CinéCONCERT - Théâtre du Grand Rond
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CinéCONCERT - Théâtre du Grand Rond
Cinéconcert d’après l’œuvre de tomi ungerer Direction artistique : Déborah Hafota-Masson Assistant mise-en-scène : Romain Louvet Film : Audrey Mallada Musiques : Nicolas Lescombe Bruitages & voix : Déborah Hafota-Masson & Vincent Lahens www.laiaa.com “Personne n’a besoin d’allumettes !” Une petite fille démunie vend des allumettes pour subsister. Mais personne n’a besoin d’allumettes ! Un soir de grand froid elle demande au ciel un peu de chaleur et de nourriture. Orage ! Vent ! Et dans un éclair, son souhait se réalise au-delà de ses espérances. Bientôt tout ce qu’elle avait pu souhaiter au cours de sa vie se trouve devant elle. Il y en a tellement … Projet artistique / ALLUMETTE / P.2 Allumette, petite fille au grand cœur, décide de tout distribuer … pour le bonheur de tous. Baignée pendant l’enfance par la littérature d’Ungerer, je saisis aujourd’hui adulte toute la pertinence de la réécriture de ce conte d’Andersen et le destin dérouté de son héroïne qui, sous la plume d’Ungerer, devient un personnage mobilisateur, résolument actif et solidaire des plus démunis. L’auteur se frotte à l’onirique, la politique, la guerre, la famine, l’opulence, la rédemption. J’aime confronter les époques et les techniques, par sens, par contrainte, par goût du rétro et surtout par envie d’imaginer des univers nouveaux avec tout ce qui me plaît autour de moi. Je n’oublierai jamais les films de Pierre Etaix. J’avais dix ans et je voulais rentrer dans la toile, devenir ces personnages insouciants et passionnés, peu de mots, pas d’ennui. Je pense encore au travail de lumière de Renoir, à la distanciation chez Tati, aux émotions de Dreyer, au rythme de Chaplin, au personnage de Keaton et aussi le maillot de bain à bretelle monté sur une bicyclette arpentant les routes cabossées d’une campagne fleurissante et désuète, les automates des buttes Montmartre, puis plus tard la rencontre avec Marcel Marceau, les Trashmen sur le tourne-disque grésillant, Erik Satie, un hangar vide et au milieu une baignoire, mon bima 1956. Le ciné-concert “Allumette” est un conte merveilleux écrit et illustré par Tomi Ungerer. Il reprend l’histoire de “La petite marchande d’allumettes” d’Andersen, à ceci près qu’Ungerer propose une fin épique et heureuse à l’héroïne, en lieu et place d’une fin dramatique, presque tabou dans le monde de la littérature jeunesse. Ungerer détourne, transforme, s’approprie ; à notre tour de proposer une relecture inventive et ludique de ce conte. “Allumette” est un ciné-concert dont le film met en jeu de marionnettes dans un décor mécanique qui émerveillera grands et petits à partir de 8 ans. La minutie des décors et de marionnettes fidèle aux dessins de Tomi Ungerer plonge le spectateur dans un univers fascinant. En direct à côté de l’écran de cinéma se jouent la musique composée pour ce film, des mots et des bruits ; laissant chez le spectateur l’impression que cette orchestration est l’œuvre d’un marionnettiste géant tant tout est coordonné. à regarder avec des yeux d’enfants, et ce, quel que soit notre âge ! Un message Le spectacle propose d’effectuer ensemble un geste cohérent, une application directe du propos défendu dans le texte. Ainsi enfants et parents, seront invités à se rendre à la représentation avec un objet un jouet pour les plus jeunes qui ne leur serait plus utile, ou qu’ils souhaiteraient offrir (chacun pourra décider de donner son objet ou de le garder). À l’issue de la représentation la collecte de ces biens sera distribuée à une organisation sociale, humanitaire, partenaire de la représentation. Nous rentrerons en contact localement avec les acteurs sociaux afin de les associer au projet. Le ciné-concert nous rapproche de ce temps où l’on projetait du muet, accompagné d’un orchestre, on mangeait, réagissait, véritable spectacle vivant, la salle s’animait. L’ensemble de la représentation est estimé à 50 minutes. Déborah HAFOTA MASSON ts forts ’un dispositif “hors n e m o m 3 d ccompagne Contact Nelly Momas tél : 06 82 66 62 01 mail : [email protected] ert s’a Le ciné-conc 3 parties on s’inles murs” en ose l’objet, p é d n o : t e d’obje une asso1/ La récolt n rencontre o , n o d u d t traje forme sur le rs de tive. oir le parcou v ciation carita à e n n o d e sition : ell de fabri2/ Une expo des ateliers s e ss li u o c s film, le tournage. création du décor et du u d s, e tt e n n ille ario de voir en ta é it cation des m il ib ss o p de film : la lm, on i servi au fi 3/ Un décor u q r o c é d artie du istes et réelle une p ntrer les art o c n re r, u to er au pourra tourn ettes. partie clés marionn aller tout ou inst us pourrons ts, intimediffusion, no de colte d’obje ré ux la lie s à le é nn do t accueil ou an NB : selon d’ ét ll dans le ha la priorité s, on ce ti pa lla es ta s ns de ce évoir l’i spectacle. Pr ment liée au d’accès. le ci fa e nt tena une salle at Chacun décide de donner son objet ou de le garder. Projet artistique / ALLUMETTE / P.3 La Note artistique DOSSIER DE PRESSE Une petite fille démunie, vend des allumettes pour subsister. Mais personne n'a besoin d'allumette! Un soir de grand froid elle demande au ciel un peu de chaleur et de nourriture. Orage! Vent! Et dans un éclair, son souhait se réalise au delà de ses espérances. Bientôt tout ce qu'elle avait pu souhaiter au cours de sa vie se trouve devant elle. Il y en a tellement... « Allumette », produit par le Collectif AIAA (Ateliers d'Initiatives Artistiques et Artisanales) à Roquefort (40) est un conte merveilleux écrit et illustré par Tomi Ungerer. Il reprend l'histoire de « La petite marchande d'allumettes » d' Andersen, à ceci près qu'Ungerer propose une fin épique et heureuse à l'héroïne, en lieu et place d'une fin dramatique, presque tabou dans le monde de la littérature jeunesse. Ungerer détourne, transforme, s'approprie; à notre tour de proposer une relecture inventive et ludique de ce conte. MENTIONS OBLIGATOIRES Allumette est soutenue par l'Office Artistique de la Région Aquitaine, le Conseil Général des Landes et la Ville de Mimizan-Le Parnasse. LA PIECE 1/ NOTE D'INTENTION DE LA DIRECTRICE ARTISTIQUE Allumette, petite fille au grand cœur, décide de tout distribuer...pour le bonheur de tous. Baignée pendant l'enfance par la littérature d'Ungerer, je saisis aujourd'hui adulte toute la pertinence de la réécriture de ce conte d'Andersen et le destin dérouté de son héroïne qui, sous la plume d'Ungerer, devient un personnage mobilisateur, résolument actif et solidaire des plus démunis. L'auteur se frotte à l'onirique, la politique, la guerre, la famine, l'opulence, l rédemption. J'aime confronter les époques et les techniques, par sens, par contrainte, par goût du rétro et surtout par envie d'imaginer des univers nouveaux avec tout ce qui me plaît autour de moi. Je n'oublierais jamais les films de Pierre Etaix. J'avais dix ans et je voulais rentrer dans la toile, devenir ces personnages insouciants et passionnés, peu de mots, pas d'ennui. Je pense aussi au travail de lumière de Renoir, à la distanciation chez Tati, aux émotions de Dreyer, au rythme de Chaplin, au personnages de Keaton et aussi le maillot de bain à bretelles monté sur une bicyclette arpentant les routes cabossées d'une campagne fleurissante et désuète, les automates des buttes Montmartre, plus plus tard la rencontre avec Marcel Marceau, les Trashmen sur le tourne disque grésillant, Erik Satie, un hangar vide et au milieu une baignoire, mon Bima 1956. Déborah Hafota Masson 2/ LE CINE CONCERT "Allumette" est un ciné concert dont le film met en jeu des marionnettes dans un décor mécanique qui émerveillera grands et petits à partir de 6 ans. La minutie des décors et des marionnettes fidèle aux dessins de Tomi Ungerer plonge le spectateur dans un univers fascinant. En direct à côté de l'écran de cinéma se jouent la musique composée pour ce film, des mots et des bruits; laissant chez le spectateur l'impression que cette orchestration est l'œuvre d'un marionnettiste géant tant tout est coordonné. A regardé avec des yeux d'enfants, et ce quelque soit notre âge! 3/ AUTOUR DU CINE CONCERT Le Ciné Concert s'accompagne d'un dispositif "hors les murs" en 3 parties: 1/ La récolte d'objets : enfants et parents sont invités à se rendre à la représentation avec un objet, un jouet qui ne leur serait plus utile. A l'issue de la représentation on dépose l'objet, on s'informe sur le trajet du don, on rencontre une association caritative 2/ Une exposition : elle donne à voir le parcours de création du film, les coulisses des ateliers de fabrication des marionnettes, du décor et du tournage. 3/ Le décor de film : la possibilité de voir en taille réelle une partie du décor qui a servi au film. In pourra tourner autour, rencontrer les artistes et les marionnettes. L'EQUIPE 1/ Déborah Hafota Masson / DIRECTRICE ARTISTIQUE Comédienne, Marionnettiste. Elle débute dans les Arts Visuels: intègre les Beaux-Arts d’orléans, passe un Bac Arts plastiques en1995 et obtient sa licence d’Histoire de l’Art à Lyon en 2000. Parallèlement, elle suit des cours de danse rythmique et contemporaine. Puis, elle rencontre Flora Théphaine (Chorégraphe togolaise) et s’intéresse au langage du corps. À partir de 2004, elle se forme à l’Oeil du silence, école de mimodrame et de recherche expérimentale puis auprès des professionnels de la compagnie du Hangar à Toulouse, où elle y confirme son goût pour les écrits contemporains et la mécanique des corps. En 2006, elle rejoint l’équipe du Théâtre des Deux Mains, et leur propose ainsi qu’au collectif A.I.A.A. de s’associer à elle pour la mise en place de stages théâtre / vidéo destinés à un public adolescent. Elle participe dès l’origine à la conception des spectacles Une Heure pour Vivre et Container, et à la fondation du Motel Contes avec Vincent Lahens et Romain Louvet, écriture et interprétation de contes burlesques. Elle souligne aujourd’hui sa volonté de s’exprimer dans une transdisciplinarité et se forme au CFPTS de Bagnolet à la fabrication de marionnettes. En collaborant avec le collectif A.I.A.A., elle conceptualise la création "Allumette", qui mêle marionnettes, vidéo, mécanique d’objet et musique vivante. Elle intègre ensuite le collectif et propose une nouvelle création pour le très jeune public, "Badoom". 2/ NICOLAS LESCOMBE / MUSICIEN Nicolas fait ses débuts au sein du JOSEM en 1988, d’abord au pupitre clarinette puis au pupitre percussions. De 1997 à 2000 il préside le Jeune Orchestre Symphonique de L’entre deux-Mers. En 1998, il obtient son D.U.T d’animation socioculturelle. Il entre au conservatoire d'Angoulême et obtient son Diplôme d’Etudes Musicales de clarinette en 2000. Pour compléter son parcours, il étudie ensuite, une année, au Conservatoire National de Bordeaux. Sensible à de nombreux genres musicaux, Nicolas participe à plusieurs formations instrumentales et expérimente différents styles: banda, jazz, musiques du monde et chanson française. Il forme un duo « Sans Additif » avec un ancien camarade du Josem, joue en tant que clarinettiste au sein de la Cie Mohein (musique nomade), et dirige les zapéro musico (musique du monde). En 2005, il prend la direction du JOSEM en tant qu’« Apprenti chef d'orchestre », et approfondit ses connaissances en direction d’orchestre sur Paris, en Belgique… Il s'impose auprès des jeunes par son dynamisme, ses projets artistiques divers, qui amèneront l’orchestre à partager des moments musicaux avec des artistes renommés : Les Ogres de Barback, La rue Ketanou, Debout sur le Zinc, les Rageous Gratoons… En 2007 : l’orchestre participe aux eurochestries de Khanty Mansick (Russie) En 2009 : il partage à la grande scène des Francofolies avec la Rue Ketanou En parallèle, il dirige l’école de musique d’Artigues-près-Bordeaux et continue d’explorer ses compétences dans l’écriture musicale en composant de nombreux arrangements, nourris par toutes ces rencontres atypiques. 3/ VINCENT LAHENS / COMEDIEN, BRUITAGE ET VOIX Il intègre en 1998 la prestigieuse ERAC à Cannes. Il y travaillera les répertoires classiques et contemporains et se formera auprès de Lavaudant, Sobel, Rambert, Mitrovitsa, Marcowitch, Strancar... En 2002, il co-fonde le Théâtre des Deux Mains. Avec cette compagnie, plusieurs travaux, rôles, textes, mises en scène, décors : Burlingue, Histoires nomades, Une heure pour vivre, Container et une collaboration sur Le Bol Ikéa... qui marque le début de son parcours auprès de l’AIAA. Parallèlement, il sculpte le bois, fabrique, conçoit, assemble des décors, des accessoires... pour les Arts plastiques et le théâtre, faisant de l’ensemble de ces réalisations, une véritable activité professionnelle. En 2010, il se spécialise au CFPTS, dans une formation de mécaniques et machinerie pour le spectacle vivant. Il réinvesti directement ces nouvelles compétences dans l’un des derniers projets de l’AIAA : Allumette. 4/ ROMAIN LOUVET / COMEDIEN, ASSISTANT MISE EN SCENE Après avoir slalomé entre un bac scientifique, une fac de lettre, une de sciences économiques, un conservatoire d’art dramatique et une école des beaux arts, Romain Louvet se forme au théâtre auprès de Luc Faugère, Jean Philippe Ibos ou Bernard Colin. On le retrouve sur bon nombre de créations du collectif A.I.A.A. dont il est à l’origine avec N. Sansoz. C’est avec ce dernier groupuscule qu’il partage un terrain d’expérimentation particulier : l’atelier A.I.A.A.; donnant des objets spectaculaires tels que : les attentats visuels et sonores du Boom, le ciné concert Allumette, le duo burlesque du Bol ikéa et autres chutes, ou l’installation Aux chiottes la flotte! Dernièrement, Il travaille avec le Théâtre du Rivage pour sa prochaine création : Comme du Sable. 5/ AUDREY MALLADA / REALISATRICE À la fois comédienne et vidéaste, après une licence d’arts du spectacle et une formation professionnelle d’acteur avec Luc Faugère à Bordeaux, elle s’initie à la technique de Sanford Meisner à New York avec Scott Williams, Niki Flacks et Doug MacHugh. Elle a différents rôles au théâtre, à la télévision et dans des courts-métrages. Réalisatrice autodidacte ; son premier film est un documentaire tourné au BurkinaFaso : “Nasem Samé, ça va aller…” (prix jeune création festival Court médie Ste Estève et Montpellier), S’ensuit quelques fictions, scénographies visuelles (spectacle “Une heure pour vivre” Td2M), des démos et clip promotionnels (Fabien Boeuf / Un château un artiste / Aqualandes). Dernièrement elle réalise un film pour le ciné-concert “Allumette” adaptation de l’album jeunesse de Tomi Ungerer. En tant que comédienne, elle participe à la création du spectacle “A Coeur Ouvert”, mélodrame comique ; ou assume la direction d’acteurs sur de nombreux autres projets. REVUE DE PRESSE Sud Ouest 18/12/2010 Craquante "Allumette" ROQUEFORT Bruitages et musique en direct ont accompagné "Allumette" (photos JMT) La première d'"Allumette" au Foyer municipal de Roquefort * a été un véritable succès (salle pleine) et la magie a totalement opéré avec ce ciné-conte, certes de Noël, mais qui peut-être programmé en toute saison tant le message est universel et malheureusement comme la misère : sans fin annoncée. Musique en direct "Allumette", inspiré du conte d'Andersen "La petite marchande d'allumettes" et surtout de la version dédramatisée de Tomi Ungerer, se présente sous la forme d'un superbe film d'animation. Les créateurs Déborah Hafota-Masson et Vincent Lahens du Théâtre des Deux Mains n'en ont pas eu de trop - de mains - pour animer les marionnettes (avec Sandro Modica) qui évoluent dans un décors de rêve créé de toutes pièces à l'AIAA (Atelier d'Initiatives Artistiques et Artisanales) qui montre ainsi l'étendue de ses capacités. Audrey Mallada qui a assuré le tournage et la réalisation de ce film a travaillé comme sur un plateau de cinéma en utilisant les mêmes plans et effets ce qui renforce la qualité du résultat. Quant à la musique elle est distillée en direct (d'où l'appellation de ciné-concert) par son compositeur Éric Tarantola, tromboniste de souche qui n'hésite pas à prendre guitares et tuba pour donner vie à une intrigue où le texte n'a qu'une portion congrue. Par contre le bruitage (lui aussi en direct) est assuré par Déborah, l'attentionnée "maman" d'Allumette qui porte son personnage comme d'autres leurs enfants, donnant vie à chacun de ses mouvements. C'est ainsi qu'une poupée de bois et chiffons bardée de fils de fer peut prendre une autre dimension, l'émotion dépassant la réelle performance technique dans une salle embarquée dans ce rêve d'enfant qui sent bon les malles oubliées dans les greniers de notre imaginaire. Oui, il faut voir "Allumette" ne serait-ce que pour en connaître l'histoire que l'on ne dévoilera pas ici. Sauf à dire que la collecte de jouets organisée dans le cadre de ce spectacle va permettre de faire quelques heureux de plus ou de malheureux de moins. Une étincelle dans un monde bien obscur. *spectacle proposé par l'ACPPR (association culturelle et populaire du Pays de Roquefort Sud Ouest Mardi 8 novembre 2011 Castets Solidaires et généreux, comme Allumette Une petite fille vend des allumettes pour subsister. Mais personne n'a besoin d'allumettes ! Un soir de grand froid, elle demande au ciel un peu de chaleur et de nourriture. Orage, vent et dans un éclair, son souhait se réalise au-delà de ses espérances. Bientôt, tout ce qu'elle avait pu désirer au cours de sa vie se trouve devant elle. Il y en a tellement… Et Allumette, petite fille au grand cœur, décide de tout distribuer, pour le bonheur de tous. Ce conte reprend l'histoire de la « petite marchande d'allumettes » d'Andersen, dans une version dédramatisée de Tomi Underger. Il se présente sous la forme d'un très beau film d'animation muet d'une cinquantaine de minutes. Un accordéoniste assure en direct la partie musicale (d'où l'appellation de ciné-concert). Une personne assure les bruitages, une autre, les paroles. Les créateurs du Théâtre des Deux Mains ont animé les marionnettes lors du tournage du film. Le remarquable décor a été créé de toutes pièces par l'AIAA (1). Le spectacle engage à effectuer ensemble un geste, tel que le propos défendu dans le texte. Les enfants des classes de CE2, CM1 et CM2 accompagnés de leurs enseignants ont assisté à cette projection particulière. Loin des productions cinématographiques auxquelles ils peuvent être confrontés, cette production les a passionnés, tenus en haleine. Il y avait dans leurs yeux de l'émotion, de la tendresse à l'égard de cette marionnette émouvante. Ils ont donc été invités à apporter des crayons, des fournitures scolaires, de faire don de ce qu'ils possèdent, comme Allumette. Et ils ont été particulièrement généreux. Toutes ces fournitures seront remises à la rentrée prochaine, aux enfants d'Haïti. Solidarité laïque, organisation sociale, humanitaire se fera l'intermédiaire entre les enfants castésiens et les enfants haïtiens. L'organisation de cette projection originale s'est déroulée dans le cadre du Festival cinéma et société, à mettre au crédit du Kursaal, cinéma local, avec l'aide du Conseil général des Landes. H. D. © www.sudouest.fr 2011 Parents et enfants tirent les ficelles Avant le ciné-concert de ce soir, un atelier de fabrication de marionnettes est proposé. Déborah Hafota-Masson animera un autre atelier de fabrication de marionnettes cet après-midi. (Photo Ch.S.) L'Atelier d'initiatives artistiques et artisanales (AIAA) présent ce soir à 20 h 30 au Cuvier de Feydeau, le ciné-concert marionnettes « Allumette » d'après l'œuvre de Tomi Ungerer. Une relecture inventive et ludique du conte d'Andersen à travers ce film d'animation dans lequel les marionnettes prennent vie. Comme dans l'histoire, les enfants sont invités à venir avec un jouet dont ils ne se servent plus, qui sera remis au Secours populaire d'Artigues. À la médiathèque Le collectif AIAA propose des ateliers créatifs et pour le moins amusants de fabrication de marionnettes. La marionnettiste Déborah Hafota-Masson recevait mercredi dernier à la médiathèque Gabriela-Mistral, une douzaine d'enfants du centre de loisirs L'Ile aux mômes pour l'atelier. Il va sans dire que les gamins étaient particulièrement attentifs et heureux de fabriquer leur marionnette. « Avant de réaliser la vraie marionnette du film, il a fallu faire des esquisses et c'est ce que je vais apprendre à faire aux enfants aujourd'hui », explique Déborah. Axelle, Farah, Matis, Théo et les autres suivent les indications. En une heure ou presque, chacun a réalisé sa figurine en tenant compte de toutes les petites astuces pour bien la réussir. « C'est super facile à fabriquer »,commente Axelle du haut de ses neuf ans. Avant le spectacle ce soir, un autre atelier est prévu dans l'après midi pour les familles. « Nous trouvons toujours très intéressant que les parents participent avec leurs enfants », explique la marionnettiste. D'autres ateliers auront lieu avec les écoles artiguaises dans les jours qui suivent. Parallèlement une exposition intitulée « Allumette vend la mèche » se tient à la médiathèque, histoire de connaître les coulisses du film. INFORMATIONS PRATIQUES SITE INTERNET AIAA : www.aiaa.com ADRESSE AIAA :68 Chemin Résineux 40120 Roquefort FACEBOOK : https://www.facebook.com/collectif.aiaa CONTACT : Valérie Génébès / 06 82 91 43 17