échirolles - Ville d`Echirolles
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échirolles - Ville d`Echirolles
Cité échirolles n ° 2 9 7 - D é c e m b r e 2 0 1 0 e 11 sam. 18 et dim. 19 déc. A l’intérieur, le programme du Marché de Noël Sécurité et prévention Comités de quartiers Une fleur pour Echirolles www.ville-echirolles.fr Sommaire n° 297 Humeur Mouvement sportif Podioms, la cérémonie des récompenses de l'Office municipal des sports, a mis les femmes à l'honneur. L'intention relève d'une question de genre et de justice. Sans parler de leurs responsabilités parentales et professionnelles, beaucoup d'entre elles au sein des clubs cumulent aujourd'hui — à l'égal des hommes — l'exigence d'une pratique compétitive et des fonctions dirigeantes, la présidence d'une discipline, d'un milieu réputé très masculin, comme la boxe à Echirolles par exemple. Mettre en lumière l'engagement des femmes dans le mouvement sportif, c'est les extraire de l'ombre et du silence d'un anonymat parfois prégnant. Encore faut-il que ce ne soit pas une fois en passant, sous les feux de la rampe. L'égalité est un droit, pas une performance d'un jour. Cité Echirolles Directeur de la publication : Renzo Sulli Rédacteur en chef : Bruno Cohen-Bacrie Rédacteur en chef adjoint : Jean-François Lorenzin Concept graphique, directeur artistique : Jean-Louis Delgado, Florence Farge Rédaction, secrétariat de rédaction : Lionel Jacquart, Maurice Jayet Crédit iconographique : Patrick Avril, Uwe Dlouhy, Valérie Gaillard, Salime Nekikeche, Pascal Sarrazin Documentation, secrétariat : Isabelle Amato. Archives photos : Laure Cardona Mise en page : Clara Chambon, David Fraisse, Incidence Visuel une de couverture : Gilles Esparbet Photogravure Impression : imprimerie des Deux-Ponts, Eybens Distribution : AA Distribution Une production du service communication Tél : 04 76 20 56 33. Fax : 04 76 20 49 69 Internet : http://www.ville-echirolles.fr Edition : Mairie d'Echirolles, BP 248, 38433 Echirolles Cedex Dépot légal : décembre 2010 / ISSN 0753. 07. 57 Papier recyclé J.-F.L. R Q U AT R E q u e s t i o n s à PO 7 R T R A I T Maureen et Pierre-Emmanuel Badin-Lee Leur expérience dans un orphelinat en Afrique du Sud a confirmé leur volonté de rester ouverts et attentifs aux autres. MIX’C 8-11 I T É Au fil de l’actualité Forum participatif, Numericable, déchets encombrants, programme Phénoclim, handball pour tous, conseil municipal des enfants, fermeture du centre Les Ecureuils... CONCER 16-18 E P E R E S Claudine Saint-Roch TAT I O N Rencontres Comités de quartiers, projet urbain République/Frange Verte. ACC 19 E S S I B I L I T É Pour tous c’est possible ! Réflexion et animation en faveur des personnes en situation de handicap. D É V E L O P P E M E N T 20 SOLIDA 22-23 1, 2, 3, Rubans ! To u s e n s e m b l e La Ville est pour la troisième fois lauréate des Rubans du développement durable. La journée de solidarité internationale a réuni une quinzaine d’associations. EMBELLISSEMENT 21 RETRAI 24-25 Une fleur Semaine bleue L’investissement de la Ville et de ses services récompensé par une fleur régionale. E X P R E S S I O N D U R A B L E R I T É T É S Se faire entendre à tous âges. 26-27 Les groupes La démocratie participative. DOSSIE 12-15 R Sécurité et prévention Débat au conseil municipal. EN FET 28-29 E Plein les yeux Animations de Noël. Renzo Sulli Maire d’Echirolles 1er vice-président de Grenoble-Alpes Métropole (La Métro) Le maire a participé à la convention nationale des régies de quartier sur la thématique des services publics. “Notre politique éducative sera confortée” 4-6 et 38-39 39 DÉL 30 I B É R AT I O N S Conseil municipal Projet de départementalisation de la CAF de l’Isère, convention cadre du dispositif mur/mur, des locaux pour les Restos du cœur et Vie et partage.... C U LT U R 31-33 E Maison des écrits Exposition de 21 reproductions de l’univers de Final Fantasy composé par Amano. Rampe/Ponatière Projets de mise en relation entre la création artistique et le monde de l’éducation. SPORT 34-37 Podioms Les femmes bénévoles et le haut niveau à l’honneur. Les 6es Assises citoyennes se sont déroulées (compte rendu dans le Cité de janvier 2011). La charte de la participation citoyenne y a été mise à jour. Pourquoi ? R.S. : Plus que la charte de la participation qui datait de 2004 et nécessitait une actualisation, ma préoccupation est que nous continuions à être innovants et imaginatifs en matière de démocratie locale. De nouveaux lieux ou instances sont apparus, comme la Maison du projet au Village 2, le réseau Citoyens jeunes Echirolles, la Gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP)... Nous avons essayé d'investir de nouveaux champs parfois à l'écart du débat public : l'avenir des services publics par exemple, ou même la sécurité et la prévention, que nous essayons de traiter de la manière la plus partenariale possible. La charte actualisée entend mieux rappeler notre engagement pour l'égalité femmes/hommes, pour le développement durable, pour la lutte contre les discriminations. Ces questions concernent la vie des habitants, nos réponses n'ont de sens que si elles sont largement coproduites avec les citoyens. Cette charte traduit notre volonté de donner de la visibilité et de la cohérence à nos engagements. La démocratie représentative, que nous ne contestons pas, doit être revivifiée par une démocratie participative exigeante. Le 23 novembre, le conseil municipal a entériné la fermeture à la fin de la saison d'hiver 2011 du centre de vacances de Villeneuve-la-Salle… R.S. : Le premier élément important est de nature à rassurer ceux qui s'en inquiéteraient : il n'a jamais été question de remettre en cause la politique éducative de la Ville. C'est uniquement le bâtiment qui pose problème. Avec plus de 30 classes qui partent chaque année à la neige ou à la mer, notre ville, à travers l'association Evade, tient une place unique dans le département. Nous entendons bien, en dépit du contexte financier très préoccupant, continuer à offrir la possibilité aux enfants échirollois de partir en classe de découverte au moins une fois dans leur scolarité, à la montagne et à la mer. La Ville ne peut pas assumer des travaux de remise aux normes du bâtiment, correspondant à 4,5 millions d'euros pour une rénovation, à 6 millions d'euros pour une démolition-reconstruction. Nous avons accompli les efforts financiers nécessaires pour obtenir les autorisations déroga- toires nous permettant d'accueillir cette saison encore les enfants en toute sécurité. Mais nous n'avons pas la capacité à aller au-delà : il ne serait ni raisonnable, ni responsable de notre part d'engager de tels moyens pour entretenir et exploiter ce bâtiment des années 60, non conçu pour être évolutif. Il nous faudrait investir, d'ici avril prochain, 400 000 euros pour obtenir une nouvelle et hypothétique dérogation. Je conçois bien le rapport affectif de nombre de familles échirolloises à ce centre et à cette destination où deux générations ont eu l'occasion de se rendre. Mais encore une fois, les jeunes continueront de partir en séjour dans de bonnes conditions. Ce sont des décisions parfois difficiles à prendre qui permettront la continuité d'activités en direction des scolaires, compatibles avec la sécurité dans les années à venir et sur la base d'une fiscalité raisonnable. Le jury régional du concours “fleurissement, paysages et développement durable de Rhône-Alpes” a décerné à Echirolles sa “première fleur” dans le cadre du concours national des villes et villages fleuris. La ville rejoint le cercle restreint des communes fleuries ? R.S. : C'est une très grande satisfaction et une reconnaissance pour la ville et ses habitants, mais aussi pour les agents en charge de l'entretien des espaces verts. Cette récompense méritée salue un de nos engagements, le soin apporté à l'embellissement de la ville et au cadre de vie. Cela va de la propreté de la ville, saluée par le jury, notamment avec les 46 canisites, à la place accordée aux espaces verts de proximité dans les quartiers et aux efforts pour une gestion différenciée respectueuse de l'environnement. Les économies réalisées en matière d'eau et d'énergie, l'intégration des principes du développement durable dans les projets et le fleurissement de la ville ont été soulignés. Notre ville entretient près de 46 m 2 d'espaces verts publics par habitant, bien plus que la moyenne nationale de 20 m2. J'associe les habitants à cette première fleur 2010, notamment pour leur participation au concours départemental des villes et villages fleuris, quand ils contribuent à la conception des espaces verts au travers de la gestion urbaine et sociale de proximité, mais aussi pour l'expérience du compostage. Propos recueillis par B.C.-B. 3 repères repères ( en 2 mots L'ensemble des participants au premier rallye citoyen du Citoyens jeunes Echirolles (CJE). Jeunesse Village 2 Initiative Film Rallye citoyen Le 3e jour Six équipes, une cinquantaine de jeunes, dont une délégation du Conseil local jeunes de Blanc-Mesnil invitée à Echirolles, ont participé au premier rallye organisé par le groupe Citoyens jeunes Echirolles (CJE), en collaboration avec plusieurs services de la Ville qui les ont accueillis. Atelier de danse hip-hop et découverte du Bureau information jeunesse à la Butte, jeu d'écriture à l'atelier Dcap, échanges avec la police municipale, course pour apprendre à trier vite et bien, débats, radio… C'est l'équipe de Picasso qui a remporté la coupe au final de cette journée de rencontre et de citoyenneté, remise par le premier adjoint Guy Rouveyre. Le téléfilm Le 3 e jour, du réalisateur Bernard Stora, tourné en grande partie au Village 2 durant l'hiver 2009, au pied des immeubles et dans des appartements encore habités ou voués à la démolition, a été récemment diffusé en prime time sur France 2. Une belle expérience dont les habitants du quartier gardent un bon souvenir, notamment la vingtaine d'entre eux recrutés comme figurants lors des trois jours de réalisation. Cinq habitants avaient également été employés en tant qu'agents de sécurité grâce au travail effectué en amont par la Msic. La structure et la Maison du projet avaient servi de loges et de lieu ressources pour l'équipe de tournage. Une vingtaine d'habitants ont participé au tournage en tant que figurants. Une belle expérience, un beau souvenir... 4 Séances de vaccinations gratuites (DTP, ROR, tétanos) dans les centres sociaux, mercredi, 13 h 45 : Surieux 15 décembre ; Essarts 19 janvier. Conférence de Couples et familles de l'Isère : “relation à l'argent entre parents et enfants”, avec F.Comandini, psychologue, lundi 13 décembre, 20 h 30, salle audiovisuelle de l'écoles MiPlaine à Meylan (04 76 46 88 58). Le centre échirollois des Restos du cœur (1, allée du Limousin) distribue des denrées alimentaires chaque mardi et vendredi, de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Il sera aussi ouvert le jeudi de 13 h 30 à 17 h. Les réseaux qui font avancer le développement durable se réunissent chaque second mardi du mois, de 19 h à 21 h, notamment le mardi 14 décembre, au café La Voute à Grenoble (3, rue du Palais). Renseignements : http://greendrinksgrenoble. wordpress.com/ Cours gratuit d'éducation canine samedi 29 janvier, 10 h à 12 h, rue de la République, à côté des tennis à la Frange Verte, 04 76 20 56 03. La collecte d'équipement informatique usagé, organisée par la Communauté d'agglomération grenobloise et la société Hewlett Packard, a réuni près de 6 tonnes de matériel, pour 150 donateurs. Forum 21 Préserver la biodiversité Dans le cadre de son Agenda 21, la Ville consacre une séance d'échanges à cette thématique, le mercredi 15 décembre, à 18 h, à l'hôtel de ville. Cette soirée fait écho à la désignation par l'ONU de l'année 2010 comme année de la biodiversité. E n Métropole, Les opérations de débardage à cheval font partie des actions une espèce d'oi- mises en place afin de lutter efficacement pour la préservaseau sur quatre, tion de la biodiversité. une espèce d'amphibien et de reptile sur cinq hall de l'hôtel de ville dès 17 h 30. et une espèce de mammifère sur Outre le plan de sauvegarde du dix sont, selon les chiffres de crapaud calamite sur le secteur l'Union internationale pour la Ouest, rappelons que la Ville a conservation de la nature (UICN), créé une zone écologique dans le menacées de disparaître. Un phéparc Géo-Charles, opère un invennomène auquel Échirolles n'échaptaire des arbres remarquables, appe pas, malgré la politique volonporte son soutien financier et lotariste et avant-gardiste menée gistique aux associations locales depuis plusieurs années par la Vilde protection de la nature, particile sur les 75 hectares d'espaces pe au projet Phénoclim. La réhabiverts et forestiers de son territoire. litation de la Frange Verte, le déLa Ville s'inscrit dans l'année interbardage à cheval, la faible utilisanationale de la biodiversité, protion de produits phytosanitaires et clamée en 2010 par l'Organisation le recours à des auxiliaires font des nations unies (ONU), en orgaégalement partie de son arsenal nisant un Forum 21 consacré à la pour lutter pour la préservation de préservation de la biodiversité. la biodiversité. L'occasion d'échanger entre citoyens et intervenants sur les enL.J. jeux, d'entendre les témoignages d'acteurs engagés dans sa conserContact : service environnement vation et de dresser un inventaire et développement durable 04 76 de la faune locale. Des expositions 20 56 06. seront également visibles dans le ) Le maire Renzo Sulli, le maire honoraire Gilbert Biessy et l'adjointe Mélanie Collet, face au Monuments aux morts, en présence de représentants d'associations d'anciens combattants. Cérémonie 11 novembre 92 anniversaire e Les nombreux participants au défilé commémorant l'anniversaire de l'armistice de 1918 ont rallié la place de la Libération depuis l'hôtel de ville, afin de rendre hommage aux victimes de la Première Guerre. La musique de l'ensemble musical L'Écho d'Échirolles a accompagné le cortège guidé par le maire Renzo Sulli, des adjoints, conseillers municipaux et représentants d'associations d'anciens combattants. Lucien Souda, président de l'Association républicaine des anciens combattants (Arac) d'Échirolles, a prononcé un discours. Le maire, des élus et d'anciens combattants ont ensuite déposé une gerbe au pied du Monument aux morts, dont les noms ont été lus pour clore la cérémonie. guel Hernandez Gilabert, né le 30 octobre 1910, mort de la tuberculose en 1942, alors qu'il purgeait une peine d'emprisonnement de trente ans suite à son engagement aux côtés des Républicains durant la guerre d'Espagne. Au programme de cet après-midi commémoratif, des lectures de poèmes de l'auteur dans leur version originale et traduits en français par Sandra Gonzales et Christophe Massena, la diffusion d'un documentaire sur sa vie, puis un apéritif convivial. Social Opac 38 Formations Entretien Les vœux du maire Le maire et la municipalité adresseront leurs vœux aux adhérents des clubs de retraités le mercredi 5 janvier, à 15 h, à La Rampe ; au personnel communal le jeudi 6 janvier, à 18 h, à l'hôtel de ville ; à la population et aux personnalités de la ville le dimanche 9 janvier, à 10 h, à La Rampe ; au monde économique, le lundi 10 janvier, à 19 h, à l'hôtel de ville ; aux bénévoles des centres sociaux, le mercredi 12 janvier, à 18 h, au centre social Anne-Frank. Hommage Iberia Cultura Miguel Hernandez Comme un peu partout dans toute l'Espagne, l'association échirolloise Iberia Cultura a célébré le centième anniversaire de la naissance du poète et dramaturge espagnol Mi- Sylvette Rochas, adjointe à la culture, a assisté à l'hommage rendu au poète espagnol Miguel Hernandez par l'association Iberia Cultura, représentée par son président, Miguel Hernandez. “ “Mais qui c'est celui-là ?” “Tu le reconnais ?”, ont certainement été les deux questions les plus en vogue lors de la quatrième journée de retrouvailles entres anciens habitants de la Viscose et de La Ponatière, après celles de 1999, 2005 et 2008. Il faut dire que certains des 260 invités, dont 70 nouveaux par rapport à l'édition de 2008, ne s'étaient plus croisés depuis parfois plus de trente ou quarante ans ! Et même si la majeure partie des anciens, présents lors de cette journée conviviale organisée autour d'un bon repas par Nicole Rebuffet, Maurice Amico, Louis Bozon, Daniel Wojkowiack, Serge Hampartzounian et Claude Siraponian, habitent toujours dans l'agglomération ou le département, d'autres n'ont pas hésité à venir de plus loin pour le plaisir de se retrouver : de Suisse, de l'Hérault, de la Nièvre... Dans le cadre du réseau du centre social Surieux, l'Opac 38 propose aux locataires des formations gratuites pour assurer des petits travaux qui ne sont pas à la charge du bailleur : changement de serrure de boîte aux lettres ou de porte, déboucher un siphon, refaire un joint de carrelage... Des séances auront lieu les 6 janvier, 10 février, 17 mars, 14 avril, 19 mai et 16 juin, de 8 h 45 à 11 h. Inscription aux séances au centre social : 27, place Beaumarchais, 04 76 09 64 03. rapid es..... Guide la prévention Les Chambres des métiers et de l’artisanat de l’Isère, de commerce et d’industrie de Grenoble, et leurs partenaires, éditent un Guide de prévention pour la sécurité des professionnels, disponible notamment à la police municipale à l’hôtel de ville. Des conseils simples à mettre en œuvre, des mesures de précaution pour sécuriser des locaux, des contacts et numéros d’urgence. Un document utile. Dons du sang L'association Le sang pour tous, des donneurs de sang d'Echirolles, organise une série de collectes durant l'année 2011, qui auront lieu le mercredi : restaurant scolaire Paul-Langevin (15, rue Manouchian), les 19 janvier, 22 juin et 7 septembre ; salle Melville au Mas Fleuri (rue Jean-Renoir), les 12 janvier, 29 juin et 14 septembre. Contact au 09 75 74 66 19. Inscription élections cantonales Le 1 er tour aura lieu le dimanche 20 mars, le 2 e tour le dimanche 27 mars. Seuls les électeurs inscrits sur la liste électorale des bureaux de vote 15 à 22 seront appelés à voter pour renouveler le conseiller général du canton Échirolles Est/Bresson. Les nouveaux arrivants et les électeurs ayant déménagés à l'intérieur de la commune sont invités à s'inscrire ou à modifier leur inscription sur la liste avant le 31 décembre 2010 (justificatif de domicile de moins de trois mois, carte d'identité ou passeport valide). 5 au fil des quartiers travaux ❁ ❅ ❃ ✌ ✛ CENTRE-VILLE - Un programme hôtelier est prévu à l'angle sud-ouest de l'avenue du 8 Mai 1945 et de l'avenue de Grugliasco. Les travaux de terrassement devraient démarrer d'ici à la fin de l'année. ALLÉE DES COLLINES - Réfection d’une partie de la chaussée (dépôt d'un nouvel enrobé) et remise en état du trottoir. AS SURIEUX PÉTANQUE - Le nouveau siège est achevé. Il ne reste plus qu'à poser deux bandes d'enrobé aux abords du bâtiment. PLANTATIONS - Au cours de l'hiver, le service municipal des espaces verts va planter des arbres et arbustes, volumineux et de faible hauteur, le long du canal entre l'immeuble Le Cube et la salle de spectacle La Rampe. Il en sera de même à l'Espace Comboire (avec des financements du SMTC), à proximité de la Halle aux vêtements et de l'entrée principale de l'hypermarché Leclerc. TRANSPORTS EN COMMUN - Jusqu'à la mi-décembre, le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) répare l'arrêt de bus de la ligne 11 situé du côté de la poste principale, ainsi que le caniveau. Cette intervention a nécessité un rétrécissement de la chaussée (avenue de Grugliasco) et le transfert provisoire de l'arrêt. Illuminations Pleins feux sur la ville L'équipe de quatre électriciens municipaux (accompagnés d'un apprenti) et une entreprise privée sont à pied d'œuvre. Les places et les rues se parent progressivement de guirlandes (1 400 km et 15 000 lampes au total) et de 35 motifs lumineux, sans compter plus d'une trentaine de projecteurs à led (ce terme désigne des ampoules de faible consommation et d'une longue durée de vie qui allègent le réseau d'éclairage public). Tous ces dispositifs scintilleront jusqu'à début janvier. Cette année, le long de la rue Paul-Langevin et de l'avenue Salvador-Allende, des motifs vétustes ont été remplacés justement par des fils lumière led. Autre nouveauté, cinq arbres lumineux, à dominante bleue et blanche, complètent les illuminations de la place des Cinq Fontaines, face à l'hôtel de ville. On n'oubliera pas tout le travail de vérification et d'entretien qui précède la mise en place. Le budget des illuminations : 33 000 euros. ⌧ Gare d’Echirolles Consigne à vélos collective Depuis octobre, 48 places de consigne collective sont implantées dans l'enceinte du parking-relais de la halte ferroviaire, à l'emplacement de l'ancienne aire de stationnement pour les vélos. Depuis novembre, vous pouvez également louer une bicyclette auprès du gardien du parking-relais. Une Métrovélo Box fonctionne depuis septembre au niveau de la station “Auguste-Delaune” de la ligne A du tramway : ce dispositif allie la location très simple d'un Métrovélo en courte ou longue durée et la consigne individuelle pour son propre vélo. 6 P o r t r a i t Leur expérience dans un orphelinat en Afrique P our leur mariage, en novembre 2007, Maureen et Pierre-Emmanuel se sont offert le plus beau cadeau dont un jeune couple puisse rêver, une rencontre avec l'autre. “Nous avions envie de démarrer notre vie de couple marié sous un autre signe, de trouver un nouvel élan”, explique Maureen. “Nous avions en tête de mettre nos compétences professionnelles au service d'un projet de développement. Cette envie de vivre une expérience différente, où l'autre occupe une place importante, s'est confirmée après notre mariage”, complète Pierre-Emmanuel. En mai 2008, départ pour une terre inconnue... Pour “marquer une rupture”, “s'inscrire dans une démarche sincère”, les jeunes mariés démissionnent et se tournent vers Fidesco, une organisation non gouvernementale, pour une mission de volontariat de solidarité internationale de deux ans à l'étranger. Le but est “d'expérimenter ce qu'est être étranger à un pays, d'apporter ses compétences en collaborant avec les gens, de vivre avec eux, d'essayer de toucher un peu de la simplicité de leur mode de vie...”. À Mother of peace, Mère de la paix en français, l'orphelinat d'Illovo, village de la lointaine banlieue de Durban en Afrique du Sud, ils vont voir leurs vœux exaucés. Même si, comme le dit Pierre-Emmanuel, ils ne s'attendaient “à rien en particulier, au risque de ne pas être ouverts à la nouveauté”. Ils découvrent un territoire de collines parsemé de maisons en terre, sans voitures, ni électricité, ni eau courante. L'orphelinat, situé dans une ancienne ferme, est un havre de paix, “un lieu d'accueil”. Un cadre idyl- Maureen P.-Emmanuel Badin-Lee du Sud a confirmé leur volonté de rester ouverts et attentifs aux autres. lique, au milieu des champs de canne à sucre, en bord de mer. “Un autre monde” qui respire “la sérénité”. “On va être bien ici...”, pense Maureen. C'est devenu leur chez eux. Une soixantaine d'enfants victimes de sévices sexuels sont accueillis, placés par la justice, confiés par des parents. Maureen s'occupe de leur bien-être, recrute et forme les mamans et animatrices qui prennent en charge sept enfants chacune, pour les “aider à reconstruire une vie de famille”. Pierre-Emmanuel, lui, remet de l'ordre dans la comptabilité et la gestion de l'orphelinat, s'occupe du suivi des travaux. Il lance une coopérative agricole pour l'orphelinat qui génère ses fonds propres. Pour l'un et l'autre, ce “travail d'une richesse incroyable” leur a permis “d'apporter leurs compétences dans un échange, sans jugement, ni barrières, de comprendre l'autre au-delà des incompréhensions culturelles”. Au-delà de leurs missions aussi. “Nous sommes rentrés en France riches de cette expérience, qui nous a mis face à nos limites, rendus plus tolérants, plus ouverts aux autres... Ça nous a fait avancer à deux.” Et même à trois, puisqu'un petit Samuel, né en Afrique du Sud, est venu agrandir la famille. “L'Afrique du Sud a marqué notre famille, elle n'est pas qu'une parenthèse de deux ans. On a envie que ça teinte nos vies. Cette expérience nous a mis en mouvement, elle nous habite et on veut trouver le temps, le lieu, les formes dans notre quartier, notre ville, pour se mettre au service de personnes plus démunies que nous.” L.J. “Nous somme rentrés en France riches de cette expérience qui nous a mis face à nos limites et rendus plus tolérants.” 7 NjyÖ C e n t r e s o c i a l L e s É c u r e u i l s Numericable à Echirolles Vers un projet partagé Le Forum participatif organisé par les professionnels du centre social Les Ecureuils a permis aux habitants des secteurs Centre et Est de partager leur vision de ce qu’est un centre social, leurs besoins et leurs attentes. Une boutique de proximité Le câblo-opérateur Numericable a inauguré à Echirolles son deuxième point de vente dans l’agglomération grenobloise. Un espace commercial permet de s’informer, de découvrir et d’expérimenter directement les offres et services. Un espace spécifique propose le test et l’échange de matériels, la relance des droits numériques, la demande d’interventions techniques à domicile… Cette implantation vise “à Michel Goizet et Christian Descombat, adjoint et conseiller municipal, étaient aux côtés de Thierry Bergey, directeur régional, Xavier Rénier, chef des ventes directes Rhône-Alpes-Méditerranée, Emmanuel Perrin, gérant, lors de l’inauguration de la boutique Numericable à Echirolles. Une cinquantaine d’habitants des secteurs Centre et Est ont participé aux trois ateliers proposés par les professionnels du centre social dans le cadre du Forum participatif. La formule n’est pas inédite, mais elle a le mérite de permettre d’entendre les besoins et attentes des habitants, tout en partageant leur vision de ce qu’est un centre social. Le centre social Les Écureuils a mis en place un forum participatif ouvert aux habitants des secteurs Centre et Est, pour bâtir avec eux le projet de développement social de la structure, dans le cadre du renouvellement du contrat de projet triennal avec le CCAS et la CAF de Grenoble. Une cinquantaine d’habitants de tous âges, usagers ou non du centre, ont participé aux trois ateliers proposés : animation collective, famille et action éducative ; vie sociale et cadre de vie ; information et accès aux droits. Et les échanges ont été riches. (alimentation, prévention...) et investir l’espace public pour lui donner vie, à l’image des nouveaux quartiers du secteur Centre, qui cherchent encore leur identité. Enfin, le centre social doit se saisir des questions d’emploi, de société, d’accès à la culture... Un groupe de travail sur “la vie dans les années à venir” et la mise en place de sorties culturelles sont aussi prévus. Des pistes qui restent à explorer, et sur lesquels les professionnels du centre vont s’appuyer pour construire un projet forcément partagé. renforcer la proximité avec nos clients, dans l’accompagnement des nouvelles technologies”, dit Thierry Bergey, le directeur régional. Numericable est le principal câblo-opérateur français, le leader des réseaux ultra haut débit avec la fibre optique. Il totalise 9 millions de prises raccordables à partir de 30 Mbits/s dans l’Hexagone, 1,4 million en Rhône-Alpes, 125 000 dans l’agglomération grenobloise et 60 000 à Echirolles. J.-F.L. Contact : 48, avenue du 8 Mai 1945, ouvert le lundi, de 14 h à 19 h, du mardi au samedi, de 10 h à 13 h et 14 h à 19 h. L.J. DIJGGSFT NjyÖDju Lieu de rencontre et de partage “Structure d’accueil, de rencontre, de partage”, selon les participants, un centre social “accueille tout le monde, sans distinction, dans la convivialité”. “C’est un service public de proximité à dimension humaine”, “un ascenseur permettant de faire remonter aux élus les problématiques du quotidien”. Plus concrètement, les usagers attendent d’un centre social qu’il les accompagne dans leur vie de parents, dans leur difficulté à concilier les différents temps de vie. Des moments d’échanges et de transmissions, comme un atelier cuisine parents/enfants, ou des temps d’échanges entre parents, sont envisagés. Il doit aussi être un lieu de débat sur des questions de santé publique 8 Priorité forte, le sport représente 8 % du budget communal. En investissement, l’extension du siège de l’AS Surieux a coûté 200 000 euros, la réalisation du terrain synthétique près de l’école Cachin 137 000 euros. Le budget de fonctionnement s’élève à 2 millions d’euros, personnel et subventions (671 00 euros) compris. Près de 10 000 personnes pratiquent une discipline. 820 enfants fréquentent les écoles municipales de sport (soit 1 scolarisé sur 3), 542 jeunes de 11 à 17 ans Atout Sport et 830 enfants Aqua Plus, 700 adhérents la salle de musculation et de gymnastique Vital… L’ensemble des infrastructures totalise 12 000 m2 d’équipements couverts, auxquels s’ajoutent 8 hectares d’espaces extérieurs. ÖDJU H a b i t a t Des déchets très encombrants Des dépôts sauvages de détritus et d’encombrants en tout genre, ce n’est certes pas ce qui se fait de mieux en matière d’images séduisantes et alléchantes. Ces images existent pourtant bel et bien ; l’adjointe à l’habitat, les bailleurs et des responsables de service les ont rencontrées. Rendez-vous devant le centre social des Essarts pour faire le tour du quartier et constater à quel point ces encombrants sont... véritablement encombrants. Autant Carole Simard, adjointe à l’habitat, qu’Eliane Izoard (Opac 38), ou encore Alain Fayen (SDH), tous regrettent que leurs efforts en matière d’information et d’incitation à un compor- L e p r o g r a m m e tement responsable et citoyen ne soient pas suivis d’effets. “Ce n’est pas faute de sensibiliser les habitants”, explique l’adjointe. Peu encline à la résignation, elle a souhaité ce rendez-vous, espérant ainsi donner de la matière à la réflexion et invitant les partenaires bailleurs à prendre d’autres décisions. La présence des responsables des services GUSP (Gestion urbaine et sociale de proximité), espaces extérieurs, habitat et développement durable, n’étaient d’ailleurs pas étrangère à ce persistant refus de minimiser des actes illicites, témoins d’un cruel manque de civisme. Rien ne manque à l’appel : cartons, mobiliers divers et variés, sacs poubelles éventrés... accumulés dans un coin discret ou offerts à tous les regards, au pied d’un escalier ou à proximité d’une entrée d’immeuble. L’indignation a du mal à masquer son visage et nul ne s’aventure spontané- ment sur le terrain de la justification ou de la compréhension en pointant les problèmes sociaux connus dans ces quartiers. Il n’existe en effet pas de rapport de cause à effet inéluctable entre la situation précaire de certaines familles et ces dépôts sauvages. Même si parfois la désespérance conduit à perdre tout repère, toute valeur et tout discernement. Mais ceci n’explique pas toujours cela, et les habitudes “malencontreuses” peuvent alors se modifier. À partir de ce constat, les bailleurs et les services de la Ville, auxquels sont associés les services de la Métro, ont décidé de réfléchir à de nouvelles modalités d’actions, de se rencontrer plus fréquemment et d’envisager d’autres campagnes de sensibilisation. M.J. Visite sur le terrain pour faire le tour des points névralgiques en ce qui concerne le dépôt illicite de détritus et d’encombrants. P h é n o c l i m La nature sous l’œil des citoyens Deux techniciens du service municipal des espaces verts observent des plantes pour y déceler les signes et l’impact du changement climatique sur la végétation dans les Alpes. Ils participent ainsi à un programme de recherches en relation avec le public. Fabien Baggieri et David Preziosi ont commencé leurs observations comme beaucoup d’autres professionnels et habitants de l’arc alpin, résidant entre 200 et 2 200 m d’altitude. À l’automne, les deux jardiniers de la Ville se sont partagé des espèces d’arbres pour observer l’évolution des couleurs et la chute des feuilles. Au printemps, ils noteront attentivement le débourrage (les dates d’éclosion des bourgeons), la floraison et la feuillaison des bouleaux, noisetiers et frênes, ainsi que les étapes de croissance des primevères et des tussilages, une plante herbacée vivace appelé communément pas-d’âne. Leurs données seront mises en ligne pour le compte de Phénoclim, un programme scientifique et pédagogique engagé sur le long terme par le Centre de recherches sur les écosystèmes d’altitude (Crea) depuis 2004. Les relevés seront finement analysés. Outre sa démarche participative et ses enseignements, cette étude a également des visées éducatives à destination du grand public. L’enjeu scientifique consiste à mesurer les conséquences du réchauffement climatique sur les cycles de la végétation, à développer les connaissances. Pourquoi certaines espèces réagissent différemment aux variations climatiques en fonction de l’altitude ? C’est une des questions auxquelles Phénoclim devra répondre. Grâce à la contribution de citoyens, mais aussi d’organismes, de collectivités territoriales, d’associations, d’établissements scolaires. J.-F.L. Cet automne, Fabien Baggieri et David Preziosi ont observé l’évolution des couleurs et la chute des feuilles de plusieurs espèces d’arbres. 9 NjyÖ D u h a n d b a l l p o u r t o u s e t t o u t e s La mixité sociale en prime Comment diriger les jeunes vers une pratique sportive, le handball notamment, et comment amener le sport sur le terrain du social ? Ces questions, le club Pôle Sud 38, né d’une entente entre Echirolles et Eybens, se les pose sans détours. Et commence à les accompagner de projets. Autant le président du club, Patrick Pirrello, que l’adjointe aux sports, Elisabeth Legrand, ont mis l’accent sur le rôle social exercé par le sport quand il est pris à bras-le-corps par les clubs. Au Pôle Sud 38, le dossier porté par Pierre Montoia, en charge des ressources humaines, et adressé à la Cohésion so- ciale — ex-Jeunesse et Sports —, a permis de rassembler pas moins de 1 400 euros. Ils ont été redistribués sous forme de chèques à 32 joueurs, issus d’une ZUS (zone urbaine sensible), pour alléger le prix de leurs licences. Ce geste a fait l’objet d’une réception en présence d’une partie des jeunes et Les chèques ont été remis par Patrick Pirrello, le président, en présence d’Elisabeth Legrand, adjointe au sport, Antoinette Pirrello, adjointe à l’éducation à Eybens, et Pierre Montoia, en charge du dossier. adultes concernés, et d’une valorisation de la propension à générer de telles actions. Gageons que la pratique du handball ne perde rien dans l’affaire, bien au contraire. Le président en a profité pour évoquer les actions menées par ailleurs au collège des Saules, auprès des élèves licenciés à l’association sportive de l’établissement, ainsi que les perspectives sous le coude. Il s’agit notamment d’un dossier, intitulé Allez les filles pour les inciter à sortir de leur famille, à quitter les rôles qui leur sont parfois assignés, pour venir au gymnase et pratiquer le handball. “Le social est important pour le club. Nous travaillons ainsi à un autre dossier sur les relations entre le sport, la scolarité, la santé et le social. C’est le dossier 4S.” Fort de 376 adhérents, d’un bureau soudé autour de ces questions et du souhait de reconduire cette action d’année en année, le club envisage vraiment d’intégrer durablement toutes les notions et velléités pour œuvrer dans le domaine de la mixité sociale. Pour proposer aussi une pratique sportive ouverte à tous et à toutes. M.J. F o ! e j s f d u! Dpotfjm!nvojdjqbm!eft!fogbout Vof!fyqsjfodf!! fosjdijttbouf! 10 Mb!qbsju!ftu!sftqfduf!qbsnj! mft!kfvoft!mv)f*t!;!25!ßmmft!fu! 2 6 ! h b s p o t / ! M Ö b o o f ! t f s b! dpotbdsf!bv!qspkfu!ef!sbmj. tbujpo! eÖvof! sbnqf! eÖbddt! qpvs!qfstpooft!iboejdbqft!! mÖdpmf! qsjnbjsf! Nbsbu! fu! ! mÖpshbojtbujpo! eÖvof! guf! ef! mÖfowjspoofnfou! fousf! mft! hspvqft!tdpmbjsft/! Tfj{f! opvwfbvy! mvt! pou! bt. tjtu!!mb!qsfnjsf!tbodf!ev! dpotfjm!nvojdjqbm!eft!fogbout! qpvs! mÖboof! tdpmbjsf! 3121. 3122/! Jmt! pou! sfkpjou! mft! 24! dpotfjmmsft!fu!dpotfjmmfst!rvj! fggfduvfou!mb!tfdpoef!fu!efs. ojsf!boof!ef!mfvs!nboebuvsf/! Kbdrvfmjof! Nbesfooft-! be. kpjouf!!mÖevdbujpo-!b!sbqqfm! mf!ejtqptjujg!mfdupsbm!Óebot!mf! sftqfdu!eft!qsjodjqft!sqvcmj. dbjotÔ-! mÖfohbhfnfou! fu! mft! sftqpotbcjmjut!ef!mb!gpodujpo/! Ef!opncsfvy!qbsfout!tÖubjfou! eqmbdt-! dfsubjot! ust! nvt! ef! wpjs! mfvs! fogbou! tjhfs! ! mÖiufm!ef!wjmmf/!ÓDÖftu!jnqsft. tjpoobou-!rvboe!npo!ßmt!nÖb! boopod! rvÖjm! ubju! mv-! jm! b! qsjt! efvy! bot! fu! 21! dn! ef! qmvt! "Ô-! tÖfouipvtjbtnf! mÖvo! eÖfvy/! Upvuft! mft! dpmft! tvs! mb! wjmmf! tpou!sfqstfouft/!Mft!bodjfot! mvt!pou!bgßdi!mb!nbuvsju!ef! Le conseil municipal au complet, en présence de Jacqueline Madrennes, adjointe à l’éducation. Assya Assous, Yassine Cheab, Lina Habibi, Crystalle Carut (Jean-Paul-Marat) ; Nicolas Busizoli, Mélina Ruiz, Mariam Limam (Marcel-Cachin) ; Matéo Capel, Faris Izeroukene (PaulVaillant-Couturier) ; Matthieu Dupraz, Thomas Glasson, Chloé Brunet-Jailly (Joilot-Curie) ; Alyssa Fathi, Noémie Guyot, Safia Kramdi (Françoise-Dolto) ; Lucas Ganière, Djena Boudia, Iannis Cantaroglou (Jean-Moulin) ; Alyssa Hachani, Goksoy Tosun, Lylia Rigoux, Dominique Gagnière, Virginie Holderith (Marcel-David) ; Hugo Labelle, Soulaimane Marir (Paul-Langevin) ; Célia Laib, Mickaël Zanardelli (Auguste-Delaune). mÖfyqsjfodf/!Jmt!pou!qstfou! mft!ejggsfouft!ubqft!ef!mfvs! qspkfu!Ò!fo!dpvst!ef!wbmjebujpo! ßobodjsf!Ò!eÖvof!sbnqf!eÖbd. dt! qpvs! qfstpooft! iboejdb. qft!!mÖdpmf!Kfbo.Qbvm.Nbsbu/! 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La politique éducative de la Ville au travers des classes transplantées n’est pas remise en cause. Le maire avait prévenu dès ces vœux à la population et aux personnalités de la ville en janvier dernier. Le centre de vacances de Villeneuve-la-Salle, qui avait bénéficié d’extensions importantes dès l’année de son acquisition en 1965, puis en 1968, n’est plus aux normes pour accueillir des classes transplantées, des séjours de vacances et familiaux. À la suite d’une visite en juillet 2008, la commission de sécurité incendie du département des Hautes-Alpes avait émis un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation de l’établissement. L’absence de système de détection et de portes coupe-feu des chambres, notamment, motivait cette décision. Le chiffrage des interventions nécessaires, exigées d’ici le printemps 2011, s’élève à plus de 400 000 euros. L’installation d’un système d’alarme (47 000 euros) et des mesures compensatoires immédiates, dont la présence permanente d’un agent de sécurité incendie, ont permis de suspendre l’avis et de prolonger l’activité du centre jusqu’en avril prochain. Evade, qui gère les centres de loisirs et de vacances par convention avec la Ville, réfléchit à une nouvelle répartition de l’ensemble des classes transplantées et recherche particulièrement d’autres destinations hivernales en partenariat avec une ou plusieurs structures. Il est envisagé de proposer une trentaine de classes de découverte dès la saison 2011/2012, dix-huit de mer ou rousses (au printemps et à l’automne) à La Grande-Motte, douze de neige. Evade gardera la gestion, la maîtrise du projet et du personnel pédagogiques, en lien avec la Ville, les enseignants et les familles. J.-F.L. (1) Nous rendrons compte du débat dans Cité Echirolles le mois prochain. Maintien du projet éducatif Le bâtiment cumule en vérité un nombre de défauts significatifs. De surcroît, il n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Une étude approfondie a chiffré la mise en conformité totale de l’équipement à 4,4 millions d’euros, l’hypothèse d’une démolition-reconstruction à 6,5 millions d’euros ! Les classes transplantées et la politique éducative municipale ne sont toutefois pas remises en cause. La fermeture du centre de Villeneuve-la-Salle ne modifiera pas cette mission de service public. L’association Le bâtiment du centre Les Ecureuils n’est plus aux normes en vigueur (photo d’archives). 11 DOSS Une délibération adoptée avec 27 voix pour, 6 abstentions, 3 oppositions. La vidéoprotection a été plus particulièrement au cœur du débat. SÉCURITÉ ET PRÉVENTION en débat La séance du conseil municipal du 26 octobre a été l’occasion p o u r l e s d i ff é r e n t e s s e n s i b i l i t é s de s’exprimer sur les questions de sécurité et de prévention, au travers de la délibération sur le renforcement de la politique de l a Vi l l e e n l a m a t i è r e . L e maire Renzo Sulli a commenté le texte soumis au conseil : “La Ville ne peut résoudre tous les maux de la société. Cette délibération marque notre démarche en matière de prévention, de tranquillité publique, donne des orientations par rapport à la situation actuelle et à venir. C’est une démarche forte, claire, modeste, pour contribuer à ce que nos concitoyens soient mieux, sans garantir que tout ira mieux.” Des propos repris par Guy Rouveyre, 1er adjoint, qui présentait “cette délibération cadre posant les objectifs de la Ville”. Selon l’élu à la tranquillité publique, et comme mentionné dans l’un des dix points du délibéré (voir encadré p13), “elle réaffirme l’orientation 12 Les effectifs de la police municipale auront quasiment triplé de 2008 à 2010, en tenant compte de l’assermentation prochaine des opérateurs de vidéoprotection, en tant qu’agents de surveillance de la voie publique (ASVP). municipale consistant à favoriser et amplifier la cohésion de l’ensemble des interventions et dispositifs, en lien avec les acteurs de la vie locale, afin que les actions menées aboutissent à des résultats appréciables et mesurables pour et par les habitants”. La place de la vidéoprotection Dix points pour une délibération qui, selon Christian Descombat (Société civile et républicains), forment un tout. “Ils permettent d’apporter les réponses concrètes que les Echirollois attendent de leurs élus.” À l’inverse, pour Jean Frackowiak (Verts et écologistes), la délibération comporte “huit points très généralistes, avec lesquels il y a longtemps que nous sommes en accord, et les deux derniers à propos de la protection. S’ils avaient été dissociés, j’aurais voté oui pour les huit premiers, non pour les deux derniers”. D’où son abstention. Anne-Sophie Mérot (Verts et écologistes) reconnaît “la volonté du maire de rechercher un vote unanime de la majorité”, qui “témoigne d’un attachement à la représentation de toutes les sensibilités de la majorité (…)”. Si les caméras SIER Conseil municipal UNE DÉLIBÉRATION EN DIX POINTS Différentes initiatives, comme celle du rallye citoyen Echirolles express organisé dernièrement par le CJE (Citoyens jeunes Échirolles), avec le soutien du service jeunesse, permettent de rapprocher les jeunes des structures municipales, dont la police. Les actions menées dans le cadre des réseaux des centres sociaux et de la Gestion urbaine et sociale de proximité, dont les moyens seront renforcés, contribuent au travail de prévention dans les différents secteurs de la ville. de vidéoprotection ne sont, selon la présidente du groupe, “que des outils très coûteux qui ne peuvent être la panacée d’une politique de la prévention de la délinquance, (…) nous ne sommes ni pour la vidéosurveillance, ni contre”, dès lors que la surveillance d’un espace public est débattue publiquement. Chantal Gomez (Lutte ouvrière) admet qu’Échirolles “ne peut pas tout faire seule” et “approuve quelques mesures”, mais est opposée à l’extension de la vidéoprotection et à la création d’un commissariat. “Je n’ai pas envie d’aller dans le sens de ce Outre la réaffirmation de l’orientation municipale en matière de prévention et de sécurité (voir article), la délibération adoptée réitère la demande d’implantation d’un commissariat de plein exercice à Échirolles — pour lequel la Ville mettrait un terrain à disposition — et d’extension du périmètre d’intervention des Unités territoriales de quartier (Uteq) à l’ensemble du territoire communal. La Ville demande également la concrétisation de l’engagement pris cet été par le président de la République, via le préfet de l’Isère, de renforcer la Division Sud de la police nationale par 38 agents. Sont également actés : le renforcement des moyens consacrés à la Gestion urbaine et sociale de proximité (Gusp) ; la création d’un fonds destiné à des projets interquartiers et de postes d’agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ; le développement et le renforcement de la vidéoprotection sur les équipements publics, et son installation, après étude et au cas par cas, sur les espaces publics. Les agents de la police municipale mènent des actions de prévention routière notamment, auprès des enfants et des personnes âgées, comme dernièrement lors du Forum des retraités. Le Conseil local de surveillance et de prévention de la délinquance (CLSPD) réunit l’ensemble des partenaires œuvrant sur la commune, permettant de coordonner l’action de tous en matière de sécurité et de prévention. (suite page 14) 13 (suite de la page 13) DOSSIER gouvernement”, dit-elle. Christian Melcion (Échirolles autrement UMP/Gauche moderne) met en garde contre “des amalgames”. “Mélanger dans une seule délibération, l’économique, le social et l’insécurité (…), est un cocktail qui peut avoir des conséquences que l’on ne peut pas mesurer, ni analyser et traiter d’une façon globale.” Thierry Labelle (MoDem), quant à lui, dénonce “un procédé le plus malhonnête qui soit”. Il pointe notamment un mélange des choses, un défaut d’évaluation de l’expérimentation sur la vidéosurveillance, “des chiffres et des faits qui ne veulent rien dire”. Vidéoprotection Un respect de la loi et des libertés Replacer l’humain au cœur des préoccupations Pour Emmanuel Chumiatcher (Socialistes et républicains), “il est trop commode de polariser le débat” sur la vidéoprotection. La délibération “pose un cadre sur des questions qui ne se découpent pas, qui se traitent en transversalité, en cohéren- Installé dans les locaux de la police municipale et en lien avec la salle de commandement de l’hôtel de police à Grenoble, le Centre de supervision urbain (CSU) gère 40 caméras (dont le système de vidéoprotection) réparties sur plusieurs sites municipaux. Le service prévention organise plusieurs séjours durant l’année. ce, de manière coordonnée, pour trouver l’efficacité, protéger nos populations, leur permettre d’exercer leur citoyenneté. Il faut assumer le coût d’une véritable politique de sécurité, même s’il est impossible de se substituer au laxisme de l’État”. Considérant également “que la sécurité est une responsabilité régalienne”, c’està-dire de l’Etat, Joseph Tasca (Communistes et partenaires) assure que son groupe continuera “à assumer les idées novatrices dans ce domaine”. Avant de conclure : “Il est temps de penser une nouvelle politique nationale qui replace l’humain au cœur de ses préoccupations.” L.J. Délibération adoptée avec 27 voix pour, 6 abstentions (Échirolles autrement UMP/Gauche moderne, Jean Frackowiak et Olivier Royer pour le groupe Verts et écologistes), 3 oppositions (Lutte ouvrière et Modem). 14 L’expérimentation de la vidéoprotection a démarré sur la place Beaumarchais dès décembre 2008, à la demande de nombreux habitants, et parce que “la sécurité est un droit”, insiste la délibération du conseil municipal d’octobre 2010. L’exploitation du dispositif s’est ensuite étendue aux secteurs de la Convention et de l’avenue des Etats-Généraux. Il ne faut pas confondre la vidéoprotection avec la surveillance vidéo de bâtiments publics ou privés. Le projet élaboré a tenu compte de deux impératifs : d’une part, respect strict de la loi, obtention des autorisations préfectorales, garantie de confidentialité de l’usage de l’outil ; d’autre part, respect des libertés individuelles et transparence de la mise en œuvre. Un comité d’éthique a ainsi été créé, composé d’élus locaux, de représentants d’associations de quartiers, de bailleurs sociaux, de techniciens municipaux. Il veille à l’application des textes, enregistre et donne un avis sur les remarques et interrogations des habitants, conseille les élus. Un sociologue est associé en tant que membre qualifié à cette instance. Le système de vidéoprotection à Echirolles s’inscrit pleinement dans une utilisation démocratique et les recommandations de la charte euro- péenne, présentée en mai à Rotterdam par le Forum européen pour la sécurité urbaine. Il a bénéficié de subventions — à hauteur de 50 % — du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Un Centre de supervision urbain (CSU) est installé dans les locaux de la police municipale, en liaison avec la salle de commandement de l’hôtel de police à Grenoble. Les agents ont pour missions, la surveillance des écrans, la gestion du réseau de communication géolocalisé de la police municipale. Outre les 12 caméras pour la vidéoprotection à proprement parler, le CSU gère 28 caméras réparties sur plusieurs sites municipaux : l’hôtel de ville, la Butte, les garages municipaux, le stade nautique (qui a bénéficié aussi d’une subvention du FIPD). Il y a une traçabilité de tout ce qui est fait. On recense au total 69 sites équipés sur la commune, publics et privés (banques, magasins, centres commerciaux…). Grâce à la vidéoprotection, la remise d’images sous réquisitions judiciaires a permis d’apporter de précieux indices à la police nationale dans le cadre d’enquêtes et de confondre les auteurs de délits. J.-F.L. Sécurité et prévention L’action municipale en chiffres Le Pôle tranquillité publique de la police municipale est composé de 19 agents : 13 policiers municipaux, 1 agent d’accueil et 5 opérateurs de vidéoprotection au Centre de supervision urbain (CSU). Ils disposent de 5 véhicules légers, 4 motos trail et 2 VTT. “L’augmentation de nos moyens a permis d’accroître l’activité du service, notamment celle liée aux enquêtes de proximité (650 au premier trimestre 2010). La population n’hésite pas à nous solliciter, c’est devenu naturel”, se félicite Patrick Carballo, directeur du service. L’activité générale du service a crû de 15 % au premier semestre 2010, les interventions de 19 %. 76 % du temps de travail sont consacrés aux patrouilles. 315 procédures, dont 194 mises en fourriéres, et 1148 verbalisations ont été réalisées sur les dix premiers mois de 2010. La police municipale est joignable 7 jours sur 7, 365 jours par an. Les policiers municipaux sont présents sur le terrain de 8 h à 23 h, du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h, les samedis et dimanches. Le poste est ouvert au public du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h. Il n’y a pas d’accueil les samedis, dimanches et jours fériés, mais le service est joignable au 04 76 40 16 40, numéro de l’astreinte téléphonique mise en place en 2008. Le service prévention et traitement de la délinquance de la Ville compte 7 agents : Prévention Sur le terrain de la proximité Les approches sont multiples pour aborder les problèmes de sécurité. L’intervention policière en est une, parmi d’autres. Des stratégies complémentaires se font entendre, où il est question d’imprégner le terrain d’approches différentes, tournées vers La Ville adapte constamment les moyens matériels mis à disposition des agents de la police municipale, à l’image des 4 motos trail qui permettent aux agents de remplir leurs missions plus efficacement . 1 responsable de service, 3 éducateurs et 3 agents d’animation de proximité. Ils mènent des actions régulières sur la commune (animations sur différents secteurs, organisation de temps d’accueil, de chantiers d’insertion, de camps d’été...). Ils participent aux manifestations de la Ville, travaillent en lien avec les réseaux des centres sociaux. Ils animent les équipes l’écoute et les tentatives de compréhension. Reste que comprendre ne veut pas dire banaliser les faits ou les justifier. Il s’agit de prendre l’insécurité et la délinquance dans leur globalité, d’en évaluer toutes les raisons éventuelles et d’actionner tous les leviers de la prévention. Mettre en cohérence les actions en faveur du “mieux vivre ensemble”, favoriser les contacts avec tous les jeunes éloignés d’un cadre de vie sociale, travailler dans la proximité, ne pas garantir de réponses immédiates aux situations d’urgence... voilà quelques pistes privilégiées par une méthode plus préventive que strictement répressive. Sur Echirolles, Baya Beratto, coordinatrice du Conseil local de la sécurité et de la prévention de la délinquance (CLSPD), veille depuis quelques mois à harmoniser toutes les actions menées au quotidien par les travailleurs pluridisciplinaires de soutien sur les deux collèges en Réseau d’éducation prioritaire (REP) de la ville, Vilar et Picasso, afin de proposer une semaine d’accueil aux jeunes en situation d’exclusion scolaire. 425 personnes ont été concernées par l’une de ces actions en 2010. L.J. sociaux, sur le terrain ou en proximité, pour assurer la tranquillité publique et produire de la sécurité. Sa mission consiste à mettre en phase tous les participants au CLSPD, à établir une stratégie graduée d’interventions, qui repose sur une mise en réseau des différentes missions et compétences. Il s’agit surtout de faire du service prévention et traitement de la délinquance, un pivot de la politique préventive, avec ses éducateurs et ses agents de développement. Sans oublier l’Apase, exerçant une mission de prévention pour le compte du Conseil général. “Tout le travail de proximité, sur le terrain, est essentiel, même s’il n’est pas visible”, affirme Baya Beratto. Avant d’ajouter : “il faut une exigence dans ce travail d’approche, être à l’écoute et entretenir des relations de confiance. Nous sommes dans un champ d’activités et de missions qui relève davantage de la discrétion que du tapage médiatique”. M.J. 15 C o n c e r t a t i o n La session d’automne des quatre comités de quartiers vient de se terminer. Chaque rencontre a fait l’objet de descriptions et de débats intéressants. DES COMITÉS bien suivis Des quatre comités de quartiers, il faut surtout retenir les propensions des habitants à investir le débat dans un esprit constructif. Des rencontres dominées par les questions relatives au vivre ensemble, où figure en bonne place le thème récurrent de la sécurité. À la Ville Neuve, au Centre, à l’Est et à l’Ouest, un même scénario conforme à l’ordre du jour, spécifique à chaque secteur, établi par un comité de suivi à forte implication habitante. Celui-ci suit effectivement l’évolution des dossiers. Les séances se déroulent selon un schéma où rien n’est laissé au hasard. Les sujets sont généralement abordés par un technicien de la Ville, le plus souvent le responsable du service concerné, qui apporte toutes les informations techniques. Les questions des habitants sont recensées pour permettre des réponses concises. Les élus — le maire et l’ensemble des adjoints en général — prennent part au débat, évoquant des choix politiques ou apportant des explications complémentaires. M.J. À chaque comité de quartiers, le maire et les adjoints prennent part au débat. Une habitante du centre-ville présente le comité de suivi auquel elle participe. > Quartiers de la Ville Neuve Beaucoup de monde à la Butte pour le premier comité de quartiers de la session d’automne. 16 Le rôle des centres sociaux est rappelé par la conseillère municipale Besma Mechta ; celui de la Gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP) est décrit par Carole Simard, adjointe à l’habitat, et Henri Sanchez, directeur du CCAS. Cela permet d’identifier quelques réalités sur ce quartier, particulièrement la prévention de la délinquance et la sécurité. Guy Rouveyre, adjoint à la tranquillité publique, prône l’aspect social de la sécurité, par l’intermédiaire des démarches participatives, du travail avec les jeunes, de Cité Plurielle... et souhaite “produire de la sécurité, dans le champ de nos compétences et de nos légitimités”. Le maire Renzo Sulli répond aux questions concernant l’installation de la vidéoprotection : “C’est un outil supplémentaire, dont on mesure les effets mais qui, dans l’absolu, ne règle pas tout.” Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l’aménagement urbain, explique que ce dispositif “répond à une demande d’habitants, au besoin de se réapproprier des éléments du vivre ensemble, car la sécurité est un droit”. Suite à une question d’actualité posée par une habitante, le maire confirme la vente du centre de vacances de Villeneuve-la-Salle pour “des raisons de sécurité”, tout en précisant que “ce n’est pas un arrêt des activités”. C o n c e r t a t i o n > Quartiers Ouest > Quartiers Centre-ville simple”, du fait de la proximité de la clinique, pour le tabac, répond le maire, qui espère également une librairie. Ce ne sera pas dans les locaux de l’ex-Marché Plus, dont une partie va être occupée par Scooteria, et l’autre par une boucherie. La sécurité a aussi occupé le devant de la scène. Un habitant propose de créer des lieux de rencontre pour les jeunes “pour les éloigner du désœuvrement”. Elisabeth L’attractivité du centre-ville n’échappe pas aux questions relatives à Legrand, adjointe à la jeula sécurité et aux commerces. nesse, parle de la difficulté à “fidéliser les jeunes autour de projets Les derniers logements prévus, le prochain structurés”. Jacqueline Madrennes, adjointe hôtel face au bowling, le centre d’affaires à l’éducation, évoque le manque de cadres, face à Sud Galaxie, l’extension de l’Institut de repères et d’avenir dans une société de la communication et des médias, l’amé“en perdition”. Le maire épingle cette nagement d’un parc de plus de 2 ha... présociété “qui crée et accentue les inégalités, figurent l’évolution du quartier. La création et crée ainsi de la violence”. Pour finir, une d’une union commerciale, regroupant pas habitante décrit la mise en place d’un commoins de 40 commerçants, favorise aussi posteur au square Champ-de-la-Rousse, la vitalité et l’attractivité du centre-ville. avec l’aide de la Ville. Cependant, côté habitant, persiste le souhait d’avoir une librairie et un tabac. “Pas Le thème des déplacements et des transports en commun mobilise une bonne partie de la soirée, avec les explications de Jacques Chiron, adjoint au maire de Grenoble et président de la Sémitag. Deux projets importants figurent dans le plan de déplacements urbains, en cours de réalisation : La ligne E du tramway va “remonter” le cours de la Libération jusqu’au niveau de Lesdiguières ; la fusion des lignes de bus 1 et 3 aboutira à un seul itinéraire. Si l’arrivée du tramway déclenche des échos favorables, par contre son terminus est vivement souhaité plus loin, à hauteur de Casino, par exemple. Les difficultés de circulation des bus quand il neige suscitent quelques remarques ironiques d’habitants, Il fut surtout question des conditions de déplacement en transports en commun à Ouest. > Quartiers Est Concernant la MJC, c’est un équipement de la Ville, un élément du patrimoine ; son devenir fait l’objet de réflexions. “Si, effectivement, il y a eu un manque de concertation, vous avez raison de le souligner”, lâche le maire, en se tournant vers les techniciens de la Ville. Le premier adjoint Guy Rouveyre annonce le transfert à la Ville du centre social Les Ecureuils, suite à la Il y a eu de nombreux échanges sur le renouvellement urbain et le rôle “récupération” des quatre du comité de suivi, qui reste “ouvert à tous”, précise un habitant. autres en 2006, et l’idée de “faire de l’actuelle MSIC, le sixième centre social de la ville”. Il est Bien entendu, la restructuration du Village 2 ensuite question de la Commanderie, de la occupe pas mal le terrain. Les prochaines demande des habitants de voir la rue perspectives du calendrier lancent la disVallon en zone 30, du réaménagement de la cussion sur le nombre de logements, la rue de l’Oisans... prochaine configuration de la rue Concernant les voiries de la Commanderie : Clément-Ader, le devenir de l’ancienne “C’est beaucoup plus compliqué car toutes MJC, le manque de concertation vis-à-vis les voies sont privées”, signale le maire. des chantiers qui démarrent... “La rue Somme toute, “on travaille actuellement à Clément-Ader va déboucher sur un hôtel les faire passer dans le domaine public”. d’activités conformément à notre souhait Enfin, les projets d’extension de la Frange de développer de l’activité économique à Verte interrogent et c’est satisfaisant pour l’intérieur du quartier, pour y amener de la procédure de concertation en cours. l’emploi”, répond d’abord le maire. mettant en avant l’incapacité des véhicules en 2010 de rouler en période d’enneigement. Le maire met alors l’accent sur les limites des communes en matière de déneigement, face à des situations exceptionnelles. Le président de la Sémitag évoque la configuration des bus “à plancher bas pour une meilleure accessibilité, mais qui pose problème dès qu’il y a un niveau de neige élevé”. Les questions n’ont pas manqué. “Pourquoi arrêter la ligne E du tram à Louise-Michel si elle sera si fréquentée ?” “Quelles réflexions avez-vous pour mieux desservir les quartiers Ouest et Viscose de manière légère ?” “Peut-on espérer avoir une vraie gare ?” “Le réseau bus, après 20 h 30, il n’y a plus rien, pourquoi ?”... Evidemment, “tous les projets souhaités, il faut pouvoir les financer, à commencer par la circulation des bus la nuit, c’est un coût considérable”. Quant à la gare, “la Région est sans cesse interpellée pour que la halte ferroviaire devienne une vraie gare”. Parmi les sujets d’actualité : l’intervention sur la barre de la Luire fera l’objet d’informations plus précises lors du prochain comité de quartiers ; le projet de déchetterie sur le terrain entre la rue des 120 Toises et l’A 480 est en phase d’étude de faisabilité. Dernier point commenté : une opération immobilière privée sur le terrain dit “Rosset”, à l’ouest du musée Géo-Charles 17 C o n c e r t a t i o n Le secteur fait l’objet d’une large concertation préalable. L’évolution résidentielle ne remettra pas en question les atouts paysagers. AGRANDIR l a F r a n g e Ve r t e L e s r i v e r a i n s d e l a r u e d e l a R é p u b l i q u e , a i n s i q u e l e s h a b i t a n t s d u Vi e u x Vi l l a g e et de la Commanderie, étaient conviés à une rencontre. Une concertation préalable, au sujet des futurs aménagements souhaités e n b o r d u r e N o r d d e l a F r a n g e Ve r t e . L es choses sont claires, et le maire Renzo Sulli l’a rappelé d’emblée, une fois accueillies les nombreuses personnes présentes à cette réunion : “Ce soir, nous sommes là pour avancer dans une concertation préalable.” Donc, pas question de se situer dans une opération décisionnelle, mais plutôt dans une approche concertée de ce qui va devenir un projet important et de taille. Il s’agit des aménagements envisagés sur des espaces situés au nord de la Frange Verte, qui prévoient un agrandissement des espaces déjà préservés et des logements. Le projet, d’envergure, découle d’une série d’intentions depuis longtemps réfléchies par la Ville. L’enjeu consiste à faire revenir des propriétés privées dans le domaine public, à réserver ces nouveaux espaces pour des transformations de qualité, conformes aux perspectives élaborées en cohérence avec la population concernée. Beaucoup de monde pour cette rencontre qui a permis de cerner les projets d’extension de la Frange Verte et d’en évaluer tous les enjeux. Philippe Vic, le responsable du service du développement urbain, et Yves Sauvage, l’architecte conseil, ont largement expliqué cette démarche expérimentale et tous les enjeux qui l’accompagnent. Tous deux misant sur les raisons qualitatives qui vont labelliser ce projet : l’évolution résidentielle du quartier et la garantie d’en privilégier les atouts paysagers. Des projets partagés Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l’aménagement urbain, a repris l’expression de “parc habité” pour qualifier les futurs projets en bordure Nord de la Frange Verte. 18 Ces territoires sont aujourd’hui réservés, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains de promoteurs d’une urbanisation qui ne conviendrait pas aux élus. Ils concernent la propriété de la famille Collot, le site de l’entreprise Colas et les garages municipaux. En tout, pas loin de 10 ha, susceptibles d’accueillir environ 500 logements, en tenant compte d’une densité qui correspond à une zone résidentielle. Des habitants ont réagi à ce chiffre de 500, notam- ment pour s’inquiéter de “probables problèmes de déplacements et d’élargissement de voiries”. “Comment, en effet, conjuguer l’aspect village de la Commanderie et l’arrivée d’environ 1 000 voitures, avec 500 logements supplémentaires dans le secteur ?”, demande une habitante. Pour l’instant, il n’existe aucun plan, aucun projet architectural. Le projet va s’élaborer en concertation. Somme toute, Emmanuel Chumiatcher, adjoint à l’aménagement urbain, reprend l’expression de “parc habité” pour donner une idée de ce qui pourrait s’envisager. Et le maire de faire part de ses seules certitudes : “Il n’est pas question d’urbaniser ces 10 ha, il n’est pas non plus question d’avoir des lotissements du type de la Commanderie.” Après la période de réflexions sur “des projets partagés”, les “prémisses” pourront arriver sur le devant de la scène dès novembre 2011. M.J. A c c e s s i b i l i t é Le Mois de l’accessibilité pour changer le regard porté sur le handicap. Une initiative inscrite dans la volonté de mieux vivre ensemble. POUR TOUS c’est possible ! Les personnes en situation de handicap ont, de toute évidence, droit au respect et à des attentions susceptibles de leur faciliter la vie. Le Mois de l’accessibilité est là pour rappeler ces données fondamentales, à travers un programme où se côtoient des temps de réflexion, d’animation et de fête. L e Mois de l’accessibilité commence à déborder sur les communes de l’agglomération et c’est tant mieux, selon l’adjointe Mélanie Collet (lire ci-contre), convaincue que le problème du handicap doit se traiter au niveau intercommunal. Comme tous les faits de société, comme tous les éléments du quotidien, comme tout se qui contribue à donner une image ou un sens à une société... le handicap et son corollaire “accessibilité” doivent figurer au cœur des préoccupations et des réflexions. Il importe de considérer le handicap dans sa globalité et de l’intégrer dans un environnement bienveillant. Il est alors question de regard et d’attention, d’accorder à toutes personnes porteuses de handicap le respect dû à tout citoyen. Leur vie a toujours un sens et une consistance, dès lors que les regards d’autrui leur accordent. Parmi les propositions inscrites au programme de ce Mois, il y avait des baptêmes de plongée, au stade nautique, pour tous les publics. C’est un exemple d’accessibilité. Que la plongée devienne une activité à laquelle toute personne en situation de handicap peut avoir accès fait partie de la liste des choses possibles. Plus cette liste s’allonge, plus l’exclusion s’éloigne et plus l’accessibilité prend tout son sens. Faciliter les déplacements des personnes malvoyantes fait l’objet d’études et de projets d’aménagement sur les quartiers. Mélanie Collet adjointe à la petite enfance, à la santé et au handicap Traiter la problématique du handicap sur l’agglomération Suite au Mois consacré à l’accessibilité, quelle attitude avoir vis-àvis du handicap ? “Il faut élargir la notion d’accessibilité à tous les domaines, à toutes les demandes, autant celles venant des personnes en fauteuil que des mères de famille avec leur poussette. On doit aussi favoriser l’accès aux activités sportives, aux loisirs et à la culture, de la même manière qu’on s’intéresse aux déplacements. L’initiative de proposer des baptêmes de plongée, au stade nautique, pour les personnes handicapées, était une bonne chose. Il faut des réflexions au sein des différents services et auprès des partenaires pour dégager des projets et des attitudes communs.” Parmi toutes les actions en direction du handicap, quel rôle peut-on attribuer au Plan local d’accessibilité ? “Il permet d’établir des diagnostics et de prendre des mesures adaptées pour rendre, évidemment, accessibles tous les établissements recevant du public, mais aussi pour mieux intégrer la notion même de handicap dans le quotidien de chacun. On a besoin d’une culture commune susceptible de modifier les regards et les relations vis-à-vis des situations de handicap. Au lieu de fonctionner avec des actes isolés, pensons à mutualiser les intentions et à élaborer des actions à long terme plus cohérentes.” Quelle importance accorder à ce Mois de l’accessibilité ? “L’enjeu consiste à pérenniser ce rendez-vous et à l’étendre en y associant d’autres villes. C’est l’occasion de rencontrer les différents partenaires et de voir avec eux comment ce Mois peut se décliner localement pour sensibiliser les citoyens à tout ce qui touche l’accessibilité.” Propos recueillis par M.J. M.J. 19 D é v e l o p p e m e n t d u r a b l e Echirolles est primée pour l’ampleur et le dynamisme de sa démarche. Le label national est reconduit jusqu’en 2012. 1,2,3, Rubans ! J a m a i s d e u x s a n s t r o i s ! A p r è s 2 0 0 5 e t 2 0 0 8 , l a Vi l l e e s t p o u r l a t r o i s i è m e f o i s lauréate des Rubans du développement durable. Cette distinction récompense l’action municipale, la mobilisation toujours aussi forte de ses services et des habitants. L e jury a salué l’ancrage local, l’ampleur et le dynamisme de la démarche — enrichie d’un Plan climat territorial labellisé Cit’ergie —, l’évaluation partagée des programmes d’actions, la participation des habitants. La conduite de la politique de l’habitat durable (construction et rénovation) intégrant l’approche sociale a tout particulièrement retenu son attention. “Cette reconnaissance est une grande satisfaction. La reconduction du label jusqu’en 2012 démontre que la Ville — aujourd’hui extrêmement visitée — est devenue un terrain d’innovation dans de nombreux sec- Qu’il s’agisse de l’intergénérationnel en direction des seniors, de la réduction de la consommation énergétique dans l’habitat pour faire baisser les factures des ménages, du jumelage/coopération avec Honhoué/Houéyogbé au Bénin… les déclinaisons du développement durable irriguent l’action municipale en termes sociaux, économiques et environnementaux. Les actions qui ont marqué le jury teurs”, se félicite Guy Rouveyre, premier adjoint. Les déclinaisons du développement durable irriguent en effet l’action municipale en termes sociaux, économiques et environnementaux. “Le plus important désormais est de poursuivre nos efforts toujours au profit des populations, de faire preuve de toujours plus de créativité et d’adaptation. Nous devons constituer des réseaux afin d’échanger, de montrer que nos expérimentations sont modélisables et reproductibles. Les collectivités doivent aussi tout mettre en commun pour rechercher de nouveaux modes de financement à l’investissement.” Le prix sera décerné, le 14 décembre à 20 Paris, par l’Association des maires de France (AMF), l’Association des maires des grandes villes de France, le Comité 21 et Dexia, lors du colloque “La ville, nouvel écosystème ?”. J.-F.L. L’intergénérationnel en direction des seniors ; l’éducation en milieu scolaire ; l’introduction de clauses dans les marchés publics ; la réduction de la consommation énergétique dans l’habitat pour faire baisser les factures des ménages au travers de l’OPATB ou de la campagne isolation d’agglomération ; le renouvellement urbain au Village 2 ; la mise en œuvre d’un Plan de déplacements urbains ou d’entreprise ; le schéma de développement culturel ou sportif ; la promotion de l’égalité femmes/ hommes ; le jumelage/coopération avec une ville du Bénin ; l’ouverture des réflexions aux acteurs économiques depuis 2010… E m b e l l i s s e m e n t La Ville privilégie le plus possible l’évolution et le vivant. Le label régional récompense des actions durables. UNE FLEUR à Echirolles Dans le cadre du concours national des villes et villages fleuris, le jury régional du concours “fleurissement, paysages et développement durable de Rhône-Alpes” a visité la commune durant l’été 2010. Ces membres viennent de lui décerner “la première fleur”. C ette labellisation récompense “des années d’efforts, d’acharnement et… de patience”, résume JeanJacques Khatchadourian, responsable des espaces verts. Elle salue “le travail des services et des 43 agents, plus 3 apprentis, 2 contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE), 10 à 15 stagiaires par an”, qui aménagent, plantent et entretiennent les massifs floraux, les arbres et arbustes, les prairies naturelles et fleuries qu’on laisse pousser et fauche deux fois par an. “Cette ville au patrimoine élaboré va vraiment dans le sens du développement durable”, relève le jury régional dans ces appréciations générales. “Dans ces quatorze parcs, elle travaille beaucoup par de nombreux échanges avec les lycées, les jeunes, et les invite deux ou trois fois par an pour certaines plantations. Elle a su également créer vingt-deux jardins pédagogiques… Echirolles mérite amplement d’obtenir le classement d’une fleur.” Diversité et qualité esthétique Le jury a été attentif au dynamisme local en matière d’embellissement, à la propreté et à l’amélioration du cadre de vie. La qualité esthétique et la diversité en milieu urbain, la variété des espaces publics et des espèces végétales, la gestion différenciée des pelouses, l’imagination dans le renouvellement du patrimoine et les notions d’économie concourent également à cette Le jury régional a salué la qualité esthétique et la diversité en milieu urbain. réussite. “La diversité peut très bien se concevoir en milieu urbain, et ça marche, renchérit Jean-Jacques Khatchadourian. Les prairies naturelles, très prisées aujourd’hui, ne nécessitent pas forcément de grandes surfaces. Ces dernières années, nous avons créé le jardin de l’hôtel de ville, le square des Cèdres et le jardin Champde-la-Rousse. Nous privilégions le plus pos- sible le vivant, l’évolution et les transformations du paysage. Ce que nous réalisons progressivement correspond bien aux critères du concours régional.” En 2009, la Ville avait obtenu la médaille d’or départementale pour les villes de plus de 15 001 habitants. J.-F.L. Guy Hernandez conseiller municipal délégué à l’embellissement de la ville Une ville chlorophylle ! “Au moment où nous venons de planter une variété d’iris qui porte le nom de la commune d’Echirolles, cette distinction est une grande joie. C’est l’aboutissement de l’investissement de la Ville et des services municipaux concernés. Je salue avant tout le travail d’équipe, de celles et ceux qui participent à l’embellissement végétal dans le cadre de l’Agenda 21 local et du développement durable. Entretenir des espaces verts demande beaucoup de temps et souvent de l’imagination. Le fleurissement est source de lien social, participe à une identité de ville accueillante. Il améliore le cadre de vie, entretient des rapports civiques, éducatifs et économiques. J’associe à ce label les habitants qui contribuent à l’image d’Echirolles, notamment au travers du concours départemental des villes et villages fleuris. Nous poursuivrons nos efforts pour conserver cette fleur, voire en obtenir une seconde, malgré les contraintes budgétaires.” 21 S o l i d a r i t é i n t e r n a t i o n a l e Une quinzaine d'associations font partie du collectif de la SSI. “Prendre en compte les inégalités, les comprendre, pour les combattre.” TOUS ensem Alesiah et les associations membres du collectif de la Semaine de la solidarité internationale (SSI) à Échirolles proposaient un grand temps fort à La Butte. Objectifs : se faire connaître et faire découvrir au plus grand nombre la réalité de leurs actions. La Maison des écrits proposait de prolonger l'atelier d'écriture mis en place avec les enfants de la classe de Nicolas Gresse, de l'élémentaire Jean-Moulin, qui ont également confectionné des pagnes africains. A lesiah, mais aussi la Case de Yaba, Iberia Cultura, Echirolles-Palestine Solidarité, les Amis de l'Afrique, AtchefiMaison du Bénin, Femmes et développement au Cameroun, Milles collines, Echange avec kimberley, Énergie sans frontières, Médecins du monde, la Croix-Rouge française du Grésivaudan, Architectes sans frontières, Réalité, le CRI, le Secours populaire, les Restos du cœur, la Ville d'Échirolles et la coopération décentralisée avec la Ville de Honhoué-Houéyogbé... Elles étaient présentes ou non, lors de la Journée de la solidarité organisée à La Butte, derrière un stand pour informer les habitants, ou sur scène pour proposer une animation conviviale, impliquées dans une action de solidarité internationale ou locale... Les scolaires très investis Les associations membres du collectif échirollois de la SSI méritent incontestablement leur part de lumière, au vu du travail fourni pour l'organisation de ce temps fort, mais aussi et surtout, pour celui, plus discret, qu'elles effectuent au quotidien. 22 Le groupe de danse africaine du centre social Anne-Frank a impulsé gaieté et bonne humeur, tout comme la fanfare Les 38 tonnes, la batucada du CRI Jean-Wiéner, les danseuses d’And'Orient et le groupe Kaladja. Un engagement de chaque instant, au service de l'autre, salué par Robert Deplancke, président d'Alesiah, et Amandine Demore, conseillère municipale chargée des relations internationales et du développement associatif. “La solidarité internationale, c'est prendre en compte la réalité des inégalités, en comprendre les causes et agir pour les combattre”, expliquait l'élue. “Ces initiatives ont la qualité de mêler réflexion, créativité et convivialité. Elles permettent de dépasser nos idées reçues, d'échanger et de s'interroger ensemble sur ce que nous pouvons faire pour rendre ce monde plus solidaire.” Une dimension parfaitement intégrée par les élèves des classes de Nicolas Gresse, de l'élémentaire Jean-Moulin, et de Mireille Chérencé, du lycée professionnel Thomas-Edison, notamment. Ils ont respectivement mené un travail d'écriture et d'échange de dessins représentant leur L'atelier d'écriture de la Maison des écrits a fait le plein tout au long de l'après-midi. quotidien avec des collégiens de Honhoué, grâce au concours d'Alesiah, de l'association Réalité et de la Maison des écrits. Deux exemples parmi d'autres d'une journée riche en rencontres et en partage... L.J. ble ! Robert Deplancke, président d'Alesiah, et Amandine Demore, conseillère municipale aux relations internationales ont effectué un tour des stands des associations présentes lors de la Journée, ici celui d'Énergie sans frontières. Le Cri L’échange des cultures Zaim Bouhafs, président du Cri, et le prêtre Marcel Schlewer, lors d’une rencontre à l’initiative de l’association qui siège à la Viscose. De la solidarité internationale ou intergénérationnelle, aux grandes questions d’actualité, l’association Le Cri (Club de réflexion sur l’intégration) ne manque pas les occasions d’inviter les Echirollois à se rencontrer et à partager. Des valeurs essentielles pour le président, Zaim Bouhafs. Outre une conférence lors de la journée portes ouvertes de la Maison des associations, deux récents débats l’ont encore démontré. L’un portait sur le massacre des moines de Tibéhirine, à partir du film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, en collaboration avec le prêtre Marcel Schlewer ; l’autre évoqua le massacre d’Algériens à Sétif le 8 mai 1945, en s’appuyant sur le film de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi. À chaque rencontre, l’association souhaite “instaurer le dialogue pour mieux se connaître et rapprocher les cultures”, rompre le silence sur l’histoire et “toutes violences, toutes discriminations”, insiste Zaim Bouhafs. “On a assez de recul aujourd’hui pour créer des espaces de parole sur ce qui s’est passé.” L’association était présente à la Semaine internationale de la solidarité. Durant l’année, elle propose le samedi des ateliers d’informatique (10 h à 12 h), des cours de langues arabe et italienne (14 h à 16 h), à la salle associative de la Viscose. J.-F.L. Contact : 06 37 63 43 21, [email protected] Le CRI, Club de réflexion sur l'intégration, a grandement participé à l'animation de la journée avec le très joli défilé de robes orientales de Jaïness Debadji et le rap engagé des jeunes de Rappliquons. Mireille et Michel Chérencé, association Réalité “L'objectif de Dessine moi un destin est de sensibiliser des élèves à la coopération internationale. C'est un concours de dessins, un échange culturel et artistique entre des lycéens en seconde au lycée Thomas-Edison et des collégiens béninois. L'idée était qu'ils se présentent par rapport à leur lieu de vie, qu'ils prennent conscience que loin de chez eux, ce n'est pas la même chose, pas les mêmes besoins, qu'ils apprennent à se connaître, à connaître leurs pays... C'est difficile de sensibiliser des élèves qui ne connaissent pas autre chose que leur quartier. Mais ça bouge ! Participer à un temps comme celui-là, ça nous rebooste. C'est générateur d'idées et d'énergies.” 23 R e t r a i t é s “Vous permettre d’être acteurs dans la ville doit être défendu au quotidien.” 300 personnes ont participé au Forum des retraités à la salle des fêtes. SEMAINE BLE Carpe diem P rofitons de cette semaine “pour porter haut et fort nos voix pour un vieillissement solidaire, qui ne mette personne sur la touche et renforce cette idée fondamentale que “nous devons ce que nous sommes à nos aînés”, qu’ils sont au cœur de nos villes, de nos préoccupations. Profitons de cette semaine pour dire haut et fort que la crise ne doit pas être un prétexte à remettre en cause des fondamentaux, mais plutôt une opportunité à faire des choix de société qui replacent l’être humain au cœur des politiques publiques”. L’appel à se mobiliser du maire Renzo Sulli, en ouverture de la Semaine Bleue, a été entendu. À l’image de la table ronde organisée lors du Forum des retraités, avec les participations de l’association Alerte, de l’Union nationale des retraités et des personnes Profiter de la manifestation consacrée au lien intergénérationnel pour se faire entendre, c’est le sens de la Semaine qui avait pour leitmotiv “A tout âge : acteurs, proches et solidaires”. Des bibliothécaires, des élèves de l’école Joliot-Curie et les retraités qui mangent à midi au foyer-restaurant Marie-Curie ont échangé textes et contes, dans un même élan de dialogue, de générosité. La table ronde, avec notamment le premier adjoint Guy Rouveyre, les présidents de l’Unrpa et de l’association Alerte, Gilbert Biessy et Jean Giard, a permis d’aborder les problématiques locales, comme nationales, liées au vieillissement. âgées, représentées par leur président et les anciens députés, Jean Giard et Gilbert Biessy, de membres des clubs de retraités de la ville et du Conseil consultatif des retraités. Ce temps a permis d’engager un débat de fond sur le contexte national, les désengagements de l’État notamment, et les problématiques locales, comme la remise en cause de la tarification solidaire dans les transports ou les questions de prise en charge de la dépendance et du maintien à domicile. “Le fait de vous per24 mettre d’être acteurs dans la ville doit être défendu au quotidien”, a exhorté Michelle Daran, intervenante à l’IFTS d’Échirolles et enseignante à l’IEP de Grenoble. “C’est une impérieuse nécessité pour continuer à faire société ensemble.” Faire connaître, créer du lien Ce dont ne se sont pas privés les retraités tout au long de la Semaine. La deuxième édition du Forum, durant toute une journée à la salle des fêtes, a accueilli plus de 300 personnes. Une vingtaine de stands étaient tenus par des associations et services de la Ville, désireux de faire connaître ce qui existe, de se renforcer, de créer du lien. Créer du lien, c’était aussi le sens des temps qui ont ponctué la manifestation : la représentation de la pièce Le voisin du troisième par de jeunes acteurs de l’atelier théâtre de Dcap, à La Ponatière, en ouverture de la Semaine (lire p25) ; l’exposition dans le hall de l’hôtel de ville des travaux réalisés par les clubs de retraités LuireEcureuils et Allegret-Cadet/Village 2 ; la soirée contes autour de la solidarité, avec les conteurs du mardi, à la bibliothèque de la Ponatière ; la lecture intergénérationelle au foyer-restaurant Marie-Curie durant le temps de restauration. Autant de bons et beaux moments qui ont contribué à remettre du sens et à donner un autre regard sur les personnes âgées. Et comment profiter du moment sans un temps convivial ? À l’image du repas partagé au logement-foyer Maurice-Thorez dans la bonne humeur et en chansons, avec le groupe Couleurs vocales, pour clore la manifestation. Jeunes et “vieux” en redemandent... L.J. Théâtre Les voisins du troisième âge UE ! Une soirée avec les Conteurs du mardi à la bibliothèque Neruda. “A tout âge : acteurs, proches et solidaires” : les jeunes comédiens de l’atelier théâtre de Dcap ont appliqué à la lettre le slogan de la Semaine bleue. Les acteurs de l’atelier théâtre de Dcap, du service culturel de la Ville, ont présenté leur création sur les relations intergénérationnelles dans le cadre de la Semaine. L’occasion d’échanger entre jeunes et “vieux”. Un spectacle de clôture, d’après le répertoire du Big Bazar de Michel Fugain, était programmé dans le cadre du “repas partagé mensuel” à la résidence MauriceThorez. Choisir un texte sur l’étiolement du rapport intergénérationnel, la vieillesse et la mort, comme première expérience collective sur les planches, le pari était osé. C’est pourtant celui qu’ont joliment relevé les 14 acteurs de l’atelier théâtre de Dcap, âgés de 16 à 20 ans. En témoigne le débat avec la salle qui a suivi la représentation du Voisin du troisième, de Nathalie Saugeon, à La Ponatière, en avantpremière de l’ouverture officielle de la manifestation consacrée à la solidarité intergénérationnelle. Une avantpremière pour une dernière, puisque c’était l’ultime représentation après deux années de travail et une tournée cet été, qui a contribué à “développer la solidarité”, selon Laurence Grattarolly, metteuse en scène de la compagnie Kaléidoscope, qui les encadre. Et ça s’est vu. Sur scène comme lors du débat. “Le rapport jeunes/vieux n’est pas évident, parce que nous ne sommes pas de la même génération. Mais c’est dommage qu’il se perde, à l’image de ce qui se passe dans la pièce”, expliquait une jeune comédienne, en réponse à une question sur le choix du thème. “C’est difficile de rentrer dans nos univers respectifs, de rentrer dans les consciences”, ajoutait une autre. “Il faudrait multiplier ce genre de rencontres.” Ce à quoi les “vieux” répondaient par l’affirmative, parce que “la jeunesse aussi, c’est attirant”. Gageons qu’ils en auront l’occasion, puisque la troupe a démarré, en novembre, un nouveau travail de création d’un an d’après une pièce du répertoire classique. L.J. La troupe chorale et les résidants du LFPA ont dansé en cœur. Les associations et partenaires, ici le réseau des bibliothèques, les clubs de retraités et la police municipale, qui tenait un stand sur la sécurité routière (de gauche à droite), ont été sollicités tout au long du Forum. 25 LIBRE Cité Echirolles vous propose chaque mois des tribunes de libre expression d e s g ro u p e s p o l i t i q u e s e t d e s s e n s i b i l i t é s r e p r é s e n t é s 26 Communistes et partenaires Socialistes et républicains Verts et écologistes Société civile et républicains S’engager pour mieux vivre ensemble Echirolles, une démocratie participative inachevée… La démocratie participative À Echirolles, la participation habitante n’est pas un effet d’affichage. Elle se traduit concrètement, à travers la multiplicité des instances de concertation (comités de quartiers, Conseil consultatif des retraités, Forum 21, Assises citoyennes, réunions publiques...), la vivacité du tissu associatif (plus de 300 associations) ou encore le dynamisme des réseaux des centres sociaux. Notre volonté est de permettre au plus grand nombre d’Echirollois-es de co-élaborer les projets pour notre ville. Echirolles a d’ailleurs été récompensée, l’an passé, par un prix national (Territoria) pour son exemplarité dans ce domaine. Et nous allons faire preuve de plus d’innovation encore. Engager la jeunesse dans cette dynamique est une de nos priorités. Ainsi, une nouvelle instance, le CJE (Citoyens jeunes Echirolles) vient de naître. Elle permet aux jeunes Echirollois-es d’échanger avec les élu-es et des agents de la Ville sur des questions qui leur sont propres, de construire des projets et des actions pour une plus grande participation de leur génération à la vie de notre commune. La Charte de la participation, dont notre Ville s’est dotée en 2004, va également être actualisée avec les habitant-es, afin d’y inclure les nouveaux modes de participation. La vitalité citoyenne quotidienne, dont fait preuve Echirolles, est née d’une conviction profonde que la démocratie ne se décrète pas, mais qu’elle se construit. Notre objectif est bien de dynamiser encore ces échanges entre les élu-es, les habitant-es et les techniciens. Partager les enjeux qui traversent notre commune, ainsi que la mise en œuvre des projets, c’est faire progresser la qualité de la vie au sein de notre ville, c’est s’engager pour mieux vivre ensemble. Il existe dans notre ville de multiples cadres qui permettent de s’investir dans l’amélioration de la vie quotidienne. La participation citoyenne n’est pas un exercice simple. En effet, sans remettre en cause la démocratie représentative, il nous faut définir des espaces qui permettent à chacun, quel que soit son âge ou son territoire, de pouvoir contribuer à la vie de sa cité. Trop de citoyens de notre ville sont encore éloignés de ces cadres. Pour certains, par méconnaissance de ces dispositifs ; pour d’autres, du fait qu’ils n’y trouvent pas leur place, ou encore parce qu’ils considèrent que l’on ne tient pas assez compte de leurs avis. Construire ensemble un projet de vie pour notre ville, doit nous amener à améliorer et innover dans notre manière d’associer les habitants. Améliorer des dispositifs déjà existants, par exemple en augmentant les budgets alloués à la GUSP (Gestion urbaine et sociale de proximité). Innover, en proposant de faire de la démocratie participative “autrement”. Nous devons nous fixer comme priorité d’associer plus largement de nouveaux participants, en s’assurant par exemple, que nos habitants, qu’ils soient porteurs de handicap, socialement fragilisés, ou avec du mal à s’exprimer à l’oral, puissent être entendus. Mettre en place des conseils de quartiers ou des jurys citoyens pour travailler sur des projets précis, sont des idées que nous devons explorer. Pour les élus socialistes et républicains, la démocratie participative ne doit pas être une juxtaposition de cadres de revendications sectorielles, aussi légitimes soient-elles. Elle doit nous permettre d’écrire ensemble un projet de territoire, par et pour les Echirollois, qui se décline ensuite à travers différents champs de la vie échirolloise. La démocratie participative vise à augmenter l’implication des citoyens dans la vie politique et à accroître leur rôle dans les prises de décision. La réflexion autour de la démocratie participative est un enjeu fondamental. En effet, la légitimité d’une mesure ne dépendrait plus seulement de la nature de l’autorité qui la prend, mais de la manière dont elle est prise. Depuis le création de toutes les instances de démocratie participative, observe-t-on une augmentation de l’implication des citoyens ? Leur rôle dans les prises de décision s’accroît-il ? Dans la pratique, les habitants sont placés dans une série de doubles contraintes qui au final justifient leurs soupçons envers ce type de démarche. On leur demande de s’exprimer, mais dès qu’elle est jugée inappropriée, la parole leur est retirée. On leur demande d’être des citoyens ordinaires, connaissant parfaitement les dossiers, et d’être informés des arcanes de la législation publique. On leur demande, enfin, de s’investir dans leur cité, en faisant abstraction de leurs intérêts particuliers et sans être le moins du monde rémunérés. On comprend mieux ainsi pourquoi la plupart des expériences qui cherchent à institutionnaliser la participation des “simples citoyens” dans la durée échouent, faute de combattants, par désertion pure. À nous de proposer des outils adaptés, en concertation ! Vos élu-es communistes et partenaires Laurent Berthet, président du groupe Les verts et apparentés Du grec “dêmos”, le peuple, et “kratos”, pouvoir et autorité, du latin “participatio”, participer. La démocratie participative, ensemble des moyens et des instances qui permettent l’implication active des citoyens dans la vie politique. Ils peuvent ainsi avoir un rôle dans les prises de décision. Trouve-t-elle son fondement dans les faiblesses de la démocratie représentative ou permet-elle au citoyen de conserver le pouvoir de se saisir directement de certaines questions ? Dans ces quelques lignes, il est impossible de décliner une liste exhaustive des lieux, des temps et des moyens mis à la disposition des Echirollois(es). Ils permettent la mise en œuvre des éléments essentiels à la manifestation des caractéristiques de la démocratie participative, concertation, débats, pétitions, référendum, prises en compte d’idées et de mesures nouvelles et constructives. Les critiques opposeront que la démocratie participative n’est qu’un simple discours rhétorique dans des conseils ou des comités, à la représentativité convenue, où l’aspect consultation l’emporte sur celui des avis exprimés, où la difficulté est de savoir s’ils sont basés sur des considérations objectives ou sur la défense d’intérêts personnels. Cependant, la démocratie participative ne sera pérenne que si les mesures et les idées sont acceptables par la plus grande majorité possible et vont dans le sens du bien commun. Elle est une voie indispensable au lien social, mais seulement si la voix des citoyens est écoutée et entendue dans le respect partagé. C’est notre conviction. Christian Descombat, conseiller municipal EXPRESSION a u s e i n d u C o n s e i l m u n i c i p a l . L e t h è m e p ro p o s é c e m o i s - c i porte sur la démocratie participative. MoDem La grande illusion L’étymologie de démocratie participative vient du grec dêmos qui veut dire peuple, Kratos qui veut dire pouvoir, et du latin participatio signifiant participer. On s’aperçoit ainsi que sur notre commune, pionnière pour la création d’une charte citoyenne, force est de constater que si le premier et le dernier termes sont assez représentatifs, le deuxième Kratos (pouvoir) nous laisse très dubitatifs. Les comités de quartiers se succèdent, mais les mêmes remarques reviennent sans cesse sans véritable réponse. Plusieurs questions se posent : la représentativité des citoyens participants au débat, les avis exprimés, sontils basés sur des considérations objectives ou sur la défense d’intérêts personnels ? Pas ou peu d’échanges, si ce n’est des discours rhétoriques et convenus de la part des représentants de la commune. Les vrais sujets sont trop souvent écartés ! En tant que conseillers municipaux, nous sommes les représentants des habitants. Citoyens élus, nous sommes en droit de poser des questions et en droit d’en attendre des réponses. Nous en sommes très loin à Echirolles. Si nos questions dérangent, alors pourquoi celles des habitants dans les comités de quartiers seraient plus source d’inspiration pour les dirigeants de la commune ? La démocratie participative implique une concertation dynamique, avec débats libres et échanges. Pour que le système soit viable, il faut que les mesures décidées soient acceptables par la grande majorité des personnes concernées et aillent dans le sens du “bien commun” et de l’intérêt général. Quel résultat donnerait un référendum participatif sur la vente du centre de vacances de Serre-Chevalier, sur l’instauration d’une fiscalité pour payer la vidéosurveillance ou sur la fermeture de l’école Paul-VaillantCouturier ? À quand une réelle et bien visible participation citoyenne sur Echirolles ? Fabienne Sarrat, conseillère municipale Echirolles autrement UMP/Gauche moderne Coup de gueule Après de nombreuses années sur Echirolles, je ne peux que déplorer la ligne directrice d’une majorité plus occupée par les grands projets d’urbanisation que par les infrastructures locales. Vous pouvez constater le déclin des services et infrastructures dont vous êtes bénéficiaires, vous et vos enfants. C’est ainsi que la majorité annonce la fermeture du bassin extérieur de la piscine, l’hiver. Piscine, qui depuis plusieurs années déjà, aurait dû subir de lourds travaux de réaménagement. Bilan : manque d’investissement, de suivi et d’ambition. Mais la majorité a d’autres priorités ! C’est ainsi, qu’elle annonce, la fermeture du centre “Les écureuils” à Serre-Chevalier pour cause de travaux trop importants. Quel a été le suivi ! C’est ainsi qu’elle annonce, tel un exploit, une hausse des effectifs de police municipale ! 13 policiers, il était temps de réagir ! Bilan : manque d’intérêt et de volonté. Mais la majorité a d’autres priorités ! Lesquelles ? Afficher clairement sa désapprobation envers la politique gouvernementale, là, il y a de l’énergie dépensée (Cf affiches parvis de la mairie). Dans Cité Echirolles, vous trouverez peutêtre des réponses, peut-être, car hormis les critiques, les généralités et les banalités, vous ne trouverez pas beaucoup de réponses. Pourquoi ? Parce que la volonté est en fait, que vous ne les ayez jamais ! Même dans les réunions de quartiers ! Avec le communisme, les règles n’ont pas changé, si vous êtes en accord avec lui, vous aurez une invitation à le témoigner (aux Assises citoyennes par exemple, en bon petit soldat), mais si vous n’êtes pas d’accord, vous poserez votre question, certes, mais si elle embarrasse, vous n’aurez jamais de réponses et surtout vous n’aurez pas droit de réponse. Magalie Vicente, conseillère municipale UMP Lutte ouvrière On s’est fait respecter On les fera reculer Pendant deux mois, le pays a été le théâtre de centaines de manifestations : jeunes et vieux, actifs et retraités, travailleurs du public et du privé, syndiqués et nonsyndiqués, Français et immigrés, on s’est retrouvés au coude à coude par millions, pour rappeler au gouvernement et au patronat qu’ils ont bien tort d’enterrer la combativité ouvrière. Cette lutte n’a pas suffi à les faire reculer. Mais on a réussi à se faire respecter, et ce n’était pas arrivé depuis bien longtemps. On a seulement laissé entrevoir notre force. La véritable bataille, elle aura lieu quand on sera prêts à entrer en grève, générale, totale, dans toutes les entreprises, comme en 1936 ou en 1968. Chantal Gomez, conseillère municipale République laïque et sociale La démocratie en faillite Forum, assises et autres manifestations de groupes de citoyens ne seraient-ils point les palliatifs à une démocratie en faillite ? Méfions-nous des apparences “festives” où la prise de parole filmée rassure le citoyen-acteur dans la cité, respectueux de la discipline ambiante dictée par les hiérarques. Sortis de la scène, il y a une vraie vie et… la rue. Et c’est de la rue seule que la démocratie affichera “complet”. Christelle Bernard, conseillère municipale Emmanuel Chumiatcher, adjoint aménagement urbain. Mélanie Collet, adjointe petite enfance, santé, handicap. Les Verts et écologistes 04 76 20 63 16 Les groupes ➔➔ pour rencontrer vos élus sur rendez-vous Renzo Sulli, maire 04 76 20 63 00 Permanence le samedi, de 9 h à 10 h 30. Communistes et partenaires 04 76 20 63 06 Guy Rouveyre, conseiller général, 1er adjoint, cohésion sociale, tranquillité publique, développement durable, déplacements, affaires générales. Elisabeth Legrand, adjointe sports, animation jeunesse (équipements). Sylvette Rochas, adjointe développement culturel et à l’égalité femmes/hommes. Joseph Tasca, président du groupe, adjoint personnel, finances, vie associative, permanence le jeudi, de 10 h à 12 h sur rendez-vous. Michel Goizet, adjoint voiries, espaces extérieurs, patrimoine bâti et réseaux. Jacqueline Madrennes, adjointe éducation, restauration municipale, temps libre, permanences 1er et 3e mercredis du mois, de 16 h 30 à 18 h sur rendez-vous. Socialistes et républicains 04 76 20 63 14 Laurent Berthet, président du groupe, adjoint prévention, insertion, formation professionnelle. Anne-Sophie Mérot, présidente du groupe, adjointe économie, permanence les lundi et vendredi, de 13 h 30 à 14 h 30, [email protected] Société civile et républicains 04 76 20 63 19 Carole Simard, présidente du groupe, adjointe habitat et logement (pour les questions de logement s’adresser au service), gestion urbaine et sociale de proximité. Echirolles autrement UMP/Gauche moderne 04 76 20 63 18 Christian Melcion, président du groupe, conseiller municipal, permanence le mardi après-midi. [email protected] MoDem 06 67 91 31 88 Thierry Labelle, président du groupe, conseiller municipal, [email protected] Non-affiliés Christelle Bernard, conseillère municipale, République laïque et sociale, 06 20 11 41 32, actualité sur le site ResPublica (www.gaucherepublicaine.org). Chantal Gomez, conseillère municipale, Lutte ouvrière, 06 74 57 66 78, [email protected] chantal-gomez-38.blogspot.com 27 E n f ê t e Les animations de Noël animent certains quartiers de la ville. Les associations se mobilisent pour créer des ambiances festives. P L E I N les yeux ! Marché de Noël au Vieux Village Parmi les animations programmées pendant la période des fêtes de fin d’année, le Marché de Noël, organisé au Vieux Village, tient le haut du pavé. Son attraction a largement dépassé les limites communales. La 11e édition aura lieu les 18 et 19 décembre, sous la halle et sur une partie de la Frange Verte, avec des producteurs, des artisans, des artistes et une kyrielle d’animations en direction des enfants. Comme d’habitude, l’association du Vieux Village, forte d’une solide expérience et d’un dynamisme acquis au fil des années, a mis les petits plats dans les grands et n’a pas fait les choses à moitié. “Les enfants d’abord” : De nombreux stands et animations au Marché de Noël les 18 et 19 décembre. sous ce signe, les propositions ne manquent pas, depuis le Moulin des automates jusqu’au magicien-sculpteur de ballons, en passant par l’atelier de peinture, la présence de mascottes attendrissantes, l’atelier bois, les manèges... et tout ce qui demeure propice à faire écarquiller les yeux et atti- ser les curiosités. Pour les grands, tous les stands bichonnés pour assurer l’accueil du public, sans compter les possibilités de se restaurer tout au long des deux journées, l’ambiance musicale et... les huîtres. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : www.marchedenoel-echirolles.com Espace fleuri Marché de la Ponatière Aux sons d’un accordéoniste, une distribution de pères Noël en chocolat aura lieu le dimanche 19 décembre, de 9 h à 12 h, sur la place Georges-Kioulou. Fête à la Viscose Goûter, clown sculpteur sur bois… le vendredi 17 décembre, à partir de 18 h 30, à la salle associative du quartier. 28 Un concert de chants, avec le groupe Polyfemma, est au programme de la fête de l’Espace fleuri. L’association Espace Fleuri n’est pas en reste en matière d’animations et de propositions. Le 11 décembre, le quartier sera en fête, avec une participation du centre commercial Les Ecureuils, autour d’une tombola, et d’un repas assuré par le nouveau restaurant ouvert sur la rue PaulHéroult. Il y aura des stands d’artisans, une dégustation d’huîtres, des ateliers de Noël de 10 h à 12 h, des balades en poney, un lâcher de ballons.... tout ce qu’il faut pour garantir une bonne ambiance de fête. De plus, à 15 h 15, la Compagnie du Petit bonhomme proposera un spectacle de clown, et un orgue de barbarie donnera le ton convivial de cette journée. Le dimanche 12 décembre, place à un concert de chants, à la salle Melville, à partir de 15 h, avec le groupe Polyfemma. Réservations au 04 57 39 14 90. Yannick Duron président de l’Union commerciale du centre-ville Pouvez-nous présenter votre jeune association ? “Notre union commerciale a été créée en avril dernier, avec l’impulsion de la mairie : elle regroupe aujourd’hui 40 commerçants adhérents (sur les 80 du centre-ville), avec un potentiel pouvant aller jusqu’à 150 sur un centre-ville élargi. Son rôle est d’abord de témoigner de la diversité du tissu commercial de proximité, avec de nombreux magasins, des restaurants. Rien ne sert de faire des kilomètres quand on a tout à côté de chez soi ! Nous voulons aussi dynamiser la fréquentation commerciale, en organisant des animations, en mettant en place des cartes de fidélité entre les commerçants de l’union. Nous pouvons enfin être un relais entre nos activités et les différentes administrations publiques, pour aider à traiter les questions et résoudre les problèmes que rencontrent nos adhérents (stationnement, sécurité, circulation). Il est important pour les commerçants de savoir à qui s’adresser, qu’il s’agisse de problèmes électriques, d’implantations ou d’enseignes.” Qu’organisez-vous pour les fêtes de fin d’année ? “Les commerçants adhérents vont disposer d’un sapin de Noël qui sera le même dans chaque boutique. Nous proposerons pour Noël des bons de tombola donnant droit à des lots : voyages, lots offerts par chacun d’entre nous en fonction de son activité. Le tirage au sort aura lieu à l’hôtel de ville début janvier. Nous voulons dynamiser encore le tissu commercial et fidéliser les clients, pour qu’ils viennent naturellement chez nous dans cette période importante. Nous sommes des commerçants entreprenants qui voulons nous insérer dans le tissu de la ville. J’insiste d’ailleurs sur l’importance de se rendre dans les commerces de proximité. Nous envisageons également d’organiser des animations lors de la prochaine fête de la musique, en juin 2011. Nous avons plein d’idées que nous mettrons en place au fur et à mesure des années.” Propos recueillis par B.C.-B. AHSOE à la Luire L’association des habitants du Sud-Ouest d’Echirolles organise, le samedi 11 décembre, de 13 h 30 à 18 h, à l’Espace jeune Picasso, sa traditionnelle fête interpeuples. Il s’agit de rassembler les habitants du quartier, toutes générations et cultures confondues, pour un moment de fête, chaleureux et convivial. Troisième du nom, ce rendez-vous se déroulera avec des animations, des jeux, des photos de famille, et le spectacle comique Chichou fait son show, à 14 h. Am’Artistes en soie Marché des arts Traditionnel, mais nécessaire, le Marché des arts de l’association Am’Artistes en soie présentera les réalisations de ses adhérents et d’invités : bijoux, peinture sur soie, porcelaine, gravure sur verre, dentelle sur papier, poupées chiffon et habits pour Barbie, aquarelles… Un atelier scrapbooking sera proposé aux enfants et aux adultes. Pour des idées de cadeaux, rendez-vous au local de l’association (place des Jacobins), les samedi 11 et dimanche 12 décembre, de 10 h à 18 h 30. Renseignements au 04 76 22 25 58. 29 d é l i b é r a t i o n s Conseil municipal S é a n c e d u m a rd i 2 6 o c t o b re : p ro j e t d e d é p a r t e m e n t a l i s a t i o n d e l a C A F d e l ’ I s è re , c o n v e n t i o n c a d re d u d i s p o s i t i f m u r / m u r, mise à disposition de locaux pour les associations Restos du cœur et Vie et partage... L e p ro c h a i n c o n s e i l m u n i c i p a l a u r a l i e u l e m a rd i 1 4 d é c e m b re , à 1 8 h . Délibérations Convention cadre du dispositif mur/mur Mur/mur est le nouveau dispositif d’incitation et de soutien à l’isolation, lancé par la Communauté d’agglomération en 2009 pour succéder à l’Opération programmée d’amélioration thermique des bâtiments (OPATB), menée entre 2005 et 2010. Il concerne 150 copropriétés et environ 5 000 logements construits entre 1945 et 1975 sur l’agglomération, 33 copropriétés et 3 754 logements sur Échirolles. L’objectif est de rénover 8 % des copropriétés concernées à l’échelle communale d’ici à 2013, avec une enveloppe de 400 000 euros. La convention fixe le cadre du partenariat technique et financier avec la Métro. Adoptée à l’unanimité. Vie et partage La Ville accorde à l’association Vie et partage des créneaux réguliers d’occupation du local associatif situé au 2, rue JeanHenri-Fabre, au Village 2, pour lui permettre de mieux développer son activité. L’association a pour objet la promotion et le développement de pratiques sportives, artistiques et citoyennes sur le quartier. Elle s’implique fortement dans la vie locale par sa participation aux instances de concertation dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine du Village 2, aux actions menées par la Ville en direction des jeunes ou à l’organisation de la fête de l’été dans le quartier. Adoptée à l’unanimité. Restos du cœur La Ville a renouvelé la convention de mise en gestion par l’association des Restos du cœur du local de 100 m2, situé au rez-de-chaussée du 1, allée du Limousin, à titre gratuit. Ce local est mis à disposition de la Ville par la SDH depuis plusieurs années. Adoptée à l’unanimité. Majorité (31 élus) : Communistes et partenaires (président, Joseph Tasca), Socialistes et républicains (président, Laurent Berthet), Verts et écologistes (présidente, Anne-Sophie Mérot), Société civile et républicains (présidente, Carole Simard). Les autres sensibilités du conseil et de l’opposition (8 élus) : République laïque et sociale (Christelle Bernard), Lutte ouvrière (Chantal Gomez), MoDem (président, Thierry Labelle), Echirolles autrement UMP/Gauche moderne (président, Christian Melcion). 30 La CAF de Grenoble gère les dossiers de plus d’allocataires que celle de Vienne, 166 000 contre seulement 46 000. Projet de départementalisation de la CAF de l’Isère En soumettant au conseil municipal une délibération sur le projet de départementalisation de la CAF de l’Isère, le maire Renzo Sulli n’avait pas pour objectif “de porter un jugement ou de débattre sur ce processus”, mais “de mettre dans le débat public cette question et de ne pas laisser les élus de la région de Vienne décider”. De 2005 à 2008, la Convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’État et la CAF, qui fixe les objectifs des politiques dont la branche famille a la charge, a examiné les conditions de création de nouvelles caisses départementales issues de la fusion des organismes infra-départementaux. Une départementalisation confirmée par la COG 2009-2010, pour la fin de l’année 2011. Appliqué à l’Isère, ce processus impliquerait la fusion des CAF de Grenoble et Vienne, avec l’installation du siège social et le regroupement du nouveau conseil d’administration, de nouvelles commis- sions afférentes et de certains personnels. Un “non-sens”, selon Sylvette Rochas (Communistes et partenaires), salariée de la CAF, pour qui la Caisse de Grenoble compte plus d’allocataires, 166 000 contre 46 000, et de partenaires installés sur son territoire, dont les services de l’État et du Département, que celle de Vienne. Sans compter sur le mouvement d’urbanisation et le développement économique de l’agglomération grenobloise, ainsi que sur sa centralité d’accès pour les habitants du Trièves et du Grésivaudan. En tout état de cause, “comment bien faire les choses dans un délai aussi court ?”, s’interroge l’élue. Par cette délibération, la Ville comme la Métro, qui a adopté une délibération analogue, affirme son opposition à ce transfert et alerte le préfet de l’Isère sur ses enjeux pour les allocataires isérois. Adoptée avec 4 abstentions (Echirolles autrement UMP/Gauche moderne). Final Fantasy Culture décembre 2010 Vu Mamies et papis conteurs La Rampe La Ponatière La Maison des écrits expose, dans le cadre du mois du Graphisme, 21 reproductions d’œuvres et de l’univers de Yoshitaka Amano, le célèbre designer-illustrateur de jeux vidéo, l’âme de Final Fantasy. À découvrir jusqu’au vendredi 24 décembre et du lundi 3 au lundi 31 janvier, du lundi au vendredi, de 14 h à 17 h. Visite guidée pour les groupes sur rendez-vous. Contact : 6, allée du Rhin, 04 76 09 75 20. Projets pédagogiques Concert du Conservatoire Dcap En-chanteurs Korale décalée Village 2 Boîtes à il était temps Bibliothèques Animations Rencontre avec Laurent Verron différentes formations de la structure : orchestres à cordes Sol ré l’ami, direction Isabelle Henry-Belmont ; orchestre d’harmonie Les petits gibus, direction Isabelle Frison-Rey ; orchestre symphonique Les poly’sons, direction Dominique Rochet ; orchestre impromptu, direction Grégory Orlarey. Deux autres ensembles invités, des écoles de musique de Romans et de Génissieux, composeront la soirée. Mise en scène générale de Sophie Bœuf et Grégory Faive. Vendredi 17 décembre, 20 h, La Rampe. Réservations 04 76 99 25 27, de 14 h à 19 h. Dcap “Ah ! c’est à moi...” À la bibliothèque de la Ponatière, le début de la lecture de Le troll et les sept frères, par les mamies et le papi conteurs du club de retraités Luire-Ecureuils, est émaillé de quelques incompréhensions. Mais les élèves de CP de l’école Marcel-David sont déjà sous le charme. À l’image de leur maîtresse et des mamans accompagnatrices... Il faut dire que la lecture d’un kamishibai, livre-théâtre japonais, c’est mieux que la télévision ! Les enfants se pressent contre l’ouvrage dans un silence religieux. Petit à petit, les lecteurs mettent de l’huile dans les rouages et les images défilent. Enfants et personnes âgées des quartiers Ouest continuent de tisser des relations, ici autour du plaisir partagé de la lecture. “L’histoire vous a plu ?”, interroge la maîtresse... La réponse, unanime, ne se fait pas attendre, mais entendre : “Ouiii !”, s’exclament, en chœur, la vingtaine de petites têtes blondes. Avec les papis et mamies, il n’y a pas à dire, les histoires sont toujours plus intéressantes. Aiguiser l’appétit de lire, c’est justement l’objet de “Dégustation de livres”. Une action menée conjointement par le Réseau des bibliothèques et des écoles de la ville depuis quelques années, à laquelle, cette année, se sont associés les adhérents du club de retraités Luire-Ecureuils. Durant un an, les élèves vont lire huit titres sélectionnés par les bibliothécaires du Réseau sur le thème “monstres et princesses”. À l’issue de leurs lectures, ils choisiront un ouvrage sur lequel ils mèneront un travail de restitution sous une forme artistique. Les membres du club espèrent participer à cette nouvelle étape afin de continuer à faire vivre l’intergénérationnel, comme ils le font eux aussi depuis plusieurs années. L.J. La Rampe La flûte enchantée de Mozart revue et corrigée par d’intrépides et audacieuses marionnettes. 32 Opéra complicité ironique avec le public. Il faut compter sur un exceptionnel chanteur contreténor qui interprète toutes les voix avec une magistrale virtuosité. C’est une version évidemment audacieuse de La flûte enchantée où tous les personnages sont là, dans un jeu d’illusion avec des marionnettistes de génie. À voir dès 10 ans. La flûte enchantée, mardi 11 janvier, 20 h, La Rampe Séance scolaire, le même jour, 14 h 30. En-chanteurs Concert Les En-Chanteurs est un projet de trois ans du groupe de musique La jongle des javas, piloté par Dcap en collaboration avec de nombreux partenaires. Une “bande originale d’Echirolles” sera créée collectivement, à base de chansons choisies et interprétées par des habitants eux-mêmes. Cette initiative donnera lieu à diverses rencontres, souvent entre générations. Un premier rendez-vous réunira le centre de loisirs (Evade) et l’Espace jeunes Picasso, le club de retraités de la Luire. Outre l’exposition d’un “mur en-chanté” et un mini-concert de La jongle des javas, une chorale improvisée permettra d’échanger des chansons et des histoires de vie. Un goûter sera préparé par l’Office du goût. Lundi 20 décembre, à partir de 15 h, atelier Dcap, rue Picasso (entrée libre). Contact 04 76 23 92 01. Korale Décalée Chanter juste ou faux, qu’importe ! Jeux de voix, de sons, souffles, cris, tout est prétexte à improviser et à s’écouter mutuellement dans l’atelier proposé par Anne-Laure Pigache. Cette matière disparate produira peu à peu des compositions vocales. Sur la base d’un répertoire inspiré de la musique contemporaine, Anne-Laure Pigache dirigera la “korale décalée” suivant un code (un langage) gestuel, confortant la Village 2 Générations lecture créativité en même temps que la coordination et la cohérence du groupe. L’atelier, qui pourrait aboutir à des formes de représentation, ne nécessite aucune expérience particulière du solfège, de la musique ou du chant. Ouvert à tous, à partir de 13 ans, il se déroule chaque mercredi (hors vacances scolaires), de 18 h 30 à 20 h, à l’atelier Dcap, rue Pablo-Picasso. Tarifs : 13,50 euros le semestre, 40 euros à l’année. Contact et inscriptions 04 76 23 92 01 , [email protected] Mémoire Humanité C’est dans le cadre du mois du Graphisme : des habitants du Village 2 vont installer leurs “boîtes à il était temps” dans les Des habitants du Village 2 dissimuleront leurs “boîtes à il était temps” dans les entrailles du chantier de l’immeuble Le Nova… en attendant le mercredi 14 décembre 2061 ! entrailles de l’immeuble Le Nova en cours de construction, à proximité de la rue Denis-Papin et de l’immeuble La Rumba. Les écrins contiendront des images, un article d’actualité, un objet personnel et un objet de société, une lettre écrite aux habitants du futur, lue et enregistrée sur cassette, avec des sons du quartier. Cette matière précieuse, conçue, mise en forme et rassemblée au cours d’ateliers animés par la photographe Nadine Buchholz et le preneur de son Pascal Thollet, du collectif Un euro ne fait pas le printemps, est une manière de transmettre la mémoire du quartier, aujourd’hui en renouvellement urbain. Ces “traces de notre civilisation” seront donc mises Marionnettes La compagnie allemande Thalias Kompagnons et l’ensemble Kontraste sillonnent l’Europe avec des spectacles mêlant théâtre, marionnettes et musique. Le foisonnement d’idées et le charme contenus dans chaque pièce, rajoutés à l’aspect féerique du jeu et à la magie des décors, créent spontanément une Ecole de musique Concert Comme chaque année, le Conservatoire de musique à vocation intercommunale JeanWiéner produit un concert de Noël à La Rampe. Le programme fait évidemment la part belle à Un premier rendez-vous aura lieu en décembre avec La jongle des javas. La Rampe-La Ponatière Derrière la scène Parmi ses animations, le réseau des bibliothèques organise régulièrement des soirées conte. “en sommeil” et dissimulées. Jusqu’à ce qu’on puisse les rouvrir… le mercredi 14 décembre 2061. À vos agendas ! Mardi 14 décembre, 17 h, chantier Le Nova. Ascenseur Images et sons Réseau bibliothèques Toujours au Village 2, la photographe Nadine Buchholz et le preneur de son Pascal Thollet invitent les résidents à voir et à entendre des images et des sons glanés de foyers en foyers. Venez découvrir cette “part de rêve et d’humanité” dans les ascenseurs, les montées d’escalier, chez un voisin… les lundi 13 et mercredi 15 décembre (10 h 30 à 12 h 30 et 16 h 30 à 18 h), et le mardi 14 décembre (11 h 30 à 14 h). Une carte des lieux de rendezvous sera diffusée, s’adresser à la Maison des initiatives et de la solidarité citoyennes (MSIC, place centrale). Animations Ateliers 1, 2, 3 contez… : à Neruda, “Vive le vent, vive le vent d’hiver”, samedi 11 décembre, et “Contes des 1 000 et une nuit”, samedi 22 janvier, avec Anne Grelounaud, de 15 h 30 à 16 h 30 ; à la Ponatière, “Mon grelot m’a raconté…”, mercredi 22 décembre, et “Il était une fois…”, mercredi 26 janvier, avec Catherine Bergeron des Conteurs du mardi et Anne Chung, à 10 h 30. Soirées conte avec les Conteurs du mardi : “Oliver Twist et autres enfances”, en écho au spectacle de la compagnie de danse Grenade de Josette Baïz, mardi 8 février, à 20 h, à la Ponatière. Lire, c’est vivre : comité de lecture destiné aux adultes pour échanger ses impressions et ses commentaires sur les livres des auteurs invités au Printemps du livre de Grenoble, mercredi 12 janvier, à la Ponatière, à 18 h. Club lecture ados : en partenariat avec la MJC Desnos, vendredis 10 décembre et 7 janvier, à 18 h, à Neruda. Le Bouquinbus à la Viscose : les bibliothécaires se déplacent au cœur du quartier pour présenter des ouvrages, raconter des histoires, mercredi 15 décembre, de 11 h à 12 h. Le livre à la Mapad : rencontre avec les résidents, mercredi 12 janvier, à 11 h. Ateliers Internet : à Neruda, samedis 15 et 29 janvier, de 11 h à 12 h 30 ; à la Ponatière, vendredis 7 et 21 janvier, de 17 h à 18 h 30. Contact : 04 76 40 10 48 (Ponatière), 04 76 20 64 51 (Neruda). Bande dessinée Rencontre Laurent Verron, l’illustrateur des exploits d’Odilon Verjus, des Fugitifs sur Terra II et de la série Boule et Bill, à la suite de Roba, a rencontré ses lecteurs dans les Dans le cadre de la convention signée en novembre 2009 entre des établissements scolaires, l’Inspection de l’académie, la RéPAC La Rampe-La Ponatière, l’IME les Ecureuils et la Ville, des projets de mise en relation étroite entre la création artistique et le monde de l’éducation émergent tout au long de l’année. Atelier de bruitage avec des élèves du collège Louis-Lumière. Amener l’école au plus près du spectacle vivant, là où il se fabrique et se montre, ou faire entrer les artistes dans les salles de classe, voilà bien tout l’enjeu de cette convention signée à plusieurs mains, pour multiplier les partenaires et les projets. Et des projets, l’équipe de La Rampe n’en manque pas, ayant en permanence en tête que chaque spectacle peut générer d’autres relations avec le public, scolaire ou non. Signée avec 13 établissements, la convention concerne le public scolaire, mais tous les publics font l’objet des mêmes attentions. Pour preuve, les avant-propos de Florence Poudru, historienne de la danse, avant chaque spectacle chorégraphique, ou presque. Autre exemple, avec le milieu éducatif cette fois : les récents ateliers de sensibilisation à l’art chorégraphique animés par la compagnie La Baraka d’Abou Lagraa, aux lycées Stendhal à Grenoble et Aristide-Bergès à Seyssinet. Que du bonus dans un cursus pédagogique ! De même, les ateliers sur les techniques du bruitage au lycée Marie-Curie et au collège Louis-Lumière à Echirolles, suite à la programmation du ciné-concert L’éternelle fiancée de Frankenstein. Toutes les occasions sont bonnes, pour peu que les artistes accueillis se prêtent à l’exercice de prolonger leur temps de scène d’une intervention particulière. Que dire encore du travail avec les élèves des classes à horaires aménagés musique, à l’occasion de la création de l’Ensemble orchestral contemporain, en hommage aux groupes rock des années 70, le vendredi 10 décembre, à La Rampe ? Qu’ils vivent des moments privilégiés. En effet, le résultat du travail en classe va se conclure par une prestation, sur scène, accompagnée des musiciens de l’Ensemble. Rien que ça ! M.J. Laurent Verron, le dessinateur de la série Boule et Bill, dont les planches étaient exposées dans les bibliothèques, a conquis son jeune public. bibliothèques de la Ponatière et Pablo-Neruda. C’était dans le cadre de “la BD en bulles”, manifestation consacrée à la bande dessinée et pilotée par le Réseau des bibliothèques, de septembre à décembre. La rencontre a notamment ravi ses jeunes lecteurs, et aura peut-être suscité des vocations... En tout cas, une chose est sûre : les après-midi jeux, ateliers et autres séances de cinéma, programmés en novembre, ont fait le plein. 33 S p o r t Partage, solidarité, dépassement de soi-même… le sport est essentiel. Plusieurs femmes ont témoigné de leurs engagements. PODIOMS AU féminin pluriel Devant un parterre d’athlètes, de dirigeants et bénévoles associatifs, l ’ O ff i c e m u n i c i p a l d e s s p o r t s a r e n d u h o m m a g e à l ’ i n v e s t i s s e m e n t des femmes et à des pratiquants de haut niveau. Images d’une soirée de récompenses. L’école de danse Les planches a assuré le d’Amandine et de Lionel Giannone, qui re aux championnats du monde de west coa novembre dernier. B énévoles à tous les échelons du mouvement sportif, les femmes ont montré beaucoup d’allant, de générosité et de modestie, d’intelligence de leur discipline, en témoignant de leurs engagements. L’Office municipal des sports (OMS) ne s’est pas trompé en saluant le parcours de certaines d’entre elles. Françoise Royannais, présidente de l’ALE boxe, des comités départemental de l’Isère et régional Dauphiné-Savoie, de la Ligue Rhône-Alpes, secrétaire- adjointe de la Fédération française, a tout simplement déclaré avoir “choisi plus le bénévolat que le sport, et la boxe par hasard” ! Martine Barnéoud, ex-présidente de l’ALE handisport, a loué davantage la richesse du rapport aux autres, “une très belle aventure”, que le tableau parfois futile des récompenses. C’est une belle leçon d’humilité que ces femmes “à l’honneur” ont livrée de leurs combats militants. Un apport essentiel Ainsi, Annie Legoff accompagne régulièrement des personnes lourdement handicapées dans leur pratique de la natation — “une présence sacrée toujours à bonne distance”, assure un membre de l’ALE handisport. Ainsi Antoinette Ardito, du Football Club d’Echirolles, a grandi aux côtés d’un père et de frangins sportifs, aujourd’hui fidèle dirigeante auprès des U19, en “femme de dialogue et déterminée”. Ainsi, Amélie Deltour, de l’ALE badminton, n’a pas hésité à franchir sept années de compétitrice et deux années de secrétaire dans le club, pour en être la présidente 34 Martine Barneoud, ancienne présidente de l’ALE handisport. Françoise Royannais, présidente de l’ALE boxe, des comités départemental de l’Isère et régional DauphinéSavoie, de la Ligue RhôneAlpes, secrétaire-adjointe de la Fédération française… Cris Betous, 3e aux championnats de Franc Rosslini, depuis douze ans à l’ALE judo, ré Colliard, conseiller municipal. Antoinette Ardito, dirigeante du FCE auprès des U19, et Tony Livrieri, éducateur. depuis trois ans. Inversement, Tiaré Viboud est passée du rôle de parent à celui de membre élue au bureau du club de patinage de vitesse, avant d’accompagner les petits sur la glace. Ainsi, Leïla Lassouani vient d’endosser, en plus des exigences de la compétition internationale, les responsabilités de présidente de l’ALE haltérophilie. Ainsi… la liste serait longue ! Et que dire d’Anne-Marie Ascedu, qui a vu passer, en “figure incontournable, dévouée et appréciée”, pas moins de cinq présidents à la section de l’AS Surieux Football. Le maire et Elisabeth Legrand, adjointe au sport, se sont félicités de cette reconnaissance, rappelant que le sport “s’adresse à tout le monde dans ses missions d’éduca- tion et d’émancipation…”. Si les prévisions budgétaires “catastrophiques” de nombre de collectivités territoriales troublent la volonté d’investissement et le devenir des aides aux associations, le maire a néanmoins assuré les invités de l’OMS du soutien de la Ville. Le bilan en témoigne, même s’il faut faire des choix et valider des priorités. Les valeurs, le dynamisme et la diversité du mouvement sportif en légitiment le sens. “Qu’il soit de masse, de loisirs ou de haut niveau, le sport est essentiel en tant que partage, solidarité, dépassement de soi-même… C’est un facteur d’équilibre et de santé.” J.-F.L. Leïla Lassouani, France, sélection et présidente de Martin Dubois, 3e sur 50 m nage libre, et Clément Colomby, 3e sur 50 et 100 m dos, aux championnats de France de sport adapté. Le maire Renzo Sulli, aux côtés d’Elisabeth Legrand, adjointe au sport, et Jean-Claude Cabasse, président de l’OMS. Anne-Marie Ascedu, militante de l’AS Surieux Football, et Gérard Brest, président de l’AS Surieux. Emilien Voisin, jeune talent prometteur de l’ALE tennis, champion Dauphiné-Savoie et de France interligues par équipe. Amélie Deltour, joueuse, puis secrétaire et présidente de l’ALE badminton, au côté de Carole Simard, adjointe à l’habitat. spectacle, en présence eprésentaient la France ast swing aux USA en Simone Boyer, fidèle responsable de la section ski de Montagne Evasion (à gauche), avec sa présidente Christiane Baudou. Johan Da Silva, gardien de l’équipe minime du collège Picasso championne de France Unss, et Cyril Guerre, professeur d’EPS. ce juniors, et Fabienne écompensés par Jacques Le maire et l’adjointe au sport auprès des responsables du Futsal Picasso, dont Saïd Kalmani, président, Mustafa Tasyurek et Bika Merimi. Damien Deloche, 3e sur 500 m aux championnats de France cadets de short-track, Murielle Audemard, présidente du club de glace à l’ALE, Tiaré Viboud, bénévole accompagnatrice des petits, et Jean Frackowiak, conseiller municipal délégué au développement des projets jeunes. cinq fois championne de nnée en équipe nationale l’ALE haltérophilie. Sylvie Legoff, une aide précieuse pour l’ALE handisport, auprès de Martine Barneoud et de Joseph Tasca, adjoint aux finances. 35 Rapides sports Agenda Futsal championnat de France : Echirolles Picasso/ Kremlin B.United, samedi 11 décembre, 16 h, gymnase Lionel-Terray. Volley masculin Prénationale : Echirolles/SaintEgrève, samedi 11 décembre, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray. Handball : Pôle Sud 38 Echirolles-Eybens/US Crauroise, samedi 11 décembre, 20 h 30, gymnase Roger-Journet à Eybens. Boules : Coupes de Noël, Challenge Perona/Bois, 64 quadrettes 3e et 4e divisions (avec un joueur national dans chaque équipe), samedi 11 et dimanche 12 décembre. Football Honneur régional : Echirolles/Firminy, dimanche 12 décembre, 15 h, stade Eugène Thénard. Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Fontaine, dimanche 12 décembre, 15 h, stade Roger-Couderc à la Commanderie. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Meylan, samedi 8 janvier, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray. Futsal championnat de France : Echirolles Picasso/ Lyon, samedi 15 janvier, 16 h, gymnase LionelTerray. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Caluire, samedi 15 janvier, 19 h, gymnase Lionel-Terray. Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Saint-Marcellin, dimanche 16 janvier, 15 h, stade Roger-Couderc à la Commanderie. Volley masculin Prénationale : Echirolles/SainteFoy-Lès-Lyons, dimanche 16 janvier, 15 h, gymnase Lionel-Terray. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Saint-Maurice-sur-Dargoire, samedi 22 janvier, 18 h, gymnase Lionel-Terray. Volley masculin Prénationale : Echirolles/ Meximieux, samedi 22 janvier, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray. Volley féminin Régionale 1 : Echirolles/Voironnais, samedi 29 janvier, 19 h, gymnase Lionel-Terray. Handball : Pôle Sud 38 Echirolles-Eybens/AnnecyLe-vieux, samedi 5 février, 20 h 30, gymnase JeanVilar à Echirolles. Volley masculin Prénationale : Echirolles/Seyssins, samedi 12 février, 20 h 30, gymnase Lionel-Terray. Rugby Fédérale 3 : Echirolles/Stade Auto lyonnaisSaint-Priest, dimanche 13 février, 15 h, stade Roger-Couderc à la Commanderie. Short-track Cinq Echirollois ont participé à la première étape de la Coupe de France. Jennifer Solito termine 6e au général, accédant à la finale A sur 1 500 m. Elle vise le minima sur 1 000 m pour les étapes de Coupe du monde. Damien Deloche est sur la bonne voie, mais devra mettre les 36 bouchées doubles pour atteindre le niveau France Elite. Ulysse Airieau est en train de récolter les fruits de son intégration au Centre national de short-track de FontRomeu : il termine 3e, avec d’excellents temps sur 500, 1 000 et 1 500 m. Quelques centièmes lui manquent encore pour accéder aux championnats Le gala suivant avait lieu début novembre, avec à l’affiche les demi-finales du championnat régional. Les rendez-vous en 2011, 5 mars et 30 avril, toujours à la salle des fêtes. Gymnastique Jeune patineuse du club de glace, Margaux Maurice a terminé 11e à la première étape de la Star class des jeunes. de France cadets. Quentin Ville doit s’accrocher pour combler l’écart qui le sépare des meilleurs de sa poule. Quant à Margaux Maurice, survolant ses adversaires, elle termine “seulement” 2e à cause d’une chute en quart de finale. Elle est qualifiée pour les championnats de France Benjamines. En plein apprentissage sous la direction de Myrtille Gollin, cette jeune patineuse, également au Centre de Font-Romeu, acquiert de l’expérience au fil des compétitions. Boxe Carton plein pour les boxeurs de l’ALE lors du premier gala de la saison 2010-2011. Mounir Yadel (44 kg boxe éducative), Adel Zeroual (46 kg, cadet), Jabert Zayani (60 kg, senior), Yassine Alaoui (88 kg, senior), Elie Benredjem (69 kg, senior) et Mokomse Goungaye (75 kg, senior) ont en effet remporté leur combat. Pour cette soirée, le club avait disposé le matériel de collecte sélective des déchets du Conseil général de l’Isère. L’ALE gymnastique a accueilli au gymnase Marcel-David la formation départementale Ufolep des futurs entraîneurs et juges des clubs isérois. Sécurité, technique pédagogique étaient au programme. Deux Echirolloises, Maëlle De équipe), samedi 11 et dimanche 12 décembre ; les Douze heures, le 29 janvier ; le Challenge du souvenir, les 3 et 4 mai. Le boulodrome est ouvert aux joueurs du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 19 h 30 ; Contact au 04 76 09 07 17. Sport 10 pour les Restos À l’approche des fêtes de fin d’année, l’association Sport 10, organisatrice du 10 km d’Echirolles, programme une manifestation ouverte à tous, le Maëlle De Palma et Camille Rolland figuraient parmi les 36 stagiaires d’une formation départementale accueillie par l’ALE gymnastique. Palma et Camille Rolland, figuraient parmi les 36 stagiaires, qui se sont prêtées à une session indispensable au bon fonctionnement des associations sportives. Boules La saison des compétitions au boulodrome a démarré : c’est une équipe du Club bouliste (Daniel Gallego) qui s’est emparé du Challenge Rochas face à une formation du CB Fontaine (Gérard Scaringella) sur le score de 11 à 9. Autres concours : les Coupes de Noël, le Challenge Perona/Bois, un 64 quadrettes 3e et 4e divisions (avec un joueur national dans chaque dimanche 19 décembre, en faveur des Restos du Cœur. Deux épreuves : une course de 5 km et une marche de 2 km dans le parc MauriceThorez (quartier des Granges/Ville Neuve). Départ à 10 h (course et marche enfants à 10 h 30), devant le parc des sports Jean-Vilar et le stade d’athlétisme. Inscriptions le jour même à partir de 9 h, au pétanquodrome dans l’enceinte du parc des sports : 3 euros, quelle que soit l’épreuve choisie. L’intégralité de la recette sera reversée aux Restos du Cœur. Une collecte de denrées alimentaires sera également organisée. Des personnalités ont été conviées à parrainer cette initiative généreuse : le cycliste Jacky Durand, le coureur automobile Bruno Saby, le triathlète Julien Loy, ou encore Bernard Thévenet (sous réserve). Ski Les boxeurs de l’ALE aux côtés de l’entraîneur Dominique Ramirez, lors du premier gala à la salle des fêtes : (de gauche à droite) au premier plan Elie Benredjem, Jabert Zayani et Mokomse Goungaye ; au second rang Mounir Yadel, Adel Zeroual et Yassine Alaoui. Le service jeunesse organise plusieurs sorties lors des vacances de Noël. Le Pôle jeunesse Prévert (deux sorties, journées à définir durant Fondu de mobilité douce et de vélo ou futsaleurs de haut niveau, ils cultivent la passion et le partage de leur discipline. >> Mini-portraits > Cyclotourisme Matthieu Tout à vélo Le périple à vélo de ce fondu de mobilité douce donne un peu le tournis : son “tour d’Europe en autonomie et en trois mois” affiche 11 277 km au compteur, soit 124 km par jour, avec une petite reine pesant une cinquantaine de kilos. “J’ai évité au maximum d’utiliser des transports motorisés ; j’ai seulement pris le ferry-boat pour aller en Crète.” Il a traversé 20 pays et huit capitales. Pourtant sa passion du vélo — qu’il entretient sur un blog — ne remonte qu’en 2007. Mais depuis, il n’a pas décroché. “Je fais du cyclotourisme seul ou avec des amis. C’est bien pour échanger des émotions fortes, des souvenirs en commun. Il faut être solidaire, s’attendre, partager son pain en cas de fringale. Je m’entraîne en parcourant entre 16 000 et 20 000 km par an.” Matthieu a gardé plein de bons souvenirs de son voyage. De nombreuses rencontres, des paysages magnifiques, sauf quelques mésaventures, dont un bus qui l’a renversé à Istanbul, ou des chiens qui l’ont attaqué en pleine nuit. Il se souvient aussi “du vent de face le long de la mer du Nord, des sentiers boueux en Albanie”. Il a croisé “d’étranges compagnons”, cochons sauvages, cigognes, une souris qui a fait un trou dans sa la deuxième semaine des vacances), l’Espace jeunes Picasso (trois sorties, journées à définir) et La Butte (le samedi 8 janvier) proposent généralement la destination de Chamrousse aux jeunes, à partir de 11 ans. Le tarif de la sortie est de 7,15 euros. Il comprend le coût du transport, l’achat du forfait, la location du matériel et l’encadrement par un moniteur (ESF) pour les débutants. Pique-nique Akim Boufedji et Hacen Lomri Le futsal et le FC Picasso réunissen t Akim et Hacen une même ambit dans ion, celle de faire briller leurs coule urs. Matthieu les, Matthieu vironnementa x questions en o carbone”. au ér é “z ch s ta ge at voya Très n vélo et de so de e qu ne rêve > Futsal tente. Son récit paraît parfois surréaliste. Ce pharmacien, tout jeune diplômé, retient surtout “des gens très sympathiques”, qui lui ont parfois offert le gîte et le couvert. À l’avenir, il envisage une autre expédition : “J’aimerais partir de Grenoble, aller jusqu’à Vladivostok en Russie, au bord de l’océan Pacifique, près du Japon, et revenir, tout à vélo bien sûr. Il y a dans ce projet, d’environ 30 000 km, une démarche écologique”, dit-il, et la volonté d’abaisser le plus possible son bilan carbone. Reste à trouver les partenaires pour l’aider à le financer. J.-F.L. à prévoir. Deux sorties réservées aux skieuses débutantes et encadrées par un moniteur de l’École du ski français (ESF) sont également prévues les mardi 21 et jeudi 23 décembre, aussi à Chamrousse, dans le cadre de l’action “Allez les filles”. Contact et inscriptions sur place : 04 76 23 01 93 (Pôle jeunesse Prévert), 04 76 09 74 73 (Espace jeunes Picasso, en matinée), 04 76 22 84 53 (La Butte). Akim Boufedji et Hacen Lomri Picasso au cœur Pour Hacen, le FC Picasso c’est “le club de cœur”, celui par lequel “on passe tous”. Normal pour ce jeune joueur de 18 ans qui a grandi à la Viscose et débuté le futsal dans les petites catégories du club, avec Mustafa Tasyurek, son entraîneur depuis huit ans. Pour Akim, le rapport est différent. Né à Saint-Chamond, où il a évolué en classe sport-étude football avant une saison au GF38, le futsal et le FC Picasso représentent “une occasion d’enrichir son parcours” après une expérience en CFA 2, à Andrézieux-Bouthéon. Mais pour celui qui a passé une grande partie de son enfance à Échirolles, et qui venait régulièrement voir jouer les grands du quartier pendant les vacances, l’ambition est aussi “de participer à la réussite du club et de monter le plus haut possible avec eux”. Et le plus haut, c’est le championnat national, l’élite du futsal en France, niveau auquel ils évoluent depuis cette saison. “C’est un plaisir de jouer contre des adversaires plus forts. Nous sommes loin d’être ridicules. Nous avons des qualités, nous ne comptons pas nous laisser faire...”, expliquent Akim et Hacen. C’est aussi ce qu’ils font en équipe de France moins de 21 ans, pour laquelle ils ont été présélectionnés, et où ils espèrent représenter dignement le club, les anciens, le président Saïd Kalmani et les joueurs. L.J. Athlétisme Outre le service jeunesse, des structures comme la MJC Desnos et des associations comme Montagne évasion ou Montagne amitié soleil, proposent des sorties skis de piste ou de fond, des randonnées raquettes Après sa participation aux championnats du monde de course en montagne cet été, Cécile Meriaux a décroché une nouvelle sélection en équipe de France : 5e du cross du Val de Marne, elle a validé son billet pour les championnats d’Europe de cross. Le junior Pierre Arnould termine 11e à cette épreuve de sélection, à 30 secondes seulement de l’ultime place qualificative. 37 Pharmacies de garde Dimanche et jours fériés de 9 h à 12 h. Lundi de 9 h à 12 h. Autres jours, commissariat de Grenoble au 04 76 60 40 40. 12 et 13 décembre Lachcar, centre commercial Grand’place. 04 76 09 68 82. 19 et 20 décembre Ronco, centre commercial Carrefour, Les Granges. 04 76 09 08 26. 25, 26 et 27 décembre Gracia, 26, allée des Vosges, Les Granges, parking 24. 04 76 09 13 39. 1er janvier Pouchon et Serrano, avenue Henri-Wallon, La Commanderie. 04 76 09 19 69. 9 et 10 janvier Champon, 27, rue Paul-Héroult, centre commercial Les Écureuils. 04 76 09 08 14. 16 et 17 janvier Chanas et Catalano, 6, rue Denis-Papin, Village 2. 04 76 09 14 20. 23 et 24 janvier Grangeon, place de la Convention, Essarts. 04 76 09 05 78. 30 et 31 janvier Bayard, 84, cours Jean-Jaurès, centre commercial. 04 76 09 29 56. La démonstration de dansecountry a été particulièrement appréciée par le club de retraités Luire-Ecureuils. Retraités Portes ouvertes Luire-Ecureuils Les portes ouvertes du club Luire-Ecureuils ont attiré du monde : des adhérents et des habitués, mais aussi des amis ou des connaissances sont venus découvrir l'animation d'un club de retraités. Présenter les activités de l'association, qui exposait les créations de l'année écoulée, sur verre et bois notamment, c'est justement l'objectif de ces 38 urgences Urgence médicale Samu 15. Sapeurs pompiers 18. Police municipale 04 76 40 16 40, du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Le samedi, de 8 h à 12 h. Police nationale Tél. 04 76 09 06 07, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 18 h. Taxis François d’Onofrio, 06 88 88 10 30. Taxis banlieue grenobloise : Yves Gierczak, Sébastien Cotton, Norbert Loisel, Jean Damaskinos, Vito Torelli, Joseph Di Lena, Olivier Joubert-Pinet, Nadine Tetherel, 04 76 54 17 18. Services des eaux 04 76 40 16 40 week-end et jours fériés (la police municipale répercutera l’appel sur le service d’astreinte. Horaires Mairie Lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h 30 ; permanence état civil (04 76 20 99 80), samedi, de 9 h à 12 h (carte identité, passeport sur RDV). Restauration municipale 04 76 20 63 45 (répondeur, réservation), 04 76 20 63 48 pour toute information. Annexe-mairie (état civil) et évade (loisirs) 2, rue Gabriel-Péri. Tarification solidaire : lundi et vendredi, de 13 h 30 à 17 h. Evade : fermé tout le mardi et jeudi après-midi. Enfance (centres loisirs, mercredis et vacances, séjours, classes transplantées) 04 76 20 46 50 (52) ; restauration municipale 04 76 20 63 92 (93), recrutement animateurs, 04 76 20 46 62. Centre social des Essarts Place de la Convention. Tarification solidaire : mardi et mercredi, de 13 h 30 à 17 h, jeudi, de 8 h 30 à 12 h. 1, place des Cinq Fontaines au centre-ville. Tél. 04 76 20 63 00. journées. Et il n'y avait qu'à franchir le seuil pour se rendre compte qu'un club, ça bouge, notamment avec la démonstration de danse-country des Hualapai, groupe de danseuses du Belledonn's country valley de Froges, dont Monique Delaunay, nouvelle adhérente du club, fait partie. Gaëlle, Angélique, Morgane et Juliette, jeunes volontaires d'UnisCité, qui mènent un projet sur les économies d'énergie au sein du club, ont assuré le service des gaufres offertes à chaque invité. repères repères PP rr aa tt ii qq uu ee se Bou-Saana pour un échange autour de leur dernière création Des mots qui tuent. Cette rencontre sous la forme d’un repas a été préparée par l’équipe du centre et des habitants. Une quarantaine de personnes y ont participé. Parentalité Contes Les parents du quartier de Surieux ont le plaisir de se retrouver au centre social pour écouter un conte pour adultes et échanger sur les questions liées à la parentalité : l'enfance, Le Comptoir libanais au centre-ville offre un cadre chaleureux pour se restaurer ou boire un verre. l'adolescence et leur environnement, le processus de changement, les difficultés du quotidien, les enjeux de l'âge adulte… L'objectif de cet espace de rencontre et d'élaboration personnelle est de penser des solutions, de partager les expériences, tout en respectant la parole de chacun dans un cadre confidentiel. Cet atelier s'adresse à dix parents de préadolescents ou d'adolescents. Rendez-vous le vendredi 21 janvier, à 8 h 30, pour rencontrer l'équipe du centre autour d'un café et poser toutes vos questions ! Contact : 27, place Beaumarchais, 04 76 09 64 03. Restaurants Comptoir Libanais “Entre Orient et modernité, tradition culinaire et des formules dégustation”, Hani Haddad, le gérant, présente ainsi son restaurant Le comptoir libanais : “une large carte de plats, un grand chef de cuisine, entre métal et couleur fuchsia, dans un centreville dynamique et animé”, 1/4 d’heure indien Nouvelle adresse Ce restaurant-traiteur et salon de thé, l'un des premiers à avoir ouvert au centre-ville, vous accueille à sa nouvelle adresse (place des Cinq Fontaines) depuis le mardi 16 novembre. Cuisine familiale et traditionnelle, spécialités cuites au tandoor (four indien) sont au menu, à consommer sur place ou à emporter. Ilmasse Sheick, la gérante d'une équipe de cinq personnes au total, est également la trésorière de la toute jeune association des commerçants du centre-ville. Le maire Renzo Sulli et AnneSophie Mérot, adjointe à l'économie, ont récemment visité les locaux. Ouverture le lundi, de 10 h à 15 h, du mardi au vendredi, 10 h à 21 h 30, le samedi, 18 h 30 à 22 h 30. Contact : 04 76 29 49 49. Marché Social Ponatière Cité Plurielle Des sacs utiles ! Atelier Dans le cadre des ateliers permanents de Cité Plurielle, le centre social Surieux a accueilli les comédiens et le metteur en scène de la troupe sénégalai- à l'angle des rues Normandie-Niémen et AlbertLondres. Des soirées à thème et des danses orientales sont annoncées dans le courant de l'année. Ouvert tous les jours (sauf le dimanche), midi et soir. Victime de son succès, ce restaurant est souvent complet. Penser à réserver ! Contact : 04 38 12 82 01. Rencontre autour des mots entre habitants et comédiens de la troupe Bou-Saana au centre social Surieux. Quelque 500 cabas aux couleurs de l'agglomération grenobloise et financés par la Ville, très utiles et appréciés pour faire ses courses, ont été distribués sur le marché de la Pona- Quatre questions à CLAUDINE SAINT-ROCH : PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DES MÉTIERS DU SECRÉTARIAT ET DE L'ASSISTANAT La Maison des associations organise des formations thématiques gratuites en direction des associations. tière. Cette initiative conjointe du service municipal économie et du Syndicat départemental des commerçants non sédentaires a aussi proposé un jeu concours agrémenté de lots : 383 chalands ont participé pour gagner des paniers constitués de denrées achetées sur place. Au printemps 2010, la Communauté d'agglomération (La Métro) avait animé une première opération à plus grande échelle, sur l'ensemble des marchés de la commune. Loisirs Quines ! Lotos La saison des lotos a démarré, rendez-vous à la salle des fêtes les vendredis et samedis, à 20 h, les dimanches et jours fériés à 13 h 30. Nous publions les dates de décembre et janvier. Décembre : samedi 11 badminton ; dimanche 12 judo ; vendredi 17 CroixRouge ; samedi 18 Sprint Club ; dimanche 19 rugby. Janvier : samedi 7 et dimanche 8 basket ; dimanche 9 gymnastique ; vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 tennis ; samedi 22 pétanque ; dimanche 23 club de glace ; vendredi 28 et samedi 29 judo ; dimanche 30 cyclotourisme. Associations Ecole citoyenne (FFMAS) Les 5 es Rencontres nationales de la FFMAS ont eu lieu en partie à Echirolles. Cette fédération regroupe une vingtaine d'associations régionales dont C'A-DIR, le club des assistantes et secrétaires de direction Dauphiné-Savoie, également présidé par Claudine Saint-Roch. Formations Plusieurs sessions gratuites sont proposées à la Maison des associations, de 18 h à 20 h, dans le cadre de l’école citoyenne : “Développer son association”, jeudi 13 janvier ; “Atelier pratique sur le b.a.-ba de la comptabilité”, jeudi 20 janvier ; “La comptabilité sur logiciel”, jeudi 27 janvier. Des ateliers thématiques consacrés à l’informatique sont également programmés avec l’association Micro Part’Ages. Contact et inscriptions : [email protected] Démarches Permanences Avocat et Notaire Avocat : samedis 8 et 22 janvier en matinée. Notaire : samedis 18 décembre et 29 janvier, en matinée. Contact : service accueil en mairie (04 76 20 63 00), de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Des consultations gratuites sans rendez-vous de l'Ordre des avocats ont lieu aussi au palais de justice à Grenoble (place Firmin-Gautier, 04 38 21 21 21), du lundi au jeudi, de 14 h à 15 h 30. Ilmasse Sheick, gérante du 1/4 d'heure indien, présente les cuisines au maire Renzo Sulli et à Anne-Sophie Mérot, adjointe à l'économie. Pouvez-vous rappeler les missions et objectifs de votre fédération ? “Ses objectifs consistent à assurer une représentation officielle, au niveau national, auprès des instances professionnelles et gouvernementales, avec la volonté de rapprocher et de fédérer les secrétaires et les assistantes, toutes structures confondues. Nous souhaitons apporter une visibilité du métier, développer ses facettes, en direction des autres organismes professionnels, des ministères, des dirigeants d'entreprise, des établissements scolaires... Nos travaux en commissions, par exemple “carrière et emploi” ou “VAE”, permettent de valoriser notre métier, d'être acteur de son évolution.” Comment évoluent les métiers du secrétariat et de l'assistanat de direction ? “C'est la fin de la cari- cature : chignon, blocnotes et lunettes. Les métiers du secrétariat évoluent sans cesse pour s'adapter aux besoins nouveaux des entreprises. Ils sont de plus en plus tournés vers l'international, exigeant une maîtrise des outils informatiques et des connaissances en gestion. L'assistant facilite la “ à la maîtrise de langues ou de gestion, par exemple. Une fois encore, chaque entreprise ou établissement a son histoire, sa taille et ses besoins qui lui sont propres. Il est bon aussi que notre profession puisse proposer tous types de profils pour que chacun trouve sa place. Notre métier n'est pas différent des autres. Ne pas évoluer, c'est mourir. Menacé de disparaître, il a su s'adapter, acquérir de nouvelles compétences et revenir sur le devant de la scène.” Comment fonctionne et vit votre association ? “Elle propose des conférences tous les mois, des ateliers et des soirées anglophones. Nous avons un atelier “top énergie 38” pour les personnes en recherche d'emploi ou en veille. Nos relations “Nos métiers évoluent sans cesse pour s’adapter aux besoins nouveaux des entreprises.“ communication et l'information à tous les niveaux, aide aux décisions par une gestion autonome des projets, propose des solutions et en assure le suivi. Son rôle transversal est indispensable pour aplanir les difficultés et mettre en place une organisation qui permette à chacun d'avoir l'esprit libre.” Devoir décliner des compétences expertes, sans cesse adaptées à la complexité des demandes, ne risque-t-il pas de rendre inaccessible cette profession ? “Cette profession continue de se décliner sur plusieurs niveaux allant du bac pro avec l'enseignement sont de plus en plus fortes. Nous sommes membres de jurys pour les examens (bac pro, BTS, VAE) et nous intervenons dans les lycées pour faire connaître notre association et partager nos expériences. Le 17 février, aura lieu notre soirée “facettes métiers” : un moment privilégié d'échanges entre les enseignants, les chefs d'entreprise, les étudiants et les professionnels.” Propos recueillis par M.J. 31