Ministère de l`enseignement supérieur et de la - Cnam
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Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 121 – CONTRÔLE DE GESTION 2010-2011 N° de repère Séances Application 1211AC0310 13 à17 3 CORRIGE Application de la série 03 du cours à distance Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion budgétaire ; Gestion des ventes ; Gestion de la trésorerie ; Gestion des stocks ; Gestion de la production ; Gestion de la qualité Aldo LEVY, Armelle MATHE, Bernard MOISY, Marc RIQUIN et Olivier VIDAL Institut National des Techniques Économiques et Comptables 40, rue des Jeûneurs 75002 PARIS htpp://intec.cnam.fr Accueil pédagogique : 01.58.80.83.34 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 SOMMAIRE Séance 11 : Budget de trésorerie et documents de synthèse prévisionnels Séance 12 : Séance de révision des séries 1 et 2 Séance 13 : Gestion budgétaire des ventes Séance 14 : Gestion des stocks et des approvisionnements (partie 1) Séance 15 : Gestion des stocks et des approvisionnements (partie 2) Séance 16 : Gestion de la production Séance 17 : Gestion de la qualité Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 2 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS Séance 11 Le contrôle de gestion : outil de prévision (série 3) Budgets de trésorerie et documents de synthèse prévisionnels Bernard. MOISY La société MECA monte un modèle unique de produit fini à partir de pièces et de fournitures qu’elle assemble dans un atelier. Vous êtes chargé(e) d’établir un budget global prévisionnel (annexes à compléter) pour le second semestre N, comprenant les budgets auxiliaires suivants : budget des ventes, budget des frais de distribution, programme de production, budget des frais de production, programme des achats, budget des achats, budget des frais administratifs, budget des investissements, budget de TVA, budget des encaissements et des décaissements, compte de résultat du second semestre N, bilan au 31/12/N. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 3 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Budget des ventes Quantités CAHT TVA CATTC Juillet 550 1650000 323400 1973400 Août 330 990000 194040 1184040 Sept 1100 3300000 646800 3946800 Octobre Novembre 1430 1650 4719000 5445000 924924 1067220 5643924 6512220 Décembre 1540 5082000 996072 6078072 Budget de distribution 36 000 36 000 36 000 36 000 36 000 36 000 216 00 A.Ch.Ext.Var 8250 4950 16500 21450 24750 23100 9900 Total HT TVA TotalTTC Salaires nets Ch.sociales 44 250 5310 49 560 42 000 21 000 40 950 4914 45 864 42 000 21 000 52 500 6300 58 800 42 000 21 000 57 450 6894 64 344 42 000 21 000 60 750 7290 68 040 42 000 21 000 59 100 7092 66 192 42 000 21 000 315 00 3780 352 80 252 00 126 00 Commissions Ch.sociales 165000 82500 99000 49500 345000 172500 542850 271425 651750 325875 597300 298650 240090 120045 Dot.aux am. 12000 12000 12000 12000 12000 12000 7200 366 750 264 450 645 000 946 725 1 113 375 1 030 050 4 366 35 A.Ch.Ext.Fixe Total Programme de production St.initial Productio Ventes St.final 550 1290 550 1290 1290 300 330 1260 1260 1500 1100 1660 1660 1500 1430 1730 1730 1500 1650 1580 1580 1500 1540 1540 550 7590 6600 1540 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 4 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Budget de production Pièces det ACEFixes ACEVariables Total TVA TotalTTC Salaires nets Ch.sociales Dot.aux am. Total 1083600 240000 399900 639900 95985 735885 520000 255000 140000 2638500 252000 240000 93000 333000 49950 382950 520000 255000 140000 1500000 1260000 240000 465000 705000 105750 810750 520000 255000 140000 2880000 1260000 240000 465000 705000 105750 810750 520000 255000 140000 2880000 1260000 240000 465000 705000 105750 810750 520000 255000 140000 2880000 1260000 240000 465000 705000 105750 810750 520000 255000 140000 2880000 6375600 1440000 2352900 3792900 568935 4361835 3120000 1530000 840000 15658500 Programme d’approvisionnement ST.initial Consomm Livraisons St.final Commande 1890000 1083600 0 806 400 1335600 806 400 252000 1335600 1890000 1260000 1890000 1260000 1260000 1890000 1260000 1890000 1260000 1260000 1890000 1260000 1890000 1260000 1260000 1890000 1260000 1890000 1260000 1260000 1890000 1260000 6375600 6375600 Budget administratif ACE I et T Dotaux amort 135 000 2000 30000 135 000 2000 30000 135 000 2000 30000 135 000 2000 30000 135 000 2000 30000 135 000 2000 30000 810 000 12000 180000 Ch.financières 19000 19000 19000 19000 19000 19000 114000 Ch; Personnel 84 000 84 000 84 000 84 000 84 000 84 000 504 000 42 000 312 000 70 000 13500 148 500 42 000 312 000 42 000 312 000 42 000 312 000 42 000 312 000 42 000 312 000 252 000 1 872 000 13500 148 500 13500 148 500 13500 148 500 13500 148 500 13500 148 500 Ch;sociales Total Taxe prof TVA Total TTC Budget des investissements Montants HT TVA Total 150000 29400 179400 0 0 45000 8820 53820 0 0 0 0 0 0 195 000 38220 233220 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 5 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Budget de TVA TVA collectée TVA INV TVA distrib TVAproduction TVA achats TVA adminis TVA à décais. 323 400 194 040 29 400 5 310 4 914 95 985 49 950 0 261 778 13 500 13 500 179 205 -136 102 646 800 8 820 6 300 105 750 246 960 13 500 129 368 924 924 1 067 220 996 072 6 894 105 750 246 960 13 500 551 820 7 290 105 750 246 960 13 500 693 720 7 092 105 750 246 960 13 500 622 770 1 973 400 2 821 962 0 0 4 795 362 2 821 962 3 256 110 0 6 078 072 3 256 110 3 039 036 3 039 036 6 295 146 23 383 820 38 220 Encaissements Créances 899 600 Créances 184 800 Juillet 986 700 986 700 Août 0 592 020 Septembre 0 0 Octobre 0 0 Novembre 0 0 Décembre 0 0 Total 2 071 100 1 578 720 592 020 1 973 400 0 0 0 2 565 420 Décaissements Emprunts Fournisseurs Dettes fisc soc Dividendes ACEdistr Salaires nets ch.sociales Commissions ch.soc ACE prod Salaires nets Ch.sociales Achats ACE adm I et Taxes Salaires nets Ch.sociales Ch. financières Investissements TVA décaissée Acomptes IS Total TI TF 186000 941400 716200 809300 18000 381000 18000 18000 18000 18000 18000 49560 45864 58800 64344 68040 66192 42000 0 42000 21000 42000 21000 42000 21000 42000 21000 42000 21000 21000 165000 99000 82500 345000 49500 542850 172500 651750 271425 597300 624525 735885 382950 810750 810750 810750 810750 520000 520000 520000 520000 520000 520000 0 255000 255000 255000 255000 255000 255000 0 0 0 1597378 1506960 1506960 3013920 148500 148500 148500 148500 2000 84 000 0 19000 2000 84 000 42000 19000 179205 3369645 3021719 338 500 -960 045 -960 045 -2 403 044 148500 148500 2000 2000 2000 2000 84 000 84 000 84 000 84 000 42000 42000 42000 42000 19000 19000 19000 19000 113620 59800 0 129368 551820 693720 117000 117000 2433170 4147840 4804420 5515097 -2 403 044 -2 270 794 -1 623 272 -349 620 -2 270 794 -1 623 272 -349 620 430 429 42000 59800 622770 23291891 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 6 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Compte de résultat Achats de Marchandises Variation des stocks Autes achats et charges externes 3792900+315000+810000 Impôts et taxes salaires et traitements charges sociales 4650000+3979350+756000 Dotations aux amortssements 840000+72000+180000 Intérêts et charges assimilées Résultat 6 375 600 Production vendue 0 Production stockée 4 917 900 (154_550)*1920 21 186 000 1 900 800 82 000 9 385 350 1 092 000 Total 23 086 800 Total 114 000 1 119 950 23 086 800 Bilan Montants 6 615 000 3 032 000 3 583 000 1 890 000 2 956 800 3 039 036 468 000 430 429 12 367 265 Passif Montants Capital 4 000 000 réserve légale 400 000 réserve statutaire 428 000 résultat 1 558 950 Emprunts 744 000 Fournisseurs 3 013 920 Autres dettes(1) 2 162 595 Fournisseurs d'immobilisations 59 800 Total 12 367 265 Actif Immobilisations brutes (amortissements) Immobilisations nettes Stocks matières premières Stocks produits finis Clients Autres créances Disponibiliés Total QCM – LA GESTION BUDGETAIRE Auteurs : Olivier Vidal et Marc Riquin 1. Le terme « budget » … a. …vient du français « bougette ». b. …vient de l’anglais « budget ». c. …vient du latin « bulga ». 2. Le mécanisme d’allocation budgétaire permet… a. …de décentraliser tout en gardant le contrôle dans le cadre d’une relation d’agence. b. …de calculer des coûts complets dans le cadre du PCG. c. …d’évaluer des responsable de centres dans le cadre d’une division fonctionnelle. 3. Un « programme »… a. …est une prévision d’activité à court terme pouvant être exprimée en unités physiques. b. …est une prévision stratégique engageant l’entreprise sur le long terme. c. …est un logiciel informatique de gestion utile au contrôleur. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 7 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 4. Le budget de trésorerie… a. …est un budget fonctionnel. b. …est un budget de synthèse résultant de la mise en œuvre de l’ensemble des budgets fonctionnels. c. …est un budget base zéro. 5. La procédure budgétaire … a. …est une activité cyclique. b. …est décidée par la direction seule. c. …est l’objet d’enjeux de pouvoir. 6. La « navette budgétaire » … a. …est un document écrit envoyé par l’entreprise au Sénat. b. …permet de réduire les incohérences et de trouver des compromis. c. …permet d’harmoniser les différents projets de budget établis par les unités décentralisées. 7. Le chiffrage du budget … a. …est réalisé dans un tableau à double entrée. b. …suppose une hypothèse concernant le niveau d’activité. c. …permet d’évaluer le montant optimum de la production 8. Un budget est « flexible »… a. …s’il est relatif au niveau d’activité. b. …s’il est révisable en fonction de l’évolution du cours des matières premières par exemple. c. …s’il est modifiable par les opérationnels. 9. Le concept de budget flexible … a. …conduit à raisonner à long terme. b. …conduit les responsables à dépenser plus que nécessaire. c. …conduit à raisonner dans le cadre d’une « fourchette » budgétaire. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 8 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS Séance 12 Le contrôle de gestion : outil de décision Séance de révisions 1 Coûts complets : centres d’analyse, ABC, Coûts cibles Marc RIQUIN La société A fabrique et vend 5 produits (P1, P2, P3, P4 et P5) dont la production se fait en juste à temps. Une partie de sa production est distribuée auprès de centrales d’achat de grands magasins avec un objectif de profitabilité fixé à 8 % du prix de vente hors taxe. La livraison est effectuée par palettes de 500 unités. Les mêmes produits, conditionnés à l’unité, sont également vendus par un réseau spécialisé avec un objectif de profitabilité fixé à 15 % du prix de vente hors taxe. La société A doit faire deux propositions de prix : La première à une centrale d’achat qui souhaiterait acquérir de 2 000 produits P1 (fabriqués en deux lots) livrés par quatre palettes de 500 unités, La seconde à un magasin spécialisé qui souhaiterait commander un lot de 50 unités du produit P2. Pour faire ses propositions, la société A dispose des éléments prévisionnels de coûts (annexes 1 et 2) et d’une étude relative à la concurrence (annexe 3). Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 9 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 10 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 CORRIGE 1- Déterminer, par la méthode des centres d’analyse, les coûts de revient unitaires des produits fabriqués par la société A. - Charges directes d’approvisionnement : prix d’achat du composant × nombre de composants par produit Composant A Composant B Composant C Composant D Composant E Composant F Prix d’achat total par produit Prix d’achat par produit Production Montant des approvisionnements - P1 3,00 6,00 P2 3,00 3,50 4,00 2,40 11,40 0,50 1,20 12,20 P3 3,00 3,50 P4 3,00 3,50 4,00 4,00 1,20 11,70 3,60 14,10 P5 3,00 5,00 1,00 2,40 11,40 P1 11,40 25 000 285 000 P2 12,20 15 000 183 000 P3 11,70 12 000 140 400 P4 14,10 20 000 282 000 P5 11,40 10 000 114 000 P1 P2 P3 P4 P5 1 004 400 Heures d’assemblage : Par produit Production Heures d’assemblage 0,5 25 000 12 500 0,2 15 000 3 000 0,6 12 000 7 200 0,4 20 000 8 000 0,3 10 000 3 000 33 700 a) Calcul du coût des unités d’œuvre C1 C2 C3 C4 Total des charges 300 000 € 1 500 000 € 150 000 € 700 000 € indirectes Unités d’œuvre 10 € Heures Nombre de produits 10 € de coût de d’achat d’assemblage conditionnés production Nombre uo 1 004 400 33 700 82 000 362 840 Coût de l’uo 0,2987 44,5104 1,8293 1,9292 C5 15 % du chiffre d’affaires 10 € de chiffre d’affaires inconnu / Coût de production total (cf. tableau suivant) : P1 P2 P3 P4 P5 1 222 236,98 458 629,68 668 761,48 918 897,84 359 874,02 3 628 400,00 Remarque : ce coût peut être obtenu directement 3 628 400 = 1 004 400 + 33 700 × 20 + (300 000 + 1 500 000 + 150 000) Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 11 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 b) Calcul des coûts de revient unitaires avant distribution : P1 Total P2 Unitaire Total P3 Unitaire Total P4 Unitaire Total P5 Unitaire Total Unitaire Prix d'achat Approvisionnement 285 000,00 85 125,45 11,4000 183 000,00 3,4050 54 659,50 12,2000 140 400,00 3,6440 41 935,48 11,7000 282 000,00 3,4946 84 229,39 14,1000 114 000,00 4,2115 34 050,18 11,4000 3,4050 MOD assemblage Assemblage 250 000,00 556 379,82 10,0000 60 000,00 22,2552 133 531,16 4,0000 144 000,00 8,9021 320 474,78 12,0000 160 000,00 26,7062 356 083,09 8,0000 60 000,00 17,8042 133 531,16 6,0000 13,3531 Conditionnement 45 731,71 1,8293 27 439,02 1,8293 21 951,22 36 585,37 1,8293 18 292,68 1,8293 1 222 236,98 48,8895 458 629,68 30,5753 668 761,48 55,7301 918 897,84 45,9449 359 874,02 35,9874 235 797,01 9,4319 88 479,98 5,8987 129 019,14 10,7516 177 276,07 8,8638 69 427,80 6,9428 1 458 033,99 58,3214 547 109,66 36,4740 797 780,62 66,4817 1 096 173,91 54,8087 429 301,82 42,9302 Coût de production Administration Coût de revient 1,8293 c) En déduire les deux propositions de prix à faire. Coût de revient avant distribution + Distribution + Résultat = Proposition de prix P1 58,3214 15 % PV 8 % PV PV P2 36,4740 15 % PV 15 % PV PV P1 75,74 P2 52,11 La résolution donne : Proposition de prix 2Déterminer, par la méthode des coûts à base d’activités, les coûts de revient unitaires des produits fabriqués par la société A. a) Calcul du coût des inducteurs Activité Relations fournisseurs Contrôle réception Logistique interne Gestion des lots Assemblage manuel Livraison aux magasins Livraison aux centrales Administration générale Coût 240 000 60 000 1 000 000 1 060 000 500 000 100 000 50 000 700 000 Inducteur Références composants Lots fabriqués Heures de main d’œuvre directe Produits livrés Palettes livrées Références produits fabriqués Volume 6 589 33 700 50 000 64 5 Coût 40 000 1 799,6604 14,8368 2 781,25 140 000 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 12 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Volume des inducteurs : 6 références composants : A, B, C, D, E, F - Lots : P1 P2 P3 P4 10 2 1 2 5 1 1 1 10 6 70 20 80 60 40 80 200 - 15 133 72 169 Produits livrés aux magasins spécialisés : 50 000 - Palettes livrées : (82 000 – 50 000) / 500 = 64 200 589 b) Etude de l’inducteur référence composant : P1 P2 P3 P4 P5 Composant A 1/5 1/5 1/5 1/5 1/5 Composant B 1/3 1/3 1/3 Composant C 1/3 1/3 1/3 Composant D 1/2 1/2 Composant E 1/2 1/2 Composant F 1/5 1/5 1/5 1/5 1/5 Total 11/15 47/30 Inutile pour la suite Imputation pour la production totale P1 = 40 000 × 11/15 = 29 333,33 Soit par P1 fabriqué = 29 333,33 / 25 000 = 1,1733 Imputation pour la production totale P2 = 40 000 × 47/30 = 62 666,67 Soit par P2 fabriqué = 62 666,67 / 15 000 = 4,1778 b) Calcul des coûts de revient unitaires avant distribution : P1 P2 11,4000 12,2000 MOD 10,0000 4,0000 1,1733 4,1778 Composants Gestion des composants Gestion des lots (1 799,6604 × 2) / 2 000 1,7997 (1 799,6604 × 1) / 50 Assemblage manuel 14,8368 × 0,5 7,4184 14,8368 × 0,2 Livraison aux magasins 2,9674 / 2,0000 / Livraison aux centrales (4 × 781,25) / 2 000 1,5625 Administration générale 140 000 / 25 000 5,6000 140 000 / 15 000 Coût unitaire hors distribution 35,9932 38,9539 9,3333 70,6717 c) Avec les objectifs de rentabilité de la question 1 et les frais de distribution, les prix de vente proposés sont : Prix de vente P1 P2 38,9539 / 0,77 = 50,59 70,6717 / 0,7 = 100,96 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 13 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 3- Conclure en prenant en compte les conditions de prix de la concurrence. En se fondant sur les prix du marché et en prenant le concurrent le plus compétitif par rapport aux 2 commandes envisagées, il est possible de déterminer un coût cible hors distribution pour chacun des deux produits : P1 Coût cible P2 55 × 0,77 = 42,35 92 × 0,7 = 64,40 Comparons ces coûts cibles aux coûts calculés précédemment : P1 P2 42,35 64,40 Coût complet par les centres d’analyse 58,32 36,47 38,95 70,67 Coût cible Coût complet méthode ABC Les conclusions divergent selon la méthode de calcul : - Avec la méthode des centres d’analyse, P1 n’est pas compétitif alors que P2 l’est, - Avec la méthode ABC, les conclusions sont inversées. Remarque : il est possible de se demander s’il est nécessaire d’avoir un objectif de profitabilité supérieur en fonction du mode de distribution. Dans ce cas, le coût cible de P2 passerait à 92 × 0,77 = 70,84 et la commande P2 serait rentable. 4Expliquer en quoi la méthode des coûts à base d’activités est plus pertinente pour la société A. Avec la méthode classique, les charges indirectes ont été imputées avec des unités d’œuvre volumiques. Or, une partie de ces charges est indépendante des volumes de production. La société fabrique des lots de tailles très différentes : grandes séries pour P1, petites séries pour P5, avec des situations intermédiaires pour les autres produits. De même, les produits P1 consomment moins de gestion des références composants. En prenant en compte ces effets, la méthode des coûts à base d’activité permet d’obtenir un coût plus fiable et montre, sur cette commande, que la méthode classique induit un subventionnement des produits P2 par les produits P1. QCM – REVISIONS SERIES 1 ET 2 Auteurs : Les réponses VRAIES sont soulignées. 1. La méthode ABC… d. …est une méthode de calcul du coût complet. e. …est une variante de l’analyse des charges directes. f. …signifie Annexe, Bilan, Compte de résultat. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 14 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2. Dans la méthode ABC… a. …les produits consomment des charges. b. …les produits consomment des activités. c. …les charges consomment des ressources. 3. Un inducteur de coût … a. …mesure ce que fait un objet de coût. b. …alloue le coût de l’activité en fonction du nombre d’heures consommées par les objets de coût (produit, processus, projets, clientèle...). c. …explique la consommation des ressources. 4. Parmi les remarques faites sur la méthode ABC on peut souligner que… a. …la notion d’activité est ambiguë. b. …la distance avec le calcul des coûts par la méthode des « sections homogènes » est trop grande. c. …le découpage comptable coïncide plus avec la structure fonctionnelle et budgétaire. 4. La méthode ABM… a. …a remplacé l’ABC. b. …s’apparente au Reengineering et au Benchmarking. c. …permet de réorganiser l’entreprise pour améliorer le rapport valeur/coût des activités. 5. La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes… a. …permet de calculer un coût complet. b. …inclut les prix. c. …puise ses racines dans les travaux de recherche américains des années 1960. 6. Dans l’imputation rationnelle des charges fixes… a. …les charges fixes deviennent variables. b. …les charges variables deviennent fixes. c. …un écart de sous activité doit être déduit du résultat analytique. 7. La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes… a. …permet d’évaluer les stocks en cas de sous-activité. b. …permet d’évaluer les stocks en cas de suractivité. c. …est parfois autorisée en comptabilité financière. 8. L’intérêt de la méthode du coût variable… a. …est de permettre le calcul du seuil de rentabilité. b. …est de permettre de fixer le prix de vente. c. …est de permettre de décider, au vue de la MSCV, de garder un produit. 9. La méthode du coût variable est limitée car… a. …elle suppose une disproportion entre le coût et le volume. b. …elle diminue trop les charges de structure. c. …les stocks sont évalués au coût complet. 10. Le seuil de profitabilité (de rentabilité ou d’équilibre)… a. …est un chiffre d’affaires. b. …est déterminé quand les charges fixes sont égales au taux de marge sur coût variable. c. …est au point d’intersection des charges variables et fixes. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 15 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 11. Le levier opérationnel… a. …est la variation relative du chiffre d’affaires rapportée à celle du résultat. b. …est le rapport entre la marge de sécurité et l’indice de prélèvement. c. …est le rapport entre la MSCV et le Résultat. 12. La marge sur coût spécifique… a. …permet de savoir si une activité doit être abandonnée. b. …est une marge sur coût complet. c. …permet l’imputation rationnelle des charges fixes. 13. Le coût marginal… a. …est égal au coût variable. b. …nécessite que les charges fixes le demeurent. c. …est la limite d’une fonction continue et dérivable. 14. Dans le coût marginal… a. …l’optimum technique s’obtient quand le coût marginal est minimum. b. …l’optimum économique s’obtient quand le prix de vente est égal au coût marginal. c. …est le prix de cession interne. 15. Dans la méthode du coût cible… a. …le prix de marché est égal au coût cible. b. …le coût cible tente d’égaliser la valeur produite et la valeur perçue. c. …l’analyse de la valeur est une méthode de travail structurée et cybernétique. 16. La méthode du coût cible… d. …est une méthode de coût variable. e. …est une méthode de coût complet. f. …permet d’évaluer les stocks. 17. Une fonction de distribution… a. …associe à chaque valeur étudiée une probabilité d’apparition. b. …est une application qui associe une probabilité que la variable aléatoire X soit ≥ x c. …est discrète. 18. Dans le cas d’une loi Binomiale, on a… a. …E (X) = np b. …σ (X) = (npq)1/2 c. …V (X) = np 19. Dans le cas d’une loi de Poisson… a. …E (X) = λ1/2 b. …σ (X) = λ c. …V (X) = σ (X) 20. Une loi de Poisson… a. …est notée N(0,1). b. …est caractéristique d’évènements rares. c. …permet de calculer un coût partiel. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 16 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 13 Séance Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion budgétaire des ventes Armelle MATHE, Bernard MOISY, Marc RIQUIN et Olivier VIDAL Exercice 1 : Auteurs : Armelle Mathé Monsieur Lebreton, passionné de voile, souhaite créer, dès la saison 2010, dans sa commune située sur le littoral breton, un organisme destiné à la promotion de ce sport par la location de voiliers : des dériveurs de plage (catamarans et monocoques). La durée minimum de location s’élèverait à une demi-journée pour les dériveurs de plage. Afin de fixer le tarif de base pour la location d’un dériveur durant une demi-journée, monsieur Lebreton effectue auprès des vacanciers de la saison estivale 2009 une enquête. Trois méthodes d’ajustement des ventes sont proposées en annexe 1 a) Choisir la méthode la plus pertinente et justifier ce choix. Le meilleur ajustement est l’ajustement par la fonction exponentielle puisque c’est celui pour lequel le coefficient de corrélation linéaire est le plus proche de –1. On peut noter que le coefficient est négatif, Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 17 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 ce qui signifie que la liaison entre les variables est inverse : plus x, le prix augmente, plus le nombre y de demi-journées de location diminue. b) Quel serait le nombre de demi-journées vendues pour un prix de location de 98 euros ? Il suffit de remplacer x par la valeur 98 dans l’équation de la fonction d’ajustement. On obtient : y = 62,509 × e −0,0280186×98 = 4 c) Sachant que monsieur Lebreton, étant donné l’investissement, ne peut disposer que de 15 dériveurs (et donc de 15 demi-journées de location), déterminer le prix à prévoir pour la demi-journée de location. pour x= 50 euros, on obtient y=15,4 demi –journées de locations pour x= 51 euros, on obtient y=14,97 demi –journées de locations il doit donc prévoir un prix de 51 euros. Exercice 2 : Auteurs : Armelle Mathé Une entreprise a enregistré durant les 3 dernières années les ventes trimestrielles suivantes (en milliers d’euros) : année N-3 année N-2 année N-1 x 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 vente y 173 255 277 427 214 436 410 615 374 650 637 900 1. Représenter graphiquement la série. Commentaire On observe une tendance saisonnière, avec des fluctuations régulières. le premier trimestre est toujours beaucoup moins bon, alors que le 4ème trimestre de l’année est, quant à lui, toujours meilleur. Le même motif se retrouve chaque année. évolution des ventes(données brutes) y 1050 950 850 750 650 550 450 350 250 x 150 0 5 10 15 20 2. Calculer le coefficient de corrélation linéaire. Après l’avoir commenté, effectuer un ajustement linéaire par la méthode des moindres carrés. coefficient de corrélation linéaire : Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 18 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 r = 0,87 A l’aide de la calculatrice, on obtient : yˆ = 52,30 x + 107,38 3. Quelle que soit la réponse obtenue à la question précédente, on prendra y = 52,30 x + 107,38 comme équation de la droite d’ajustement. Expliciter la démarche à suivre pour calculer les coefficients saisonniers par la méthode des rapports à la droite d’ajustement puis calculer la valeur de ces coefficients. On utilisera les résultats donnés dans le tableau ci-dessous et on calculera les résultats manquants avec le même nombre de décimales. Calcul des coefficients saisonniers : On calcule d’abord les valeurs ajustées ŷ à l’aide de la droite de tendance ŷ . Par exemple, pour x = 1 , yˆ = 52,30 × 1 + 107,38 = 159,68 y on calcule les indices saisonniers en effectuant les rapports à la tendance yˆ y 173 = = 1,083 yˆ 159,68 on effectue les moyennes, trimestre par trimestre de ces indices saisonniers pour obtenir le coefficient saisonnier du premier trimestre, puis même chose pour le 2ème trimestre, puis pour le 3ème trimestre, puis 4ème trimestre. 1,083 + 0,580 + 0,647 coefficient du 1er trimestre : a1 = = 0,77 3 1,203 + 1,035 + 1,031 coefficient du 2ème trimestre : a1 = = 1,08 3 1,048 + 0,866 + 0,933 coefficient du 3ème trimestre : a1 = = 0,94 3 1,349 + 1,170 + 01,225 coefficient du 4ème trimestre : a1 = = 1,24 3 Par exemple, pour x = 1 , 4. Calculer les valeurs manquantes dans l’annexe de la série désaisonnalisée (on arrondira les ventes à l’unité). Série désaisonnalisée : on divise chaque donnée brute y par le coefficient correspondant (voir les 173 résultats dans le tableau ci dessus), par exemple pour x = 1, y des = = 225 0,77 Représentation graphique de la série désaisonnalisée. x y y ajusté y / y ajusté y désaisonnalisé 1 2 3 4 173 255 277 427 159,68 211,98 264,28 316,58 1,083 1,203 1,048 1,349 225 236 295 344 5 6 7 8 9 10 11 12 214 436 410 615 374 650 637 900 368,88 421,18 473,48 525,78 578,08 630,38 682,68 734,98 0,580 1,035 0,866 1,170 0,647 1,031 0,933 1,225 278 404 436 496 486 602 678 726 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 19 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 évolution des ventes, série désaisonnalisée 800 700 600 500 400 300 200 100 0 0 2 4 6 8 10 12 14 5. Quels que soient les résultats obtenus, on prendra pour la suite les valeurs : a1 = 0,77 ; a2 = 1,08 ; a3 = 0,94 ; a4 = 1,24 Quels sont les nombres de ventes trimestriels que l’on peut prévoir pour l’année N ? prévision pour l’année suivante : les trimestres de l’année N correspondent aux rangs 13, 14, 15 ,16. On multiplie chaque valeur obtenue à partir de la droite de tendance par le coefficient saisonnier correspondant pour tenir compte des fluctuations saisonnières. si x = 13 yˆ = (52,30 × 13 + 107,38) × 0,77 = 787,28 × 0,77 = 606,21 si x = 14 yˆ = (52,30 × 14 + 107,38) × 1,08 = 839,58 × 1,08 = 906,75 si x = 15 yˆ = (52,30 × 15 + 107,38) × 0,94 = 891,88 × 0,94 = 838,37 si x = 16 yˆ = (52,30 × 16 + 107,38) × 1,24 = 944,18 × 1,24 = 1170,78 Exercice 3 : Auteurs : Armelle Mathé L'analyse des ventes passées d'une entreprise donne les résultats suivants en milliers d’euros : Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 N–3 524 378 354 636 N–2 532 418 378 692 N–1 556 426 394 716 N 660 482 434 724 Question 1 : a. Déterminer les moyennes mobiles centrées d'ordre 4 ainsi que les indices saisonniers (rapports entre les observations sur les moyennes mobiles). Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 20 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Moyennes mobiles d’ordre 4 Trimestres CA Moyennes Indices Xi Yi mobiles saisonniers 1 524 2 378 3 354 474 (1) 354/ 474 = 0,7468 4 636 480 1,3250 5 532 488 1,0902 6 418 498 0,8394 7 378 508 0,7441 8 692 512 1,3516 9 556 515 1,0796 10 426 520 0,8192 11 394 536 0,7351 12 716 556 1,2878 13 660 568 1,1620 14 482 574 0,8397 15 434 16 724 (1) 474 = (0,5 * 524 + 378 + 354 + 636 + 0,5 *532)/4 Remarque : La méthode élimine des informations en début et en fin de série. Que peut-on conclure de l’observation de la représentation graphique de la suite des observations et des moyennes mobiles centrées ? Le graphique ci après illustre le caractère saisonnier de cette série statistiques et du caractère linéaire des moyennes mobiles centrées. 800 700 600 500 b. 400 300 200 100 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Question 2 : Calculer pour chaque trimestre les coefficients saisonniers. Calcul des coefficients saisonniers T1 T2 N-3 0 0 N-2 1,0902 0,8394 N-1 1,0796 0,8192 N 1,162 0,8397 Moyenne 1,11 0,83 T3 0,7468 0,7441 0,7351 0 0,74 T4 1,325 1,3516 1,2878 0 1,32 Total = 4 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 21 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Question 3 : Sachant que la droite de tendance a pour équation Y = 9,6 + 437,4 (avec X = 1 pour le trimestre 1 de l'année N – 3) donner une estimation du chiffre d’affaires pour les 4 trimestres de l'année N + 1. Prévisions pour N + 1 : Trimestre Tendance Coefficient 17 600,6 1,11 18 610,2 0,83 19 619,8 0,74 20 629,4 1,32 Total annuel Prévision saisonnalisée 666,67 506,47 458,65 830,81 2 462,59 QCM 1) a. b. c. Auteurs : Armelle Mathé et Olivier Vidal Pour établir le budget des ventes, on utilise … …des outils statistiques. …des analyses marketing. …la méthode du coût cible. 2) Selon la théorie du cycle de vie d’un produit, lorsqu’un produit est en phase de développement… a. …le taux de croissance des ventes est croissant. b. …les ventes peuvent être modélisées par une droite croissante. c. …les ventes augmentent selon un modèle exponentiel. Les ventes dépendent… …de la politique commerciale de l’entreprise. …de l’élasticité de la demande par rapport au prix . …du coût marginal. 3) a. b. c. 4) Si on a réussi à modéliser l’évolution des ventes d’un produit par une fonction mathématique, on peut… a. … prévoir le nombre de ventes de ce produit de façon certaine. b. … prévoir le nombre de ventes de ce produit si la tendance observée reste la même. c. … prévoir le nombre de ventes de ce produit mais à condition que celui ci ne soit pas en phase de développement. 5) a. b. c. Pour déterminer la forme de la liaison entre deux variables X et Y, il faut… …représenter le nuage de points. …calculer le coefficient de corrélation linéaire, car cet indicateur se suffit à lui même. …calculer les coefficients saisonniers. 6) On s’intéresse à la forme de la liaison entre deux variables. On peut utiliser la valeur du coefficient de corrélation linéaire r pour juger de l’intensité d’une liaison de type … a. …affine. b. …exponentielle. c. …puissance. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 22 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Remarque : Le coefficient de corrélation ne permet de juger que de l’intensité d’une liaison linéaire. Mais dans le cas des liaisons exponentielle et puissance, un ajustement linéaire permet de juger de leur intensité s’il est fait après changement des variables. 7) Si le coefficient de corrélation linéaire r calculé entre les variables X et Y est proche de –1, cela signifie … a. …que l’on a fait une erreur de calcul. b. …que les deux variables X et Y sont fortement corrélées. c. …que les variables X et Y varient en sens contraire. 8) On appelle yi les valeurs d’une variable correspondant aux valeurs xi d’une autre variable. Si y − yi les rapports i +1 sont presque de même valeur, … yi a. … alors la liaison entre les deux variables est de type affine. b. … alors la liaison entre les deux variables est de type exponentiel. c. … alors la liaison entre les deux variables est de type puissance. On appelle yi les valeurs d’une variable correspondant aux valeurs xi d’une autre variable. Si y − yi les rapports i +1 sont presque de même valeur, … xi +1 − xi a. … alors la liaison entre les deux variables est de type affine. b. … alors la liaison entre les deux variables est de type exponentiel. c. … alors la liaison entre les deux variables est de type puissance. 10) a. b. c. 9) Le lissage des données par la méthode des moyennes mobiles permet… …de faire des prévisions par extrapolation. …de déterminer l’équation de la droite des moindres carrés. …de mieux voir apparaître la tendance de la série. Pour obtenir de meilleures prévisions lorsque la série de données est une série chronologique et prendre en compte la saisonnalité, il faut… a. …multiplier la prévision obtenue à partir de la tendance par le coefficient saisonnier qui correspond. b. …diviser la prévision obtenue à partir de la tendance par le coefficient saisonnier qui correspond. c. …garder la prévision obtenue à partir de la tendance puisque celle-ci prend déjà en compte la saisonnalité. 11) Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 23 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 14 Séance Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion des stocks et des approvisionnements (partie 1) Armelle MATHE, Bernard MOISY, Marc RIQUIN et Olivier VIDAL Exercice 1 Auteurs : ? Le responsable d’un service d’approvisionnement gère 10 articles différents : n° article Quantités Prix unitaires coût total 1 950 80 76000 2 6 200 280 1736000 3 710 400 284000 4 1 200 70 84000 5 4 500 10 45000 6 260 500 130000 7 790 100 79000 8 2 940 650 1911000 9 12 000 5,5 66000 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 24 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 8 000 60 480000 10 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 25 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Travail à faire 1- Segmenter les articles par la méthode 20/80 en complétant le tableau suivant : n° article Quantités Prix unitaires coût total coût cumulé % coût cumulé 8 2 10 3 2 940 6 200 8 000 710 260 1 200 790 950 12 000 4 500 1911000 1736000 480000 284000 500 70 100 80 5,5 10 1911000 3647000 4127000 4411000 130000 84000 79000 76000 66000 45000 39,1% 74,6% 84,4% 90,2% 4541000 4625000 4704000 4780000 4846000 4891000 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 92,8% 94,6% 96,2% 97,7% 99,1% 100,0% 50,0% 60,0% 70,0% 80,0% 90,0% 100,0% % de la valeur 6 4 7 1 9 5 650 280 60 400 % articles 1 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 % d'articles 2- D'après cette méthode, quelles seraient les recommandations à effectuer pour le suivi des articles en stock ? Recommandations à effectuer pour le suivi des articles en stock : suivi rigoureux pour les articles référencés 8 et 2 qui cumulent presque 74% de la valeur du stock pour 20% des références. 3- Quelles sont les limites de cette méthode ? • • Approche quantitative : certaines références peu coûteuses peuvent être fondamentales. La politique de réapprovisionnement dépend de la qualité de la relation avec les fournisseurs, de la capacité de réaction des fournisseurs à livrer des commandes non prévues… Exercice 2 Auteurs : Armelle Mathé Une entreprise de transport local stocke le carburant nécessaire à son activité dans une cuve de capacité égale à 9 000 litres. L’accroissement de l’activité de l’entreprise conduit le directeur à mener une étude portant sur le coût de la gestion de ce stock et l’acquisition d’une cuve de plus grande capacité. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 26 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Annexe : Renseignements relatifs à la gestion du stock de carburant Les besoins annuels sont estimés à 288 000 litres de carburant à 1,20 € le litre. Chaque livraison entraîne un coût de 60 € quelle que soit la quantité livrée. Le taux de possession s’élève à 5 % de la valeur du stock moyen de carburant. La capacité de la cuve actuellement utilisée est de 9 000 litres : elle correspond actuellement au volume de chaque commande. Il serait possible d’accroître la capacité maximale de stockage qui passerait de 9 000 litres à 27 000 litres moyennant un coût fixe annuel supplémentaire de 770 €. 1. Dans le système actuel d’approvisionnement : 288000 a) nombre annuel de commandes : n = = 32 commandes 9000 b) coût annuel de gestion des stocks actuel : CT = C l + C p or, coût de lancement annuel : C l = 32 × 60 = 1920 € 9000 coût de possession annuel : C p = × 1,20 × 0,05 = 270 € 2 donc coût annuel de gestion du stock = CT = C l + C p = 270 + 1920 = 2190 € c) On obtient une grande différence entre les deux éléments de ce coût, il est donc probable que celui-ci n’est pas minimal. Le coût de passation étant manifestement très élevé, avant même de faire des calculs, il doit être possible de diminuer le coût total en diminuant le nombre de commandes (donc en augmentant la capacité de stockage). 2. Détermination du stock optimal, sans tenir compte de la capacité actuelle de stockage : a) nombre optimal de commandes et le lot économique qui permettent de minimiser le coût de gestion du stock : on est dans les conditions d’application du modèle de Wilson. Si on appelle q la quantité commandée à chaque livraison : on a : 288000 q 17280000 CT = 60 × + × 1,20 × 0,05 = + 0,03 × q q 2 q CT′ = 0 ⇔ − 17280000 + 0,03 = 0 q2 ⇔ q2 = 17280000 0,03 ⇔q= 17280000 0,03 ⇔ q = 24000 Le lot économique est donc 288000 N∗ = = 12 commandes. 24000 égal à q ∗ = 24000 litres, ce qui correspond b)le coût optimal de gestion des approvisionnements sera alors : 288000 24000 CT = 60 × + × 1,20 × 0,05 = 1440 €. 24000 2 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 27 sur 61 à 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2. La capacité actuelle de stockage, de 9000 litres, n’est pas compatible avec le programme optimum de 24 000 litres donné par le modèle de Wilson. Il semblerait opportun d'augmenter la capacité de stockage afin de diminuer (si possible à 12) le nombre de commandes sous réserve que l’économie réalisée ne soit pas compensée par un coût supplémentaire de stockage. Or l’annexe nous apprend qu’augmenter la capacité de la cuve va générer des coûts annuels fixes de 770€... Une étude plus précise est donc nécessaire. 3. Si on investit dans la nouvelle cuve : coût annuel supplémentaire : 770 €. mais on peut adopter le programme d’approvisionnement donné par le modèle de Wilson, lequel correspond à un coût de gestion du stock (lancement et possession) de 1440 €. Le coût total de gestion serait alors égal à 1440 + 770 = 2210 € Ce coût étant supérieur au coût actuel (égal à 2190 €), il n’est pas opportun d’investir dans la nouvelle cuve. 4. On suppose qu’une remise de 10% serait accordée pour une quantité commandée supérieure ou égale à 26000 litres. Une réponse rapide et imparfaite, mais suffisante pour prendre une décision, aurait été de constater que l’économie (baisse du coût d’achat) est de l’ordre de 188 000 x 1,2 x 0,1 = 22 560 € alors que les coûts de stockages sont de l’ordre de 2 000 €. Sans aucun calcul, il apparaît assez évident que la nouvelle cuve sera rentable. Pour répondre plus précisément à la questions, il faut prendre en compte, en plus du coût de gestion du stock le coût d’achat du produit. 9000 < Q < 26000 p = 1,20 € Q ≥ 26000 p = 1,20 × 0,9 € CG (Q) CT = 288000 × 1,20 + 60 × 288000 q q × 1,20 × 0,05 2 17280000 = 345600 + + 0,03 × q q Remarque : il faut ajouter 770 au CT, mais cela ne change pas le calcul de la dérivée Dérivée 17280000 CT′ = − + 0,03 q2 S'annul 17280000 CT′ = 0 ⇔ q = e pour 0,03 + q ∗ = 24000 litres Remarq compatible avec l’intervalle ue CT = 288000 × 1,20 × 0,9 + 60 × 288000 q q × 1,20 × 0,90 × 0,05 + 770 2 17280000 = 311040 + + 0,027 × q + 770 q + CT′ = − 17280000 + 0,027 q2 CT′ = 0 ⇔ q = 17280000 0,027 q ∗ = 25298 litres n’appartient pas à l’intervalle On calcule donc le coût pour les bornes de l’intervalle, soit pour 26000 litres : 288000 26000 C gestion = 60 × + × 1,20 × 0,90 × 0,05 + 770 = 664,61 + 702 + 770 = 2137 €. 26000 2 Le coût d’approvisionnement ( coût d’achat inclus) est alors égal à 2137 + 311040 = 313177 €. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 28 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Il est bien inférieur au coût d’approvisionnement actuel égal à 2190+ 345600 = 347790 €. Le coût total est donc inférieur au coût actuel, il faut donc investir dans la nouvelle cuve, malgré le coût supplémentaire annuel de façon à pouvoir profiter du tarif dégressif. Exercice 3 Auteurs : Marc Riquin d’après ???? Première partie : La comptabilité de gestion simplifiée d'une entreprise fournit les informations ci-après pour l'année N. Les achats de matières et composants se montent à 8 000 000 € détaillés comme suit : Composant C1 Composant C2 Consommation annuelle 21 000 90 000 Prix d'achat unitaire moyen 200 € 42 € Nombre de commandes en N 21 20 Quantité par commande 1000 4500 De plus, 20 000 € de fournitures diverses ont aussi été consommées dans la fabrication. Les coûts d'approvisionnement les concernant sont considérés comme négligeables. Les charges d'approvisionnement et de stockage se sont élevées à 1 200 000 €. Elles sont composées de : • charges fixes annuelles : 183 770 €, • charges liées aux commandes : 4 000 € par commande, • charges liées au stockage physique des composants : 300 €, par unité de composant sur 1 an, • charges liées au coût du financement du BFR : 14 % l'an. Les autres charges se sont élevées à : • production : 3 600 000 € • distribution : 300 000 € Le chiffre d'affaires étant égal à 12 900 000 €, l'entreprise à constaté pour l'exercice N une perte de : 12 900 000 – (8 000 000 + 1 200 000 + 3 600 000 + 300 000) = -200 000 L'intensité de la concurrence interdisant à l'entreprise d'augmenter ses prix, il lui faut donc mieux maîtriser ses coûts. Vous êtes chargé(e) de la conseiller en ce domaine. Travail à faire : 1) Retrouvez le montant des charges totales d'approvisionnement et de stockage à partir des éléments cidessus. Nous devons recalculer : - le coût de passation des commandes à partir du nombre total de commandes, - le coût de stockage physique, - le coût financier du stockage à partir des stocks moyens sans oublier les charges fixes. Coût d'approvisionnement : - nombre total de commandes : 21 + 20 = 41 - coût de passation des commandes : 41 * 4 000 = 164 000 € - stock physique moyen : 1 000/2 + 4 500/2 = 500 + 2250 = 2 750 - coût du stockage physique : 2 750 * 300 = 825 000 € - stock moyen en valeur : (500 * 200) + (2 250 * 42) = 1 94 500 € - coût financier du stockage (financement du BFR) : 194 500 * 14 % = 27 230 € - charges fixes : 183 770 € - charges totales d'approvisionnement : 1 200 000 € Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 29 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2) Que peut apporter, en termes de maîtrise des coûts, le modèle de Wilson à partir de ces mêmes données ? Déterminez les économies qu'il est possible de réaliser. Ces économies sont-elles suffisantes pour effacer le résultat déficitaire ? En utilisant la formule de Wilson, calculons les lots économiques Q1 et Q2 pour les composants C1 et C2, puis les nombres de commandes et les coûts d'approvisionnement correspondants. Q1 = 2 * 21000 * 4000 21000 = 716 unités par commande donc : = 29 commandes 716 300 + (200 * 0,14) Q2 = 2 * 90000 * 4000 90000 = 1534 unités par commande donc : = 59 commandes 1534 300 + (42 * 0,14) Coût d'approvisionnement : - coût de passation des commandes : (29 + 59) * 4 000 = - stock physique moyen : 716 + 1 534 = 358 + 767 = 1 125 unités 2 2 - coût physique du stockage : 1 125 * 300 = - stock physique moyen en valeur : (358 * 200 ) + ( 767 * 42 ) = - coût financier du stockage (financement du BFR) : 103 814 * 14 % = - charges fixes 352 000 € 337 500 € 103 814 € 14 534 € 183 770 € 887 804 € D'où une économie de : 1 200 000 – 887 804 = 312 196 €, soit un montant supérieur à la perte de 200 000 €. En ne considérant que le résultat de la fonction approvisionnement ce résultat pourrait être considéré comme très positif mais il convient peut-être de se poser la question de l'impact de la modification du nombre de commandes pour les activités en aval de l'approvisionnement. Deuxième partie : Le composant C1 sert à fabriquer le produit P1, à raison de 2 composants C1 pour 1 P1. Le composant C2 sert à fabriquer le produit P2, à raison d'1 composant C2 pour 1 P2. Le centre de production met en route la fabrication des produits P1 et P2 dès l'arrivée des lots de composants C1 et C2. Le nombre de lots de P1 mis en fabrication est ainsi égal au nombre de commandes de C1 passées. Il en est de même pour P2 par rapport aux commandes de C2. Les charges du centre production se décomposent ainsi : mise en route des machines : 615 000 € ; inducteur de coût : nombre de lots ; surveillance et entretien des machines : 1 809 000 € ; inducteur de coût : quantité de produits fabriqués (les quantités de produits fabriqués correspondent aux quantités de composants achetées et consommées, aucun rebut n'ayant été constaté). Méthodes et contrôle qualité : 1 176 000 € ; aucun inducteur de coût satisfaisant n'a pu être défini. • • • Travail à faire 1) Quelles seraient les conséquences des propositions découlant de la première partie, en termes de nombre de commandes à passer, sur les charges de production et sur le résultat global de l'entreprise ? Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 30 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Le centre de production a pour inducteur de coût partiel le nombre de lots qui est en fait égal au nombre de commandes. Analysons l'impact de la modification du nombre de commandes (passées par le centre approvisionnement) sur les coûts du centre production. Le nombre de commandes, donc de lots était auparavant de 41. Le coût de l'inducteur est donc de 615 000 / 41 = 15 000 €. L'application de la modification du rythme d'approvisionnement ferait passer le coût de la mise en route des machines à : 15 000 * 88 = 1 320 000 € soit une augmentation de : 705 000 € Ce qui, compte tenu des économies réalisées sur le coût d'approvisionnement, augmenterait la perte de : 705 000 – 312 196 = 392 804. Il est donc impossible de valider la solution proposée dans la première partie. Il faudrait reprendre la même analyse en intégrant l'impact sur la mise en route des machines. 2) Proposez une extension du modèle de Wilson en tenant compte des réponses à la question précédente. Recalculez, pour chaque composant, le lot économique, le nombre de commandes, les coûts d'approvisionnement et de mise en route des machines. Que peut-on espérer pour ce qui concerne le résultat ? Nous pouvons proposer d'inclure les charges de mise en route dans le coût de lancement des commandes car le nombre de lots est lié au nombre de commandes. Nous pourrons ainsi directement et simultanément mesurer l'impact sur le coût d'approvisionnement et le coût de production. Recherchons les nouveaux lots économiques Q'1 et Q'2 2 * 21000 * 19000 21000 = 1560 unités par commande donc : = 13 commandes 1560 300 + (200 * 0,14) Q’2 = 2 * 90000 * 19000 90000 = 3344 unités par commande donc : = 27 commandes 3344 300 + (42 * 0,14) Q’1 = Nouveau coût d'approvisionnement : - coût de passation des commandes : (13 + 27) * 4 000 = - stock physique moyen : 1 560/2 + 3 344/2 = 780 + 1 672 = - coût physique du stockage : 2 452 * 300 = - stock physique moyen en valeur : (780 * 200 ) + ( 1672 * 42 ) = - coût financier du stockage (financement du BFR) : 226 224 € * 14% = - charges fixes 160 000 € 2 452 unités 735 600 € 226 224 € 31 671 € 183 770 € 1 111 041 € soit : 1 200 000 – 1 111 041 = 88 959 € de moins qu'initialement. Le coût de production, quant à lui, baissera de 15 000 € puisque nous passerons de 41 à 40 lots. D'où une économie globale de : 88 959 + 15 000 = 103 959, soit plus de la moitié des pertes (200 000). C'est évidemment insuffisant et il faudra donc chercher d'autres gisements de productivité. Cet exemple vise donc à montrer qu'une décision prise dans une fonction peut influer sur les coûts d'autres fonctions et qu'il est nécessaire d'en tenir compte Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 31 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 REVISIONS DU COURS - QCM Auteurs : Armelle Mathé et Olivier Vidal 1) a. b. c. La gestion des approvisionnements consiste à … …rechercher les meilleurs fournisseurs. … rechercher un stock de valeur minimum. … rechercher un stock suffisant en quantités. 2) Pour choisir les articles dont le niveau de stock devra être suivi de façon rigoureuse, on peut utiliser… a. …la méthode ABC. b. …la méthode des 20/80. c. …le stock de tous les articles, sans exception, doit être suivi rigoureusement. Dans la méthode ABC, on constitue 3 groupes d’articles. Le groupe A, qui va faire l’objet d’une procédure stricte de suivi des coûts … a. …est composé de 10% des articles, en quantités. b. …représente environ 90 % de la valeur du stock. c. …représente environ 65 % de la valeur du stock. 3) Le niveau de stock qui déclenche la commande est appelé… …stock d’alerte. …stock de sécurité. …stock de pénurie. 5) a. b. c. Pour obtenir le coût total de gestion du stock, il faut ajouter … …le coût de passation des commandes. …le coût de possession du stock. …le coût de pénurie. 6) a. b. c. Le coût de possession du stock est proportionnel à … …à la durée de stockage. …au nombre moyen d’articles en stock. …au taux de financement. 4) a. b. c. 7) Le modèle de Wilson … a. …permet de déterminer la quantité optimale à commander de façon à ne jamais être en rupture de stock. b. … suppose que le niveau de stock, entre deux approvisionnements, peut être modélisé par une droite. c. … permet de prendre en compte le fait que la demande est aléatoire. 8) a. b. c. Selon le modèle de Wilson, le lot économique … …correspond au nombre d’articles à livrer de façon à économiser les coûts de possession. …dépend du montant du stock de sécurité. …s’obtient en dérivant le coût total de gestion du stock. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 32 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 9) Dans le cas d’un modèle sans pénurie, … a. …le lot économique est égal à : 2 × consommation totale sur la période de référence × coût de lancement d' une commande . q∗ = coût de possession du stock sur la période considérée b. …le lot économique est égal à : 2 × consommation totale sur la période de référence × coût de lancement d' une commande . q∗ = coût de possession du stock sur la période considérée + coût de possession du stock de sécurité c. …le nombre optimal de commande à effectuer est égal à : consommation totale sur la période de référence × coût de possession du stock sur la période considérée n∗ = 2 × coût de lancement d' une commande 10) Dans le cas où les tarifs des achats sont dégressifs selon la quantité commandée, … a. …il suffit de multiplier le lot économique du modèle de Wilson par le pourcentage de remise pour obtenir la valeur du lot économique. b. …il faut minimiser le coût total d’approvisionnement, frais d’achats inclus. c. …on ne peut pas utiliser le modèle de Wilson, même en l’adaptant. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 33 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 15 Séance Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion des stocks et des approvisionnements (partie 2) Marc RIQUIN et Bernard MOISY Exercice 1 Auteurs : La société MHAUT prévoit de vendre 1 600 produits X pour l'année à venir. Le coût de lancement d'une commande est de 78 €, le coût de stockage d'un article est de 0,65 € par mois, le coût de pénurie est estimé à 2,6 € par mois et par article. La société désire calcule son programme d’approvisionnement et le niveau de stockage optimaux. Travail à faire 1- Déterminer la quantité optimale à commander sans tenir compte de la pénurie. Soit : n = le nombre optimal de commandes, Q = quantité optimale à commander. Sans pénurie, le coût de gestion CG du stock est : CG = 78 n + Q × 0,65 × 12 2 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 34 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 CG (Q) = 78 CG (Q) = 1600 Q 124 800 Q CG’ (Q) = - + Q × 0,65 × 12 2 + 3,9 Q 124 800 + 3,9 Q2 S’annule pour Q* = 178,885 CG(178,885) = 697,65 + 697,65 = 1 395,30 € 2- Déduire du résultat obtenu à la question précédente le programme d’approvisionnement et le niveau de stockage optimaux avec pénurie. Commenter brièvement cette modalité de gestion des stocks. Remarque : Pour résoudre le problème, l’étude d’une fonction à deux variables est également possible. À titre indicatif, on obtient : CG(S,Q) = 124 800 Q + 19,5 S 2 + 15,6 Q - 31,2 S Q Annexe : Le taux de pénurie, noté α, permet de faire le lien entre le modèle de Wilson (sans pénurie) et le modèle avec pénurie (cf. série 3 du cours par correspondance) : α= cp cp + cs Modèle de WILSON Modèle avec rupture Q* = Qw × Qw 1 α Pour résoudre le problème, l’étude d’une fonction à deux variables est possible. Cependant, le taux de pénurie, noté α, permet de faire plus rapidement le lien entre le modèle de Wilson (sans pénurie) et le modèle avec pénurie (cf. série 3 du cours par correspondance) : α= cp cp + cs = 2,6 = 0,8 2,6 + 0,65 Avec pénurie : Q* = 178,885 1 = 200 0,8 n* = 1 600 / 200 = 8 commandes soit une commande tous les 45 jours. Mais le stock au début de chaque période d’approvisionnement est S* = 200 × 0,8 = 160 Le besoin nécessaire au début de chaque période est de 200, mais une pénurie est créée en limitant le stock à 160 afin de diminuer le coût de gestion du stock. Cette pratique n’est possible que dans une situation de « demande captive ». Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 35 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Exercice 2 Auteurs : Une entreprise désire déterminer son stock optimal. La demande quotidienne d peut varier de 0 à 6 unités suivant la loi de probabilité suivante : d p(d) 0 0,05 1 0,10 2 0,20 3 0,30 4 0,20 5 0,10 6 0,05 La vente d’un produit procure un profit de 1 000 €. Tout invendu entraîne une perte de 300 €. Le coût de pénurie (ou de défaillance) unitaire est de 200 €. Travail à faire 1- Présenter, dans un tableau, le résultat mensuel en fonction du stock possédé et de la demande. Matrice des résultats d 0 1 2 3 4 5 6 0 -300 -600 -900 -1 200 -1 500 -1 800 -200 1 000 700 400 100 -200 -500 -400 800 2 000 1 700 1 400 1 100 800 -600 600 1 800 3 000 2 700 2 400 2 100 -800 400 1 600 2 800 4 000 3 700 3 400 -1 000 200 1 400 2 600 3 800 5 000 4 700 -1 200 0 1 200 2 400 3 600 4 800 6 000 Stock 0 1 2 3 4 5 6 2- Déterminer le stock optimal à prévoir si l’objectif est de maximiser l’espérance mathématique du résultat quotidien. 3- Comment mesurer le risque de chaque décision 1 ? Faire le calcul pour un stock égal à 4. 0 289,83 1 317,61 2 607,45 3 1 065,77 4 5 1 752,39 6 1 883,88 s Le risque de chaque décision de stockage peut s’apprécier par la dispersion (écart type) du résultat. Il n’est pas demandé aux étudiants de connaître les formules mais de savoir exploiter les fonctions statistiques de leur calculatrice. s 0 1 2 3 4 5 6 E(R) - 600 525 1 500 2 175 2 400 2 325 2 100 σ(R) 289,83 317,61 607,45 1 065,77 1 477,84 1 752,39 1 883,88 Le stock optimal est celui qui permet de maximiser l’espérance de résultat : s* = 4. 1 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 36 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Exercice 3 Auteurs : La demande mensuelle d’un produit suit une loi normale N(800, 200). Le coût mensuel de stockage d’un produit est de 10 € et le coût mensuel de pénurie est de 20 €. Travail à faire 1. Déterminer le stock optimal mensuel. Il sera admis que le coût aléatoire de gestion est minimum pour la valeur S du stock telle que : P(D ≤ S) = Le stock optimal mensuel est tel que : Cp C p + Cs P(D < S) = 20 20 + 10 P(D < S) = 0,667 S − 800 ) = 0,666 200 S − 800 = 0,43 200 P(T < S* = 886 2- En déduire le stock de sécurité. Stock de sécurité = 886 – 800 = 86 3- Quel doit être le stock de sécurité pour assurer un taux de service de 95 % ? Le stock optimal permet de ne pas dépasser un taux de rupture de 5 % (ou d’assurer un taux de service de 95 %) P(D > S) = 0,05 P(D < S) = 0,95 S − 800 ) = 0,95 200 S − 800 = 1,645 200 P(T < S* = 1 129 Le stock de sécurité qui correspond est : 1 129 – 800 = 329. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 37 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 ANNEXE : Table de la loi normale centrée réduite N(0, 1) : P(T ≤ t) = π(t) 0,00 0,5000 0,5398 0,5793 0,6179 0,6554 0,6915 0,7257 0,7580 0,7881 0,8159 0,01 0,5040 0,5438 0,5832 0,6217 0,6591 0,6950 0,7291 0,7611 0,7910 0,8186 0,02 0,5080 0,5478 0,5871 0,6255 0,6628 0,6985 0,7324 0,7642 0,7939 0,8212 0,03 0,5120 0,5517 0,5910 0,6293 0,6664 0,7019 0,7357 0,7673 0,7967 0,8238 0,04 0,5160 0,5557 0,5948 0,6331 0,6700 0,7054 0,7389 0,7704 0,7995 0,8264 0,05 0,5199 0,5596 0,5987 0,6368 0,6736 0,7088 0,7422 0,7734 0,8023 0,8289 0,06 0,5239 0,5636 0,6026 0,6406 0,6772 0,7123 0,7454 0,7764 0,8051 0,8315 0,07 0,5279 0,5675 0,6064 0,6443 0,6808 0,7157 0,7486 0,7794 0,8078 0,8340 0,08 0,5319 0,5714 0,6103 0,6480 0,6844 0,7190 0,7517 0,7823 0,8106 0,8365 0,09 0,5359 0,5753 0,6141 0,6517 0,6879 0,7224 0,7549 0,7852 0,8133 0,8389 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 0,8413 0,8643 0,8849 0,9032 0,9192 0,9332 0,9452 0,9554 0,9641 0,9713 0,8438 0,8665 0,8869 0,9049 0,9207 0,9345 0,9463 0,9564 0,9649 0,9719 0,8461 0,8686 0,8888 0,9066 0,9222 0,9357 0,9474 0,9573 0,9656 0,9726 0,8485 0,8708 0,8907 0,9082 0,9236 0,9370 0,9484 0,9582 0,9664 0,9732 0,8508 0,8729 0,8925 0,9099 0,9251 0,9382 0,9495 0,9591 0,9671 0,9738 0,8531 0,8749 0,8944 0,9115 0,9265 0,9394 0,9505 0,9599 0,9678 0,9744 0,8554 0,8770 0,8962 0,9131 0,9279 0,9406 0,9515 0,9608 0,9686 0,9750 0,8577 0,8790 0,8980 0,9147 0,9292 0,9418 0,9525 0,9616 0,9693 0,9756 0,8599 0,8810 0,8997 0,9162 0,9306 0,9429 0,9535 0,9625 0,9699 0,9761 0,8621 0,8830 0,9015 0,9177 0,9319 0,9441 0,9545 0,9633 0,9706 0,9767 0,9772 0,9821 0,9861 0,9893 0,9918 0,9938 0,9953 0,9965 0,9974 0,9981 0,9778 0,9826 0,9864 0,9896 0,9920 0,9940 0,9955 0,9966 0,9975 0,9982 0,9783 0,9830 0,9868 0,9898 0,9922 0,9941 0,9956 0,9967 0,9976 0,9982 0,9788 0,9834 0,9871 0,9901 0,9925 0,9943 0,9957 0,9968 0,9977 0,9983 0,9793 0,9838 0,9875 0,9904 0,9927 0,9945 0,9959 0,9969 0,9977 0,9984 0,9798 0,9842 0,9878 0,9906 0,9929 0,9946 0,9960 0,9970 0,9978 0,9984 0,9803 0,9846 0,9881 0,9909 0,9931 0,9948 0,9961 0,9971 0,9979 0,9985 0,9808 0,9850 0,9884 0,9911 0,9932 0,9949 0,9962 0,9972 0,9979 0,9985 0,9812 0,9854 0,9887 0,9913 0,9934 0,9951 0,9963 0,9973 0,9980 0,9986 0,9817 0,9857 0,9890 0,9916 0,9936 0,9952 0,9964 0,9974 0,9981 0,9986 4,0 0,99997 4,5 0,99999 2 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 t 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 t π(t) TABLE POUR LES GRANDES VALEURS DE t 3,0 0,99865 3,1 0,99904 3,2 0,99931 3,3 0,99952 3,4 0,99966 3,5 0,99976 3,6 0,99984 3,8 0,99992 NB. La table donne les valeurs de π(t) pour t > 0. Si t est négatif, on prend le complément à l’unité de la valeur lue dans la table : π(- t) = 1 - π(t) Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 38 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Exercice 4 Auteurs : Un programme de production couvrant le premier semestre de l’année N est établi pour deux produits : les tubes X et les tubes Y : Travail à faire 1- Présenter, sous forme de tableau (annexe 1 à compléter), le programme d’approvisionnement relatif aux tubes X en mettant en évidence les dates de commandes calculées au jour près (mois calendaires avec 28 jours en Février). Consommations Stock théorique Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) / 18 000 16 000 20 000 16 000 15 000 19 000 / 7 000 (1) - 9 000 (3) - 9 000 (5) - 5 000 0 1 000 Livraisons Stock réel / 25 000 7 000 11 000 11 000 15 000 20 000 21 000 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000 Dates de commande 7 janvier (2) 12 février (4) 15 mars (6) 24 avril (7) 26 mai (8) 27 juin (9) Stock théorique : stock début de mois - consommation avant livraison ; ici 25 000 - 18 000 = 7 000 soit plus que le stock de sécurité de 3 000. La consommation de Février se monte à 16 000 ; pour ne pas descendre en dessous du stock de sécurité de 3 000 on ne pourra consommer que 7 000 - 3 000 = 4 000 ; comme Février ne comporte que 28 jours il faudra que la livraison ait lieu le : 4 000 * 28 = 7 Février et la commande devra se faire 1 mois avant soit le 7 Janvier. 6 000 7 000 - 16 000 = - 9 000 mais il y a une livraison le 7 Février. La consommation de Mars se monte à 20 000 ; le stock réel se montant à 11 000, on ne pourra consommer que 11 000–3 000 = 8 000 ; le mois comporte 31 jours d'où une date de commande de: 8 000/2 x 31 = 12 Mars ; commande 1 mois avant le 12 Février. 11 000 - 20 000 = - 9 000 (11 000 - 3 000) * 30 = 15 Avril ; commande le 15 Mars. 16 000 (15 000 - 3 000) * 31 = 24 Mai ; commande le 24 Avril. 15 000 (20 000 - 3 000) * 30 = 26 Juin ; commande le 26 Mai. 19 000 Consommation de Juillet : 20 000. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 39 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2- Même question pour les tubes Y en mettant en évidence les quantités de sachets livrés (annexe 2 à compléter). Les commandes ont lieu le 1er de chaque mois et les livraisons le 15 qui suit ; il nous faut donc suivre les consommations quinzaines par quinzaines. En effet, la livraison du 15 janvier devra être calculée en fonction de la consommation de la deuxième quinzaine de Janvier et de la première quinzaine de Février. Décembre 2 Janvier 1 Janvier 2 Février 1 Février 2 Mars 1 Mars 2 Avril 1 Avril 2 Mai 1 Mai 2 Juin 1 Juin 2 Juillet 1 Consommations Stock théorique Livraisons 120 000 120 000 112 500 112 500 120 000 120 000 117 500 117 500 100 000 100 000 112 500 112 500 122 500 20 000 - 100 000 17 500 - 95 000 15 000 - 105 000 17 500 - 100 000 15 000 - 85 000 17 500 - 95 000 (1) 230 000 (2) 230 000 (3) 240 000 (4) 215 000 (5) 215 000 (6) 235 000 Stock réel 140 000 20 000 130 000 17 500 135 000 15 000 135 000 17 500 115 000 15 000 130 000 17 500 140 000 (1) la commande du 1er Janvier livrée le 15 Janvier doit couvrir: - la consommation de la deuxième quinzaine de Janvier : 120 000 - la consommation de la première quinzaine de Février : 112 500 - le stock de sécurité : 15 000 Total : 247 500 mais on dispose encore en stock de : 20 000 nous devrions donc commander : 227 500 comme les culots sont livrés par caisses de 5 000 nous devrons commander 230 000 culots. (2) même raisonnement qu'au mois précédent : 112 500 + 120 000 + 15 000 - 17 500 = 230 000 (3) 120 000 + 117 500 + 15 000 - 15 000 = 237 500 donc 240 000 (4) 117 500 + 100 000 + 15 000 - 17 500 = 215 000 (5) 100 000 + 112 500 + 15 000 - 15 000 = 212 500 donc 215 000 (6) 112 500 + 122 500 + 15 000 - 17 500 = 232 500 donc 235 000 QCM – BUDGET DES APPROVISIONNEMENTS Auteurs : Marc Riquin et Olivier Vidal 1) Si l’entreprise commande souvent en petites quantités … a. … les coûts de passation sont élevés et les coûts de détention sont faibles. b. … les coûts de passation sont faibles et les coûts de détention sont faibles. c. … les coûts de passation sont faibles et les coûts de détention sont élevés. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 40 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2) Pour déterminer la quantité optimale à commander au sens du modèle de Wilson, il faut… a. …annuler la dérivée du coût total d’approvisionnement. b. …ajouter le coût de pénurie au coût de détention. c. …que la demande soit linéaire dans le temps. 3) Le lot économique dépend … a. …. de la nature de la loi de distribution. b. … de la fréquence des réapprovisionnements. c. … de la valeur du stock de sécurité. Remarque : Le stock de sécurité est une constante qui s’annule lors de la dérivation permettant de calculer l’optimum. 4) La méthode des « 20-80 » permet … a. …. de contrôler que les approvisionnements n’aient pas de défaut. b. … de discriminer les produits dont la politique d’approvisionnement mérite d’être rationalisée. c. … de calculer le coût d’approvisionnement et de déterminer un optimum. 5) En cas de programmation par quantités constantes, l’établissement du programme des achats nécessite… a. … un contrôle de gestion rigoureux. b. … le calcul par interpolation des quantités à commander. c. … un calcul de la valeur des stocks en coût complet. Remarque : Ce sont les dates qui sont calculées par interpolation. 6) Le stock d’alerte … a. …. est égal au lot économique majoré du stock de sécurité. b. … est égal au lot économique majoré du coût de pénurie. c. … est égal à la consommation pendant le délai de livraison majorée du stock de sécurité. 7) Si l’écoulement du stock s’accélère, le stock d’alerte … a. …. sera atteint avant la date prévue initialement pour le lancement de la prochaine commande. b. … sera atteint après la date prévue initialement pour le lancement de la commande suivante. c. … sera atteint avant la date prévue initialement pour la consommation du stock de sécurité. 8) En cas de programmation par périodicité constante, compte tenu de la saisonnalité de l’activité,… a. … il faut moduler les dates d’approvisionnement. b. … il faut moduler les quantités à commander. c. … il faut moduler les quantités à commander et les dates d’approvisionnement. 9) La courbe « stock initial + achats cumulés »… a. …. est une courbe asymptotique. b. … est une courbe en « S ». c. … est une courbe en « escalier ». 10) La courbe « stock initial + achats cumulés » … a. … doit épouser la courbe « sorties cumulées + stock d’alerte ». b. … doit épouser la courbe « sorties cumulées + stock de sécurité ». c. … doit épouser la courbe « sorties cumulées + lot économique ». Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 41 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS Séance 16 Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion de la production Armelle MATHE, Bernard MOISY, Marc RIQUIN et Olivier VIDAL EXERCICE 1 Auteur : Compléter le tableau de l’annexe donnant le budget de production prévisionnel pour l’année N à partir des éléments suivants : Stock au 1/01/N : 1 300 produits finis. Ventes mensuelles prévues pour l’année N : Janv Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct Nov Dec 1 300 1 200 1 600 1 500 1 500 1 200 1 400 800 1 700 1 800 2000 2 000 1 500 Ventes prévues pour janvier N+1 : 1 500 produits finis. Capacités de production : 1 900 produits finis par mois sauf en décembre où elle n’est que de 1 800 unités. L’usine est fermée au mois d’août. Il convient de posséder en stock le 1er de chaque mois le volume de ventes prévu du mois, tout en limitant au maximum le volume des stocks. Il faut partir de la situation en décembre et remonter jusqu’à janvier : SI Vente Production SF Janv Fev 1 300 1 300 1 200 1 200 1 200 1 200 1 600 1 600 Mars Avril Mai 1 600 1 600 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500 1 400 1 400 Juin 1 400 1 200 1 900 2 100 Juil 2 100 1 400 1 900 2 600 Août Sept 2 600 800 0 1 800 1 800 1 700 1 900 2 000 Oct 2 000 1 800 1 900 2 100 Nov 2 100 2 000 1 900 2 000 Dec 2 000 2 000 1 500 1 500 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 42 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 EXERCICE 2 Auteur : 1- Déterminer, à l’aide des tableaux à compléter, la marge sur coût variable unitaire de chacun des articles. Calculer le résultat actuel. - Calcul du coût variable de l’unité d’œuvre Charges variables Unités d’œuvre Nombre total d’unités d’œuvre Coût de l’UO Atelier montage Atelier finition Atelier contrôle 148 800 300 960 17 700 Heure de MOD Heure de MOD Heure de MOD 4 960 13 680 295 30,00 22,00 60,00 - Nombre d’unités d’œuvre par produit Nombre d’unités d’œuvre pour 440 X Nombre d’unités d’œuvre pour 690 Y Nombre d’unités d’œuvre par X Nombre d’unités d’œuvre par Y Atelier montage 2 200 2 760 5 4 Atelier finition 2 640 11 040 6 16 Atelier contrôle 88 207 0,2 0,3 Atelier montage 150 120 Atelier finition 132 352 Atelier contrôle 12 18 - Coût variable indirect par produit Par X Par Y - Calcul des MCV X Coût variable des pièces consommées par produit Coût variable unitaire de distribution Coût variable de la main d’œuvre directe Atelier montage Atelier finition Atelier contrôle Coût variable total (1) Prix de vente (2) MCV(2) – (1) Y 1 240 26 784 150 132 12 2 344 2 744 400 2 030 50 1 421 120 352 18 3 991 4 321 330 - Calculer le résultat actuel. MCV unitaire Ventes MCV totale Charges fixes Résultat X Y 400 440 176 000 330 690 227 700 Total 403 700 378 480 25 220 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 43 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 2- Présenter la forme canonique du problème à résoudre. x = nombre de produits x à produire et vendre pour la période y = nombre de produits x à produire et vendre pour la période ≥0 x y ≥0 ≤ 6200 5 x + 4 y ≤ 14000 6 x + 16 y 0,2 x + 0,3 y ≤ 300 (400x + 330y)Max Forme canonique 3- Déterminer graphiquement la solution optimale. Calculer le résultat correspondant. x 0 0 0 0 Atelier montage Atelier finition Atelier contrôle Objectif pour F = 0 2000 y 1 550 875 1 000 0 x 1 240 2 333 1 500 330 Sommet P1 à atteindre pour augmenter dans un second temps l'optimum (1) 1500 Solution optimale P 1000 Domaine des solutions acceptables 500 (2) (3) 0 -500 y 0 0 0 -400 0 500 1000 1500 2000 2500 -500 5x + 4 y = 6200 0,2x + 0,3 y = 300 La solution optimale est à l’intersection des contraintes (1) et (3) : La résolution donne : x = 942 et y = 371 - Calculer le résultat correspondant MCV unitaire Ventes MCV totale Charges fixes Résultat X Y 400 942 376 800 330 371 122 430 Total 499 230 378 480 120 750 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 44 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 4- En modifiant la capacité de l’un des ateliers, il serait possible d’améliorer l’optimum. Indiquer de quel atelier il s’agit et l’accroissement nécessaire de sa capacité. Préciser dans quelles conditions ce changement de structure serait à retenir (ne faire aucun calcul, seul un raisonnement logique est demandé). Pour améliorer l’optimum, il faut augmenter la capacité du centre contrôle (3) pour passer au sommet P1. 5x + 4 y = 6200 6x + 16 y = 14000 La solution optimale est alors à l’intersection des contraintes (1) et (2) : La résolution donne : x’ = 771 et y’ = 585. Le centre contrôle doit donc avoir : 0,2 × 771 + 0,3 × 585 = 330 UO, soit une augmentation de 10 % de sa capacité. Cette opération n’est à retenir que si l’augmentation de la MCV est supérieure à l’augmentation des charges fixes du centre contrôle qui découle du changement de structure. Remarque : Relâcher la contrainte sur l’atelier 1 montage permet de produire 1500 x et 0 y ce qui permet d’obtenir une M/cv de 600 000 (au lieu de 501 450 dans la solution précédente). EXERCICE 3 : FACTEUR RARE Auteur : Une entreprise fabrique 3 produits X, Y, et Z, qui sont tous les 3 usinés dans le même atelier A. Dans cet atelier, la capacité de production est limitée à 1 000 heures par mois et cela constitue le goulot d’étranglement principal pour l’entreprise. Les temps de fabrication, exprimés en minutes sont de 7 minutes pour le produit X, 10 minutes pour le produit Y, et 3 minutes pour le produit Z. Par ailleurs, il est possible d’écouler mensuellement 8 000 produits X, 6 000 Y et 1 000 Z. Les marges sur coût variable sont respectivement 21 €, 40 €, et 18 €. Déterminer le programme qui permet d’obtenir le meilleur résultat et calculer ce résultat sachant que les charges fixes s’élèvent à 200 000 € par mois. x : nombre de produits X fabriqués par mois y : nombre de produits Y fabriqués par mois z : nombre de produits Z fabriqués par mois on a les contraintes: x ≤ 8000 y ≤ 6000 z ≤ 1000 7x + 10y + 3z ≤ 1000 × 60 : contrainte sur le temps de fabrication. x ≥ 0; y ≥ 0; z ≥ 0 et on veut maximiser le résultat R = 21x + 40 y + 18 z − 200000 , ce qui équivaut à maximiser la marge sur coût variable MCV = 21x + 40 y + 18 z Comme il n’y a qu’un seul facteur rare de production, le temps de fabrication dans l’atelier A, on peut utiliser la méthode de l’allocation optimale de ce facteur rare. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 45 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 On détermine d’abord les priorités de fabrication, et pour cela, les marges par unité de facteur rare de production : produit X produit Y produit Z marge unitaire 21 40 18 nombre de facteur utilisés par produit (nombre de minutes de fabrication par produit 7 10 3 marge par unité de facteur rare de production 21 =3 7 40 =4 10 18 =6 3 3ème 2ème 1er rang de fabrication il faut donc fabriquer en priorité le produit Z, puis Y, puis X. nombre d’unités de Z que l’on peut fabriquer, au maximum : z ≤ 1000 3z ≤ 1000 × 60 z ≥ 0 z ≤ 1000 ⇔ z ≤ 20000 z ≥ 0 ce qui donne donc z ≤ 1000 . z ∗ = 1000 On fabrique donc 1000 produits Z par mois. nombre d’unités de Y que l’on peut fabriquer, au maximum, avec les ressources qui restent après la fabrication de 1000 produits Z par mois : y ≤ 6000 y ≤ 6000 y ≤ 6000 10y + 3 × 1000 ≤ 1000 × 60 ⇔ 10y ≤ 57000 ⇔ y ≤ 5700 ce qui donne donc y ≤ 5700 . y ≥ 0 y ≥ 0 y ≥ 0 y ∗ = 5700 On fabrique donc 5700 produits Y par mois. Il ne reste aucune heure de fabrication disponible pour la fabrication du produit X. Le programme de fabrication optimal est ainsi : x ∗ = 0 ∗ y = 5700 ∗ z = 1000 Le résultat mensuel sera alors maximum et vaudra R = 21 × 0 + 40 × 5700 + 18 × 1000 − 200000 = 46000 € Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 46 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 EXERCICE 4 : COUPLES PRODUITS-MARCHES Auteur : Olivier Vidal Il est envisagé de développer des activités de télémarketing sur une dimension européenne. Elles seraient de deux types : A1, et A2. Deux marchés, la France et l’Espagne, seraient concernés. Volume d’activité prévu (en minute de connexion) France Espagne A1 80 000 20 000 A2 70 000 10 000 Marge sur coût variable unitaire (par minute de connexion) France Espagne A1 0,9 1,5 A2 0,5 1 Les charges fixes spécifiques aux marchés sont les suivantes : France : 80 000 € ; Espagne : 40 000 € Travail à faire : 1) En supposant que l’on puisse fournir l’intégralité des couples*produits marchés, quelles seraient les marges d’apport par produit ? Par marché ? Quel serait le résultat prévisionnel ? A1 A2 CF Résultat France 72 000 35 000 80 000 27 000 Espagne 30 000 10 000 40 000 0 2) Classer les couples produit/marché en fonction de leur marge sur coût variable unitaire croissante, puis en fonction de leur marge sur coût variable croissante. Commenter. Classement M/CV unitaire Classement M/CV 1 A1 / Espagne A1 / France 2 A2 / Espagne A2 / France 3 A1 / France A1 / Espagne 4 A2 / France A2 / Espagne Le classement fonction de la M/CVunitaire est différent de celui fonction de la M/CV car les volumes d’activité sont nettement plus importants en France. Malgré une marge unitaire plus faible, la marge globale réalisée en France est supérieure. 3) Les capacités ne sont que de 150 000 minutes de connexion. L’entreprise se demande quels sont les couples produits/marchés qu’il faut honorer. Est-il judicieux de favoriser les couples marché/produit pour lesquelles la M/CV unitaire est la plus élevée ? Pourquoi ? Calculer le résultat si l’on retenait cette démarche. La capacité est de 150 000, alors qu’il faut 180 000 minutes pour répondre à l’ensemble des couples marché/produits envisagés. Il faut donc faire des choix. Si l’on privilégie les marchés à forte M/CV unitaire, on va servir en priorité : Espagne/A1 = 30 000 minutes Espagne/A2 = 10 000 minutes (soit 40 000 minutes en cumulé) France/A1 = 80 000 minutes (soit 120 000 minutes en cumulé) Il reste donc 30 000 minutes pour le marché France/A2. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 47 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 La solution retenue est donc : Volume d’activité (en minute de connexion) A1 A2 France 80 000 30 000 Espagne 20 000 10 000 Marge sur coût variable unitaire (par minute de connexion) France Espagne A1 0,9 1,5 A2 0,5 1 M/CV sous contrainte France Espagne A1 72 000 30 000 A2 15 000 10 000 CF 80 000 40 000 Résultat 7 000 0 Il apparaît clairement que cette solution n’est pas optimale puisqu’elle conduit à favoriser le marché espagnol qui, même si il dégage des marges sur coût variable unitaires élevées, ne permet pas de dégager une marge sur coût spécifique positive. 4) Proposer une nouvelle solution. Quel est le nouveau résultat ? Il faut conserver en priorité les marchés qui dégagent une marge sur coût spécifique positive, c'est-à-dire la France, et abandonner les marchés qui ne permettent pas de dégager une marge sur coût spécifique positive, c'est-à-dire l’Espagne. On observe que les besoins du marché français (80 000 + 70 000 = 150 000 minutes) épuisent la contrainte de 150 000. Nouveau résultat France Espagne A1 72 000 0 A2 35 000 0 CF 80 000 0 Résultat 27 000 0 Le résultat est identique à la première question. 5) Si la contrainte avait été de 160 000 minutes au lieu de 150 000, quelle aurait été la solution optimale ? La question se pose de savoir s’il est judicieux de consacrer le reste (10 000 minutes) au marché espagnol. La réponse est évidemment non puisque la marge sur coût spécifique serait dans ce cas négative. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 48 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Nouveau résultat France Espagne A1 72 000 10 000 A2 35 000 0 CF 80 000 40 000 Résultat 27 000 -30 000 Le résultat dans cette situation serait négatif de -3 000 € ! Il est préférable d’abandonner l’Espagne. 6) Si la contrainte avait été de 100 000 minutes au lieu de 150 000, quelle aurait été la solution optimale ? Dans ce cas de figure, la contrainte ne permet pas de répondre aux besoins du marché français. Se pose alors la question de savoir quel produit (A1 ou A2) privilégier. Il est possible dans ce cas de raisonner en M/CV unitaire puisque le raisonnement se fait toutes choses égales par ailleurs. Les charges fixes spécifiques à la France sont communes aux deux produits. C’est donc le produit A1 qu’il faut privilégier puisque la M/CV unitaire est de 0,9 contre 0,5 pour A2. Les 80 000 minutes nécessaires au produit A1 seront donc entièrement satisfaites, et il restera 20 000 minutes pour le produit A2. Nouveau résultat France Espagne A1 72 000 0 A2 10 000 0 CF 80 000 0 Résultat 2 000 0 On observe que dans ce dernier cas, même si le résultat est faible (on réduit l’activité de 44% par rapport à la situation initiale), il demeure positif ! QCM Auteurs : Armelle Mathé et Olivier Vidal 1) Le programme de production dépend… a. … du logiciel de gestion de production utilisé. b. … du budget des ventes. c. …de la capacité de l’appareil de production. 2) GPAO signifie … a. …gérance de production adhérée à l’organisation. b. …gestion de production assistée par ordinateur. c. …gestion de production avec outils adaptés. 3) Parmi les méthodes de gestion de la production, on distingue… a. … le pilotage par l’amont. b. … le pilotage par l’aval. c. … le pilotage par le stock. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 49 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 4) La production en « juste à temps » est également appelée… a. …production à flux tendus. b. …production à flux poussés. c. …système Kanban. 5) C’est en partie pour réduire les coûts cachés de production que se sont développées les méthodes telles que … a. … la production en « juste à temps ». b. … la production à flux poussés. c. … la production à flux tendus. 6) Dans le juste à temps, les stocks…. a. …permettent de réguler les dysfonctionnements du système productif. b. ... sont considérés comme une manifestation des dysfonctionnements du système productif. c. …font partie des « 5 zéros à atteindre ». 7) Pour pouvoir appliquer une gestion de la production en « juste à temps », il est nécessaire… a. …que l’information circule rapidement et sans erreur. b. …que le personnel soit motivé. c. …que la gestion de l’appareil productif soit rationalisée. 8) MRP signifie… a. …management ressources planning. b. …management des ressources de production. c. …management du réseau de production. 9) Déterminer un programme optimal de production consiste à déterminer… a. …les quantités optimales des différents produits à fabriquer. b. …les dates optimales de fabrication des différents produits. c. …la valeur de la marge sur coût variable optimale. 10) On dit qu’une contrainte est saturée pour un programme de fabrication donné lorsque … a. … toute la ressource correspondant à cette contrainte est utilisée. b. … on atteint l’égalité en remplaçant dans l’inéquation de contrainte les inconnues par la solution correspondant au programme. c. … la fonction économique est optimale. 11) On peut utiliser une méthode graphique pour résoudre un programme linéaire à condition… a. …que ce programme ne contienne que deux variables (inconnues). b. …que ce soit pour maximiser, mais pas minimiser la fonction économique. c. …que toutes les inéquations de contraintes soient « tournées » dans le même sens. 12) Lorsqu’on résout un programme linéaire avec deux variables et deux inéquations de contraintes de production, … a. …la solution optimale est la solution du système d’équations formé par les 2 contraintes. b. …la solution optimale est toujours celle qui sature les 2 contraintes de production. c. …la solution optimale peut correspondre à une valeur nulle pour une des 2 variables. 13) On peut utiliser la méthode de l’utilisation optimale du facteur de production pour résoudre un programme linéaire à condition … a. …que ce programme ne contienne que deux variables (inconnues). b. …qu’il n’y ait qu’une seule contrainte correspondant à une ressource « rare ». c. …que toutes les inéquations de contraintes soient « tournées » dans le même sens. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 50 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 14) On peut utiliser la méthode algébrique du simplexe (exposée dans le cours) pour résoudre un programme linéaire à condition … a. …que ce programme ne contienne que deux variables ( inconnues). b. …que ce soit pour maximiser, pas minimiser la fonction économique. c. …que toutes les inéquations de contraintes (hormis les contraintes de positivité) soient le même sens f (x, y,...) ≤ b où b est un nombre positif. 15) On appelle écriture du programme linéaire « sous forme canonique » le programme où… a. …les contraintes sont écrites sous forme d’inéquations. b. …les contraintes sont écrites sous forme d’équations. c. …toutes les contraintes redondantes ont été simplifiées. 16) Dans un problème d’ordonnancement … a. …on veut minimiser la durée totale de réalisation d’un projet. b. …on veut déterminer les dates auxquelles les taches constitutives d’un même projet doivent débuter. c. …on veut minimiser la marge sur coût variable tout en minimisant les contraintes d’antériorité entre des tâches. 17) Dans un problème d’ordonnancement, la date de début au plut tôt d’une tâche… a. … est la date à laquelle on doit, au plus tôt commencer une tâche compte tenu des contraintes d’antériorité. b. … est la date à laquelle on peut, au plus tôt commencer une tâche compte tenu des contraintes d’antériorité. c. … est la date à laquelle on doit, au plus tard, commencer une tâche si on veut finir le projet dans sa durée minimum. 18) Dans un problème d’ordonnancement, la durée minimum du projet est égale … a. … à la longueur du chemin critique. b. … à la somme des durées de toutes les tâches critiques. c. … à la date de début au plut tôt des tâches critiques. 19) Dans un problème d’ordonnancement … a. …la marge libre d’une tâche est le délai que l’on peut apporter dans la mise en route d’une tâche si on veut finir le projet dans sa durée minimum. b. …la marge libre d’une tâche est le délai que l’on peut apporter dans la mise en route d’une tâche si on veut que toutes les tâches puissent débuter à leur date de début au plus tard. c. …la marge totale d’une tâche est le délai maximum que l’on peut apporter dans la mise en route d’une tâche si on veut finir le projet dans sa durée minimum. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 51 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 17 Séance Le contrôle de gestion : outil de prévision Gestion de la qualité Aldo LEVY, Armelle MATHE, Bernard MOISY, Marc RIQUIN et Olivier VIDAL QUELQUES RAPPELS DE COURS Population mère : Ω Taille : N Moyenne : m (inconnue) Proportion : p (inconnue) Écart-type : σ (inconnu) Échantillon aléatoire Taille : n Espérance : x (connue) Proportion : f (connue) Ecart-type : σ‘ (connu) Induire les caractéristiques de la population mère de la connaissance des caractéristiques d’un échantillon. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 52 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 APPLICATIONS Exercice 1 : Estimation d’une moyenne, d’une proportion Auteur : Armelle Mathé Une machine M produit des tiges métalliques de longueur 9,5 décimètres. Afin de contrôler la production, on tire un échantillon aléatoire de 100 pièces fabriquées par la machine. On obtient une moyenne x = 8.7 décimètres et un écart type σ ′ = 2.4 décimètres. population N=14000 m σ échantillon n =100 x = 8.7 s = 2.4 Question 1 : Déterminer, au seuil de confiance de 90%, une estimation par intervalle de confiance de m, longueur moyenne des tiges fabriquées par la machine. Il s’agit ici d’estimer une moyenne, celle de la population, par intervalle de confiance • Variable estimateur : X : moyenne d’échantillons E( X ) = m X →Ν σ (X ) = σ n • Au seuil de confiance de 90%, l’intervalle de confiance contenant la moyenne m est l’intervalle σ σ x −t x − t . n n Comme l’écart type σ de la population est inconnu, on l’estime par s= σ’ x √n/(n-1) = 2,4 x √100/(99) = 2,4121 t est tel que p (−t < T < t ) = 0.90 = seuil de confiance de l' estimation ⇔ p (T < t ) = 0.95 On lit t = 1,645 dans la table de la fonction de répartition de la variable normale centrée réduite et donc , l’intervalle de confiance de l’estimation, lié à l’échantillon est s s ;8,7 + 1,645 : 8,7 − 1,645 n n D’où notre intervalle de confiance : ]8,3 ; 9,10[ Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 53 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 Question 2 : Le responsable de la production souhaite estimer la proportion de pièces qui satisfont, dans l’état actuel du processus de production, un critère qualité Q. Un échantillon de 50 pièces est tiré, dans lequel on compte le nombre de pièces satisfaisant le critère Q. Dans l’échantillon, 36 % des pièces satisfont le critère Q. En déduire une estimation de la proportion de pièces satisfaisant le critère Q dans la production, avec un degré de confiance de 95%. On veut estimer une proportion, par intervalle de confiance au seuil de 95%. L’intervalle de confiance de l’estimation est donc : f −t f (1 − f ) , f +t n f (1 − f ) n avec f , fréquence de pièces satisfaisant le critère Q dans l’échantillon : f = 0,36 et t tel que p (−t < T < t ) = 0.95 = seuil de confiance de l' estimation ⇔ p (T < t ) = 0,975 On lit t = 1,96 dans la table de la fonction de répartition de la variable normale centrée réduite d’où l’intervalle de confiance de l’estimation : [22,7% ; 49,3%] . Avec un degré de confiance de 95%, on peut estimer que la proportion de pièces satisfaisant au critère Q dans la production est comprise entre 22,7% et 49,7%. On peut alors estimer que le nombre de pièces satisfaisant au critère dans la production journalière sera compris entre 14 000*22,7/100 = 3 178 pièces et 14 000*49,7/100 = 6 958 pièces. Exercice 2 : Société Boncafé Auteur : Armelle Mathé d’après ? Première partie : La société Boncafé commercialise du café. Elle utilise une machine automatique qui remplit des paquets de café. Le poids affiché des paquets vendus est de 250 g. On considère que le poids de café mis par la machine dans un paquet est une variable aléatoire normale d’écart type 5 g. La moyenne m peut être librement fixée par le conditionneur. 1) Comment faut-il choisir moins de 250 g ? m pour qu’en moyenne, un paquet sur 100, au plus, contienne p{X < 250} = 0,01 si x → N (m, σ = 5) X − m 250 − m ⇔ p < = 0,01 5 5 ⇔ p{T < t} = 0,01 ⇔ p{T < −t} = 0,99 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 54 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 On lit − t = 2,33 et donc 250 − m = −2,33 ⇔ m = 261,65 grammes 5 2) Pour éviter les contestations des consommateurs, le conditionneur envisage d’abaisser de 1 pour 100 à 1 pour 1 000, en moyenne la proportion de paquets de moins de 250g. a. Quel serait le coût d’une telle mesure s’il vend annuellement 5 000 000 de paquets venant de cette machine et si le café lui revient à 0,45 € les 250 g ? Même chose, mais cette fois p{X < 250} = 0,001 , et donc t = −3.1 , la machine doit être réglée sur m = 265,5 grammes. Il faut donc en moyenne 265,5-261,65=3,85 grammes de café en plus par paquet, ce qui correspond à un coût de 3,85 × 5000000 × 0,45 = 34650 € 250 b. Comparer ce coût à celui d’une offre de remboursement qui coûterait 0,6 € par paquet si le seuil 1 pour 100 est gardé 34 650 € à comparer au remboursement éventuel de 5000000 × 0,60 × 1% =30 000 €. Il est donc moins coûteux de garder le réglage pour lequel 1% des paquets sont de poids inférieur au poids indiqué, d’autant que rares sont les consommateurs qui vérifient et donc demandent les 60 centimes de compensation. 30 000 est une valeur maximum alors que 34 650 est une valeur moyenne. 3) le conditionneur s’est fixé une moyenne de 261 g par paquet. a. le conditionneur règle sa machine pour que le poids moyen du paquet soit de 261g. Il veut contrôler ce réglage (…). Le test est fait au seuil de 5%. Décrire la procédure de test que l’on peut utiliser. test unilatéral sur la moyenne : H : m = 261 • 0 H 1 : m ≠ 261 • Variable de décision : X : moyenne d’échantillons E ( X ) = m = 261 • sous H0 , X →Ν σ (X ) = σ = 5 n 50 • détermination de la région critique, au seuil de risque 5% C’est la solution de l’équation : p(choisir H1 / H 0 est vraie) = 0.05 Soit, à résoudre : si H 0 est vraie, p(choisir H1 ) = 0.05 ⇔ si H 0 est vraie, p ( X ≤ l1 ou X ≥ l 2 ) = 0.05 ⇔ ‘’’ , p(l1 < X < l2 ) = 0.95 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 55 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 l − 261 X − 261 l − 261 ⇔ < < 2 ''' , p 1 = 0.95 5 5 5 50 50 50 ⇔ ''' , p(-t < T < t) = 0.95 ⇔ ''' , p(T < t) = 0.975 On lit dans la table de la fonction de répartition de la loi normale : t = 1.96 D’où les deux limites de contrôle : l1 − 261 = −1.96 5 l = 259,61 50 ⇔1 l 2 = 262,39 l 2 − 261 = 1.96 5 50 La région critique, conduisant au rejet de H0 est donc l’intervalle ]0 ; 259,61[ ∪ ]262,39 ; + ∞[ Règle de décision :On mesure la valeur prise par la variable de décision X dans l’échantillon. Soit x cette valeur. Si 259,61 < x < 262,39 , on valide H0. Sinon, on rejette H0 . b. un contrôle sur 50 paquets a donné comme moyenne 254,7 g. Au seuil de confiance de 5%, peut-on conclure que la machine est bien réglée ? Dans notre échantillon, la moyenne x prend la valeur 254,7. Cette valeur n’appartient pas à la région d’acceptation de H0 . On valide donc H0 : la machine est donc mal réglée. Deuxième partie : Les ventes annuelles de la société Boncafé, exprimées en tonnes sur le marché national (X) et sur le marché étranger (Y), (…), l’espérance mathématique de la variable Y est de 600 tonnes. Il estime que la probabilité pour que la quantité Y soit comprise entre 452 et 748 tonnes est égale à 3/5. La variable X suit une loi normale N(1 200 ; 250). Le prix de vente d’une tonne pour l’année à venir est égal à 3 200 € HT sur le marché national et à 2 900 € sur le marché étranger. 1) Déterminer l’écart type de la variable aléatoire Y (arrondir à la tonne inférieure). P(452 < Y < 748) = 3/5 452 − 600 748 − 600 P( <Y< ) = 3/5 σ σ 148 π( ) = 0,8 σ 148 ≈ 0,84 σ σ ≈ 176 2) Soit C, le chiffre d’affaires annuel total en euros pour l’année à venir. a. Exprimer C en fonction de X et de Y, C étant la somme de deux variables aléatoires normales suit également une loi normale. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 56 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 C = 3 200 X + 2 900Y b. Déterminer la loi suivie par C et ses paramètres, E(C) = 3 200 E(X) + 2 900 E(Y) = 5 580 000 € σ (C) = 3200 2 × 250 2 + 2900 2 × 176 2 ≈ 948 951 € c. Calculer la probabilité que le chiffre d’affaires annuel dépasse 6,2 millions €. P(C > 6 200 000) = P(T > 0,65) = 0,2578 Troisième partie : Le responsable des ventes affirme que la fréquence, parmi les points de vente possibles à l’étranger, de ceux qui commercialisent la marque Boncafé, est égale à 0,30. Cette affirmation paraît optimiste, et le directeur général vous demande de tester, au seuil de 5 %, cette hypothèse sur un échantillon de 250 points de vente. Une enquête faite sur 250 points de vente à l’étranger indique que, parmi eux, 60 commercialisent la marque Boncafé. 1) Construire le test d’hypothèse unilatéral adapté à cette situation. Il s’agit d’un test unilatéral : H0 : p = 0,30 Contre H1 : p < 0,30 Au seuil de risque α de 5 % La région d’acceptation est l’intervalle : [po - t1-α 0,3 × (1 − 0,3) 250 ; + ∞ [ = [0,2523 ; + ∞ [ Au seuil de 5 %, l’intervalle est : [0,3 - 1,645 p o (1 − p o ) ;+∞[= n L’hypothèse H0 sera rejetée si l’on observe sur un échantillon de 250 points de vente, une proportion inférieure à 0,2523. 2) Conclure. La proportion p observée est 60 / 250 = 0,24. Il convient donc de rejeter l’hypothèse H0 : l’affirmation du responsable commercial est fausse, au seuil de risque de 5 %. Exercice 3 : coût de la non qualité Auteur : ? Une qualité parfaite (aucun rebut, aucun retour) conduirait à la relation suivante : 1 700 000 produits fabriqués 1 700 000 produits livrés 1 700 000 produits vendus Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 57 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 1- Évaluer le coût de la non-qualité dans les conditions actuelles Pour obtenir 1 700 000 produits acceptés par les clients, il est nécessaire d’en livrer : 1 700 000/0,95 = 1 789 474 Les clients retourneront donc : 1 789 474 – 1 700 000 = 89 474 produits. Pour livrer 1 789 474 produits, il faut en fabriquer : 1 789 474 / 0,85 = 2 105 264 Les défauts de qualité induisent deux types de coûts : le coût des rebuts et le coût des retours. = (2 105 264 – 1 700 000) × 4 = = 89 474 × 1,2 = Coût de la non-qualité 1 621 056 107 369 1 728 425 Coût des rebuts Coût de la réexpédition 2- Comparer le résultat avec une qualité parfaite et avec la qualité actuelle. Chiffre d’affaires Coût de production Frais de retour Résultat Q 1 700 000 1 700 000 CU 10 4 M 17 000 000 6 800 000 0 10 200 000 Q 1 700 000 2 105 264 89 474 QCM – REVISION DE LA SEANCE CU 10 4 1,2 M 17 000 000 8 421 056 107 369 8 471 575 1 728 425 Auteurs : Aldo Lévy et Olivier Vidal 1) La qualité d’un produit ou d’un service est l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques à satisfaire des besoins ou des attentes … a. … qui peuvent être exprimés. b. … qui peuvent être implicites. c. … qui doivent être spécifiés dans un contrat écrit. 2) ISO signifie … a. …Organisation internationale de normalisation. b. …International Standard Organisation. c. …Institut de standardisation des organisations. 3) La recherche de la qualité totale signifie … a. … que l’entreprise cherche à ce qu’il n’y ait plus aucun défaut dans la production. b. … que l’entreprise cherche à satisfaire tous ses partenaires, des fournisseurs aux clients, en passant par les actionnaires les employés et l’État. c. … que l’entreprise cherche à ce qu’il n’y ait plus aucune plainte de la part de ses clients. 4) On distingue, parmi les coûts liés à la qualité … a. …des coûts de prévention. b. …des coûts de détection. c. …des coûts cachés. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 58 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 5) Parmi les outils de gestion de la qualité, on distingue… a. …le diagramme de Wenn. b. …le diagramme de Pareto. c. …le diagramme d’Ishikawa. 6) Un cercle de qualité est …. a. …un groupe de dirigeants d’entreprises qui mettent en place des procédures de contrôle des normes AFNOR. b. …une autre appellation du diagramme d’Ishikawa. c. …un groupe de travail de salariés d’une entreprise réunit pour résoudre des problèmes concernant la qualité dans le travail. 7) Le contrôle statistique de la qualité… a. …utilise la théorie de l’échantillonnage. b. …consiste à juger de la qualité d’une production à partir de l’observation d’un échantillon tiré aléatoirement de la population, le risque d’erreur étant fixé. c. …consiste à tirer un échantillon qui ressemble le plus possible à la population, puis à juger cet échantillon. 8) Le test d’hypothèses est une procédure qui permet de contrôler qu’un paramètre … a. … de la population (moyenne, proportion, variance,…) satisfait à une norme, de façon certaine. b. … de la population (moyenne, proportion, variance,…) satisfait à une norme, avec un risque d’erreur fixé à l’avance. c. … de l’échantillon (moyenne, proportion, variance,…) satisfait à une norme, avec un risque d’erreur fixé à l’avance. 9) Si la taille de l’échantillon est supérieure à 30, ou si la loi de la variable aléatoire X est normale, avec une moyenne m et un écart type σ, la loi de la moyenne d’échantillon est alors une loi, … σ a. …normale de paramètres m et . n b. … normale de paramètres m et σ . c. … normale de paramètres nm et nσ . 10) Si la taille n de l’échantillon est supérieure à 30, et que dans la population, p individus satisfont un critère, la loi suivie par la variable « Fréquence d’échantillon »… p(1 − p ) a. …est une loi normale de paramètres p; . n ( …est une loi normale de paramètres (np; ) b. …est une loi normale de paramètres p; np(1 − p ) . c. ) np(1 − p ) . 11) Dans un test d’hypothèses, le risque de première espèce … a. …est mesuré par la probabilité de valider l’hypothèse « nulle » H0 alors que l’hypothèse H1 est vraie. b. …est mesuré par la probabilité de valider l’hypothèse H1 alors que l’hypothèse H0 est vraie. c. …est le complémentaire à 1 du risque de deuxième espèce (si le risque de première espèce égale α , le risque de deuxième espèce est égal à 1 − α ). Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 59 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 QCM - REVISIONS SERIE 3 Auteur : Aldo Lévy et Olivier Vidal 1. Dans l’articulation Plan-Programme-Budget g. Le plan pluriannuel explicite les grandes orientations stratégiques. h. Le programme est une prévision d’activité à plus long terme précisant dans le détail les niveaux d’activité, de production, les volumes de facteurs utilisés. i. Le budget représente le « chiffrage » en unités physiques de la mise en œuvre d’un programme. 2. Le budget… d. …des services généraux est directement lié au cycle achat-production-vente. e. …flexible comporte des charges fixes. f. …BBZ est un budget de type ABM. 3. Le budget de trésorerie… d. …est toujours TTC. e. …inclut les dotations aux amortissements hors exploitation. f. …exclut les mouvements sur immobilisations. 4. Pour le budget des ventes,… d. …les moyennes mobiles ont pour objectif de neutraliser les variations saisonnières. e. …le cycle de vie du produit est sans importance. f. …l’effet d’élasticité croisée « demande / prix » ne joue pas en cas de substituabilité. 4. Dans la gestion des stocks et des approvisionnements… d. …on analyse 80% des références qui font 20% du CA. e. …l’optimum économique est obtenu lorsque le coût de lancement = coût de possession. f. …le stock d’alerte = consommation pendant le délai de livraison. 5. En gestion de la production… d. …la programmation linéaire cherche toujours à maximiser une fonction économique. e. …on choisit toujours le sommet qui maximise la marge sur coût variable. f. …le pivot dans l’algorithme du simplexe est situé à l’intersection de la plus forte marge et de la plus forte contrainte de production. 6. La mise en œuvre d’une politique de JAT… a. …nécessite les deux principaux outils que sont le Kaizen et le Kanban. b. …interdit le développement de l’autocontrôle à chaque stade. c. …nécessite des calculs de coûts partiels. 7. Une politique de JAT… a. …permet à l’entreprise d’être plus réactive face aux menaces du marché. b. …est un outil de mise en œuvre du management par les objectifs. c. …est incapable de s’adapter à des fluctuations de volume importantes. 8. Dans les problèmes d’ordonnancement… a. …le niveau d’un sommet est le nombre d’arcs qui le séparent de l’origine par le chemin le plus court. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 60 sur 61 121 – Contrôle de gestion – séances 11 à 17 – année 2010/2011 b. …la marge totale est l’avance maximum que peut prendre la réalisation d’une tâche sans retarder la durée totale du projet. c. …le diagramme de Gantt visualise le suivi des tâches d’un projet. 9. Soit σ2 la variance et σ l’écart type inconnus de la variable X définie sur la population mère, et σ’2 la variance calculée sur un échantillon de taille n ;... d. …prendre σ’2 sous-estime la variance de la population mère, et ce d’autant plus que la taille n de l’échantillon est grande. e. …s2 = f. …s = n .σ’2 est une estimation ponctuelle de σ2. n−1 n est une estimation ponctuelle de σ. n−1 10. Les coûts suivants sont des coûts cachés :… a. …la sous-activité. b. …les accidents de la route. c. …l’absentéisme. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec – Toute reproduction sans autorisation est interdite – page 61 sur 61