La prévention du suicide au travaiL

ADRESSES ET CONTACTS UTILES
Cellule psychosociale de CPS 02/525 27 67 (durant les heures de
bureau).
N° urgence :
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Centre de Prévention du Suicide : 0800/32123
(24/24h) gratuit
Télé-Accueil : 107 (24/24h)
Services des urgences : 112
Centre anti-poison : 070/245 245
Le médecin traitant
Forum d’expression libre : www.preventionsuicide.be
La prévention du
suicide au travail
Centre de consultation psychologique
Possibilité de soutien notamment pour les personnes suicidaires
ou leur entourage
Centres de santé mentale:
http://public.guidesocial.be/associations/services-sante-mentalessm-1704.html
http://www.cocof.irisnet.be/site/fr/sante/santementale, Bruxelles
Centres de planning familial
http://public.guidesocial.be/associations/centresplanning-familial-centres-agrees-1619.html
Services d’accompagnement spécialisé
Centre de Prévention du Suicide - 0800/32123
http://www.preventionsuicide.be
Centre de Prévention du suicide : « Un pass dans l’Impasse »
Namur, Liège, Charleroi, M-en Famenne, Waterloo - 081/777150
http://www.lesuicide.be
Groupe de rencontre et d’échange
entre personnes ayant vécu le suicide d’un proche :
Vivre sous les Oliviers - Liège, Nivelles, Arlon
0477/694 933
[email protected]
Corporate Prevention Services
Rue de France 99 | 1070 Bruxelles
Tél. : +32 (0)2 525 27 67
[email protected]
www.cps-transport.be
Mars 2015 - E.R. : Luc Vantrappen
La prévention du
suicide au travail
En Belgique, chaque jour, 7 personnes décèdent par suicide et
on note 10 fois plus de tentatives de suicide. Le suicide touche
toutes les classes d’âge et toutes les classes sociales, nous sommes
donc tous concernés par cette problématique.
Sur notre lieu de travail, nous pouvons donc aussi être confrontés
à cette problématique du suicide ou tentative de suicide
concernant un collègue ou nous affectant personnellement.
Cette brochure a pour but d’informer les travailleurs à propos du
suicide et de donner quelques pistes d’aide et d’action possible
face à cette problématique trop souvent taboue.
LE PROCESSUS SUICIDAIRE
Le suicide est souvent un tabou qu’il est indispensable de
reconnaître afin de pouvoir apporter du soutien aux personnes
suicidaires.
Le suicide n’est pas un acte pulsionnel ni une envie de mourir.
L’acte suicidaire est considéré par la personne comme l’unique
solution à son angoisse ou sa souffrance.
Le processus suicidaire se développe dans le temps.
Il se compose d’abord d’idées suicidaires furtives qui deviennent,
dans un deuxième temps, de plus en plus présentes, accompagnées parfois d’élaboration de plans concrets. Il est important
de savoir que les idées suicidaires ne mènent pas toujours à
un acte suicidaire.
La culpabilité et la question « pourquoi ? » sont des sentiments
souvent ressentis par les proches et l’entourage de la personne
suicidaire. L’entourage ne peut cependant pas endosser la
responsabilité d’un tel acte, il n’y a pas de remède miracle face
au suicide mais des pistes d’action favorisant l’aide à apporter.
DIFFÉRENTES EXPRESSIONS
DU PROCESSUS SUICIDAIRE
Il est important et essentiel de reconnaître les différentes façons
qu’a une personne d’exprimer sa souffrance, sa détresse lorsqu’elle
est dans un processus suicidaire. Reconnaître pour identifier un
risque mais aussi pour montrer à l’autre que sa souffrance et
sa détresse sont entendues et reconnues.
Les messages directs :
• “La vie ne vaut plus la peine…”
• “C’est trop dur…”
• “Je voudrais dormir pour toujours…”
Les messages indirects :
• “ Vous seriez mieux sans moi…”
• “Je vais faire un long voyage…”
• “Ma vie est inutile…”
L’expression par le comportement :
• Perte d’énergie, mine sombre
• L’isolement, le retrait
• Un don d’objets auxquels la personne tient
Remarque: ce genre de comportement ou de message peut aussi
refléter d’autres problèmes qui ne sont pas toujours
en relation avec des idées ou un processus suicidaire !
PISTES D’ACTION
Il est recommandé de :
• Oser sortir de la sphère du tabou, aller vers la personne et lui
en parler. Un dialogue humain et ouvert sur les idées suicidaires
peut offrir un soutien et une liberté de parole qui peut faire
beaucoup de bien. Parler de suicide n’augmente pas le risque
de passage à l’acte.
• Ecouter.
• Prendre toutes les tentatives de suicide au sérieux.
• Informer la personne et essayer de la diriger vers des services
d’aide professionnels (Centre Prévention du Suicide,
médecin, CPS…).
• Favoriser le soutien de l’entourage (famille, amis, collègues…).
Il est déconseillé de :
• Porter des jugements ou de faire la morale.
• Donner de faux espoirs et s’engager sans pouvoir tenir
ses engagements.
• Pousser la personne à ne pas se suicider par devoir pour
ses proches.
• Garder ce problème secret et porter seul la responsabilité
de l’accompagnement