Compte rendu CFDT-SNJ Réunion DP du 7 juin

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Compte rendu CFDT-SNJ Réunion DP du 7 juin
Compte rendu CFDT-SNJ
Réunion DP du 7 juin 2016
Carton plein pour cette réunion, tous les élus DP (Marie-Noëlle Missud, Elodie Gérard, Cyrille
Defives, Xavier Demester, Francis Tabuteau, Christophe Pougeas, Patrick Mauduit, Mathieu
Ledoux, Antoine Morel) ; assistants syndicaux : Luc Barré (SNJ) Thierry Cormerais (CFDT) ;
Sont présents côté direction : Florence Folléa, Dolorès Zorzi, Alain Landès, François Privat.
En préambule, Florence Folléa revient sur l’enquête sur la qualité de vie au travail et incite
vivement tous les salariés à répondre à cette enquête car les restitutions des salariés seront
rendues sur les périmètres des CE et CHSCT.
Xavier Demester nous lit le liminaire CGT concernant des reproches ou des intimidations
faites par la direction à des élus après la réunion DP.
Questions élus CGT
Question 1 :
Lors des deux dernières journées nationales d’action contre le projet de loi travail, des
salariés en grève de France 3 Poitou-Charentes (une journaliste, une scripte et un
monteur) ont été remplacés par des cadres. Un procédé peut-être légal mais sûrement
irrespectueux des personnels et de leur métier.
La direction compte-t-elle désormais avoir recours à des cadres de permanence pour
pallier des absences exceptionnelles de salariés : pour remplacer un journaliste en bureau
excentré par exemple, ou assurer une permanence DSNG lorsque l’actualité l’exige et que
le planning ne le permet pas ?
Réponse :
Cette question ne relève pas de l’instance, mais suite à la discussion qui s’installe, Alain
Landès nous lit la réponse à la question N°11 posée par les élus CFDT (cf. question 11)
Question 2 :
Qu’en est-il du projet de « page été mojo » ?
Lors des derniers DP, vous vous étiez engagé à trouver une solution alternative, il
semblerait que le projet soit purement et simplement annulé, pourquoi ?
Réponse :
« Le principe du projet n’est pas annulé mais reporté. Ce type d’expérimentation doit être
mené dans la sérénité. » François Privat annonce qu’une réunion de rédaction programmée
mi-juin abordera ce point.
Question 3 :
Il était question il y a quelques mois d’équiper la rédaction d’un « drone à laisse ».
Qu’en est-il du projet ?
S’il est toujours d’actualité, la direction s’est-elle intéressée à la question de la formation
des personnels amenés à utiliser éventuellement cet outil de captation ?
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Réponse :
A ce jour le pôle n’a pas donné de directive concernant l’acquisition de ce matériel et aucun
budget n’est prévu pour ce type de formation. Précision du chef de centre, on ne peut pas
utiliser de matériel personnel ni louer de matériel sans validation au préalable par les
services techniques.
Question 4 :
Un devis exorbitant a été adressé pour l’aménagement du nouveau "boxer" (53 000€). De
ce fait l’aménagement du nouveau véhicule est-il en sursit ?
Comment vont travailler cet été les salariés qui se déplacent sur les festivals ?
Réponse :
Le véhicule sera aménagé en trois phases : la climatisation est déjà posée. En juin le
menuisier réalisera l’habillage interne du véhicule (cloison et parois isolantes), mi- juillet le
mobilier sera posé. Le câblage définitif sera réalisé en septembre. Cet été les personnels
travailleront en mode dégradé (tables ajoutées, matériel posé sur les tables et câblage non
permanent). Le véhicule pourra transporter 2 personnes, un chauffeur et un passager.
Question 5 :
La direction a-t-elle procédée à un état des lieux du nombre de week-end travaillés par
les journalistes entre les différentes rédactions du pôle ?
Pour mémoire, les JRI de Poitiers travaillent un weekend sur trois, contrairement à leurs
confrères rédacteurs qui travaillent un weekend sur quatre.
Réponse :
A ce jour il n’y a pas eu d’état des lieux de l’activité des journalistes au sein des 5 antennes
du pôle. Florence Folléa nous indique qu’une question concernant le pôle ne peut être traitée
à l’échelle de l’antenne, elle n’a aucune information à donner aux DP concernant les 4 autres
antennes… « Posez la question en CE ».
Question 6 :
A-t-on des nouvelles du poste de rédacteur gelé ? La CGT demande à ce qu’il soit
transformé en un poste utile pour la rédaction de Poitiers : JRI ou contributeur Web
supplémentaire.
Réponse :
« A ce jour nous maintenons notre position sur ce poste ». Alain Landès souligne que s’il était
journaliste il prendrait très mal le terme « poste utile ».
Question 7 :
Les salariés de France3 Poitou-Charentes ont appris qu’il n’y aurait plus qu’une LVEL
enregistrée à la rentrée pour les trois régions, et qu’elle serait diffusée avec plus de 48h
de décalage.
Un comble pour une émission politique qui traite de l’actualité une année d’élection
présidentielle. Pour ce qui est de sa fabrication, qui assurera les plateaux ?
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Réponse :
Cette question ne relève pas des DP, des précisions sont données par François Privat : Non
contrairement à ce que dit la question, il y aura des LVEL dans chaque antenne et 1 LVEL
commune chaque mois sur les antennes de Bordeaux, Limoges et Poitiers en alternance. On
va essayer de garder ce rythme de 1/mois si l’actualité le justifie. Le choix de la diffusion du
dimanche matin n’est pas celui des antennes mais de Dana Hastier. Des émissions en direct
pourraient être envisagées, notamment au moment des élections législatives. Un travail va
être effectué afin de rendre cette émission plus « sexy ».
Question 8 :
Pour ce qui est du magazine Enquête de région qui devrait être fabriqué désormais à
Bordeaux, qui doit le présenter ?
Que va devenir le reportage de 13’ que fabriquait jusque-là chaque région ?
Réponse :
Cette question ne relève pas de l’instance. Réponse orale du rédacteur en chef : aucun retour
du pôle, effectivement c’est Bordeaux qui fabriquera l’émission mais aucune information
concernant le 13’, des propositions concernant la présentation ont été faites mais là encore,
aucune information… Et Limoges fabriquera ALPC matin (52’ quotidien 4 jours par
semaine).
Question 9 :
Nous venons d'apprendre par note de service qu'en raison d'un problème informatique,
les sujets terminés après 11h45 et 18h45 ne pourraient plus être mixés avant la diffusion.
Le journaliste devrait alors faire une cabine. Jusqu'à quand devra-t-on supporter cette
situation qui va nous faire faire un grand pas en arrière et qui va nuire à la qualité des
reportages diffusés ? Cela va également occasionner du stress supplémentaire inutile,
dont le personnel se serait bien passé.
Réponse :
Précision du chef de centre, cette procédure ne concerne que le sujet d’ouverture. On travaille
à l’heure actuelle avec deux générations de matériels ce qui génère des conflits, les choses
devraient rentrer dans l’ordre en avril 2017 lors du passage de notre réseau sur iMédia. Si le
responsable d’édition n’est pas présent dans le couloir de montage, le monteur a pour
consigne d’envoyer le sujet d’ouverture non mixé au serveur de diffusion Nexio dans le
créneau de 15’ avant la diffusion.
Question 10 :
Lors des derniers DP, nous avons défendu l'idée de développer des moyens de montage
nomades légers pour répondre au mieux aux besoins de la rédaction, tant pour le web que
pour l'antenne. Avez-vous des solutions à proposer ?
Réponse :
Etonnement du chef de Centre concernant cette question, il précise que le matériel est
présent depuis de nombreuses années, deux unités mobiles de montage sont entreposées
dans le magasin de montage et sont opérationnelles. Quant à l’utiliser de manière récurrente
pour le JT, le rédacteur en chef est favorable à ce choix. Une expérimentation sera menée lors
de l’opération « violon sur le sable », un monteur (Christophe) travaillera in situ à la fois sur
l’actu des correspondants de Royan et sur les sujets liés au festival.
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Questions élus CFDT
Question N°11 :
Concernant l’exercice du droit de grève :
Il n'est pas interdit à l'employeur en cas de grève d'organiser l'entreprise pour assurer la
continuité de son activité. Par contre la jurisprudence prévoit que l'employeur ne peut ni
recruter des travailleurs temporaires pour remplacer les grévistes ni confier le travail des
grévistes aux travailleurs temporaires déjà en poste dans l'entreprise (Cass. soc., 2 mars
2011, no 10-13.634)
Question 11.1
Pouvez-vous nous donner des explications sur la légitimité de faire travailler une
monteuse CDD pour pallier l’absence de techniciens et journalistes grévistes lors du
mouvement du 26 mai? Cette salariée a notamment dû titrer une bobine, tâche
normalement dévolue à sa collègue scripte qui s’était déclarée gréviste ce jour-là.
Réponse d’Alain Landès : La Direction a proposé un produit réalisé par l’ensemble des
salariés non-grévistes. Une bobine a été réalisée comme un soir3 (sans scripte soulignent les
DP). Quid des synthés ? rétorquent les élus… C’est un cadre d’encadrement (et non un cadre
d’exploitation) qui les a généré. Le fait que ce soit une CDD qui a fait ce travail n’a aucune
importance précise AL, on est dans la légalité par rapport à la jurisprudence. Tous les
salariés ont été informés de la constitution de cette bobine. Selon lui, la grève n’a pas été
cassée car il y a eu un produit dégradé par rapport à d’habitude. François Privat précise que
si le pourcentage de salariés en grève avait été plus fort il n’y aurait pas eu de journal. Alain
Landès : « ne rien mettre à l’antenne lorsqu’il n’y a que 1% de gréviste ce n’est pas respecter
le téléspectateur ». Il n’y a pas de respect des salariés rétorquent les élus.
Question 11.2
La Loi ne prévoit pas de délai de prévenance pour se déclarer gréviste auprès de
l’employeur. Cette liberté donnée par le législateur se voit restreinte par une note de
Rémy Pfimlin reprise à chaque préavis par la direction des ressources humaines, qui dans
un communiqué nous précise que les salariés doivent se déclarer grévistes au moment de
leur prise de service et non en cours de journée.
Sur quel fondement juridique vous basez-vous pour restreindre cette liberté donnée par
le législateur ?
Quelles sanctions encourraient les salariés qui ne respecteraient pas ces préconisations ?
Réponse :
Réponse très laconique de Florence Folléa : « on respecte le droit de grève et les modalités
associées à ce droit au regard des informations qui sont communiquées à l’ensemble des
salariés de FTV ». Les élus s’insurgent sur le fait que la question est très précise et mérite
une réponse précise, par exemple aucune réponse concernant les sanctions encourues par
les salariés. Pour Florence Folléa la question ne se pose pas car le cas ne s’est jamais produit…
on croit rêver ! La CFDT reposera cette question le mois prochain si aucune réponse écrite
n’est apportée par la direction concernant la justification juridique de ces dispositions
restrictives et les éventuelles sanctions encourues par les salariés qui n’appliqueraient pas
les préconisations de la DRH.
Question N°12 :
Pouvez-vous nous indiquer précisément quel est le degré de dangerosité de la structure
Pailleron de nos locaux ? Depuis l’annonce d’un probable déménagement de notre
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antenne suite à la découverte de problèmes de solidité de la structure, les personnels
s’interrogent.
Seraient-ils en légitimité d’exercer leur droit de retrait en cas de fortes pluies ou
d’abondantes chutes de neige ?
Réponse :
Alain Landès nous assure de la solidité du bâtiment, mais il y a des gros problèmes
d’étanchéité thermique et climatique. S’il y a beaucoup de neige, on avisera éventuellement
mais la structure est suffisamment solide. Le secrétaire du CHSCT annonce que le CHSCT va
faire une demande et se saisir de ce dossier.
Question N°13 :
Pour quelles raisons aucun électro n'est planifié sur les opérations bi-camera cet été ?
Réponse :
Alain Landès nous répond : L’éclairagiste de l’antenne sera planifié sur « les vendredis de
l’été ». Il n’y aura pas d’électro à chaque réalisation en bi-caméras car il n’est pas prévu de
générer de contrat CDD d’éclairagiste par contre si l’électricien titulaire est de service, il ira
travailler sur les opérations bi-caméras… A suivre.
Questions orales :
 Demande de matériel d’arrosage pour le jardin participatif : accordé
 Une journaliste de l’encadrement va partir travailler sur la chaîne info, sera-t-elle
remplacée sur l’antenne de Poitiers ? : Question prématurée, le COCA date d’hier aucune
information n’a été donnée concernant les modalités de remplacement, mais on ne va pas
dépouiller les antennes considère Florence Folléa.
 Certains salariés qui ont reçu en 2015 des salaires différés au titre d’années antérieures
ont besoin d’attestations fiscales du service RH afin de remplir leur déclaration de
revenus. Les services RH ne donnent pas cette information, pourquoi ? : Florence Folléa
renvoie les salariés à leurs fiches de paie et charge à eux de trouver l’information qu’ils
cherchent… Les élus renvoient le service RH à ses obligations légales et ses responsabilités.
Affaire non résolue. Florence Folléa invite chaque salarié concerné à se rapprocher du
service RH afin qu’ensemble ils appellent les services fiscaux et que des solutions
individuelles soient trouvées.
 On apprend qu’au 1er janvier 2017 il n’y a plus de DRA (Délégué Régional), y’a-t-il
d’autres personnels impactés ? : Aucune information, ce point sera traité lors du
prochain CCE.
Prochaines réunions DP le mardi 5 juillet 2016, puis le 23 août et le 13 septembre.
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