PROJET D ETABLISSEMENT ETAT DES LIEUX

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PROJET D ETABLISSEMENT ETAT DES LIEUX
PROJ ET D ET ABLI SSEM EN T
ETAT DES LIEUX
La ville et le Lycée Carnot.
Bruay-la-Buissière, chef-lieu de canton, née de la fusion en 1987 de Bruay-en-Artois et de La Buissière, comptait
30 000 habitants en 1975. Jusqu en 2000, une diminution significative de sa population a été enregistrée (environ
-20%). Depuis cette date, la population s est stabilisée et la ville compte aujourd hui 24 550 habitants. Cette
population présente deux caractéristiques, les moins de 20 ans représentent 20% de la population et seul un
Bruaysien sur 5 est imposable.
Depuis la disparition du charbon, la ville a entrepris une reconversion économique. Bruay-La-Buissière a
diversifié son économie dans la plasturgie et la recherche-développement. Le Centre de Recherche, d'Innovation
et de Transfert Technologique, installé à la Porte Nord, et les entreprises des zones industrielles apportent un
nouvel élan à l'activité locale. Ce sont ainsi plus de 100 commerces, laboratoires, entreprises, qui se sont établis
en périphérie, créant plus de 3800 emplois. Le Parc de la Porte Nord est un exemple de cette reconversion. Créée
à l'emplacement d'un ancien terril, la zone accueille aujourd'hui près de 100 entreprises totalisant plus de 1 200
emplois (activités commerciales, artisanales et de services). La zone de Ruitz est une zone industrielle qui
héberge une quarantaine d entreprises et emploie environ 2 600 salariés. . La Z.A.L.du n°3 a été créée au sein du
quartier des Terrasses, elle regroupe 13 entreprises et environ 320 salariés. La Ville s'est, par ailleurs, engagée
dans une restructuration et une redynamisation du Centre ville pour conforter et redévelopper l'activité
commerciale.
Le Lycée Carnot est un lycée polyvalent implanté au centre de la ville. Il comprend un lycée général et
technologique et une section d enseignement professionnel. De part sa situation géographique, son architecture et
ses effectifs, il joue un rôle important dans l environnement et la vie du centre ville.
Effectifs et secteur scolaire
Alors que le lycée a accueilli jusqu à 2038 élèves en 1986/1987, ces effectifs sont en nette diminution depuis les
années 1990. Il compte, à cette rentrée scolaire 2007/2008, 1430 élèves dont 285 élèves dans les formations
professionnelles. L établissement a perdu environ 5% de ses effectifs depuis 2004/2005 (1508 élèves dont 246 à
la SEP en 2004/2005).
Pour les dernières années, les faits les plus marquants pour l évolution des effectifs dans les différentes
formations sont :
Pour la SEP : si les 9 divisions se retrouvent entre 2001-2002 et 2007-2008, les formations ont évolué vers un
renforcement du pôle vente au détriment des métiers administratifs. Aujourd hui, le pôle vente est majoritaire
et correspond à 6 divisions (1,5 divisions du BEP Vente Action Marchande au Baccalauréat Professionnel
Commerce) et les métiers administratifs à 3 divisions (0,5 division du BEP au Baccalauréat Professionnel
Secrétariat et 0.5 division en BEP Comptabilité). Il représentait 4 divisions en 2001-2002 pour 5 divisions
pour les métiers administratifs. Les effectifs scolarisés à la SEP ont augmenté sur les dernières années (+15%
sur les 5 dernières années).
Pour le lycée : la diminution des effectifs n a pas été uniforme selon les formations du lycée. Si le nombre
d élèves de seconde de détermination a diminué de 16% en 5 années, celui des séries du baccalauréat général
n a diminué que de 11% alors que les baccalauréats technologiques industriels ont perdu un cinquième de
leurs effectifs et les baccalauréats technologiques tertiaires plus d un tiers. Seule la série médico-sociale et
les sections de technicien supérieur sont restées numériquement stables (+2 élèves en ST2S sur un effectif de
70 élèves et -3 élèves en STS sur un effectif de 195 élèves).
Si les élèves de l établissement sont originaires de 103 communes, plus de 8 élèves sur 10 ne proviennent que de
10 d entres-elles. Alors que, pour la classe de seconde de détermination, plus de 9 élèves sur 10 étaient l an
dernier en classe de 3ème, pour la SEP, près d un élève sur trois est affecté suite à une réorientation.
95% des élèves issus de 3ème et entrant dans l établissement proviennent de 7 collèges : les 3 collèges de Bruay, le
collège de Divion, celui de Marles les Mines, celui d Houdain, et le collège Sévigné d Auchel.
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LE CONSTAT
Caractéristiques des élèves.
Les catégories socioprofessionnelles défavorisées sont stables à la SEP, au dessus des valeurs académiques
(75.2% pour 65,4% pour l Académie de Lille en 2006-2007). Pour le lycée, les CSP défavorisées sont en
diminution, mais elles demeurent plus élevées que la valeur académique ou départementale (en 2006-2007, 53,7%
pour le lycée, 52,3% pour le département, 47,9% pour l Académie). L écart, qui était de +20% en 2004-2005,
s est réduit à +6% en 2006-2007. L étude détaillée des CSP montre des différences importantes entre la
population accueillie au lycée et à la SEP (exemple : si les personnes sans activité professionnelle sont de l ordre
de 11% au lycée, la valeur atteint près de 30% à la SEP).
Les élèves boursiers représentent aujourd hui un élève sur trois au lycée, mais un élève sur deux à la SEP.
Le pourcentage des élèves de seconde de détermination présentant 2 années ou plus de retard est de 4% en 20062007, pour 3,8% pour l Académie. Pour la SEP, il représente près d un élève sur trois.
La situation est donc, statistiquement, un peu plus défavorable au lycée Carnot que pour le reste de l Académie
ou pour le département, avec cependant une tendance à une situation qui semble s améliorer, un peu, pour le
lycée.
Comportement des élèves.
L établissement, est caractérisé par l existence d un nombre relativement faible d actes de violences et de
dégradations L absence de conseils de discipline sur les dernières années traduit, en partie, cette réalité. Le nombre
d exclusions temporaires est réduit. La mise en retenue, ou l exclusion de cours avec présence au lycée et travail à
effectuer, sont privilégiées. Les actes d incivilité ou les attitudes non scolaires, s ils restent, eux aussi, assez peu
nombreux, sont en augmentation, semble-t-il, sur ces dernières années (refus de suivre la consigne de l enseignant,
attitudes provocatrices,
).
L absentéisme des élèves était un phénomène important, il y a quelques années (supérieur à 10% pour l ensemble
de l établissement). Depuis trois ans, avec la mise en place d un nouveau règlement intérieur (ou la notion de retard
est exclue), d un appel « 1ère heure », la mobilisation des CPE et l appel systématique des familles au téléphone, la
situation est en nette amélioration. Au 1er trimestre 2006/2007, le taux d absentéisme était d environ 4,5%. Pour le
mois de mars 2007, toutes divisions confondues, le taux était de 6,3% ; ce taux est variable selon les classes, de
l ordre de 3,9% en seconde, 4,3% en première, 6,1% en terminale, 8,1% en BTS et 10,6% à la SEP. Pour cette
rentrée scolaire, l absentéisme des élèves du lycée est de 2,6% en Septembre et 4,9% en Octobre. Des disparités
existent entre les élèves du lycée et de la SEP. Faible en seconde de détermination (environ 3% en octobre), il reste
actuellement relativement stable pour toutes les séries et niveau de formation du lycée (y compris les BTS). Pour la
SEP, l absentéisme est important en seconde professionnelle et en 1ère professionnelle. Il atteint 13% dans une
classe de seconde BEP VAM et 16% dans une 1ère Baccalauréat professionnel Secrétariat en octobre 2007. Il faut
néanmoins relativiser ces chiffres, l absentéisme étant centré sur quelques élèves.
Implication des élèves.
Les clubs sont très peu nombreux (1 actuellement) et l Association Sportive, comme bon nombre d AS, a des
difficultés pour attirer les élèves, de manière régulière, dans ses activités. Il n y a pas, ou très peu, de projets
d éducation à la santé. Lors des réunions des différentes instances, les élèves n interviennent ou ne s expriment
encore qu assez peu. La formation des délégués reste embryonnaire.
La Maison du lycéen a des difficultés pour se structurer. Les projets sont réduits, comme la prise de responsabilité,
dans la gestion du local mis à leur disposition. Les élèves apparaissent plus demandeurs qu acteurs dans son
fonctionnement.
Les moyens d information à destination des élèves demeurent limités comme les actions d animation de la vie
lycéenne.
Insertion et Abandons et cours de scolarité.
L enquête IVA, réalisée chaque année, n est que peu exploitée au sein du lycée. Des enseignants de certaines
spécialités de BTS effectuent des questionnaires adressés à leurs anciens élèves. Les quelques données disponibles
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indiquent un taux d emploi de l ordre de 55% pour les élèves issus de BTS dont plus de un sur deux en CDI. Le
taux d emploi semble être du même ordre pour les élèves titulaires du Baccalauréat Professionnel, mais avec
beaucoup plus d emplois précaires. Il n atteint que 15% à l issue du BEP.
95 élèves ont quitté l établissement (lycée + SEP) en cours d année 2006/2007 soit 6,7% de l effectif de la rentrée
2006/2007. Ces sorties sont inégales, selon les niveaux de formation, à la SEP ou au lycée. Ces sorties représentent
près d un élève sur 4 en 1ère année de BTS et 1 élève sur 8 en seconde année soit 33 élèves au total (5 étaient en
BTS ATI, 3 en BTS CGO, 11 en BTS MAI, 4 en BTS SE, 10 en BTS TC). Pour près de 6 élèves sur 10, le motif de
sortie est inconnu ou pour recherche d emploi. Ces motifs correspondent à 29 des 33 élèves de BTS ayant quitté
l établissement au cours de l année 2006-2007.
A la SEP, les sorties en cours d année les plus importantes s effectuent en première professionnelle.
Quelque soit le niveau de formation, 2 sorties sur 3 s effectuent au cours du premier trimestre de l année scolaire.
Résultats aux examens
Globalement, les résultats aux examens sont en progression pour la session de Juin 2007.
Pour la SEP, en juin 2007, toutes spécialités confondues, le pourcentage de réussite est de 77,8% de reçus, en
progression par rapport à la session précédente de 6%. Légèrement au dessus du taux académique pour le BEP Vente
Action Marchande, la SEP obtient de valeurs supérieures de plus de 5% en secrétariat et en comptabilité. Au
Baccalauréat Professionnel, le pourcentage de réussite toutes spécialités confondues est de 85,2% à la session de Juin
2007 (+15% par rapport à 2006) avec plus de 92% pour le Baccalauréat Commerce pour une valeur académique de
73,8% (100% pour la formation en un an dans le cadre de la MGI).
Pour le lycée, les résultats au Baccalauréat, toutes séries confondues, sont en progression pour les 3 dernières sessions
(session 2007 : +10% par rapport à 2006, +15% par rapport à 2004).
Les résultats au Baccalauréat Général progressent de 3,7% par rapport à la session précédente. Entre 2004 et 2006,
l écart au taux attendu académique a diminué de -18% à -6% (il dépasse le taux attendu pour la série ES).
Les résultats au Baccalauréat Technologique progressent de 17% par rapport à la session précédente et le résultat de
juin 2007 est le meilleur des 5 dernières années. C est en STI que les résultats sont les meilleurs (76%) et en STG
qu ils sont les plus faibles (62%). L écart aux taux attendu demeure cependant significativement négatif,
particulièrement en STG (-15% environ sur les sessions 2004 à 2006).
Les résultats au Brevet de Technicien Supérieur sont d environ 62% de reçus, avec de fortes disparités selon les
spécialités et selon les sessions. Pour les deux dernières sessions, les meilleurs résultats sont obtenus pour le BTS
Système électronique (71,5%) et le BTS Mécanique et Automatisme Industriel (86%)
Une analyse des notes des élèves au Baccalauréat et aux épreuves anticipées de la session 2007 indique que les écarts
les plus importants avec les moyennes académiques se situent en mathématiques pour les baccalauréats généraux et
technologiques de gestion, quelque-soit les séries en histoire-géographie et en langue vivante LV2 (particulièrement en
LV2 allemand), dans les épreuves technologiques pour les baccalauréats de gestion, et dans une moindre mesure en
philosophie.
Le constat en fin de seconde indique :
Un taux de non accès à la classe de première en baisse mais qui demeure élevé.
Des écarts parfois significatifs entre les v ux des familles et les décisions d orientation
(en particulier pour les séries S et ES, avec un écart de plus de 6% entre intentions et
décisions).
Des choix vers certaines séries répondant plus à des stéréotypes qu à une prise en compte
des potentialités réelles de l élève ou à une réelle connaissance des formations et de leurs
débouchés.
Le taux de non admission en seconde (21,1% en Juin 2007, supérieur à la valeur départementale de 2,8%) est
cependant en diminution (il atteignait près de 25% en 2004 et près de 29% en 2003). Les doublements se situent dans
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une fourchette de 11% à 15% sur les 4 dernières années. Les réorientations sont significativement au-dessus des
valeurs académiques (plus du double, près de 11% en 2007) et majoritairement pour le BEP VAM de la SEP.
Pour l année 2007-2008, 44,7% des élèves de seconde de détermination de l an dernier poursuivent une scolarité vers
un baccalauréat général (pour 58,8% pour le département) et 34,1% vers un baccalauréat technologique (pour 28,9%
pour le département) dont près de 15% pour les STI (6,5% pour le département).
Les choix des enseignements de détermination semblent ancrés dans les choix d orientation des collèges du secteur, et
la classe de seconde ne joue pas son véritable rôle de détermination. L orientation s effectue, souvent, dès le collège,
en fonction des études que l élève mènera au lycée.
Les enseignants
Le corps enseignant, au nombre de 167 (dont une vingtaine de TZR), avec une très faible majorité masculine, est,
pour 6 enseignants sur 10, dans la fourchette de 40 à 60 ans. Près de 6 enseignants sur 10 ont une ancienneté dans
l établissement égale ou supérieure à 10 années, mais près d un enseignant sur quatre n est dans l établissement
que depuis moins de 3 années.
Les demandes de mutation sont limitées, essentiellement pour un rapprochement géographique.
Les professeurs rattachés à l établissement (20 environ) et en zone de remplacement sont bien intégrés et
participent activement, en dehors de leurs remplacements, aux activités pédagogiques du lycée. Ceux de STI
contribuent à la mise en place et à l expérimentation de l enseignement de détermination ITSI.
Cette année, le lycée accueille, une nouvelle documentaliste et un stagiaire. La fréquentation du CDI est en forte
hausse, et sa place est accrue dans les projets des enseignants.
Présents depuis plusieurs années aux lycées, attachés à leur établissement et à son image, les enseignants travaillent
assez facilement en équipes pédagogiques disciplinaires. Il existe un coordonnateur dans chaque discipline. Il
assure l animation de la discipline et la concertation des enseignants, l harmonisation et la mutualisation de leurs
pratiques (de nombreuses équipes se réunissent régulièrement). L équipe pédagogique de la classe se réunit, elle,
autour du professeur principal de manière plus diverse. Ces réunions sont plus fréquentes à la SEP, plus rares et en
fonction essentiellement des « classes difficiles » au lycée.
Face à une population scolaire qui entre au lycée, avec parfois, des lacunes marquées et qui se démotive et se
résigne très rapidement, l adaptation des pratiques pédagogiques et le travail d équipe sont indispensables pour une
prise en charge globale de l élève, une harmonisation et une mise en cohérence des exigences et du discours de
chacun. L environnement social et culturel des élèves, porteur d un certain fatalisme et de leur manque d ambition,
ne doit pas servir inlassablement pour expliquer leur manque de réussite.
La pédagogie.
Les enseignants sont impliqués dans leur enseignement avec le souci de faire réussir leurs élèves. L usage des
TICE s est développé ces dernières années. Il faut aussi noter un dispositif de devoirs surveillés, organisé pour
l ensemble des classes de terminales du lycée et des examens blancs (écrits et oraux) ainsi que des épreuves
communes de seconde.
Au cours de l année scolaire, des actions de soutien aux élèves, sont mises en place, en fonction de leurs besoins.
L établissement participe à l expérimentation de l enseignement de détermination ITSI. Cette option, d une durée
de 4H se substitue aux deux enseignements de détermination existants : « Initiation aux Sciences de l Ingénieur :
ISI » et « Informatique et Système de production : ISP » Les méthodes pédagogiques mises en place, permettent de
favoriser les activités personnelles de l élève axées sur le questionnement, la prise d initiatives, l investigation,
l analyse, l expérimentation, la création, la conception, la validation. Si l effectif des élèves ayant choisi cet
enseignement est sensiblement identique à celui qui suivait précédemment ISI, l engagement et l investissement
des 9 enseignants de STI sont à souligner. La pédagogie de projet mise en uvre comme la définition des objectifs
et des supports utilisés les conduisent à une mutualisation et à des concertations régulières (hebdomadaire). Une
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présentation des contenus, objectifs et stratégie pédagogique a été effectuée lors d une « plénière » des enseignants
en Novembre 2007. Un temps fort s est déroulé en Janvier 2008 pour présenter et « médiatiser » cet enseignement
aux parents des élèves suivant l enseignement ITSI comme aux parents des élèves des collèges de recrutement du
lycée et à leurs professeurs. Signalons aussi que le lycée Carnot accueille 2 groupes d élèves de seconde du lycée
de Noeux, et un groupe en SI pour les premières et les terminales (financement horaire des secondes par le lycée de
Noeux et des premières et terminales sur la dotation du lycée Carnot).
Le lycée s est inscrit, après quelques années d interruption, à l opération lycéen au cinéma, et les activités
culturelles, comme les sorties scolaires se sont redéveloppées. Elles ont été recensées, dès le début de l année
scolaire, dans un planning prévisionnel. La programmation annuelle des projets et leurs ajustements se sont
effectués lors d une concertation avec les « porteurs » des projets. Le service culturel de la ville de Bruay-laBuissière y a participé (une convention culturelle a été signée entre le lycée et la ville en Avril 2006) et soutien
fortement certaines actions. Un plan de financement a été arrêté et l ensemble a été présenté, au conseil
d administration.
Les autres personnels
L établissement dispose de 2 postes de surveillants et de 6 postes d assistants d éducation. Pour des raisons « de
principe », tous les postes d assistants d éducation étaient des ½ services. Depuis la rentrée, avec le renouvellement
de certains contrats, suite à des départs, en accord avec les CPE qui effectuent les entretiens de recrutement, un
équilibre est recherché entre poste plein et mi-temps a partir de la définition et des spécificités des postes.
Le lycée dispose de 4 postes d assistants pédagogiques. Les 8 mi-temps sont repartis dans les différentes disciplines
(dont 2 plus spécifiquement pour l aide aux élèves de la SEP et 1 au CDI). Leur action s effectue sous
l organisation du coordonnateur de la discipline concernée. L apport aux élèves est indéniable, en particulier pour
la préparation des épreuves du baccalauréat. Les élèves sont généralement adressés, en petit groupe (4 à 8 en
moyenne), par l enseignant, en dehors de l emploi du temps, à l Assistant Pédagogique qui est informé au préalable
du travail à faire.
Les 28 personnels TOS et les 4 agents de laboratoire sont impliqués dans la vie du lycée. Connaissant bien le lycée
et sa population scolaire, ils sont attachés à leur mission et font preuve d une réelle disponibilité et d un sens aigu
du service public.
L équipe de direction comporte 4 CPE (pour 2,8 équivalent temps plein et 3 postes), 1 Chef de Travaux
« industriel » et ½ Chef de Travaux « tertiaire », une Intendante, un Adjoint et un Proviseur.
L Offre de formation
L offre de formation est particulièrement diversifiée :
3 spécialités de BEP : métiers du Secrétariat, de la Comptabilité et de la Vente.
2 spécialités de Baccalauréat Professionnel : Secrétariat et Commerce.
3 Baccalauréats Généraux : L ES S (S-SVT et S-SI).
3 Baccalauréats Technologiques Industriels : Génie Electronique, Génie Electrotechnique, Génie Mécanique.
3 Baccalauréats Technologiques Tertiaires : Comptabilité et Finances des Entreprises, Communication et
Gestion des Ressources Humaines, Mercatique.
1 Baccalauréat des Sciences et Technologies de la Santé et du Social.
1 Formation post-baccalauréat de préparation aux concours des écoles paramédicales.
5 Brevets de Technicien Supérieur : Comptabilité et Gestion des Organisations, Technico-Commercial,
Systèmes Electroniques, Assistance Technique d Ingénieur, Mécanique et Automatismes Industriels.
Le lycée possède une section européenne anglaise.
L établissement avait proposé, l an dernier, au CFA Académique, une formation dans le secteur de la vente. Le
dossier devra être retravaillé.
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LE CONSTAT
Dans le cadre de la Mission générale d Insertion, le lycée accueille depuis deux années un groupe d élèves en échec
au baccalauréat, avec une réelle réussite, tant à l examen qu à l issue de la formation.
Le lycée est adhérent du GRETA de Bruay-Béthune. Le champ d actions en formation continue concerne
prioritairement le secteur des technologies industrielles. Pour les dernières actions, en cours ou en projet, citons ;
Formation de maintenance et électrotechnique entreprise UGO à Isbergues
245H.
Formation de maintenance et électrotechnique entreprise BOSAL à Bruay
250H 3 groupes sur 2 années.
Formation individuelle pour des salariés de CORA Bruay la Buissière.
Formation en maintenance pour l entreprise HAAGEN DASZ.
La formation continue peut, néanmoins, être encore développée.
Les relations avec les entreprises.
L établissement entretient d excellentes relations avec de nombreuses entreprises de la zone Bruay-Béthune, qu il
s agisse des entreprises de commerce et de distribution avec lesquels les enseignants de la SEP travaillent depuis
plusieurs années, que celles dans lesquelles les élèves de BTS effectuent leurs stages. Des partenariats existent, et,
de nombreuses collaborations sont mises en place, en particulier, lors de la réalisation des projets des différents
BTS.
Des actions spécifiques sont également organisées, pour les plus récentes :
Un petit-déjeuner avec les professionnels de la vente et de la grande distribution organisé
au lycée par l équipe pédagogique et les élèves de la SEP le 11 Octobre 2007.
La remise des diplômes aux étudiants de BTS en présence des tuteurs et responsables
d entreprises le Jeudi 18 Octobre 2007.
Les « matinées entreprises » avec des responsables d entreprises pour les étudiants du
BTS Technico-Commercial organisées en Octobre et Novembre 2007.
Des simulations d embauche dans les locaux des entreprises de la pépinière d entreprises
de la Zone Industrielle de Ruitz le samedi 9 Mars 2008 avec le Rotary-Club de Bruay.
Les élèves de Baccalauréat Professionnel Commerce, comme leurs camarades de BTS
Technico-Commercial participent à des opérations spécifiques : inventaires, animation de
vente, mise en place de rayons,
La communication interne, le projet d établissement.
Une « Lettre-Info » (4 pages 21x15), mise en place depuis quelques années, est publiée à périodicité régulière (2 par
mois). Elle est distribuée à l ensemble des personnels enseignants comme non enseignants. Elle présente des points du
fonctionnement interne du lycée, les principales dates de la période, des informations sur les actions qui se déroulent
ou qui sont prévues, des textes ou informations règlementaires.
Depuis plusieurs années, la réflexion sur le projet d établissement s effectue sous forme de « ½ journées banalisées »,
c'est-à-dire d une ou deux réunions regroupant les enseignants sur des thèmes. Une de ces réunions s effectue lors de
la préparation des salles, pour les examens, en juin. Elle définit les orientations de l année scolaire à venir et donne
lieu à un document retraçant les travaux et réflexion sur les différents thèmes. Certains thèmes se retrouvent d années
en années, comme la classe de seconde, la lutte contre l absentéisme ou le volet culturel).
Le conseil pédagogique, mis en place précédemment autour des uniques coordonnateurs disciplinaires a été modifiée
en ajoutant au groupe qui existait précédemment un professeur principal par niveau, un documentaliste, un CPE. Il
constituera le groupe de pilotage pour l élaboration du projet d établissement. La démarche consiste, dans le
prolongement des réflexions menées les années précédentes, à aboutir à un document qui fixe, pour les 3 à 4 années
prochaines, les objectifs prioritaires, au regard d un constat élaboré et partagé par tous les acteurs. Le projet de
l établissement se veut être une formalisation d une politique éducative qui a pour ambition la réussite personnelle des
élèves. Ce document, dont le contenu aura été élaboré en commun, servira de charte de référence et d outil de pilotage
de la politique de l établissement. Il sera révisable en fonction des résultats obtenus. Le projet d établissement doit être
diffusable et être un outil de communication tant, en interne, que pour les partenaires de l établissement (autres
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établissements, parents d élèves, ). Sa rédaction et le suivi de son élaboration mobiliseront le conseil pédagogique. Il
pourrait être présenté lors du conseil d administration de début d année scolaire prochaine. Le plan d actions, associé
au projet d établissement, devra, annuellement dégager les actions à mettre en place, pour atteindre les objectifs du
projet et définir leur mode d évaluation.
Une Amicale des personnels existait jusqu à cette rentrée scolaire.
Une communication externe.
Depuis plusieurs années, le lycée a développé l information et la communication sur les formations qu il dispense
auprès des collèges et établissements environnants. Une plaquette de l établissement récente existe et un CD-ROM est
largement diffusé.
Le lycée propose plusieurs actions aux collèges du secteur : participations à des réunions d informations à destination
des élèves ou de leurs familles, participations à des forums, informations dans des classes ou des groupes d élèves
ciblés, accueil au lycée Carnot d élèves de collège avec leurs professeurs, mini-stages et stages d immersion,
Un
document, élaboré en partenariat avec le Lycée Malraux de Béthune, présentant une liaison possible avec l option DP3
et son équipe pédagogique a également été adressée aux collèges. Diverses manifestations sont définies pour cette
année scolaire :
Présentation de l enseignement de détermination « Initiation aux Technologies et Sciences de l Ingénieur » le
Vendredi 25 Janvier 2008 de 16H à 19H : objectifs, contenus, pédagogie de projets, visite des laboratoires,
« Carrefour carrières », le Samedi 26 Janvier 2008 de 8H30 à 12H, organisé par l Association des Parents
d Elèves en partenariat avec le lycée et le CIO de Bruay.
Journée d information « post-Bac » le Samedi 2 Février 2008.
Journées « Profil de l emploi », le Mardi 4 Mars et Mercredi 5 Mars 2008, de 13H30 à 17H30 : Accueil au
lycée des élèves et, éventuellement, des familles, par petits groupes, pour une présentation des voies de
formation, des spécialités et des débouchés, visite, en fonction des choix d orientation, des pôles
d enseignement, rencontres avec des professeurs et des élèves, réponses aux questions.
Journée « Portes-Ouvertes » le Samedi 29 Mars 2008 de 9H à 14H.
Cette année, le lycée a participé, avec l UIMM et des entreprises partenaires, au Salon des Métiers et de la Formation
tout au long de la vie, organisé par le Conseil Régional. Des élèves de BTS Systèmes Electroniques et de Mécanique
et Automatisme Industrielle, ainsi que leurs enseignants, ont été présents du 12 au 15 décembre au « Grand Palais » à
Lille.
Les parents d élèves.
Le suivi individuel de l élève par sa famille.
En effet, d une part, la participation des parents aux réunions parents-professeurs est significative (de 30% à 50%
selon les classes), d autre part, les familles répondent favorablement, dans la majorité des cas, aux contacts
téléphoniques et prises de rendez-vous. La mise en place de cahiers de suivi, pour des élèves dont le comportement ou
le travail pose des difficultés à l établissement, s effectue souvent avec une réelle implication des familles. Les
familles n hésitent pas à téléphoner pour signaler un problème relatif à la scolarité de leurs enfants.
L association de parents.
L Association des parents d élèves du lycée Carnot est très présente dans l établissement. Ses représentants participent
à toutes les instances du lycée, comme dans la grande majorité des conseils de classes (y compris pour quelques
classes de la SEP). Actif lors de la « bourse aux livres », elle est aussi attentive aux projets du lycée. Faisant partie de
la FCPE du Bruaysis, elle n hésite pas à prendre position sur des dossiers d actualité. L Association est à l origine du
« carrefour carrière » qu elle organise dans le lycée, chaque année pour les élèves des établissements de Bruay et des
environs. Les parents s impliquent avec beaucoup de disponibilité dans son organisation.
Les autres partenaires, les collectivités.
Une association des anciens élèves du lycée Carnot se réunit régulièrement et s implique dans certaines actions comme
lors du dernier « don du sang », qu elle a organisé dans l établissement fin Novembre 2007.
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LE CONSTAT
La municipalité de Bruay-la-Buissière est très attentive à son lycée et les rapports entre l établissement et la ville sont
bons. Une convention culturelle a été signée en 2006, et la ville contribue par un réel effort financier aux
développements de ses actions. D autres projets de partenariat sont à concevoir, comme pour l utilisation de la future
salle de sport, ou pour d autres espaces qui pourraient dans les années à venir, être utilisés, hors temps scolaire.
Une attention particulière est aussi portée par la collectivité de rattachement.
Les travaux et les projets.
Après une restructuration lourde de l établissement, le lycée dispose aujourd hui de locaux agréables et assez bien
adaptés, même si le bâtiment hébergeant les sciences et techniques industriels, implanté en 1992, de part sa
conception, n offre que peu de conforts dans ces espaces collectifs et souffre d une « rigidité » architecturale qui ne
facilite pas certaines évolutions pédagogiques (espaces cloisonnés « rigides » qu il est difficile de modifier et qui
ne favorisent pas la mutualisation).
Une salle de sport, prévue dans la cadre de la restructuration, reste à réaliser. L ensemble des lots ont été attribués
(sauf 2 infructueux). Les travaux pourraient commencer au printemps 2008. Implantée dans « l assiette » du lycée
et liaisonnée avec lui, la salle sera utilisable par la ville de Bruay-la-Buissière dans le cadre d une convention
d utilisation. Cet équipement est attendu depuis plusieurs années.
Le 25 Octobre dernier, le lycée a reçu les services du Conseil Régional, le Maire de Bruay-la-Buissière et les
services municipaux. La réunion, organisée à la demande du Maire, avait pour objectif de faire le point sur les
locaux situés le long de la rue de la République. M. Wacheux, Maire, avait sollicité le Président Percheron pour
connaître les intentions du Conseil Régional sur ces espaces. La surface totale d environ 1000m2 englobe la
Mission Locale qui doit quitter le site actuel du lycée, à la fin de la construction de l hôtel des services, proche de
l hôtel de ville. L établissement a proposé d utiliser ces espaces pour réaliser :
Un Centre de Documentation et d Information. Le CDI actuel a été rénové en 1992, il est sur deux
niveaux, relativement exigu et peu fonctionnel. Il n offre pas un lieu propice au développement de la
recherche documentaire et au travail personnel des élèves, si important, pour la population scolaire du
lycée.
Une salle polyvalente, des espaces pour des clubs et activités artistiques, un cybercentre. Ces locaux
pourraient être utilisés hors temps scolaire par la ville de Bruay dans le cadre d une convention. La salle
polyvalente actuelle, d environ 200m2, pourrait-être intégrée dans l espace à restructurer.
Le CDI actuel pourrait héberger des salles de travail ou de clubs pour les élèves et une nouvelle Maison
du Lycéen, plus centrale, donnant sur le hall principal, face aux locaux de vie scolaire.
Dans l actuelle Maison du Lycéen, l établissement a proposé d aménager un espace de restauration de
type « sandwicheries » afin de prendre en compte des effectifs croissants à la demi-pension (750 demipensionnaires sur une seule ligne de self).
Depuis le mois de Novembre, l établissement travaille avec les services du Conseil régional à l élaboration du
programme de ces travaux. Ce programme devrait être présenté au Conseil d Administration de fin d année scolaire
2007-2008.
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