Avril 2014: “S`engager au Service Croix

Transcription

Avril 2014: “S`engager au Service Croix
INFO
1 /14
S’engager au Service Croix-Rouge (SCR):
un atout pour la vie!
Colonel SCR Brigitte Rindlisbacher, responsable du Service Croix-Rouge (SCR), secrétariat SCR, Taubenstrasse 8, 3001 Berne,
[email protected]
Mots-clés: services de la Croix-Rouge
(SCR), service sanitaire de l’Armée suisse,
personnel spécialisé.
Le Service Croix-Rouge (SCR) espère que tous les lecteurs du Bulletin d’information SSC, notamment
tous les partenaires du SSC, contribueront à faire mieux connaître et
reconnaître le SCR et ses prestations de services. Les employeurs
qui soutiennent et encouragent
leurs collaboratrices qui s’engagent
pour le SCR ne peuvent que bénéficier et gagner d’un tel choix! Certains cadres supérieurs ou directeurs, ceux de grands hôpitaux
universitaires compris, s’en sont
déjà rendu compte.
En général, les femmes qui s’inscrivent
au Service Croix-Rouge le font après
un long processus de réflexion: elles se
sont fixé des objectifs ambitieux et ont
la ferme intention de servir autrui. Il est
d’ailleurs fascinant d’entendre, lors des
entrevues de recrutement, ce qui motive ces femmes à vouloir s’engager
auprès du SCR. En général, elles font
un choix conscient en décidant de
devenir membres de la Croix-Rouge,
cet organisation opérationnelle dans le
monde entier, au sein du service sanitaire de l’Armée suisse. Souvent, un
des arguments avancés traduit l’envie
de contribuer à la vie de la communauté et de «rendre» quelque chose à
l’État, par exemple parce qu’elles ont
pu suivre une excellente formation professionnelle, souvent coûteuse.
Porter un uniforme, comme cela se fait
dans d’autres secteurs de l’armée,
constitue une facette positive supplémentaire pour les membres du SCR.
De cette façon, elles affichent publiquement leur appartenance à un système
auquel elles souhaitent s’intégrer.
Il faut beaucoup de conviction et de
courage pour s’engager au SCR. Toujours bien visibles, ses membres se
démarquent en effet de la foule.
De plus, après leur admission, ces
femmes sont assez fréquemment
confrontées à une série d’obstacles:
faire comprendre à leurs employeurs et
cadres supérieurs qu’elles ont décidé
de rejoindre le SCR à titre volontaire,
certes, en ajoutant que ce choix entraîne aussi des engagements à respecter, n’est pas toujours chose aisée.
Certains cadres ne connaissent pas ou
ne s’intéressent que très peu aux tenants et aboutissants de cet organisme. Il est vrai qu’une fois membre
du SCR, les cours de formation et les
missions effectives se traduisent par
autant d’heures d’absence du travail.
Mais il est tout aussi vrai que les compétences et le savoir-faire acquis durant ces formations et missions peuvent
être mis à profit utilement, de sorte que
les employeurs en tirent toujours un
bénéfice réel.
Citation d’une jeune femme médecin
active au SCR qui, dans son rapport
sur une intervention pratique, écrit ceci:
«Pour moi, les différentes activités ont
été une bonne expérience pour ma
future carrière professionnelle.»
Qu’apprend-on au service du
SCR?
En premier lieu, à développer ses
connaissances professionnelles. Puis à
fonctionner de façon interdisciplinaire, à
apprendre comment former des tiers, à
découvrir d’autres domaines et secteurs, à reconnaître ses limites, à acquérir des compétences supplémentaires,
à travailler avec des personnes non
qualifiées (des soldats d’hôpital par
exemple) et à savoir où et quand faire
appel aux services de ces derniers. En
d’autres termes: faire des expériences
qui serviront toute une vie (fig. 1 et 2)!
Quels bénéfices pour les
employeurs et les cadres
supérieurs?
Lorsqu’un employeur ou un cadre supérieur encourage et soutient une collaboratrice ayant fait part de son souhait de s’engager au SCR, il constatera
Fig. 1: Des compétences médicales issues de secteurs divers
85
INFO
1 /14
86
Fig. 2: Un membre du Service Croix-Rouge fait bénéficier des soldats d’hôpital de son savoir
et de ses compétences spécifiques.
qu’elle en reviendra enrichie, car dotée
de nouvelles compétences spécifiques
et d’expériences concrètes pour son
travail. Ainsi, ses facultés sociales et
personnelles auront été renforcées; elle
aura appris à agir correctement dans
des situations hors du commun; elle
saura où, quand et comment faire appel efficacement, dans un hôpital civil,
aux services de soldats d’hôpital et
sera capable d’apporter un sentiment
de sécurité. De plus, elle sera capable
d’assumer des responsabilités. Pour la
période durant laquelle une collaboratrice du SCR est en mission sur le terrain, une allocation compensatoire est
versée aux employeurs, comme cela se
fait pour les membres de l’armée.
En Suisse, chaque hôpital et chaque
clinique pourraient être confrontés à
une situation extraordinaire où, dans le
cadre du Service sanitaire coordonné
(SSC), ils seront sans doute tenus de
faire appel aux prestations de services
du service sanitaire de l’Armée et du
SCR.
Ainsi, il serait dans l’intérêt de tous les
employeurs et cadres supérieurs des
hôpitaux de soutenir et d’encourager
les employées qui se sont engagées au
SCR.
La société suisse doit être en mesure
de toujours utiliser les ressources disponibles au bon endroit. Ceci vaut également pour le personnel spécialisé qui,
d’une part, doit pouvoir s’adonner à
son activité professionnelle usuelle et,
de plus, être suffisamment bien formé
à des compétences supplémentaires
par le biais d’exercices pratiques avec
diverses organisations partenaires.
Nous espérons que tous les lecteurs
du bulletin d’information SSC, notamment tous les partenaires de du SSC,
contribueront à faire mieux connaître et
reconnaître le SCR et ses prestations
de services. Les employeurs qui soutiennent et encouragent leurs collaboratrices qui s’engagent pour le SCR ne
peuvent que bénéficier et gagner d’un
tel choix! Certains cadres supérieurs et
Le Service Croix-Rouge (SCR)
est une organisation de la CroixRouge suisse. Près de 250
femmes justifiant d’une formation professionnelle dans le domaine médical y accomplissent
volontairement leur service pour
soutenir le service sanitaire
de l’Armée suisse. Elles perpétuent ce faisant une longue
tradition de la Croix-Rouge:
voilà en effet plus de cent ans
que des femmes s’engagent
efficacement dans le cadre de
missions diverses en faveur des
soldats blessés ou malades, des
réfugiés, des enfants et d’autres
personnes en détresse.
Pour plus d’informations:
www.rkd-scr.ch
directeurs, ceux de grands hôpitaux
universitaires compris, s’en sont déjà
rendu compte. Ils nous soutiennent
activement et renforcent ainsi la sensibilisation à cette thématique: Chaque
personne concernée le confirmera:
s’engager au Service Croix-Rouge
constitue un atout pour la vie – et pour
les vies d’autrui!
Traduction: Yve Delaquis

Documents pareils