Véronique LARCADE Université de la Polynésie

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Véronique LARCADE Université de la Polynésie
Véronique LARCADE
Université de la Polynésie française
Campus d’Outumaoro-Punaauia
B.P. 6570 98702 FAA’A Tahiti P.F.
mél. [email protected]
Dans le corpus documentant les débuts de la présence européenne dans l'aire Pacifique, le
texte des Voyages et désordres à bord du navire baleinier « Albatros », publié en 1840, par le
Dr Nel, occupe une place marginale. Or il concerne une période et des faits de première
importance, à savoir les prémices de l'établissement du protectorat français à Tahiti; ce qui
pourrait suffire à lui valoir une plus grande notoriété. Mais, il faut le reconnaître, son statut de
source historique pose problème. D'une part, il s'agit d'un problème d'objectivité: cette
brochure participe, en effet, de plusieurs genres en vogue au milieu du XIXe siècle, sans être
complètement assimilable à aucun: le roman d'aventure, le réquisitoire philanthropique, le
manifeste politique d'opposition au régime de la monarchie de juillet et l'apologie coloniale,
voire l’utopie; d'autre part, il s'agit d'un problème de substance: ce texte consiste, en effet, en
une série de décalages temporels et structurels qui compliquent beaucoup l’interprétation du
propos. Or ces problèmes tiennent à ce que les Voyages et désordres… traitent, au fond, d’un
sujet éminemment problématique par lui-même : ils mettent en jeu ce qu’est la modernité,
comment elle s’impose et comment, pourtant, elle ne se réalise pas.
La modernité : une présence
L'auteur des Voyages et désordres... qui exerce les fonctions de chirurgien du bord, relate les
principales péripéties d'une campagne de pêche à la baleine dans le Pacifique, du 16 octobre
1837, date du départ de l'Albatros du Havre à son retour, au même port, le 18 avril 1840. Si
son texte tient du journal de bord, il est loin de respecter la minutie chronologique qui,
règlementairement, y préside. Il dépasse le cadre et les normes de la chronique pour prendre
ceux du reportage et plus précisément du témoignage. Malgré l’essor de la presse à grand
tirage, le genre du reportage ne s’est pas encore tout à fait imposé et la brochure du Dr Nel
s’apparente plutôt aux grandes enquêtes livrées alors au public par ceux qu’on appelle les
hygiénistes (Dr Bayard à Paris, Guépin à Nantes, Durand à Lyon), la plus célèbre étant celle
du Dr Villermé, Tableau de l'état physique et moral des ouvriers, parue en 1840, la même
année précisément que ces Voyages et désordres.... Fort de sa compétence, appuyée par le
vocabulaire qu’il emploie et les gestes techniques qu’il décrit le docteur Nel affirme un
propos qui est celui de l’expertise et qui, de ce fait et dans cette optique, est indiscutable.
L’auteur, en cela, est dans la logique de l’évolution de la discipline médicale qui marque le
premier XIXe siècle, âge d’or de la clinique et de l’anatomo-pathologie, illustré par les noms
de Bichat, de Broussais et tout particulièrement de Corvisart qui travaille sur les maladies du
coeur et de l'appareil respiratoire, mais aussi de Laënnec, théoricien de l'auscultation et
inventeur du stéthoscope, des célèbres chirurgiens Larrey et Dupuytren, de Bretonneau qui
décrit les caractéristiques de la fièvre typhoïde et de la diphtérie, de Pinel et d’Esquirol,
médecins aliénistes qui humanisent les conditions de vie des aliénés considérés comme des
malades, de Velpeau qui enseigne la chimie chirurgicale et invente la bande qui porte son
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nom (O. Faure, 1993). Cette expertise et la légitimité qu’elle donne donc à Nel le conduisent
à s’opposer à l’ignorance et à l’autorité abusive à la fois du capitaine de l’Albatros, nommé
Hurtel et de son second Eugène Degouay. Non seulement le chirurgien du bord est fort d'un
acquis mais de plus sa conduite obéït à des objectifs clairs : il sait ce qu’il faut faire. L’analyse
rationnelle des situations qu’il est capable de poser, va de pair avec la conscience qu’il a de
ses devoirs et, bien sûr, de ses droits. Tout cela étant indissociable d’un engagement dans une
dynamique de progrès qui est aussi une prise de position politique. Nel, notamment en citant
le chansonnier Béranger, ne cache ses sympathies républicaines. Là encore il est assez
conforme à ce qu’est et à ce que fait un personnage comme le chimiste François Raspail
(1794-1878). « Médecin des pauvres » (à cause notamment de la publication, en 1843, du
manuel de vulgarisation médicale moderne intitulé le Médecin des familles) il est célèbre pour
avoir imposé un avis scientifique décisif pour disculper l’accusée (d’empoisonnement) lors du
procès à sensation de l’Affaire Lafarge. Il fut la grande figure de l’activisme républicain et
l’un des protagonistes les plus en vue des évènements de 1848 (proclamation de la
République à l’Hôtel de Ville de Paris, le 24 février) faisant paraître alors un journal intitulé
l’Ami du peuple et qui portait notamment en épigraphe : «… liberté pleine et entière de la
pensée, tolérance religieuse illimitée… ». De même, Nel participe-t-il de l’état d’esprit qui est
celui de Jules Michelet, de George Sand ou de Pierre Leroux dans les années 1840 et qui
prépare effectivement la révolution de 1848 (M. Agulhon, 1992). Mais si les Voyages et
désordres… dénoncent explicitement les agissements du capitaine Hurtel à la fois comme
monarchiques et comme rétrogrades, on ne saurait les lire uniquement comme un texte
quarante-huitard. Ce serait en réduire la portée et la complexité.
La modernité : une injonction
Nel, dans une certaine mesure, définit ce qu’est être moderne et il explique comment l’être,
c’est-à-dire, on l’a vu, en se démarquant du passéisme inadéquat et haïssable du capitaine et
de son second. Or si la modernité est bien présente dans les Voyages et désordres... elle n’est
pas exactement d’actualité. La faire entrer dans les faits n’est ni évident, ni acquis. Si le
second, une brute vicieuse, fait l'objet d'une mesure de débarquement, le chirurgien et
l’équipage doivent subir, jusqu'au bout de l’expédition, l'arbitraire du capitaine contre lequel,
d'ailleurs, les poursuites engagées, au retour au Havre, n'aboutissent pas, comme en attestent
les documents qui, en annexe, complètent le récit du docteur Nel. Dans cette perspective, il
faut envisager ce récit à la fois comme une relation et comme une métaphore. Ce que
rapportent les Voyages et désordres... fournit à la curiosité mêlée d’horreur que suscitent la
cétologie et l’activité baleinière, très exactement circonscrite et caractéristique du premier
XIXe siècle : son essor datant précisément de 1816 pour décliner complètement à partir de
1868 ; la période 1830-1844 marquant sa phase d’intensité maximale (R. Richards, 2002).
Cette activité est la conséquence directe du développement de l’éclairage urbain et des
conserveries industrielles, tous deux grands consommateurs -à leurs débuts du moins- d’huile
de baleine. La raréfaction des cétacés dans l’Atlantique Nord puis bientôt dans l’Atlantique
Sud conduisit, dés 1835, les navires sur les côtes d’Amérique du sud et d’Hawaii, pour, en
1837 enfin s’orienter vers les champs de pêche australasiens et tout particulièrement ceux de
la Nouvelle-Zélande qui, en l’espace de huit ans de 1837 à 1844, virent converger le quart des
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armements baleiniers français. D’où des campagnes très longues (alors qu’elles n’excédaient
pas 6 mois au large des côtes islandaises et groenlandaises, il fallait déjà compter 12 mois
pour l’Atlantique Sud, ce qui aboutissait dans la zone du Pacifique Nord à des campagnes
d’au moins 2 ans et demi et qui donne trois ans et demi en tout pour l’Albatros) aussi
éprouvantes pour les équipages que contraignantes pour les finances des armateurs (Duroselle
et cie, en l’occurrence) étant donné les capitaux nécessaires et le temps d’immobilisation de
ces derniers. Or, dès 1840 un ralentissement commence à être perceptible qui va en
intensifiant jusqu’en 1844, résultat de la concurrence conjuguée du gaz et des huiles végétales
qui fait chuter spectaculairement le prix de l’huile de baleine (Poirier, 2003). En tout état de
cause aux alentours de 1840, l’activité baleinière suscite une littérature porteuse d’un
imaginaire qui additionne l’usine et le Léviathan, les galères, les bas-fonds et aussi l’exotisme
et l’aventure. Ainsi la brochure du Dr Nel est-elle à rapprocher des rapports contemporains du
capitaine Cyrille Laplace et du contre-amiral Abel Dupetit-Thouars, ce dernier dénonçant les
navires baleiniers comme de « écoles de dépravation et de désordre pour le marin ». Mais
elle est aussi de la veine de l’histoire de Mocha Dick ou le Cachalot blanc du Pacifique,
publié dans le Knickerbocker de New York en mai 1839 (dont le Dr Nel, en Havrais, familier
des relations avec des anglophones –probablement anglophone lui-même- a eu peut-être
connaissance) ou encore de Deux années sur le gaillard d’avant (Two years Before the Mast)
de Richard Henry Dana, paru en 1840, qui furent pour Herman Melville, une source décisive
d’inspiration mais aussi un élément déterminant son expérience personnelle de matelot de
baleinière (Melville, 2006). En évoquant le monde impitoyable des monstrueux cétacés et la
dure condition des marins qui les pêchent et les conditionnent en « barils » commercialisables,
le Dr Nel explicitement élabore une métaphore. La baleinière Albatros et les événements dont
elle est le théâtre symbolisent la société de 1840 et plus précisément le régime de la
monarchie de Juillet qui s’avère à cette date, certes révoltant, mais néanmoins indétrônable. A
cet égard, les Voyages et désordres… continuent une certaine tradition d’investissement
fantasmatique de l’espace polynésien. Au XVIIIe siècle, il a été celui de l’épanouissement du
mythe du « Jardin d’Eden » et du « Bon Sauvage » (S. Tcherkézoff, 2004). Mais le Dr Nel
introduit dans cette continuité, une rupture qui ajoute une dimension supplémentaire à son
texte. La perspective est autre : en particulier, loin d’être idéalisés et enviables, les
« naturels », tels que Nel les fait apparaître sont des « sauvages » plutôt inquiétants et qui
restent, en tout cas, à « civiliser » correctement.
La modernité : une incantation
Quelques mois après le retour de l’Albatros au Havre, le 31 décembre 1840, Herman Melville
s’engageait à Fairhaven dans le Massachussetts sur le navire baleinier l’Acushnet qui l’amena
dans le Pacfique où, après une désertion aux Marquises (9 juillet-9 août 1842), il participa à
une mutinerie à Tahiti (24 septembre 1842) avant de vivre en « beachcomber » pendant
quelques semaines (mi-octobre-3 novembre 1842) (Melville, 1997). D’ores et déjà, au
moment de la campagne de pêche de l’Albatros, la rébellion et la mutinerie sont à l’ordre du
jour. D’abord, à cause d’une certaine récurrence propre semble-t-il à l’aire Pacifique liée à la
diffusion -et au succès- de l’histoire de la mutinerie -qui se déroula le 27 avril 1789- et des
mutins de la Bounty, dont les descendants furent découverts dans l’île de Pitcairn, en 1808 :
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Sir John Barrow, Mutiny & piratical seizure of HMS Bounty, Londres, 1831, réed. 1844 (G.
Dening, 1992). Les effroyables conditions de vie et de service dans les baleinières conduisant
à une nouvelle affaire sensationnelle de ce genre, surpassant la première dans l’horreur et le
sadisme : il s’agit de la mutinerie qui se déroula dans le Pacifique, le 26 janvier 1824, sur le
navire « Globe » de Nantucket et qui eut, elle aussi, un grand retentissement : William Lay et
Cyrus M ; Hussey, A Narrative of The Mutiny On Board The Ship Globe…, New-London,
1828 (G. Gibson, 2002). Or s’il est clair que l’équipage de l’Albatros a des raisons et l’envie
de se mutiner, il ne passe pas vraiment à l’acte : les manifestations d’insubordination se
limitant à des désertions ou à de plus officielles démissions ainsi qu’à des pétitions et -il y a
été fait allusion- à une action en justice qui exonère finalement l’abominable capitaine Hurtel.
Le texte du Dr Nel apparaît donc, assez paradoxalement comme la forme la plus achevée
voire la plus hardie de protestation. Il est vrai qu’on peut tenir celui-ci – au vu de ce que l’on a
pu établir en commençant- pour le contemporain fervent d’une certaine « culture de
l'insurrection » (P. Rosanvallon) de l’avant-1848 qu’illustre la conjuration -manquée- de
Barbès et Blanqui, le 12 mai 1839 (S. Berstein et M. Winock, 2003). Mais, l’auteur des
Voyages et désordres… s’avère bel et bien un homme d’ordre assez fidèle en cela au milieu
des notables provinciaux dont il partage à l’évidence les références et les habitudes
culturelles. Ainsi s’il est soucieux du « Peuple » que forment les marins du bord, il n’en est
pas exactement solidaire. Il tient à marquer une différence de statut et même une supériorité
qui lui permet d’être un exemple et un guide. Une semblable préoccupation de distinction est
observable à l’égard de ceux qu’il appelle les « canaques », c’est-à-dire les Hawaiiens recrutés
à bord pour remplacer les marins embarqués au départ du Havre, et qui, à Honolulu, se sont
avérés déserteurs ou défaillants. Ils apparaissent, de fait, comme des indigènes « sans nom »,
puisqu’ils ne sont pas plus identifiés en tant que spécifiquement Polynésiens, qu’il ne sont
nommés par leur patronyme authentique dans la mesure où ne sont cités que les sobriquets
que leur ont attribué les membres de l’équipage et qui se réfèrent pratiquement tous à des
personnages en vue de la vie publique française et du gouvernement de Louis-Philippe
(« Bourmont », « Cambronne », « Charles X », « Chassé », « Polignac »). Or si, pour Nel, il
faut sortir ces « canaques » de leur état primitif, ceux-ci sont pour les Européens à la fois un
miroir et une jauge de leur capacité et de leur qualité. C’est donc ce qui amène l’auteur des
Voyages et désordres… qui, à plusieurs reprises, s’est plaint -et même a déploré- l’hégémonie
anglaise dans le Pacifique, à décrier et à dénigrer, plus précisément, la conduite et les actions
des missionnaires « anglicans » britanniques à Tahiti et à exalter l’œuvre de Mgr Pompallier.
En fait, les vœux du Dr Nel se trouvent comblés, quelques mois plus tard, par la Mission
catholique du Père Caret qui débute à Tahiti, le 31 décembre 1841 (C. Laux, 2000) et qui,
confortée par l’action de Moerenhout, prélude à l’éviction du missionnaire et agent
diplomatique anglais Pritchard et à la proclamation du protectorat français sur Tahiti par
l’amiral Dupetit-Thouars, le 9 septembre 1842 (P. De Dekker, 1997). Dès lors, la modernité ou plus exactement l’avenir modernisateur- que promeut le Dr Nel, contrairement à ce que
l’on pouvait croire au départ, repose moins sur un certain désenchantement du monde que sur
une re-fictionnalisation propre à nourrir l’antagonisme franco-anglais qu’aiguise justement
alors, dans cette partie du monde, les enjeux de la pêche baleinière.
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En conclusion, les Voyages et désordres… ont, d’une part, aux prodromes de l’entreprise
coloniale française dans la région, l’intérêt de procurer le point de vue et de faire entrevoir le
système de représentation d’un personnage a priori pas directement lié d’intérêt et, en tout
cas, pas ou peu impliqué dans ce projet. Dans cette perspective, son témoignage est à
confronter avec ceux du capitaine Mauruc (A. Mauruc, 1843 ; P. Marcantoni, 1935) ou du
commandant Cécille (J.-B. Cécille, 1839). D’autre part, le récit du Dr Nel, qui achève par un
vibrant appel à la fraternité, permet de reposer ce qui a été le grand problème et le défi majeur
pour la génération de 1848 : peut-il y avoir fraternité sans égalité ?
En tout état de cause, ce texte met en évidence que s’il y a un « malentendu » pacifique, il y a,
tout aussi nécessaire à élucider et à dépasser une équivoque de la modernité dans cette zone.
Tout cela appelle et justifie certainement l'édition scientifique de ce texte qui est actuellement
en cours d’établissement.
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