Idinvest Partners et le Figaro lancent le baromètre d`opinion bi
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Idinvest Partners et le Figaro lancent le baromètre d`opinion bi
Idinvest Partners et le Figaro lancent le baromètre d’opinion bi-annuel Envie d’Entreprendre Paris, le 20 mars 2013 Idinvest Partners et Le Figaro s’associent à Viadeo et mettent en place un Baromètre d’opinion biannuel des entrepreneurs et des créateurs d’entreprises français, le Baromètre Envie d’Entreprendre. « L’un des poumons les plus dynamiques de l’économie française reste l’entrepreneuriat. Idinvest Partners accompagne les entrepreneurs depuis plus de 15 ans. Leur capacité d’adaptation sur un marché en perpétuelle évolution reste un facteur clé de leur réussite. En mettant en place ce baromètre, Idinvest Partners veut avant tout mettre en avant l’entrepreneuriat et témoigner de sa vitalité dans l’hexagone » souligne Christophe Bavière, Président d’Idinvest Partners. Parmi les nombreux thèmes à aborder lors de cette enquête, Idinvest Partners et Le Figaro en ont retenu quelques-uns : motivation et qualités requises pour être un entrepreneur, perception de l’environnement économique et des mesures gouvernementales, attractivité de la France et des autres pays, leviers pour favoriser le monde de l’entreprise. Vous trouverez ci-dessous un résumé des principaux résultats. L’intégralité de la synthèse et des résultats de l’enquête sont disponibles sur simple demande ([email protected]). Les entrepreneurs et futurs créateurs : un profil en pleine mutation L’entrepreneuriat est encore très majoritairement masculin et porté par les tranches d’âge intermédiaires : 8 entrepreneurs sur 10 sont des hommes qui ont entre 25 et 49 ans. Les porteurs de projet sont même un peu plus jeunes que les entrepreneurs en fonction : 36 en moyenne contre 39 ans. Un point distingue les entrepreneurs des futurs créateurs : alors que près de la moitié des entrepreneurs travaillent dans des entreprises de moins de 50 salariés, près de la moitié des futurs créateurs viennent d’entreprises plus grandes, de plus de 250 salariés. En outre, si la moitié des porteurs de projets sont salariés, 30% sont chômeurs et 11% étudiants. Effet catalyseur de la crise, mêlée ou non à une évolution plus profonde des mentalités, il semble que l’entrepreneuriat séduise dorénavant des salariés de plus grands groupes ainsi que des chômeurs. Une évolution à suivre dans les prochains mois. Les secteurs d’activité les plus prisés : les services et l’Internet largement dominants Il est intéressant de noter toutefois une certaine mobilité sectorielle, puisque seulement 44% des personnes interrogées disent avoir créé ou vouloir créer une entreprise dans le domaine dans lequel elles exerçaient précédemment. Ces transferts sectoriels touchent toutefois majoritairement des domaines connexes. Sans surprise, les domaines de l’Internet et des médias sont ceux qui recrutent les plus parmi les autres secteurs, tout particulièrement parmi les salariés de l’informatique et des télécoms. Les principaux moteurs à la création : l’épanouissement personnel et le soutien de l’entourage Lorsque l’on demande aux entrepreneurs de désigner leurs trois principales motivations pour se lancer, ce sont les aspects d’épanouissement et de bonheur personnel qui dominent: le désir d’indépendance (72%) la volonté de s’épanouir professionnellement (71%) puis le souhait de concrétiser une idée ou un projet qui leur tient à cœur (60%). Dans un tel contexte, la vision stratégique (64%) et la combativité (52%) sont, aux yeux des entrepreneurs ou des futurs créateurs d’entreprise, les deux premières qualités les plus importantes et nécessaires à un créateur d’entreprise, devant le dynamisme (47%). La capacité de travail en équipe est à l’inverse très peu citée (17%). La conjoncture, le contexte économique et politique : cassure entre gouvernement et entrepreneurs et manque d’attractivité du pays Conjonction de la crise économique et du contexte politique, seuls 17% des entrepreneurs pensent que la conjoncture actuelle est plus favorable à la création d’entreprise qu’il y a six mois. De plus, 66% pensent que le gouvernement français ne fait pas confiance aux entrepreneurs désireux de créer leur entreprise et qu’il décourage même les porteurs de projets. Autre signe des temps : dans une liste de dirigeants politiques français et occidentaux qui leur était soumise, Nicolas Sarkozy est celui qui apparaît le plus proche des entrepreneurs (23%) devant Barack Obama (13%) et David Cameron (9%), alors que François Hollande est très peu cité (2% au total et 6% chez les sympathisants de gauche). Mais c’est la réponse « aucun » qui reste la plus citée avec 28%, signe de la distance qui s’est installée entre les entrepreneurs et les politiques. Les freins et les espoirs pour l’avenir Malgré, et peut-être aussi en raison du contexte difficile, le nombre important de porteurs de projet semble bien nous indiquer que la crise et le climat politique défavorables, ne dissuadent pas les candidats entrepreneurs. Lorsque l’on leur demande de désigner les trois principaux obstacles qu’ils rencontrent ou qui pourraient les dissuader de se lancer, ils évoquent de manière récurrente dans un contexte français : les charges et la fiscalité (63%, dont 30% en 1er) les difficultés de financement (55%, dont 29% en 1er) les contraintes administratives et juridiques (50%) …bien devant le contexte économique (44%). En conclusion, les améliorations les plus importantes réclamées, encore à ce jour, par les entrepreneurs interrogés sont dans l’ordre: 1. 2. 3. 4. D’alléger les charges des entreprises naissantes (33% et 39% chez les entrepreneurs qui se classent à droite). De développer les systèmes de parrainage et de tutorat (26% au global et 29% chez les entrepreneurs de gauche, première priorité pour eux). De faciliter les financements à la création et par la suite de la vie de l’entreprise (20% sur l’ensemble et 29% chez les moins diplômés). Le manque de business angels est en outre ressenti par la moitié des sondés. D’aider les entrepreneurs à se former à la gestion comptable et administrative (13%). Benoist Grossmann, Managing Partner, d’Idinvest Partners, note : « Comme le montrent les résultats de ce sondage, et même s’ils comptent avant tout sur eux-mêmes, les entrepreneurs attendent des signes forts en leur faveur et de la reconnaissance plutôt que de la défiance. L’allègement de charges, les facilités de financements à la création et tout au long de la vie de l’entreprise restent au cœur de leurs revendications. Les pouvoirs publics ne peuvent plus ignorer leur revendication et se doivent d’agir en répondant au plus vite à leurs attentes. » La méthodologie appliquée pour cette enquête a été la suivante : étude online réalisée, du 19 février au 10 mars 2013, auprès des membres de Viadeo (échantillon obtenu : 430 entrepreneurs et 242 porteurs de projets qui souhaitent créer leur entreprise). A propos d’Idinvest Partners Idinvest Partners est un fonds de financement de PME reconnu en Europe. Avec 3,5 milliards d’euros sous gestion, Idinvest Partners a développé plusieurs expertises : opérations de financement à destination d’entreprises européennes jeunes et innovantes; investissements primaires, secondaires, ou en « private debt », mezzanine et activité de conseil en private equity. Créée en 1997 sous le nom d’AGF Private Equity, Idinvest Partners était une filiale d’Allianz jusqu’en 2010, date à laquelle la société s’est adossée au Groupe IDI pour devenir indépendante. Contacts presse Marie-Claire Martin, Idinvest Partners Daphné Claude, Citigate Tél + 33 1 58 18 56 69 Tel +33 1 53 32 78 90 Mob + 33 6 77 67 03 12 Mob +33 6 66 58 81 92 [email protected] [email protected]