Déclaration de François Fillon Réunion de groupe UMP Le

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Déclaration de François Fillon Réunion de groupe UMP Le
Déclaration de François Fillon
Réunion de groupe UMP
Le Président de l’UMP nous a demandé de prendre le temps de la réflexion pour bâtir
une position commune sur le second tour de l’élection du Doubs.
Je vous livre mes convictions.
Je combats le FN parce que c’est notre adversaire, parce que c’est l’adversaire de la
France.
Son histoire, son programme et son comportement, tout conduirait, s’il devait accéder
au pouvoir, à précipiter la France dans le désordre et le déclin durable.
Aucune voix ne doit aller à un parti qui prône un nationalisme dangereux, qui veut faire
éclater l’unité européenne et dont le programme économique s’apparente à celui de
l’extrême gauche.
Peut on pour autant appeler à voter dans le Doubs pour le candidat socialiste ?
Non ! Il n’y aucune bonne raison de redonner la majorité absolue à l’Assemblée
Nationale à un parti socialiste qui mène depuis trois ans une politique désastreuse qui a
conduit à l’explosion du chômage, à la perte d’influence de la France et à l’aggravation
des inégalités.
La France vient de subir une attaque terroriste sanglante qui appelait à l’unité nationale.
Nous y avons contribué avec responsabilité.
Mais quel contenu le Président de la République a t’il donné à cette unité ?
A t’il engagé un dialogue sincère avec l’opposition sur la lutte contre le terrorisme ? Sur
la politique étrangère de la France ? Sur les conditions du redressement économique ?
J’ai proposé à deux reprises un agenda national pour enclencher ce redressement
économique. Le gouvernement nous a opposé une fin de non recevoir.
Le Front National est une impasse pour la France.
Le Parti socialiste n’a plus aucune solution à proposer aux Français.
Nous devons à l’UMP être le parti du redressement, le parti de la rupture.
Cela signifie clarté et courage.
Si l’on considère que les 35 H font du mal à la France, on ne tergiverse pas, on les abroge.
Si l’on admet que les régimes de retraite sont dans l’impasse, on ne biaise pas, on porte
l’âge légal de départ à 65 ans.
Si l’on pense que le code du travail est l’ennemi de l’emploi, on le réécrit.
Si l’on est convaincu que l’intégration est en échec, on limite l’immigration par une
politique de quotas.
Aucune complaisance pour l’extrême droite et pas d’indulgence pour un
gouvernement impuissant !
Voilà la ligne de conduite que je propose pour l’élection partielle dans le Doubs.