Rundgang Französisch - KZ-Gedenkstätte Flossenbürg

Rundgang franz.bel
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KZ-Gedenkstätte
Flossenbürg
Visite en français
Mémorial du camp de concentration
de Flossenbürg
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T
PANCARTES DE L'EXHIBITION:
P
1
1 Plan d'ensemble
P
2
3
2 Les prisonniers
3 Le grand quartier général (Kommandantur)
Cinéma
4 La porte du camp
5 Place d'appel
Visite
6 Blanchisserie / Bain des prisonniers
7 Baraques des prisonniers
8 Infirmerie
9 Bâtiment de détention
10 Cimetière d'honneur
11 Blocs d'isolement
12 Rampe d'accès au crématorium
13 Porte du camp et crématorium
14 « La vallée de la mort »
Au centre de la commune
de Flossenbürg :
15 Cimetière d'honneur et mémorial
T Toilettes
P Parking
Bâtiment conservé
Ancienne clôture du camp
Le mémorial aujourd'hui
Mirador
Éditeur: Mémorial de Flossenbürg, avril 2004
Concept: Alexander Schmidt / Jörg Skriebeleit
Conception graphique: Norbert Kühlthau, Nuremberg
Traduction française: Claudia Wunderlich, Nuremberg
Chantal Mills, Ottawa, Canada
Miriam Bauer, Weiden
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Nouvelle zone de
lotissement
Lieu de prière juif
4
5
6
T
Chapelle
« Jésus
au cachot »
10
7
Champ de tombes
9
8
Place
des
nations
11
Pyramide de
cendres
Documentation
12
14
13
Visite du mémorial du camp de concentration de Flossenbürg
Sur le terrain du mémorial de Flossenbürg, 14 pancartes
donnent des informations sur les endroits importants du
camp (établi en 1938). La visite commence au passage de
l'ancien grand quartier général (Kommandantur).
Là, un plan d'ensemble donne une première orientation et
des informations sur les prisonniers et les SS. Cette visite
comprend surtout la zone des prisonniers de l'ancien camp de
concentration. Une autre pancarte se trouve au centre de la
commune de Flossenbürg près du cimetière en l’honneur des
prisonniers qui moururent après la libération du camp.
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Zone des SS
C
Mirador
Clôtu
on
oducti
r de pr
Atelie rschmitt
Messe
7
at e l i e r s
d e s ta i l l e u r s
de pierres
6
logements
Casino des SS
Direction
des travaux
Administration
de D E S t
priso
4
Station de
transformateur
Baraques
Carrière
baraq
5
des SS
3
Baraque de garde
2
de service
Grand quartier
général
1
Maison de garde
Plac
Porte du camp
Atelier de production
Messerschmitt
19
18
Plan général
Garages
17
16
Serrurerie
Co
Arr
Le mémorial aujourd'hui
Bâtiment conservé
Mirador
Route vers
Flossenbürg
Image aérienne du 23 mars 1945
1
Dépôt des affaires
personnelles des
prisonniers
Colonie des SS
Le mé
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Zone des SS
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Camp des prisonniers
Mirador
Mirador
Clôture électrique
on
oducti
r de pr
Atelie rschmitt
Messe
logements
Casino des SS
Direction
des travaux
Baraques
8
9
baraques des
10
5
prisonniers
des SS
4
Station de
transformateur
Carrière
7
6
Baraque de garde
11
3
12
2
Cuisine des
prisonniers
Mirador
de service
Grand quartier
général
Garages
1
Maison de garde
Dépôt des affaires
personnelles des
prisonniers
Dépôt de
construction
Place d'appel
Porte du camp
19
Blanchisserie
18
Dépôt de linge
17
Infirmerie
16
Infirmerie
Mirador
Désinfection
20
Infirmerie
Serrurerie
Cour
Arrêts
al aujourd'hui
23
Blocs
d'isolement
21
Mémorial
« La vallée de
la mort »
22
Maison close
Rampe
ment conservé
Crématorium
Mirador
Route vers
Flossenbürg
Le mémorial aujourd'hui
Mirador
Colonie des SS
Le camp de concentration de Flossenbürg fut construit en mai 1938.
Le commandement des SS avait choisi Flossenbürg pour son
gisement de granite. Jusqu'en 1942, les prisonniers travaillaient
surtout dans les carrières pour une entreprise appartenant aux SS,
les DESt (Deutsche Erd- und Steinwerke, Société allemande de terres
et pierres).
À partir de 1942, les SS construirent plus de 100 camps annexes
(kommandos) au nord de la Bavière, en Bohème et en Saxe. Ces
kommandos au nord servaient surtout les entreprises d'armement.
À Flossenbürg même, les prisonniers travaillaient dès lors, entre
autres, dans l'usine d'armement Messerschmitt.
En avril 1945, presque tous les prisonniers furent expulsés du camp
dans des « marches de la mort ». Quand des soldats de l'armée
américaine libérèrent le KZ Flossenbürg le 23 avril 1945, ils y
trouvèrent encore quelques 1500 prisonniers gravement malades.
Les prisonniers
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Les premiers prisonniers arrivèrent le 3 mai
1938. Le nombre de détenus passa, en 1939,
de 400 à 2 500. A la fin de la guerre, jusqu'à
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Le travail à la carrière
était un des plus durs et
mortels (photographie
datant d'environ 1940).
15 000 prisonniers tentèrent de survivre
dans un espace très limité. Il s'agissait non
seulement des soi-disant « criminels » et
« asociaux », mais aussi d'ennemis
politiques du national-socialisme,
d'homosexuels, de Sinté et de Romanichels
(« tsiganes »), de prisonniers de guerre et de
juifs. La vaste majorité des détenus ne
venait pas d'Allemagne, mais de Pologne, de
l'Union Soviétique, de Hongrie, de la
République Tchèque et d'autres pays
européens. Dans plusieurs kommandos,
il y avait aussi des femmes prisonniers.
Somme toute, au Camp de concentration de
Flossenbürg et à ses kommandos, on avait
inscrit quelques 100 000 prisonniers venant
de 30 pays, et ce entre 1938 et 1945.
Il est avéré qu'au moins 30 000 d’eux n'ont
2
pas survécu.
Un des 100 000:
En 1941, le prisonnier Jan
Predki
de Pologne fut
˛
transporté du camp de
concentration de Dachau
au kommando de la
caserne SS à Nuremberg.
Il a survécu le Camp de
Dachau, le kommando
de Flossenbürg à
Nuremberg ainsi que la
marche de la mort au
retour à Dachau.
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Le grand quartier général était le
siège de l'administration du camp
de concentration de Flossenbürg.
Ici se trouvaient entre autres le
bureau du commandant et celui du
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La porte et les fenêtres
du grand quartier général
qui portaient sur le camp
des prisonniers allaient
être munies de barreaux
(dessin du plan de
construction de 1941).
dirigeant du camp de détention
ainsi que le registre des prisonniers.
Les SS y conduisirent aussi des
interrogatoires et y torturèrent les
prisonniers. Comme dans d'autres
camps de concentration, le passage
était prévu en tant qu'accès
principal au camp des prisonniers.
Puisque la construction du Camp de
concentration de Flossenbürg n'a
pas été terminée, la zone réservée
aux prisonniers se situait 50 mètres
derrière le passage.
Max Koegel devint
commandant du camp de
concentration de Flossenbürg
en mai 1943, après avoir
travaillé dans d'autres camps
de concentration pendant
plusieurs années.
Le personnel et tout le
complexe du camp de
concentration, y inclus ses
kommandos, étaient sous sa
commande.
Koegel, qui s'était réfugié en
1945, fut arrêté en 1946.
Il se pendit en prison.
Le grand quartier général (Kommandantur)
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La porte du camp
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La porte du camp séparait la zone
des prisonniers de celle des SS.
« Le travail libère », la devise écrite
sur le pilier gauche de la porte,
indiquait la soi-disant fonction
éducative du camp de
concentration – en réalité les
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La maison de garde, la porte
du camp et la place d'appel de
l'ancien camp de concentration
à la fin avril 1945. À l'arrièreplan à droite, le bâtiment de la
blanchisserie avec le bain des
prisonniers, qui est toujours à
la même place (photographie
de peu après la libération en
1945).
prisonniers étaient exploités,
torturés et souvent obligés à
travailler jusqu'à ce qu'ils meurent.
Tous les prisonniers qui avaient
quitté le camp par la porte le
matin devaient retourner par cette
dernière le soir. Même les corps de
ceux qui ne survécurent pas le
travail de la journée furent
ramenés au camp.
4
Les piliers de la porte du camp
furent placés dans la zone du
premier mémorial derrière
l'ancien camp. Ils y sont encore,
dans la « vallée de la mort »,
pour commémorer la souffrance
(photographie de peu après la
libération en 1945).
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La place d'appel se trouvait au
centre du camp. Ici les prisonniers
étaient comptés chaque matin et
chaque soir. Mal nourris et mal
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La place d'appel était
délimitée par la porte du camp
et comprenait le terrain entre la
cuisine du camp et la
blanchisserie (photographie
aérienne du 23 mars 1945).
habillés ils devaient souvent se
mettre au garde-à-vous pendant
Place d'appel
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plusieurs heures, ce qui était une
torture supplémentaire. Ici avaient
lieu châtiments, tortures et
exécutions.
Après 1945, l'espace libre entre la
blanchisserie (à la droite) et la
cuisine du camp (à la gauche)
devint partie d'un site industriel.
Des ateliers, qui font maintenant le
tour du site industriel, furent
construits.
Au fur et à mesure que le mémorial
du camp de concentration était
restructuré, ces bâtiments de
l'après-guerre furent démolis.
Un gibet fut érigé sur la place
d'appel pour que les exécutions
puissent se dérouler devant les
yeux de tous les prisonniers.
Ceux qui essayèrent de s'enfuir
ou ceux qui commirent d'autres
« délits » pouvaient être
condamnés à mort
(photographie d'après 1945).
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Blanchisserie / Bain des prisonniers
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Le bain des prisonniers était situé au
sous-sol de la blanchisserie. C'est ici
que, lors de leur arrivée, les
Le bain des prisonniers
au sous-sol de la
blanchisserie
(photographie du 4 mai
1945).
prisonniers devaient déposer toutes
leurs affaires personnelles, y inclus
leurs vêtements. Tous leurs cheveux et
leur poil étaient rasés et ils étaient
forcés sous les douches trop chaudes
ou trop froides. Leurs vêtements
uniformément rayés et l'attribution
d'un nombre au lieu de leurs noms les
Au début, la blanchisserie
privait d'individualité. Ainsi, les gardes (ci-haut) et la cuisine des
SS éxerçait leur pouvoir absolu sur les
prisonniers du camp de concentration.
Le bâtiment de la blanchisserie fut
utilisé par plusieurs entreprises
industrielles après 1945 et fait
aujourd'hui partie du mémorial du
camp.
6
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prisonniers (ci-dessous)
étaient les seuls bâtiments
faits de pierre massive qui
se trouvaient dans la zone
des prisonniers à
l'exception du bâtiment des
arrêts (photographie de
l'hiver 1939/40).
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Les baraques des prisonniers (blocs) étaient
initialement prévues pour quelques 300
prisonniers mais hébergèrent finalement
presque 1 000 prisonniers. Ces derniers
étaient entassés les uns sur les autres sur
une superficie d'environ 50 mètres de
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Les baraques des
prisonniers étaient situées de
chaque côté de la place
d'appel, et ce sur des
terrasses montant vers la
colline. Plusieurs baraques
étaient utilisées comme
ateliers et comme infirmerie
(photographie d'après 1945).
longueur et 8 mètres de largeur. Cette
exiguité priva l'individu de toute liberté
d'action et le manque total de conditions
sanitaires provoqua des maladies et des
épidémies. Chaque bloc avait un chef, un
Baraques des prisonniers
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prisonnier délégué par les SS pour imposer
le règlement du camp.
Après 1945, les baraques furent utilisées en
tant que camp pour de nombreux
prisonniers de guerre et ensuite comme
logement pour de nombreux victimes de
la persécution nationale-socialiste et,
Les baraques des
prisonniers étaient faites de
composantes en bois
standardisés. À cause de leur
mauvaise isolation elles
n'étaient pas appropriées à
loger des hommes à long
terme (photographie d'après
1945).
finalement, pour des personnes expatriées.
Depuis le milieu des années 50 des
pavillons ont été construits sur ce terrain.
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Infirmerie
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L'infirmerie comprenait trois
baraques isolées où étaient logés
les prisonniers grièvement
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Les fondations de l'infirmerie,
qui avait été démolie après 1945,
exposent la division intérieure
typique d'une infirmerie
(photographie de 2001).
malades. Le fait que ces derniers
furent négligés intentionnellement, furent sous-alimentés,
vécurent dans des conditions
hygiéniques lamentables et
subirent les ravages des
maladies qui se propageaient,
firent de l'infirmerie un endroit
de mort.
De plus, des prisonniers de
guerre et des prisonniers
polonais y étaient triés et
assassinés par injection mortelle.
8
L'infirmerie continua à être
utilisée après 1945, mais dès lors,
il on y donnait de véritables soins
médicaux (photographie du 4 mai
1945).
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La baraque de détention construite en
1940 comprenait 40 cellules devant
lesquelles se situait une cour entourée
de murs. Ici les prisonniers étaient punis
arbitrairement. Ils étaient torturés et
soumis à l'isolement dans des cellules
obscures et privés de nourriture.
La baraque de détention servait aussi
de prison pour détenus eminants
originaires de l'Allemagne et de
l'étranger. Plusieurs d'entre eux étaient
des personnalités importantes de
l'armée, de l’Église et de la politique qui
étaient contre le National-Socialisme.
Dans la cour de la baraque de
détention, plus de 1000 personnes
furent exécutées, parmi lesquels on
peut compter Dietrich Bonhoeffer,
Wilhelm Canaris et Hans Oster. En 1964
la baraque de détention fut presque
complètement démolie.
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Le lieu des exécutions dans la
cour du bâtiment de détention
immédiatement après la
libération. Le gibet et l'appareil
avec lesquels on tirait les
prisonniers dans la nuque
furent enlevés par les SS peu
avant la libération (photographie du début mai 1945).
Le pasteur
Dietrich
Bonhoeffer était
un des premiers
et un des rares
théologiens
protestants à activement
résister au NationalSocialisme. Il était aussi en
contact étroit avec des cercles
de résistance militaire. Le 9
avril 1945, Dietrich Bonhoeffer
fut pendu dans la court de la
baraque de détention.
Le majeurgénéral Hans
Oster (18881945) faisait
partie du centre
de résistance
militaire et participa aux
tentatives d'assassinat de
Hitler. Il fut pendu dans la
court de la baraque de
détention le 9 avril 1945.
Bâtiment de détention
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Cimetière d’honneur
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Dans la partie postérieure de l'ancien
camp de concentration où se trouvaient
les blocs d'isolement, le dépôt de
construction et le bâtiment de
désinfection, un cimetière d'honneur
pour les victimes du camp de
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Le cimetière d'honneur
a été aménagé sur
l'espace libéré entre le
mirador (en haut à
gauche) et le bâtiment de
désinfection (en bas), ce
dernier fut démoli pour
cette fin (photographie
du début des années 50).
concentration fut aménagé de 1957 à
1960. Les corps des prisonniers tués
pendant les marches de la mort lors de
l'évacuation du camp et enterrés partout
en Bavière furent transférés ici.
Aujourd'hui, plus de 5 500 hommes sont
enterrés au cimetière d'honneur dans des
tombes individuelles. En 1995, un lieu de
prière juif a été érigé sur le terrain de
l'ancien dépôt de construction.
10
Sur l'ordre de l'armée
américaine, des civils
allemands exhument 120
prisonniers tués pendant
une marche de la mort à
Neunburg vorm Wald
(photographie du 29 avril
1945).
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À l'origine, les blocs d'isolement
furent construits en 1942 pour loger
2000 prisonniers de guerre
soviétiques.
Les prisonniers furent transportés à
Flossenbürg dès l'automne 1941 et
étaient dans un très mauvais état.
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La zone spéciale des blocs
d'isolement comprenait
quatre baraques en plus
d'une baraque où se
trouvaient les latrines.
Cette baraque était séparée
du reste de la zone des
prisonniers par des barbelés
(photographie aérienne du
23 mars 1945).
Ils étaient logés dans trois baraques
Blocs d'isolement
Rundgang franz.bel
tout près de l'infirmerie. À cause des
maladies, de la sous-alimentation et
du mauvais traitement intentionnel,
le taux de mortalité était
particulièrement élevé parmi les
prisonniers de guerre soviétiques.
Les baraques n'étaient probablement
pas utilisées pour ces prisonniers de
guerre, comme prévu au début, mais
comme baraques de quarantaine et
de mort.
Quand les baraques étaient
remplies à capacité, il y avait
un manque d'espace
insupportable. La ventilation
et le chauffage étaient
totalement insuffisants
(photographie du 30 avril
1945).
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Rampe d'accès au crématorium
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À partir de l'automne de 1944, le
nombre de personnes tuées au camp
de concentration de Flossenbürg
Une commission
d'enquête de l'armée
américaine examine l'entrée
du tunnel (photographie du
24 avril 1945).
augmenta en flèche. Pour cette
raison, un tunnel avec une rampe fut
construit pour transporter les corps
au crématorium qui se trouvait audessous du camp. L'entrée, protégée
avec des barreaux, était située près
des baraques de quarantaine (et de
mort) où se trouvaient les prisonniers
gravement malades et moribonds.
Après 1945, le tunnel, la rampe et le
crématorium devinrent des symboles
commémoratifs importants du camp
de concentration de Flossenbürg et
du génocide.
12
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La rampe s'arrête
au-dessus du crématorium
(photographie de 1945 environ).
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Déjà en 1946, des victimes de la
persécution nationale-socialiste
logés à Flossenbürg, surtout
d'origine polonaise, érigèrent un
mémorial pour les victimes du
camp de concentration. L'ancienne
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Ce n'était qu'après la
libération que les prisonniers
morts obtinrent un
enterrement digne. Sur l'ordre
du gouvernement militaire les
habitants de Flossenbürg
durent enterrer les morts au
centre de leur village
(photographie 3 mai 1945).
porte du camp et une partie de la
clôture du camp furent placées à
l’entrée. Le crématorium, également
conservé, devint ensuite partie du
mémorial. Ce bâtiment, construit
en 1940, avait une salle où on
disséquait et incinérait les corps
Porte du camp et crématorium
Rundgang franz.bel
des victimes dont le nombre
augmentait sans cesse.
La porte et le crématorium
symbolisent le début et la fin du
sort d’un détenu au camp.
Vers la fin de 1944, une
rampe avec voies fut
construite pour permettre
l’accès au crématorium à un
wagonnet de transport.
(photographie de 1947
environ).
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« La vallée de la mort »
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La construction du mémorial « la vallée de la
mort », mémorial le plus ancien de la Bavière,
commença en 1946. Il est délimité par
l'ancienne porte du camp et il va jusqu'au
crématorium, à la zone d'exécution et à la
« Pyramide de cendres ». C'est ici
que sont situées deux pierres
commémoratives dédiées aux
prisonniers juifs. Les pierres
tombales sur la « Place des
Nations » représentent les
victimes du camp de
concentration. La nationalité de
chaque victime y est inscrite. De
l'autre côté, le chemin mène à la
chapelle « Jésus au cachot », qui
fut construite avec les pierres de
miradors démolis. Aujourd'hui,
un mirador conservé sert de
clocher à cette même chapelle.
Plusieurs monuments ont été
ajoutés au mémorial du camp de
concentration depuis 1946.
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Le mémorial
« la vallée de la mort »
et en haut, la chapelle
« Jésus au cachot »
(photographie 1950
environ).
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Sur l'ordre du gouvernement militaire
américain, les prisonniers morts après la
libération du camp de concentration furent
enterrés au centre de la ville de Flossenbürg.
Le 3 mai 1945, lors d'une procession solennelle,
des paysans locaux transportèrent les 18
premiers morts au nouveau cimetière
d'honneur, sur des charrettes décorées. Tous les
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Le cimetière
d'honneur était situé
en face du château
fort. De simples croix
en bois marquaient
les tombes
(photographie
d'environ 1947).
L'aménagement
actuel (avec dalles)
date de 1951.
habitants de Flossenbürg durent assister à
l'enterrement. Jusqu'au mois de juin 1946,
plus de 100 prisonniers de l'ancien camp de
concentration y furent enterrés. Des survivants
polonais de la Seconde Guerre mondiale, qui
habitaient à Flossenbürg en tant qu'apatrides
et expatriés, décidèrent en juin 1946 d'ériger
un monument à côté du cimetière d'honneur.
Le 27 octobre 1946 ce nouveau cimitière et le
monument furent inaugurés. L'inscription
latine « consortes » (camarades) est un rappel
du sort commun de tous les prisonniers qui se
trouvaient au Camp de concentration de
Flossenbürg entre 1938 et 1945.
Cimetière d’honneur et mémorial
Rundgang franz.bel
Lors du premier
enterrement, des
jeunes femmes de
Flossenbürg
déposèrent des
fleurs sur les
cercueils des
prisonniers morts
(photographie 3 mai
1945).
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Plan du camp de concentration de Flossenbürg, avril 1942
KZ-Gedenkstätte
Flossenbürg
Mémorial du camp de concentration
de Flossenbürg
Gedächtnisallee 5-7
92696 Flossenbürg
Téléphone +49 (0) 9603-921980
Télécopieur +49(0) 9603-921990
Courriel [email protected]
Internet http://www.gedenkstaette-flossenbuerg.de
Le cinéma est ouvert de 9.00 à 16.00 heures.
Le site du mémorial est accessible entre 9.00 à 17.00 heures.
Le mémorial offre des visites gratuites pour groupes.
Faites-nous parvenir votre date et votre heure préférées
par courrier, télécopieur ou courriel S.V.P.