Conférencier : Rock Ouimet Titre : La notion de charge critique de l
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Conférencier : Rock Ouimet Titre : La notion de charge critique de l
Conférencier : Rock Ouimet Titre : La notion de charge critique de l’écosystème forestier - ou une notion pour aborder cet écosystème complexe en vue de l’aménager de façon durable Rock Ouimet Direction de la recherche forestière Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Résumé de la conférence : Les forêts sont des ressources renouvelables. Il existe cependant des limites à leur perturbation au-delà desquelles leur productivité future ou leur intégrité pourrait être compromise. Ces limites sont notamment dictées par leur résilience aux perturbations naturelles et anthropiques. Ce sont ces limites qui sous-tendent le concept de charge critique. La charge critique est définie comme étant « une estimation quantitative de l’exposition à un ou plusieurs facteurs de stress en dessous de laquelle il n’existe pas d’effet nuisible notable sur des éléments déterminés et sensibles de l’environnement, selon l’état actuel des connaissances ». Cette notion de charge critique des forêts est intégrative : elle fait appel, entre autres, aux sciences de l’atmosphère, de l’écologie, de la pédologie, de la physiologie et de la foresterie. Enfin, elle permet d’intégrer les connaissances nouvelles sur le territoire et d’évaluer l’impact de divers scénarios d’aménagement forestier. Au Québec, des phénomènes tels les dépôts acides, les feux et les épidémies d’insectes viennent altérer le bilan nutritif des écosystèmes forestiers de façon importante; par conséquent, faire les bons choix d’aménagement représentent ici un réel défi qu’il est tout de même possible de relever pour atteindre l’aménagement durable des forêts. Note biographique : Rock Ouimet est chercheur en pédologie forestière et nutrition des forêts à la Direction de la recherche forestière du MRNFQ depuis 1989. Il est ingénieur forestier, diplômé de l’Université Laval en 1983. Il a obtenu en 1986 une maîtrise en sciences sylvicoles de l’University of New Brunswick, puis en 1995 un Ph.D. en sciences forestières à l’Université Laval. Il est professeur associé au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. Ses travaux de recherche portent sur le monitorage environnemental, les processus pédologiques, la nutrition et la santé des forêts. Il s’intéresse notamment au phénomène de dépérissement des forêts, à la caractérisation des propriétés des sols forestiers du Québec et aux impacts des stress environnementaux et anthropiques sur les écosystèmes forestiers, en particulier les précipitations acides et la récolte forestière.