LA PAIX B ET LE PRINCE DE LA PAIX

LA PAIX ET LE PRINCE DE LA PAIX
Alfred Bouter
CHRIST, NOTRE CHEF ET NOTRE MODÈLE
« Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule; et
on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix » (Ésa.
9. 6).
Cette belle prophétie d’Ésaïe trouve son accomplissement dans la naissance du Sauveur du
monde, notre Seigneur Jésus.
$ Son nom est Merveilleux : Jésus est merveilleux en lui-même, dans sa grâce comme dans son
autorité. Il l’est aussi dans tout ce qu’il fait et fera.
$ Christ enseigne, instruit, corrige et conseille (Apoc. 3. 14-22), Il est le Conseiller par
excellence.
$ Il est le Père d’éternité ou le Père du siècle. Ce titre lui revient de plein droit car par lui et
pour lui ont été crées toutes choses et lui est avant toutes choses et toutes choses subsistent
par lui (Col. 1. 17). Par sa mort et sa résurrection, il nous a introduit dans une relation intime
de paix avec son Père, qui est notre Père (Jean 20. 17). Roi des rois et Seigneur des seigneurs,
il conduira bientôt ce monde dans le repos du règne de mille ans de justice et de paix.
$ Comme Prince de paix, Christ sera dans ce monde, selon Michée 5. 5 : « la paix ». Il est déjà
« notre paix » (Éph. 2. 14).
Le Prince de paix, Jésus, notre Seigneur, est unique à plusieurs égards :
$ dans sa venue sur cette terre;
$ dans sa vie, sa marche et son ministère public;
$ dans son œuvre accomplie à la croix, une fois pour toutes;
$ dans son ministère présent dans le ciel;
$ dans son ministère public et futur.
Considérons ces cinq points en rapport avec le thème de la paix.
(1) Christ est unique dans sa venue (sa mission)
Né de la vierge, il représente un nouvel ordre de choses : Il est « le second homme » (Rom. 5; 1
Cor. 15). C’est le grand mystère de la piété : Dieu manifesté en chair (1 Tim. 3. 16). Depuis sa
naissance jusqu’à sa mort, chaque instant de sa vie fut pour la gloire de Dieu (Luc 2.14) ; gloire
(justice), paix et bon plaisir (joie). Ésaïe 9. 6 le résume ainsi :
$ Un Enfant nous est né - son humanité;
$ Un Fils nous est donné - sa déité.
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(2) Christ est unique dans sa vie et dans sa marche
Quoiqu’il fût rejeté par les hommes (Matt. 11. 29-31), il est notre Modèle parfait. Souvenonsnous que « le disciple n’est pas au-dessus de son maître, mais tout homme accompli sera comme
son maître » (Luc 6. 40). Sa vie sur terre est démontrée comme un abaissement, une humiliation
(Phil. 2. 5 à11). Considérons-la dans :
$ son humilité : « Étant en forme de Dieu », il a prit la forme d’esclave
$ son abaissement : « Il s’est abaissé lui-même »
$ son obéissance : « Jusqu’à la mort de la croix »
En réponse Dieu lui donne :
$ une position : « Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au dessus de tout nom »
$ un titre : « Seigneur à la gloire de Dieu le Père »
$ la gloire : « afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou »
En regardant au Seigneur Jésus, comme modèle, nous pourrons « estimer notre frère supérieur à
nous-mêmes ».
(3) Christ est unique dans son œuvre accomplie une fois pour toutes (sa
passion)
Nous trouvons dans le livre des Juges, l’Ange de l’Éternel visitant Manoah et sa femme. Lors de
cette visite du Seigneur, car c’est de lui qu’il s’agit, nous retrouvons les traits merveilleux du
Sauveur (voir Juges 13. 18 à 20) :
$ Il s’abaisse vers son peuple pour annoncer le salut
$ Son nom est merveilleux, comme sa personne l’est aussi
$ Son œuvre est merveilleuse car il agit d’une façon extraordinaire avec Manoah ; tel fut son
ministère au milieu des foules et avec ses disciples, telle fut sa mort à Golgotha. Jusqu’au
bout, il apporte une grâce parfaite.
$ Il remonte au ciel en gloire, occupant une position merveilleuse
Sur la base de son œuvre accomplie et de sa position présente, nous avons la paix avec Dieu
(Rom. 5. 1). « Le châtiment de notre paix a été sur lui » (Ésa. 53. 5).
(4) Christ est unique dans son ministère actuel dans le ciel
Tout est fondé sur son œuvre accomplie ici-bas : la justice de Dieu a été satisfaite, ses droits,
honorés et maintenus, la paix établie ; « ayant fait la paix par le sang de sa croix (Col. 1. 20) ».
Christ, de la gloire, par son Esprit, nous fait jouir de la paix ; n’a-t-il pas dit à ses disciples avant
de les quitter : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix (Jean 14. 27) ».
Jésus Christ qui est notre paix avait annoncé la bonne nouvelle de la paix (Éph. 2. 15-17) à
quiconque l’écoutait ; ensuite, dès la pentecôte, il se sert des siens pour communiquer et répandre
(semer) la paix.
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Le royaume de Dieu, déjà maintenant, est également marqué par la justice, la paix et la joie
(Rom. 14. 17). La joie de la communion que le croyant goutte aujourd’hui est la caractéristique
particulière de l’offrande appelée « sacrifice de prospérité ». Shalom (paix), veut dire : complet,
entier, parfait. La paix est le fruit de la justice et elle apporte la joie.
Pensons aussi au septuple fruit de la sagesse (Jac. 3. 17), duquel il est écrit : « Or le fruit de la
justice, dans la paix, se sème pour ceux qui procurent la paix ». Quant au règne futur : « Le
gouvernement sera sur son épaule (Ésa. 9. 6) » et il y aura une abondance de paix (Ps. 72. 7 ; Jér.
33. 6). Les caractères du royaume de Dieu vu dans les chrétiens sont un avant-goût du millénium
futur, ce siècle à venir. Les jours glorieux du règne de Salomon (pacifique) en sont une image (1
Rois 4. 25).
Le Prince de paix est représenté par ses disciples, dans tous les détails de leurs vies
Pour manifester Sa paix, Christ est avec les siens (Mat. 28. 20), afin qu’ils puissent marcher sur
le chemin de la paix (Luc 1. 79 ; Phil. 4. 7 à 9). Il veut être représenté dans ce monde par des
« fils de paix (Luc 10. 6) ». La paix est souhaitée dans chaque épître adressée aux diverses
assemblées chrétiennes par les apôtres. Les premiers croyants sont exhortés à : « garder l’unité
de l’Esprit par le lien de la paix (Éph. 4. 3) » ; à notre tour, appliquons-nous, avec le secours du
Saint Esprit, pour garder cette unité. « Que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été
appelés en un seul corps, préside dans vos coeurs; et soyez reconnaissants » (Col. 3. 15).
La position actuelle de Christ, comme résultat de son œuvre de paix
Notons sept points démontrant la position actuelle de Christ dans la gloire :
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« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous » (Jean 3. 31).
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Il est au-dessus de la splendeur du soleil (Actes 26. 13)
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« Il est au-dessus de [1] toute principauté, et [2] autorité, et [3] puissance, et [4]
domination, et [5] de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais aussi
dans celui qui est à venir; et [6] il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a donné
pour être [7] chef sur toutes choses à l’assemblée » (Éph. 1. 21-22).
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« Celui qui est descendu est le même que celui qui est aussi monté au-dessus de tous les
cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éph. 4. 10).
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« Dieu l’a haut élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de
Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue
confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2. 10-11).
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« C’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes
compagnons » (Héb. 1. 9).
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« Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, innocent, sans souillure, séparé
des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux » (Héb. 7. 26).
C’est cette Personne merveilleuse qui s’intéresse à chacun de nous et qui veut nous aider à
marcher dans le chemin de la paix.
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(5) Christ sera unique dans le monde à venir
La gloire publique de Christ, à être manifestée dans le monde à venir, est une gloire que les
croyants connaissent déjà (Héb. 2.9). Saul de Tarse, appelé par le Christ glorifié, a vu une
lumière dépassant la gloire du soleil à l’heure de midi, « une lumière plus éclatante que la
splendeur du soleil » (Actes 26. 13). Je suggère que le soleil représente la gloire de Christ dans
son ministère public dans le monde à venir. Ceci est confirmé par des passages comme : « Et
pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice ; et la guérison sera dans ses
ailes » (Mal. 4. 3). Quelle gloire et quelle grandeur dans notre Prince de paix ! Appliquons-nous
à l’aimer, le suivre et le servir fidèlement! EdM jan 03
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Adapté/imprimé le 27 juillet 2012-- © Alfred E. Bouter
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