Petit Herboriste 111 - Herboristerie Corjon

L e j our n al d e l ' h e rb or i ste r i e au x 4 s ai s ons - Num é ro 1 1 1 - D e ce m b re 2 0 1 6
éditorial
L
a saison hivernale nous offre une formidable
opportunité chaque année de sentir nos
forces intérieures qui s'expriment.
La vie en cette saison se passe au‐dedans, et notre
corps lui‐même aspire au repos, à la tranquillité.
C'est bien de prendre soin de soi, de prendre du recul
par rapport à nos activités.
Osons être un peu paresseux, un peu endormis.
Cessons de courir, de faire mille choses à la fois.
Profitons au maximum de l'instant présent, laissonsnous aller.
Vivons au rythme de notre coeur et mettons notre
mental au repos.
Il sera temps au printemps de laisser éclater nos
projets, de nous lancer dans l'aventure.
En hiver, imitons la tortue et profitons de la douceur
de vivre, sous notre carapace, apprivoisons
la solitude, elle porte en elle les germes de notre
créativité future.
Plus nous prendrons ce repos en conscience,
plus nous serons ouverts et réceptifs pour vivre des
choses nouvelles.
Le long repos hivernal de la Nature est l'énergie qui
donnera aux plantes, aux arbres, l'immense force et
puissance de croître à nouveau au printemps, de
créer de nouvelles pousses.
Nous sommes pareils à cette Nature: notre futur
développement naît dans le sommeil de décembre
et janvier.
Sachons respecter les cycles des saisons, clés de notre
bien‐être…
B é at rice Cor jon
Conseil de saison
Pour un hiver tranquille bien au chaud
Cette saison, le plus important est de
respecter le rythme naturel de notre
corps: les jours plus courts nous incitent à nous mettre davantage au repos.
Ne soyons pas trop exigeant avec notre
organisme. C'est l'heure de privilégier
l'apaisement. Préservons notre vitalité
et notre immunité.
Notre conseil +++: privilégiez les produits naturels qui garderont votre
organisme tonique sans le brusquer.
Commencez votre journée hivernale
avec les produits de la ruche qui vous
apporteront acides aminés, oligo‐éléments, vitamines B pour maintenir
votre corps en bonne forme physique
et psychique.
Programme journalier de bien ‐être
hivernal : 2 cuillérées à café au petit
déjeuner de pollen frais( chataignier,
ciste ou saule) ou de pollen en poudre
(Aagard) ou si vous vous sentez vraiment fatigué, une ampoule de gelée
royale (Santarome) pour
conserver une bonne immunité et éviter ainsi les
virus hivernaux.
A midi, faîtes le plein de
vitamines en privilégiant
la vitamine C naturelle: 2
gélules de TONIC C (Vecteur
Santé) à base de camu‐camu.
Au repas du soir, 2 capsules
de macérat huileux d'AIL
(Bakanasan) seront une
bonne prévention contre la
grippe.
L'ail est un remède doté de
nombreuses vertus : anti‐infectieux, anti‐viral, circulatoire,
vermifuge, protecteur cardiovasculaire,régulateur de la tension
artérielle .
Après votre repas, dégustez avec du
miel notre tisane pectorale DOUC'HIVER
(cassis, serpolet, réglisse, fenouil,
mauve, romarin, bouillon blanc).
En deuxième partie d'hiver (dès la
mi‐février), notre harmonisant du Foie
HEPATOFLUID après TONIFLUID vous
permettra de vous préparer au réveil
printanier en douceur.
Ce sera le moment d'anticiper l'arrivée
des allergi es pr intani ères avec nos
remèdes préventifs qui ont fait leur
preuve (bourgeons de cassis , Huile
essentielle de Pinus sylvestris en massage local au niveau du bas du dos,
comprimés d'oeufs de caille).
Quintessences florales
Des nouvelles
de la recherche
La fleur d'Etoile de Bethléem
(Star of Bethléem)
Le romarin et la santé du foie :
de nouvelles preuves
"Offrons à notre coeur un doux apaisement"
L'élément associé à la saison hivernale est l'élément EAU. Cette eau nourricière qui coule en nous comme une source vivifiante est à l'origine
même de notre vie. En cette saison d'intériorisation, où tout notre être
est avide d'écoute intérieure, de repos, de repli sur soi pour mieux renaître
au printemps, tout un travail inconscient se fait en nous pour une remise
à l'heure de nos énergies profondes. La nuit l'emporte sur le jour, et cette
saison correspond au sommeil de la Princesse, sommeil qui s'avérera essentiel pour une totale régénération.
L'heure est à la somnolence,
au laisser-vivre.
Tout se passe au‐dedans de soi, c'est
pourquoi notre
rythme
vie
de
doit
s'apaiser.
N
o
u
s
connai ss ons
tous ces passages où nous
sommes
bloqués,
comme
paralysés…
Nous nous sentons fragiles,
vulnérables, désorientés. Nous aimerions trouver la solution extérieure, le remède miracle, la baguette magique qui nous ferait sortir de cet état semblable à l'anesthésie. Cette
douceur, cet espoir, cette consolation peuvent nous être apportés par la
petite fleur blanche appelée Etoile de Bethléem (Ornithogalum umbellatum).
De cette fleur, Le Docteur Bach disait "qu'elle conforte l'âme et apaise la
douleur" , facilitant ainsi l'auto‐guérison.
Quelques situations où cette fleur peut vous aider :
‐ après un choc physique ou émotionnel récent ou ancien, accompagné
parfois de somatisation, permet de donner une nouvelle orientation à
notre vie.
‐après une rupture affective, une séparation, un changement professionnel imposé et brutal.
‐en période de chagrin, solitude, deuil.
‐à l'annonce de toute nouvelle déstabilisante.
La fleur est une des cinq fleurs qui composent le mélange de fleurs RESCUE.
Mode d'emploi: 2 gouttes 3 fois par jour en dehors des repas après un traumatisme récent pendant quelques jours ou 4 gouttes 4 fois par jour du
remède en 2ème dilution pour un traumatisme ancien le temps nécessaire.
En massage : quelques gouttes dans une huile à appliquer au niveau des
reins 2 fois par jour
Dans le bain (pour les enfants notamment): 10 gouttes à ajouter à l'eau.
Cet arbrisseau typique des maquis et des garrigues méditerranéennes a toujours été un symbole de renouveau et
d'éternelle jeunesse en raison de ses feuilles toujours vertes
et de ses fleurs bleu pâle qui s'épanouissent presque toute
l'année. Ses sommités fleuries récoltées de mai à septembre
et ses jeunes pousses ramassées au printemps sont connues
depuis longtemps pour leurs propriétés cholérétiques et hépatoprotectrices. Le romarin stimule la sécrétion biliaire et
assiste les fonctions de détoxication du foie en activant de
précieux enzymes comme la glutathion S transférase et la
quinone réductase . La protection des cellules hépatiques
est en grande partie liée à l'activité anti‐oxydante et antiinflammatoire de plusieurs composés comme des diterpènes
phénoliques caractéristiques (carnosol, acide carnosolique ,
rosmanol) , des acides phénols comme l'acide rosmarinique
et des acides triterpéniques bien connus ( acide oléanolique
et ursolique).
Jusqu'à présent, il était admis que le romarin ne pouvait
jouer un rôle hépatoprotecteur qu'à titre préventif mais ne
pouvait pas favoriser la régénération des hépatocytes
contrairement à d'autres plantes hépatiques majeures
comme les semences de chardon‐marie ou les baies de schisandra ( Schizandra sinensis). Une étude récente réalisée par
une équipe de scientifiques chinois a pu démontrer , dans
un modèle expérimental animal, que la consommation de
romarin pouvait accélérer la production de nouvelles cellules hépatiques. Cet effet régénérateur serait en grande
partie dû à un des composants du romarin : l'acide rosmarinique.
L'acide rosmarinique est un composé phénolique que l'on
trouve dans de nombreuses plantes de la famille des Lamiacées (romarin, sauge, sarriette, mélisse, basilic, menthes,
brunelle….) . Il participe comme d'autres composés polyphénoliques à la protection des végétaux contre plusieurs de
leurs prédateurs. Chez l'homme, l'acide rosmarinique ,qui
est hydrosoluble, est facilement assimilé au niveau intestinal
puis conjugué et méthylé au niveau hépatique. Une partie
est métabolisée sous
forme d'autres acides phénols comme l'acide caféique ou
l'acide férulique. Plusieurs études ont démontré que l'acide
rosmarinique possédait d'excellentes propriétés anti‐oxydantes , anti‐inflammatoires et hépatoprotectrices ainsi que
des propriétés antivirales et antibactériennes. L'acide rosmarinique est également l'un des composés majeurs d'une
plante médicinale (Heliotropium foertherianum) utilisée traditionnellement en Polynésie pour lutter contre la ciguatéra
(appelée communément la gratte), une intoxication liée à
la consommation de poissons contaminés par des toxines
marines produites par des algues microscopiques. Les recherches conduites par l'IRD (Institut de recherche pour le
développement) ont révélé que l'acide rosmarinique ne traitait pas seulement les symptômes de la gratte mais aussi ses
causes par son pouvoir détoxifiant et hépatoprotecteur.
Pour en revenir au romarin, il faut noter que les jeunes
pousses exercent une activité protectrice du foie supérieure
à la plante entière car elles contiennent davantage d'acides
phénols comme l'acide rosmarinique, chlorogénique et caféique.
Association +++ avec la fleur d'Hélianthème (Rock rose) en cas de trauma-
Références :
tisme associé à une grande peur (accident notamment) et avec la fleur de
Yang M2, Duan E2, Zhao J2, Yu C2, Zhang R3, Zhang L3, Zhang M2, Xiao Z4, Hu W5, He Z6. Phyto-
Châtaignier (Sweet chestnut) quand la sortie du tunnel semble définitivement compromise.
Rosmarinic acid stimulates liver regeneration through the mTOR pathway.Lou K1,
medicine. 2016 Dec 1;23(13):1574‐1582. doi: 10.1016/j.phymed.2016.09.010. Epub 2016 Sep 30. Actualité
scientifique IRD fiche n°338 Janvier 2010Rossi F., Jullian Valérie, Pawlowiez R., Kumar‐Roine S., Haddad
Mohamed, Darius H. T., Gaertner‐Mazouni N., Chinain M., Laurent Dominique. Protective effect of
Heliotropium foertherianum (Boraginaceae) folk remedy and its active compound, rosmarinic acid,
against a Pacific ciguatoxin. Journal of Ethnopharmacology, 2012, 143 (1), p. 33‐40. ISSN 0378‐8741
Focus Santé
La plante de saison
S aug e e t m a l ad i e
d ' Al z h e i m e r
L a plante de l'hiver
La maladie d'Alzheimer se manifeste par un déclin lent
et progressif des fonctions cognitives et par des troubles
du comportement. On ne connaît pas précisément les
causes de cette maladie neurodégénérative mais deux
phénomènes sont constamment retrouvés : une altération
des systèmes centraux utilisant l'acétylcholine comme
neurotransmetteur et l'installation de deux types de lésions :
- des plaques amyloïdes dans le milieu extracellulaire : l'accumulation de dépôt amyloïde est associé à une dégradation progressive des neurones impliqués dans les
fonctions cognitives (mémoire, apprentissage, langage…)
- une dégénérescence neurofibrillaire (DNF) dans le milieu
intracellulaire : associée à une agrégation de protéines Tau
anormalement phosphorylées qui bloquent le bon
fonctionnement du neurone.
D'autre part , la maladie d'Alzheimer est associée à un
processus inflammatoire qui crée un important stress oxydatif local ce qui pourrait justifier l'usage de plantes et de
nutriments à caractère anti‐inflammatoire comme le curcuma à titre préventif.
Les propriétés curatives de la sauge officinale ( Salvia officinalis) sont connues depuis l'Antiquité. La médecine traditionnelle chinoise et grecque la préconisait notamment
pour améliorer la mémoire.
Plusieurs études modernes sont venues corroborer cette
utilisation .En 2003, le Médical Plant Research Center de
l'Université de Newcastle a montré que des préparations
à base de sauge pouvaient améliorer certains processus
mnémoniques et certains dommages causés par la maladie d'Alzheimer. D'autres études contrôlées par placébo
et conduites sur plusieurs mois ont été réalisées à Téhéran
en Iran : les extraits de sauge officinale ont produit un résultat significatif sur les fonctions cognitives chez des personnes présentant des troubles légers à modérés de
maladie d'Alzheimer.
Plusieurs mécanismes d'action ont été suggérés :
- plusieurs composés présents dans la fraction huile essentielle de la sauge dont la thuyone auraient un effet sur les
récepteurs GABA et ceux de la sérotonine ce qui pourraient expliquer l'effet favorable bien connu de cette
plante sur l'humeur .
- la prise régulière de sauge pourrait ralentir la dégradation cérébrale de l'acétylcholine par un effet inhibiteur de
l'enzyme acétylcholinestérase . Pour rappel, l'acétylcholine
est le principal neurotransmetteur impliqué dans la mémoire et l'apprentissage .
- les propriétés anti‐inflammatoires et anti‐oxydantes de
la sauge liées à la présence de composés polyphénoliques
comme le carnosol ou l'acide rosmarinique pourraient expliquer son effet neuroprotecteur cellulaire contre la toxicité des plaques amyloïdes.
Références : J Clin Pharm Ther. 2003 Feb;28(1):53‐9.Salvia officinalis extract in the treat-
A la rencontre du Millepertuis
(Hypericum perforatum)
Plante sauvage et vivace fréquente dans nos régions tempérées (prairies,
clairières, bord de chemin), le millepertuis nous offre en période estivale
ses fleurs jaune d'or en forme d'étoiles à 5 pétales. Ces fleurs contiennent
un pigment rouge, l'hypericine. Cette herbe de la Saint Jean porte des
noms variés: herbe aux mille trous, herbe aux brûlures, chasse‐diable.
C'est une plante solaire par excellence . On attribue au bouquet de la Saint
Jean cueilli avant le lever du soleil (armoise, achillée, millepertuis) des vertus protectrices. Suspendu aux portes des maisons, il chasse les intrus
éventuels et protège les lieux.
Affections des nerfs: le millepertuis a des vertus apaisantes.
C'est la plante de la bonne humeur, véritable anti‐dépresseur naturel.
Il facilite l'endormissement chez les personnes nerveuses.
Affections cutanées: c'est un remarquable cicatrisant, qui soulage les
blessures, écorchures, brûlures, ulcères variqueux, contusions, foulures
Affections digestives: il est utile en cas de brûlures d'estomac, spasmes
intestinaux.
Affections rhumatismales: soulage
rhumatismes, sciatique, tendinite
Affections de la vessie:
il traite l'énurésie et diminue l'incontinence.
Comment l'utiliser?
‐ en infusion légère de sommités
fleuries, plusieurs
tasses par jour.
‐en extrait fluide :
20 gouttes 2 fois
par jour
‐en
comprimés
d'extrait standardisé
pour traiter les états
dépressifs légers ou la
dépression saisonnière
‐en usage externe:
massage local avec l'huile de
millepertuis obtenue par
macération de fleurs. Excellent remède
décontractant musculaire et antibrûlures.
‐en homéopathie, Hypericum est un grand remède de douleurs des nerfs,
névralgies, névrites, zona.
‐en hydrolat, remède anti‐cauchemars pour les enfants
‐en élixir floral, il soulage les blessures de l'âme et offre une protection
aux personnes trop vulnérables aux influences psychiques extérieures.
Il apporte chaleur et lumière pour le coeur.
Nos suggestions:
‐lotion DOULEUR à base d'huile de millepertuis et HE lavande aspic et
bouleau jaune pour soulager les douleurs musculaires et articulaires
‐CALMISOL (hydrolats de millepertuis, verveine, lavande, rose, oranger)
pour diminuer stress et anxiété, 2 cuillérées à café par jour
‐NOCTASOL (hydrolats de millepertuis, lavande, lavandin ,camomille,
tilleul) pour un sommeil réparateur.
ment of patients with mild to moderate Alzheimer's disease: a double blind, randomized
and placebo‐controlled trial. Akhondzadeh S1, Noroozian M, Mohammadi M, Ohadinia
S, Jamshidi AH, Khani M. J Pharmacol Exp Ther. 2006 Jun;317(3):1143‐9. Epub 2006 Feb
22.The spice sage and its active ingredientrosmarinic acid protect PC12 cells from amyloid‐beta peptide‐induced neurotoxicity.Iuvone T1, De Filippis D, Esposito G,
D'Amico A, Izzo AA.
Attention! pas d'exposition au soleil prolongée en cas de prise de millepertuis, pas d'utilisation simultanée avec des anti‐dépresseurs type ISRS,
anticoagulants, contraceptifs.
Le moment est venu pour moi de renouer pleinement et quotidiennement avec Mère Nature, de
l'écouter, de la toucher et ce n'est plus compatible avec mon travail commercial en ville.
Le nouveau m'appelle, mais le lien sera toujours maintenu grâce à Delphine et Stéphane, nos
fidèles collaborateurs depuis presque 20 ans, qui nous offrent à Gilles et à moi la grande satisfaction de reprendre le flambeau et de garder les valeurs que nous défendons depuis le début, celles
d'être au service de l'humain en toute humilité.
Bien sûr, il n'y aura plus de journal comme vous le connaissez, plus d'éditorial…
Mais peut-être autre chose à inventer… au printemps nouveau…Nul doute que ce sera un nouveau
départ plein d'enthousiasme.
Comme mot de la fin, je vous offre à nouveau le petit poème que j'écrivais dans le numéro 0 :
"Filles de la Terre aux parfums si subtils
Aux couleurs si variées pour nos yeux trop futiles
Offrez-nous vos senteurs pour nos âmes endormies
Offrez-nous la Lumière pour notre esprit terni"
Avec toute ma chaleureuse affection
Belle année 2017 à vous, dans la joie et la sérénité et bonne route à tous !
Au revoir…
Béatrice Corjon
Notre journal est consultable directement via notre site internet.
Herboristerie Corjon
2, rue JJ Rousseau - 38000 Grenoble - Tél : 04 76 44 26 06
www.herbea-nature.com - e-mail : [email protected]
Ouvert de 9h à 13h / 14h à 18h du mardi au vendredi, le samedi matin : de 9h à 13h
Imprimé sur papier recyclé
Ce numéro 111 est le dernier numéro du Petit Herboriste que j'appelais en février 1989, à la sortie
du numéro 0, "le journal de liaison des Amis de l'Herboristerie". Je tapais à la machine à écrire
les premiers numéros, puis ils étaient photocopiés. Quelques années plus tard, grâce à l'aide de
Janine qui prenait mon relais à la machine et à Odile qui gérait les abonnements sur ordinateur,
le Petit Herboriste prenait son envol…
Gilles écrivait des articles plus scientifiques, j'écrivais les éditoriaux au fil des saisons et les articles
d'herboristerie traditionnelle. Et le temps a passé…Nouveau format, en couleur, mise sur Internet
à l'hiver 2013.
Une belle aventure, un partage de notre passion avec nos lecteurs et clients tous les trimestres.
Beaucoup de travail dans quelques pages pour vous transmettre nos coups de coeur, notre
expérience. Un grand merci à vous qui nous avez soutenus et encouragés…
Gilles a rejoint à plein temps l'Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales où il s'investit totalement
depuis 2011 pour enseigner notre beau métier. Quant à moi, après 30 ans de présence à l'herboristerie, j'aspire à une pause.
Conception et impression : Centre d’Impression Numérique 04 76 87 56 09 - Articles rédigés par Béatrice et Gilles Corjon - Dépôt légal Decembre 2016 - ISSN 1279 - 886 X
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