international impact - Studyrama Grandes Ecoles
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espace ■ EDHEC : étudiants, recherche et reconnaissance INTERNATIONAL IMPACT En 2007, lorsque l’EDHEC met en place la réforme de son programme Grande École, c’est la « pédagogie du choix » qui inspire ses dirigeants. Après deux années de classe préparatoire avec le concours pour unique horizon, il est temps de prendre en main la construction d’un parcours professionnel. Vous êtes accompagnés dès la 1re année pour avancer en toute sérénité. Reste une chose sur laquelle l’EDHEC ne transige pas : l’international. À la fin des années 1990, elle a été l’une des premières business schools françaises à imposer six mois d’expérience à l’étranger durant le cursus. Quinze ans plus tard, 32 % de ses diplômés débutent leur carrière à l’international. Espace Prépas vous explique pourquoi ce choix a marqué l’histoire des Grandes Écoles de management… voquer la stratégie internationale de l’EDHEC revient à développer la stratégie globale de l’École car les enjeux sont internationaux à tous les niveaux de notre activité », énonce d’emblée Richard Perrin, le directeur international et marketing de la business school. Il ne sera donc pas question d’international sans aborder les activités de recherche de la faculté, les nouveaux programmes de l’École et les accréditations et classements qui évaluent régulièrement les Grandes Écoles et participent à leur visibilité au-delà de nos frontières. Pas question non plus de développer ce sujet sans qu’il soit fait mention du rôle essentiel de l’entreprise dans la stratégie développée : « EDHEC for business »… « É EDHEC internationalisation « Les entreprises évoluent dans un monde globalisé. Elles ont besoin de ■ Espace Prépas n° 141 managers capables d’appréhender un environnement complexe et multiculturel !, constate Richard Perrin. Voilà la principale raison pour laquelle l’internationalisation du programme Grande École est une priorité pour l’EDHEC. » Il y a déjà plusieurs années, la business school a décidé de rendre obligatoires six mois d’expérience internationale pour valider l’obtention du diplôme. Aujourd’hui, non seulement les étudiants effectuent des stages à l’étranger ou bien se rendent en semestres d’études au sein d’universités partenaires, parfois pour y obtenir un double diplôme — l’EDHEC en propose quinze —, mais ils suivent en plus l’intégralité du cycle Master en anglais. « Nous concentrons nos efforts sur l’internationalisation des promotions, confie Richard Perrin. En quelques années la part des étudiants étrangers au sein de nos programmes a triplé. En 2011, ils sont près de 300 à côtoyer les élèves issus des classes préparatoires et intègrent en 2e ou en 3e année. Ils sortent titulaires d’un Master in Management, le diplôme de la Grande École, et d’un MSc selon la spécialisation choisie. » Entre-temps, ils auront suivi des enseignements de pointe avec des professeurs chercheurs dont près de la moitié sont internationaux. L’international puissance 3 Anne Witte, directrice de la filière « Intercontinentale » Espace Prépas. Quelles sont les spécificités de la filière « Intercontinentale »? Anne Witte. Ouverte il y a huit ans au sein de l’EDHEC, elle permet aux étudiants d’obtenir leur diplôme en ayant validé une expérience intense sur trois continents différents. Nous avons pour cela noué des partenariats spécifiques avec trois institutions accréditées AACSB: la Central University of Finance and Economics de Pékin, Nagoya University au Japon 60 et la Lubin School of Business de Pace University, à New York. Si tous les étudiants passent six mois aux États-Unis, ils choisissent en revanche de se baser en Chine ou au Japon pour valider leur découverte de l’Asie. Ensuite, la 3e destination est libre. E.P. Comment se structurent ces départs? A.W. Nous opérons quelques changements à compter de la rentrée 2012 afin d’équilibrer le cursus de l’étudiant qui passera 50 % de son parcours sur l’un des campus de l’EDHEC en espace Research for business « Une trentaine de nationalités différentes sont représentées au sein du corps professoral et les candidatures que nous recevons aujourd’hui dans le cadre de nos recrutements viennent majoritairement de l’étranger. Une vingtaine de nouveaux enseignants-chercheurs intégreront l’EDHEC d’ici à cinq ans », indique Stéphane Gregoir, Doyen du corps professoral et directeur de la recherche, qui place les professeurs au centre du cercle vertueux reliant l’EDHEC aux entreprises et aux étudiants. « La recherche produite par les professeurs nous permet de développer d’autant plus aisément des relations avec les entreprises qu’elle est pertinente, cor- respond à des enjeux contemporains des entreprises ou répond à des problèmes auxquels elles sont confrontés. Ces relations nous permettent aussi d’évaluer la pertinence de nos hypothèses dans nos travaux académiques et d’en assurer la plus grande audience. Au total, cela joue sur la visibilité de l’École auprès des entreprises.» En matière de recherche en Finance, particulièrement, la réputation de l’EDHEC n’est plus à faire. Elle est reconnue internationalement, ainsi, en 2010, les autorités monétaires de Singapour ont sollicité l’installation de l’EDHEC Risk Institute * sur le territoire ; l’été dernier, les experts de l’EDHEC sont souvent intervenus dans les médias pour commenter la crise de l’Euro. « Dernièrement, nos professeurs ont été consultés par le cabinet de David Cameron, se félicite Olivier Oger, le directeur général de l’EDHEC. Je n’imagine pas qu’une business school n’ait pas son mot à dire sur l’état de l’économie et de la société. Il me semble que nous devrions être les premières à formuler des solutions pour aider entreprises et États à se dégager des situations de crise ! » Voilà pourquoi l’EDHEC est la seule à rendre régulièrement publiques des position papers, rédigés par ses professeurs. Ces positions reposent sur des travaux qui ont été soumis aux procédures exigentes de la publication académique. Les étudiants sont ainsi assurés de bénéficier, dans leur enseignement, d’une mise en application concrète de savoirs récents s’appuyant sur des méthodologies innovantes. International « Made in EDHEC » « La salle de classe à l’EDHEC est maintenant internationale. Nos étudiants sont confrontés à des approches différentes du management et acquièrent de nouvelles habitudes de travail au contact des professeurs et des étudiants internationaux : travail en groupes multiculturels, pré- Les partenaires européens de l’EDHEC Depuis septembre 2010, une stratégie ambitieuse de partenariats en Europe a été mise en action. Aujourd’hui, l’EDHEC a notamment pour partenaires académiques les principales institutions leaders dans chaque pays européen : • Grande Bretagne Cambridge University Double Diplôme London School of Economics & Political Sciences Double Diplôme Internationaly advised school ! L’EDHEC s’est dotée d’un comité d’orientation stratégique international composé de chefs d’entreprises et de professeurs internationaux dont la mission est de conseiller l’École dans son développement. France et 50 % à l’international. La 1re année se déroule intégralement à Lille et les cours se poursuivent en France jusqu’à la fin du 1er semestre de M1. Le 2e semestre sonne l’heure du départ pour New York, une destination dont rêvent beaucoup d’étudiants. Durant l’année de césure, qui est obligatoire à l’EDHEC, ils partent dans le pays de leur choix et réaliseront leur échange en Asie au cours de la dernière année. E.P. Quel est le lien avec le tissu économique local? A.W. Nous prévoyons, en parallèle du contenu académique, que les étudiants puissent être en • Espagne Instituto de Empresa Echange B3 et M2 • Danemark Copenhagen Business School Echange B3 et M2 • Italie Università Luigi Bocconi Echange B3 • Norvège BI (Norwegian School of Management) Double Diplôme • Suède Stockholm School of Economics Echange B3 • Allemagne Mannheim Echange B3 et M2 • Turquie Koç University Echange B3 et M2 contact avec la réalité économique de chacune des zones visitées. À Pékin, des visites d’entreprises sont organisées chaque année; aux États-Unis, c’est la plus grande des bourses mondiales qu’ils découvrent en se rendant au New York Stock Exchange. Au Japon, Toyota reste par exemple incontournable. E.P. Les diplômés de la filière « Intercontinentale » exercent-ils tous à l’international? A.W. C’est en effet le cas pour plus de la moitié d’entre eux. À 75 % en Europe (dont une bonne partie à Londres), 15 % aux États-Unis et 10 % dans le reste du monde. Ils exercent aussi bien 61 dans le conseil, la banque, la finance que les ressources humaines ou le marketing. Quelques-uns travaillent au sein d’institutions publiques. Qu’ils soient aujourd’hui en poste en France ou à l’international ne change rien au fait qu’ils ont été recrutés pour la vision du monde économique et de l’entreprise qu’ils ont développée au sein de cette filière. Il y a dix ans, un bon niveau d’anglais suffisait à prouver vos capacités d’ouverture à l’international à un recruteur. Aujourd’hui, le critère n° 1 est devenu la mobilité internationale qui permet le développement d’une vision globale. C’est cela qui fait la valeur des diplômés de l’EDHEC. Décembre 2011 – Janvier 2012 ■ espace paration des cas, présentation et exercice de “pitch” en anglais » observe Anne Zuccarelli, directeur des programmes académiques de l’EDHEC. Il faut dire que certains Masters of Science sont suivis à plus de 50 % par des étudiants internationaux. Les associations étudiantes elles mêmes s’internationalisent en intégrant ces nouveaux profils dans leurs équipes. « Lors de nos présentations, la majorité des questions qui nous sont posées par les élèves des classes préparatoires sont en lien avec l’international, rapporte Richard Perrin. Ils veulent pouvoir étudier hors de nos frontières et sont curieux de connaître les détails de ce que nous proposons sur nos campus de Londres et Singapour tels que les MSc in “Global Business” et un MSc in “Risk and Investment Manag ement”. » Et si New York pourrait accueillir la prochaine implantation de la business school, il n’est pas question pour l’EDHEC d’y envoyer des cohortes d’étudiants mais de poursuivre sur le sol américain son rapprochement avec les entreprises. L’international « made in EDHEC » consiste aujourd’hui, en parallèle de l’ouverture de campus executive, à trouver de nouvelles formes de partenariats. « En France, nous avons ouvert des parcours double-compétence avec Centrale Lille. Nous faisons désormais la même chose avec Cambridge University ou avec la London School of Economics (lire le témoignage ci-contre, N.D.L.R.) », dévoile Richard Perrin. À la rentrée 2012, quelques étudiants de M2 suivront des cours sur le campus de l’emblématique Cambridge University dont ils pourront obtenir le diplôme d’économie. Voilà comment la business school dessine les nouvelles tendances de l’international… = découvrir une nouvelle méthode de travail J’ai intégré l’EDHEC en 2008 très puisque 70 % des étudiants de la LSE consciente de la notoriété de l’École en sont internationaux. Cela crée des Finance et particulièrement intéressée liens de solidarité d’autant plus fort que par le double diplôme “Accounting and nous pouvons choisir de vivre au sein de la Finance” qu’elle proposait avec la résidence étudiante sur le campus et London School of Economics & continuer d’évoluer dans cet Political Sciences. J’ai passé environnement très internationalisé, douze mois sur le campus même en dehors de la salle de classe. londonien, à suivre des Mais on ne perdra pas au change en enseignements de haut niveau s’installant en collocation ou dans pour lesquels l’EDHEC m’avait Elsa Mignani, son propre studio au cœur de parfaitement préparée. Le Londres! Ce double diplôme a été un travail personnel occupe une 24 ans, élément structurant de mon place importante du cursus et il diplômée 2011 parcours académique, mais faut faire preuve d’initiative a réalisé un double également personnel. Comme à dans son approche des cours en diplôme avec la LSE l’EDHEC, j’ai reçu un enseignement ayant lu des ouvrages ou des en prise directe avec l’actualité et j’ai articles sans attendre que cela pu adapter mes compétences en finance et en nous soit conseillé par les professeurs. Autre économie à l’environnement anglo-saxon. Enfin, spécificité de l’enseignement à laquelle les ce double diplôme est un sérieux atout sur mon Français sont peu habitués: aucune note n’est C.V. Les recruteurs perçoivent dasn mon attribuée dans l’année. Il faut parvenir à s’autoparcours une dimension interculturelle et une évaluer et à toujours donner le meilleur de soiouverture d’esprit qui leur plaît! même pour ne pas risquer l’échec le jour de l’examen. Mais je n’étais pas la seule à Une expérience unique de la Silicon Valley! L'EDHEC et San Francisco University proposent dès cette année à tous les étudiants du MSc Entrepreneurship un programme de deux semaines en Californie. Les étudiants de la Grande École suivront, au mois de mai prochain, des séminaires sur l'innovation et des cours sur la création d'entreprise animés par des professeurs de l'USF. lls visiteront les entreprises Google, IDEO, Apple, Cisco, Adobe et Yahoo! Une compétition de "pitch" devant des business angels est également au menu. L’international dès la 1re année Avant: l’EDHEC vous proposait de partir à l’international à tout moment de votre parcours du cycle Master et durant l'année de césure au choix entre la 1re et la 2e année ou bien la 2e et la 3e année. Le constat: « Il existe trois grandes aspirations chez les étudiants en classes préparatoires: les “créateurs”, qui se tournent souvent vers l’entrepreneuriat; les “académiques”, attachés à l’apprentissage des savoirs; les “aventuriers”, ne résistent pas à l’appel du large, détaille Richard Perrin, le directeur International de l’EDHEC. Nous avons donc restructuré l’offre des parcours internationaux de l’EDHEC pour satisfaire toutes les ambitions de nos étudiants… » ■ Espace Prépas n° 141 * L’EDHEC Risk Institute est le centre de recherche consacré à la Finance de l’EDHEC. Il est implanté à Paris, Londres et Singapour et participe à la visibilité de l’École sur les places financières en diffusant les résultats de ses recherches auprès de nombreux professionnels. 5000 cadres ont déjà suivi une formation à Londres, 3000 à Singapour, un an seulement après l’installation de l’Institut. Aujourd’hui : – le 1er semestre de la 1re année est consacré à l’ouverture aux sciences du management ; – le 2nd semestre autorise trois choix: • un départ en échange au sein d’une université partenaire en Europe, en Asie ou aux États-Unis. 100 places seront dispoibles à très court terme; • l’engagement dans un projet de création d’entreprise ou d’activité associative en lien avec l’incubateur; • la poursuite de la découverte des nouveaux champs de réflexion académique engagée au semestre précédent. – la 2e année se déroule sur les campus de l’EDHEC à Lille ou Nice en fonction de la filière choisie : Business Management ou Financial Economics. – la 3e année permet de se spécialiser dans un des domaines du management ou à nouveau de partir à l’international, en double diplôme ou en échange académique. 62