Les paysans au Moyen Age

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Les paysans au Moyen Age
Les paysans au Moyen Age
Objectifs:
Contenu scientifique:
la vie des paysans au Moyen Age
cultiver la terre pour se nourrir
de lourdes charges
les progrès de l’agriculture
Compétences:
être capable de décrire un document
être capable de percevoir les évolutions, les transformations
être capable d’utiliser différentes sources historiques et de les comparer dans un esprit critique
être capable d’utiliser un vocabulaire historique limité mais précis
A. Doc 1 et 2, Les travaux agricoles
1. Quels travaux agricoles
reconnaissez vous?
2. Voici des noms d’outils utilisés
sur la gravure, à quelles
images correspondent-ils?
-
la faux
-
le fléau
-
la faucille
2. Les travaux agricoles
Chaque mois a ses tâches pour le
paysan :
-> en automne, on laboure et on
sème le blé ;
-> en hiver on tue le cochon et on
répare ;
-> au printemps, on sème l'avoine ;
-> en été, c'est la moisson du blé,
c'est à dire la récolte des grains.
3.
D’après ces documents,
quelle était la vie des paysans au
Moyen Age ?
L’évolution des techniques agricoles au Moyen Age
Le paysan a des conditions de vie très difficiles. Il n'est pas riche, ne fréquente pas l'école et n'a aucun
pouvoir. La plupart des familles paysannes regroupent les parents et leurs enfants auxquels s'ajoutent des
domestiques chez les familles riches. Par ailleurs, une grande égalité règne entre l'homme et la femme en ce
qui concerne le partage et tâches. Paysans et paysannes se partagent des tâches agricoles telles l'entretien du
jardin et le travail de la terre. Homme de la campagne, le paysan vit du travail de la terre. Par contre, il existe
aussi des différences de condition à l'intérieur même du monde paysan.
Les fêtes paysannes
Il n'y a pas de vacances au Moyen-Age, mais beaucoup de fêtes religieuses. Les plus grandes sont Noël,
Pâques, Carnaval et l'Arbre de Mai. Pendant ces fêtes, les gens chantent, dansent et admirent les artistes
ambulants comme les funambules et les montreurs d'ours.
Les repas des paysans
Les repas étaient très simples : on mange du pain noir et de la soupe, quelques oeufs et quelques légumes.
Quand il y a fête, on mange du cochon. On boit l'eau de la rivière et on s'y lave également.
Le chevalier au Moyen Age
Le chevalier est un homme avec une armure qui défend un seigneur, le roi, la reine
et les faibles. Les pauvres gens ne peuvent pas être chevaliers, car ils ne sont pas
nobles. Les armes des chevaliers sont : l'épée, le bouclier, la lance de 4 mètres, la
hache et la masse d'armes.
Il faut de longues années pour devenir chevalier. On commence dès l'âge de huit ans
à apprendre la danse, le chant, la lecture, l'écriture puis plus tard, à monter à
cheval, à se servir des armes et à se battre. Ces longues
années d'apprentissage sont sanctionnées, vers l'âge de
14 ans, par une cérémonie de remise des armes que l'on
appelle adoubement. L'adoubement célébrait l'entrée de
l'individu dans la chevalerie. À l'origine, cette cérémonie
n'était un simple coup violemment asséné (la colée). Dès le
11ème siècle, l'adoubement devient un véritable sacrement,
une cérémonie codée avec prières et bénédiction des
armes. Cette cérémonie fait date dans la vie du jeune
homme pour qui commence alors la vie libre et
indépendante avec les devoirs qu'elle entraîne.
L’importance des chevaliers
La puissance des seigneurs s'appuyait sur
les chevaliers. Il fallait de longues années
pour devenir chevalier. Dès huit ans, les
enfants de bonne famille étaient envoyés
dans d'autres châteaux où ils étaient pages1
. Ils y étaient surveillés par un précepteur.
Peu après son arrivée dans le château, le jeune page faisait
l'apprentissage des bonnes manières , du chant et de la danse en plus
d'apprendre à jouer aux échecs, à lire et à écrire. Il commençait
également à apprendre à monter à cheval et à se mouvoir aisément sous le
poids d'une lourde armure, cet entraînement était très difficile. Les
jeunes hommes qui étaient bien préparés étaient faits chevaliers lors
d'une cérémonie durant laquelle, après une nuit de veille et un bain rituel,
le chevalier devait répondre à certaines exigences, c'était l'adoubement.
Une fois chevalier, il devait respecter la devise : vaillance et largesse
(courage et générosité). En effet, un chevalier ne tuait pas un ennemi
désarmé et aidait son prochain lorsque ce dernier était dans l'embarras.
À noter : La noblesse n'était pas la chevalerie : pour devenir chevalier, le
noble et le roi lui-même devaient recevoir l'adoubement. Certains grands
seigneurs firent des chevaliers par dizaines et la notion de chevalerie alla
en se dépréciant vers la fin du Moyen âge.
le véritable sport de l'aristocratie médiévale c'est la guerre. Mais, du fait que l'on ne peut
continuellement guerroyer, on se livre au tournoi ou à la joute. Là on limite la bataille.
Toutefois la différence entre ces deux faits d'armes reste difficile à cerner. Les tournois
rassemblaient sans doute des équipes plus fournies que les joutes et les faisaient
s'affronter en rase campagne. Á la fin du Moyen Âge les tournois tombèrent en désuétude au
profit des joutes.
Ces spectacles d'origine indéniablement païenne rassemblaient la fleur de la chevalerie.
Chaque combattant était reconnaissable à son timbre et à sa bannière. les spectateurs
s'entassaient dans des hourds, sortes de tribunes, dominant l'enceinte entourée de lices de
bois ou de champs clos. Là s'affrontaient les champions par équipes régionales ou nationales
ou individuellement.
Les tournois et les joutes étaient ordonnés selon
des règles très strictes :
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Présentation des champions et des bannières
Armement du chevalier par le soin de
l'écuyer
Choix de la dame
Des hérauts d'arme donnaient le signal des
combats. Le jeu consistait alors pour le
cavalier armé d'une lance à foncer sur son
adversaire et à tenter de le désarçonner en
le frappant à l'aide de sa lance, ce dernier
tenait vis-à-vis de lui une conduite identique.
Malgré l'épaisseur des cuirasses, les combats
causaient fréquemment des blessés, parfois
des morts.
Les vaincus devaient abandonner leurs
chevaux, leur harnachement, payer rançon.
Les vainqueurs, outre le prix accordé au plus
vaillant (faucon dressé, couronne, mouton
doré) et le prestige dont ils jouissaient
auprès de leur dame, pouvaient également
gagner un bon pactole.
LES SEIGNEURS au Moyen Age
Le seigneur aime chasser, assister aux tournois, mais il demeure avant tout un
guerrier qui défend son domaine ou pille les biens des autres seigneurs pour
s'enrichir
Les fêtes et les loisirs
1 - Les fêtes
Les seigneurs organisaient régulièrement des fêtes, au moins cent jours dans l'année. Chaque évènement dans la famille du
seigneur (baptême, naissance, fiançailles, mariage et même décès) était une bonne occasion pour préparer une fête. On invitait
toute la parenté et quelques vassaux ou amis. Ces jours-là, on se plaçait tous autour d'un grand banquet et on mettait ses plus
beaux vêtements. Après le repas, les hommes invitaient les femmes pour un pas de danse pendant que les musiciens jouaient de
leur instrument favori. Pendant l'été, il n'y avait pratiquement pas de fêtes car tous étaient occupés soit aux travaux des
champs, soit à la guerre ou à l'entraînement militaire. Au contraire, pendant l'hiver, ils essayaient de faire durer les fêtes
comme celle de Noël qu'on pouvait célébrer pendant douze jours.
2 - Les loisirs
La chasse
Pour le seigneur, la chasse n'était pas un jeu mais une nécessité. Il ne chassait pas que pour la nourriture, mais aussi pour se
débarrasser des bêtes sauvages qui venaient ravager les cultures et les poulaillers. Mais en même temps, elle faisait office de
loisir ou d'entraînement au combat.
Les jeux
Les échecs étaient le seul jeu que le seigneur ne trouvait pas frivole. Ce
loisir lui évoquait un champ de bataille sur lequel il était le chef.
Les habitants du château, quand il faisait beau, jouaient aussi à "Colin au
Maillet" appelé aussi "Colin Maillard". Certains jours, comme le dimanche,
ils pratiquaient les jeux de balle et de palet.
La musique et la danse
La vie était parfois longue au château. Les seigneurs et leurs dames accueillaient avec plaisir
les ménestrels, qui étaient des musiciens de village, aussi bien jongleurs et montreurs d'ours
que chanteurs et danseurs. Mais bientôt les "trouvères" du Nord et les "troubadours" du Midi
apportèrent des distractions plus raffinées. Ils récitaient des poèmes d'amour, ou de longs récits
de chevalerie, dont certains sont parvenus jusqu'à nous, comme La Chanson de Roland.
Au Moyen Age, les instruments de musique étaient multiples et variés. Les musiciens
disposaient par exemple de ceux dont le nom figure ci-dessous :
- le luth
- la vielle
- la flûte
- le rebec, un ancêtre du violon (voir
ci-contre)
- la viole
- les tambourins
- l'orgue
- la harpe
- la guitare.

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