Les Vaccins du Chat - clinique veterinaire Lamartine
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Les Vaccins du Chat - clinique veterinaire Lamartine
Le journal de votre clinique N°13 FEVRIER—MARS 2014 Ki kon est koi kon fait Dr Agnes Laget Page 3 Les Vaccins du Chat Souvenirs sucrés Au fil des ans des destins nous ont touchés, on vous les dit Page 4 Dossier page 2 Nouveauté pour les APE Page 3 le ! Certains traitements, onéreux, permettent de prolonger la durée de vie de l’animal. Aucun ne peut le guérir. En revanche ce sont des maladies peu contagieuses. La transmission est, pour le FeLV salivaire ou sanguine, pour Pour un chat, les vaccinations se le FIV sexuelle ou sanguine. Donc, un chat vivant en appartement ne peut être divisent en trois catégories : contaminé ! Cependant, un seul contact Typhus-Coryza est suffisant. Attention au chat fugueur ! Leucose Un dernier point est à évoquer sur Rage. Le typhus peut être qualifié d’une ces maladies. La transmission sanguine grosse diarrhée du chat. Le coryza quant inclut bien entendu la transmission transplacentaire. Un chaton peut avoir été à lui est un gros rhume ! Cela ne signifie en aucun cas que contaminé par sa mère. Quand vous adoptez un chaton, si cela n’a pas été ces maladies sont bénignes, bien au fait, faites le dépister rapidement ! contraire. Même si des médicaments existent, le taux de mortalité de ces inLa rage est une maladie mortelle à fections est élevé, principalement chez le chaton. Ces maladies sont très conta- 100% pour tous les animaux, y compris l’homme. Il n’existe aucun traitement. gieuses. Un chat, même vivant en apDe ce fait, cette maladie est extrêmepartement, peut être contaminé. Bien ment surveillée. On peut dire que le risentendu le risque d’attraper un coryza ou un typhus est plus important chez un que en France de rage est nul. animal qui sort, mais existe aussi pour Devant la gravité de cette maladie, un chat d’appartement. la finalité de la vaccination sera de protéger l’homme. Du coup des obligations La leucose est cette maladie imlégislatives en découlent. Ce vaccin pour proprement appelée SIDA du chat. Pour être clair, il existe deux formes de leu- un chat sera obligatoire pour aller à l’écose : FeLV et FIV. Il n’existe de vac- tranger ou en camping. cin que pour la première forme. On apEnfin un animal, lors d’un premier pelle ces maladies SIDA du chat, car comme pour le SIDA humain, l’animal vaccin antirabique, n’est considéré compassera par une phase de séropositivité, me protégé que 3 semaines après l’injecpuis une phase de déclenchement de la tion. Ne vous y prenez pas au dernier maladie. Principalement pour le FIV, la moment ! maladie se traduira par des immunodéficiences. La durée de la séropositivité sans atteinte de l’organisme est très variable (de 8 jours à 8 ans !). Dans tous les cas ces maladies ont une issue fataDans le dernier numéro de « quoi de neuf doc » nous avons abordé le thème des vaccins du chien. Aujourd’hui nous allons évoquer les vaccins chez le chat. Dr Agnes Laget Comment aider son animal quand il perd sa mobilité ? Divers éléments peuvent compromettre la mobilité d’un animal : Les traumatismes : fractures, entorses, hernie discale, rupture d’un ligament croisé… Les immobilisations forcées : plâtres, traitement de plaies importantes…. Les maladies : dysplasie, instabilité rotulienne, atteintes nerveuses ... L’âge : arthrose, lombalgie, douleurs diffuses... Tous ces facteurs sont à l’origine de boiterie, de douleurs, d’ankylose, de fonte musculaire, d’escarres ; autant d’entraves à la mobilité de votre animal. La physiothérapie et la kinésithérapie permettent à l’animal de récu- Cette année apparaissent de nouveaux traitements contre les parasites externes pour le chien et le chat. Ces nouvelles spécialités présentent des avantages certains par rapport aux produits préalablement existants. Ainsi il existe un produit qui permet de traiter le chat contre les puces, les tiques, les vers ronds ou plats, les larves de puces et les œufs de puce. C’est sans aucun doute le produit le plus complet sur le marché. Un autre produit, qui lui ne traite que la puce et l’environnement, présente cependant une absence totale de toxicité ! Pour le chien, traiter les tiques, les puces, leurs œufs et leurs larves, ainsi que protéger l’animal des mousti- pérer un schéma corporel normal, de limiter les phénomènes douloureux, d’accélérer la cicatrisation des plaies et escarres. Cela favorise ainsi la récupération de son autonomie. Les moyens à notre disposition sont similaires à ceux utilisés chez l’homme : massages, exercices, thermothérapie, ultrasons, électrothérapie, etc. Ces techniques faciles à mettre en place permettent à tout animal de bénéficier d’un traitement spécifique. N’hésitez pas à nous en parler; nous trouverons ensemble le traitement adapté à votre animal ques est aujourd’hui possible. Ceci, bien évidemment, ne signifie pas que l’antiparasitaire externe que vous utilisez est aujourd’hui dépassé, mais d’autres solutions existent. Bref, la gamme des antiparasitaires externes est étendue. Lorsque vous souhaitez traiter ou protéger votre animal, demandez-nous conseil. Vous aurez ainsi le produit le mieux adapté à votre attente. Je fais peur aux animaux, à l’image de la crainte que l’on peut ressentir pour le dentiste ! Cet état de chose me convient. De ce fait, la plupart des chiens et chats sont sages avec moi. Comme l’affirmait Caligula : Qu’importe qu’on me haïsse pourvu que l’on me craigne. Dans ma vie professionnelle je ne me suis fait mordre que quatre fois, dont trois étaient de ma faute. C’est l’une de ces morsures que je voudrais vous narrer. Le 14 juin 2003, j’ai retrouvé la date, je recevais en consultation « Ouiky », chienne caniche de onze ans qui souffrait d’un abcès des glandes anales. Les glandes anales sont deux petits sacs situés de part et d’autre de l’anus et qui servent à l’animal à poser son odeur lorsqu’il défèque. Parfois ces sacs se bouchent et peuvent faire abcès. C’était le cas. Je portais « Ouiky » sur ma table de consultation et soulevais la queue afin « d’être sur zone » ! Elle avait mal, et manifesta alors sa douleur par des velléités de manger le véto. Dans ces circonstances mon habitude est d’utiliser une lacette afin de museler l’animal. Deux effets à ce geste : le chien ne peut pas mordre et surtout convaincu d’avoir perdu, il arrête de bouger. Je retournais ensuite à l’ar- rière afin d’effectuer mon examen. Derechef « Ouiky » manifesta sa mauvaise humeur. Je retournais à l’avant pour m’approcher de la petite chienne tout en lui murmurant « Mais calme-toi ». « Ouiky » m’arracha un bout de nez ! Je parle au sens littéral. Une miette de mon appendice tomba sur la table ! J’avais oublié de nouer la lacette ! Regardez-moi bien. Vous verrez, j’ai une cicatrice au bout du pif. Franchement la douleur fut beaucoup plus morale que physique. « Ouiky » refusa de manger le bout de nez si laborieusement conquis par elle. On donne de sa personne et les patients gaspillent, c’est une honte !