
•Institut Supérieur d’Agronomie, école privée forte de son
expérience depuis 1963
•logiciel Synel pro en intégralité, référence en matière d’élevage
bovin et laitier
MIA : un système d’échanges sécurisé
Plateforme d’échange
•espace personnel sécurisé
•copie de sauvegarde disponible sur le réseau
•contrôle total de l’accès aux données des partenaires
MIA : un outil certifié
Gage de confiance
•soutien du Conseil Régional et de la Chambre d’Agriculture
•11 organismes experts agricoles engagés, de renom
•40 exploitants pilotes satisfaits qui participent à l’amélioration continue
MIA : un système peu onéreux
Forfait de 300 euros HT par an (mises à jour, hotline)
Coût unitaire d’un logiciel agricole hors taxe et hors maintenance = mini 700 euros.
MIA : un outil simple d’utilisation
Ergonomie attractive et simple élaborée par des professionnels informatiques
en association avec des agriculteurs
Formations complètes, adaptées et personnalisées aux besoins dès juin 2007
MIA et son PDA couplé GPS
Assistant de poche : saisie d’informations directement sur le terrain
MIA : système évolutif
Aucun surcoût pour les mises à jour : assurance de disposer d’un outil
performant et actualisé
MIA : une aide au respect de la réglementation
Traçabilité du semis à la récolte : aides à la déclaration des parcelles, à
l’élaboration du cahier d’épandage
Aide à la gestion des troupeaux, aux déclarations obligatoires
50 documents de saisie disponibles
28
Annexe 6 : liste des principaux logiciels concurrents dans le domaine agricole
Logiciel
Editeur
3614 IPGEST
AGRANET
ARSOE Roulans
GIE AGRANET/ARSOE
de BRETAGNE (auteur)
ACD Informatique
SMDI
CDER Informatique
APC sa
CLARTE CL
DECISION ALPHA
DECISION ALPHA
DELAVAL
DELAVAL
CER France/HauteSaône
GIE AGRALOG
eiXa6
eiXa6
ARSOE Roulans
ARCADE CONSEIL
Confédération général de
Roquefort
TECH PRODUCTION
I-CÔNE
WESTFALIASURGE
France SAS
Agri4d
AGRIBEST
AGRIMAP+
ALIM32
ALLIANCE LAIT
ALPHAVEAUX
ALPHAVEAUX PC
ALPRO PALM
ALPRO WINDOWS
BOVIN 70
BOVITEL
C6
C6(pda)
Carnet exploitation
CartoCiel Expert
CBI
CHEPTEL PRO
Clé de Sol Web
DAIRYPLAN C21
Identification San Re Par Gé Sui
(B : Bovin ;
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29
E2-FAC
EdiPA-Bovin
EPICEA-2
ESTELEVAGE
EURO CHEPTEL
FOCALBEST
GARDIAN
GARDIAN MOBILE
GAROC
Geidel de Poche
Geidel Troupeau
GESMIR POCKET
GESMIR TROUPEAU
GESTANIM
GESTROUP
GESWIN
GPC 2000
GPOVIN
INRATION - PREVALIM
ISACHEVRE
ISACULTURE
ISALAIT
ISAMARGE
ISAOVIN
ISAVIANDE
MANUFEED 500
MAQUIBEST
MAQUIBEST Module
Matiewin
Module de liaison DP
Mobil
NOTIFICA
NOTIPAD VB
LE GRAIN SA
EDIVIAL
LE GRAIN SA
ARSOE Nord-Est
PCA Informatique
SMDI
APC sa
APC sa
APC sa
APIVAL
APIVAL
CER de Vendée
CER de Vendée
GIE ENTRAFOC
SILAG
OKT (Softmouv)
SILAG
OKT (Softmouv)
EDUCAGRI EDITIONS
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
MANUS
SMDI
SMDI
SARL GODET & Cie
WESTFALIASURGE
France SAS
CENTRE REGIONAL
INFORMATIQUE
EDE BRETONS/ARSOE
BRETAGNE
B
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B
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B
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30
Ovin Pocket
Ovin Viande
PAT’IZI
PLAINCIEL
PlainCiel pour Palm
PLANFUM
PLANFUM Pocket
Pock’@lliance
POCK’ESTELEVAGE
POCKET CHEVRE
POCKET CULTURE
POCKET LAIT
POCKET OVIN
POCKET VIANDE
PROCHEPTEL
PROCHEPTEL CAE
SARA-2
SELSO
SMARTOVIN
STEP
Synel micro
SYNEL POCHE
TECH’@LLIANCE
TERRA PRO
TERRAPRO (module)
TRACE_LANDES
TRACELANDES-PDA
UPRA Montbéliarde
Internet
VELAGEST
VENUS MICRO
VENUS POCKET
Vet’élevage
Vet’élevage Pocket
WEB ORIBASE
APIIC
APIIC
APC sa
ARCADE CONSEIL
ARCADE CONSEIL
SUA2I
SUA2I
CLARTE CL
ARSOE Nord-Est
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
ISAGRI
PROCHEPTEL
PROCHEPTEL
LE GRAIN SA
LOCITA (ARSOE Soual)
APIIC
SETA De Bapaume
AEI ARSOE DE DOUAI
AEI ARSOE DE DOUAI
CLARTE CL
PRESTILEM
PRESTILEM
A.I.S
A.I.S
ARSOE Roulans
O
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CENTRE REGIONAL
INFORMATIQUE
UNOTEC
UNOTEC
SNGTV
SNGTV
ORIBASE sas
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http://www.inst-elevage.asso.f
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Résumé
Les technologies de l’information et de la communication sont à l’aube de leur
intégration dans le domaine de l’agroalimentaire et nombreuses sont les entreprises
qui innovent. Les premiers maillons de la chaîne doivent eux aussi se plier aux
demandes des industriels et distributeurs qui imposent leur mode de
communication. Les exploitants agricoles sont largement concernés par ces
sollicitations et doivent répondre à des exigences réglementaires toujours plus
contraignantes ce qui rend leur quotidien bien souvent ingérable. Les logiciels d’aide
à la gestion se multiplient et créent l’écart entre ceux qui peuvent les acheter et ceux
qui n’en ont pas les moyens. Pour répondre à cette divergence et organiser la
communication entre les acteurs, la Chambre d’Agriculture du Nord Pas-deCalais, en partenariat avec onze organismes, crée le projet de Maîtrise de
l’Information Agricole (MIA) qui regroupe à la fois des logiciels simples
d’utilisation et une plateforme de collaboration. Après une phase de test de l’outil, il
faut maintenant convaincre les agriculteurs de la région d’adhérer au concept. Pour
ce faire, il faut étudier leur ressenti par rapport à l’informatique que bien souvent
ils ne maîtrisent pas faute de temps et de formation et adapter notre stratégie de
communication pour prouver que les nouvelles technologies, qui vont faire partie
intégrante de toutes les entreprises dans un avenir proche, sont accessibles de tous.
Mots clés : technologies de l’information et de la communication, mode de
communication, exigences réglementaires, Chambre d’Agriculture du Nord Pas-deCalais, Maîtrise de l’Information Agricole (MIA), logiciels, plateforme, ressenti par
rapport à l’informatique
Resume
Information Technologies and Communication are in their period of integration in
the food industry domain and a lot of companies are innovating in. The first links of
the chain must fold the asks of industrials and dispensers who impose the way of
communication. The farmers are concerned by these solicitations and are obliged
to respect new laws always more constricting. This is why the daily life of farmers is
often unmanageable. The software of administration help multiply themselves and
create gaps between people who can buy them and people who can’t. To answer to
this difference and to organize the communication between the actors, the
Agriculture Chamber of the Nord Pas-de-Calais, in partnership with 11 organisms,
create the project of Master of Agricultural Information (MIA) which groups on the
same time simple software and a collaboration’s platform. After a trial period, it is
important now to convince the farmers of the region to join this concept. For this, we
have studies the feeling about computers of these people; they oft don’t know how
to use it because of a lack of time and formation. Then, we must adapt our
communication strategy to prove that new technologies, integrating part of our
enterprise in a close future, are accessible for everybody.
Key words : Information Technologies and Communication, way of communication,
new laws, Agriculture Chamber of the Nord Pas-de-Calais, Master of Agricultural
Information (MIA), software, platform, feeling about computers

HADJEB Djamila

Transcription

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