valse en trois temps - Compagnie Christian et François Ben Aïm

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valse en trois temps - Compagnie Christian et François Ben Aïm
VALSE EN TROIS TEMPS
Création 2010
au 28.07.14
VALSE EN TROIS TEMPS
Création chorégraphique tout public dès 7 ans
Durée : 1h
Chorégraphie
Christian et François Ben Aïm
Interprétation
Solo Aurélie Berland
Duo Anne Foucher et Christian Ben Aïm ou Jaime Flor
Trio Aurélie Berland, Anne Foucher et François Ben Aïm ou David Gernez
Écriture sonore
Jean-Baptiste Sabiani
Création lumières
Laurent Patissier
Régie
Laurent Patissier ou Pierre Galais
Sur les musiques de :
Solo : grands airs de Dvorak, Mendelssohn, Schubert, Ravel Tchaïkovski, Mozart, Mahler, Liszt, Vivaldi
Duo : Sports, not heavy crime, Xploding Plastix
Trio : Finale / Terrible / Sailors / Reap what you sow / Le Havre / Fisheads, The Tiger Lillies
Production : CFB 451
Coproduction : Théâtre de La Madeleine - Scène conventionnée Troyes
Aide à la création : Conseil régional de Champagne-Ardenne
Soutiens : La Menuiserie, fabrique artistique du pays de Briey (résidence de création), ARCADI dans le cadre des
plateaux solidaires, Atelier de Paris- Carolyn Carlson, Centre National de la Danse
Valse en trois temps est une création chorégraphique à géométrie variable, composée de trois courtes pièces.
Des univers aux saveurs chorégraphiques et musicales à la fois bien distinctes et qui laissent vibrer le même
plaisir du jeu et de la danse.
A travers cette proposition pour quatre danseurs, d’une grande sobriété, c’est toute la singularité de l’écriture
des chorégraphes, qui se trouve réactualisée et mise à jour. On retrouve la poésie du geste, la danse physique
des frères Ben Aïm, ponctuée d’envolées entre extravagance, loufoquerie et émotion suspendue.
Destinée à des théâtres mais également à des lieux non habitués à recevoir des spectacles (gymnase, salle
des fêtes, église, espaces extérieurs, etc.), cette proposition s’articule en trois temps complémentaires qui
peuvent être présentés séparément.
NOTE D’INTENTION
Une pause en dehors du temps, quelques grands airs de
musique classique, l’esprit vagabonde, s’élève au son des
notes et se laisse emporter par le corps.
Si la danseuse entre d’abord en résistance avec la musique qui
semble l’animer malgré elle, la raideur du corps s’estompe
peu à peu pour laisser place au seul plaisir du mouvement.
© Estelle Brugerolles
Solo (15’)
Duo (18’)
© Estelle Brugerolles
Pour faire suite au projet « Sous toutes les coutures »,
conférence dansée présentée lors de la saison 2008-2009
au théâtre de La Madeleine à Troyes, Christian & François Ben
Aïm ont souhaité retraverser leur répertoire et interroger la
notion de dualité.
Les faux-semblants volent en éclats dans ce duel ludique où
la douceur des étreintes rivalisent avec l’engagement à brasle-corps.
Trio (20’)
Un bal des bas-fonds, comme un exutoire, où la rage joyeuse de vivre s’exhale
en titubant ! Entre les poses du désespoir et les fulgurances de l’ivresse, une
balade chaloupée dans l’univers musical déjanté des Tiger Lillies.
Des actions artistiques accompagnent également la programmation de la pièce. Menées par les danseurs de la
compagnie, (en amont et/ou en aval des représentations) avec les associations locales, les écoles, collèges et
lycées, les amateurs..., elles peuvent prendre différentes formes. Par exemple, un « Parcours Danse » dans la
ville avec lors de différentes étapes, la présentation d’extraits de Valse en trois temps dans des lieux insolites,
des ateliers chorégraphiques, des rencontres avec les spectateurs sur la création et la danse contemporaine.
© Estelle Brugerolles
Christian & François Ben Aïm vous proposent de déguster une sucrerie douce
amère qui combine musicalité du mouvement et expressivité burlesque.
CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM
Une compagnie
Les frères Ben Aïm, c’est tout cela à la fois : une vingtaine de créations qui
s’échelonnent sur quinze ans de collaboration en binôme, renforcées par des
complicités artistiques venues de tous horizons. Une histoire comme un sillon
à creuser, dans l’expertise d’un travail de terrain en lien avec les lieux et les
territoires. Ces trois dernières années, c’est près de 350 représentations qui leur
ont permis d’asseoir un vrai projet de compagnie.
© DR
Des chorégraphes-danseurs
Formés à la danse, au théâtre physique, et au cirque, ils commencent, chacun de
leur côté, un parcours d’interprète au Canada et en France. Leur réunion a ensuite
posé les bases de leur compagnie, qui fonctionne dans le duo-tandem fraternel :
la réflexion de l’un croise l’instinct de l’autre et vice versa, dans une confrontation
qui appelle à des projets artistiques en constante évolution.
© DR
Quelques pièces dans un parcours
En 1997, la pièce A l’abri du regard des hommes, avant d’aller mourir ailleurs est
un acte fondateur, une pièce hybride où danseurs et comédiens partageaient la
même énergie physique et brute. Suivront dans la même veine La Frontera ou Ne
vous fiez pas au titre, il peut encore changer, pour une danse non dénuée d’humour
et pleine de surprises. Parmi leurs pièces emblématiques, on retient également
le diptyque autour de l’univers de Bernard-Marie Koltès, Carcasses, un œil pour
deux et En plein cœur où le texte résonne dans une scénographie et une création
musicale sur-mesure. Dernièrement, L’Ogresse des archives et son chien joue pleinement le croisement entre les disciplines, tandis que Valse en trois temps flirte
avec le dépouillement. Sans oublier des œuvres in situ, comme le monumental
Mangrove Groove en Chine, ou le tout-terrain Karma dans le Nord-Pas-de-Calais.
Des lieux
Ce parcours est devenu possible au fil du temps grâce au compagnonnage et à la
fidélité de nombreux lieux, parmi lesquels des scènes conventionnées (Théâtre de
Vanves, Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France, Théâtre de La Madeleine
de Troyes où ils ont été artistes associés pendant six ans), des scènes nationales
(Mâcon, Aubusson), des Centres Chorégraphiques Nationaux (Roubaix, Orléans,
Créteil), l’Espace 1789 à Saint-Ouen.
L’ouverture. C’est ce qui caractérise le cheminement de la compagnie : des solos
intimes qui s’ouvrent vers des pièces d’envergure, une écriture physique qui
s’engage dans le croisement entre les arts, et des rencontres qui déterminent des
compagnonnages dans l’ancrage territorial comme à l’international. Au fil des
désirs, toujours renouvelés lorsqu’il s’agit de franchir les frontières, artistiques et
géographiques..
PARCOURS DE LA COMPAGNIE
1996
De retour du Québec, Christian et François Ben Aïm engagent un travail de recherche et de création alliant
danse et théâtre. Ils créent leurs premières pièces au sein de la Cie Eclats d’Art.
1997
A l’abri du regard des hommes, avant d’aller mourir ailleurs (1ère création) - 5 interprètes / Présenté au
Festival Avignon Off 1998
1998
L’Homme Rapaillé - 5 interprètes
1999
Un homme en marche - 5 interprètes / Créé en résidence au théâtre de Vanves / Présenté au Festival
Avignon Off 2001
2000
Création de la compagnie CFB 451
2001
La Frontera - 5 interprètes / Créé en accueil-studio au CCN d’Orléans - Josef Nadj
Ô mon frère ! - 3 interprètes / Créé au Regard du Cygne / Présenté au Festival Avignon Off 2011
2003
Ne vous fiez pas au titre, il peut encore changer – 3 interprètes / Créé à l’Etoile du Nord - Paris
2004
Carcasses, un œil pour deux - 2 interprètes / Créé à l’Espace Lino Ventura de Torcy dans le cadre de la
résidence de la compagnie (2004-2006)
2004-2006 Résidence à Micadanses / Paris
2006
En plein cœur - 9 interprètes / Créé au Théâtre de Villepreux et en accueil-studio au CCN de Créteil - José
Montalvo et Dominique Hervieu
Soirée Amway - 35 interprètes / Commande ECA2 – Société Amway
2006-2009 Résidence sur 3 ans au Théâtre de La Madeleine à Troyes
2007
You’re a bird, now ! - Solo / Créé dans le cadre de la résidence à la Scène nationale d’Aubusson
2007-2008 Résidence Territoire(s) de la danse au Théâtre Louis Aragon – Tremblay-en-France
2008
Louves - Solo / Créé à l’occasion de l’événement « Les Princesses » produit par l’Atelier Anna Weill /
Compagnie Les Clandestins – directrice artistique Odile Azagury au Théâtre & Auditorium de Poitiers Scène nationale
Amor Fati Fati Amor - 6 interprètes / Créé au Théâtre de La Madeleine à Troyes et en accueil-studio au CCN
de Nantes - Claude Brumachon et Benjamin Lamarche
2009-2012
Artistes associés au théâtre de La Madeleine - Scène conventionnée de Troyes, avec l’aide de la Région
Champagne-Ardenne
2010
Valse en trois temps - 4 interprètes / Présenté au Festival Avignon Off 2011
Résistance au droit - 4 interprètes / Créé en janvier à l’ONYX - Scène conventionnée danse - Saint-Herblain
2011-2012
Résidence à l’Espace 1789 de Saint-Ouen
2011
L’Ogresse des archives et son chien - 9 interprètes (danseurs, musiciens et circassiens)
Mangrove groove, Chine- 50 interprètes / Commande Publicis Event - Shenzhen, Chine.
2012
L’orée des visages (forme courte) - 4 interpètes / Création collective avec la compagnie Pseudonymo
2013
Karma - 3 interprètes / Commande du CCN de Roubaix - Carolyn Carlson dans le cadre du projet Dansewindows
La forêt ébouriffée - 2 interprètes / Création jeune public (6-10 ans)
L’orée des visages (forme longue) - 4 interpètes / Création collective avec la compagnie Pseudonymo
Les pièces sont présentées sur plusieurs saisons et restent au répertoire de la compagnie
PRESSE
Le 27 novembre 2013
En seconde partie, il nous est donné la chance de voir l’impressionnant travail orchestré par Christian et François
Ben Aïm. Valse en trois temps ne dure pour cette soirée que quinze minutes, mais on en engloutit chaque
note dansée à travers un solo interprété par la splendide Aurélie Berland. Un solo qui commence avec toute
la vulnérabilité du monde ; seule lumière suivant le visage d’Aurélie. Elle regarde le public sans broncher, mais
cette masse imaginaire dans sa bouche entrave la discussion. De sa traversée longue et large de la scène, les
lumières se diffusent à l’espace global et c’est à ce moment que les frissons débutent. [...]
Au paroxysme des notes, on voit le corps de l’interprète s’épanouir sans nous livrer tous ses secrets. Car oui, elle
se garde une réserve ; elle a effectivement trouvé la source du mouvement intérieur. Toutefois, il s’agit d’une
bien trop belle trouvaille pour nous la livrer de manière explicite. Elle nous la transmet, on a des frissons, on a
l’oeil pétillant et l’envie de faire comme elle, c’est bien assez, vous ne trouvez pas !
Justine Parisien-Dumay
Le 23 juillet 2011
L a fraternité dansée de Christian et François Ben Aïm
Ils font tout ensemble. Et séparément. L’un danse parfois, l’autre aussi ; l’un chorégraphie souvent, l’autre aussi
et vice-versa, et à tour de rôle. A l’affiche jusqu’au 26 juillet de la Caserne des Pompiers, à Avignon, dans le cadre
de la programmation off de la région Champagne-Ardenne, cette petite entreprise familiale fait un tabac avec
Valse en trois temps, composé d’un duo, un solo et un trio.
«On a toujours tout fait ensemble, raconte Christian Ben Aïm, 35 ans. Au collège, au lycée, on a découvert le
mime, le théâtre et la danse. Moi, je suivais le grand frère - François a cinq ans de plus que moi. Parfois, nous ne
savons plus si nous sommes frères encore, ou chorégraphes d’abord, mais nous respectons notre lien familial.»
Anomalie dans le contexte de la danse contemporaine, les frères Ben Aïm ont aussi tout d’une incongruité. Ils
aiment, ils adorent la danse qui danse, celle qui cherche l’ivresse dans des enchaînements de pas inédits et justes.
Et ça, ils y réussissent à merveille, inventant une écriture fluide et légère, très swing dans les hanches, qui tourbillonne sur le plateau comme on fait monter une crème chantilly.
Ils possèdent aussi l’humeur joyeuse, jouisseuse même, celle qui donne au mouvement une urgence vitale. Sur
des musiques jazz, un remix de grandes partitions de ballets classiques et le blues pop du groupe Tiger Lillies, les
frangins jouent les hommes libres qui n’ont rien à vendre ni à démontrer.
«On se moque de ne pas être dans l’air du temps, glisse l’aîné. Après une période plus sombre, on a envie aujourd’hui d’aborder les mêmes thèmes - l’identité, la relation à l’autre - mais dans le bonheur de la rencontre. Et
tant pis pour la mode.»
Rosita Boisseau
Octobre 2011
Cela commence par un numéro de bonimenteur qui fait le placement. Amusant certes, mais superfétatoire d’autant
que soudain Anne Foucher descend de jardin et semble frappée de stupéfaction devant la lumière. Jaime Flor la
rejoint avec une infinie douceur et sur la musique jazz, ils s’embarquent dans une poursuite joyeuse, tendre et
complice. Quand ils courent en écartant bras et mains, l’ampleur de leur joie fait craindre pour leurs doigts à frotter
les murs. Puis Aurélie Berland se lève à nouveau. Le matin même, elle donnait ce solo séparément en complément
d’une autre pièce. On la revoit alors se laisser fouailler par la musique, submerger par ces standarts surpuissants du
répertoire classique qui ne lui laissent aucun répit. Remarquable performance qui répond exactement à ce qu’elle
avait déjà donné jusqu’à un «olé» final, décidément délicieux. Les trois se rejoignent sous un abat-jour qui oscille.
Même énergie, même fougue, mais cette fois la musique - un mélange de Kurt Weill et de Tiger Lillies - grince tant
d’ironie que la danse alterne les douceurs et les grincements les plus moqueurs comme ces affûtiaux de perruques
et les railleries qui vont avec. et ces trois séquences constituent une démonstration sans faille de cette relation
antagoniste de la musique à la danse, servie par des interprètes qui ne s’en laissent pas compter.
Philippe Verrièle
Le 12 mars 2011
On était prévenu. La pièce de Christian et François Ben Aïm serait jouée en première partie du dernier film de
Manoel de Oliveira. Un «lever de rideau» chorégraphique, avant la plongée dans le fantastique portugais. On s’est
laissé tenter, alléché par le souvenir amusé mais fugace d’une autre «mise en bouche», dans laquelle Christian, le
cadet, surgissait sur un vélo minuscule, mi-Chaperon rouge en escarpins, mi-bûcheron déchaîné (Louves, 2008).
Ici, à l’inverse, point de charmante scénographie, juste un bande-son proposant un patchwork d’airs classiques. Et
une danseuse faussement malade, taraudée de désirs et comme d’un mal de danse.
Rares et inclassables, les frères Ben Aïm viennent de la pantomime. Cela se voit à la gestuelle de leur interprète,
touchante à force de pudeur et de maladresse travaillées. Il y a quelque chose d’un peu désuet dans cette idée
de «lever de rideau». Décalée également, la mise en jeu, évoquant presque mécaniquement - par le cadre et le
format - les courts métrages burlesques. dans ce solo, qui nous donne un avant-goût d’un duo et d’un trio à venir,
une sorte de Buster Keaton au féminin bascule (entre autres) dans Le Lac des cygnes... On y plonge volontiers.
Rosita Boisseau
Le 21 juillet 2011
Retour sur le début du festival June Events
Les deux premiers jours de la cinquième édition de June Events offraient de belles propositions relatives aux
différentes relations possibles entre musique et danse.
Dans le solo de Valse en trois temps (2010) de Christian et François Ben Aïm, on entend des grands airs classiques
enregistrés : Vivaldi, Tchaïchovski, et pourtant, il y a Aurélie Berland. Et le rapport son/gestuel s’inverse. Poignets
cassés, cou allongé, les pieds sur demi-pointe ou flex, la danseuse frémit, opère des mouvements par saccade,
en réussissant à ramasser toute l’énergie de son corps. Un tout en un. Une certaine rigidité du corps classique
est visible, mais mise à distance par une nonchalance certaine et une gestuelle à la Charlot. Ici, la force de
l’interprétation balaye ce que l’on entend.
Charlotte Imbault
Le 10 juillet 2011
Christian et François Ben Aïm : un travail d’exception
[...]Valse à trois temps a la générosité des projets pensés sans complexes et sans contraintes : un solo, un duo, et
un trio portés par les deux chorégraphes et par des danseuses rompues au style mouvementé des deux frères : le
duo prend son élan dans une relation homme-femme qui swingue et s’emporte haut les corps ; le trio propose
un univers à la fois sombre et burlesque qui colle aux accents déjantés des Tiger Lillies. Plus surprenant, le solo
dévoile une écriture plus fine et plus abstraite, qu’Aurélie Berland porte avec une grande justesse. Toujours sur
le fil et dans une grande délicatesse, elle nous fait traverser différents états composés et recomposés sur des
grands tubes de la musique classique. A déguster sans modération, le solo est présent cet été dans deux lieux du
Off.
Nathalie Yokel
Le 17 août 2011
« Au troisième temps de la valse, Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse, Il y a toi y a l’amour et y a moi »
Si Brel eût été parmi nous, il n’eût pu croire au prodige de cette chorégraphie qui sans même évoquer sa
chanson en pose parfaitement l’équation. Les frères Ben Aïm ont encore une fois forcé l’admiration du
public avignonnais avec une partition où l’amour, la foi, la vie se jouent entre équilibre fragile et force brute,
une Valse en trois temps qui nous emporte l’être, l’âme et le corps.
« Au premier temps de la valse », un duo de danseurs nous composent une tranche de vie toute en fluidité, où
amour et humour se mêlent sur l’excellent morceau électro aux accents jazzy de Xploding Plastix, Sports, not
heavy crime. Cette partition pour deux ouvre la voie à l’intense moment qui va suivre, le solo d’Aurélie Berland.
« Au deuxième temps de la valse », en solo, Aurélie Berland va simplement sublimer danse et musique sous nos
yeux ébahis, plus qu’une joie, c’est un vertige. Sur la pointe d’un pas classique, tout à coup elle perd son fragile
équilibre et se laisse alors manipuler par le souffle des cuivres telle La Poupée d’Offenbach. Elle semble lutter pour
avancer puis se libère en acceptant se laissant animer par les plus grands airs du répertoire. L’intensité musicale
progresse : Mendelssohn, Schubert, Ravel, Dvorak, Mozart, Mahler, Liszt pour finir en éclats sur un concert pour
violon de Tchaikovsky et retrouver la sérénité sur Vivaldi. Enfin, elle retrouve son équilibre, transcendée par la
musique, elle nous a offert un pur moment de grâce.
« Au troisième temps de la valse », c’est en trio que nos interprètes nous proposent une profession de foi des
plus rock’n roll sur la musique des Tiger Lillies. Encore une fois, la fluidité des pas n’a d’égal que la beauté des
tableaux. De magnifiques portés à trois qui s’achèvent à genoux ne sont pas sans nous rappeler les chorégraphies
de Sidi Larbi Cherkaoui, à moindre équipage mais avec la même précision du geste.
En trois mots donc, entre fluidité, grâce et fulgurance, Christian et François Ben Aïm nous ont composé
cette Valse en trois temps comme un hymne à l’amour, à la vie et à la danse !
Angélique Lagarde
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Thomas Courtot
Attaché à la communication et aux relations publiques
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La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à
la compagnie chorégraphique conventionnée, par la Région Île-de-France au titre de la Permanence Artistique et Culturelle
et de l’Emploi tremplin, et par le Conseil Général du Val-de-Marne au titre de l’aide au fonctionnement.
La compagnie est en résidence au Théâtre de Rungis (94).
Photo couverture : ©Estelle Brugerolles

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