Situations PSE

Transcription

Situations PSE
SITUATION 1
Le témoignage de Laura
Je fais de l’escrime depuis l’âge
de 7 ans et connais tous les
clubs d’escrime de la région
ouest.
J’ai toujours pratiqué la compétition participant à tous les
championnats et en m’inscrivant à de nombreux tournois.
Pour cela je m’entraine 3 fois
par semaine à raison de 1h30
par séance et je fais 2h de préparation physique par semaine
(course à pied, saut à la
corde…)
Depuis quelques temps je ne me
reconnais plus : je me sens fatiguée et n’ai plus envie ni de
jouer, ni de m’entrainer. Le
soir, quand je rentre du lycée, je
ne rêve que d’aller me coucher,
et pourtant, j’ai des difficultés à
m’endormir. J’ai du mal à me
concentrer sur mon travail scolaire et j’angoisse avant chaque
devoir. De ce fait, je passe
beaucoup de temps seule dans
ma chambre, au détriment de
ma famille et de mes amis qui
me trouve taciturne. Après une
gastro-entérite banale, j’ai maigri et perdu de l’appétit. La semaine dernière, en sport au lycée, je me suis blessée sérieusement : claquage aux adducteurs.
Le médecin consulté m’a mis
au repos pour huit semaines. Je
me demande si je ne devrais pas
arrêter
définitivement l’escrime…
SITUATION 2
L’histoire de Zoé
V
otre amie Zoé habite
au 4ème étage d’un
immeuble avec ascenseur. Elle se rend au lycée
en bus. Son trajet comprend 7
arrêts.
Ses loisirs sont : le lèche-vitrine
avec ses copines quand sa mère
peut les descendre en ville en
voiture le samedi, regarder la
télévision et tchater avec ses
amis sur MSN pendant des
heures. Elle marche occasionnellement et est souvent assise.
©I. ROULLEAU – 2009
Elle n’aime pas pratiquer de
sport. Elle affirme que quand
elle fait du sport au lycée
comme du basket par exemple,
elle a des douleurs musculaires
pendant plusieurs jours. Dès
qu’elle est obligée de courir
plus de 10 min, elle a un point
de côté. « Le sport ce n’est vraiment pas fait pour moi ! » ditelle.
Elle est un peu ronde et n’aime
pas son corps : elle trouve son
ventre trop flasque et ses
Académie de Caen
cuisses et
molles.
ses
fesses
trop
Elle rêve de perdre du poids et
d’avoir un corps ferme et légèrement musclé. Elle en parle
avec vous et vous demande
conseil.
1
SITUATION 3
L’histoire d’Adrien
A
drien a 16 ans et joue
au football depuis
l’âge de 6 ans dans un
club. Il est passionné, ce sport
le détend, il oublie tous les soucis et les tracas. Il passe de plus
en plus de temps sur un terrain
de foot, il ne pense qu’à s’entrainer pour être un bon joueur.
Adrien sur le terrain
Dans 3 semaines il doit participer aux championnats départementaux. Il souhaite tellement
que son équipe gagne et remporte la coupe. Il ne veut surtout pas décevoir ses co-équipiers. Il pense que le dopage est
le seul moyen d’augmenter ses
performances, que c’est un passage obligé s’il veut continuer à
être sélectionné. Parfois il se
met à rêver qu’il pourrait devenir joueur professionnel un
jour, qui sait…
Peut-être
qu’alors sa famille s’intéresserait vraiment à lui, pense t-il !
Les publicités dans les magazines l’ont déjà incité à prendre
des produits. Il a commencé par
des vitamines puis des compléments alimentaires. L’autre jour
dans les vestiaires, il a discuté
avec un joueur plus âgé qui lui
a dit prendre régulièrement un
mélange de substances avant la
compétition.
Ces
produits
l’aident à tenir le coup, il dit
qu’il court plus vite et qu’il ne
sent plus la fatigue sur le terrain. Il affirme que c’est sans
danger, que c’est « comme des
vitamines mais en plus fort ». Il
peut lui en procurer en échange
de 20€ pour le prochain match.
Bob Hazelton, ancien boxeur américain
Adrien hésite car il a lu dans un
magazine de sport le témoignage de Bob Hazelton boxeur
américain pendant les années
1970 qui s'est nourri pendant
des années aux anabolisants. De
très graves problèmes d'artérite
lui ont valu d'être amputé d'une
jambe puis de l’autre. Et puis il
y a aussi cette affaire des footballeurs italiens. Il a relu l’article : « Le silence qui entoure
le dopage dans le football se
fait principalement au détriment des joueurs qui y laissent
leur santé et parfois la vie. En
2003, le rapport demandé par
le juge italien Raffaele Guarinello dressait un tableau pour
le moins alarmant : en étudiant
24 000 anciens footballeurs
professionnels italiens, il apparaît que ces sportifs sont deux à
dix fois plus fréquemment touchés que le reste de la population par le cancer du côlon, du
foie, de la thyroïde, la leucémie
ou la sclérose. »
Avant de dire « oui », il veut
prendre l’avis de son (sa)
meilleur(e) copain (copine) :
VOUS !