échirolles - Ville d`Echirolles

Transcription

échirolles - Ville d`Echirolles
Cité
échirolles
n °
2 9 7
-
D é c e m b r e
2 0 1 0
e
11
sam. 18 et dim. 19 déc.
A l’intérieur, le programme
du Marché de Noël
Sécurité et prévention
Comités de quartiers
Une fleur pour Echirolles
www.ville-echirolles.fr
Sommaire n° 297
Humeur
Mouvement sportif
Podioms, la cérémonie des récompenses de l'Office municipal des sports, a
mis les femmes à l'honneur. L'intention relève d'une question de genre et de
justice. Sans parler de leurs responsabilités parentales et professionnelles,
beaucoup d'entre elles au sein des clubs cumulent aujourd'hui — à l'égal des
hommes — l'exigence d'une pratique compétitive et des fonctions dirigeantes,
la présidence d'une discipline, d'un milieu réputé très masculin, comme la
boxe à Echirolles par exemple. Mettre en lumière l'engagement des femmes
dans le mouvement sportif, c'est les extraire de l'ombre et du silence d'un
anonymat parfois prégnant. Encore faut-il que ce ne soit pas une fois en passant, sous les feux de la rampe. L'égalité est un droit, pas une performance
d'un jour.
Cité Echirolles
Directeur de la publication : Renzo Sulli
Rédacteur en chef : Bruno Cohen-Bacrie
Rédacteur en chef adjoint : Jean-François Lorenzin
Concept graphique, directeur artistique : Jean-Louis Delgado, Florence Farge
Rédaction, secrétariat de rédaction : Lionel Jacquart, Maurice Jayet
Crédit iconographique : Patrick Avril, Uwe Dlouhy, Valérie Gaillard, Salime Nekikeche, Pascal Sarrazin
Documentation, secrétariat : Isabelle Amato. Archives photos : Laure Cardona
Mise en page : Clara Chambon, David Fraisse, Incidence
Visuel une de couverture : Gilles Esparbet
Photogravure Impression : imprimerie des Deux-Ponts, Eybens
Distribution : AA Distribution
Une production du service communication
Tél : 04 76 20 56 33. Fax : 04 76 20 49 69
Internet : http://www.ville-echirolles.fr
Edition : Mairie d'Echirolles, BP 248, 38433 Echirolles Cedex
Dépot légal : décembre 2010 / ISSN 0753. 07. 57
Papier recyclé
J.-F.L.
R
Q U AT R E q u e s t i o n s à
PO
7
R T R A I T
Maureen et
Pierre-Emmanuel
Badin-Lee
Leur expérience dans un
orphelinat en Afrique du Sud
a confirmé leur volonté
de rester ouverts et
attentifs aux autres.
MIX’C
8-11
I T É
Au fil de l’actualité
Forum participatif, Numericable,
déchets encombrants,
programme Phénoclim, handball
pour tous, conseil municipal
des enfants, fermeture
du centre Les Ecureuils...
CONCER
16-18
E P E R E S
Claudine Saint-Roch
TAT I O N
Rencontres
Comités de quartiers, projet
urbain République/Frange
Verte.
ACC
19
E S S I B I L I T É
Pour tous
c’est possible !
Réflexion et animation
en faveur des personnes
en situation de handicap.
D
É V E L O P P E M E N T
20
SOLIDA
22-23
1, 2, 3, Rubans !
To u s e n s e m b l e
La Ville est pour la troisième
fois lauréate des Rubans
du développement durable.
La journée de solidarité
internationale a réuni une
quinzaine d’associations.
EMBELLISSEMENT
21
RETRAI
24-25
Une fleur
Semaine bleue
L’investissement de la Ville
et de ses services récompensé
par une fleur régionale.
E X P R E S S I O N
D U R A B L E
R I T É
T É S
Se faire entendre à tous âges.
26-27
Les groupes
La démocratie participative.
DOSSIE
12-15
R
Sécurité
et prévention
Débat au conseil municipal.
EN FET
28-29
E
Plein les yeux
Animations de Noël.
Renzo Sulli
Maire d’Echirolles
1er vice-président
de Grenoble-Alpes
Métropole (La Métro)
Le maire a participé à la convention nationale des régies
de quartier sur la thématique des services publics.
“Notre politique éducative
sera confortée”
4-6 et 38-39
39
DÉL
30
I B É R AT I O N S
Conseil municipal
Projet de départementalisation
de la CAF de l’Isère, convention
cadre du dispositif mur/mur,
des locaux pour les Restos
du cœur et Vie et partage....
C U LT U R
31-33
E
Maison des écrits
Exposition de 21
reproductions de l’univers
de Final Fantasy composé
par Amano.
Rampe/Ponatière
Projets de mise en relation
entre la création artistique
et le monde de l’éducation.
SPORT
34-37
Podioms
Les femmes bénévoles et
le haut niveau à l’honneur.
Les 6es Assises citoyennes se sont déroulées (compte rendu dans le Cité
de janvier 2011). La charte de la participation citoyenne y a été mise à
jour. Pourquoi ?
R.S. : Plus que la charte de la participation qui datait de 2004 et nécessitait une
actualisation, ma préoccupation est que
nous continuions à être innovants et imaginatifs en matière de démocratie locale.
De nouveaux lieux ou instances sont apparus, comme la Maison du projet au Village 2, le réseau Citoyens jeunes Echirolles, la Gestion urbaine et sociale de
proximité (GUSP)... Nous avons essayé
d'investir de nouveaux champs parfois à
l'écart du débat public : l'avenir des services publics par exemple, ou même la
sécurité et la prévention, que nous essayons de traiter de la manière la plus
partenariale possible. La charte actualisée
entend mieux rappeler notre engagement
pour l'égalité femmes/hommes, pour le
développement durable, pour la lutte
contre les discriminations. Ces questions
concernent la vie des habitants, nos réponses n'ont de sens que si elles sont
largement coproduites avec les citoyens.
Cette charte traduit notre volonté de
donner de la visibilité et de la cohérence
à nos engagements. La démocratie représentative, que nous ne contestons pas,
doit être revivifiée par une démocratie
participative exigeante.
Le 23 novembre, le conseil municipal
a entériné la fermeture à la fin de la
saison d'hiver 2011 du centre de vacances de Villeneuve-la-Salle…
R.S. : Le premier élément important est
de nature à rassurer ceux qui s'en inquiéteraient : il n'a jamais été question de remettre en cause la politique éducative de
la Ville. C'est uniquement le bâtiment qui
pose problème. Avec plus de 30 classes
qui partent chaque année à la neige ou à
la mer, notre ville, à travers l'association
Evade, tient une place unique dans le département. Nous entendons bien, en dépit du contexte financier très préoccupant, continuer à offrir la possibilité aux
enfants échirollois de partir en classe de
découverte au moins une fois dans leur
scolarité, à la montagne et à la mer. La
Ville ne peut pas assumer des travaux de
remise aux normes du bâtiment, correspondant à 4,5 millions d'euros pour une
rénovation, à 6 millions d'euros pour une
démolition-reconstruction. Nous avons
accompli les efforts financiers nécessaires
pour obtenir les autorisations déroga-
toires nous permettant d'accueillir cette
saison encore les enfants en toute sécurité. Mais nous n'avons pas la capacité à
aller au-delà : il ne serait ni raisonnable,
ni responsable de notre part d'engager
de tels moyens pour entretenir et exploiter ce bâtiment des années 60, non conçu
pour être évolutif. Il nous faudrait investir, d'ici avril prochain, 400 000 euros
pour obtenir une nouvelle et hypothétique dérogation. Je conçois bien le rapport affectif de nombre de familles échirolloises à ce centre et à cette destination
où deux générations ont eu l'occasion de
se rendre. Mais encore une fois, les jeunes
continueront de partir en séjour dans de
bonnes conditions. Ce sont des décisions
parfois difficiles à prendre qui permettront la continuité d'activités en direction
des scolaires, compatibles avec la sécurité
dans les années à venir et sur la base
d'une fiscalité raisonnable.
Le jury régional du concours “fleurissement, paysages et développement
durable de Rhône-Alpes” a décerné à
Echirolles sa “première fleur” dans le
cadre du concours national des villes
et villages fleuris. La ville rejoint le
cercle restreint des communes fleuries ?
R.S. : C'est une très grande satisfaction
et une reconnaissance pour la ville et ses
habitants, mais aussi pour les agents en
charge de l'entretien des espaces verts.
Cette récompense méritée salue un de
nos engagements, le soin apporté à l'embellissement de la ville et au cadre de vie.
Cela va de la propreté de la ville, saluée
par le jury, notamment avec les 46 canisites, à la place accordée aux espaces
verts de proximité dans les quartiers et
aux efforts pour une gestion différenciée
respectueuse de l'environnement.
Les économies réalisées en matière d'eau
et d'énergie, l'intégration des principes
du développement durable dans les projets et le fleurissement de la ville ont été
soulignés. Notre ville entretient près de
46 m 2 d'espaces verts publics par habitant, bien plus que la moyenne nationale
de 20 m2. J'associe les habitants à cette
première fleur 2010, notamment pour
leur participation au concours départemental des villes et villages fleuris, quand
ils contribuent à la conception des espaces verts au travers de la gestion urbaine et sociale de proximité, mais aussi
pour l'expérience du compostage.
Propos recueillis par B.C.-B.
3
repères
repères
(
en 2 mots
L'ensemble des participants au premier rallye citoyen du Citoyens jeunes Echirolles (CJE).
Jeunesse
Village 2
Initiative
Film
Rallye citoyen
Le 3e jour
Six équipes, une cinquantaine de jeunes, dont une
délégation du Conseil local jeunes de Blanc-Mesnil invitée à Echirolles, ont
participé au premier rallye
organisé par le groupe
Citoyens jeunes Echirolles
(CJE), en collaboration
avec plusieurs services de
la Ville qui les ont accueillis.
Atelier de danse hip-hop
et découverte du Bureau
information jeunesse à la
Butte, jeu d'écriture à
l'atelier Dcap, échanges
avec la police municipale,
course pour apprendre à
trier vite et bien, débats,
radio… C'est l'équipe de
Picasso qui a remporté la
coupe au final de cette
journée de rencontre et
de citoyenneté, remise
par le premier adjoint Guy
Rouveyre.
Le téléfilm Le 3 e jour, du
réalisateur Bernard Stora,
tourné en grande partie
au Village 2 durant l'hiver
2009, au pied des immeubles et dans des appartements encore habités ou voués à la démolition, a été récemment diffusé en prime time sur
France 2. Une belle expérience dont les habitants
du quartier gardent un
bon souvenir, notamment
la vingtaine d'entre eux
recrutés comme figurants
lors des trois jours de réalisation. Cinq habitants
avaient également été employés en tant qu'agents
de sécurité grâce au travail effectué en amont
par la Msic. La structure
et la Maison du projet
avaient servi de loges et
de lieu ressources pour
l'équipe de tournage.
Une vingtaine d'habitants ont participé au tournage en tant que
figurants. Une belle expérience, un beau souvenir...
4
Séances de vaccinations
gratuites (DTP, ROR, tétanos) dans les centres sociaux, mercredi, 13 h 45 :
Surieux 15 décembre ; Essarts 19 janvier.
Conférence de Couples et
familles de l'Isère : “relation
à l'argent entre parents et
enfants”, avec F.Comandini,
psychologue, lundi 13 décembre, 20 h 30, salle audiovisuelle de l'écoles MiPlaine à Meylan (04 76 46
88 58).
Le centre échirollois des
Restos du cœur (1, allée
du Limousin) distribue
des denrées alimentaires
chaque mardi et vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et
de 13 h 30 à 17 h. Il sera
aussi ouvert le jeudi de
13 h 30 à 17 h.
Les réseaux qui font avancer
le développement durable
se réunissent chaque second
mardi du mois, de 19 h à
21 h, notamment le mardi
14 décembre, au café La
Voute à Grenoble (3, rue
du Palais). Renseignements :
http://greendrinksgrenoble.
wordpress.com/
Cours gratuit d'éducation
canine samedi 29 janvier,
10 h à 12 h, rue de la République, à côté des tennis à la Frange Verte, 04
76 20 56 03.
La collecte d'équipement informatique usagé, organisée
par la Communauté d'agglomération grenobloise et
la société Hewlett Packard,
a réuni près de 6 tonnes de
matériel, pour 150 donateurs.
Forum 21
Préserver la biodiversité
Dans le cadre de son
Agenda 21, la Ville
consacre une séance
d'échanges à cette
thématique, le mercredi 15 décembre, à
18 h, à l'hôtel de ville. Cette soirée fait
écho à la désignation
par l'ONU de l'année
2010 comme année
de la biodiversité.
E
n Métropole,
Les opérations de débardage à cheval font partie des actions
une espèce d'oi- mises en place afin de lutter efficacement pour la préservaseau sur quatre, tion de la biodiversité.
une
espèce
d'amphibien et de reptile sur cinq
hall de l'hôtel de ville dès 17 h 30.
et une espèce de mammifère sur
Outre le plan de sauvegarde du
dix sont, selon les chiffres de
crapaud calamite sur le secteur
l'Union internationale pour la
Ouest, rappelons que la Ville a
conservation de la nature (UICN),
créé une zone écologique dans le
menacées de disparaître. Un phéparc Géo-Charles, opère un invennomène auquel Échirolles n'échaptaire des arbres remarquables, appe pas, malgré la politique volonporte son soutien financier et lotariste et avant-gardiste menée
gistique aux associations locales
depuis plusieurs années par la Vilde protection de la nature, particile sur les 75 hectares d'espaces
pe au projet Phénoclim. La réhabiverts et forestiers de son territoire.
litation de la Frange Verte, le déLa Ville s'inscrit dans l'année interbardage à cheval, la faible utilisanationale de la biodiversité, protion de produits phytosanitaires et
clamée en 2010 par l'Organisation
le recours à des auxiliaires font
des nations unies (ONU), en orgaégalement partie de son arsenal
nisant un Forum 21 consacré à la
pour lutter pour la préservation de
préservation de la biodiversité.
la biodiversité.
L'occasion d'échanger entre citoyens et intervenants sur les enL.J.
jeux, d'entendre les témoignages
d'acteurs engagés dans sa conserContact : service environnement
vation et de dresser un inventaire
et développement durable 04 76
de la faune locale. Des expositions
20 56 06.
seront également visibles dans le
)
Le maire Renzo Sulli, le maire honoraire Gilbert Biessy et l'adjointe Mélanie Collet, face au Monuments aux morts, en présence de représentants d'associations d'anciens combattants.
Cérémonie
11 novembre
92 anniversaire
e
Les nombreux participants
au défilé commémorant
l'anniversaire de l'armistice de 1918 ont rallié la
place de la Libération depuis l'hôtel de ville, afin
de rendre hommage aux
victimes de la Première
Guerre. La musique de
l'ensemble musical L'Écho
d'Échirolles a accompagné le cortège guidé par
le maire Renzo Sulli, des
adjoints, conseillers municipaux et représentants
d'associations d'anciens
combattants.
Lucien Souda, président
de l'Association républicaine des anciens combattants (Arac) d'Échirolles, a prononcé un discours. Le maire, des élus
et d'anciens combattants
ont ensuite déposé une
gerbe au pied du Monument aux morts, dont les
noms ont été lus pour clore la cérémonie.
guel Hernandez Gilabert,
né le 30 octobre 1910,
mort de la tuberculose
en 1942, alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement de trente ans
suite à son engagement
aux côtés des Républicains durant la guerre
d'Espagne. Au programme de cet après-midi
commémoratif, des lectures de poèmes de l'auteur dans leur version originale et traduits en français par Sandra Gonzales
et Christophe Massena,
la diffusion d'un documentaire sur sa vie, puis
un apéritif convivial.
Social
Opac 38
Formations
Entretien
Les vœux du maire
Le maire et la municipalité adresseront leurs vœux aux adhérents des clubs de
retraités le mercredi 5 janvier, à 15 h, à La Rampe ; au personnel communal le
jeudi 6 janvier, à 18 h, à l'hôtel de ville ; à la population et aux personnalités de
la ville le dimanche 9 janvier, à 10 h, à La Rampe ; au monde économique, le lundi 10 janvier, à 19 h, à l'hôtel de ville ; aux bénévoles des centres sociaux, le mercredi 12 janvier, à 18 h, au centre social Anne-Frank.
Hommage
Iberia Cultura
Miguel Hernandez
Comme un peu partout
dans toute l'Espagne, l'association échirolloise Iberia Cultura a célébré le
centième anniversaire de
la naissance du poète et
dramaturge espagnol Mi-
Sylvette Rochas, adjointe à
la culture, a assisté à l'hommage rendu au poète espagnol Miguel Hernandez par
l'association Iberia Cultura,
représentée par son président, Miguel Hernandez.
“
“Mais qui c'est celui-là ?” “Tu le reconnais ?”,
ont certainement été les deux questions les
plus en vogue lors de la quatrième journée
de retrouvailles entres anciens habitants
de la Viscose et de La Ponatière, après
celles de 1999, 2005 et 2008. Il faut dire
que certains des 260 invités, dont 70
nouveaux par rapport à l'édition de 2008,
ne s'étaient plus croisés depuis parfois
plus de trente ou quarante ans ! Et même
si la majeure partie des anciens, présents
lors de cette journée conviviale organisée
autour d'un bon repas par Nicole Rebuffet,
Maurice Amico, Louis Bozon, Daniel
Wojkowiack, Serge Hampartzounian et
Claude Siraponian, habitent toujours
dans l'agglomération ou le département,
d'autres n'ont pas hésité à venir de plus
loin pour le plaisir de se retrouver : de
Suisse, de l'Hérault, de la Nièvre...
Dans le cadre du réseau
du centre social Surieux,
l'Opac 38 propose aux locataires des formations
gratuites pour assurer des
petits travaux qui ne sont
pas à la charge du bailleur :
changement de serrure
de boîte aux lettres ou de
porte, déboucher un siphon, refaire un joint de
carrelage... Des séances
auront lieu les 6 janvier,
10 février, 17 mars, 14
avril, 19 mai et 16 juin,
de 8 h 45 à 11 h.
Inscription aux séances au
centre social : 27, place
Beaumarchais, 04 76 09
64 03.
rapid
es.....
Guide la prévention
Les Chambres des métiers et de l’artisanat de l’Isère, de commerce et d’industrie
de Grenoble, et leurs partenaires, éditent un Guide de prévention pour la sécurité
des professionnels, disponible notamment à la police municipale à l’hôtel de ville.
Des conseils simples à mettre en œuvre, des mesures de précaution pour sécuriser des locaux, des contacts et numéros d’urgence. Un document utile.
Dons du sang
L'association Le sang pour tous, des donneurs de sang d'Echirolles, organise une
série de collectes durant l'année 2011, qui auront lieu le mercredi : restaurant
scolaire Paul-Langevin (15, rue Manouchian), les 19 janvier, 22 juin et 7 septembre ; salle Melville au Mas Fleuri (rue Jean-Renoir), les 12 janvier, 29 juin et 14
septembre. Contact au 09 75 74 66 19.
Inscription élections cantonales
Le 1 er tour aura lieu le dimanche 20 mars, le 2 e tour le dimanche 27 mars.
Seuls les électeurs inscrits sur la liste électorale des bureaux de vote 15 à 22
seront appelés à voter pour renouveler le conseiller général du canton Échirolles Est/Bresson. Les nouveaux arrivants et les électeurs ayant déménagés à
l'intérieur de la commune sont invités à s'inscrire ou à modifier leur inscription
sur la liste avant le 31 décembre 2010 (justificatif de domicile de moins de
trois mois, carte d'identité ou passeport valide).
5
au fil des
quartiers
travaux
❁
❅
❃
✌
✛
CENTRE-VILLE
- Un programme hôtelier est prévu à
l'angle sud-ouest de l'avenue du 8
Mai 1945 et de l'avenue de Grugliasco. Les travaux de terrassement
devraient démarrer d'ici à la fin de
l'année.
ALLÉE DES COLLINES
- Réfection d’une partie de la chaussée (dépôt d'un nouvel enrobé) et
remise en état du trottoir.
AS SURIEUX PÉTANQUE
- Le nouveau siège est achevé. Il ne
reste plus qu'à poser deux bandes
d'enrobé aux abords du bâtiment.
PLANTATIONS
- Au cours de l'hiver, le service
municipal des espaces verts va
planter des arbres et arbustes, volumineux et de faible hauteur, le long
du canal entre l'immeuble Le Cube
et la salle de spectacle La Rampe.
Il en sera de même à l'Espace Comboire (avec des financements du
SMTC), à proximité de la Halle aux
vêtements et de l'entrée principale
de l'hypermarché Leclerc.
TRANSPORTS EN COMMUN
- Jusqu'à la mi-décembre, le Syndicat mixte des transports en commun
(SMTC) répare l'arrêt de bus de la
ligne 11 situé du côté de la poste
principale, ainsi que le caniveau.
Cette intervention a nécessité un
rétrécissement de la chaussée (avenue de Grugliasco) et le transfert
provisoire de l'arrêt.
Illuminations
Pleins feux sur la ville
L'équipe de quatre électriciens municipaux
(accompagnés d'un apprenti) et une entreprise
privée sont à pied d'œuvre. Les places et les
rues se parent progressivement de guirlandes
(1 400 km et 15 000 lampes au total) et de 35
motifs lumineux, sans compter plus d'une
trentaine de projecteurs à led (ce terme
désigne des ampoules de faible consommation
et d'une longue durée de vie qui allègent le
réseau d'éclairage public). Tous ces dispositifs
scintilleront jusqu'à début janvier. Cette
année, le long de la rue Paul-Langevin et de
l'avenue Salvador-Allende, des motifs vétustes
ont été remplacés justement par des fils
lumière led. Autre nouveauté, cinq arbres
lumineux, à dominante bleue et blanche,
complètent les illuminations de la place des
Cinq Fontaines, face à l'hôtel de ville. On
n'oubliera pas tout le travail de vérification
et d'entretien qui précède la mise en place.
Le budget des illuminations : 33 000 euros.
⌧
Gare d’Echirolles
Consigne à vélos collective
Depuis octobre, 48 places de consigne collective
sont implantées dans l'enceinte du parking-relais
de la halte ferroviaire, à l'emplacement de
l'ancienne aire de stationnement pour les
vélos. Depuis novembre, vous pouvez également
louer une bicyclette auprès du gardien du
parking-relais. Une Métrovélo Box fonctionne
depuis septembre au niveau de la station
“Auguste-Delaune” de la ligne A du tramway :
ce dispositif allie la location très simple d'un
Métrovélo en courte ou longue durée et la
consigne individuelle pour son propre vélo.
6
P o r t r a i t
Leur
expérience
dans un
orphelinat
en Afrique
P
our leur mariage, en novembre 2007, Maureen et Pierre-Emmanuel
se sont offert le plus beau cadeau dont un jeune couple puisse rêver, une rencontre avec l'autre. “Nous avions envie de démarrer
notre vie de couple marié sous un autre signe, de trouver un nouvel élan”, explique Maureen. “Nous avions en tête de mettre nos
compétences professionnelles au service d'un projet de développement. Cette envie de vivre une expérience différente, où l'autre occupe une
place importante, s'est confirmée après notre mariage”, complète Pierre-Emmanuel. En mai 2008, départ pour une terre inconnue... Pour “marquer une
rupture”, “s'inscrire dans une démarche sincère”, les jeunes mariés démissionnent et se tournent vers Fidesco, une organisation non gouvernementale, pour
une mission de volontariat de solidarité internationale de deux ans à l'étranger. Le but est “d'expérimenter ce qu'est être
étranger à un pays, d'apporter ses compétences
en collaborant avec les gens, de vivre avec eux,
d'essayer de toucher un peu de la simplicité de
leur mode de vie...”. À Mother of peace, Mère de
la paix en français, l'orphelinat d'Illovo, village de
la lointaine banlieue de Durban en Afrique du
Sud, ils vont voir leurs vœux exaucés. Même si,
comme le dit Pierre-Emmanuel, ils ne s'attendaient “à rien en particulier, au risque de ne pas
être ouverts à la nouveauté”. Ils découvrent un
territoire de collines parsemé de maisons en terre,
sans voitures, ni électricité, ni eau courante. L'orphelinat, situé dans une ancienne ferme, est un
havre de paix, “un lieu d'accueil”. Un cadre idyl-
Maureen
P.-Emmanuel
Badin-Lee
du Sud a
confirmé
leur volonté
de rester
ouverts et
attentifs
aux autres.
lique, au milieu des champs de canne à sucre, en bord de mer. “Un autre
monde” qui respire “la sérénité”. “On va être bien ici...”, pense Maureen.
C'est devenu leur chez eux. Une soixantaine d'enfants victimes de sévices
sexuels sont accueillis, placés par la justice, confiés par des parents. Maureen
s'occupe de leur bien-être, recrute et forme les mamans et animatrices qui
prennent en charge sept enfants chacune, pour les “aider à reconstruire une
vie de famille”. Pierre-Emmanuel, lui, remet de l'ordre dans la comptabilité et
la gestion de l'orphelinat, s'occupe du suivi des travaux. Il lance une coopérative agricole pour l'orphelinat qui génère ses fonds propres. Pour l'un et
l'autre, ce “travail d'une richesse incroyable” leur a permis “d'apporter leurs
compétences dans un échange, sans jugement, ni barrières, de comprendre
l'autre au-delà des incompréhensions culturelles”. Au-delà de leurs missions
aussi. “Nous sommes rentrés en France riches de cette expérience, qui nous a
mis face à nos limites, rendus plus tolérants, plus ouverts aux autres... Ça
nous a fait avancer à deux.” Et même à trois, puisqu'un petit Samuel, né en
Afrique du Sud, est venu agrandir la famille. “L'Afrique du Sud a marqué
notre famille, elle n'est pas qu'une parenthèse de deux ans. On a envie que
ça teinte nos vies. Cette expérience nous a mis en mouvement, elle nous habite et on veut trouver le temps, le lieu, les formes dans notre quartier, notre
ville, pour se mettre au service de personnes plus démunies que nous.”
L.J.
“Nous somme rentrés en
France riches de cette
expérience qui nous a
mis face à nos limites et
rendus plus tolérants.”
7
NjyÖ
C e n t r e
s o c i a l
L e s
É c u r e u i l s
Numericable à Echirolles
Vers un projet partagé
Le Forum participatif organisé par les professionnels du centre social Les
Ecureuils a permis aux habitants des secteurs Centre et Est de partager leur
vision de ce qu’est un centre social, leurs besoins et leurs attentes.
Une boutique
de proximité
Le câblo-opérateur Numericable a
inauguré à Echirolles son deuxième
point de vente dans l’agglomération
grenobloise. Un espace commercial
permet de s’informer, de découvrir et
d’expérimenter directement les offres
et services. Un espace spécifique propose le test et l’échange de matériels,
la relance des droits numériques, la
demande d’interventions techniques à
domicile… Cette implantation vise “à
Michel Goizet et Christian Descombat, adjoint et conseiller municipal, étaient aux
côtés de Thierry Bergey, directeur régional,
Xavier Rénier, chef des ventes directes Rhône-Alpes-Méditerranée, Emmanuel Perrin,
gérant, lors de l’inauguration de la boutique
Numericable à Echirolles.
Une cinquantaine d’habitants des secteurs Centre et Est ont participé aux trois ateliers proposés par les
professionnels du centre social dans le cadre du Forum participatif.
La formule n’est pas inédite, mais elle a le
mérite de permettre d’entendre les besoins
et attentes des habitants, tout en partageant leur vision de ce qu’est un centre social. Le centre social Les Écureuils a mis en
place un forum participatif ouvert aux habitants des secteurs Centre et Est, pour bâtir
avec eux le projet de développement social
de la structure, dans le cadre du renouvellement du contrat de projet triennal avec le
CCAS et la CAF de Grenoble. Une cinquantaine d’habitants de tous âges, usagers ou
non du centre, ont participé aux trois ateliers proposés : animation collective, famille
et action éducative ; vie sociale et cadre de
vie ; information et accès aux droits. Et les
échanges ont été riches.
(alimentation, prévention...) et investir l’espace public pour lui donner vie, à l’image
des nouveaux quartiers du secteur Centre,
qui cherchent encore leur identité. Enfin,
le centre social doit se saisir des questions
d’emploi, de société, d’accès à la culture...
Un groupe de travail sur “la vie dans les années à venir” et la mise en place de sorties
culturelles sont aussi prévus.
Des pistes qui restent à explorer, et sur lesquels les professionnels du centre vont s’appuyer pour construire un projet forcément
partagé.
renforcer la proximité avec nos clients,
dans l’accompagnement des nouvelles
technologies”, dit Thierry Bergey, le directeur régional.
Numericable est le principal câblo-opérateur français, le leader des réseaux
ultra haut débit avec la fibre optique.
Il totalise 9 millions de prises raccordables à partir de 30 Mbits/s dans l’Hexagone, 1,4 million en Rhône-Alpes,
125 000 dans l’agglomération grenobloise et 60 000 à Echirolles.
J.-F.L.
Contact : 48, avenue du 8 Mai
1945, ouvert le lundi, de 14 h à
19 h, du mardi au samedi, de 10 h
à 13 h et 14 h à 19 h.
L.J.
DIJGGSFT NjyÖDju
Lieu de rencontre et de partage
“Structure d’accueil, de rencontre, de partage”, selon les participants, un centre social “accueille tout le monde, sans distinction, dans la convivialité”. “C’est un service
public de proximité à dimension humaine”,
“un ascenseur permettant de faire remonter aux élus les problématiques du quotidien”. Plus concrètement, les usagers attendent d’un centre social qu’il les accompagne
dans leur vie de parents, dans leur difficulté
à concilier les différents temps de vie. Des
moments d’échanges et de transmissions,
comme un atelier cuisine parents/enfants,
ou des temps d’échanges entre parents,
sont envisagés. Il doit aussi être un lieu de
débat sur des questions de santé publique
8
Priorité forte, le sport représente 8 % du budget communal.
En investissement, l’extension du siège de l’AS Surieux a coûté
200 000 euros, la réalisation du terrain synthétique près de l’école Cachin 137 000 euros. Le budget de fonctionnement s’élève à
2 millions d’euros, personnel et subventions (671 00 euros)
compris. Près de 10 000 personnes pratiquent une discipline. 820
enfants fréquentent les écoles municipales de sport (soit 1 scolarisé sur 3), 542 jeunes de 11 à 17 ans Atout Sport et 830 enfants
Aqua Plus, 700 adhérents la salle de musculation et de gymnastique Vital… L’ensemble des infrastructures totalise 12 000 m2
d’équipements couverts, auxquels s’ajoutent 8 hectares d’espaces
extérieurs.
ÖDJU„
H a b i t a t
Des déchets très encombrants
Des dépôts sauvages de détritus et d’encombrants en tout genre, ce n’est
certes pas ce qui se fait de mieux en matière d’images séduisantes et alléchantes. Ces images existent pourtant bel et bien ; l’adjointe à l’habitat, les
bailleurs et des responsables de service les ont rencontrées.
Rendez-vous devant le centre social des Essarts pour faire le tour du quartier et constater à quel point ces encombrants sont... véritablement encombrants. Autant Carole
Simard, adjointe à l’habitat, qu’Eliane Izoard
(Opac 38), ou encore Alain Fayen (SDH),
tous regrettent que leurs efforts en matière
d’information et d’incitation à un compor-
L e
p r o g r a m m e
tement responsable et citoyen ne soient pas
suivis d’effets. “Ce n’est pas faute de sensibiliser les habitants”, explique l’adjointe.
Peu encline à la résignation, elle a souhaité
ce rendez-vous, espérant ainsi donner de la matière à la
réflexion et invitant les partenaires bailleurs à prendre
d’autres décisions. La présence des responsables des services GUSP (Gestion urbaine et sociale de proximité),
espaces extérieurs, habitat
et développement durable,
n’étaient d’ailleurs pas étrangère à ce persistant refus de
minimiser des actes illicites,
témoins d’un cruel manque
de civisme. Rien ne manque à l’appel : cartons, mobiliers divers et variés, sacs
poubelles éventrés... accumulés dans un coin discret
ou offerts à tous les regards, au pied d’un
escalier ou à proximité d’une entrée d’immeuble. L’indignation a du mal à masquer
son visage et nul ne s’aventure spontané-
ment sur le terrain de la justification ou de
la compréhension en pointant les problèmes
sociaux connus dans ces quartiers. Il n’existe en effet pas de rapport de cause à effet inéluctable entre la situation précaire de
certaines familles et ces dépôts sauvages.
Même si parfois la désespérance conduit à
perdre tout repère, toute valeur et tout discernement. Mais ceci n’explique pas toujours cela, et les habitudes “malencontreuses” peuvent alors se modifier. À partir de
ce constat, les bailleurs et les services de la
Ville, auxquels sont associés les services de
la Métro, ont décidé de réfléchir à de nouvelles modalités d’actions, de se rencontrer
plus fréquemment et d’envisager d’autres
campagnes de sensibilisation.
M.J.
Visite sur le terrain pour faire le tour des points névralgiques en ce qui concerne le dépôt illicite de détritus et d’encombrants.
P h é n o c l i m
La nature
sous l’œil des citoyens
Deux techniciens du service municipal des espaces verts observent des
plantes pour y déceler les signes et l’impact du changement climatique sur
la végétation dans les Alpes. Ils participent ainsi à un programme de recherches en relation avec le public.
Fabien Baggieri et David Preziosi ont commencé leurs observations comme beaucoup
d’autres professionnels et habitants de l’arc
alpin, résidant entre 200 et 2 200 m d’altitude. À l’automne, les deux jardiniers de
la Ville se sont partagé des espèces d’arbres
pour observer l’évolution des couleurs et la
chute des feuilles. Au printemps, ils noteront attentivement le débourrage (les dates
d’éclosion des bourgeons), la floraison et la
feuillaison des bouleaux, noisetiers et frênes,
ainsi que les étapes de croissance des primevères et des tussilages, une plante herbacée vivace appelé communément pas-d’âne.
Leurs données seront mises en ligne pour le
compte de Phénoclim, un programme scientifique et pédagogique engagé sur le long
terme par le Centre de recherches sur les
écosystèmes d’altitude (Crea) depuis 2004.
Les relevés seront finement analysés. Outre
sa démarche participative et ses enseignements, cette étude a également des visées
éducatives à destination du grand public.
L’enjeu scientifique consiste à mesurer les
conséquences du réchauffement climatique
sur les cycles de la végétation, à développer
les connaissances. Pourquoi certaines espèces réagissent différemment aux variations
climatiques en fonction de l’altitude ? C’est
une des questions auxquelles Phénoclim devra répondre. Grâce à la contribution de
citoyens, mais aussi d’organismes, de collectivités territoriales, d’associations, d’établissements scolaires.
J.-F.L.
Cet automne, Fabien Baggieri et David Preziosi ont
observé l’évolution des couleurs et la chute des
feuilles de plusieurs espèces d’arbres.
9
NjyÖ
D u
h a n d b a l l
p o u r
t o u s
e t
t o u t e s
La mixité sociale en prime
Comment diriger les jeunes vers une pratique sportive, le handball notamment, et comment amener le sport sur le terrain du social ? Ces questions,
le club Pôle Sud 38, né d’une entente entre Echirolles et Eybens, se les pose
sans détours. Et commence à les accompagner de projets.
Autant le président du club, Patrick Pirrello,
que l’adjointe aux sports, Elisabeth Legrand,
ont mis l’accent sur le rôle social exercé par
le sport quand il est pris à bras-le-corps par
les clubs. Au Pôle Sud 38, le dossier porté
par Pierre Montoia, en charge des ressources humaines, et adressé à la Cohésion so-
ciale — ex-Jeunesse et Sports —, a permis
de rassembler pas moins de 1 400 euros. Ils
ont été redistribués sous forme de chèques
à 32 joueurs, issus d’une ZUS (zone urbaine sensible), pour alléger le prix de leurs licences. Ce geste a fait l’objet d’une réception en présence d’une partie des jeunes et
Les chèques ont été remis par Patrick Pirrello, le président, en présence d’Elisabeth Legrand, adjointe au
sport, Antoinette Pirrello, adjointe à l’éducation à Eybens, et Pierre Montoia, en charge du dossier.
adultes concernés, et d’une valorisation de
la propension à générer de telles actions.
Gageons que la pratique du handball ne
perde rien dans l’affaire, bien au contraire.
Le président en a profité pour évoquer les
actions menées par ailleurs au collège des
Saules, auprès des élèves licenciés à l’association sportive de l’établissement, ainsi que
les perspectives sous le coude. Il s’agit notamment d’un dossier, intitulé Allez les filles
pour les inciter à sortir de leur famille, à
quitter les rôles qui leur sont parfois assignés, pour venir au gymnase et pratiquer
le handball. “Le social est important pour le
club. Nous travaillons ainsi à un autre dossier sur les relations entre le sport, la scolarité, la santé et le social. C’est le dossier 4S.”
Fort de 376 adhérents, d’un bureau soudé
autour de ces questions et du souhait de
reconduire cette action d’année en année,
le club envisage vraiment d’intégrer durablement toutes les notions et velléités pour
œuvrer dans le domaine de la mixité sociale. Pour proposer aussi une pratique sportive
ouverte à tous et à toutes.
M.J.
F o ! e j s f d u!
Dpotfjm!nvojdjqbm!eft!fogbout
Vof!fyqsjfodf!!
fosjdijttbouf!
10
Mb!qbsju!ftu!sftqfduf!qbsnj!
mft!kfvoft!mv)f*t!;!25!ßmmft!fu!
2 6 ! h b s Ž p o t / ! M Ö b o o  f ! t f s b!
dpotbdsf!bv!qspkfu!ef!sbmj.
tbujpo! eÖvof! sbnqf! eÖbddt!
qpvs!qfstpooft!iboejdbqft!‰!
m֏dpmf! qsjnbjsf! Nbsbu! fu! ‰!
mÖpshbojtbujpo! eÖvof! g‘uf! ef!
mÖfowjspoofnfou! fousf! mft!
hspvqft!tdpmbjsft/!
Tfj{f! opvwfbvy! mvt! pou! bt.
tjtu!‰!mb!qsfnjsf!tbodf!ev!
dpotfjm!nvojdjqbm!eft!fogbout!
qpvs! mÖboof! tdpmbjsf! 3121.
3122/! Jmt! pou! sfkpjou! mft! 24!
dpotfjmmsft!fu!dpotfjmmfst!rvj!
fggfduvfou!mb!tfdpoef!fu!efs.
ojsf!boof!ef!mfvs!nboebuvsf/!
Kbdrvfmjof! Nbesfooft-! be.
kpjouf!‰!m֏evdbujpo-!b!sbqqfm!
mf!ejtqptjujg!mfdupsbm!Óebot!mf!
sftqfdu!eft!qsjodjqft!sqvcmj.
dbjotÔ-! mÖfohbhfnfou! fu! mft!
sftqpotbcjmjut!ef!mb!gpodujpo/!
Ef!opncsfvy!qbsfout!t֏ubjfou!
eqmbdt-! dfsubjot! ust! nvt!
ef! wpjs! mfvs! fogbou! tjhfs! ‰!
mÖišufm!ef!wjmmf/!ÓDÖftu!jnqsft.
tjpoobou-!rvboe!npo!ßmt!nÖb!
boopod! rvÖjm! ubju! mv-! jm! b!
qsjt! efvy! bot! fu! 21! dn! ef!
qmvt! "Ô-! tÖfouipvtjbtnf! mÖvo!
eÖfvy/!
Upvuft! mft! dpmft! tvs! mb! wjmmf!
tpou!sfqstfouft/!Mft!bodjfot!
mvt!pou!bgßdi!mb!nbuvsju!ef!
Le conseil municipal au complet, en présence de Jacqueline Madrennes, adjointe à l’éducation. Assya Assous, Yassine Cheab, Lina Habibi, Crystalle Carut (Jean-Paul-Marat) ; Nicolas
Busizoli, Mélina Ruiz, Mariam Limam (Marcel-Cachin) ; Matéo Capel, Faris Izeroukene (PaulVaillant-Couturier) ; Matthieu Dupraz, Thomas Glasson, Chloé Brunet-Jailly (Joilot-Curie) ;
Alyssa Fathi, Noémie Guyot, Safia Kramdi (Françoise-Dolto) ; Lucas Ganière, Djena Boudia,
Iannis Cantaroglou (Jean-Moulin) ; Alyssa Hachani, Goksoy Tosun, Lylia Rigoux, Dominique
Gagnière, Virginie Holderith (Marcel-David) ; Hugo Labelle, Soulaimane Marir (Paul-Langevin) ; Célia Laib, Mickaël Zanardelli (Auguste-Delaune).
mÖfyqsjfodf/!Jmt!pou!qstfou!
mft!ejggsfouft!ubqft!ef!mfvs!
qspkfu!Ò!fo!dpvst!ef!wbmjebujpo!
ßobodjsf!Ò!eÖvof!sbnqf!eÖbd.
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Jmt!of!tpou!qbt!m‰!qpvs!gbjsf!ef!
mb!ßhvsbujpo!"!ÓKf!wpvt!gmjdjuf!
qpvs!wpt!bshvnfout/!Mb!enp.
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sbm/!Wpvt!bmmf{!qbsujdjqfs!‰!mb!
wjf! ef! mb! dpnnvof-! kf! wpvt!
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Kbdrvfmjof! Nbesfooft-! bvy!
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dpotfjmmsf! nvojdjqbmf! Cftnb!
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L.J.
ÖDJU„
C e n t r e
L e s
É c u r e u i l s
Une fermeture programmée
en avril 2011
Le 23 novembre, le Conseil municipal a délibéré majoritairement (1) en faveur de la vente du centre de vacances Les Ecureuils à Villeneuve-la-Salle
(Serre-Chevalier). Explications.
La politique éducative de la Ville au travers des classes transplantées n’est pas remise en cause.
Le maire avait prévenu dès ces vœux à la
population et aux personnalités de la ville
en janvier dernier. Le centre de vacances de
Villeneuve-la-Salle, qui avait bénéficié d’extensions importantes dès l’année de son acquisition en 1965, puis en 1968, n’est plus
aux normes pour accueillir des classes transplantées, des séjours de vacances et familiaux. À la suite d’une visite en juillet 2008,
la commission de sécurité incendie du département des Hautes-Alpes avait émis un
avis défavorable à la poursuite de l’exploitation de l’établissement. L’absence de système de détection et de portes coupe-feu des
chambres, notamment, motivait cette décision. Le chiffrage des interventions nécessaires, exigées d’ici le printemps 2011, s’élève
à plus de 400 000 euros. L’installation d’un
système d’alarme (47 000 euros) et des mesures compensatoires immédiates, dont la
présence permanente d’un agent de sécurité incendie, ont permis de suspendre l’avis
et de prolonger l’activité du centre jusqu’en
avril prochain.
Evade, qui gère les centres de loisirs et de
vacances par convention avec la Ville, réfléchit à une nouvelle répartition de l’ensemble des classes transplantées et recherche
particulièrement d’autres destinations hivernales en partenariat avec une ou plusieurs
structures. Il est envisagé de proposer une
trentaine de classes de découverte dès la
saison 2011/2012, dix-huit de mer ou rousses (au printemps et à l’automne) à La Grande-Motte, douze de neige. Evade gardera la
gestion, la maîtrise du projet et du personnel pédagogiques, en lien avec la Ville, les
enseignants et les familles.
J.-F.L.
(1) Nous rendrons compte du débat dans Cité
Echirolles le mois prochain.
Maintien du projet éducatif
Le bâtiment cumule en vérité un nombre de
défauts significatifs. De surcroît, il n’est pas
accessible aux personnes à mobilité réduite. Une étude approfondie a chiffré la mise
en conformité totale de l’équipement à 4,4
millions d’euros, l’hypothèse d’une démolition-reconstruction à 6,5 millions d’euros !
Les classes transplantées et la politique éducative municipale ne sont toutefois pas remises en cause. La fermeture du centre de
Villeneuve-la-Salle ne modifiera pas cette mission de service public. L’association
Le bâtiment du centre Les Ecureuils n’est plus aux
normes en vigueur (photo d’archives).
11
DOSS
Une délibération adoptée avec 27 voix pour, 6 abstentions, 3 oppositions.
La vidéoprotection a été plus particulièrement au cœur du débat.
SÉCURITÉ
ET
PRÉVENTION
en débat
La séance du conseil municipal
du 26 octobre a été l’occasion
p o u r l e s d i ff é r e n t e s s e n s i b i l i t é s
de s’exprimer sur les questions
de sécurité et de prévention, au
travers de la délibération sur le
renforcement de la politique de
l a Vi l l e e n l a m a t i è r e .
L
e maire Renzo Sulli a commenté
le texte soumis au conseil : “La
Ville ne peut résoudre tous les
maux de la société. Cette délibération marque notre démarche
en matière de prévention, de
tranquillité publique, donne des orientations par rapport à la situation actuelle et
à venir. C’est une démarche forte, claire,
modeste, pour contribuer à ce que nos
concitoyens soient mieux, sans garantir
que tout ira mieux.” Des propos repris
par Guy Rouveyre, 1er adjoint, qui présentait “cette délibération cadre posant les
objectifs de la Ville”. Selon l’élu à la tranquillité publique, et comme mentionné
dans l’un des dix points du délibéré (voir
encadré p13), “elle réaffirme l’orientation
12
Les effectifs de la police municipale auront quasiment triplé de 2008 à 2010, en
tenant compte de l’assermentation prochaine des opérateurs de vidéoprotection,
en tant qu’agents de surveillance de la voie publique (ASVP).
municipale consistant à favoriser et amplifier la cohésion de l’ensemble des interventions et dispositifs, en lien avec les acteurs de la vie locale, afin que les actions
menées aboutissent à des résultats appréciables et mesurables pour et par les habitants”.
La place de la vidéoprotection
Dix points pour une délibération qui, selon Christian Descombat (Société civile et
républicains), forment un tout. “Ils permettent d’apporter les réponses concrètes
que les Echirollois attendent de leurs
élus.” À l’inverse, pour Jean Frackowiak
(Verts et écologistes), la délibération comporte “huit points très généralistes, avec
lesquels il y a longtemps que nous sommes
en accord, et les deux derniers à propos
de la protection. S’ils avaient été dissociés, j’aurais voté oui pour les huit premiers, non pour les deux derniers”. D’où
son abstention. Anne-Sophie Mérot (Verts
et écologistes) reconnaît “la volonté du
maire de rechercher un vote unanime de
la majorité”, qui “témoigne d’un attachement à la représentation de toutes les sensibilités de la majorité (…)”. Si les caméras
SIER
Conseil municipal
UNE DÉLIBÉRATION
EN DIX POINTS
Différentes initiatives, comme celle du rallye citoyen Echirolles express organisé dernièrement par le CJE (Citoyens jeunes Échirolles), avec le soutien du service jeunesse, permettent
de rapprocher les jeunes des structures municipales, dont la police.
Les actions menées dans le cadre des réseaux des centres sociaux et de la Gestion urbaine
et sociale de proximité, dont les moyens seront renforcés, contribuent au travail de prévention dans les différents secteurs de la ville.
de vidéoprotection ne sont, selon la présidente du groupe, “que des outils très coûteux qui ne peuvent être la panacée d’une
politique de la prévention de la délinquance, (…) nous ne sommes ni pour la vidéosurveillance, ni contre”, dès lors que la
surveillance d’un espace public est débattue publiquement.
Chantal Gomez (Lutte ouvrière) admet
qu’Échirolles “ne peut pas tout faire seule”
et “approuve quelques mesures”, mais est
opposée à l’extension de la vidéoprotection et à la création d’un commissariat. “Je
n’ai pas envie d’aller dans le sens de ce
Outre la réaffirmation de l’orientation municipale en matière de prévention et de sécurité
(voir article), la délibération adoptée réitère la
demande d’implantation d’un commissariat
de plein exercice à Échirolles — pour lequel
la Ville mettrait un terrain à disposition — et
d’extension du périmètre d’intervention des
Unités territoriales de quartier (Uteq) à l’ensemble du territoire communal.
La Ville demande également la concrétisation
de l’engagement pris cet été par le président
de la République, via le préfet de l’Isère, de
renforcer la Division Sud de la police nationale
par 38 agents. Sont également actés : le renforcement des moyens consacrés à la Gestion
urbaine et sociale de proximité (Gusp) ; la
création d’un fonds destiné à des projets interquartiers et de postes d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ; le développement et le renforcement de la vidéoprotection sur les équipements publics, et son
installation, après étude et au cas par cas,
sur les espaces publics.
Les agents de la police municipale mènent des actions de prévention
routière notamment, auprès des enfants et des personnes âgées,
comme dernièrement lors du Forum des retraités.
Le Conseil local de surveillance et de prévention de la délinquance
(CLSPD) réunit l’ensemble des partenaires œuvrant sur la commune,
permettant de coordonner l’action de tous en matière de sécurité et de
prévention.
(suite page 14)
13
(suite de la page 13)
DOSSIER
gouvernement”, dit-elle. Christian Melcion
(Échirolles autrement UMP/Gauche moderne) met en garde contre “des amalgames”.
“Mélanger dans une seule délibération,
l’économique, le social et l’insécurité (…),
est un cocktail qui peut avoir des conséquences que l’on ne peut pas mesurer, ni
analyser et traiter d’une façon globale.”
Thierry Labelle (MoDem), quant à lui, dénonce “un procédé le plus malhonnête
qui soit”. Il pointe notamment un mélange des choses, un défaut d’évaluation de
l’expérimentation sur la vidéosurveillance,
“des chiffres et des faits qui ne veulent
rien dire”.
Vidéoprotection
Un respect de la loi
et des libertés
Replacer l’humain
au cœur des préoccupations
Pour Emmanuel Chumiatcher (Socialistes
et républicains), “il est trop commode de
polariser le débat” sur la vidéoprotection.
La délibération “pose un cadre sur des
questions qui ne se découpent pas, qui
se traitent en transversalité, en cohéren-
Installé dans les locaux de la police municipale et en lien avec la salle de commandement de
l’hôtel de police à Grenoble, le Centre de supervision urbain (CSU) gère 40 caméras (dont le
système de vidéoprotection) réparties sur plusieurs sites municipaux.
Le service prévention organise plusieurs séjours
durant l’année.
ce, de manière coordonnée, pour trouver
l’efficacité, protéger nos populations, leur
permettre d’exercer leur citoyenneté. Il
faut assumer le coût d’une véritable politique de sécurité, même s’il est impossible de se substituer au laxisme de l’État”.
Considérant également “que la sécurité
est une responsabilité régalienne”, c’està-dire de l’Etat, Joseph Tasca (Communistes et partenaires) assure que son
groupe continuera “à assumer les idées
novatrices dans ce domaine”. Avant de
conclure : “Il est temps de penser une
nouvelle politique nationale qui replace
l’humain au cœur de ses préoccupations.”
L.J.
Délibération adoptée avec 27 voix
pour, 6 abstentions (Échirolles autrement UMP/Gauche moderne,
Jean Frackowiak et Olivier Royer
pour le groupe Verts et écologistes), 3 oppositions (Lutte ouvrière et Modem).
14
L’expérimentation de la vidéoprotection a démarré sur la place Beaumarchais dès décembre 2008, à la
demande de nombreux habitants, et
parce que “la sécurité est un droit”,
insiste la délibération du conseil municipal d’octobre 2010. L’exploitation
du dispositif s’est ensuite étendue
aux secteurs de la Convention et de
l’avenue des Etats-Généraux. Il ne
faut pas confondre la vidéoprotection avec la surveillance vidéo de bâtiments publics ou privés. Le projet
élaboré a tenu compte de deux impératifs : d’une part, respect strict
de la loi, obtention des autorisations
préfectorales, garantie de confidentialité de l’usage de l’outil ; d’autre
part, respect des libertés individuelles
et transparence de la mise en œuvre.
Un comité d’éthique a ainsi été créé,
composé d’élus locaux, de représentants d’associations de quartiers, de
bailleurs sociaux, de techniciens municipaux. Il veille à l’application des
textes, enregistre et donne un avis
sur les remarques et interrogations
des habitants, conseille les élus. Un
sociologue est associé en tant que
membre qualifié à cette instance. Le
système de vidéoprotection à Echirolles s’inscrit pleinement dans une
utilisation démocratique et les recommandations de la charte euro-
péenne, présentée en mai à Rotterdam par le Forum européen pour la
sécurité urbaine. Il a bénéficié de
subventions — à hauteur de 50 %
— du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD).
Un Centre de supervision urbain
(CSU) est installé dans les locaux de
la police municipale, en liaison avec
la salle de commandement de l’hôtel
de police à Grenoble. Les agents ont
pour missions, la surveillance des
écrans, la gestion du réseau de communication géolocalisé de la police
municipale. Outre les 12 caméras
pour la vidéoprotection à proprement parler, le CSU gère 28 caméras
réparties sur plusieurs sites municipaux : l’hôtel de ville, la Butte, les
garages municipaux, le stade nautique (qui a bénéficié aussi d’une
subvention du FIPD). Il y a une traçabilité de tout ce qui est fait. On recense au total 69 sites équipés sur la
commune, publics et privés (banques,
magasins, centres commerciaux…).
Grâce à la vidéoprotection, la remise
d’images sous réquisitions judiciaires
a permis d’apporter de précieux indices à la police nationale dans le
cadre d’enquêtes et de confondre les
auteurs de délits.
J.-F.L.
Sécurité et prévention
L’action municipale en chiffres
Le Pôle tranquillité publique de la police
municipale est composé de 19 agents :
13 policiers municipaux, 1 agent d’accueil
et 5 opérateurs de vidéoprotection au
Centre de supervision urbain (CSU). Ils
disposent de 5 véhicules légers, 4 motos
trail et 2 VTT. “L’augmentation de nos
moyens a permis d’accroître l’activité du
service, notamment celle liée aux enquêtes de proximité (650 au premier trimestre 2010). La population n’hésite pas
à nous solliciter, c’est devenu naturel”, se
félicite Patrick Carballo, directeur du service. L’activité générale du service a crû
de 15 % au premier semestre 2010, les
interventions de 19 %. 76 % du temps
de travail sont consacrés aux patrouilles.
315 procédures, dont 194 mises en fourriéres, et 1148 verbalisations ont été réalisées sur les dix premiers mois de 2010.
La police municipale est joignable 7 jours
sur 7, 365 jours par an. Les policiers municipaux sont présents sur le terrain de
8 h à 23 h, du lundi au vendredi, de 8 h
à 17 h, les samedis et dimanches. Le poste est ouvert au public du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h. Il n’y a pas d’accueil les samedis, dimanches et jours
fériés, mais le service est joignable au
04 76 40 16 40, numéro de l’astreinte
téléphonique mise en place en 2008.
Le service prévention et traitement de la
délinquance de la Ville compte 7 agents :
Prévention
Sur le terrain
de la proximité
Les approches sont multiples pour
aborder les problèmes de sécurité.
L’intervention policière en est une,
parmi d’autres. Des stratégies complémentaires se font entendre, où il est
question d’imprégner le terrain d’approches différentes, tournées vers
La Ville adapte constamment les moyens matériels mis à disposition des agents de la police municipale, à
l’image des 4 motos trail qui permettent aux agents de remplir leurs missions plus efficacement .
1 responsable de service, 3 éducateurs et
3 agents d’animation de proximité. Ils
mènent des actions régulières sur la commune (animations sur différents secteurs,
organisation de temps d’accueil, de chantiers d’insertion, de camps d’été...). Ils
participent aux manifestations de la Ville,
travaillent en lien avec les réseaux des
centres sociaux. Ils animent les équipes
l’écoute et les tentatives de compréhension. Reste que comprendre ne
veut pas dire banaliser les faits ou les
justifier. Il s’agit de prendre l’insécurité
et la délinquance dans leur globalité,
d’en évaluer toutes les raisons éventuelles et d’actionner tous les leviers
de la prévention. Mettre en cohérence
les actions en faveur du “mieux vivre
ensemble”, favoriser les contacts avec
tous les jeunes éloignés d’un cadre de
vie sociale, travailler dans la proximité,
ne pas garantir de réponses immédiates aux situations d’urgence... voilà
quelques pistes privilégiées par une
méthode plus préventive que strictement répressive. Sur Echirolles,
Baya Beratto, coordinatrice du Conseil local
de la sécurité et de la
prévention de la délinquance (CLSPD), veille
depuis quelques mois à
harmoniser toutes les
actions menées au quotidien par les travailleurs
pluridisciplinaires de soutien sur les deux
collèges en Réseau d’éducation prioritaire
(REP) de la ville, Vilar et Picasso, afin de
proposer une semaine d’accueil aux jeunes
en situation d’exclusion scolaire. 425 personnes ont été concernées par l’une de
ces actions en 2010.
L.J.
sociaux, sur le terrain ou en proximité,
pour assurer la tranquillité publique et
produire de la sécurité. Sa mission
consiste à mettre en phase tous les
participants au CLSPD, à établir une
stratégie graduée d’interventions, qui
repose sur une mise en réseau des différentes missions et compétences. Il
s’agit surtout de faire du service prévention et traitement de la délinquance, un pivot de la politique préventive,
avec ses éducateurs et ses agents de
développement. Sans oublier l’Apase,
exerçant une mission de prévention
pour le compte du Conseil général.
“Tout le travail de proximité, sur le
terrain, est essentiel, même s’il n’est
pas visible”, affirme Baya Beratto.
Avant d’ajouter : “il faut une exigence
dans ce travail d’approche, être à
l’écoute et entretenir des relations de
confiance. Nous sommes dans un
champ d’activités et de missions qui
relève davantage de la discrétion que
du tapage médiatique”.
M.J.
15
C o n c e r t a t i o n
La session d’automne des quatre comités de quartiers vient de se terminer.
Chaque rencontre a fait l’objet de descriptions et de débats intéressants.
DES COMITÉS
bien suivis
Des quatre comités de quartiers, il faut surtout retenir les propensions
des habitants à investir le débat dans un esprit constructif.
Des rencontres dominées par les questions relatives au vivre ensemble,
où figure en bonne place le thème récurrent de la sécurité.
À
la Ville Neuve, au Centre, à
l’Est et à l’Ouest, un même
scénario conforme à l’ordre
du jour, spécifique à chaque
secteur, établi par un comité
de suivi à forte implication
habitante. Celui-ci suit effectivement l’évolution des dossiers. Les séances se déroulent selon un schéma où rien n’est laissé
au hasard. Les sujets sont généralement
abordés par un technicien de la Ville, le
plus souvent le responsable du service
concerné, qui apporte toutes les informations techniques. Les questions des habitants sont recensées pour permettre des
réponses concises. Les élus — le maire et
l’ensemble des adjoints en général —
prennent part au débat, évoquant des
choix politiques ou apportant des explications complémentaires.
M.J.
À chaque comité de
quartiers, le maire et
les adjoints prennent
part au débat.
Une habitante du
centre-ville présente le
comité de suivi auquel
elle participe.
> Quartiers de la Ville Neuve
Beaucoup de monde à la Butte pour le premier comité de quartiers de la
session d’automne.
16
Le rôle des centres sociaux est rappelé par
la conseillère municipale Besma Mechta ;
celui de la Gestion urbaine et sociale de
proximité (GUSP) est décrit par Carole
Simard, adjointe à l’habitat, et Henri Sanchez,
directeur du CCAS. Cela permet d’identifier
quelques réalités sur ce quartier, particulièrement la prévention de la délinquance et
la sécurité. Guy Rouveyre, adjoint à la tranquillité publique, prône l’aspect social de la
sécurité, par l’intermédiaire des démarches
participatives, du travail avec les jeunes, de
Cité Plurielle... et souhaite “produire de la
sécurité, dans le champ de nos compétences
et de nos légitimités”. Le maire Renzo Sulli
répond aux questions concernant l’installation de la vidéoprotection : “C’est un outil
supplémentaire, dont on mesure les effets
mais qui, dans l’absolu, ne règle pas tout.”
Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l’aménagement urbain, explique que ce dispositif
“répond à une demande d’habitants, au
besoin de se réapproprier des éléments du
vivre ensemble, car la sécurité est un
droit”. Suite à une question d’actualité
posée par une habitante, le maire confirme la vente du centre de vacances de
Villeneuve-la-Salle pour “des raisons de
sécurité”, tout en précisant que “ce n’est
pas un arrêt des activités”.
C o n c e r t a t i o n
> Quartiers Ouest
> Quartiers Centre-ville
simple”, du fait de la proximité de la clinique, pour le
tabac, répond le maire, qui
espère également une librairie. Ce ne sera pas dans les
locaux de l’ex-Marché Plus,
dont une partie va être occupée par Scooteria, et l’autre
par une boucherie.
La sécurité a aussi occupé le
devant de la scène. Un habitant propose de créer des
lieux de rencontre pour les
jeunes “pour les éloigner du
désœuvrement”.
Elisabeth
L’attractivité du centre-ville n’échappe pas aux questions relatives à
Legrand, adjointe à la jeula sécurité et aux commerces.
nesse, parle de la difficulté à
“fidéliser les jeunes autour de projets
Les derniers logements prévus, le prochain
structurés”. Jacqueline Madrennes, adjointe
hôtel face au bowling, le centre d’affaires
à l’éducation, évoque le manque de cadres,
face à Sud Galaxie, l’extension de l’Institut
de repères et d’avenir dans une société
de la communication et des médias, l’amé“en perdition”. Le maire épingle cette
nagement d’un parc de plus de 2 ha... présociété “qui crée et accentue les inégalités,
figurent l’évolution du quartier. La création
et crée ainsi de la violence”. Pour finir, une
d’une union commerciale, regroupant pas
habitante décrit la mise en place d’un commoins de 40 commerçants, favorise aussi
posteur au square Champ-de-la-Rousse,
la vitalité et l’attractivité du centre-ville.
avec l’aide de la Ville.
Cependant, côté habitant, persiste le souhait d’avoir une librairie et un tabac. “Pas
Le thème des déplacements et des transports en commun mobilise une bonne partie de la soirée, avec les explications de
Jacques Chiron, adjoint au maire de
Grenoble et président de la Sémitag. Deux
projets importants figurent dans le plan de
déplacements urbains, en cours de réalisation : La ligne E du tramway va “remonter”
le cours de la Libération jusqu’au niveau
de Lesdiguières ; la fusion des lignes de
bus 1 et 3 aboutira à un seul itinéraire. Si
l’arrivée du tramway déclenche des échos
favorables, par contre son terminus est
vivement souhaité plus loin, à hauteur de
Casino, par exemple. Les difficultés de circulation des bus quand il neige suscitent
quelques remarques ironiques d’habitants,
Il fut surtout question des conditions de déplacement en transports
en commun à Ouest.
> Quartiers Est
Concernant la MJC, c’est un
équipement de la Ville, un
élément du patrimoine ; son
devenir fait l’objet de
réflexions. “Si, effectivement, il y a eu un manque
de concertation, vous avez
raison de le souligner”, lâche
le maire, en se tournant vers
les techniciens de la Ville. Le
premier
adjoint
Guy
Rouveyre annonce le transfert à la Ville du centre social
Les Ecureuils, suite à la
Il y a eu de nombreux échanges sur le renouvellement urbain et le rôle “récupération” des quatre
du comité de suivi, qui reste “ouvert à tous”, précise un habitant.
autres en 2006, et l’idée de
“faire de l’actuelle MSIC, le
sixième centre social de la ville”. Il est
Bien entendu, la restructuration du Village 2
ensuite question de la Commanderie, de la
occupe pas mal le terrain. Les prochaines
demande des habitants de voir la rue
perspectives du calendrier lancent la disVallon en zone 30, du réaménagement de la
cussion sur le nombre de logements, la
rue de l’Oisans...
prochaine configuration de la rue
Concernant les voiries de la Commanderie :
Clément-Ader, le devenir de l’ancienne
“C’est beaucoup plus compliqué car toutes
MJC, le manque de concertation vis-à-vis
les voies sont privées”, signale le maire.
des chantiers qui démarrent... “La rue
Somme toute, “on travaille actuellement à
Clément-Ader va déboucher sur un hôtel
les faire passer dans le domaine public”.
d’activités conformément à notre souhait
Enfin, les projets d’extension de la Frange
de développer de l’activité économique à
Verte interrogent et c’est satisfaisant pour
l’intérieur du quartier, pour y amener de
la procédure de concertation en cours.
l’emploi”, répond d’abord le maire.
mettant en avant l’incapacité des véhicules
en 2010 de rouler en période d’enneigement.
Le maire met alors l’accent sur les limites
des communes en matière de déneigement,
face à des situations exceptionnelles. Le
président de la Sémitag évoque la configuration des bus “à plancher bas pour une
meilleure accessibilité, mais qui pose problème dès qu’il y a un niveau de neige
élevé”.
Les questions n’ont pas manqué. “Pourquoi
arrêter la ligne E du tram à Louise-Michel
si elle sera si fréquentée ?” “Quelles
réflexions avez-vous pour mieux desservir
les quartiers Ouest et Viscose de manière
légère ?” “Peut-on espérer avoir une vraie
gare ?” “Le réseau bus, après 20 h 30, il
n’y a plus rien, pourquoi ?”... Evidemment,
“tous les projets souhaités, il faut pouvoir
les financer, à commencer par la circulation des bus la nuit, c’est un coût considérable”. Quant à la gare, “la Région est
sans cesse interpellée pour que la halte
ferroviaire devienne une vraie gare”.
Parmi les sujets d’actualité : l’intervention
sur la barre de la Luire fera l’objet d’informations plus précises lors du prochain
comité de quartiers ; le projet de déchetterie sur le terrain entre la rue des 120 Toises
et l’A 480 est en phase d’étude de faisabilité. Dernier point commenté : une opération immobilière privée sur le terrain dit
“Rosset”, à l’ouest du musée Géo-Charles
17
C o n c e r t a t i o n
Le secteur fait l’objet d’une large concertation préalable.
L’évolution résidentielle ne remettra pas en question les atouts paysagers.
AGRANDIR
l a F r a n g e Ve r t e
L e s r i v e r a i n s d e l a r u e d e l a R é p u b l i q u e , a i n s i q u e l e s h a b i t a n t s d u Vi e u x Vi l l a g e
et de la Commanderie, étaient conviés à une rencontre.
Une concertation préalable, au sujet des futurs aménagements souhaités
e n b o r d u r e N o r d d e l a F r a n g e Ve r t e .
L
es choses sont claires, et le maire
Renzo Sulli l’a rappelé d’emblée,
une fois accueillies les nombreuses personnes présentes à
cette réunion : “Ce soir, nous
sommes là pour avancer dans
une concertation préalable.” Donc, pas
question de se situer dans une opération
décisionnelle, mais plutôt dans une
approche concertée de ce qui va devenir
un projet important et de taille. Il s’agit
des aménagements envisagés sur des
espaces situés au nord de la Frange Verte,
qui prévoient un agrandissement des
espaces déjà préservés et des logements.
Le projet, d’envergure, découle d’une série
d’intentions depuis longtemps réfléchies
par la Ville. L’enjeu consiste à faire revenir
des propriétés privées dans le domaine
public, à réserver ces nouveaux espaces
pour des transformations de qualité,
conformes aux perspectives élaborées en
cohérence avec la population concernée.
Beaucoup de monde pour cette rencontre qui a permis de cerner les projets d’extension de la Frange
Verte et d’en évaluer tous les enjeux.
Philippe Vic, le responsable du service du
développement urbain, et Yves Sauvage,
l’architecte conseil, ont largement expliqué
cette démarche expérimentale et tous les
enjeux qui l’accompagnent. Tous deux
misant sur les raisons qualitatives qui vont
labelliser ce projet : l’évolution résidentielle
du quartier et la garantie d’en privilégier
les atouts paysagers.
Des projets partagés
Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l’aménagement urbain, a repris l’expression de “parc habité” pour qualifier les futurs projets en bordure Nord de la
Frange Verte.
18
Ces territoires sont aujourd’hui réservés,
afin qu’ils ne tombent pas entre les mains
de promoteurs d’une urbanisation qui ne
conviendrait pas aux élus. Ils concernent la
propriété de la famille Collot, le site de
l’entreprise Colas et les garages municipaux. En tout, pas loin de 10 ha, susceptibles d’accueillir environ 500 logements,
en tenant compte d’une densité qui correspond à une zone résidentielle. Des habitants ont réagi à ce chiffre de 500, notam-
ment pour s’inquiéter de “probables problèmes de déplacements et d’élargissement de voiries”. “Comment, en effet,
conjuguer l’aspect village de la
Commanderie et l’arrivée d’environ 1 000
voitures, avec 500 logements supplémentaires dans le secteur ?”, demande une
habitante. Pour l’instant, il n’existe aucun
plan, aucun projet architectural. Le projet
va s’élaborer en concertation. Somme
toute, Emmanuel Chumiatcher, adjoint à
l’aménagement urbain, reprend l’expression de “parc habité” pour donner une
idée de ce qui pourrait s’envisager. Et le
maire de faire part de ses seules certitudes
: “Il n’est pas question d’urbaniser ces 10
ha, il n’est pas non plus question d’avoir
des lotissements du type de la
Commanderie.” Après la période de
réflexions sur “des projets partagés”, les
“prémisses” pourront arriver sur le devant
de la scène dès novembre 2011.
M.J.
A c c e s s i b i l i t é
Le Mois de l’accessibilité pour changer le regard porté sur le handicap.
Une initiative inscrite dans la volonté de mieux vivre ensemble.
POUR TOUS
c’est possible !
Les personnes en situation de handicap
ont, de toute évidence, droit au respect
et à des attentions susceptibles
de leur faciliter la vie.
Le Mois de l’accessibilité est là pour
rappeler ces données fondamentales,
à travers un programme où
se côtoient des temps de réflexion,
d’animation et de fête.
L
e Mois de l’accessibilité commence
à déborder sur les communes de
l’agglomération et c’est tant mieux,
selon l’adjointe Mélanie Collet
(lire ci-contre), convaincue que le
problème du handicap doit se
traiter au niveau intercommunal. Comme
tous les faits de société, comme tous les
éléments du quotidien, comme tout se qui
contribue à donner une image ou un sens
à une société... le handicap et son corollaire
“accessibilité” doivent figurer au cœur des
préoccupations et des réflexions. Il importe
de considérer le handicap dans sa globalité
et de l’intégrer dans un environnement
bienveillant. Il est alors question de regard
et d’attention, d’accorder à toutes personnes porteuses de handicap le respect
dû à tout citoyen. Leur vie a toujours un
sens et une consistance, dès lors que les
regards d’autrui leur accordent.
Parmi les propositions inscrites au programme de ce Mois, il y avait des baptêmes de plongée, au stade nautique, pour
tous les publics. C’est un exemple d’accessibilité. Que la plongée devienne une activité à laquelle toute personne en situation
de handicap peut avoir accès fait partie de
la liste des choses possibles. Plus cette liste
s’allonge, plus l’exclusion s’éloigne et plus
l’accessibilité prend tout son sens.
Faciliter les déplacements des personnes malvoyantes fait l’objet d’études et de projets d’aménagement sur les quartiers.
Mélanie Collet
adjointe à la petite enfance,
à la santé et au handicap
Traiter la problématique du handicap sur l’agglomération
Suite au Mois consacré à l’accessibilité, quelle attitude avoir vis-àvis du handicap ?
“Il faut élargir la notion d’accessibilité
à tous les domaines, à toutes les
demandes, autant celles venant des
personnes en fauteuil que des mères
de famille avec leur poussette. On doit
aussi favoriser l’accès aux activités
sportives, aux loisirs et à la culture, de
la même manière qu’on s’intéresse aux
déplacements. L’initiative de proposer
des baptêmes de plongée, au stade
nautique, pour les personnes handicapées, était une bonne chose. Il faut
des réflexions au sein des différents
services et auprès des partenaires pour
dégager des projets et des attitudes
communs.”
Parmi toutes les actions en direction
du handicap, quel rôle peut-on attribuer au Plan local d’accessibilité ?
“Il permet d’établir des diagnostics et
de prendre des mesures adaptées pour
rendre, évidemment, accessibles tous
les établissements recevant du public,
mais aussi pour mieux intégrer la notion
même de handicap dans le quotidien
de chacun. On a besoin d’une culture
commune susceptible de modifier les
regards et les relations vis-à-vis des
situations de handicap. Au lieu de
fonctionner avec des actes isolés, pensons à mutualiser les intentions et à
élaborer des actions à long terme plus
cohérentes.”
Quelle importance accorder à ce
Mois de l’accessibilité ?
“L’enjeu consiste à pérenniser ce rendez-vous et à l’étendre en y associant
d’autres villes. C’est l’occasion de rencontrer les différents partenaires et de
voir avec eux comment ce Mois peut
se décliner localement pour sensibiliser
les citoyens à tout ce qui touche l’accessibilité.”
Propos recueillis par M.J.
M.J.
19
D é v e l o p p e m e n t
d u r a b l e
Echirolles est primée pour l’ampleur et le dynamisme de sa démarche.
Le label national est reconduit jusqu’en 2012.
1,2,3,
Rubans !
J a m a i s d e u x s a n s t r o i s ! A p r è s 2 0 0 5 e t 2 0 0 8 , l a Vi l l e e s t p o u r l a t r o i s i è m e f o i s
lauréate des Rubans du développement durable. Cette distinction récompense
l’action municipale, la mobilisation toujours aussi forte de ses services et des habitants.
L
e jury a salué l’ancrage local, l’ampleur et le dynamisme de la
démarche — enrichie d’un Plan
climat territorial labellisé Cit’ergie
—, l’évaluation partagée des programmes d’actions, la participation des habitants. La conduite de la politique de l’habitat durable (construction et
rénovation) intégrant l’approche sociale a
tout particulièrement retenu son attention.
“Cette reconnaissance est une grande satisfaction. La reconduction du label jusqu’en
2012 démontre que la Ville — aujourd’hui
extrêmement visitée — est devenue un terrain d’innovation dans de nombreux sec-
Qu’il s’agisse de l’intergénérationnel en direction des seniors, de la réduction de la consommation énergétique dans l’habitat pour faire baisser les factures des ménages, du jumelage/coopération avec
Honhoué/Houéyogbé au Bénin… les déclinaisons du développement durable irriguent l’action municipale
en termes sociaux, économiques et environnementaux.
Les actions qui ont
marqué le jury
teurs”, se félicite Guy Rouveyre, premier
adjoint. Les déclinaisons du développement durable irriguent en effet l’action
municipale en termes sociaux, économiques et environnementaux. “Le plus
important désormais est de poursuivre nos
efforts toujours au profit des populations,
de faire preuve de toujours plus de créativité et d’adaptation. Nous devons constituer des réseaux afin d’échanger, de montrer que nos expérimentations sont modélisables et reproductibles. Les collectivités
doivent aussi tout mettre en commun pour
rechercher de nouveaux modes de financement à l’investissement.”
Le prix sera décerné, le 14 décembre à
20
Paris, par l’Association des maires de
France (AMF), l’Association des maires des
grandes villes de France, le Comité 21 et
Dexia, lors du colloque “La ville, nouvel
écosystème ?”.
J.-F.L.
L’intergénérationnel en direction
des seniors ; l’éducation en milieu
scolaire ; l’introduction de clauses
dans les marchés publics ; la réduction
de la consommation énergétique
dans l’habitat pour faire baisser les
factures des ménages au travers de
l’OPATB ou de la campagne isolation
d’agglomération ; le renouvellement
urbain au Village 2 ; la mise en œuvre
d’un Plan de déplacements urbains
ou d’entreprise ; le schéma de
développement culturel ou sportif ;
la promotion de l’égalité femmes/
hommes ; le jumelage/coopération
avec une ville du Bénin ; l’ouverture
des réflexions aux acteurs économiques
depuis 2010…
E m b e l l i s s e m e n t
La Ville privilégie le plus possible l’évolution et le vivant.
Le label régional récompense des actions durables.
UNE FLEUR
à Echirolles
Dans le cadre du concours national
des villes et villages fleuris, le jury
régional du concours “fleurissement,
paysages et développement durable
de Rhône-Alpes” a visité la commune
durant l’été 2010. Ces membres
viennent de lui décerner
“la première fleur”.
C
ette labellisation récompense
“des années d’efforts,
d’acharnement et… de
patience”, résume JeanJacques Khatchadourian, responsable des espaces verts.
Elle salue “le travail des services et des 43
agents, plus 3 apprentis, 2 contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE), 10 à
15 stagiaires par an”, qui aménagent,
plantent et entretiennent les massifs floraux, les arbres et arbustes, les prairies
naturelles et fleuries qu’on laisse pousser
et fauche deux fois par an. “Cette ville au
patrimoine élaboré va vraiment dans le
sens du développement durable”, relève le
jury régional dans ces appréciations générales. “Dans ces quatorze parcs, elle travaille beaucoup par de nombreux
échanges avec les lycées, les jeunes, et les
invite deux ou trois fois par an pour certaines plantations. Elle a su également
créer vingt-deux jardins pédagogiques…
Echirolles mérite amplement d’obtenir le
classement d’une fleur.”
Diversité et qualité esthétique
Le jury a été attentif au dynamisme local
en matière d’embellissement, à la propreté
et à l’amélioration du cadre de vie. La qualité esthétique et la diversité en milieu
urbain, la variété des espaces publics et
des espèces végétales, la gestion différenciée des pelouses, l’imagination dans le
renouvellement du patrimoine et les notions
d’économie concourent également à cette
Le jury régional a salué la qualité esthétique et la diversité en milieu urbain.
réussite. “La diversité peut très bien se
concevoir en milieu urbain, et ça marche,
renchérit Jean-Jacques Khatchadourian.
Les prairies naturelles, très prisées aujourd’hui, ne nécessitent pas forcément de
grandes surfaces. Ces dernières années,
nous avons créé le jardin de l’hôtel de ville,
le square des Cèdres et le jardin Champde-la-Rousse. Nous privilégions le plus pos-
sible le vivant, l’évolution et les transformations du paysage. Ce que nous réalisons
progressivement correspond bien aux critères du concours régional.” En 2009, la
Ville avait obtenu la médaille d’or départementale pour les villes de plus de 15 001
habitants.
J.-F.L.
Guy Hernandez
conseiller municipal
délégué à l’embellissement
de la ville
Une ville chlorophylle !
“Au moment où nous venons de planter une variété d’iris qui porte le nom
de la commune d’Echirolles, cette distinction est une grande joie. C’est
l’aboutissement de l’investissement de
la Ville et des services municipaux
concernés. Je salue avant tout le travail d’équipe, de celles et ceux qui participent à l’embellissement végétal
dans le cadre de l’Agenda 21 local et
du développement durable. Entretenir
des espaces verts demande beaucoup
de temps et souvent de l’imagination.
Le fleurissement est source de lien
social, participe à une identité de ville
accueillante. Il améliore le cadre de
vie, entretient des rapports civiques,
éducatifs et économiques. J’associe à
ce label les habitants qui contribuent à
l’image d’Echirolles, notamment au travers du concours départemental des
villes et villages fleuris.
Nous poursuivrons nos efforts pour
conserver cette fleur, voire en obtenir
une seconde, malgré les contraintes
budgétaires.”
21
S o l i d a r i t é
i n t e r n a t i o n a l e
Une quinzaine d'associations font partie du collectif de la SSI.
“Prendre en compte les inégalités, les comprendre, pour les combattre.”
TOUS ensem
Alesiah et les associations membres du collectif de la Semaine
de la solidarité internationale (SSI) à Échirolles proposaient
un grand temps fort à La Butte. Objectifs : se faire connaître et
faire découvrir au plus grand nombre la réalité de leurs actions.
La Maison des écrits proposait de prolonger l'atelier d'écriture mis en
place avec les enfants de la classe de Nicolas Gresse, de l'élémentaire
Jean-Moulin, qui ont également confectionné des pagnes africains.
A
lesiah, mais aussi la Case de
Yaba, Iberia Cultura, Echirolles-Palestine Solidarité, les
Amis de l'Afrique, AtchefiMaison du Bénin, Femmes
et développement au Cameroun, Milles collines, Echange avec kimberley, Énergie sans frontières, Médecins
du monde, la Croix-Rouge française du
Grésivaudan, Architectes sans frontières,
Réalité, le CRI, le Secours populaire, les
Restos du cœur, la Ville d'Échirolles et la
coopération décentralisée avec la Ville de
Honhoué-Houéyogbé... Elles étaient présentes ou non, lors de la Journée de la
solidarité organisée à La Butte, derrière
un stand pour informer les habitants, ou
sur scène pour proposer une animation
conviviale, impliquées dans une action de
solidarité internationale ou locale...
Les scolaires très investis
Les associations membres du collectif
échirollois de la SSI méritent incontestablement leur part de lumière, au vu du
travail fourni pour l'organisation de ce
temps fort, mais aussi et surtout, pour
celui, plus discret, qu'elles effectuent au
quotidien.
22
Le groupe de danse africaine du centre social Anne-Frank a impulsé gaieté et bonne humeur, tout
comme la fanfare Les 38 tonnes, la batucada du CRI Jean-Wiéner, les danseuses d’And'Orient et le groupe Kaladja.
Un engagement de chaque instant, au
service de l'autre, salué par Robert Deplancke, président d'Alesiah, et Amandine Demore, conseillère municipale chargée des relations internationales et du
développement associatif. “La solidarité
internationale, c'est prendre en compte la
réalité des inégalités, en comprendre les
causes et agir pour les combattre”, expliquait l'élue. “Ces initiatives ont la qualité
de mêler réflexion, créativité et convivialité. Elles permettent de dépasser nos idées
reçues, d'échanger et de s'interroger ensemble sur ce que nous pouvons faire
pour rendre ce monde plus solidaire.”
Une dimension parfaitement intégrée par
les élèves des classes de Nicolas Gresse,
de l'élémentaire Jean-Moulin, et de Mireille Chérencé, du lycée professionnel
Thomas-Edison, notamment. Ils ont respectivement mené un travail d'écriture et
d'échange de dessins représentant leur
L'atelier d'écriture de la Maison des écrits a fait le
plein tout au long de l'après-midi.
quotidien avec des collégiens de Honhoué, grâce au concours d'Alesiah, de
l'association Réalité et de la Maison des
écrits. Deux exemples parmi d'autres
d'une journée riche en rencontres et en
partage...
L.J.
ble !
Robert Deplancke, président d'Alesiah, et Amandine Demore, conseillère municipale aux relations internationales ont effectué un tour des stands des associations présentes lors de la Journée, ici celui d'Énergie sans frontières.
Le Cri
L’échange
des cultures
Zaim Bouhafs, président du Cri, et le prêtre
Marcel Schlewer, lors d’une rencontre à l’initiative de l’association qui siège à la Viscose.
De la solidarité internationale ou intergénérationnelle, aux grandes questions
d’actualité, l’association Le Cri (Club de
réflexion sur l’intégration) ne manque
pas les occasions d’inviter les Echirollois
à se rencontrer et à partager. Des valeurs essentielles pour le président, Zaim
Bouhafs. Outre une conférence lors de
la journée portes ouvertes de la Maison
des associations, deux récents débats
l’ont encore démontré. L’un portait sur
le massacre des moines de Tibéhirine, à
partir du film de Xavier Beauvois, Des
hommes et des dieux, en collaboration
avec le prêtre Marcel Schlewer ; l’autre
évoqua le massacre d’Algériens à Sétif
le 8 mai 1945, en s’appuyant sur le film
de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi. À
chaque rencontre, l’association souhaite
“instaurer le dialogue pour mieux se
connaître et rapprocher les cultures”,
rompre le silence sur l’histoire et “toutes
violences, toutes discriminations”, insiste
Zaim Bouhafs. “On a assez de recul aujourd’hui pour créer des espaces de parole sur ce qui s’est passé.” L’association
était présente à la Semaine internationale de la solidarité.
Durant l’année, elle propose le samedi
des ateliers d’informatique (10 h à 12 h),
des cours de langues arabe et italienne
(14 h à 16 h), à la salle associative de la
Viscose.
J.-F.L.
Contact : 06 37 63 43 21, [email protected]
Le CRI, Club de réflexion sur l'intégration, a grandement participé à l'animation de la journée
avec le très joli défilé de robes orientales de Jaïness Debadji et le rap engagé des jeunes de
Rappliquons.
Mireille et Michel Chérencé, association Réalité
“L'objectif de Dessine moi un destin
est de sensibiliser des élèves à la
coopération internationale. C'est
un concours de dessins, un échange
culturel et artistique entre des
lycéens en seconde au lycée
Thomas-Edison et des collégiens
béninois. L'idée était qu'ils se
présentent par rapport à leur lieu de
vie, qu'ils prennent conscience que
loin de chez eux, ce n'est pas la
même chose, pas les mêmes
besoins, qu'ils apprennent à se
connaître, à connaître leurs pays...
C'est difficile de sensibiliser des
élèves qui ne connaissent pas autre
chose que leur quartier. Mais ça
bouge ! Participer à un temps
comme celui-là, ça nous rebooste.
C'est générateur d'idées et
d'énergies.”
23
R e t r a i t é s
“Vous permettre d’être acteurs dans la ville doit être défendu au quotidien.”
300 personnes ont participé au Forum des retraités à la salle des fêtes.
SEMAINE BLE
Carpe diem
P
rofitons de cette semaine
“pour porter haut et fort nos
voix pour un vieillissement solidaire, qui ne mette personne
sur la touche et renforce cette
idée fondamentale que “nous
devons ce que nous sommes à nos aînés”, qu’ils sont au cœur de nos villes, de
nos préoccupations. Profitons de cette semaine pour dire haut et fort que la crise
ne doit pas être un prétexte à remettre
en cause des fondamentaux, mais plutôt
une opportunité à faire des choix de société qui replacent l’être humain au cœur
des politiques publiques”. L’appel à se
mobiliser du maire Renzo Sulli, en ouverture de la Semaine Bleue, a été entendu.
À l’image de la table ronde organisée lors
du Forum des retraités, avec les participations de l’association Alerte, de l’Union
nationale des retraités et des personnes
Profiter de la manifestation consacrée au lien
intergénérationnel pour se faire entendre, c’est
le sens de la Semaine qui avait pour leitmotiv
“A tout âge : acteurs, proches et solidaires”.
Des bibliothécaires, des élèves de l’école Joliot-Curie et les retraités qui mangent à midi au foyer-restaurant Marie-Curie ont échangé textes et contes, dans un même élan de dialogue, de générosité.
La table ronde, avec notamment le premier adjoint Guy Rouveyre, les
présidents de l’Unrpa et de l’association Alerte, Gilbert Biessy et Jean
Giard, a permis d’aborder les problématiques locales, comme nationales, liées au vieillissement.
âgées, représentées par leur président et
les anciens députés, Jean Giard et Gilbert
Biessy, de membres des clubs de retraités
de la ville et du Conseil consultatif des
retraités.
Ce temps a permis d’engager un débat
de fond sur le contexte national, les
désengagements de l’État notamment, et
les problématiques locales, comme la remise en cause de la tarification solidaire
dans les transports ou les questions de
prise en charge de la dépendance et du
maintien à domicile. “Le fait de vous per24
mettre d’être acteurs dans la ville doit
être défendu au quotidien”, a exhorté
Michelle Daran, intervenante à l’IFTS
d’Échirolles et enseignante à l’IEP de Grenoble. “C’est une impérieuse nécessité
pour continuer à faire société ensemble.”
Faire connaître, créer du lien
Ce dont ne se sont pas privés les retraités
tout au long de la Semaine. La deuxième
édition du Forum, durant toute une journée à la salle des fêtes, a accueilli plus de
300 personnes. Une vingtaine de stands
étaient tenus par des associations et services de la Ville, désireux de faire connaître
ce qui existe, de se renforcer, de créer du
lien. Créer du lien, c’était aussi le sens des
temps qui ont ponctué la manifestation :
la représentation de la pièce Le voisin du
troisième par de jeunes acteurs de l’atelier
théâtre de Dcap, à La Ponatière, en ouverture de la Semaine (lire p25) ; l’exposition
dans le hall de l’hôtel de ville des travaux
réalisés par les clubs de retraités LuireEcureuils et Allegret-Cadet/Village 2 ; la
soirée contes autour de la solidarité, avec
les conteurs du mardi, à la bibliothèque
de la Ponatière ; la lecture intergénérationelle au foyer-restaurant Marie-Curie durant le temps de restauration. Autant de
bons et beaux moments qui ont contribué à remettre du sens et à donner un
autre regard sur les personnes âgées.
Et comment profiter du moment sans un
temps convivial ? À l’image du repas partagé au logement-foyer Maurice-Thorez
dans la bonne humeur et en chansons,
avec le groupe Couleurs vocales, pour
clore la manifestation. Jeunes et “vieux”
en redemandent...
L.J.
Théâtre
Les voisins
du troisième âge
UE
!
Une soirée avec les Conteurs du mardi à la bibliothèque Neruda.
“A tout âge : acteurs, proches et solidaires” : les jeunes comédiens
de l’atelier théâtre de Dcap ont appliqué à la lettre le slogan de la
Semaine bleue.
Les acteurs de l’atelier théâtre de Dcap, du service culturel de la Ville, ont présenté leur création sur les relations intergénérationnelles dans
le cadre de la Semaine. L’occasion d’échanger
entre jeunes et “vieux”.
Un spectacle de clôture, d’après le répertoire du Big Bazar de Michel Fugain, était
programmé dans le cadre du “repas partagé mensuel” à la résidence MauriceThorez.
Choisir un texte sur l’étiolement du rapport intergénérationnel, la vieillesse et la mort, comme première expérience collective sur les planches, le pari était osé. C’est pourtant celui qu’ont joliment relevé les 14 acteurs de l’atelier
théâtre de Dcap, âgés de 16 à 20 ans. En témoigne le débat avec la salle qui a suivi la représentation du Voisin du
troisième, de Nathalie Saugeon, à La Ponatière, en avantpremière de l’ouverture officielle de la manifestation
consacrée à la solidarité intergénérationnelle. Une avantpremière pour une dernière, puisque c’était l’ultime représentation après deux années de travail et une tournée
cet été, qui a contribué à “développer la solidarité”, selon
Laurence Grattarolly, metteuse en scène de la compagnie
Kaléidoscope, qui les encadre.
Et ça s’est vu. Sur scène comme lors du débat. “Le rapport jeunes/vieux n’est pas évident, parce que nous ne
sommes pas de la même génération. Mais c’est dommage
qu’il se perde, à l’image de ce qui se passe dans la pièce”,
expliquait une jeune comédienne, en réponse à une question sur le choix du thème. “C’est difficile de rentrer dans
nos univers respectifs, de rentrer dans les consciences”,
ajoutait une autre. “Il faudrait multiplier ce genre de rencontres.” Ce à quoi les “vieux” répondaient par l’affirmative, parce que “la jeunesse aussi, c’est attirant”. Gageons
qu’ils en auront l’occasion, puisque la troupe a démarré,
en novembre, un nouveau travail de création d’un an
d’après une pièce du répertoire classique.
L.J.
La troupe chorale et les résidants du LFPA ont dansé en cœur.
Les associations et partenaires, ici le réseau des bibliothèques, les clubs de retraités et la police municipale, qui tenait un stand sur la sécurité routière (de gauche
à droite), ont été sollicités tout au long du Forum.
25
LIBRE
Cité Echirolles vous propose chaque mois des tribunes de libre expression
d e s g ro u p e s p o l i t i q u e s e t d e s s e n s i b i l i t é s r e p r é s e n t é s
26
Communistes
et partenaires
Socialistes
et républicains
Verts
et écologistes
Société civile
et républicains
S’engager pour mieux
vivre ensemble
Echirolles, une démocratie
participative inachevée…
La démocratie
participative
À Echirolles, la participation habitante n’est pas un effet d’affichage. Elle se traduit concrètement, à travers la multiplicité des
instances de concertation (comités de quartiers, Conseil consultatif des retraités, Forum 21, Assises
citoyennes, réunions publiques...),
la vivacité du tissu associatif (plus
de 300 associations) ou encore le
dynamisme des réseaux des centres sociaux. Notre volonté est de
permettre au plus grand nombre
d’Echirollois-es de co-élaborer les
projets pour notre ville. Echirolles
a d’ailleurs été récompensée, l’an
passé, par un prix national
(Territoria) pour son exemplarité
dans ce domaine. Et nous allons
faire preuve de plus d’innovation
encore. Engager la jeunesse dans
cette dynamique est une de nos
priorités. Ainsi, une nouvelle instance, le CJE (Citoyens jeunes
Echirolles) vient de naître. Elle
permet aux jeunes Echirollois-es
d’échanger avec les élu-es et des
agents de la Ville sur des questions qui leur sont propres, de
construire des projets et des
actions pour une plus grande participation de leur génération à la
vie de notre commune. La Charte
de la participation, dont notre
Ville s’est dotée en 2004, va également être actualisée avec les
habitant-es, afin d’y inclure les
nouveaux modes de participation.
La vitalité citoyenne quotidienne,
dont fait preuve Echirolles, est
née d’une conviction profonde
que la démocratie ne se décrète
pas, mais qu’elle se construit.
Notre objectif est bien de dynamiser encore ces échanges entre les
élu-es, les habitant-es et les techniciens. Partager les enjeux qui
traversent notre commune, ainsi
que la mise en œuvre des projets,
c’est faire progresser la qualité de
la vie au sein de notre ville, c’est
s’engager pour mieux vivre
ensemble.
Il existe dans notre ville de multiples cadres qui permettent de
s’investir dans l’amélioration de la
vie quotidienne. La participation
citoyenne n’est pas un exercice
simple. En effet, sans remettre en
cause la démocratie représentative, il nous faut définir des espaces
qui permettent à chacun, quel
que soit son âge ou son territoire,
de pouvoir contribuer à la vie de
sa cité. Trop de citoyens de notre
ville sont encore éloignés de ces
cadres. Pour certains, par méconnaissance de ces dispositifs ; pour
d’autres, du fait qu’ils n’y trouvent pas leur place, ou encore
parce qu’ils considèrent que l’on
ne tient pas assez compte de
leurs avis. Construire ensemble
un projet de vie pour notre ville,
doit nous amener à améliorer et
innover dans notre manière d’associer les habitants. Améliorer des
dispositifs déjà existants, par
exemple en augmentant les budgets alloués à la GUSP (Gestion
urbaine et sociale de proximité).
Innover, en proposant de faire de
la démocratie participative
“autrement”. Nous devons nous
fixer comme priorité d’associer
plus largement de nouveaux participants, en s’assurant par exemple, que nos habitants, qu’ils soient
porteurs de handicap, socialement fragilisés, ou avec du mal à
s’exprimer à l’oral, puissent être
entendus. Mettre en place des
conseils de quartiers ou des jurys
citoyens pour travailler sur des
projets précis, sont des idées que
nous devons explorer. Pour les
élus socialistes et républicains, la
démocratie participative ne doit
pas être une juxtaposition de cadres
de revendications sectorielles,
aussi légitimes soient-elles. Elle
doit nous permettre d’écrire
ensemble un projet de territoire,
par et pour les Echirollois, qui se
décline ensuite à travers différents champs de la vie échirolloise.
La démocratie participative vise à
augmenter l’implication des
citoyens dans la vie politique et à
accroître leur rôle dans les prises
de décision. La réflexion autour
de la démocratie participative est
un enjeu fondamental. En effet,
la légitimité d’une mesure ne
dépendrait plus seulement de la
nature de l’autorité qui la prend,
mais de la manière dont elle est
prise. Depuis le création de toutes
les instances de démocratie participative, observe-t-on une augmentation de l’implication des
citoyens ? Leur rôle dans les
prises de décision s’accroît-il ?
Dans la pratique, les habitants
sont placés dans une série de
doubles contraintes qui au final
justifient leurs soupçons envers ce
type de démarche. On leur
demande de s’exprimer, mais dès
qu’elle est jugée inappropriée, la
parole leur est retirée. On leur
demande d’être des citoyens ordinaires, connaissant parfaitement
les dossiers, et d’être informés
des arcanes de la législation
publique. On leur demande,
enfin, de s’investir dans leur cité,
en faisant abstraction de leurs
intérêts particuliers et sans être le
moins du monde rémunérés. On
comprend mieux ainsi pourquoi la
plupart des expériences qui cherchent à institutionnaliser la participation des “simples citoyens”
dans la durée échouent, faute de
combattants, par désertion pure.
À nous de proposer des outils
adaptés, en concertation !
Vos élu-es communistes
et partenaires
Laurent Berthet,
président du groupe
Les verts et apparentés
Du grec “dêmos”, le peuple, et
“kratos”, pouvoir et autorité, du
latin “participatio”, participer. La
démocratie participative, ensemble des moyens et des instances
qui permettent l’implication active
des citoyens dans la vie politique.
Ils peuvent ainsi avoir un rôle
dans les prises de décision.
Trouve-t-elle son fondement dans
les faiblesses de la démocratie
représentative ou permet-elle au
citoyen de conserver le pouvoir
de se saisir directement de certaines questions ? Dans ces
quelques lignes, il est impossible
de décliner une liste exhaustive
des lieux, des temps et des
moyens mis à la disposition des
Echirollois(es). Ils permettent la
mise en œuvre des éléments
essentiels à la manifestation des
caractéristiques de la démocratie
participative, concertation,
débats, pétitions, référendum,
prises en compte d’idées et de
mesures nouvelles et constructives. Les critiques opposeront
que la démocratie participative
n’est qu’un simple discours rhétorique dans des conseils ou des
comités, à la représentativité
convenue, où l’aspect consultation l’emporte sur celui des avis
exprimés, où la difficulté est de
savoir s’ils sont basés sur des
considérations objectives ou sur
la défense d’intérêts personnels.
Cependant, la démocratie participative ne sera pérenne que si les
mesures et les idées sont acceptables par la plus grande majorité
possible et vont dans le sens du
bien commun. Elle est une voie
indispensable au lien social, mais
seulement si la voix des citoyens
est écoutée et entendue dans le
respect partagé. C’est notre
conviction.
Christian Descombat,
conseiller municipal
EXPRESSION
a u s e i n d u C o n s e i l m u n i c i p a l . L e t h è m e p ro p o s é c e m o i s - c i
porte sur la démocratie participative.
MoDem
La grande illusion
L’étymologie de démocratie participative vient du grec dêmos qui
veut dire peuple, Kratos qui veut
dire pouvoir, et du latin participatio signifiant participer. On s’aperçoit ainsi que sur notre commune, pionnière pour la création
d’une charte citoyenne, force est
de constater que si le premier et
le dernier termes sont assez
représentatifs, le deuxième Kratos
(pouvoir) nous laisse très dubitatifs. Les comités de quartiers se
succèdent, mais les mêmes
remarques reviennent sans cesse
sans véritable réponse. Plusieurs
questions se posent : la représentativité des citoyens participants
au débat, les avis exprimés, sontils basés sur des considérations
objectives ou sur la défense d’intérêts personnels ? Pas ou peu
d’échanges, si ce n’est des discours rhétoriques et convenus de
la part des représentants de la
commune. Les vrais sujets sont
trop souvent écartés ! En tant
que conseillers municipaux, nous
sommes les représentants des
habitants. Citoyens élus, nous
sommes en droit de poser des
questions et en droit d’en attendre des réponses. Nous en
sommes très loin à Echirolles. Si
nos questions dérangent, alors
pourquoi celles des habitants
dans les comités de quartiers
seraient plus source d’inspiration
pour les dirigeants de la commune ? La démocratie participative implique une concertation
dynamique, avec débats libres et
échanges. Pour que le système
soit viable, il faut que les mesures
décidées soient acceptables par la
grande majorité des personnes
concernées et aillent dans le sens
du “bien commun” et de l’intérêt
général. Quel résultat donnerait
un référendum participatif sur la
vente du centre de vacances de
Serre-Chevalier, sur l’instauration
d’une fiscalité pour payer la
vidéosurveillance ou sur la fermeture de l’école Paul-VaillantCouturier ? À quand une réelle et
bien visible participation citoyenne
sur Echirolles ?
Fabienne Sarrat,
conseillère municipale
Echirolles
autrement
UMP/Gauche
moderne
Coup de gueule
Après de nombreuses années sur
Echirolles, je ne peux que déplorer
la ligne directrice d’une majorité
plus occupée par les grands projets d’urbanisation que par les
infrastructures locales. Vous pouvez constater le déclin des services et infrastructures dont vous
êtes bénéficiaires, vous et vos
enfants. C’est ainsi que la majorité annonce la fermeture du bassin extérieur de la piscine, l’hiver.
Piscine, qui depuis plusieurs
années déjà, aurait dû subir de
lourds travaux de réaménagement. Bilan : manque d’investissement, de suivi et d’ambition. Mais
la majorité a d’autres priorités !
C’est ainsi, qu’elle annonce, la
fermeture du centre “Les écureuils” à Serre-Chevalier pour
cause de travaux trop importants.
Quel a été le suivi ! C’est ainsi
qu’elle annonce, tel un exploit,
une hausse des effectifs de police
municipale ! 13 policiers, il était
temps de réagir ! Bilan : manque
d’intérêt et de volonté. Mais la
majorité a d’autres priorités !
Lesquelles ? Afficher clairement
sa désapprobation envers la politique gouvernementale, là, il y a
de l’énergie dépensée (Cf affiches
parvis de la mairie). Dans Cité
Echirolles, vous trouverez peutêtre des réponses, peut-être, car
hormis les critiques, les généralités et les banalités, vous ne trouverez pas beaucoup de réponses.
Pourquoi ? Parce que la volonté
est en fait, que vous ne les ayez
jamais ! Même dans les réunions
de quartiers ! Avec le communisme,
les règles n’ont pas changé, si
vous êtes en accord avec lui, vous
aurez une invitation à le témoigner
(aux Assises citoyennes par exemple, en bon petit soldat), mais si vous
n’êtes pas d’accord, vous poserez
votre question, certes, mais si elle
embarrasse, vous n’aurez jamais
de réponses et surtout vous n’aurez pas droit de réponse.
Magalie Vicente,
conseillère municipale UMP
Lutte ouvrière
On s’est fait respecter
On les fera reculer
Pendant deux mois, le pays a été
le théâtre de centaines de manifestations : jeunes et vieux, actifs
et retraités, travailleurs du public
et du privé, syndiqués et nonsyndiqués, Français et immigrés,
on s’est retrouvés au coude à
coude par millions, pour rappeler
au gouvernement et au patronat
qu’ils ont bien tort d’enterrer la
combativité ouvrière. Cette lutte
n’a pas suffi à les faire reculer.
Mais on a réussi à se faire respecter, et ce n’était pas arrivé depuis
bien longtemps. On a seulement
laissé entrevoir notre force. La
véritable bataille, elle aura lieu
quand on sera prêts à entrer en
grève, générale, totale, dans
toutes les entreprises, comme en
1936 ou en 1968.
Chantal Gomez,
conseillère municipale
République
laïque et sociale
La démocratie en faillite
Forum, assises et autres manifestations de groupes de citoyens
ne seraient-ils point les palliatifs à
une démocratie en faillite ?
Méfions-nous des apparences
“festives” où la prise de parole
filmée rassure le citoyen-acteur
dans la cité, respectueux de la
discipline ambiante dictée par les
hiérarques. Sortis de la scène, il y
a une vraie vie et… la rue. Et
c’est de la rue seule que la
démocratie affichera “complet”.
Christelle Bernard,
conseillère municipale
Emmanuel Chumiatcher, adjoint
aménagement urbain.
Mélanie Collet, adjointe petite enfance,
santé, handicap.
Les Verts et écologistes
04 76 20 63 16
Les groupes
➔➔ pour rencontrer
vos élus sur rendez-vous
Renzo Sulli, maire
04 76 20 63 00
Permanence le samedi,
de 9 h à 10 h 30.
Communistes et partenaires
04 76 20 63 06
Guy Rouveyre, conseiller général,
1er adjoint, cohésion sociale, tranquillité
publique, développement durable,
déplacements, affaires générales.
Elisabeth Legrand, adjointe sports,
animation jeunesse (équipements).
Sylvette Rochas, adjointe développement
culturel et à l’égalité femmes/hommes.
Joseph Tasca, président du groupe,
adjoint personnel, finances, vie
associative, permanence le jeudi,
de 10 h à 12 h sur rendez-vous.
Michel Goizet, adjoint voiries, espaces
extérieurs, patrimoine bâti et réseaux.
Jacqueline Madrennes, adjointe éducation,
restauration municipale, temps libre,
permanences 1er et 3e mercredis du
mois, de 16 h 30 à 18 h sur rendez-vous.
Socialistes et républicains
04 76 20 63 14
Laurent Berthet, président du groupe,
adjoint prévention, insertion,
formation professionnelle.
Anne-Sophie Mérot, présidente
du groupe, adjointe économie,
permanence les lundi et vendredi,
de 13 h 30 à 14 h 30,
[email protected]
Société civile et républicains
04 76 20 63 19
Carole Simard, présidente du groupe,
adjointe habitat et logement (pour
les questions de logement s’adresser
au service), gestion urbaine et sociale
de proximité.
Echirolles autrement
UMP/Gauche moderne
04 76 20 63 18
Christian Melcion, président du groupe,
conseiller municipal, permanence
le mardi après-midi.
[email protected]
MoDem 06 67 91 31 88
Thierry Labelle, président du groupe,
conseiller municipal,
[email protected]
Non-affiliés
Christelle Bernard, conseillère
municipale, République laïque
et sociale, 06 20 11 41 32, actualité
sur le site ResPublica
(www.gaucherepublicaine.org).
Chantal Gomez, conseillère municipale,
Lutte ouvrière, 06 74 57 66 78,
[email protected]
chantal-gomez-38.blogspot.com
27
E n
f ê t e
Les animations de Noël animent certains quartiers de la ville.
Les associations se mobilisent pour créer des ambiances festives.
P L E I N les yeux !
Marché
de Noël au
Vieux Village
Parmi les animations programmées pendant la période des
fêtes de fin d’année, le
Marché de Noël, organisé au
Vieux Village, tient le haut du
pavé. Son attraction a largement dépassé les limites communales. La 11e édition aura
lieu les 18 et 19 décembre,
sous la halle et sur une partie
de la Frange Verte, avec des
producteurs, des artisans, des
artistes et une kyrielle d’animations en direction des
enfants. Comme d’habitude,
l’association du Vieux Village, forte d’une
solide expérience et d’un dynamisme
acquis au fil des années, a mis les petits
plats dans les grands et n’a pas fait les
choses à moitié. “Les enfants d’abord” :
De nombreux stands et animations au Marché de Noël les 18 et 19 décembre.
sous ce signe, les propositions ne manquent pas, depuis le Moulin des automates
jusqu’au magicien-sculpteur de ballons, en
passant par l’atelier de peinture, la présence de mascottes attendrissantes, l’atelier
bois, les manèges... et tout ce qui demeure
propice à faire écarquiller les yeux et atti-
ser les curiosités. Pour les grands, tous les
stands bichonnés pour assurer l’accueil du
public, sans compter les possibilités de se
restaurer tout au long des deux journées,
l’ambiance musicale et... les huîtres.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site :
www.marchedenoel-echirolles.com
Espace fleuri
Marché
de la Ponatière
Aux sons d’un accordéoniste, une distribution de pères Noël en chocolat aura lieu le
dimanche 19 décembre, de 9 h à 12 h, sur
la place Georges-Kioulou.
Fête à
la Viscose
Goûter, clown sculpteur sur bois… le vendredi 17 décembre, à partir de 18 h 30, à
la salle associative du quartier.
28
Un concert de chants, avec le groupe Polyfemma, est au programme de la fête de l’Espace fleuri.
L’association Espace Fleuri n’est pas en
reste en matière d’animations et de propositions. Le 11 décembre, le quartier sera en
fête, avec une participation du centre
commercial Les Ecureuils, autour d’une
tombola, et d’un repas assuré par le nouveau restaurant ouvert sur la rue PaulHéroult. Il y aura des stands d’artisans, une
dégustation d’huîtres, des ateliers de Noël
de 10 h à 12 h, des balades en poney, un
lâcher de ballons.... tout ce qu’il faut pour
garantir une bonne ambiance de fête. De
plus, à 15 h 15, la Compagnie du Petit
bonhomme proposera un spectacle de
clown, et un orgue de barbarie donnera le
ton convivial de cette journée.
Le dimanche 12 décembre, place à un
concert de chants, à la salle Melville, à partir de 15 h, avec le groupe Polyfemma.
Réservations au 04 57 39 14 90.
Yannick Duron
président de l’Union
commerciale du centre-ville
Pouvez-nous présenter votre jeune
association ?
“Notre union commerciale a été créée
en avril dernier, avec l’impulsion de la
mairie : elle regroupe aujourd’hui 40
commerçants adhérents (sur les 80 du
centre-ville), avec un potentiel pouvant
aller jusqu’à 150 sur un centre-ville
élargi. Son rôle est d’abord de témoigner
de la diversité du tissu commercial de
proximité, avec de nombreux magasins,
des restaurants. Rien ne sert de faire
des kilomètres quand on a tout à côté
de chez soi ! Nous voulons aussi dynamiser la fréquentation commerciale,
en organisant des animations, en mettant en place des cartes de fidélité
entre les commerçants de l’union. Nous
pouvons enfin être un relais entre nos
activités et les différentes administrations publiques, pour aider à traiter les
questions et résoudre les problèmes
que rencontrent nos adhérents (stationnement, sécurité, circulation). Il est
important pour les commerçants de
savoir à qui s’adresser, qu’il s’agisse de
problèmes électriques, d’implantations
ou d’enseignes.”
Qu’organisez-vous pour les fêtes
de fin d’année ?
“Les commerçants adhérents vont disposer d’un sapin de Noël qui sera le
même dans chaque boutique. Nous
proposerons pour Noël des bons de
tombola donnant droit à des lots :
voyages, lots offerts par chacun d’entre
nous en fonction de son activité. Le
tirage au sort aura lieu à l’hôtel de
ville début janvier. Nous voulons dynamiser encore le tissu commercial et
fidéliser les clients, pour qu’ils viennent
naturellement chez nous dans cette
période importante. Nous sommes des
commerçants entreprenants qui voulons nous insérer dans le tissu de la ville.
J’insiste d’ailleurs sur l’importance de
se rendre dans les commerces de
proximité. Nous envisageons également d’organiser des animations lors
de la prochaine fête de la musique, en
juin 2011. Nous avons plein d’idées
que nous mettrons en place au fur et
à mesure des années.”
Propos recueillis par B.C.-B.
AHSOE à la Luire
L’association des habitants du Sud-Ouest
d’Echirolles organise, le samedi 11
décembre, de 13 h 30 à 18 h, à l’Espace
jeune Picasso, sa traditionnelle fête interpeuples. Il s’agit de rassembler les habitants du quartier, toutes générations et
cultures confondues, pour un moment de
fête, chaleureux et convivial. Troisième du
nom, ce rendez-vous se déroulera avec des
animations, des jeux, des photos de famille, et le spectacle comique Chichou fait
son show, à 14 h.
Am’Artistes en soie
Marché des arts
Traditionnel, mais nécessaire, le Marché
des arts de l’association Am’Artistes en
soie présentera les réalisations de ses
adhérents et d’invités : bijoux, peinture sur
soie, porcelaine, gravure
sur verre, dentelle sur
papier, poupées chiffon
et habits pour Barbie,
aquarelles… Un atelier
scrapbooking sera proposé aux enfants et aux
adultes. Pour des idées
de cadeaux, rendez-vous
au local de l’association (place des
Jacobins), les samedi 11 et dimanche 12
décembre, de 10 h à 18 h 30.
Renseignements au 04 76 22 25 58.
29
d é l i b é r a t i o n s
Conseil municipal
S é a n c e d u m a rd i 2 6 o c t o b re : p ro j e t d e
d é p a r t e m e n t a l i s a t i o n d e l a C A F d e l ’ I s è re ,
c o n v e n t i o n c a d re d u d i s p o s i t i f m u r / m u r,
mise à disposition de locaux pour les
associations Restos du cœur et
Vie et partage...
L e p ro c h a i n c o n s e i l m u n i c i p a l a u r a l i e u
l e m a rd i 1 4 d é c e m b re , à 1 8 h .
Délibérations
Convention cadre du dispositif mur/mur
Mur/mur est le nouveau dispositif d’incitation et de soutien à
l’isolation, lancé par la Communauté d’agglomération en
2009 pour succéder à l’Opération programmée d’amélioration
thermique des bâtiments (OPATB), menée entre 2005 et 2010.
Il concerne 150 copropriétés et environ 5 000 logements
construits entre 1945 et 1975 sur l’agglomération, 33 copropriétés et 3 754 logements sur Échirolles. L’objectif est de
rénover 8 % des copropriétés concernées à l’échelle communale d’ici à 2013, avec une enveloppe de 400 000 euros. La
convention fixe le cadre du partenariat technique et financier
avec la Métro.
Adoptée à l’unanimité.
Vie et partage
La Ville accorde à l’association Vie et partage des créneaux
réguliers d’occupation du local associatif situé au 2, rue JeanHenri-Fabre, au Village 2, pour lui permettre de mieux développer son activité. L’association a pour objet la promotion et
le développement de pratiques sportives, artistiques et
citoyennes sur le quartier. Elle s’implique fortement dans la vie
locale par sa participation aux instances de concertation dans
le cadre de l’opération de rénovation urbaine du Village 2, aux
actions menées par la Ville en direction des jeunes ou à l’organisation de la fête de l’été dans le quartier.
Adoptée à l’unanimité.
Restos du cœur
La Ville a renouvelé la convention de mise en gestion par
l’association des Restos du cœur du local de 100 m2, situé au
rez-de-chaussée du 1, allée du Limousin, à titre gratuit. Ce
local est mis à disposition de la Ville par la SDH depuis plusieurs années.
Adoptée à l’unanimité.
Majorité (31 élus) : Communistes et partenaires (président, Joseph
Tasca), Socialistes et républicains (président, Laurent Berthet), Verts et
écologistes (présidente, Anne-Sophie Mérot), Société civile et républicains (présidente, Carole Simard).
Les autres sensibilités du conseil et de l’opposition (8 élus) : République laïque et sociale (Christelle Bernard), Lutte ouvrière (Chantal
Gomez), MoDem (président, Thierry Labelle), Echirolles autrement
UMP/Gauche moderne (président, Christian Melcion).
30
La CAF de Grenoble gère les dossiers de plus d’allocataires que celle de Vienne,
166 000 contre seulement 46 000.
Projet de départementalisation de la CAF de l’Isère
En soumettant au conseil municipal une délibération sur le projet
de départementalisation de la CAF
de l’Isère, le maire Renzo Sulli n’avait
pas pour objectif “de porter un
jugement ou de débattre sur ce
processus”, mais “de mettre dans
le débat public cette question et
de ne pas laisser les élus de la
région de Vienne décider”. De
2005 à 2008, la Convention
d’objectifs et de gestion (COG)
entre l’État et la CAF, qui fixe les
objectifs des politiques dont la
branche famille a la charge, a examiné les conditions de création de
nouvelles caisses départementales
issues de la fusion des organismes
infra-départementaux. Une départementalisation confirmée par la
COG 2009-2010, pour la fin de
l’année 2011.
Appliqué à l’Isère, ce processus
impliquerait la fusion des CAF de
Grenoble et Vienne, avec l’installation du siège social et le regroupement du nouveau conseil d’administration, de nouvelles commis-
sions afférentes et de certains personnels. Un “non-sens”, selon
Sylvette Rochas (Communistes et
partenaires), salariée de la CAF, pour
qui la Caisse de Grenoble compte
plus d’allocataires, 166 000 contre
46 000, et de partenaires installés
sur son territoire, dont les services
de l’État et du Département, que
celle de Vienne. Sans compter sur
le mouvement d’urbanisation et le
développement économique de
l’agglomération grenobloise, ainsi
que sur sa centralité d’accès pour
les habitants du Trièves et du
Grésivaudan. En tout état de cause,
“comment bien faire les choses
dans un délai aussi court ?”,
s’interroge l’élue. Par cette délibération, la Ville comme la Métro,
qui a adopté une délibération analogue, affirme son opposition à ce
transfert et alerte le préfet de
l’Isère sur ses enjeux pour les allocataires isérois.
Adoptée avec 4 abstentions
(Echirolles autrement UMP/Gauche
moderne).
Final Fantasy
Culture
décembre 2010
Vu
Mamies et
papis conteurs
La Rampe
La Ponatière
La Maison des écrits expose,
dans le cadre du mois du Graphisme,
21 reproductions d’œuvres et de l’univers de
Yoshitaka Amano, le célèbre designer-illustrateur
de jeux vidéo, l’âme de Final Fantasy. À découvrir
jusqu’au vendredi 24 décembre et du lundi 3 au
lundi 31 janvier, du lundi au vendredi, de 14 h à 17
h. Visite guidée pour les groupes sur rendez-vous.
Contact : 6, allée du Rhin, 04 76 09 75 20.
Projets
pédagogiques
Concert du
Conservatoire
Dcap
En-chanteurs
Korale décalée
Village 2
Boîtes à
il était temps
Bibliothèques
Animations
Rencontre avec
Laurent Verron
différentes formations de la
structure : orchestres à cordes
Sol ré l’ami, direction Isabelle
Henry-Belmont ; orchestre
d’harmonie Les petits gibus,
direction Isabelle Frison-Rey ;
orchestre symphonique Les
poly’sons, direction Dominique
Rochet ; orchestre impromptu,
direction Grégory Orlarey. Deux
autres ensembles invités, des
écoles de musique de Romans
et de Génissieux, composeront
la soirée.
Mise en scène générale de
Sophie Bœuf et Grégory Faive.
Vendredi 17 décembre,
20 h, La Rampe.
Réservations 04 76 99 25 27,
de 14 h à 19 h.
Dcap
“Ah ! c’est à moi...” À la bibliothèque de la Ponatière, le
début de la lecture de Le troll et les sept frères, par les mamies
et le papi conteurs du club de retraités Luire-Ecureuils, est
émaillé de quelques incompréhensions. Mais les élèves de CP
de l’école Marcel-David sont déjà sous le charme. À l’image de
leur maîtresse et des mamans accompagnatrices... Il faut dire
que la lecture d’un kamishibai, livre-théâtre japonais, c’est
mieux que la télévision ! Les enfants se pressent contre
l’ouvrage dans un silence religieux. Petit à petit, les lecteurs
mettent de l’huile dans les rouages et les images défilent.
Enfants et personnes âgées des quartiers Ouest continuent de tisser des
relations, ici autour du plaisir partagé de la lecture.
“L’histoire vous a plu ?”, interroge la maîtresse... La réponse,
unanime, ne se fait pas attendre, mais entendre : “Ouiii !”,
s’exclament, en chœur, la vingtaine de petites têtes blondes.
Avec les papis et mamies, il n’y a pas à dire, les histoires sont
toujours plus intéressantes.
Aiguiser l’appétit de lire, c’est justement l’objet de
“Dégustation de livres”. Une action menée conjointement par
le Réseau des bibliothèques et des écoles de la ville depuis
quelques années, à laquelle, cette année, se sont associés les
adhérents du club de retraités Luire-Ecureuils. Durant un an,
les élèves vont lire huit titres sélectionnés par les bibliothécaires du Réseau sur le thème “monstres et princesses”. À
l’issue de leurs lectures, ils choisiront un ouvrage sur lequel ils
mèneront un travail de restitution sous une forme artistique.
Les membres du club espèrent participer à cette nouvelle
étape afin de continuer à faire vivre l’intergénérationnel,
comme ils le font eux aussi depuis plusieurs années.
L.J.
La Rampe
La flûte enchantée de Mozart revue et corrigée
par d’intrépides et audacieuses marionnettes.
32
Opéra
complicité ironique avec le
public. Il faut compter sur un
exceptionnel chanteur contreténor qui interprète toutes les
voix avec une magistrale virtuosité.
C’est une version évidemment
audacieuse de La flûte enchantée
où tous les personnages sont là,
dans un jeu d’illusion avec des
marionnettistes de génie.
À voir dès 10 ans.
La flûte enchantée,
mardi 11 janvier, 20 h,
La Rampe
Séance scolaire,
le même jour, 14 h 30.
En-chanteurs
Concert
Les En-Chanteurs est un projet
de trois ans du groupe de
musique La jongle des javas,
piloté par Dcap en collaboration
avec de nombreux partenaires.
Une “bande originale d’Echirolles”
sera créée collectivement, à base
de chansons choisies et
interprétées par des habitants
eux-mêmes. Cette initiative
donnera lieu à diverses rencontres,
souvent entre générations.
Un premier rendez-vous réunira
le centre de loisirs (Evade) et
l’Espace jeunes Picasso, le club
de retraités de la Luire. Outre
l’exposition d’un “mur en-chanté”
et un mini-concert de La jongle
des javas, une chorale improvisée
permettra d’échanger des
chansons et des histoires de vie.
Un goûter sera préparé par
l’Office du goût.
Lundi 20 décembre,
à partir de 15 h,
atelier Dcap, rue Picasso
(entrée libre).
Contact 04 76 23 92 01.
Korale
Décalée
Chanter juste ou faux, qu’importe !
Jeux de voix, de sons, souffles,
cris, tout est prétexte à
improviser et à s’écouter
mutuellement dans l’atelier
proposé par Anne-Laure Pigache.
Cette matière disparate produira
peu à peu des compositions
vocales. Sur la base d’un
répertoire inspiré de la musique
contemporaine, Anne-Laure
Pigache dirigera la “korale
décalée” suivant un code (un
langage) gestuel, confortant la
Village 2
Générations lecture
créativité en même temps que
la coordination et la cohérence
du groupe. L’atelier, qui pourrait
aboutir à des formes de
représentation, ne nécessite
aucune expérience particulière
du solfège, de la musique ou du
chant.
Ouvert à tous, à partir de 13 ans,
il se déroule chaque mercredi
(hors vacances scolaires), de
18 h 30 à 20 h, à l’atelier Dcap,
rue Pablo-Picasso.
Tarifs : 13,50 euros le semestre,
40 euros à l’année.
Contact et inscriptions
04 76 23 92 01 ,
[email protected]
Mémoire
Humanité
C’est dans le cadre du mois du
Graphisme : des habitants
du Village 2 vont installer leurs
“boîtes à il était temps” dans les
Des habitants du Village 2
dissimuleront leurs “boîtes à il
était temps” dans les entrailles du
chantier de l’immeuble Le Nova…
en attendant le mercredi 14
décembre 2061 !
entrailles de l’immeuble Le Nova
en cours de construction, à
proximité de la rue Denis-Papin
et de l’immeuble La Rumba. Les
écrins contiendront des images,
un article d’actualité, un objet
personnel et un objet de société,
une lettre écrite aux habitants
du futur, lue et enregistrée sur
cassette, avec des sons du
quartier. Cette matière précieuse,
conçue, mise en forme et
rassemblée au cours d’ateliers
animés par la photographe
Nadine Buchholz et le preneur
de son Pascal Thollet, du collectif
Un euro ne fait pas le printemps,
est une manière de transmettre
la mémoire du quartier,
aujourd’hui en renouvellement
urbain. Ces “traces de notre
civilisation” seront donc mises
Marionnettes
La compagnie allemande Thalias
Kompagnons et l’ensemble
Kontraste sillonnent l’Europe
avec des spectacles mêlant
théâtre, marionnettes et musique.
Le foisonnement d’idées et le
charme contenus dans chaque
pièce, rajoutés à l’aspect féerique
du jeu et à la magie des décors,
créent spontanément une
Ecole de
musique
Concert
Comme chaque année, le
Conservatoire de musique à
vocation intercommunale JeanWiéner produit un concert de
Noël à La Rampe. Le programme
fait évidemment la part belle à
Un premier rendez-vous aura lieu en décembre avec La jongle des javas.
La Rampe-La Ponatière
Derrière la scène
Parmi ses animations, le réseau des bibliothèques organise régulièrement
des soirées conte.
“en sommeil” et dissimulées.
Jusqu’à ce qu’on puisse les
rouvrir… le mercredi 14 décembre
2061. À vos agendas !
Mardi 14 décembre,
17 h, chantier Le Nova.
Ascenseur
Images
et sons
Réseau bibliothèques
Toujours au Village 2, la
photographe Nadine Buchholz
et le preneur de son Pascal
Thollet invitent les résidents
à voir et à entendre des images
et des sons glanés de foyers en
foyers. Venez découvrir cette
“part de rêve et d’humanité”
dans les ascenseurs, les montées
d’escalier, chez un voisin…
les lundi 13 et mercredi 15
décembre (10 h 30 à 12 h 30
et 16 h 30 à 18 h), et le mardi
14 décembre (11 h 30 à 14 h).
Une carte des lieux de rendezvous sera diffusée, s’adresser à
la Maison des initiatives et de la
solidarité citoyennes (MSIC,
place centrale).
Animations
Ateliers
1, 2, 3 contez… : à Neruda,
“Vive le vent, vive le vent d’hiver”,
samedi 11 décembre, et “Contes
des 1 000 et une nuit”, samedi
22 janvier, avec Anne Grelounaud,
de 15 h 30 à 16 h 30 ; à la
Ponatière, “Mon grelot m’a
raconté…”, mercredi 22 décembre,
et “Il était une fois…”, mercredi
26 janvier, avec Catherine
Bergeron des Conteurs du mardi
et Anne Chung, à 10 h 30.
Soirées conte avec les
Conteurs du mardi : “Oliver
Twist et autres enfances”,
en écho au spectacle de la
compagnie de danse Grenade
de Josette Baïz, mardi 8 février,
à 20 h, à la Ponatière.
Lire, c’est vivre : comité de
lecture destiné aux adultes pour
échanger ses impressions et ses
commentaires sur les livres des
auteurs invités au Printemps du
livre de Grenoble, mercredi 12
janvier, à la Ponatière, à 18 h.
Club lecture ados : en
partenariat avec la MJC Desnos,
vendredis 10 décembre et
7 janvier, à 18 h, à Neruda.
Le Bouquinbus à la Viscose :
les bibliothécaires se déplacent
au cœur du quartier pour
présenter des ouvrages, raconter
des histoires, mercredi 15
décembre, de 11 h à 12 h.
Le livre à la Mapad : rencontre
avec les résidents, mercredi 12
janvier, à 11 h.
Ateliers Internet : à Neruda,
samedis 15 et 29 janvier, de 11 h
à 12 h 30 ; à la Ponatière,
vendredis 7 et 21 janvier, de 17 h
à 18 h 30.
Contact :
04 76 40 10 48 (Ponatière),
04 76 20 64 51 (Neruda).
Bande
dessinée
Rencontre
Laurent Verron, l’illustrateur des
exploits d’Odilon Verjus, des
Fugitifs sur Terra II et de la série
Boule et Bill, à la suite de Roba,
a rencontré ses lecteurs dans les
Dans le cadre de la convention signée en
novembre 2009 entre des établissements scolaires, l’Inspection de l’académie, la RéPAC La
Rampe-La Ponatière, l’IME les Ecureuils et la
Ville, des projets de mise en relation étroite
entre la création artistique et le monde de
l’éducation émergent tout au long de l’année.
Atelier de bruitage avec des élèves du collège Louis-Lumière.
Amener l’école au plus près du spectacle vivant, là où il se
fabrique et se montre, ou faire entrer les artistes dans les salles
de classe, voilà bien tout l’enjeu de cette convention signée à
plusieurs mains, pour multiplier les partenaires et les projets. Et
des projets, l’équipe de La Rampe n’en manque pas, ayant en
permanence en tête que chaque spectacle peut générer d’autres
relations avec le public, scolaire ou non. Signée avec 13 établissements, la convention concerne le public scolaire, mais tous les
publics font l’objet des mêmes attentions.
Pour preuve, les avant-propos de Florence Poudru, historienne de
la danse, avant chaque spectacle chorégraphique, ou presque.
Autre exemple, avec le milieu éducatif cette fois : les récents
ateliers de sensibilisation à l’art chorégraphique animés par la
compagnie La Baraka d’Abou Lagraa, aux lycées Stendhal à
Grenoble et Aristide-Bergès à Seyssinet. Que du bonus dans un
cursus pédagogique ! De même, les ateliers sur les techniques
du bruitage au lycée Marie-Curie et au collège Louis-Lumière à
Echirolles, suite à la programmation du ciné-concert L’éternelle
fiancée de Frankenstein.
Toutes les occasions sont bonnes, pour peu que les artistes
accueillis se prêtent à l’exercice de prolonger leur temps de
scène d’une intervention particulière. Que dire encore du travail
avec les élèves des classes à horaires aménagés musique, à
l’occasion de la création de l’Ensemble orchestral contemporain,
en hommage aux groupes rock des années 70, le vendredi 10
décembre, à La Rampe ? Qu’ils vivent des moments privilégiés.
En effet, le résultat du travail en classe va se conclure par une
prestation, sur scène, accompagnée des musiciens de l’Ensemble.
Rien que ça !
M.J.
Laurent Verron, le dessinateur de la série Boule et Bill, dont les planches
étaient exposées dans les bibliothèques, a conquis son jeune public.
bibliothèques de la Ponatière
et Pablo-Neruda. C’était dans
le cadre de “la BD en bulles”,
manifestation consacrée à la
bande dessinée et pilotée par
le Réseau des bibliothèques,
de septembre à décembre. La
rencontre a notamment ravi ses
jeunes lecteurs, et aura peut-être
suscité des vocations... En tout
cas, une chose est sûre : les
après-midi jeux, ateliers et autres
séances de cinéma, programmés
en novembre, ont fait le plein.
33
S p o r t
Partage, solidarité, dépassement de soi-même… le sport est essentiel.
Plusieurs femmes ont témoigné de leurs engagements.
PODIOMS AU
féminin pluriel
Devant un parterre d’athlètes, de dirigeants et bénévoles associatifs,
l ’ O ff i c e m u n i c i p a l d e s s p o r t s a r e n d u h o m m a g e à l ’ i n v e s t i s s e m e n t
des femmes et à des pratiquants de haut niveau.
Images d’une soirée de récompenses.
L’école de danse Les planches a assuré le
d’Amandine et de Lionel Giannone, qui re
aux championnats du monde de west coa
novembre dernier.
B
énévoles à tous les échelons
du mouvement sportif, les
femmes ont montré beaucoup
d’allant, de générosité et de
modestie, d’intelligence de
leur discipline, en témoignant
de leurs engagements. L’Office municipal
des sports (OMS) ne s’est pas trompé en
saluant le parcours de certaines d’entre
elles. Françoise Royannais, présidente de
l’ALE boxe, des comités départemental de
l’Isère et régional Dauphiné-Savoie, de la
Ligue Rhône-Alpes, secrétaire- adjointe de
la Fédération française, a tout simplement
déclaré avoir “choisi plus le bénévolat que
le sport, et la boxe par hasard” ! Martine
Barnéoud, ex-présidente de l’ALE handisport, a loué davantage la richesse du rapport aux autres, “une très belle aventure”,
que le tableau parfois futile des récompenses. C’est une belle leçon d’humilité
que ces femmes “à l’honneur” ont livrée
de leurs combats militants.
Un apport essentiel
Ainsi, Annie Legoff accompagne régulièrement des personnes lourdement handicapées
dans leur pratique de la natation — “une
présence sacrée toujours à bonne distance”, assure un membre de l’ALE handisport. Ainsi Antoinette Ardito, du Football
Club d’Echirolles, a grandi aux côtés d’un
père et de frangins sportifs, aujourd’hui
fidèle dirigeante auprès des U19, en
“femme de dialogue et déterminée”.
Ainsi, Amélie Deltour, de l’ALE badminton,
n’a pas hésité à franchir sept années de
compétitrice et deux années de secrétaire
dans le club, pour en être la présidente
34
Martine Barneoud, ancienne présidente de l’ALE
handisport.
Françoise Royannais, présidente de l’ALE boxe, des
comités départemental de
l’Isère et régional DauphinéSavoie, de la Ligue RhôneAlpes, secrétaire-adjointe de
la Fédération française…
Cris Betous, 3e aux championnats de Franc
Rosslini, depuis douze ans à l’ALE judo, ré
Colliard, conseiller municipal.
Antoinette Ardito, dirigeante du FCE auprès des
U19, et Tony Livrieri, éducateur.
depuis trois ans. Inversement, Tiaré Viboud
est passée du rôle de parent à celui de
membre élue au bureau du club de patinage de vitesse, avant d’accompagner les
petits sur la glace. Ainsi, Leïla Lassouani
vient d’endosser, en plus des exigences de
la compétition internationale, les responsabilités de présidente de l’ALE haltérophilie.
Ainsi… la liste serait longue ! Et que dire
d’Anne-Marie Ascedu, qui a vu passer, en
“figure incontournable, dévouée et appréciée”, pas moins de cinq présidents à la
section de l’AS Surieux Football.
Le maire et Elisabeth Legrand, adjointe au
sport, se sont félicités de cette reconnaissance, rappelant que le sport “s’adresse à
tout le monde dans ses missions d’éduca-
tion et d’émancipation…”. Si les prévisions
budgétaires “catastrophiques” de nombre
de collectivités territoriales troublent la
volonté d’investissement et le devenir des
aides aux associations, le maire a néanmoins assuré les invités de l’OMS du soutien de la Ville. Le bilan en témoigne,
même s’il faut faire des choix et valider
des priorités. Les valeurs, le dynamisme et
la diversité du mouvement sportif en légitiment le sens. “Qu’il soit de masse, de loisirs ou de haut niveau, le sport est essentiel en tant que partage, solidarité, dépassement de soi-même… C’est un facteur
d’équilibre et de santé.”
J.-F.L.
Leïla Lassouani,
France, sélection
et présidente de
Martin Dubois, 3e sur 50 m nage libre, et Clément Colomby, 3e sur
50 et 100 m dos, aux championnats de France de sport adapté.
Le maire Renzo Sulli, aux côtés d’Elisabeth
Legrand, adjointe au sport, et Jean-Claude
Cabasse, président de l’OMS.
Anne-Marie Ascedu, militante de l’AS Surieux
Football, et Gérard Brest, président de l’AS Surieux.
Emilien Voisin, jeune talent prometteur de l’ALE
tennis, champion Dauphiné-Savoie et de France
interligues par équipe.
Amélie Deltour, joueuse, puis secrétaire et présidente de l’ALE
badminton, au côté de Carole Simard, adjointe à l’habitat.
spectacle, en présence
eprésentaient la France
ast swing aux USA en
Simone Boyer, fidèle responsable de la section ski de Montagne Evasion
(à gauche), avec sa présidente Christiane Baudou.
Johan Da Silva, gardien de l’équipe minime du collège Picasso
championne de France Unss, et Cyril Guerre, professeur d’EPS.
ce juniors, et Fabienne
écompensés par Jacques
Le maire et l’adjointe au sport auprès des responsables du
Futsal Picasso, dont Saïd Kalmani, président, Mustafa
Tasyurek et Bika Merimi.
Damien Deloche, 3e sur 500 m aux championnats de France cadets
de short-track, Murielle Audemard, présidente du club de glace à
l’ALE, Tiaré Viboud, bénévole accompagnatrice des petits, et Jean
Frackowiak, conseiller municipal délégué au développement des
projets jeunes.
cinq fois championne de
nnée en équipe nationale
l’ALE haltérophilie.
Sylvie Legoff, une aide précieuse pour l’ALE
handisport, auprès de Martine Barneoud et
de Joseph Tasca, adjoint aux finances.
35
Rapides
sports
Agenda
Futsal championnat de France : Echirolles Picasso/
Kremlin B.United, samedi 11 décembre, 16 h,
gymnase Lionel-Terray.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/SaintEgrève, samedi 11 décembre, 20 h 30, gymnase
Lionel-Terray.
Handball : Pôle Sud 38 Echirolles-Eybens/US
Crauroise, samedi 11 décembre, 20 h 30, gymnase
Roger-Journet à Eybens.
Boules : Coupes de Noël, Challenge Perona/Bois,
64 quadrettes 3e et 4e divisions (avec un joueur
national dans chaque équipe), samedi 11 et
dimanche 12 décembre.
Football Honneur régional : Echirolles/Firminy,
dimanche 12 décembre, 15 h, stade Eugène Thénard.
Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Fontaine, dimanche
12 décembre, 15 h, stade Roger-Couderc à la
Commanderie.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meylan,
samedi 8 janvier, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray.
Futsal championnat de France : Echirolles Picasso/
Lyon, samedi 15 janvier, 16 h, gymnase LionelTerray.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Caluire,
samedi 15 janvier, 19 h, gymnase Lionel-Terray.
Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Saint-Marcellin,
dimanche 16 janvier, 15 h, stade Roger-Couderc
à la Commanderie.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/SainteFoy-Lès-Lyons, dimanche 16 janvier, 15 h, gymnase
Lionel-Terray.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Saint-Maurice-sur-Dargoire, samedi 22 janvier, 18 h, gymnase
Lionel-Terray.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/ Meximieux,
samedi 22 janvier, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray.
Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Voironnais,
samedi 29 janvier, 19 h, gymnase Lionel-Terray.
Handball : Pôle Sud 38 Echirolles-Eybens/AnnecyLe-vieux, samedi 5 février, 20 h 30, gymnase JeanVilar à Echirolles.
Volley masculin Prénationale : Echirolles/Seyssins,
samedi 12 février, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray.
Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Stade Auto lyonnaisSaint-Priest, dimanche 13 février, 15 h, stade
Roger-Couderc à la Commanderie.
Short-track
Cinq Echirollois ont
participé à la première
étape de la Coupe de
France. Jennifer Solito
termine 6e au général,
accédant à la finale A
sur 1 500 m. Elle vise le
minima sur 1 000 m pour
les étapes de Coupe du
monde. Damien Deloche
est sur la bonne voie,
mais devra mettre les
36
bouchées doubles pour
atteindre le niveau
France Elite. Ulysse Airieau
est en train de récolter
les fruits de son intégration au Centre national
de short-track de FontRomeu : il termine 3e,
avec d’excellents temps
sur 500, 1 000 et 1 500 m.
Quelques centièmes lui
manquent encore pour
accéder aux championnats
Le gala suivant avait lieu
début novembre, avec à
l’affiche les demi-finales
du championnat régional.
Les rendez-vous en 2011,
5 mars et 30 avril, toujours
à la salle des fêtes.
Gymnastique
Jeune patineuse du club de
glace, Margaux Maurice a
terminé 11e à la première
étape de la Star class des
jeunes.
de France cadets.
Quentin Ville doit s’accrocher pour combler
l’écart qui le sépare des
meilleurs de sa poule.
Quant à Margaux Maurice,
survolant ses adversaires,
elle termine “seulement”
2e à cause d’une chute
en quart de finale. Elle
est qualifiée pour les
championnats de France
Benjamines. En plein
apprentissage sous la
direction de Myrtille
Gollin, cette jeune patineuse, également au
Centre de Font-Romeu,
acquiert de l’expérience
au fil des compétitions.
Boxe
Carton plein pour les
boxeurs de l’ALE lors
du premier gala de la
saison 2010-2011.
Mounir Yadel (44 kg
boxe éducative), Adel
Zeroual (46 kg, cadet),
Jabert Zayani (60 kg,
senior), Yassine Alaoui
(88 kg, senior), Elie
Benredjem (69 kg, senior)
et Mokomse Goungaye
(75 kg, senior) ont en
effet remporté leur
combat. Pour cette soirée,
le club avait disposé
le matériel de collecte
sélective des déchets
du Conseil général de
l’Isère.
L’ALE gymnastique a
accueilli au gymnase
Marcel-David la formation
départementale Ufolep
des futurs entraîneurs et
juges des clubs isérois.
Sécurité, technique
pédagogique étaient
au programme. Deux
Echirolloises, Maëlle De
équipe), samedi 11 et
dimanche 12 décembre ;
les Douze heures, le 29
janvier ; le Challenge du
souvenir, les 3 et 4 mai.
Le boulodrome est
ouvert aux joueurs du
lundi au vendredi, de
13 h 30 à 19 h 30 ;
Contact au 04 76 09 07 17.
Sport 10
pour les Restos
À l’approche des fêtes de
fin d’année, l’association
Sport 10, organisatrice
du 10 km d’Echirolles,
programme une manifestation ouverte à tous, le
Maëlle De Palma et Camille Rolland figuraient parmi les 36
stagiaires d’une formation départementale accueillie par l’ALE
gymnastique.
Palma et Camille Rolland,
figuraient parmi les 36
stagiaires, qui se sont
prêtées à une session
indispensable au bon
fonctionnement des
associations sportives.
Boules
La saison des compétitions au boulodrome a
démarré : c’est une
équipe du Club bouliste
(Daniel Gallego) qui s’est
emparé du Challenge
Rochas face à une formation du CB Fontaine
(Gérard Scaringella) sur
le score de 11 à 9. Autres
concours : les Coupes
de Noël, le Challenge
Perona/Bois, un 64
quadrettes 3e et 4e
divisions (avec un joueur
national dans chaque
dimanche 19 décembre,
en faveur des Restos du
Cœur. Deux épreuves :
une course de 5 km et
une marche de 2 km
dans le parc MauriceThorez (quartier des
Granges/Ville Neuve).
Départ à 10 h (course
et marche enfants à
10 h 30), devant le parc
des sports Jean-Vilar et
le stade d’athlétisme.
Inscriptions le jour même
à partir de 9 h, au pétanquodrome dans l’enceinte
du parc des sports : 3
euros, quelle que soit
l’épreuve choisie.
L’intégralité de la recette
sera reversée aux Restos
du Cœur. Une collecte
de denrées alimentaires
sera également organisée.
Des personnalités ont
été conviées à parrainer
cette initiative
généreuse : le cycliste
Jacky Durand, le coureur
automobile Bruno Saby,
le triathlète Julien Loy,
ou encore Bernard
Thévenet (sous réserve).
Ski
Les boxeurs de l’ALE aux côtés de l’entraîneur Dominique Ramirez,
lors du premier gala à la salle des fêtes : (de gauche à droite)
au premier plan Elie Benredjem, Jabert Zayani et Mokomse
Goungaye ; au second rang Mounir Yadel, Adel Zeroual et Yassine
Alaoui.
Le service jeunesse
organise plusieurs sorties lors des vacances de
Noël. Le Pôle jeunesse
Prévert (deux sorties,
journées à définir durant
Fondu de mobilité douce et de vélo ou futsaleurs de haut niveau,
ils cultivent la passion et le partage de leur discipline.
>> Mini-portraits
> Cyclotourisme
Matthieu
Tout à vélo
Le périple à vélo de ce fondu de
mobilité douce donne un peu le
tournis : son “tour d’Europe en
autonomie et en trois mois”
affiche 11 277 km au compteur,
soit 124 km par jour, avec une
petite reine pesant une cinquantaine de kilos. “J’ai évité au maximum d’utiliser des transports
motorisés ; j’ai seulement pris le
ferry-boat pour aller en Crète.” Il
a traversé 20 pays et huit capitales. Pourtant sa passion du vélo
— qu’il entretient sur un blog —
ne remonte qu’en 2007. Mais
depuis, il n’a pas décroché. “Je
fais du cyclotourisme seul ou avec
des amis. C’est bien pour échanger
des émotions fortes, des souvenirs
en commun. Il faut être solidaire,
s’attendre, partager son pain en cas
de fringale. Je m’entraîne en parcourant entre 16 000 et 20 000
km par an.” Matthieu a gardé
plein de bons souvenirs de son
voyage. De nombreuses rencontres, des paysages magnifiques, sauf quelques mésaventures, dont un bus qui l’a renversé à Istanbul, ou des chiens qui
l’ont attaqué en pleine nuit. Il se
souvient aussi “du vent de face le
long de la mer du Nord, des sentiers boueux en Albanie”. Il a
croisé “d’étranges compagnons”,
cochons sauvages, cigognes, une
souris qui a fait un trou dans sa
la deuxième semaine
des vacances), l’Espace
jeunes Picasso (trois sorties, journées à définir)
et La Butte (le samedi 8
janvier) proposent généralement la destination
de Chamrousse aux
jeunes, à partir de 11
ans. Le tarif de la sortie
est de 7,15 euros. Il comprend le coût du transport, l’achat du forfait, la
location du matériel et
l’encadrement par un
moniteur (ESF) pour les
débutants. Pique-nique
Akim Boufedji et
Hacen Lomri
Le futsal et le FC
Picasso réunissen
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ne rêve
> Futsal
tente. Son récit paraît parfois surréaliste. Ce pharmacien, tout jeune
diplômé, retient surtout “des gens
très sympathiques”, qui lui ont
parfois offert le gîte et le couvert.
À l’avenir, il envisage une autre
expédition : “J’aimerais partir de
Grenoble, aller jusqu’à Vladivostok en Russie, au bord de l’océan
Pacifique, près du Japon, et revenir, tout à vélo bien sûr. Il y a
dans ce projet, d’environ 30 000
km, une démarche écologique”,
dit-il, et la volonté d’abaisser le
plus possible son bilan carbone.
Reste à trouver les partenaires
pour l’aider à le financer.
J.-F.L.
à prévoir. Deux sorties
réservées aux skieuses
débutantes et encadrées
par un moniteur de l’École du ski français (ESF)
sont également prévues
les mardi 21 et jeudi 23
décembre, aussi à Chamrousse, dans le cadre de
l’action “Allez les filles”.
Contact et inscriptions
sur place : 04 76 23 01 93
(Pôle jeunesse Prévert),
04 76 09 74 73 (Espace
jeunes Picasso, en matinée), 04 76 22 84 53 (La
Butte).
Akim Boufedji
et Hacen Lomri
Picasso au cœur
Pour Hacen, le FC Picasso c’est
“le club de cœur”, celui par
lequel “on passe tous”. Normal
pour ce jeune joueur de 18 ans qui
a grandi à la Viscose et débuté le
futsal dans les petites catégories
du club, avec Mustafa Tasyurek,
son entraîneur depuis huit ans.
Pour Akim, le rapport est différent. Né à Saint-Chamond, où il a
évolué en classe sport-étude football avant une saison au GF38, le
futsal et le FC Picasso représentent “une occasion d’enrichir son
parcours” après une expérience
en CFA 2, à Andrézieux-Bouthéon. Mais pour celui qui a
passé une grande partie de son
enfance à Échirolles, et qui venait
régulièrement voir jouer les
grands du quartier pendant les
vacances, l’ambition est aussi “de
participer à la réussite du club et
de monter le plus haut possible
avec eux”. Et le plus haut, c’est le
championnat national, l’élite du
futsal en France, niveau auquel ils
évoluent depuis cette saison.
“C’est un plaisir de jouer contre
des adversaires plus forts. Nous
sommes loin d’être ridicules. Nous
avons des qualités, nous ne comptons pas nous laisser faire...”,
expliquent Akim et Hacen. C’est
aussi ce qu’ils font en équipe de
France moins de 21 ans, pour
laquelle ils ont été présélectionnés,
et où ils espèrent représenter dignement le club, les anciens, le président Saïd Kalmani et les joueurs.
L.J.
Athlétisme
Outre le service jeunesse, des structures comme la MJC Desnos
et des associations comme Montagne évasion ou Montagne amitié soleil, proposent des sorties skis de piste ou de fond, des randonnées raquettes
Après sa participation
aux championnats du
monde de course en
montagne cet été, Cécile
Meriaux a décroché une
nouvelle sélection en
équipe de France : 5e du
cross du Val de Marne,
elle a validé son billet
pour les championnats
d’Europe de cross. Le
junior Pierre Arnould termine 11e à cette épreuve
de sélection, à 30 secondes
seulement de l’ultime
place qualificative.
37
Pharmacies de garde
Dimanche et jours fériés
de 9 h à 12 h. Lundi de 9 h
à 12 h. Autres jours,
commissariat de Grenoble
au 04 76 60 40 40.
12 et 13 décembre
Lachcar, centre
commercial Grand’place.
04 76 09 68 82.
19 et 20 décembre
Ronco, centre
commercial Carrefour,
Les Granges.
04 76 09 08 26.
25, 26 et 27 décembre
Gracia, 26, allée
des Vosges,
Les Granges, parking 24.
04 76 09 13 39.
1er janvier
Pouchon et Serrano,
avenue Henri-Wallon,
La Commanderie.
04 76 09 19 69.
9 et 10 janvier
Champon, 27, rue
Paul-Héroult, centre
commercial Les Écureuils.
04 76 09 08 14.
16 et 17 janvier
Chanas et Catalano, 6, rue
Denis-Papin, Village 2.
04 76 09 14 20.
23 et 24 janvier
Grangeon, place de la
Convention, Essarts.
04 76 09 05 78.
30 et 31 janvier
Bayard, 84, cours
Jean-Jaurès, centre
commercial.
04 76 09 29 56.
La démonstration de dansecountry a été particulièrement appréciée par le club
de retraités Luire-Ecureuils.
Retraités
Portes ouvertes
Luire-Ecureuils
Les portes ouvertes du
club Luire-Ecureuils ont
attiré du monde : des adhérents et des habitués,
mais aussi des amis ou
des connaissances sont
venus découvrir l'animation d'un club de retraités. Présenter les activités
de l'association, qui exposait les créations de l'année écoulée, sur verre et
bois notamment, c'est justement l'objectif de ces
38
urgences
Urgence médicale
Samu
15.
Sapeurs pompiers
18.
Police
municipale
04 76 40 16 40,
du lundi au vendredi,
de 8 h à 12 h et de 13 h
à 18 h. Le samedi, de 8 h
à 12 h.
Police nationale
Tél. 04 76 09 06 07,
du lundi au vendredi,
de 8 h 30 à 18 h.
Taxis
François d’Onofrio,
06 88 88 10 30.
Taxis banlieue grenobloise : Yves Gierczak,
Sébastien Cotton,
Norbert Loisel, Jean
Damaskinos, Vito Torelli,
Joseph Di Lena, Olivier
Joubert-Pinet, Nadine
Tetherel, 04 76 54 17 18.
Services des eaux
04 76 40 16 40
week-end et jours
fériés (la police
municipale répercutera
l’appel sur le service
d’astreinte.
Horaires Mairie
Lundi au vendredi
de 8 h à 12 h et
de 13 h à 17 h 30 ;
permanence état civil
(04 76 20 99 80),
samedi, de 9 h à 12 h
(carte identité,
passeport sur RDV).
Restauration
municipale
04 76 20 63 45
(répondeur, réservation),
04 76 20 63 48 pour
toute information.
Annexe-mairie
(état civil)
et évade
(loisirs)
2, rue Gabriel-Péri.
Tarification solidaire :
lundi et vendredi,
de 13 h 30 à 17 h.
Evade : fermé tout
le mardi et jeudi
après-midi.
Enfance (centres
loisirs, mercredis
et vacances, séjours,
classes transplantées)
04 76 20 46 50 (52) ;
restauration
municipale 04 76 20
63 92 (93),
recrutement animateurs,
04 76 20 46 62.
Centre social
des Essarts
Place de la Convention.
Tarification solidaire :
mardi et mercredi,
de 13 h 30 à 17 h,
jeudi, de 8 h 30 à 12 h.
1, place des
Cinq Fontaines
au centre-ville.
Tél. 04 76 20 63 00.
journées. Et il n'y
avait qu'à franchir le
seuil pour se rendre
compte qu'un club,
ça bouge, notamment avec la démonstration de danse-country des Hualapai, groupe de danseuses du Belledonn's country valley
de Froges, dont Monique Delaunay, nouvelle
adhérente du club, fait
partie. Gaëlle, Angélique,
Morgane et Juliette,
jeunes volontaires d'UnisCité, qui mènent un projet sur les économies
d'énergie au sein du club,
ont assuré le service des
gaufres offertes à chaque
invité.
repères
repères
PP rr aa tt ii qq uu ee
se Bou-Saana pour un
échange autour de leur
dernière création Des mots
qui tuent. Cette rencontre
sous la forme d’un repas
a été préparée par l’équipe du centre et des habitants. Une quarantaine de
personnes y ont participé.
Parentalité
Contes
Les parents du quartier de
Surieux ont le plaisir de se
retrouver au centre social
pour écouter un conte
pour adultes et échanger
sur les questions liées à la
parentalité : l'enfance,
Le Comptoir libanais au centre-ville offre un cadre chaleureux pour se restaurer ou boire un verre.
l'adolescence et leur environnement, le processus
de changement, les difficultés du quotidien, les
enjeux de l'âge adulte…
L'objectif de cet espace de
rencontre et d'élaboration
personnelle est de penser
des solutions, de partager
les expériences, tout en
respectant la parole de
chacun dans un cadre
confidentiel. Cet atelier
s'adresse à dix parents de
préadolescents ou d'adolescents.
Rendez-vous le vendredi
21 janvier, à 8 h 30, pour
rencontrer l'équipe du
centre autour d'un café et
poser toutes vos questions !
Contact : 27, place Beaumarchais, 04 76 09 64 03.
Restaurants
Comptoir
Libanais
“Entre Orient et modernité, tradition culinaire et
des formules dégustation”,
Hani Haddad, le gérant,
présente ainsi son restaurant Le comptoir libanais :
“une large carte de plats,
un grand chef de cuisine,
entre métal et couleur
fuchsia, dans un centreville dynamique et animé”,
1/4 d’heure indien
Nouvelle adresse
Ce restaurant-traiteur et
salon de thé, l'un des premiers à avoir ouvert au
centre-ville, vous accueille
à sa nouvelle adresse (place des Cinq Fontaines) depuis le mardi 16 novembre. Cuisine familiale
et traditionnelle, spécialités cuites au tandoor (four
indien) sont au menu, à
consommer sur place ou à
emporter. Ilmasse Sheick,
la gérante d'une équipe
de cinq personnes au total, est également la trésorière de la toute jeune
association des commerçants du centre-ville. Le
maire Renzo Sulli et AnneSophie Mérot, adjointe à
l'économie, ont récemment visité les locaux. Ouverture le lundi, de 10 h à
15 h, du mardi au vendredi, 10 h à 21 h 30, le samedi, 18 h 30 à 22 h 30.
Contact : 04 76 29 49 49.
Marché
Social
Ponatière
Cité Plurielle
Des sacs utiles !
Atelier
Dans le cadre des ateliers
permanents de Cité Plurielle, le centre social Surieux a accueilli les comédiens et le metteur en scène de la troupe sénégalai-
à l'angle des rues Normandie-Niémen et AlbertLondres. Des soirées à thème et des danses orientales sont annoncées dans
le courant de l'année. Ouvert tous les jours (sauf le
dimanche), midi et soir.
Victime de son succès, ce
restaurant est souvent
complet. Penser à réserver !
Contact : 04 38 12 82 01.
Rencontre autour des mots entre habitants et comédiens de la troupe
Bou-Saana au centre social Surieux.
Quelque 500 cabas aux
couleurs de l'agglomération grenobloise et financés par la Ville, très utiles
et appréciés pour faire ses
courses, ont été distribués
sur le marché de la Pona-
Quatre
questions à
CLAUDINE SAINT-ROCH :
PRÉSIDENTE DE LA
FÉDÉRATION
FRANÇAISE DES MÉTIERS DU SECRÉTARIAT ET DE L'ASSISTANAT
La Maison des associations organise des formations thématiques gratuites en direction des associations.
tière. Cette initiative
conjointe du service municipal économie et du Syndicat départemental des
commerçants non sédentaires a aussi proposé un
jeu concours agrémenté
de lots : 383 chalands ont
participé pour gagner des
paniers constitués de denrées achetées sur place.
Au printemps 2010, la
Communauté d'agglomération (La Métro) avait animé une première opération à plus grande échelle,
sur l'ensemble des marchés de la commune.
Loisirs
Quines !
Lotos
La saison des lotos a démarré, rendez-vous à la
salle des fêtes les vendredis et samedis, à 20 h, les
dimanches et jours fériés
à 13 h 30. Nous publions
les dates de décembre et
janvier.
Décembre : samedi 11
badminton ; dimanche 12
judo ; vendredi 17 CroixRouge ; samedi 18 Sprint
Club ; dimanche 19 rugby.
Janvier : samedi 7 et dimanche 8 basket ; dimanche 9 gymnastique ;
vendredi 14, samedi 15 et
dimanche 16 tennis ; samedi 22 pétanque ; dimanche 23 club de glace ;
vendredi 28 et samedi 29
judo ; dimanche 30 cyclotourisme.
Associations
Ecole citoyenne
(FFMAS)
Les 5 es Rencontres nationales de la FFMAS ont
eu lieu en partie à Echirolles. Cette fédération
regroupe une vingtaine d'associations régionales
dont C'A-DIR, le club des assistantes et secrétaires de direction Dauphiné-Savoie, également
présidé par Claudine Saint-Roch.
Formations
Plusieurs sessions gratuites
sont proposées à la Maison des associations, de
18 h à 20 h, dans le cadre
de l’école citoyenne : “Développer son association”,
jeudi 13 janvier ; “Atelier
pratique sur le b.a.-ba de
la comptabilité”, jeudi 20
janvier ; “La comptabilité
sur logiciel”, jeudi 27 janvier. Des ateliers thématiques consacrés à l’informatique sont également
programmés avec l’association Micro Part’Ages.
Contact et inscriptions :
[email protected]
Démarches
Permanences
Avocat et Notaire
Avocat : samedis 8 et 22
janvier en matinée.
Notaire : samedis 18 décembre et 29 janvier, en
matinée.
Contact : service accueil
en mairie (04 76 20
63 00), de 8 h 30 à 12 h
et de 13 h à 17 h 30.
Des consultations gratuites
sans rendez-vous de
l'Ordre des avocats ont
lieu aussi au palais de justice à Grenoble (place Firmin-Gautier, 04 38 21 21
21), du lundi au jeudi, de
14 h à 15 h 30.
Ilmasse Sheick, gérante du 1/4 d'heure indien, présente les cuisines au maire Renzo Sulli et à Anne-Sophie Mérot, adjointe à
l'économie.
Pouvez-vous rappeler
les missions et objectifs
de votre fédération ?
“Ses objectifs consistent à assurer une représentation officielle,
au niveau national, auprès des instances professionnelles et gouvernementales, avec la
volonté de rapprocher
et de fédérer les secrétaires et les assistantes, toutes structures
confondues.
Nous souhaitons apporter une visibilité
du métier, développer
ses facettes, en direction des autres organismes professionnels,
des ministères, des dirigeants d'entreprise,
des établissements
scolaires... Nos travaux
en commissions, par
exemple “carrière et
emploi” ou “VAE”, permettent de valoriser
notre métier, d'être acteur de son évolution.”
Comment évoluent les
métiers du secrétariat
et de l'assistanat de direction ?
“C'est la fin de la cari-
cature : chignon, blocnotes et lunettes. Les
métiers du secrétariat
évoluent sans cesse
pour s'adapter aux besoins nouveaux des
entreprises. Ils sont de
plus en plus tournés
vers l'international,
exigeant une maîtrise
des outils informatiques et des connaissances en gestion.
L'assistant facilite la
“
à la maîtrise de
langues ou de gestion,
par exemple. Une fois
encore, chaque entreprise ou établissement
a son histoire, sa taille
et ses besoins qui lui
sont propres. Il est bon
aussi que notre profession puisse proposer tous types de profils pour que chacun
trouve sa place. Notre
métier n'est pas différent des autres. Ne pas
évoluer, c'est mourir.
Menacé de disparaître,
il a su s'adapter, acquérir de nouvelles
compétences et revenir sur le devant de la
scène.”
Comment fonctionne et
vit votre association ?
“Elle propose des
conférences tous les
mois, des ateliers et
des soirées anglophones. Nous avons un
atelier “top énergie 38”
pour les personnes en
recherche d'emploi ou
en veille. Nos relations
“Nos métiers évoluent sans
cesse pour s’adapter aux besoins
nouveaux des entreprises.“
communication et l'information à tous les niveaux, aide aux décisions par une gestion
autonome des projets,
propose des solutions
et en assure le suivi.
Son rôle transversal est
indispensable pour
aplanir les difficultés
et mettre en place une
organisation qui permette à chacun d'avoir
l'esprit libre.”
Devoir décliner des compétences expertes, sans
cesse adaptées à la complexité des demandes,
ne risque-t-il pas de
rendre inaccessible cette
profession ?
“Cette
profession
continue de se décliner sur plusieurs niveaux allant du bac pro
avec l'enseignement
sont de plus en plus
fortes. Nous sommes
membres de jurys pour
les examens (bac pro,
BTS, VAE) et nous intervenons dans les lycées
pour
faire
connaître notre association et partager nos
expériences. Le 17 février, aura lieu notre
soirée “facettes métiers” : un moment privilégié d'échanges
entre les enseignants,
les chefs d'entreprise,
les étudiants et les
professionnels.”
Propos recueillis
par M.J.
31

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