This is the second article of a Moroccan newspaper about the

Transcription

This is the second article of a Moroccan newspaper about the
This is the second article of a Moroccan newspaper about the situation after the raids in Morocco (the
first one I sent around yesterday, but with a German summary, that's why I did not put it on the
action2-list - but maybe it is already on some websites?).
The headline says:
The treaties with Spain or other European countries should not make us blind towards our
responsibilities concerning the situation in which the subsharan migrants live on our territory
The text is a critical description of the raids and deportations in the first part. Then it says, that the
authorities, after they had tried to deny the existence of people who are in a regular situation (refugees
or asylum seekers) in Morocco and therefore the migrants concerned are not protected by the
immigration law (02-03), had got into contact with human rights organisations.
They want that these organisations take part in a separation between the "good" from the "bad"
migrants. 52 legal refugees were identified after the first checks. But this is not the worst thing, also
pregnant women, four children and a handycapped person are among the deported migrants,
according to activists.They critisize how the legal documents of people could be taken and teared,
although their names are written in the registers of the UNHCR, says an activist from AMDH (Human
Rights Association).
How can 238 people, among them children and pregnant women be left without food during the
journey Rabat - Oujda? This is surely not the way to prove our African solidarity, writes the author at
the end.
Conni
----- Original Message ----From: Luc DAU
To: réseau migrants ; [email protected]
Sent: Wednesday, January 03, 2007 4:46 PM
Subject: [Manifeste-euroafricain] article Libération
Le journal marocain Libération publie aujourd'hui un article sur la situation à Oujda... Enfin un
papier de la presse locale (le 2ème dans ce journal)qui n'enfonce pas les migratns davantage! Ca
fait plaisir!
Vous le trouverez à l'adresse suivante :http://www.liberation.press.ma/default.asp?cat=1
Lucile
Campus universitaire d’Oujda
Le calvaire des Subsahariens
Les accords signés avec les Espagnols
ou les autres pays européens
ne doivent pas nous aveugler quant
à nos responsabilités face
à la situation que vivent les migrants subsahariens sur notre territoire.
Les autorités marocaines ont tenté, ces derniers jours, de se rattraper au sujet des migrants
subsahariens refoulés la semaine dernière vers les frontières maroco-algériennes, après les avoir
arrêtés dans des quartiers de Rabat. Près de 150 migrants parmi les 238 «refoulés» ont regagné
Oujda à des moments différents et plus particulièrement le campus universitaire, où ils élisent
domicile. Mais, avec des températures de moins de 6 degrés Celsius par ces nuits hivernales, il y a
bien une raison de craindre que le pire ait lieu.
Après avoir voulu vainement nier l’existence de personnes qui sont en situation régulière au Maroc,
soit des réfugiés ou des demandeurs d’asile, et qui ne tombent pas donc sous le coup de la loi
relative à l’immigration (02-03), les autorités ont pris contact avec des organisations de droits
humains.
L’objectif en est d’annoncer aux acteurs dont Médecins sans frontières, l’Association Béni Znassen
pour la culture , le développement et la solidarité (ABCDS); Comité d’entraide International (CEI);
Association des amis et familles des victimes de l’immigration clandestine; AFVIC (Centre Afvic
Maroc Oriental), une démarche qui consiste à procéder à un tri séparant les «bons» des
«mauvais».
Cinquante-deux réfugiés légaux ont été identifiés, selon les premiers décomptes. Mais là n’est pas
le pire, commente l’un des acteurs civils sur place, «nos autorités ont lâché même deux femmes
enceintes, quatre enfants dont deux de moins de deux ans et un handicapé vivant avec un seul
pied».
Selon les mêmes sources, les autorités ont profité de l’occasion de l’Aïd et de la fin d’année, en
l’absence des missions étrangères accréditées au Maroc pour procéder à une telle opération.
«Comment peut-on se permettre de saisir des documents légaux à des
gens puis les déchirer, oubliant que leurs noms sont toujours
Autres chroniques :
inscrits dans les registres du HCR à Rabat», souligne un actif de
la section de l’Association marocaine des droits humains
Le Maroc contre les
(AMDH) engagée dans l’opération d’aide apportée par les
disparitions forcées
associations marocaines au niveau de l’Oriental.
Par ailleurs, le sort de plusieurs autres migrants reste inconnu
et sont toujours à la merci du désert et ses aléas et du froid.
Comment peut-on laisser 238 personnes, dont des enfants, des femmes enceintes sans nourriture
durant le trajet Rabat-Oujda ? Ce n’est sûrement pas ainsi qu’on prouvera notre engagement et
manifester notre solidarité africaine.
[email protected]