CV- Web Nicolas Mesly Qui est Nicolas Mesly ? Je suis reporter
Transcription
CV- Web Nicolas Mesly Qui est Nicolas Mesly ? Je suis reporter
CV- Web Nicolas Mesly Qui est Nicolas Mesly ? Je suis reporter photographe pigiste. Globe-trotter, ma spécialité est de cerner les grands enjeux agroalimentaires et écologiques. Mes reportages sont souvent primés par la presse affaire canadienne (www.cbp.ca) et reconnus par le Prix du magazine canadien (www.magazineprix.com). L’Association des rédacteurs et des communicateurs de l’agroalimentaire (http://www.lacra.net/index.jsp) m’a décerné à quatre reprises le titre de journaliste agricole de l’année. Agroéconomiste de formation (Université McGill), j’ai débuté ma carrière en journalisme agricole avant de devenir attaché de presse et assistant spécial du ministre de l’Agriculture du Canada, M. Eugène Whelan. J’ai ensuite joint la fonction publique au ministère de l’Agriculture et de l’agroalimentaire du Canada. Je fus tour à tour responsable du développement des exportations agricoles canadiennes en Chine d’abord, puis en Amérique latine avant d’entrer au Ministère des Affaires étrangères et du commerce international du Canada. Je suis retourné au journalisme après avoir été secrétaire commercial à l’ambassade canadienne à Caracas, au Venezuela. J’ai travaillé trois ans comme correspondant pigiste à partir de Santiago, Chili, pour la télévision française de la Société Radio-Canada, ainsi que pour les journaux La Presse et La Terre de chez nous. J’ai aussi travaillé à la production du documentaire « La guerre alimentaire », tourné notamment en Inde, au Brésil et en Irak, et diffusé sur les ondes de Télé-Québec en septembre 2002. Je parle couramment trois langues : le français, l’anglais et l’espagnol. Mes grands dossiers sont publiés dans Le Coopérateur agricole, le magazine Commerce, et je collabore entre autres avec l’équipe de Québec Science. Je participe également à des émissions de radio et de télévision et je donne des conférences sur les enjeux du XXIième siècle, sur fond de crise alimentaire, financière et écologique. Ma mission Être une antenne plantée sur le terrain. Décortiquer les enjeux de société en donnant une voix aux agriculteurs et au monde rural. Livrer une couverture journalistique originale et des analyses basées sur les faits. Mon constat Je n’ai jamais cessé de m’interroger sur les enjeux de la production d’aliments, du champ à l’assiette. Peu d’entre nous, du monde dit « développé », réalisons que le secteur agroalimentaire est plus important que le secteur énergétique, dont la production de pétrole. La production agricole est un domaine vital, complexe, à la racine de nombreux problèmes de santé humaine, animale, et écologiques. C’est aussi un formidable levier économique en terme de création d’emplois, de R & D et de contribution à la balance commerciale. Les filières de productions alimentaires nationales et internationales sont au cœur des débats actuels de salubrité, de sécurité et de souveraineté alimentaires. La récente venue des filières des biocarburants et des bioénergies provoque aussi un dangereux mariage entre les BTU et les calories. Ces enjeux débordent les tractations traditionnelles entre gouvernements et agriculteurs. Ils relèvent d’un choix de société. La libéralisation du commerce des denrées agricoles, telle que prônée par l’OMC, relève-t-elle de l’utopie? L’agriculture est un secteur névralgique qu’aucun pays ne peut se permettre d’ignorer. Comme le dit un proverbe africain : « Celui qui tient ton ventre te tient esclave pour l’éternité ». Mes préoccupations D’ici 2050, la planète abritera plus de 9 milliards d’habitants. Comment se nourriront-ils? Qui les nourrira? Quel sera l’état de la Terre d’ici là? Elle compte déjà près d’un milliard d’affamés. En cette époque de triple crise –écologique, économique et alimentaire— on sait que les deux dernières sont attribuées en grande partie à la spéculation boursière. On tente de réchapper un système financier international huilé à la cupidité. Pour une somme dérisoire, ce milliard d’habitants pourraient avoir accès à une alimentation adéquate, à de l’eau potable et leurs enfants, à une éducation. L’équilibre de ce droit fondamental à l’alimentation et à l’éducation entre les pays riches et pauvres, au sein même d’une nation, est garant de l’avenir de l’humanité… ou de sa perte. Mon engagement « Le reportage est mon mode de vie. C’est même une manière de voir le monde, que je n’échangerais contre aucune autre », écrit le grand reporter polonais Ryszard Kapuściński. Je colle à cette vision avec un sentiment de responsabilité accru parce que né dans le second plus grand pays de la planète. Un pays, où loge moins de 1 % des habitants du monde, qui regorge de ressources naturelles. Le Canada est un des cinq greniers à blé du globe, une céréale qui sert à fabriquer le pain de 70 nations, dont la Chine. Et il abrite 7% des réserves mondiales d’eau douce, sans laquelle aucune production alimentaire n’est possible. Quel sera le rôle de ce pays?... celui de ses agriculteurs?... de ses citoyens?... de ses politiciens?... de son armée?... dans la résolution des crises géopolitiques du XXIième siècle? Ces crises, provoquées par les enjeux de la propriété de la terre et de l’eau, seront exacerbées par les changements climatiques. Les mêmes questions se posent aux superpuissances agricoles que sont les Etats-Unis, l’Union européenne et le géant vert brésilien. Pour couvrir l’état de la planète agricole, je souhaite mettre ma plume et ma caméra au service de magazines et de médias désireux de brancher leurs lecteurs sur ces préoccupations. -30-