Bourbon
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weeko TM Bourbon Services maritimes Bourbon est l’un des plus importants opérateurs de bateaux et de robots sous-marins servant l’industrie gazière et pétrolière (offshore pétrolier). Le groupe intervient également dans le transport de vrac. Capitalisation boursière : 1,4 milliard d’euros Introduit en Bourse (Second Marché) en octobre 1998, au prix de 47,26 euros (310 Francs), avant division du nominal. Statut : société anonyme Dirigeants : Jacques de Chateauvieux, Président-directeur général En résumé Bourbon est un groupe de services maritimes spécialisé dans le transport de vrac et les services aux compagnies pétrolières. Son développement a bénéficié des difficultés croissantes des compagnies pétrolières pour renouveler leurs réserves et des potentiels de l’exploration pétrolière et gazière sous-marine. En quelques années, Bourbon est devenu l’un des leaders mondiaux de son marché. Il doit présenter en juin 2010 un nouveau plan stratégique et fixera alors le cap de son développement pour les prochaines années. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 1 Bref historique L'histoire de Bourbon, c'est celle d'une holding familiale de la Réunion présente dans les plantations sucrière, et qui à la fin des années 1990, décide de réorienter ses activités, en prenant pied dans la distribution alimentaire et les services maritimes. Cette vision stratégique sera affinée à partir de l'entrée en Bourse du groupe, fin 1998, avec la cession du pôle agroalimentaire de Bourbon et l’ouverture du capital de la distribution au groupe Casino fin 2001. Le groupe focalise son développement sur un seul domaine d’activité: les services maritimes – remorquage & assistance, vrac et surtout, offshore. La vision qui anime le PDG de Bourbon, Jacques de Chateauvieux, est de disposer le plus rapidement possible d'une flotte de navires modernes, plus jeune que celle de ses concurrents, et de surfer sur la vague d'investissements en exploration-production des compagnies pétrolières. Celles-ci font face à plusieurs défis: une longue période de sous-investissement lorsque le cours du baril de pétrole était bas, et un accès de plus en plus difficile aux ressources, tant sur le plan technique que politique. Ces contraintes pèsent sur l’offre de pétrole, et ont conduit à une flambée des prix au moment où la croissance des économies émergentes, notamment la Chine, a fait croître la demande plus vite que l’offre. Résultats: les clients de Bourbon sont menacés par l'amenuisement de leurs réserves s'amenuiser et doivent développer de nouvelles ressources en prospectant. Pour répondre aux besoins d’approvisionnement des plates-formes de forage, au transport d’équipes et au placement des équipements, Bourbon constitue en quelques années une flotte de plusieurs centaines de navires.Ce plan est financé par les fortes marges de ces nouveaux métiers et par les cessions d’activités issues du recentrage stratégique opéré (voir section Finances). Le groupe est également présent dans le transport de vrac, avec une flotte de navires réduite (5 navires détenus en propre), et dont l’activité suit d’assez près l’évolution du commerce mondial. Dans cette activité, Bourbon compte des clients industriels essentiellement, comme Lafarge (ciment). Lorsqu’on regarde en 2008 le parcours de Bourbon, la stratégie de transformation a largement porté ses fruits. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 2 Si le chiffre d’affaires a peu évolué en masse (864 millions d’euros en 1997, 931 millions en 2008), la transformation des métiers du groupe a eu un effet démultiplicateur sur les résultats. L’excédent brut d’exploitation de Bourbon est passé de 115 millions d’euros en 1997 à 351 millions d’euros en 2008. Le recentrage sur le pôle maritime a profondément transformé le groupe et sa rentabilité (tableau). Toutefois, si les marges ont fortement augmenté, cela s’est fait au prix d’une course à la taille qui a rogné la rentabilité des capitaux employés. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 3 Marché et concurrence Marché La production offshore de pétrole et de gaz est estimée à 27 millions de barils par jour, soit 34% de la production mondiale d’hydrocarbures, selon le Dr Michael R. Smith d’Energy Files. Les investissements dans l’exploration offshore sont évalués à 150 milliards de dollars. Après une contraction de 8% en 2009, et un déclin plus modéré cette année, ils devraient rebondir et progresser à un rythme de 10% à 15% par an d’ici 2013. Le marché des services offshore dépend du niveau d’activité des plates-formes de forage, fonction de plusieurs facteurs : • • • • • • • Prévisions des compagnies pétrolières sur les cours du brut et du gaz ; Nombre de puits en cours de forage, taux journalier et taux d’utilisation des équipements ; Arbitrage entre exploration offshore et onshore ; Evaluation des coûts, des opportunités en matière de gisements et des conditions politiques des pays détenteurs des ressources hydrocarbures ; Etat de l’offre et de la demande mondiales de pétrole ; Politique de l’OPEP en matière de prix et de production ; Evolution des devises. Selon Farstad et ODS-Petrodata, la flotte mondiale de navires comptait début 2010 575 navires de ravitaillement (PSV) et 401 navires ravitailleurs, remorqueurs, releveurs d’ancres (AHTS). Elle atteindra 555 AHTS en 2013 et 796 PSV. Dans les services à l’offshore, 450 AHTS et PSV devraient être mis en service en 2009, puis 200 en 2010. Le carnet de commandes global atteignait 740 navires fin 2008, selon le courtier Fearnley Offshore Supply. Fin 2008, Bourbon estimait que les compagnies pétrolières devraient investir 152 milliards de dollars dans l’offshore durant cinq ans pour renouveler leurs réserves (Les Echos, 22 décembre 2008). La crise économique et l’évolution erratique du baril de brut depuis 2008 ont cependant pesé sur les décisions d’investissement des clients de Bourbon, ainsi que sur l’évolution du commerce mondial. En 2009, la demande de pétrole a diminué de 1,3 million de baril par jour, et les stocks de brut ont augmenté de 9%. Le cours du baril (Brent) s’est redressé au cours de 2009, mais affiche en moyenne sur l’année un recul de 37% à 61,7 dollars le baril (contre 97,3 dollars en moyenne en 2008). Le cours du gaz a chuté de 56%. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 4 Tous les groupes n’ont pas réduit drastiquement leurs investissements. Mais la plupart cherchent à réduire leurs coûts d’exploitation, d’autant que l’accès au ressource est de plus en plus difficile. A titre d’exemple, Total a dépensé autant en 2009 qu’en 2008 (13 milliards d’euros), en raison de la mise en production de plusieurs champs d’hydrocarbures. Pour 2010, le groupe prévoit d’investir 18 milliards de dollars (environ 12,9 milliards d’euros). Pour sa part, Bourbon table sur reprise des investissements en offshore durant le second semestre 2010. Le commerce mondial devrait lui suivre l’évolution de l’économie mondiale, dont la reprise sera tirée par la croissance des pays émergents, Asie et Chine en tête. Concurrents Bourbon est le troisième acteur mondial des servicesmaritimes à l’industrie pétrolière, après Tidewater et EdisonChouest (groupe privé), mais devant Seacor, Maersk et Farstad. Tidewater Tidewater est un groupe américain dédié quasi exclusivement aux services maritimes à l’offshore. Au cours de son exercice fiscal 2009, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 1,39 milliard de dollars et a dégagé une marge opérationnelle de 33,5%. La société réalise 87% de ses ventes hors des Etats-Unis, opérant 430 navires. Elle emploie environ 8.500 salariés. Le taux d’utilisation des navires au 31 mars 2009 était de 86,4% pour l’offshore, 72,4% pour le ravitaillement, 78% pour le transport de personnel et 61,1% pour le remorquage. Les taux journaliers des navires évoluaient entre 8.453 dollars en moyenne et 26.091 dollars, soit pour le groupe 12.151 dollars. Seacor Holdings Inc Dans les services offshore, Seacor exploite 190 navires (âge moyen de la flotte : 14,7 ans ; 11,1 années en excluant les navires de sauvetage). En 2008, le taux d’utilisation des navires était de 83%, pour un taux journalier moyen de 12.396 dollars. Ce taux journalier atteint 40.691 dollars pour les navires les plus polyvalents AHTS (Anchor handlingtowingsupply ou ravitailleurs, remorqueurs, releveurs d’ancres), dont la mission est d’assurer la mise en place et le maintien des plates-formes. « We manage for long-termappreciation in book value » explique le groupe dans son rapport annuel 2008. Seacor exploite également une flotte d’hélicoptères pour le transport des personnes, ainsi que des barges pour le transport de marchandises. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 5 MaerskSupply Service Filiale du groupe maritime danois AP Moller-Maersk, MSS opère plus de 60 navires et emploie environ 2.000 personnes, dont 1.800 navigants. Farstad Groupe norvégien fondé en 1956, Farstad opère une flotte de 57 navires (3 subsea, 30 AHTS, 24 PSV), et emploie 1.700 navigants. Le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 3,26 milliards de couronnes norvégiennes en 2009, et a dégagé un profit d’exploitation de 1,28 milliard, soit une marge opérationnelle de 39,3%. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 6 Stratégie La stratégie de Bourbon est présentée comme suit : « investir pour faire baisser les coûts de ses clients ». En passant des commandes de navires en série, Bourbon cherche à dégager des économies d’échelle dès l’achat des navires, et investit dans des navires modernes capables de rétrocéder des gains de productivité aux clients. Le groupe cherche également à capter les marchés de l’offshore offrant la croissance la plus rapide et investit depuis 3 ans dans les services sous-marins. Objectifs financiers Dans le cadre du plan Horizon 2012 (présenté en février 2008), Bourbon table sur une croissance annuelle de son chiffre d’affaires de 17% par an en moyenne d’ici 2012. Cette croissance reposera principalement sur l’activité IMR (Inspection, maintenance et réparation) (+38%/an) et le pôle Marine Services (+17%). La rentabilité des capitaux employés (ROCE) devrait atteindre 18% en 2012, après 16% en 2010, et 14% en 2008. Nota : Bourbon calcule son ROCE en rapportant l’excédent brut d’exploitation d’une activité aux capitaux employés moyens. Cette mesure diffère de l’approche traditionnelle (résultat opérationnel après impôts sur capitaux employés). Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 7 Business model Ressources/compétences Les groupes de services maritimes ont deux actifs clefs : leur flotte de navires et les fonctionnalités offertes ; le personnel qualifié qui opère ces navires. Flotte de navires Dans l’offshore, Bourbon comptait 288 navires fin 2008, répartis comme suit : 89 ravitailleurs (dont 57 pour l’offshore profond), 181 crewboats (transport de personnel), 13 navires IMR (inspection, maintenance, réparation), 5 remorqueurs d’assistance et 9 robots sous-marins. 158 navires et 2 robots ont été commandés. D’ici 2012, Bourbon disposera d’environ 450 navires. Selon Tidewater, la flotte mondiale – toutes catégories de navires – comptait en 2008 2.100 navires. Sur ce total, 860 ont un âge moyen supérieur à 25 ans et devront être remplacés. Dans le vrac, Bourbon opère 18 vraquiers, dont 5 qu’il possède. 18 unités ont été commandées. Le groupe cherche à engager la moitié de sa flotte dans des contrats à long terme, et d’opérer l’autre moitié sur le marché spot, sans engagement de durée, pour bénéficier des évolutions des taux de fret (voir plus bas). Bourbon gère sa flotte en cédant les navires aux moments opportuns (pic des prix du fret). Ressources humaines Fin 2008, Bourbon employait 5.700 personnes, dont 82% de navigants et 18% de sédentaires. L’offshore compte 4.109 salariés, dont 64% de navigants. Le groupe comptait à cette date 1.034 officiers. Dans le cadre du plan Horizon 2012, l’effectif du groupe devrait doubler (tout comme la flotte), ce qui pose le problème de la pénurie de compétences dans certaines régions du monde, notamment en Mer du Nord. En 2008, l’effectif de Bourbon a augmenté de 32%. Si le groupe reconnaît l’importance de la formation et de l’accès à une main d’œuvre très qualifiée, l’information dans ce domaine ne représente que 8 pages du rapport annuel 2008 (sur 196). Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 8 Organisation simplifiée Revenus (volume, structure, type de facturation/Flux financiers)-ce que vend le groupe et comment il est rémunéré Les revenus de Bourbon et de ses concurrents dépendent, dans les services maritimes à l’offshore pétrolier, de la taille et de la composition de leur flotte, du taux d’utilisation des navires et des taux journaliers appliqués à ces navires (variant selon le type de navires et les missions). La croissance du chiffre d’affaires repose sur les livraisons de nouveaux navires, le développement de nouveaux métiers (10 navires IMR commandés dans le pôle offshore) et la revalorisation des contrats arrivés à échéance. L’activité Vrac, plus liée à l’évolution du commerce mondial, dépend davantage de l’évolution des taux de fret – qui ont atteint des records en 2007-2008 (47.361 $/jour et 41.550 $/jour respectivement). L’observation du Baltic Dry Index donne une idée de l’état du marché et des taux de fret - son évolution peut être graphée sur Bloomberg. Charges opérationnelles Personnel L’un des éléments clefs dans l’exploitation de navires est la disponibilité d’une main d’œuvre très qualifiée. Mais le développement rapide du marché et la mise en service de nombreux navires crée une pénurie de compétences. D’un côté, l’augmentation de l’offre pèse sur les taux journaliers et l’utilisation des navires. De l’autre, la raréfaction des personnels fait monter les coûts de recrutement et pèse sur le taux de rétention des salariés. Bourbon doit donc recruter rapidement et former son personnel navigant. Tous les acteurs du secteur investissent dans ce domaine. Bourbon a pour sa part formé 236 officiers en 2008, dont 207 sur navires AHTS. Les frais de personnel représentait 18,9% du chiffre d’affaires 2008. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 9 Autres coûts opérationnels : la flotte Les autres charges concernent la maintenance de la flotte, qui dépend de la demande des clients, de l’âge de la flotte et des inspections mandatées par les agences de régulation indépendantes. Bourbon ne détaille pas ces coûts d’exploitation. Son concurrent Tidewater donne des informations plus détaillées sur les principaux postes de charges opérationnelles (tableau, données en millions de dollars et pourcentage). Les frais d’amortissement des navires constituent également un important poste de charge. Pour Bourbon, ils représentaient 12% des ventes en 2008. Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 10 Finances Tableau de flux cumulé Entre 2004 et 2008, Bourbon a investi 2,5 milliards d’euros, un montant financé quasiment à parité par le cash généré par l’activité, et par les cessions d’actifs, notamment les participations dans la distribution (cession de Vindémia au groupe Caisno). Comme indiqué au début de l’étude, le plan de transformation de Bourbon a eu un effet démultiplicateur sur les marges et les résultats de la société, mais dilutif sur la rentabilité des capitaux employés. Dans le cadre du plan 2012, Bourbon espère renverser cette tendance, tout en maintenant un rythme très soutenu d’expansion. Investissements «Chez Bourbon, les plans s'enchaînent avant même d'avoir été achevés», notait même en février 2008 le quotidien Les Echos. Le dernier plan, présenté début 2008, prévoit de réaliser 2 milliards d’euros Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 11 d’investissement, dont 85% dans l’offshore. Fin 2008, ce plan était pratiquement totalement engagé. Bourbon devait réceptionner 77 navires en 2009, 62 en 2010 et 19 à partir de 2011, pour l’offshore. Dans le vrac, Bourbon attendait 7 navires en 2009, 5 en 2010, 6 en 2011. Au 31 décembre 2008, Bourbon devait trouver 480 millions d’euros sous forme d’emprunts pour boucler le financement de son plan. Acquisitions Pas de projet clairement identifié. Mais compte tenu des besoins financiers du groupe, du niveau d’endettement du groupe (proche de 100%) et de la valorisation plutôt modérée du titre, il semble difficile d’imaginer comment Bourbon pourrait se lancer dans une opération de croissance externe, qui risquerait de soulever beaucoup de questions sur sa pertinence (Bourbon se développe seul car il pense que la flotte de ses concurrents n’est pas aussi moderne que la sienne). Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 12 Commentaires de brokers Natixis Securities, Renforcer, EUR28,9 (25/02/2010) « La surcapacité limite la visibilité sur le secteur et une amélioration de l’équilibre du marché n’est pas attendue avant le S2 2010, voire 2011. Nous considérons que dans une perspective d’investissement à horizon 2011/12, le positionnement concurrentiel de Bourbon dans l’offshore moderne sortira renforcé. » Société Générale, Vendre, EUR23 (10/02/2010) « Objectif de cours abaissé à EUR23 (EUR24), en prenant en compte l’abaissement de nos prévisions. » Exane BNP Paribas, Underperform, EUR25 (10/02/2010) « As a result of the lower-than expected sales, we revise our FY09 forecasts down by 5%, reflecting the company’s high operating leverage. We maintain Underperform rating, as we continue to expect negative momentum in the OSV market in the near term, and our 2010 EPS forecast stands 10% below consensus expectations. » CM-CIC Securities, Achat, EUR35 (10/02/2010) « Nous réitérons notre recommandation d’achat alors que la reprise de l’activité IMR est déjà visible et que celle du forage offshore interviendra à partir du S2. » Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 13 Sources Baltic Dry Index (http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=BDIY%3AIND) Bourbon (http://www.bourbon-online.com/) « Bourbon accélère dans l’offshore », Les Echos, 07/02/2008 (http://archives.lesechos.fr/archives/2008/LesEchos/20105-145-ECH.htm?texte=b ourbon) « Bourbon se dit serein face à la crise », Les Echos, 22/12/2008 (http://archives.lesechos.fr/archives/2008/LesEchos/20326-110-ECH.htm?texte=b ourbon). Edison Chouest (http://www.chouest.com/) Farstad Shipping (http://www.farstad.no/default.asp) Farstad Shipping, presentation des résultatsannuels 2009 (http://hugin.info/45/R/1385518/344736.pdf) Fearnley Offshore Supply (http://www.fearnleyoffshoresupply.com/) Maersk Supply Service (http://www.maersksupplyservice.com) Offshore Technology (http://www.offshore-technology.com/) Seacor Holdings (http://www.seacorholdings.com/) Subsea Overview (http://www.subsea.org/subsea.html) « The offshore production and spending market », Energy Files (http://www.energyfiles.com/samplesfiles/Offshore%20Activity%20and%20Spendi ng%202009.pdf) Tidewater (http://www.tdw.com/) Etude Bourbon © weeko, mars 2010 Page 14